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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 12:25
Thales at FIDAE 2014

 

20/03/2014 Thales


Thales, a global technology leader in the Aerospace, Transportation and Defence & Security markets, will present its latest products and technologies at the 2014 edition of FIDAE (Feria Internacional del Aire y del Espacio) on March 25-30 in Santiago, Chile. Organised every two years for over 35 years with the support of the Chilean government, FIDAE is one of the key events for defence, aerospace and security professionals in Latin America.

 

Thales has been operating in Chile since 1968, mainly serving the air traffic control market, armed forces (air, land and naval), the civil aviation authority, the finance industry, the urban rail transport sector and also providing avionics equipment and service activities. With over 40 years of history in Latin America, Thales has continuously expanded its operations and has strengthened its presence in the region through a number of significant local partnerships. Thales employs about 650 people in the region and serves the aerospace, defence, security transportation and space markets.

 

At FIDAE 2014, Thales will present a broad range of equipment and solutions in the following areas:

Advanced air defence: Thales is leading the way for air defence solutions and is able to deliver a fully integrated air defence capability, from radars and C2 centres through to effectors and their respective fire control systems. Thales’s Advanced Air Defence offering is an integrated set of solutions designed to ensure timely decision-making and effective responses for the protection of military forces, key assets, nations and citizens around the globe. Thales and ThalesRaytheonSystems have developed, manufactured and supported best-in-class air defence systems for customers worldwide for more than 40 years. Over 300 air defence radars have been sold to 26 countries. Thales is also the world's leading supplier of integrated weapon systems, with more than 450 mobile, integrated systems in service with customers throughout the world. Its solutions include the STARStreak system, integrated on a wide range of armoured vehicle platforms. Thales’s innovations in open systems architecture are behind the development of the RAPID range of mobile integrated weapon systems, which combine sophisticated sensors, fire control software, latest-generation human-machine interfaces and a wide range of weapons, including missiles, guns and directed-energy weapons.

 

Communications: Thales offers a broad array of communication products and solutions to provide the armed forces with the information superiority and network-centric capabilities they need. Thales offers interoperable systems and a complete range of tactical radios for all levels of command, from C2 centres to infantry in the field and for land, air and naval platforms, to meet the requirements for air-to-air, ground-to-air and surface-to-air communications. The armed forces of more than 50 countries around the world are equipped with Thales communication solutions.

 

Optronics: Thales is a pioneer in optronic equipment and systems, with thousands of products in service in more than 60 countries. Working closely with its partners and end users, Thales draws on a range of advanced optronics technologies to develop imaging and image processing solutions, tailored to the precise requirements of each customer.

 

Air Traffic Management: Today, Thales ranks as the leading global provider of Air Traffic Management (ATM) solutions. Thales’s mission is to contribute to the future prosperity of the civil aerospace sector by providing equipment, systems and services - both in the air and on the ground - to support air traffic controllers, airports and civil aviation authorities in meeting the challenges of growth, safety, economic and environmental performance, security and passenger comfort.

 

High-Resolution Observation Satellites: Thales Alenia Space is the European leader in high-resolution optical and radar (sub-metric) payloads for military, civil or dual-use missions: intelligence gathering, target designation, meteorology, oceanography, climatology, mapping and crisis management. The world leader in space altimetry, Thales Alenia Space has been the exclusive supplier for the last 30 years of all high- and very-high-resolution optical instruments on French intelligence satellites, as well as for Italy with the dual-use COSMO-SkyMed constellation.

 

Thales’s training solutions: Thales is a major training services provider serving an international customer base in the military domain as well as in the civil helicopter area. Thales works with its customers to analyse their requirements in full, and developed thorough understanding of them. Thales can design the solution that meets their operational and financial needs precisely. Thales then implements the training solution and relevant infrastructure, getting the customer’s unique training underway. Depending on the requirements, Thales’s solutions include a full range of equipment, systems and infrastructure, from basic to advanced, from standalone missions to collective operations, and for all platforms, across all domains.

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:50
Missiles : la Pologne accélère l'achat d'un système de défense aérienne

MBDA, Thales et le polonais PHO propose les missiles Aster à Varsovie

 

21/03/2014 Michel Cabirol avec agences – LaTribune.fr

 

Avec la grave crise entre la Russie et l'Ukraine, Varsovie a décidé d'accélérer sa procédure d'appel d'offres pour l'acquisition d'un système de défense antimissile.


 

Face à la crise en Crimée entre la Russie et l'Ukraine, la Pologne a décidé d'accélérer sa procédure d'appel d'offres pour l'acquisition d'un système de défense antimissile. "Nous allons accélérer le règlement des questions relatives à la défense aérienne de la Pologne", a déclaré jeudi le porte-parole du ministère de la Défense, Jacek Sonta. "La Pologne compte arrêter dans les prochaines semaines son choix sur son système de défense antimissile".

Mi-janvier, la Pologne avait choisi cinq candidats pour négocier avec eux l'achat de systèmes de défense aérienne dont elle veut équiper son armée, avait alors indiqué le ministre polonais de la Défense, Tomasz Siemoniak. Le groupe d'électronique Thales, le consortium germano-italo-américain MEADS, l'américain Raytheon, le gouvernement d'Israël et le missilier européen MBDA associé à la holding polonaise d'armements PHO (Polish Defense Holding (PHO), ex-Bumar), qui est le leader de l'offre, "ont été choisis parmi les fournisseurs potentiels pour poursuivre les négociations", avait-il précisé.

 

MBDA plus que dans deux offres

Toutefois, le ministère de la Défense a finalement souhaité en février que Thales, qui proposait dans le cadre du GIE Eurosam (MBDA 66 %, Thales 33 %) le système SAMP/T armé de missiles Aster 30 (radar Arabel de Thales), rejoigne l'offre de MBDA et de son partenaire polonais PHO. Ces deux derniers proposaient jusqu'ici quant à eux des missiles Aster 30 dans le cadre d'une coopération et PHO devait fournir le radar. Une négociation est aujourd'hui en cours depuis une quinzaine de jours entre les trois partenaires pour faire une place à Thales (radar, C2 ou commande et contrôle) dans la nouvelle offre tout en tenant compte qu'au moins 50 % de l'exécution du contrat doit revenir à l'industrie polonaise. Une négociation qui s'annonce pour le moins compliquée... et un peu tardive.

Par ailleurs, MBDA (via MBDA Allemagne et MBDA Italie) est également présent dans le consortium international MEADS (Medium Extended Air Defense System), emmené par le groupe américain Lockheed Martin et soutenu par les États-Unis, l'Allemagne et l'Italie. En face de ces deux offres : Raytheon, associé au groupe norvégien Kongsberg (système NASAMS et missiles AMRAAM), et le groupe israélien Rafael (Spyder-MR ADS), soutenu par le gouvernement israélien. Mais les États-Unis, qui profitent de la crise de Crimée, feraient le forcing pour proposer dans le cadre d'une offre non sollicitée à la Pologne le missile Patriot (Raytheon), facilement déployable.

Selon nos informations, la Pologne prévoirait de consacrer un budget de plus de 6 milliards jusqu'à 2022 à l'acquisition de systèmes de missiles de courte et moyenne portée (défense aérienne). Un match qui oppose l'industrie américaine à celle d'Europe. La Pologne devra donc choisir entre un achat sur étagère (États-Unis) et une coopération industrielle poussée avec l'Europe... même si Raytheon propose une coopération industrielle, opérationnelle et gouvernementale avec la Pologne.

 

Retour des États-Unis dans la région

Les États-Unis, qui avaient commencé à délaisser ces dernières années le continent européen au profit de l'Asie et du Pacifique, se placent en première ligne pour répondre aux inquiétudes exprimées par les pays voisins de la Russie. Washington se voit contraint d'y reprendre pied. Des F-16 américains ont été déployés en Pologne. Le vice-président Joe Biden a effectué une tournée à Varsovie et dans les trois pays baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie), tous membres de l'UE et de l'Otan.

La crise déclenchée par le rattachement de la Crimée à la Russie fait renaître la menace et la peur d'une "guerre" en Europe, a jugé jeudi le président du Parlement européen, Martin Schulz. "Quelque chose a changé", avec cette crise, a relevé Martin Schulz dans une conférence de presse au début d'un sommet européen dominé par la crise ukrainienne. "Certains pensaient que la guerre et le risque de guerre n'étaient plus un sujet de discussion" mais "nous sommes en train de parler du risque d'un conflit armé", a-t-il affirmé.

 

Et la France ?

De son côté, la France est prête à envoyer quatre avions en Lituanie si l'Otan décide de renforcer sa mission de protection aérienne au- dessus des pays baltes, selon Reuters. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a entrepris vendredi un voyage éclair qui l'emmènera successivement à Tallinn, en Estonie, à Vilnius, en Lituanie et à Varsovie pour rassurer ces pays après les événements en Ukraine et l'annexion de la Crimée par la Russie.

"La France est prête a mettre quatre avions si l'Otan décide d'intensifier sa mission", a-t-on déclaré dans l'entourage du ministre de la Défense. Depuis 2004, les pays de l'Otan fournissent à tour de rôle tous les quatre mois des avions de chasse dans le cadre de la mission de "police du ciel" des pays baltes. Ces avions sont basés à Siauliai, en Lituanie, prêts à décoller en 15 minutes.

Cette mission est actuellement assurée par les États-Unis jusqu'à fin avril. Washington, qui fournit déjà quatre avions, a annoncé récemment mettre à disposition des pays baltes six avions supplémentaires dans le cadre d'une aide bilatérale, hors cadre de l'Otan. La Pologne prend le relais début mai des États-Unis. "Au jour d'aujourd'hui, les Russes n'ont pas manifesté une activité particulière depuis 15 jours" au niveau des pays baltes, indique-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense.  

