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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 13:55
Cybersécurité : Thales regroupe ses forces

 

07/02 Par Alain Ruello

 

Thales rassemble deux entités pour constituer un ensemble cohérent de 500 millions d'euros de chiffre d'affaires.

 

Le cyber est à l'honneur. Avec quelques heures d'avance sur la présentation par Jean-Yves Le Drian des détails de son pacte « défense cyber », Thales a annoncé hier une réorganisation importante de ses activités de cybersécurité. Pour la grande muette comme pour l'industriel, le constat est le même : avec la multiplication des terminaux, l'interconnexion des réseaux informatiques, le très haut débit et l'éclosion du « big data », la menace explose, et, avec elle, la nécessité de se protéger.

 

« Le marché est en forte croissance », confirme Marc Darmon, directeur général adjoint en charge des systèmes d'information et de communication sécurisés de Thales, sur le site flambant neuf de Gennevilliers, près de Paris. Même si le périmètre de ces activités est très large, donc difficile à appréhender, les dépenses en matière de cyber-sécurité se comptent en dizaines de milliards d'euros, et tutoient les 10 % de croissance chaque année. Thales, comme tous ses pairs historiques du monde de la défense, y voit un débouché naturel. Le thème de la sécurité contre les intrusions informatiques est omniprésent au sein du groupe, assurait récemment son PDG, Jean-Bernard Lévy (« Les Echos » du 20 décembre).

 

Fusion interne

 

Pour mieux peser face à ses concurrents, comme BAE ou General Dynamics, deux « business lines » vont être fusionnées, sous la responsabilité de Laurent Maury : celle qui conçoit des réseaux sécurisés, et celle en charge de commercialiser des technologies ou des prestations de sécurité. Avec 5.000 personnes, dont 1.500 experts, l'ensemble pèse 500 millions d'euros de chiffre d'affaires, auxquels il faut ajouter plus de 250 millions vendus pour les autres entités du groupe.

 

Adoptant un discours marketing que ne renierait pas une grande SSII, Thales revendique une « complétude » de son offre « cyber » quasi unique : de l'audit aux téléphones sécurisés en passant par la gestion de crise. « Nous avons des concurrents présents sur tel ou tel segment de marché. Mais très peu sont capables de maîtriser l'ensemble », estime Marc Darmon. Principal défi pour la nouvelle entité : accroître son implantation internationale en dehors de ses quatre grands pays, France, Royaume-Uni, Norvège et Etats-Unis, complète Laurent Maury.

 

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 21:55
Un pod de désignation laser de nouvelle génération (PDL NG) sous un Rafale

Un pod de désignation laser de nouvelle génération (PDL NG) sous un Rafale

 

06/02/2014 Economie et technologie

 

La direction générale de l'armement (DGA) a notifié le 30 décembre 2013 pour un montant de 119 M€ les travaux de développement du pod de désignation laser de nouvelle génération (PDL NG) dont la qualification est attendue mi-2018 en cohérence avec celle du nouveau standard F3-R du Rafale.

 

Développé par Thales Optronique, ce nouvel équipement vise à disposer des moyens adaptés pour la recherche et l’identification de cibles de petite taille et permettant des frappes air-sol de grande précision.

 

Ce programme, prévu au titre de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, permet de soutenir la filière optronique française. La LPM prévoit la commande de 20 PDL NG dont 16 seront livrés en 2018-2019.

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 18:50
Was Watchkeeper UAV Grounded During 4th Quarter of 2013?

 

Jan 31, 2014 By Giovanni de Briganti - Defense-Aerospace.com


PARIS --- The service introduction of Watchkeeper, the tactical UAV that has been in development for the British Army since 2005, may be further delayed due to unidentified technical issues that appear to have grounded the aircraft for three months in late 2013.

The Watchkeeper program apparently logged no flight activity between mid-September and mid-January, according to data provided by Thales, the program’s main contractor, which showed that the number of total flight hours and total sorties barely changed between Sept. 16, 2013 and Jan 12, 2014.

As of Sept. 16, Watchkeeper had flown “almost 600 sorties, for a total of about 1,000 flight hours,” a Thales spokesperson told Defense-Aerospace.com in an e-mail follow-up to an interview at the DSEi show in London.

On Jan. 20, responding to a follow-up query, the Thales spokesperson said that “Tests are progressing nominally, as planned. We have now passed 600 sorties and are nearing 1,000 flight hours.”

These figures show no flight activity between mid-September and mid-January. Asked to explain this apparent discrepancy, the Thales spokesperson had not responded by our deadline, three days later.

“The delivery of Watchkeeper equipment is on track and trials are continuing with over 550 hours flying having been completed,” the UK Ministry of Defence in a Jan 31 e-mail statement. Note this is about half the flight hour figure provided by Thales.

“…the Release to Service process is taking longer than expected,” the MoD statement continued, adding that “The last flight was last week, so it’s incorrect to say that the assets are still grounded.”