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 13:50
La Pologne est pressée d'assurer sa défense antiaérienne

 

20.03.2014 journal-aviation.com (Reuters)

 

La Pologne, membre de l'Otan, a décidé d'accélérer sa procédure d'appel d'offres pour un système de défense antimissile, à la lumière de la crise actuelle entre la Russie et l'Ukraine.

 

"Nous allons accélérer le règlement des questions relatives à la défense antiaérienne de la Pologne", a déclaré jeudi le porte-parole du ministère de la Défense, Jacek Sonta. "La Pologne compte arrêter dans les prochaines semaines son choix sur son système de défense antimissile."

 

Quatre candidats sont en lice: le français Thales associé au groupe européen MBDA et au groupe polonais d'armement; le gouvernement israélien; l'américain Raytheon et le consortium MEADS emmené par Lockheed Martin . (Marcin Goettig et Andrea Shalal avec Dan Williams; Guy Kerivel pour le service français)

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 12:55
L. Maury named Vice President  in charge of Thales's new “Critical Information Systems and Cybersecurity” Business Line


20/03/2014 Thales Group

 

Laurent Maury has been appointed Vice President in charge of Thales's new “Critical Information Systems and Cybersecurity” Business Line. This new Business Line — part of the Secure Communications and Information Systems Global Business Unit — has critical mass (close to 5,000 people, revenues of €500 million) and reflects Thales's efforts to strengthen its leadership in the rapidly expanding market for critical information management and cybersecurity solutions.

Laurent Maury began his career in 1987 as an engineer in the Radio Frequency Laboratory at Dassault Electronique. He then joined the Space and Electronic Warefare division as a systems bid manager. In 1996, he was promoted to Deputy Director, Export Marketing and Sales for this division. 

In 1998, Laurent joined Sextant Avionique as Director of Strategy and Development for the company's Trainer & Fighter Aircraft business. 

In 2001, he joined Thales's Defence & Security C4I Systems Activities as Director of Intelligence, Surveillance and Reconnaissance business. In 2005, Laurent assumed responsibility for Customer Service (France) for this business, then in 2006 he was appointed Vice President of the Customer  Service and Support business line. 

From December 2005, Laurent was Vice President in charge of the Critical Information Systems business line. 

Laurent Maury, 53, is a graduate of the ENSEEIHT engineering school in Toulouse (École nationale upérieure d'électronique, d'électrotechnique, d'informatique, d'hydraulique et des télécommunications), Paul Sabatier University in Toulouse and the CHEAr centre for advanced weapon studies (Centre des hautes études de l'armement).

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 19:50
Thales to supply mission suite for Polish Patrol Vessel ORP SLAZAK

 

Mar 18, 2014 ASDNews Source : Thales Group

 

The Polish Ministry of National Defence and Thales have signed a contract for the delivery of the integrated combat system and related acceptance activities on board the ORP ASLA"ZAK Patrol Vessel. The system will be fully operational in 2016. The vessel is the successor of the GAWRON multipurpose corvette programme.

 

In the scope of this contract, Thales will deliver main combat system components such as the TACTICOS Combat Management System, SMART-S Mk2 surveillance radar, STING-EO Mk2 (currently named the STIR 1.2 EO Mk2) fire control radar, MIRADOR electro-optical observation and fire control system and LINK 11/16 tactical data link system. Thales is also responsible for the combat system integration related to other systems to be installed on board the vessel, such as weapons, communication and navigation systems, as well as several third party-supplied sensors.

 

Gerben Edelijn, CEO of Thales Nederland: “We won this contract because of our state of the art technical solution which perfectly matched the customer’s requirements. Taking the fierce international competition into account, this contract proves our position as no. 1 worldwide in naval mission systems.”

 

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 15:30
Missiles : MBDA est-il revenu dans le match face à Thales en Arabie Saoudite ?

Thales propose le nouveau système Crotale, qui équipe l'Arabie Saoudite depuis plusieurs décennies

 

17/03/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le missilier européen a présenté à la demande du ministère de la Défense saoudien ses produits de défense aérienne (Air Defence). Thales n’avait pas été convié à cette réunion qualifiée de technique.

 

Mieux que la série TV "Plus belle la vie", la guerre MBDA versus Thales en Arabie Saoudite ne s'arrête décidément donc jamais. Dernier épisode en date, le missilier a été invité il y a un peu plus de dix jours par les autorités saoudiennes à présenter ses systèmes d'armes dans la défense aérienne, de la courte à la longue portée (du Mistral au système SAMP/T en passant par le VL Mica), selon des sources concordantes. Très certainement avec la bienveillance des autorités françaises en dépit d'un soutien jusqu'ici sans faille au groupe électronique en Arabie Saoudite pour le programme de renouvellement de la défense aérienne du royaume, Mark 3. Un projet estimé à 4 milliards d'euros en deux phases (2,5milliards puis 1,5 milliard d'euros).

Une réunion avec le numéro deux du ministère de la Défense saoudien (Moda) à laquelle n'était pas invité Thales. Une réunion qui a fait tousser au sein du groupe d'électronique une fois l'information parvenue à ses oreilles. Thales propose le nouveau système Crotale, qui équipe le royaume depuis plusieurs décennies. Cette réunion "technique", selon les termes d'une source proche du dossier, a embrasé les braises encore chaudes, qui couvaient sous la cendre depuis l'énorme déception provoquée par la visite ratée de François Hollande en Arabie Saoudite fin décembre. Un voyage où l'Elysée était persuadé de revenir avec le contrat Mark 3 en poche pour Thales, sinon l'engagement du roi Abdallah à le signer rapidement. En vain, le président est reparti sans aucune garantie. "La France s'est auto-intoxiquée sur ce dossier", constate une source proche du dossier.

 

Thales et MBDA se regardent en chiens de faïence

Selon certaines sources, Thales aurait tenté de "s'incruster" dans cette réunion. "Thales n'était pas invité. Nous avons fait une présentation à la demande du client et la discussion est restée sur le plan technique", explique-t-on à "La Tribune". Bref, les deux groupes se rendent coup pour coup en Arabie Saoudite, théâtre d'une guerre souterraine incroyable entre les deux groupes qui déborde d'ailleurs au-delà sur les services de l'Etat. "Le Crotale nourrit la caisse de Thales, cela ne nourrit pas la politique de l'Etat", soupirent certains au sein du ministère de la Défense.

Dans l'entourage du ministre, on estime que ce contrat pour Thales n'est "pas nécessairement terminée" après l'échec de la visite de François Hollande. Au sein du groupe d'électronique, après un petit coup de blues début janvier, on ne désespère toujours pas de convaincre les Saoudiens de prendre le Crotale NG avec… le soutien indéfectible de l'Etat français, notamment de l'Elysée qui rappelle à chaque visiteur saoudien l'offre de Thales.

 

Les Français se chamaillent, les Allemands engrangent

Pendant que les Français se chamaillent, se bagarrent et se neutralisent, les Allemands engrangent quant à eux des contrats en Arabie Saoudite. La filiale suisse du groupe Rheinmetall vient de signer un contrat de 83 millions d'euros… dans la défense aérienne en vendant un canon bitubes (Oerlikon Skyguard). Au total, le groupe allemand a obtenu depuis 2006 dans le domaine de la défense aérienne une série de contrats d'une valeur de 665 millions d'euros en Arabie Saoudite. Soit autant que Thales dans la courte portée sur la même période.

 

Et si Thales et MBDA devaient travailler ensemble

Comble de l'ironie, MBDA et Thales pourraient être amenés à travailler ensemble prochainement en Arabie saoudite. La direction générale de l'armement (DGA) réfléchit à proposer à moyen terme au royaume wahhabite le système SAMP/T proposé par le GIE Eurosam (MBDA et Thales). Il est vrai que les deux groupes coopèrent main dans la main dans plusieurs autres pays comme par exemple en Turquie (programme T-Loramids). Mais ce ne sera peut être pas facile de rabibocher les équipes, qui se sont durement affrontées sur le théâtre saoudien. Une saga qui n'est donc pas près de se terminer et qui est finalement bien mieux que la série "Plus belle la vie"

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 13:50
Thales secures initial order for Cougar Team Radio at Security & Policing

 

Thu, 13/03/2014 Thales

 

Thales today secured a pre-launch order for the new Cougar Team Radio due for release on the 31 March 2014. Dextera Global has placed an initial order at UK Home Office’s Security and Policing exhibition in Farnborough.

The new radio, being previewed at Security & Policing, has been developed to address the specific needs of teams working in critical and demanding situations. With a rugged but lightweight design and a range of advanced features, it supports more effective teamwork.

“Cougar Team Radio is an integrated solution for the security market, providing advanced radio features such as GPS positioning and secure connectivity. It tackles the key challenges faced by radio users such as security, flexibility and simplicity.” said Winston Mahaffy, Director for Radio Communication Products at Thales UK.

Cougar Team Radio offers built-in GPS positioning. When integrated with an Android smartphone, the GPS function allows all team members to be tracked and displayed on a real-time map; connect with an operation centre, and this data can be shared across multiple teams.

To extend its range, the radio can connect securely via 3G and WIFI. For operations in areas without a suitable infrastructure – or where the networks are unavailable, saturated or blocked – Cougar Team Radio can extend the range through its unique relay capability, which can quickly create a ‘daisy chain’ of radios to connect team members.

The ability to connect radios seamlessly together also provides the assurance that all team members are connected and active on the network; each radio that connects to the network is visible to the other team members.

Cougar Team Radio integrates easily with smartphones. Not only does this enhance the capability of the radio network, but it also allows team members to operate more discreetly via standard consumer devices. The radios are also designed with a small form-factor for discreet operation and to minimise the equipment burden on team members.

All communications made through Cougar Team Radio, including those delivered through smartphones and across other networks, are secured with high-level encryption.

“We have been following the development of Cougar Team Radio since DSEI last year and look forward to receiving the production units. It provides cutting-edge radio technology at a very competitive price. For us, reliable communication is essential for team working, safety of the team, and being able to deploy quickly and flexibly. We are particularly impressed by the battery life, small size and weight.”
Martin Dubbey, Managing Director at Dextera Global

Thales, at the forefront of radio technology
With our long history in digital communication, central to mobile phone design as we know it today, Cougar Team Radio is the next step in radio communications.
Relay Mode: A standard radio will communicate to all radios only if they are in range; this means that a radio at the edge of signal coverage may not hear everything. Cougar Team Radio creates its own network that connects all radios even if they are at the edge of coverage. It achieves this by using up to two radios as a relay to silently pass voice/data to the whole network. This feature can also be used to extend radio coverage into challenging environments like underground or complex buildings using a ‘breadcrumb’ technique.
GPS Location: With its built-in GPS feature, the location of each radio can be monitored using a connected smartphone or integrated operation centre. This information can be used to coordinate a team’s movement in dynamic and live situations, allowing real-time decisions to be taken and tracked on the device’s screen.
Challenging Environments are defined as locations where radio coverage is difficult. Examples are complex buildings and underground.
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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 12:55
Cyberconflictualité et Forces armées

Le général Yves Tristan Boissan, commandant de l’École des transmissions, a insisté sur l'importance des échanges entre les partenaires au sein du monde de la cyberdéfense.

 

14/03/2014 Asp. Camille Martin Economie et technologie

 

Le centre de recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan a organisé le mercredi 12 mars 2014, dans le cadre des travaux de la chaire de cyberdéfense et cybersécurité Saint-Cyr Sogeti Thales, un séminaire interarmées intitulé « Cyberconflictualité et Forces armées ». A cette occasion, figures clefs de la cyberdéfense, chercheurs, spécialistes, civils et militaires étaient réunis au musée des transmissions de Cesson-Sévigné.

 

« Des échanges pour créer de la richesse. » Tel était le mot d’ordre du général Yves Tristan Boissan, commandant de l’École des Transmissions, lors de son introduction au séminaire interarmées « Cyberconflictualité et Forces armées », qui s’est tenu le mercredi 12 mars au musée des transmissions de Cesson-Sévigné. Dans le prolongement du séminaire de février 2013 qui avait traité la cyberconflictualité pour les Forces terrestres, le centre de recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan a réuni spécialistes et chercheurs, civils et militaires.

 

Différents thèmes ont été abordés lors de cette journée riche en analyse :

-    les caractéristiques du cyberespace et les différentes problématiques de la cyberdéfense selon les milieux et selon les armées (armée de Terre, armée de l’Air et Marine nationale) ;

-    les nouvelles perspectives données par le Livre blanc 2013, avec un focus sur les cyberattaques et la question des seuils de déclenchement de la riposte ;

-    les types de menaces sur les Forces en opération, accompagnés d’exemples concrets ;

-    la formation cyber au sein des armées, avec un engagement et un entrainement pour des interventions spécialisées propres à chaque unité.

 

Pour le ministère de la Défense, la cyberdéfense s’inscrit en appui des opérations militaires et permet également d’assurer le bon fonctionnement du ministère face aux menaces issues du cyberespace. Cependant, le cyberespace étant un domaine sans frontière au sens physique du terme, elle ne peut se cantonner au seul domaine de la défense et doit s’appréhender à un niveau interministériel. Forte de ses nombreux travaux et conférences, la chaire de cyberdéfense et de cybersécurité de Saint-Cyr Sogeti Thales vient ainsi apporter un soutien précieux à la réflexion à mener sur la cyberdéfense, dans l’objectif de profiter au ministère de la Défense mais également à l’ensemble de la communauté nationale de cyberdéfense.

 

La présence à ce séminaire des trois principaux acteurs du Pôle d’excellence Bretagne, la Direction générale de l’armement – Maitrise de l’information (DGA-MI), l’école de Saint-Cyr Coëtquidan et l’école des Transmissions, a également donné un nouvel élan à l’axe 4 du pacte Défense Cyber, axe qui s’articule autour de deux composantes indissociables : formation et recherche.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 13:35
FOB Interview : Eric Lenseigne, Directeur des activités de Thales en Inde

Eric Lenseigne, Directeur des activités de Thales en Inde

 

24 février, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Durant son déplacement en Inde pour la salon Defexpo, FOB a eu le plaisir de rencontrer Eric Lenseigne, Directeur des activités de Thales en Inde. L’occasion de décrypter la stratégie du groupe français sur ce marché particulier mais très prometteur.

 

L’Inde est-il un pays important pour Thales ?

 

Depuis l’arrivée de Jean-Bernard Lévy  à la tête de Thales , il y a clairement une nouvelle stratégie annoncée pour le groupe : celle du développement de Thales sur les marchés émergents et à forte croissance, dont l’Inde bien sûr fait partie.
Nous augmentons donc notre présence industrielle ici. Thales India, c’était 200 personnes l’année dernières, 300 cette année et cela va encore augmenter. Et seul 2,6% de nos effectifs sont des expatriés ici, soit 8 français.
L’Inde pour Thales c’est 250 millions d’euros de prise de commande pour tout le groupe.

 

Comment se traduit votre présence ici ?

 

La présence de Thales en Inde repose sur 3 piliers :

- Les activités en propre de Thales en Inde. Nous avons ici bon nombre de compétences clefs qui sont proches des besoins indiens. Dans cette optique, notre volonté est d’accroitre la part locale. C’est pourquoi nous recrutons dans tous les métiers, notamment des ingénieurs.

- La création de Joint Venture est le second pilier de notre présence. Ainsi nous constituons des JV dans des domaines clefs avec des entreprises compétentes, par exemple avec BEL (Bharat Electronic Limited) dans le domaine des radars terrestres ou encore avec Samtel dans l’avionique. Nous répondons ainsi également à la réglementation locale qui stipule qu’une entreprise étrangère ne peut détenir plus de 26% du capital d’une entreprise de défense.

- Enfin, le troisième pilier de notre présence est les partenariats industriels. Ainsi nous sommes partenaires avec HAL dans les aéronefs militaires ou Tata dans les véhicules terrestres, nous avons donc plusieurs partenaires avec qui nous entretenons une relation privilégiée
La période 2014 /2015 va d’ailleurs être une période importante pour Thales en Inde. Nous allons nous attacher à structurer ces partenariats locaux et les organiser par domaines : aéronefs militaires ; transport civil ; communications militaires ; radar et défense aérienne.

 

Quels sont plus particulièrement les grands prospects de Thales en Inde ?

 

De nombreux et parfois très grands programmes sont aujourd’hui en cours en Inde.
Par exemple, dans la défense aérienne en courte et très courte portée. Trois programmes devraient aboutir d’ici 4 à 5 ans. Mais également dans le domaine des radars de surveillance aérienne. Ou la communication tactique : deux grand programmes sont lancés : le BMS (Battlefield management system) et le Tactical communication system, pour lesquels nous sommes en train de former des alliances avec des partenaires locaux.

Thales devrait ainsi augmenter significativement sa présence en Inde, avec le développement de véritables établissements industriels, ce qui n’est pas encore le cas aujourd’hui
Nous bénéficiions d’un réseau stable et structuré de partenaires indiens solides.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 15:55
Thales Innov' Days : la défense partenaire de l'innovation

Jean-Yves Le Drian s'est fait présenter plusieurs projets innovants développés par le groupe industriel Thales

 

07/03/2014 Ministère de la Défense

 

Le ministre de la Défense s'est rendu aux Thales Innov'Days, jeudi 6 mars à Paris. A cette occasion, il a précisé les orientations du ministère en matière de recherche et développement, et a rappelé son rôle d'acteur de l'innovation aux côté des industries.

 

Lors de sa visite aux Thales Innov' Days, qui se sont tenues au Palais des congrès de Paris le 6 mars, Jean-Yves Le Drian s'est fait présenter plusieurs projets innovants développés par le groupe industriel dans les secteurs de l'aéronautique, du spatial, de la défense, des transports terrestres et de la sécurité.

 

Il a salué "l'excellence de nos industries qui bénéficient très directement à nos forces sur le terrain" et leur dynamisme "qui irrigue notre économie, encourage la croissance, développe l'emploi". Au programme de la visite notamment, l'Avionics 2020, un cockpit nouvelle génération avec des interfaces hommes-machines conçues pour servir le pilote grâce aux technologies les plus récentes en matière d’affichage, ou encore le centre de commandement aérien C2 du futur, une solution permettant de mettre en immersion 3D la cellule opérationnelle d’un centre d’opérations aériennes militaires et ainsi de renforcer le travail collaboratif des opérateurs.

 

Lors de son allocution, Jean-Yves le Drian a souligné son engagement vis-à-vis de de l'effort de recherche, "un outil essentiel de politique industrielle au service de notre autonomie stratégique (...), et, un outil majeur de compétitivité pour l'industrie française (...) Les compétences qui forment l'excellence de nos industries sont aussi longues à acquérir qu'elles sont rapides à perdre."

 

Concrètement, entre cette année et 2019, 730 millions d'euros par an en moyenne seront dédiés à des contrats d'études-amont directement conclus avec l'industrie.

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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 08:50
photo Richard Seymour

photo Richard Seymour

 

Wed, 05/03/2014 Thales

 

Watchkeeper, the unmanned aircraft system (UAS) developed by Thales for the British Army, has been given a Release To Service by the UK’s Ministry of Defence (MOD).

 

Watchkeeper is the first UAS to be awarded a full Release To Service (RTS), and is the only UAS of its type allowed to fly in UK airspace. The RTS follows rigorous safety and airworthiness reviews to ensure the system can be operated safely by the British Army.  It will support British Army operations by allowing training on the system in the UK.