This unannounced grounding may be one reason why the French Ministry of Defense is back-pedaling on earlier promises to consider buying the Watchkeeper, after an inconclusive evaluation between April and July 2013 by the French army. The evaluation included “several dozen flight hours” from Istres, the French air force’s flight test center in south-eastern France, a French MoD spokesman said Jan. 31. The evaluation report has not been completed, and no date has been set, he added.

The final communiqué of today’s Anglo-French summit meeting, for the first time since November 2010, makes no mention of the Watchkeeper, although it was mentioned in passing by French President François Hollande during the summit press conference.

Thales’ figures on Watchkeeper flight activities have also been provided to other news outlets.

A Jan. 16 article by FlightGlobal quotes Nick Miller, Thales UK’s business director for ISTAR and UAV systems, as saying that “Watchkeeper aircraft have now completed more than 600 flights, exceeding a combined 950 flight hours.”

Aviation Week had posted an article the previous day, Jan. 15, in which it reported that “Thales U.K….is continuing flight trials and supports army training(Emphasis added—Ed.). However, it is difficult to understand how training can take place without an increase in the number of sorties and flight hours.

The above article says “Watchkeeper may début in spring,” echoing a similar story published Sept. 12, 2013 in which Aviation Week said Thales UK “is hopeful that …Watchkeeper…will be certified by the end of the year.” This did not happen.

This same Aviation Week Sept. 12 story said that the Watchkeeper “fleet has flown more than 1,000 hr. over 600 flights” – a higher figure than FlightGlobal reported on Jan. 16, four months later.

The discrepancies in the figures provided to at least three trade publications clearly contradict company statements that Watchkeeper flight operations are “nominal” and “are continuing,” as they show no flight activity has been logged since September.

The obvious conclusion is that flight activities have been curtailed, either by a technical grounding or because of administrative blockages. In either case, Watchkeeper – which is already over three years late -- has clearly hit new obstacles that will further delay its operational clearance by the UK Ministry of Defence’s new Military Aviation Authority (MAA).

Watchkeeper is being developed by UAV Tactical Systems (U-TacS), a joint venture between Israel’s Elbit Systems (51% share) and Thales UK, the British unit of France’s Thales, under a contract awarded in 2005. UAV Engines Ltd, which builds Watchkeeper’s engine in the UK, is a wholly-owned subsidiary of Elbit Systems.

Originally valued at £700 million, the cost has escalated to over £850 million, and service introduction has been delayed by at least three years.

The British Army is due to receive a total of 54 Watchkeeper unmanned aircraft and 15 ground stations. By late 2013, 26 aircraft and 14 ground stations had been delivered, according to published reports.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:55
Défense : la France a exporté pour 6,3 milliards d'euros d'armes en 2013

C'est l'Arabie Saoudite qui a été le meilleur client de la France en 2013 avec 1,8 milliard d'euros de commandes, soit plus du quart du montant des contrats engrangés (6,3 milliards d'euros)

 

29/01/2014 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Après une année difficile en 2012 en matière d'exportations (4,8 milliards d'euros de commandes), les industriels de la défense tricolores ont réussi à augmenter de 31 % leurs prises de commandes en 2013. Ils ont exporté l'année dernière au moins 6,3 milliards d'euros de ventes de systèmes d'armes.

 

C'est une bonne nouvelle pour les industriels de l'armement tricolores. Après une année difficile en 2012 en matière d'exportations (4,8 milliards d'euros de commandes), ils ont réussi à augmenter de 31 % leurs prises de commandes en 2013 pour atteindre au moins 6,3 milliards d'euros de ventes fermes de systèmes d'armes. Un chiffre qui reste encore à affiner mais il serait fiable à 95 %, assure-t-on au ministère de la Défense. Avec ce chiffre, la France réalise plutôt un bon cru, proche de celui de 2011 (6,5 milliards), et reste encore bien calé à la quatrième place devant Israël, le rival le plus dangereux pour la France... mais derrière les Etats-Unis, la Russie et la Grande-Bretagne. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, doit annoncer ce chiffre ce jeudi à Brest lors de la cérémonie de la remise de la frégate multimissions (FREMM) Mohammed VI au Maroc.

 

Un niveau d'exportations rassurant, estime le ministère de la Défense, car les industriels ont réussi à signer en 2013 huit contrats supérieurs à 200 millions d'euros (contre trois en 2012). "C'est un retour significatif de grands contrats comme le contrat LEX signé en Arabie Saoudite", explique-t-on à l'Hôtel de Brienne. Mais pas encore de mégacontrat ou de "jumbo deal" signé, qui donnerait une réelle bouffée d'oxygène à l'industrie d'armement tricolore, notamment à la filière aéronautique avec le Rafale. Toutefois, le socle des exportations françaises - les contrats de moins de 200 millions d'euros - est en croissance de 7 %. "Un total significatif", estime le ministère. En tête des industriels tricolores à l'export, MBDA et Thales, qui ont glané respectivement chacun 1,5 milliard de prises de commandes.