 

Watchkeeper is a high-performance, multi-sensor, all-weather UAS that can remain airborne for more than 16 hours in a single mission. The tactical UAS will be deployed by the British Army for life-saving surveillance and intelligence capabilities in support of military operations and is unarmed.

 

Crucially, Watchkeeper is certified to the same safety standard as manned aircraft.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 17:50
Army cleared to fly next-generation eye-in-the-sky

Army personnel operating the Watchkeeper unmanned aerial system [Picture: Crown copyright]

 

5 March 2014 Ministry of Defence and Defence Equipment and Support

 

Watchkeeper, the Army's next-generation unmanned aerial system, has been cleared to begin military flight training with the Royal Artillery.

 

Approval has been given for the Army’s own pilots to begin live-flying the unarmed Watchkeeper from Boscombe Down in Wiltshire; up until now it has been only been trialled by industry.

Gathering crucial information from the battlefield, Watchkeeper will provide UK troops with life-saving surveillance, reconnaissance and intelligence. It will also give personnel on the ground much greater situational awareness, helping to reduce threats.

Over the coming weeks, highly skilled 1st Artillery Brigade pilots will be trained to fly Watchkeeper in a restricted airspace over the Salisbury Plain Training Area. The flights, which will take place between 8,000 and 16,000 feet, will be overseen by military air traffic controllers.

Watchkeeper unmanned aerial system
The British Army's Watchkeeper unmanned aerial system in flight over the UK during testing (library image) [Picture: Richard Seymour, Thales UK]

Minister for Defence Equipment, Support and Technology Philip Dunne said:

Watchkeeper will provide real-time information for troops conducting operations on the ground, allowing them to understand better and thereby overcome threats they may face. The ‘release to service’ is a major milestone in this important programme.

Watchkeeper is the first unmanned aerial system developed and built in the UK to become operational. Watchkeeper will be a significant surveillance and reconnaissance capability for the Army for years to come and there is no doubt that it will prove to be a battle-winning technology.

Since its first UK flight in 2010 by Thales UK, Watchkeeper, which has a wingspan of 35 feet, has already completed over 600 flying hours from West Wales Airport.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 13:50
Thales Watchkeeper photo Richard Seymour

Thales Watchkeeper photo Richard Seymour

 

 

5 mars, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Enfin! Attendu depuis longtemps, le ministère britannique de la Défense (MoD) et l’Autorité de l’aviation militaire (MAA) du Royaume-Uni viennent finalement d’autoriser la mise en service du Watchkeeper de Thales pour l’armée britannique.

 

« Premier drone à obtenir une autorisation de mise en service, Watchkeeper est également le seul de sa catégorie à avoir la permission de voler dans l’espace aérien britannique. Il remplit les critères de sécurité et de navigabilité très stricts du MoD requis pour l’exploitation du système par l’armée britannique. Il appuiera les opérations militaires du Royaume-Uni à l’étranger, en étant habilité à effectuer des vols d’entraînement dans l’espace aérien britannique, » indique le communiqué de Thales.

Avec une autonomie de 16 heures, multi-capteurs tout-temps mais non-armé, le drone tactique Watchkeeper pourra dorénavant être déployé par l’armée britannique. Le Watchkeeper achève donc sa phase d’essais et d’évaluation menée depuis le centre d’essais de Parc Aberporth, à l’ouest du Pays de Galles. Il va entamer sa phase d’entraînement au vol, destinée cette fois aux opérateurs de l’armée britannique à Boscombe Down (Wiltshire).

 

Rappelons enfin, que le Watchkeeper intéresse l’armée de terre, qui aurait lié une commande française à un contrat VBCI pour l’armée de terre anglaise.

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 17:55
Thales prend en charge les équipements optroniques des forces armées françaises



25.02.2014 Aerobuzz.fr

Thales annonce la notification du marché AMADEOS (Association des Maintiens en condition opérationnelle et Amélioration de la Disponibilité des Equipements Optroniques en Service dans les forces) attribué par la Structure Intégrée du Maintien en condition opérationnelle des Matériels Aéronautiques du ministère de la Défense (SIMMAD). Ce marché d’un montant maximum de 164 M€ porte sur une durée de 6 ans.

Thales assurera le Maintien en Condition Opérationnelle (MCO) et le pilotage de la disponibilité de ses équipements optroniques à bord des aéronefs de l’armée de l’air, de l’armée de terre et de la Marine françaises, tels que les Rafale, Mirage 2000, ATL2, Puma, Caracal et Falcon 50.

AMADEOS permet de fusionner les marchés de MCO précédents et renforce ainsi la cohérence et l’efficacité dans le pilotage de la disponibilité des emports optroniques en collaboration avec les forces françaises. Ce marché facilitera la gestion de fin de vie des équipements et permettra d’optimiser le coût et la disponibilité.

Tous les emports optroniques Thales équipant les forces françaises sont concernés par ce marché à l’exception de l’Optique Secteur Frontal (OSF) qui fait partie du marché MAESTRO [1] et de la nacelle RECO NG dont le MCO est inclus dans le contrat d’acquisition.

Thales mettra en place un outil d’échange d’informations avec les forces françaises et proposera un service d’assistance technique sur les bases aériennes. Avec ce nouveau contrat, Thales et la SIMMAD franchissent une nouvelle étape pour piloter et améliorer la disponibilité des équipements.

 

[1] MAintien en condition opérationnelle des Equipements B et des moyens de Soutien Thales du Rafale Optimisé

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:55
Thales To Support French Aircraft, Helo Optronics

 

 

Feb. 27, 2014 - By PIERRE TRAN – Defense New

 

PARIS — Thales and the Defense Ministry’s technical support office announced Feb. 27 they have signed a six-year, €164 million (US $225 million) service contract, dubbed Amadeos, for the electronics company to maintain and service electro-optical equipment on fighter jets, patrol aircraft and helicopters.

 

Under the deal, signed Dec. 31, Thales will support and manage the availability of optronics equipment and systems carried by Air Force, Army and Navy aircraft, including Mirage 2000 and Rafale fighters, Atlantique 2 and Falcon patrol and surveillance aircraft, and Puma and Caracal helicopters.

 

The contract gathers a number of “earlier through-life support agreements into a single contract to enhance coordination and availability management of optronic payloads in cooperation with the French forces,” Thales and the Structure Intégrée de Maintien en condition opérationnelle des Matériels aéronautiques de la Défense, the support office, said in a statement.

 

A management of obsolescence, lower costs and higher availability are included in the deal, the joint statement said.

 

Thales will support the optronics gear the company has delivered to the services, except the front-sector optronics fitted on the Rafale and Reco new generation reconnaissance pod. Service for the Reco was included in the procurement contract, the statement said.

 

The electronics company will also set up and run a data management system that allows exchange of information between the services.

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:30
Défense anti-missiles : pourquoi MBDA et Thales peuvent espérer en Turquie

Les industriels MBDA et Thales sur le pied de guerre pour supplanter les Chinois dans la défense aérienne en Turquie

 

28/02/2014 Michel Cabirol, à Ankara - LaTribune.fr

 

En dépit du choix d'un industriel chinois pour fournir un système de défense aérienne de longue portée à la Turquie, les deux industriels français MBDA et Thales peuvent encore espérer être appelés par le ministère de la Défense turc pour remplacer CPMIEC.

 

La France a fait le job en Turquie. Et plutôt bien, même si les industriels - le missilier MBDA et le radariste Thales dans le cadre du GIE Eurosam - ne sont pas encore en première ligne pour négocier un contrat de l'ordre de 3 à 4 milliards de dollars - selon les groupes concurrents - portant sur un système de défense aérienne de longue portée (Air Defence). Toutefois, lors du séminaire d'armement franco-turc organisé jeudi à Ankara, le programme T-Loramids pour le moment encore promis aux Chinois, était bien dans tous les esprits de la délégation française.

Une délégation très, très prudente dans toutes les déclarations officielles pour ne pas froisser les Turcs, eux-mêmes très embêtés finalement par leur choix initial. "Nous respectons le choix qui a été fait", a expliqué le PDG de MBDA, Antoine Bouvier, présent jeudi à Ankara. "Nous clarifions et améliorons notre offre dans le respect de la négociation avec le SSM (secrétariat d'Etat turc aux Industries de défense, ndlr)", a-t-il toutefois précisé lors d'une conférence de presse organisé par le GIFAS.

 

Comment sortir la tête haute ?

"En Turquie, tout le monde est arrivé à la conclusion qu'il faut arrêter la négociation avec les Chinois mais personne ne sait encore comment faire. C'est toute la question aujourd'hui", explique un bon connaisseur du dossier. Un rétropédalage entamé officiellement de façon récente. "Il existe certains points de risques (dans les discussions avec les Chinois) mais pour l'instant ce n'est pas au niveau de nous apporter de gros blocages", avait indiqué le 17 février le secrétaire d'Etat turc aux Industries de défense (SSM), Murad Bayar, dans un entretien au journal "Hürriyet".

Il faut également préserver le soldat Bayar en trouvant une solution pour qu'il sorte la tête haute de ce micmac. D'où un appel du pied vers Pékin, l'un des principaux partenaires de l'industrie turque, qui viendrait à la rescousse du ministère de la défense turc, selon des sources concordantes. A suivre.

 

Eurosam en embuscade

Interrogé si les autorités turques n'étaient pas "entièrement convaincues" des capacités de cet armement, Murad Bayar avait répondu : "Nous pouvons effectivement le dire. Si nous constatons que le projet ne peut continuer avec la Chine alors nous prendrons en considération la deuxième offre", en l'occurrence celle faite par la société franco-italienne Eurosam. Les deux industriels tricolores, qui étaient arrivés devant les américains, proposent le système SAMP/T, armé de missiles Aster 30 (MBDA) et équipé des radars Arabel et/ou GM400 (Thales). A ce jour, il n'existe aucune négociation officielle entre la Turquie et Eurosam puisque CPMIEC (China Precision Machinery Import-Export Corp.) reste toujours le premier choix des Turcs ("prefer bidder").

Mais Ankara s'est laissé une issue au cas où la négociation avec les Chinois échoueraient, en demandant fin janvier aux français et aux américains de proroger leur offre de trois mois, soit jusqu'à fin avril - un deuxième et dernier report. Ce qui en soi est habituel dans ce genre d'appel d'offre."Cela faisait partie de l'accord entre les Turcs et les groupes sélectionnés pour l'appel d'offre, c'est automatique", confirme-t-on à "La Tribune".

 

Amélioration de l'offre de MBDA et Thales

Du coup, mi-février les deux groupes - MBDA et Thales - ont affiné leur offre notamment au niveau des prix (à la baisse) et des contreparties industrielles (à la hausse) pour les groupes turcs, notamment Roketsan (le MBDA turc) et Aselsan (le Thales turc) ainsi qu'un tissu de sous-traitants locaux. MBDA et Thales étaient lors du choix fait par le SSM plus cher d'environ un milliard de dollars face à une offre chinoise très (trop ?) compétitive. En outre, le SSM est considéré comme un négociateur très redoutable et qui est craint par la plupart des groupes d'armement internationaux. "C'est simple avec eux, à la fin de la négociation vous n'avez plus de marges", ironise un industriel.

La Turquie peut-elle finalement casser l'appel d'offre ? Certains estiment la menace potentielle.  D'autres au contraire notent qu'Ankara a un besoin urgent de ce système de défense aérienne qui sera installé proche de la frontière syrienne. Au final, c'est bel et bien le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui aura le dernier mot en dépit de ses actuels déboires politiques. C'est lui et lui seul qui a souhaité un rapprochement stratégique avec la Chine.

 

La danse du ventre de la France

Outre l'organisation du séminaire armements franco-turc à Ankara, une délégation d'une soixantaine d'entreprises françaises membres du GIFAS (Groupement des industriels français de l'aéronautique et du spatial) est venue trois jours en Turquie (Istanbul, Ankara, Izmir et Eskisehir) pour chercher des coopérations avec des sociétés turques dans le domaine de l'aéronautique et du spatial. "La France et la Turquie partagent la même ambition de développer et de soutenir sur le long terme leur propre industrie nationale de défense", qui "fabrique leurs  propres équipements militaires", a expliqué le Délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon lors du séminaire franco-turc. Et de proposer "une nouvelle étape dans les relations" entre Paris et Ankara sur la base du principe "gagnant-gagnant".

"Cela fait sens que les industriels français et turcs se réunissent et étudient les opportunités pour coopérer à l'exportation ou équiper leurs propres forces armées", a-t-il expliqué. D'autant que le président du GIFAS, Marwan Lahoud, estime que la Turquie et l'industrie turque sont très matures aujourd'hui pour des coopérations de haut niveau et développer leur propre industrie aéronautique. "Le pays possède une activité industrielle assez intense et ambitionne de devenir une grande puissance aéronautique", a-t-il confirmé. Et donc les industriels français sont prêts à donner une "nouvelle impulsion" à la coopération franco-turque, a souligné Marwan Lahoud. Une coopération franco-turque toujours à la merci de la question arménienne, un chiffon rouge pour Ankara et la rue turque.

 

Pourquoi CPMIEC avait été sélectionné

A la surprise générale, le groupe chinois CPMIEC (China Precision Machinery Import-Export Corp.) avait remporté en septembre dernier l'appel d'offres international lancé par la Turquie en vue d'acquérir un système de défense aérienne. Le sous-secrétariat de l'Industrie de la Défense (SSM) avait indiqué qu'il avait "décidé d'entamer les pourparlers avec la compagnie CPMIEC pour la production conjointe des systèmes et de leurs missiles en Turquie sur le prix négocié", selon un communiqué.

Pourquoi les Turcs avaient-ils sélectionné les Chinois ? Parce qu'ils étaient - et de loin - les mieux-disants avec une offre à 3 milliards de dollars et qu'ils avaient une coopération industrielle très compétitive également par rapport aux concurrents américains (Lockheed Martin/Raytheon) et européens (Eurosam). Mais aussi en faveur du rapprochement avec la Chine voulu et assumé par le Premier ministre turc, rappelle un bon observateur de la politique turque.

Les Américains ne veulent pas d'un système chinois aussi stratégique au cœur de l'alliance atlantique. La Turquie a besoin de brancher sa future architecture de défense antimissile avec les systèmes de l'OTAN, dont certaines données très sensibles pour l'identification d'un ami ou d'un ennemi ("Identify Friend and Foe system"). Des données ultra-secrètes et qui ne peuvent pas être bien sûr installées sur un système chinois.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 11:50
Pourquoi le big bang de l'industrie spatiale française a fait pschitt

Airbus Group a failli à être le détonateur d'un big bang dans l'industrie spatiale

 

25/02/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En 2013, Airbus Groupe (ex-EADS) voulait vendre ses activités de construction de satellites à Thales... pour acheter Eutelsat. Des discussions arrêtées à la fin de l'été 2013.

Cela aurait pu être le big bang de l'industrie spatiale française... mais il a fait finalement pschitt à la fin de l'été 2013. Au cœur de ce big bang, Airbus Group (ex-EADS), qui souhaitait vendre son activité de construction de satellites, jugée pas assez profitable et surtout évoluant dans un contexte commercial trop compliqué, pour se concentrer exclusivement dans les services en s'offrant Eutelsat, selon plusieurs sources concordantes. Au début de l'été, le directeur général délégué à la stratégie et au marketing d'Airbus Groupe, Marwan Lahoud, fait la tournée des cabinets ministériels concernés et de la direction générale de l'armement pour prendre la température sur ce projet, un serpent de mer qui ressort régulièrement depuis plus d'une décennie.

Marwan Lahoud ne rencontre ni veto, ni feu vert des autorités politiques - on décidera après avoir vu le dossier, est semble-t-il le mot d'ordre des cabinets ministériels consultés - tandis que la DGA, fidèle à sa stratégie de consolidation pour éviter le saupoudrage des budgets de R&T (Recherche et Technologies), est quant à elle plutôt favorable à un tel regroupement des forces. Cela renforce sa stratégie de Base industrielle et technologique de défense, la fameuse BITD.

Le projet remonte même à l'Elysée intéressé, qui demande à voir pour être convaincu. Seul le CNES préfère voir deux constructeurs européens s'affrontaient que de voir une concurrence frontale entre un groupe français face à un américain (Loral, Boeing...). En tout cas, le projet porté par Marwan Lahoud est encouragé. Un projet qui ne laisse pas insensible certains, à commencer le ministère de la Défense et l'Elysée, qui aimeraient s'approprier un grand projet industriel. Même si tout le monde reste à ce stade encore prudent.

 

Dissensions au cœur d'Airbus Group

Pour l'heure, Thales n'est pas dans la boucle mais des fuites vont évidemment mettre au parfum le groupe dirigé par Jean-Bernard Lévy... qui attend alors de rencontrer les dirigeants d'Airbus Group, notamment Tom Enders et Marwan Lahoud, pour en discuter. Au sein des cabinets, l'impatience grandit au coeur de l'été. A chaque rencontre avec les dirigeants de Thales, ils sont interrogés sur le déroulement du projet. "Alors, avez-vous rencontré Airbus Group ?". La réponse des responsables de Thales ne manque pas de surprendre : "non".

Car des dissensions sur cette opération au sein du haut management d'Airbus Group et les profondes restructurations à venir du groupe européen, notamment de ses activités spatiales, ont semble-t-il eu raison de ce changement de cap préconisé par certains au sein d'Airbus Group dans le spatial. Même si certains observateurs et acteurs concernés estiment que ce projet a été simplement mis en sommeil en attendant qu'Airbus Group digère la restructuration à la hache de ses activités spatiales exigée par Tom Enders.

 

François Auque en partie opposé

Le patron des activités spatiales (ex-Astrium), François Auque, est opposé en partie à cette opération. Il considère que la construction de satellites donne un avantage stratégique au groupe dans les services et la défense... Pas question donc de lâcher cette activité. En revanche, il n'est pas opposé à l'acquisition d'Eutelsat en vue de renforcer les activités de services, qui ont été développées et boostées par Eric Béranger et de mettre la main sur une société très, très lucrative. Mais si Airbus Group entre dans le capital d'Eutelsat, il est fort probable que les autres opérateurs concurrents ne fassent plus appel à Airbus Space Systems.

Une réflexion s'engage alors au sein du groupe. Une discussion animée à laquelle le tout nouveau président du conseil d'administration, Denis Ranque, participe aussi activement conformément à ses prérogatives. Il est opposé à la cohabitation dans le groupe entre Eutelsat et un constructeur de satellites et retoque le projet de François Auque. Finalement de vendeur, Airbus Group passe à une position d'acheteur des activités de satellites. Ce qui pourrait alors renforcer la profitabilité des activités de fabrication de satellites au sein du groupe et éviter une guerre des prix meurtrière pour les marges des deux constructeurs de satellites, estime-t-on au sein du groupe.