 

L'Arabie Saoudite à nouveau bon client de la France

 

Comme au bon vieux temps - mais pas si lointain finalement après la parenthèse du quinquennat Sarkozy -, c'est l'Arabie Saoudite qui a été le meilleur client de la France avec 1,8 milliard d'euros de commandes. Soit plus du quart du montant des contrats engrangés en 2013 (28 %) même si la France pouvait espérer plus avec le programme Mark 3 (4 milliards d'euros pour Thales). C'est évidemment le programme LEX (Life Extension) portant sur la modernisation des frégates saoudiennes Sawari I qui pèse lourd dans la balance (570 millions d'euros de parts françaises pour un contrat évalué à 1,15 milliard).

 

Par ailleurs, les missiliers MBDA, Sagem (groupe Safran) et Thales ont engrangé toute une série de contrats portant sur l'équipement des différentes forces saoudiennes. MBDA fournira à l'armée de l'air saoudienne un lot supplémentaire de missiles de croisière Storm Shadow, dont la fabrication est en partie en France. Il va va équiper de missiles sol-air VL Mica la Garde nationale, l'armée privée du roi commandée par le prince Mitaeb bin Abdullah. Ce contrat, qui s'élève à un peu plus de 150 millions d'euros, va permettre de remplacer le parc de missiles Mistral, dont le fournisseur était déjà MBDA. A terme, le missilier table sur plus de 500 millions d'euros de commandes au total.

 

Le missilier participe aussi au contrat LEX et va équiper les pétroliers de son nouveau système surface-air à très courte portée Simbad-RC (un peu plus de 40 millions d'euros). Par aileurs, Sagem a placé sa bombe AASM sous les Tornado saoudiens et Thales avait signé en début d'année un nouveau contrat de support (OASIS 8) des missiles de défense aérienne Crotale (de l'ordre de 140 millions d'euros).

 

Singapour deuxième client de la France

 

En dépit de l'échec de DCNS à Singapour qui a choisi le rival allemand ThyssenKrupp Marine System pour l'achat de deux deux sous-marins (1,8 milliard d'euros), l'Ile-Etat se classe au deuxième rang des clients des industriels français. Deux contrats ont été signés, l'un portant sur la vente de six avions ravitailleurs MRTT (la part française s'élève à un tiers du contrat sur ce type d'appareils), l'autre sur des missiles Aster 30 (MBDA).

 

Par région, c'est évidemment le Moyen-Orient qui arrive en tête des meilleurs clients de l'industrie française en absorbant 40 % des exportations tricolores. Outre l'Arabie Saoudite, Paris a également fait son retour aux Emirats Arabes Unis (EAU). Thales y a vendu 17 radars Ground Master 200, un radar de défense aérienne base couche, 3D tactique multi-missions à moyenne portée (200 kilomètres), pour un montant estimé à environ 250 millions d'euros (part française : moins de 200 millions d'euros). Il est notamment fabriqué à Limours (Essonne) et à Ymare, près de Rouen (Seine-Maritime). Le contrat de deux satellites espions (Falcon Eye) devrait être mis en vigueur en 2014 (700 millions d'euros).

 

Derrière le Moyen-Orient, viennent l'Asie du Sud-Est (16 %), dont Singapour et la Malaisie, l'Afrique du Nord (11 %), notamment le Maroc, et l'Amérique latine (11 %), dont notamment le Brésil (vente d'un satellite dual de télécoms pour environ 400 millions de dollars lancement compris) et en Bolivie (six hélicoptères SuperPuma pour 150 millions d'euros). En Amérique Latine, Paris reprend pied également au Pérou et Colombie.

 

Les missiles, première filière exportatrice

 

En 2013, les missiles français ont eu beaucoup de succès à l'export. MBDA mais aussi Thales et Safran (bombes AASM) se sont partagés plusieurs commandes, principalement en Arabie Saoudite pour les trois missiliers.

 

Puis viennent les constructeurs de satellites (Airbus Space Systems et Thales Alenia Space) avec la filière de satellites d'observation Helios et Pléiades et de télécoms militaires (Brésil). Soit selon le ministère de la défense un huitième des prises de commandes en 2013 (environ 800 millions d'euros). Soit quatre fois plus qu'en 2012. Les hélicoptères avec Airbus Helicopters ont également été à l'honneur notamment avec des contrats en Bolivie (150 millions) et en Ouzbékistan (10 Fennec et 6 Cougar), selon le ministère.

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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 08:55
Thales va étudier les futurs réseaux des Armées françaises

Crédit THALES - Bernard Rousseau

 

31/01/2014 Air & Cosmos

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a attribué à Thales l’étude technico-opérationnelle d’architecture globale des opérations en réseaux des Armées (ETO AGORA). Cette étude stratégique, qui sera exploitée par le Centre d’Analyse Technico-Opérationnel de Défense (CATOD) de la DGA, va contribuer à définir le futur de l’ensemble des réseaux de théâtre des Armées françaises à l’horizon 2020-2025, explique l’électronicien dans un communiqué.

 

L’ETO AGORA doit définir, à partir de scénarios opérationnels mettant en œuvre les différents réseaux déployés à l’horizon 2020-2025, comment les fédérer et les interconnecter pour les services opérationnels du futur, dans un contexte de migration de ces réseaux vers l’IP.