 

Eutelsat opposé à l'opération

Jean-Bernard Lévy rencontrera séparément en septembre Tom Enders et Marwan Lahoud, qui lui diront... qu'il n'y a pas de projet. "On touche à rien", expliquent-ils au PDG de Thales. Ce qui n'est pas tout à fait vrai. De toute façon, Thales Alenia Space, la filiale spatiale du groupe d'électronique, a rouvert une nouvelle fois ce dossier mais l'a rapidement refermé. Et Eutelsat ? Lui aussi mis dans la confidence à la suite de fuites, l'opérateur européen de satellites est vent debout contre cette opération. D'autant qu'il connait l'opposition de François Auque à lâcher la construction de satellites. Pas question pour lui de se lier les mains dans un groupe qui gèrerait une flotte de satellites et leur fabrication. "Ce sont deux métiers différents", explique-t-on au sein du groupe européen.

A minima, certains ont même poussé un échange d'actifs entre les deux groupes, à l'un les télécoms, à l'autre l'observation. "C'est un schéma qui ne tient pas la route", assurent plusieurs sources à La Tribune. Début 2013, le patron de TAS Jean-Loïc Galle avait proposé que "chacun se spécialise sur certaines briques", ou travaille sur des briques communes. "La France ne peut pas se permettre de disperser ses fonds entre deux sociétés qui font exactement la même chose", avait-il alors estimé. Le patron d'Astrium, François Auque, avait rapidement fermé la porte en début d'année 2013, une porte qui s'est pourtant rouverte l'été dernier... et pourquoi pas en 2014.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:55
photo Marine nationale

photo Marine nationale

C'est Airbus Group qui le plus profité des paiements de la DGA en 2013 avec 1,9 milliard d'euros engrangés

 

18/02/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

C'est EADS (devenu Airbus Group) qui a profité en 2013 le plus des commandes du ministère de la Défense, via la direction générale de l'armement (DGA), avec 1,9 milliard d'euros engrangés dans ses comptes. Le groupe européen est suivi de près par DCNS (1,8 milliard) et par Thales (1,4 milliard).

 

En 2013, c'est EADS (devenu Airbus Group) qui a touché le jackpot grâce à la direction générale de l'armement (DGA) avec 1,94 milliard d'euros engrangés dans ses comptes. Un montant ventilé entre les différentes filiales du groupe européen Astrium (780 millions d'euros), Airbus (576 millions), Eurocopter (409 millions), Cassidian (132 millions), EADS Casa (36 millions)... Tom Enders va avoir dû mal à dire que la France n'investit pas dans la défense. Sur le podium également, le groupe naval DCNS a pris la deuxième place (1,82 milliard) et Thales (1,47 milliard) la troisième.

L'équipementier aéronautique Safran a quant à lui engrangé l'an dernier 1 milliard d'euros suivi par l'avionneur Dassault (656 millions), le groupe d'armements terrestres Nexter (529 millions), le missilier MBDA (498 millions) et, enfin, le constructeur de blindés légers Renault Trucks (128 millions). En outre, la DGA a distribué 1,2 milliard d'euros à l'ensemble des entreprises de la filière défense, notamment les PME, qui ont également été irriguées par les grands maîtres d'œuvre. Enfin, elle a contribué fortement au budget du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) avec 1,4 milliard d'euros et à celui du CNES (105 millions). Soit un total de 10,83 milliards d'euros de paiements effectués en 2013 (10,9 milliards en 2012) par la DGA.

 

Thales privilégié pour la R&T

Dans le domaine de la préparation de l'avenir, c'est Thales qui a terminé au premier rang des fournisseurs de la DGA (198 millions d'euros) sur un total de 776 millions d'euros investis par le ministère de la Défense (contre 725 millions en 2012). Safran (86 millions) et EADS (73 millions, dont 50 pour Astrium) complètent le podium. Dassault (69 millions), DCNS (52 millions), MBDA (45 millions) et Nexter (15 millions) ont également engrangé des paiements de la DGA en 2013.

"Plus que jamais nous devons savoir investir, savoir innover, savoir-faire pour gagner la bataille sur le terrain, la bataille de l'économie, de l'export et rester sur le podium international", a estimé le Délégué général de l'armement, Laurent Collet-Billon, lors de la conférence de presse du bilan 2013 de la DGA, qui a réduit ses délais de paiements à 50 jours (contre 55 en 2012 et 70 en 2010). L'an dernier, elle a lancé des commandes pour un volume d'engagements de 9,2 milliards (contre 6,3 milliards en 2012) et de 708 millions en matière de  Recherche et Technologies (R&T).

 

Et pour 2014 ?

En 2014, de grands programmes emblématiques seront lancés : Scorpion pour le renouvellement des véhicules blindés - VBMR pour remplacer les VAB, et EBRC pour les AMX10 (Nexter et Renault Trucks Defence) , l'avion ravitailleur MRTT (Airbus), ou encore la commande du 4ème sous-marin d'attaque Barracuda (DCNS). De nouveaux programmes en coopération verront le jour : le missile antinavire léger (MBDA), la phase de faisabilité du système de combat aérien du futur (Dassault Aviation) et le système de guerre des mines du futur MMCM (Thales).

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:50
Blindés contre drones : le donnant-donnant de Paris vis-à-vis de Londres

 

18/02 Par Alain Ruello - LesEchos.fr

 

La France achètera des Watchkeeper si le Royaume-Uni achète des VBCI

 

Le sujet est passé inaperçu, mais c'est un véritable donnant-donnant qui se joue sur un des volet importants du traité franco-britannique de défense de Lancaster House : celui des drones tactiques pour l’armée de terre. Fin 2010, quand le traité a été conclu, Paris a accepté de tester, en vue d’une possible acquisition de gré à gré, le système anglo-israélien Watchkeeper développé par Thales UK notamment. Le projet est toujours d’actualité, la loi de programmation prévoyant l’achat d’une quinzaine d’exemplaires. Mais s’il aboutit, ce ne sera pas sans contrepartie, à savoir l’achat par Londres du blindé d’infanterie VBCI fabriqué par le tandem Nexter-Renault Trucks Defense.

C’est que Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, a visiblement estimé que la balance de Lancaster House n’était pas équilibrée. Du moins pour ce qui concerne les programmes d’armement. La France a accepté de mettre 400 millions dans un futur missile pour hélicoptère à la demande Britannique, bien que son besoin ne soit pas aussi flagrant. Pour le projet de drone de combat furtif destiné à préparer l’après Rafale et Eurofighter, il a fallu batailler ferme pour que Londres accepte d’aller un cran plus loin vers un démontrateur.

De façon très diplomatique, Jean-Yves Le Drian a donc mis le marché sur la table vis à vis de son homologue Philip Hammond, lors du dernier sommet franco-britannique. Ce mardi, lors d'un point de presse, Laurent Collet-Billon, le Délégué général pour l’armement, l’a confirmé en expliquant que c’était le ministre de la Défense qui avait décidé «  d’explorer une voie qui consiste à mettre en place tout ce qui permettrait l’acquisition du Watchkeeper et en regard de ça tout ce qui permettrait l’acquisition du VBCI par les Britanniques. »

L’armée Britannique va donc entamer les tests du blindé français . Et après, on verra, comme le dit le DGA. Car Outre Manche, l’appel d’offres ouvert constitue la norme en matière d’achat d’armement. Si Londres devait mettre le VBCI en compétition, Paris ne se privera pas de faire de même pour le Watchkeeper. Sagem qui ne désespère pas de placer son Patroller, peut garder espoir.

 

La DGA va perdre des effectifs

Comme toutes les entités du ministère de la Défense, la DGA va devoir payer son tribut aux 34.000 suppressions de postes prévues par la loi de programmation 2014-2019. La rumeur évoque le chiffre de 950 postes en moins, soit la moitié des départs en retraite ou encore 10 % des effectifs actuels , même si Laurent Collet-Billon assure que Jean-Yves Le Drian n’a pas tranché. « Tous les départs en retraite ne seront pas remplacés », a-t-il néanmoins convenu. La DGA étudie donc de près les compétences à garder absolument, sachant que de forts recrutement sont prévus en cyber-défense.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:50
Armement : comment la France négocie désormais avec la Grande-Bretagne

L'achat de drones Watchkeeper par la France dépend d'une commande ferme de véhicules blindés français (VBCI) fabriqué par Nexter par la Grande-Bretagne

 

19/02/2014 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

La France entend lier l'achat de drones Watchkeeper à une commande britannique portant sur des véhicules blindés à roue (VBCI) fabriqué par Nexter. Bref, une nouvelle stratégie basée sur du donnant-donnant.

 

Après les nombreux échecs entre Londres et Paris en matière de coopération dans l'armement, le Délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon, prend aujourd'hui toutes les précautions pour que la France ne se fasse pas avoir une nouvelle fois par la Grande-Bretagne sur le programme de drone tactique britannique Watchkeeper. Car l'échec de la coopération entre Londres et Paris sur les porte-avions (PA2/CVF) a marqué les esprits. Il est vrai que la France a payé plus de 200 millions d'euros pour développer les porte-avions britanniques sans aucune contrepartie.

Du coup, Laurent Collet-Billon a expliqué que l'achat des drones Watchkeeper dépendrait d'une commande ferme de véhicules blindés français (VBCI) fabriqué par Nexter par la Grande-Bretagne. "Tout ça est en parallèle avec ce qui doit être fait dans l'évaluation du VBCI par le côté britannique et les marques d'intérêt que les Britanniques pourraient apporter à ce véhicule blindé", a-t-il précisé. Paris semble avoir adopté l'approche du donnant-donnant avec les Britanniques. "Il faut leur rentrer dedans", estime-t-on.

Cela a été également le cas pour obtenir à ce sommet de Brize Norton la poursuite d'études en commun sur un futur drone de combat. Les travaux ont été confiés à Dassault Aviation et BAE Systems. la France a en échange donné son feu vert au développement en commun d'un missile anti-navire léger (ANL), dont la Grande-Bretagne a un besoin urgent pour armer ses nouveaux hélicoptères, alors que l'armée française pouvait attendre au mieux ou n'en avait pas besoin au pire.

 

Info ou intox ?

Bluff ou pas de la part du DGA ? La France envisage depuis plusieurs mois de commander, comme l'a déjà fait l'armée de terre britannique, des drones Watchkeeper, fabriqués par Thales UK, la filiale britannique du groupe français. Et la DGA ne veut pas pour le moment entendre parler du drone concurrent Patroller que propose désespérément Sagem même si officiellement le patron de la DGA explique que ses services "évaluent en permanence" le Patroller "digne d'intérêt".

Patroller - photo Sagem

Patroller - photo Sagem

La décision sera dans les mains du ministre de la Défense. Le Délégué général a d'ailleurs rappelé que c'est Jean-Yves Le Drian qui avait décidé, lors d'un sommet franco-britannique le 31 janvier, "d'explorer une voie qui consiste à mettre en place tout ce qui permettrait l'acquisition du Watchkeeper et en regard de ça tout ce qui permettrait l'acquisition du VBCI par les Britanniques. Après on verra".

 

Le Watchkeeper plaît à l'armée française

Mais l'acquisition d'un même système d'armes par deux pays européens facilite les opérations interarmées et peut réduire les coûts de production et de soutien. Et il plait beaucoup au chef d'état-major de l'armée de terre, le général Bertrand Ract-Madoux. La DGA poursuit actuellement l'évaluation du Watchkeeper, qui a démontré des "progrès sensibles" après avoir laissé les Français "un peu sur leur faim", a-t-il expliqué. Il n'est pas encore arrivé, selon lui, à un "degré de maturité satisfaisant".

Le Watchkeeper a pourtant récemment obtenu début octobre sa certification délivrée par l'autorité de l'aviation militaire du Royaume-Uni en vue de l'intégrer dans le trafic aérien civil. Il doit entrer en service en Grande-Bretagne dans le courant du "premier trimestre 2014", peut-être en "février", affirme-t-on au sein de Thales. En dépit des rumeurs qui ont circulé sur de nouveaux problèmes, il a volé "comme prévu" ces dernières semaines en dehors du centre d'essais, notamment au-dessus d'une station balnéaire cet hiver.

 

Une opération de gouvernement à gouvernement

L'achat des drones Watchkeeper, selon nos informations, passerait, s'il se concrétise, par un accord de gouvernement à gouvernement entre Paris et Londres. Les Britanniques vendraient à l'armée de terre française des systèmes Watchkeeper prévus initialement pour l'armée de terre britannique. La prudence de Laurent Collet-Billon viendrait également du prix du Watchkeeper proposé par les Britanniques.

A Thales UK ensuite de négocier une commande supplémentaire avec l'armée britannique pour revenir au niveau de la cible initiale fixée par la Grande-Bretagne. Car pour le groupe électronique, l'opération entre Paris et Londres serait neutre dans une première étape. Chez Thales, on s'attend à une commande française en 2015. "Il n'y a pas de budget en 2014", explique-t-on à La Tribune. Cette coopération est en revanche "très porteuse" pour le groupe, qui fonde des espoirs sur une commande de l'OTAN.

 

L'armée de terre britannique séduite par le VBCI

C'est étonnant et cela doit être souligné. L'armée de terre britannique est vraiment séduite par le VBCI, le blindés à roues de Nexter, selon nos informations. Les militaires britanniques qui ont souvent accompagné leurs homologues français sur les théâtres d'opérations extérieures, souhaitent disposer du VBCI. Et la complicité entre les deux chef d'état-majors de l'armée de terre français et britannique pourrait débloquer l'opération. L'armée de terre française serait même prête à vendre à son homologue britannique une vingtaine d'exemplaires de VBCI pour une quarantaine de millions d'euros. 

 

Une coopération franco-britannique intense dans les missiles

Le Royaume-Uni est le principal partenaire de la France dans la conduite de programmes de  missiles et d'aéronefs. Signés en novembre 2010, les traités de Lancaster House formalisent la relation prioritaire nouée entre la France et le Royaume-Uni dont le précédent Livre blanc était venu confirmer l'importance. Les deux pays coopèrent sur le futur missile ANL. Embarquant une charge explosive limitée, l'ANL reste un programme d'ampleur assez modeste, visant à assurer des frappes mieux ciblées.

Le programme de missile de croisière SCALP-EG conduit en coopération avec les Britanniques et qu'ils appellent le Storm Shadow fait, quant à lui, l'objet d'une révision. L'ensemble de ces projets dans le secteur missilier inspirent une nouvelle vision stratégique, un effort de consolidation de l'industrie des missiles que nos partenaires nomment One complex weapon ou One MBDA, du nom de l'industriel concerné.

Enfin, la coopération porte sur les systèmes d'information ainsi que sur l'harmonisation des systèmes satellitaires de communication, Syracuse (France) et Skynet (Grande-Bretagne) devant être remplacés.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 11:55
La Direction générale de l'armement se réforme

 

18/02/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Elle prendra sa part dans les baisses d'effectifs du ministère de la Défense d'ici à 2019.

 

Les ingénieurs de l'armement ne seront pas épargnés par les réductions d'effectifs ­prévues (34.000) dans la défense dans le cadre de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. «Il ne faut pas être naïf. La DGA prendra sa part. Nous attendons ­l'arbitrage de Jean-Yves Le Drian après analyse des départs naturels et de l'impact des nouvelles méthodes de travail. Il existe des pistes telles que le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux», a déclaré Laurent ­Collet-Billon, directeur général de l'armement (DGA) en présentant, mardi 18 février, le bilan 2013 de ce bras armé du ministère de la ­Défense.

 

La DGA est au cœur de deux mouvements. D'un côté, elle devra réduire ses effectifs - un sur dix sur un total de 10.800, selon certains calculs - et remplacer pour partie les 1800 départs en retraite prévus d'ici à fin 2019. De l'autre, elle devra recruter 400 spécialistes afin de se doter d'une véritable force de frappe en matière de cyberdéfense, ­érigée en priorité nationale.

 

Parallèlement, la DGA devra jouer son rôle auprès de l'industrie en y injectant quelque 10 milliards d'euros par an, sous forme de commandes d'équipements militaires. En 2013, elle a ainsi notifié pour 10,83 milliards de contrats. Premier bénéficiaire, Airbus Group (1,9 milliard), suivi de DCNS (1,8 milliard) et de Thales (1,4 milliard). «Avec ce niveau soutenu sur l'équipement des forces et une vingtaine de programmes nouveaux à lancer, les compétences (...) de la DGA avec ses 5000 ingénieurs constituant une force de frappe unique en Europe seront une composante indispensable pour atteindre les objectifs de la LPM», a assuré Laurent Collet-Billon.

 

Un futur drone

 

L'agenda 2014 est bien chargé: lancement du programme Scorpion de modernisation de l'armée de terre avec notification du contrat de blindés VBMR à l'automne 2014 en vue d'une première livraison avant la fin de la LPM ; commande du quatrième sous-marin Barracuda ainsi que des deux premiers avions ravitailleurs auprès d'Airbus Defence & Space ; modernisation de la dissuasion (notification en 2014 de la rénovation à mi-vie du missile ASMP et travaux sur le ­missile balistique M51-3 en vue d'une mise en service en 2024).

 

Autre dossier à traiter, le remplacement des drones tactiques Sper­wer de l'armée de terre. «Nous continuons à évaluer le Patroller de Sagem. C'est un produit digne d'intérêt», indique le DGA. Mais dans le cadre du dernier sommet franco-britannique, la France a lié l'achat du Watchkeeper développé par Thales pour l'armée britannique à l'acquisition par cette dernière de véhicules blindés de combat et d'infanterie (VBCI) construits par Nexter, a expliqué Laurent Collet-Billon.

 

La DGA travaillera aussi pour faire avancer les coopérations européennes. Elle se montre optimiste. «La Pologne représente une véritable opportunité dans le naval, les hélicoptères et les missiles.» Avec l'Allemagne, «la coopération a été stagnante. Mais cela change avec le nouveau gouvernement qui veut investir de façon forte dans la défense, insiste Laurent Collet-Billon. L'Allemagne veut coopérer avec la France et le point clef, ce sont les travaux sur un futur drone MALE de surveillance européen à horizon 2024 sur la base des propositions faites par Airbus Group, Dassault Aviation et Finmeccanica». La défense sera au menu du Conseil franco-allemand de ce mercredi.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:35
SGPV Littoral Combat Ship (image : Azim09 MyMil)

SGPV Littoral Combat Ship (image : Azim09 MyMil)

 

18 Feb 2014 Defense Studies

Thales announces that it has signed a Letter of Award with Contraves Advanced Devices Sdn. Bhd. to supply six SMART-S Mk2 naval surveillance radar systems, as well as six CAPTAS-2 towed sonar systems for the Royal Malaysian Navy’s Second Generation Patrol Vessel (SGPV) Littoral Combat Ships (LCS).

The six SMART-S Mk2 radars will be installed on the Malaysian Littoral Combat Ships that are currently being built by Boustead Naval Shipyard Sdn Bhd in Malaysia. The first SMART-S Mk2 is expected to be delivered within the next few years. Thales in Hengelo (The Netherlands) will build and test the first two radars; the other four systems will be assembled and tested by Contraves in Malaysia, using Thales components and know-how.

The Royal Malaysian Navy has also selected the CAPTAS-2 which is part of the CAPTAS[1]  family of active Variable Depth Sonar (VDS). CAPTAS-2 is designed to perform against quiet submarines, enabling surface platforms to carry out all Anti-Submarine Warfare missions such as escort, prosecution, area sanitisation and own force protection.

The CAPTAS-2 Variable Depth Sonar comprises state-of-the-art innovative technologies that provides a high source level in a compact array. Furthermore, Thales’s unique towed triplet receive array
provides instant left/right ambiguity resolution, and is ideally suited for torpedo defence.