 

L’étude doit définir la succession des services actuellement offerts par les réseaux de théâtre de l’Armée de Terre (ASTRIDE) et assurer la fédération et la cohérence avec les réseaux interarmes de communications par satellite (COMSAT NG, COMCEPT) et les réseaux de la Force Navale (RIFAN), tout en prenant également en compte les nouveaux médias à l’horizon considéré (LTE/4G notamment).

 

L’objectif, pour les Armées, est de disposer sur les théâtres d’opérations, de réseaux de communication opérationnels, convergés, interarmées et interopérables au niveau OTAN à l’horizon 2020-2025.

 

Thales, maître d’œuvre de l’étude, est associé à COGISYS, DCNS et ThalesRaytheonSystems. Le groupement apporte une connaissance complète du contexte opérationnel et technique pour les réseaux Armée de Terre (ASTRIDE), les réseaux de communication par satellites (SYRACUSE/COMSAT NG), les réseaux radio du combattant (CONTACT), les réseaux Air (SCCOA) et les réseaux navals (RIFAN).

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:35
Thales at Defexpo exhibition

31.01.2014 Thales

 

Thales will be participating in the Defexpo exhibition, which takes place in New Delhi, India, from 6 to 9 February. Thales has been operating in India since 1953 and is recognised as a trusted partner of the Indian Army, Air Force and Navy.

 

 “We are extremely delighted to showcase our full strength at Defexpo this year. Since fast growing markets like India form a key part of our renewed global strategy, Defexpo 2014 will provide an excellent platform for networking and knowledge-sharing with our customers, both existing and potential, government representatives, partners and industry experts. We have always endeavoured to partner with the Indian industry and provide long-term support for our products. We continually seek to bolster our presence here and propose products that are specially adapted to the specific needs of our customers in the land, air, naval and civil security domains. We, at Thales, are sure that Defexpo 2014 will prove to be a worthwhile opportunity for us.”

Eric Lenseigne, Thales Country Director for  India

Thales will be showcasing its capabilities in a number of areas such as:

Advanced air defence: Thales is the only company in Europe able to deliver a fully integrated air defence capability, from radars and C2 centres through to effectors and their respective fire control systems. Thales’s Advanced Air Defence offering is an integrated set of solutions designed to ensure timely decision-making and effective responses for the protection of military forces, key assets, nations and citizens around the globe. The SAMP/T theatre anti-missile system, the RAPID range of weapon systems, missiles and some other air defence systems will be presented at Defexpo.

C4I solutions: Thales as lead system integrator, provides interoperable, secure and critical C4ISR (Computerised, Command, Control, Communications, Intelligence, Surveillance and Reconnaissance) systems for information superiority in the digitised battlespace, in order to support commander’s decisions-making process for Commander and Crew, at tactical operational level for Defence and Army forces. The NORMANS dismounted close combat system will be on display on Thales’s stand.

Land and Naval communications: Thales offers a broad array of communication products and solutions to provide the armed forces with the information superiority and network-centric capabilities they need. Thales offers interoperable systems and a complete range of tactical radios for all levels of command, from C2 centres to infantry in the field and for land, air and naval platforms, to meet the requirements for air-to-air, ground-to-air and surface-to-air communications. A wide range of communications for Land and Naval Forces will be exhibited at the Thales stand.

Optronics: Thales is a pioneer in optronic equipment and systems, with thousands of products in service in more than 60 countries. Working closely with its partners and end users, Thales draws on a range of advanced optronics technologies to develop imaging and image processing solutions tailored to the precise requirements of each customer. At Defexpo, Thales will showcase thermal imagers, surveillance systems, goggles and cameras.

Underwater warfare: Thales designs and delivers acoustic systems for anti-submarine warfare and anti-mine warfare. Thales’s solutions are suitable for all types of platforms: submarines, surface combatants, helicopters, maritime patrol aircraft and unmanned naval systems. Underwater warfare solutions will be presented on Thales’s stand.

Electronic Warfare: Thales has been a supplier of electronic warfare systems for more than 50 years, and at the forefront of electronic warfare technologies for airborne, land and naval platforms. At Defexpo Thales will showcase several systems tailored to the exact requirements of system users in terms of mission profiles and operational environments.

Thales’s technologies in the combat aircraft, surveillance radars, rockets and surface attack systems domains will also be presented on the stand.


Please visit us on stand 12.39 (Hall 12A) or call to arrange a tour or a briefing: international specialists from the Thales Group will be available for demonstrations and presentations of Thales equipment and products in all the areas mentioned above.
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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 18:50
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

31 January 2014 By Dominic Perry – FG

 

London - BAE Systems and Dassault Aviation have welcomed the launch by the UK and France of a joint two-year £120 million ($198 million) feasibility study into a future unmanned combat air vehicle (UCAV).

 

The pact was unveiled today at a summit between Prime Minister David Cameron and French President Francois Hollande at RAF Brize Norton in the UK.

 

Early research on the programme has already been carried out by the two companies, along with partners Rolls-Royce, Safran, Thales and Selex, leading to the recent completion of a joint study presented to both governments. The "preparation phase" work was conducted following the 2010 Lancaster House treaty, which deepened defence ties between the two nations.