Thales is the European leader in naval radars and number one internationally for sonars and underwater systems. This new success confirms the position of the Group as a trusted partner to Navies worldwide.


 


About SMART-S MK2
This contract raises the number of SMART-S Mk2 radar systems sold to well over 50. With the first system under contract in 2003 and operational in 2006, this radar is the world’s market leader in naval medium to long range 3D surveillance radars.

SMART-S Mk2 is a medium to long range air and surface surveillance radar that operates in E/F band (S-band), has full 3D coverage, up to 70 degrees in elevation and two operational modes with 250/150 kilometre range respectively. The system is optimised to provide medium to long range situational awareness and target designation in complex environments such as the littoral. The SMART-S Mk2 range performance is matched with the operational capabilities of modern AAW defence missiles systems. Its dedicated helicopter and short-range capabilities also make this radar the ideal sensor for helicopter-carrying amphibious ships, LPDs or small aircraft carriers.

SMART-S Mk2 has been designed for minimal support and easy installation. Maintenance-free mission capability is ensured by the use of solid-state transmitter technology and parallel processes. This, and more, make SMART-S Mk2 the 3D naval radar system of choice for littoral operations.

 


About CAPTAS-2
Thanks to substantial investments into the development of the CAPTAS family, CAPTAS-2 has benefitted from the on-going evolution of Thales’s sea proven technologies, ranging from acoustic components to the most state-of-the-art software processing,.

Within the last 20 years, more than €250M of Research & Development investment has allowed Thales to build an unprecedented expertise in very low frequency active towed sonars. Thales’s leading position in many fields such as wideband free-flooded ring transducers and triplet receive arrays, has enabled the company to develop the best Anti-Submarine Warfare tactical assets with the CAPTAS sonars.

Operational at sea in major navies, the CAPTAS family is de-facto the world’s lowest frequency VDS standard with the largest installed base. It is also the only low frequency VDS  servicing NATO countries and in service with multiple navies including the Norwegian Navy, the Royal Saudi Navy, the UK Royal Navy, the French Navy, the Italian Navy, the Royal Moroccan Navy and the UAE Navy. Furthermore, CAPTAS has been selected by the US Navy for an Advanced Demonstration Model (ADM).

(ThalesGroup)

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 13:35
SMART-S Mk2- photo Thales

SMART-S Mk2- photo Thales

 

 

18/02/2014 Boursier.com

 

Thales annonce la signature d’une lettre d’attribution de contrat par la société Contraves Advanced Devices Sdn. Bhd., portant sur la fourniture de six radars de surveillance navale SMART-S Mk2, et six sonars remorqués CAPTAS-2 destinés aux navires de patrouille (SGPV) et de combat littoral (LCS) de deuxième génération de la Marine royale malaisienne.

 

Les six radars SMART-S Mk2 seront installés sur les LCS actuellement construits par les chantiers navals Boustead Naval Shipyard Sdn Bhn., en Malaisie. Le premier radar SMART-S Mk2 devrait être livré d’ici quelques années. Les deux premiers radars seront construits et testés par Thales à Hengelo, aux Pays-Bas. Les quatre autres seront assemblés et testés par Contraves en Malaisie, en utilisant les composants et le savoir-faire de Thales.

 

 

Thales fournit du matériel à la Marine royale malaisienne

La Marine royale malaisienne a également choisi le CAPTAS-2, qui fait partie de la gamme CAPTAS de sonars remorqués à immersion variable (VDS). CAPTAS-2 est un système qui offre d’excellentes performances contre les sous-marins silencieux, permettant aux plateformes navales de mener à bien tout type de mission anti-sous-marine : escorte, poursuite, assainissement de zone et auto-protection.

 

Le sonar remorqué à immersion variable CAPTAS-2 intègre des technologies innovantes qui fournissent un niveau sonore élevé dans une antenne compacte. Il intègre également une antenne unique de réception triplet remorquée, développée par Thales, avec résolution instantanée des problèmes d’ambiguïté gauche/droite, parfaitement adaptée à la défense anti-torpilles.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 16:55
Séminaire : Cyberconflictualité et Forces Armées

07.02.2013 Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

 

Prolongement du séminaire du 12 février 2013 qui avait traité de la Cyberconflictualité pour les Forces Terrestres, le centre de recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan organise un séminaire interarmées le 12 mars 2014 dans le cadre des travaux de la chaire de cyberdéfense et cybersécurité Saint-Cyr Sogeti Thales sur le thème « Cyberconflicutalité et forces armées ». Il est ouvert aux différentes Armées et se veut un lieu d’échange et de réflexion sur les impacts de la Cyberconflictualité pour les Forces Armées.

 

Les questions caractéristiques du Cyberespace, qui prennent des formes différentes selon les milieux et donc selon les armées (armée de Terre, armée de l’Air et Marine nationale), seront traitées au cours de ce séminaire. En effet, l’hypothèse d’un Cyberespace totalement décloisonné et dans lequel la menace serait susceptible de se déployer uniformément et sans être influencée de quelque manière que ce soit par les traits particuliers du milieu local se doit d’être étudiée.

Le livre blanc de 2013 ouvre de nouvelles perspectives, mais en des termes généraux, qu’il convient de préciser en fonction de l’action à mener. Ce séminaire abordera donc notamment l’évolution des menaces et des techniques de protection ou de lutte contre les cyberattaques qui pèsent sur l’ensemble des dispositifs civils et militaires, au travers de cas concrets. La formation des cadres des Armées étant au cœur des préoccupations de la Défense, une table ronde sur la formation des officiers des Armées clôturera cette journée.

 

La journée comprendra donc les parties suivantes :

  •  Existe-t-il encore une logique de milieux dans la Cyberconflictualité ?
  • Le livre blanc 2013 et la Cyberconflictualité : nouvelles données, nouvelles perspectives ;
  • Quelles menaces, quelles réponses ? : approche au travers de cas concrets ;
  • La formation Cyber au sein des Forces, et pour les Forces.

   

 

Ce séminaire du 12 mars est réservé au personnel de la Défense (contact et inscription cyberdefense@st-cyr.terre-net.defense.gouv.fr).

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 17:55
Thales regroupe ses forces dans la cybersécurité

 

06/02/14 Gilbert Kallenborn - 01Business

 

Le spécialiste des systèmes de défense fusionne ses équipes informatiques pour mieux se positionner sur le marché de la cybersécurité. En ligne de mire : les 200 opérateurs d’infrastructure vitale (OIV), définis par la Loi de programmation militaire.



Face à un marché mouvant et en pleine croissance, mieux vaut avoir une offre claire et lisible. C'est sans doute pour ces raisons que Thales annonce aujourd'hui, jeudi 6 février, la création de sa nouvelle ligne d'activité « Systèmes d'information critiques et cybersécurité ». Celle-ci résulte du regroupement des équipes spécialisées en sécurité des systèmes d'information d'une part et en systèmes d'information critiques d'autre part. « Les frontières entre ces deux domaines s'estompent. Il était donc logique de les mettre ensemble, ce qui nous permet de mutualiser ces ressources », explique Marc Darmon, directeur général adjoint de Thales, en charge des systèmes d'information et de communication sécurisés. 

Réunies, ces deux activités totalisent plus de 5000 personnes réparties dans 13 pays (dont 1500 experts en cybersécurité) pour un chiffre d'affaires d'environ 500 millions d'euros. Elles disposent également de deux centres opérationnels de sécurité, l’un à Elancourt (France) et l’autre à Basingstoke (Royaume-Uni). L'objectif est de fournir des produits et des services aux grandes entreprises, administrations, organismes financiers, industries, etc.

 

Numéro 1 en Europe

La nouvelle entité revendique la première place en Europe dans le domaine de la sécurité des technologies de l’information. Elle fournit des produits et solutions habilités confidentiel-défense et secret-défense dans 50 pays dont 25 au sein de l’Otan. Elle opère et supervise les systèmes informatiques critiques d’une centaine de clients dans le monde. Elle assure également la protection des transactions bancaires de 19 des 20 plus de grandes banques mondiales. 

En France, les « opérateurs d’infrastructure vitale » (OIV) constituent actuellement une cible commerciale privilégiée, dans la mesure où la toute récente Loi de programmation militaire (LPM) les obligera à renforcer leurs dispositifs de sécurité informatique. Une liste secrète de 200 noms d'organisations a été établie par l’Anssi, qui se chargera de vérifier et coordonner leurs stratégies en matière de cybersécurité. « Cela va aider à une prise de conscience dans les directions informatiques. Il y aura sans doute des investissements de nature technologique par ce biais-là. C'est, pour nous, une opportunité », souligne Laurent Maury, directeur délégué de Thales Services.

Ce n’est donc pas hasard si, lors d’une visite dédiée à la presse, la société française a montré une simulation d’attaque informatique sur un barrage hydraulique, ou mis en avant ses tablettes sécurisées Teopad, qui seraient « particulièrement adaptées aux OIV », comme le souligne Marc Darmon. Parmi les clients de la solution Teopad figurent le ministère de la Défense et Vinci Facilities.

 

Orange dans les starting-blocks

Evidemment, Thales n’est pas le seul à se positionner. Demain, vendredi 7 février, c’est au tour d’Orange Business Services d’inviter les journalistes pour leur faire visiter le centre opérationnel de sécurité de Cesson-Sevigné. Avec en prime un invité de marque. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, présentera les détails de son Pacte Défense Cyber, qu’il avait déjà évoqué à Lille, à l’occasion du Forum International de la Cybersécurité. L’activité Cyberdéfense d’Orange est d’ailleurs assez récente. Elle n’existe réellement que depuis le rachat d’Athéos le 6 janvier dernier. Une belle opération qui a été entachée par le fameux piratage des 800 000 comptes clients.  Un malheureux hasard de calendrier...

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