 

Eric Trappier, Dassault chief executive, says: "This launch by the French and British authorities is contributing to the development of the combat air systems sector, and is paving the way for the future in this strategic field."

 

Ian King, chief executive of BAE Systems, adds: "Given the strong research and development investment and progress in technology that has already been made, continuing work in unmanned air systems will also ensure we maintain the core knowledge and key skills necessary to make a make a long-term contribution to both our national economies.”

 

 

Dassault and BAE Systems welcome Anglo-French UCAV pact

Both companies have already been working on UCAV demonstration programmes. BAE's Taranis has conducted test flights in conjunction with the UK Ministry of Defence, while Dassault was the industrial lead on the multination Neuron programme, which made its maiden flight in December 2012.

 

Technologies from both are likely to be utilised on the future Anglo-French UCAV.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 17:55
Thales wins study contract to define architecture of future network-centric operations by French forces

 

 

Wed, 29/01/2014 Thales

 

The French defence procurement agency has awarded Thales a strategic study contract to define the overall system architecture for future network-centric operations by the French armed forces. The study will be conducted by the CATOD, the Defence procurement technical and operational analysis centre. Known as ETO AGORA, it will contribute significantly to the definition of all the theatre networks that will be deployed by French forces in 2020–25.

 

With the development of expeditionary missions and a growing operational need for effective in-theatre communications, commanders and deployed forces must be able to access and share information quickly in order to maintain information superiority. The armed forces need secure, resilient networks offering high data rates and value-added services in order to fulfill their critical operational and public security roles.

 

The ETO AGORA study will build operational scenarios using the various networks to be deployed by 2020–25 to define an interconnection model that ensures effective delivery of future operational services, taking into account the progressive migration of these networks to IP[1] technology.

 

The study will define how the services currently offered by the French Army's ASTRIDE theatre network will be delivered in the future, and how theatre networks will remain coherent with the COMSAT NG and COMCEPT joint forces satcom networks and the RIFAN naval fleet network, while also taking into account the new technology standards for the timeframe under consideration, such as LTE[2] / 4G in particular.

 

The objective for the armed forces is to have fully converged joint forces and NATO-interoperable communication networks in place by 2020–25.

 

The ETO AGORA study will provide the factual basis needed for the French Ministry of Defence to draw up roadmaps to achieve the following key objectives:

 

• Identify the necessary technologies for integration into the target architectures and the associated development plan (by analysing priorities and related risks, depending on their level of maturity)

 

• Identify the advanced research, modelling, prototyping, operational demonstrators and change management needed to support the transition to new procedures so that the AGORA network-centric architecture and converged networks can be developed and delivered by 2020–25

 

• Identify the work needed under enhancements to current programmes or as part of new programmes in order to obtain the expected and achievable capability improvements.

 

Thales is the lead contractor for the study and will work with COGISYS, DCNS and ThalesRaytheonSystems. The consortium partners bring to the project a thorough understanding of the operational and technical context for the French Army's networks (ASTRIDE), satellite communication networks (SYRACUSE/COMSAT NG), soldier radio networks (CONTACT), air command and control networks (SCCOA) and naval networks (RIFAN), as well as extensive experience in large-scale programmes for the French Ministry of Defence.

 

Thales was chosen to lead the study based on its previous projects helping Armies express their operational requirements, and its expertise in secure communication systems and networks for joint forces, radiocommunication products and technologies, as well as infrastructure security and protection systems.

 

Thales's selection for this strategic study is a further endorsement of its leadership and know-how in the field of military communications. From hand-held tactical radios to satellite communication solutions, Thales plays a central role in meeting the network capability requirements of the armed forces and maintains a high level of expertise in all the key technologies involved.

 

[1] IP: Internet Protocol

 

[2] LTE : Long Term Evolution

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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 22:55
photo R.BND

photo R.BND

 

Un LRU à l'usine THALES de Cholet (49). Dans 2 mois à Belfort.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 12:30
Missile antimissile : François Hollande porte les espoirs de MBDA et Thales en Turquie

En Turquie, MBDA et Thales proposent le système SAMP/T armé de missiles Aster 30 (MBDA) et équipé du radar Arabel (Thales)

 

26/01/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le Chef de l'Etat en visite officielle en Turquie à partir de lundi va défendre l'offre franco-italienne de MBDA et Thales pour la vente d'un système de défense aérienne de longue portée. .

 

En voyage officiel de deux jours à partir de lundi en Turquie, François Hollande va tenter de relancer la proposition franco-italienne (MBDA France, MBDA Italie et Thales) dans le cadre du programme T-Loramids, un système de défense aérienne de longue portée (missile anti-missile) pour le moment promis aux Chinois. Le président français, qui sera notamment accompagné du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, rencontrera deux fois son homologue Abdullah Gül lundi à Ankara et mardi à Istanbul et aura également un tête-à-tête lundi avec le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan.

 

Pourtant l'affaire apparaît mal engagée. A la surprise générale, le groupe chinois CPMIEC (China Precision Machinery Import-Export Corp.) avait remporté en septembre dernier l'appel d'offres international lancé par la Turquie en vue d'acquérir un système de missiles anti-aériens. Le sous-secrétariat de l'Industrie de la Défense (SSM) avait indiqué qu'il avait "décidé d'entamer les pourparlers avec la compagnie CPMIEC pour la production conjointe des systèmes et de leurs missiles en Turquie sur le prix négocié", selon un communiqué.

 

Des Chinois mieux-disants

 

Pourquoi les Turcs ont-ils sélectionné les Chinois ? Parce qu'ils étaient - et de loin - les mieux-disants avec une offre à 3 milliards de dollars et qu'ils avaient une coopération industrielle très compétitive également. De leurs côtés, le GIE Eurosam (MBDA et Thales) et les américains Lockheed Martin/Raytheon avaient fait des propositions d'environ 4 milliards de dollars. Mais si Ankara disqualifiait finalement CPMIEC, cela pourrait profiter à Eurosam,arrivé derrière le groupe chinois mais devant les américains. MBDA et Thales proposent le système SAMP/T armé de missiles Aster 30 (MBDA) et équipé du radar Arabel (Thales). Ils ont également depuis le choix d'Ankara retravaillé leur dossier industriel avec des transferts de technologies tandis que Paris et Rome ont redoublé d'efforts pour faire évoluer la décision d'Ankara.

 

Qu'est-ce qui pourrait faire dérailler le processus entre les Turcs et les Chinois ? Les Etats-Unis, furieux de la décision turque. Washington a beaucoup pesé sur Ankara en menaçant les entreprises turques d'un point de vue financier. Sans compter les pressions diplomatiques sur les Turcs. Car les Américains ne veulent pas d'un système chinois aussi stratégique au coeur de l'alliance atlantique. La Turquie a besoin de brancher sa future architecture de défense antimissile avec les systèmes de l'OTAN, dont certaines données très sensibles pour l'identification d'un ami ou d'un ennemi ("Identify Friend and Foe system"). Des données ultra-secrètes et ne peuvent pas être installées sur un système chinois.

 

Un cheval de Troie chinois ?

 

Cette offre chinoise n'est pas non plus innocente. Pékin cherche à affaiblir l'OTAN et son offre serait un véritable cheval de Troie qui pénétrerait les systèmes de l'Alliance. Beaucoup d'observateurs assurent que l'OTAN serait directement menacée dans ses fondements via l'article 5 qui veut que les pays de l'OTAN soient solidaires en cas d'attaque d'un des membres. Mais si une zone est protégée par un système chinois, aucun avion OTAN ne pourra la survoler car il sera hors de question de donner les codes amis/ennemis (IFF) aux Chinois.

 

Enfin, CPMIEC est sous le coup de sanctions américaines pour ne pas avoir respecté le "Nonproliferation Act" avec l'Iran, la Syrie et la Corée du Nord."Nous avons transmis au gouvernement turc nos sérieuses préoccupations au sujet des pourparlers qu'il mène avec une société sanctionnée par les Etats-Unis pour un système de défense antimissile qui ne sera pas compatible avec les systèmes de l'OTAN", avait déclaré en octobre une porte-parole du département de la Défense.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:35
La torpille légère MU90 plébiscitée par la Marine australienne

15.01.2014 DCNS

Le 14 août dernier, la Royal Australian Navy (RAN) a réalisé le premier tir de combat d’une torpille légère MU90, torpille  développée par le groupement européen d’intérêt économique EUROTORP formé par DCNS, Thales et l’entreprise italienne WASS.  Tirée à  partir de la frégate  « HMAS STUART » de la classe ANZAC, la torpille a détecté, classifié  puis engagé avec sa charge creuse* la cible immergée, représentative d’un sous-marin de petite dimension.

 

Ultime jalon d’un vaste et long processus d’évaluation

Ce tir de combat est venu conclure une campagne d’évaluation intensive qui s’est déroulée ces dernières années. En effet, de nombreux tirs d’exercice ont été réalisés pour tester la torpille dans différentes situations complexes : en eau tropicale, par très petits fonds (< 40m), à grande distance (stand off distance) et contre des sous-marins protégés par des systèmes de contre-mesures.

Avec un taux de succès de plus de 90% au cours de la campagne d’évaluation, la MU90 a démontré sa capacité à remplir ses missions quels que soient l’environnement et le scénario. Une réussite qui a permis de valider son acceptation en service opérationnel au sein de la flotte australienne.

 

La MU90 EUROTORP en « pole position »

Ces résultats ouvrent la porte à de nouvelles opportunités pour la torpille MU90 qui pourrait aussi équiper les avions de patrouille et les hélicoptères de la Marine australienne. Cette dernière reconnait en effet les performances de cette torpille légère : « La torpille MU90 améliore considérablement les performances en lutte anti sous-marine de tous les navires de combat de surface de la Royal Australian Navy (RAN). Cette arme dote la RAN d’une capacité d’engagement des sous-marins à grande distance, inégalée parmi toutes les autres torpilles légères ».**

Deux nouvelles marines viennent aussi d’acquérir la MU90 en 2013, ce qui porte maintenant à 8 le nombre de marines équipées dans le monde.

* La charge creuse est un type de munition destiné à percer un blindage.

** Extrait du communiqué officiel du Ministère de la Défense australienne après le tir de combat MU90 le 14 août 2013.

 

 En savoir plus :

La Torpille légère MU90

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 17:50
Missiles: MBDA très, très tenté par un contrat en Pologne

Thales propose dans le cadre du GIE Eurosam (MBDA 66 %, Thales 33 %) le système SAMP/T armé de missiles Aster 30 (

 

15/01/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La Pologne veut moderniser sa défense aérienne. Elle a sélectionné cinq candidats, dont le missilier européen MBDA présent dans trois offres différentes.

 

 

La Pologne a choisi cinq candidats pour négocier avec eux l'achat de systèmes de défense aérienne dont elle veut équiper son armée, a indiqué mercredi le ministre polonais de la Défense, Tomasz Siemoniak. Le groupe d'électronique Thales, le consortium germano-italo-américain MEADS, l'américain Raytheon, le gouvernement d'Israël et le missilier européen MBDA associé à la holding polonaise d'armements PHO (Polish Defense Holding (PHO), ex-Buma), "ont été choisis parmi les fournisseurs potentiels pour poursuivre les négociations", a précisé le ministre à la presse.

Thales propose dans le cadre du GIE Eurosam (MBDA 66 %, Thales 33 %) le système SAMP/T armé de missiles Aster 30 (radar Arabel de Thales). Une offre soutenue par la France et l'Italie. MBDA (via MBDA Allemagne et MBDA Italie) est également dans le consortium international MEADS (Medium Extended Air Defense System), emmené par le groupe américain Lockheed Martin et soutenu par les États-Unis, l'Allemagne et l'Italie.

Enfin, le missilier propose des missiles Aster 30 dans le cadre de sa coopération avec PHO, qui fournira le radar. Trois chances sur cinq de gagner pour MBDA... En face de ces trois offres : Raytheon, associé au groupe norvégien Kongsberg (système NASAMS et missiles AMRAAM), et le  groupe israélien Rafael (Spyder-MR ADS), soutenu par le gouvernement israélien.

 

L'un des trois grands contrats visés par la France

C'est l'une des trois grandes campagnes actuelles en Pologne que lorgnent les groupes d'armement français avec les hélicoptères (Airbus Helicopters) et les sous-marins (DCNS). Selon nos informations, la Pologne prévoirait de consacrer un budget de plus de 6 milliards jusqu'à 2022 à l'acquisition de systèmes de missiles de courte et moyenne portée (défense aérienne). "Nous souhaitons obtenir à travers cet investissement un renforcement de notre potentiel défensif mais aussi créer des emplois et apporter un gain à la recherche" en Pologne, a expliqué le ministre.

La Pologne est engagée dans un vaste programme de modernisation de ses forces armées. Elle entend dépenser à cette fin 140 milliards de zlotys (33,3 milliards d'euros) au cours des prochaines années. Contrairement aux autres pays européens, la Pologne, membre de l'Otan depuis 1999, n'a rien sacrifié de son budget Défense à la crise. En vertu d'une loi de 2001, ce budget reste fixé à 1,95 % du PIB. Cette année, il s'élève à 32 milliards de zlotys (7,7 milliards d'euros), dont plus du quart est consacré à la modernisation.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 15:35
Blindés : l’armée lance un appel d’offres de plus de 2 milliards d’euros

L’appel d’offres prévoit la construction de 2.080 blindés de transport de troupe pour remplacer les VAB fortement éprouvés en opérations extérieures, comme actuellement en Centrafrique

 

16/01 Par Alain Ruello - Les Echos

 

EXCLUSIF Le ministère de la Défense a envoyé un appel d’offres restreint à Nexter, Renault Trucks Defense et Thales. Objectif : fabriquer 2.300 blindés d’infanterie dans le cadre du programme Scorpion de modernisation de l’armée de terre.

 

Le grand programme Scorpion de modernisation de l’armée de terre vient de franchir une étape importante. La DGA a lancé l’appel d’offres pour la fabrication des 2.300 blindés prévus pour remplacer les Véhicules de l’avant blindé (VAB), Sagaie et autres AMX 10 RC qui plient sous le poids de l’âge. Le marché est évalué à plus de 2 milliards d’euros. De quoi aiguiser les appétits des industriels européens. Par les quantités en jeu, il s’agit du plus gros appel d’offres sur le Vieux Continent, et même dans le monde. Sauf que l’histoire est en partie déjà écrite puisque tout est fait pour que le marché n’échappe pas au trio Nexter-Renault Trucks Défense-Thales.

Au lieu d’un appel d’offres européen ouvert, la DGA a en effet opté pour une consultation restreinte envoyée aux trois champions français de l’armement terrestre, a-t-on appris de sources concordantes. Elle s’est pour cela retranchée derrière l’article 346 du traité européen qui permet à un pays de  privilégier son industrie sous couvert d’enjeux de souveraineté nationales. « Tout État membre peut prendre les mesures qu’il estime nécessaires à la protection des intérêts essentiels de sa sécurité et qui se rapportent à la production ou au commerce d’armes, de munitions et de matériel de guerre », y est-il écrit.

La France peut-elle réellement faire jouer des considérations de sécurité d’approvisionnement dans le cas du programme Scorpion ? Pour ce qui est des 2.080 véhicules blindés multi-rôles (VBMR) prévus pour remplacer les vénérables VAB, on peut en douter puisqu’il s’agit de véhicules de transport de troupes faiblement armés qu’on trouve sur étagères partout dans le monde. L’argument est plus crédible s’agissant des 248 EBRC (engins blindés de reconnaissance de combat, qui remplaceront les Sagaie et AMX-10 RC), puisque on a affaire à des d’engins fortement armés.

 

Protéger les plans de charges des industriels français

 

photo EMA

photo EMA

Contactée, la DGA n’a pas souhaité commenter. Et pour cause. Dans le landerneau militaire, chacun sait que, sans être complètement infondé, l’argument de la souveraineté en cache un autre, impossible à mettre sur la place publique : il faut protéger les plans de charge des industriels nationaux. Nexter est en mal de succès à l’export pour son VBCI après l’annulation de l’appel d’offres canadien . Renault Trucks défense aussi est à la peine. Par la diversité de son portefeuille de produits, Thales pourrait passer à côté de Scorpion, mais ses activités terrestres en France en prendraient quand même un coup.

L’appel d’offres restreint cache donc un acte de protectionisme économique, sans que ce soit infamant, mais qui met à mal les discours officiels en faveur de l’Europe de la Défense. Après tout, l’Allemagne ne fait pas autrement : tous ses blindés son « made in Germany ». «On serait bien stupides si on était les seuls en Europe à ne pas le faire. On connaît les limites de l’Europe de la Défense », résume sans fard un bon connaisseur du dossier.

Dès lors, la discrétion de la DGA est compréhensible pour éviter de susciter le recours d’un industriel européen, ce qui ne manquerait pas de retarder encore plus le programme Scorpion. La Commission ou un autre Etat membre pourrait aussi porter l’affaire devant la cour de justice européenne s’ils estiment que la France fait un usage abusif de l’article 346... On verra. En attendant Nexter, RTD et Thales vont devoir s’entendre pour répondre de manière conjointe à l’appel d’offres. « Les discussions vont bon train », confirme-t-on aux « Echos ».

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 12:55
Création d’une chaire « Economie de défense »

 

15 janvier Aerobuzz.fr

 

L’IHEDN (Institut des hautes études de défense nationale) vient de se doter d’une nouvelle chaire sur le thème de l’économie de Défense. Portée par MBDA, Safran, Thales et Renault Trucks, elle vise à éclairer le plus largement et objectivement possible les impacts économiques des décisions politiques en matière de défense (coût des conflits, lancements de programmes, soutien aux filières industrielles, choix ou non de coopérations internationales, etc.). Elle s’intéressera tout particulièrement à certaines caractéristiques clés de l’écosystème Défense : l’emploi, l’innovation, les modes de financement, la compétitivité, les complémentarités duales, les exportations. Elle constituera une passerelle entre le monde académique et la Défense en diffusant une connaissance objective et indépendante sur l’impact de la défense dans notre économie. Elle vise aussi à attirer vers le domaine de l’économie de défense des jeunes chercheurs de talent et à animer un réseau académique et scientifique dans ce domaine.

 

Jean Belin, titulaire de la chaire et maître de conférences à l’université Bordeaux 4, précise que « la chaire "Économie de défense" a le triple objectif d’augmenter la production de recherches universitaires en économie de défense, de fédérer et de diffuser la pensée économique de défense et enfin de former et d’éclairer les décideurs publics et privés. »

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:35
ForceSHIELD Integrated Air Defence system and STARStreak missiles for Indonesian Ministry of Defence

 

Wed, 15/01/2014 Thales

 

In addition to the supply of STARStreak short-range air defence missiles, the system comprises CONTROLMaster200 radar and weapon coordination systems, RAPIDRanger mobile weapon systems and Lightweight Multiple Launchers (LML), as well as associated communications, training and support equipment.

“This deal worth over £100m is great news for the UK and the aerospace industry…

Victor Chavez, CEO of Thales UK, said: “Thales is the only European defence contractor with the in-depth knowledge and range of advanced technologies to deliver a leading-edge integrated air defence solution such as ForceSHIELD. This solution for the Indonesian Army marks a new approach to air defence in that it provides a complete turnkey solution comprising latest-generation ‘sensor to effects’ technologies. I would like to express my gratitude to the Prime Minister for his personal support on this project and the support of the government – it makes a huge difference to industry and our customers.”

The British Prime Minister, the Rt Hon. David Cameron MP, said: “This deal worth over £100m is great news for the UK and the aerospace industry, and a strong vote of confidence in this Government’s long-term economic plan. It will help secure highly-skilled jobs in Northern Ireland and throughout the supply chain. This is precisely the reason why I go on these trade missions to countries like Indonesia, to drum up jobs and investment for our country, and I’m delighted my trip has resulted in a clear win for Thales.”

For the realisation of this programme, Thales will increase its existing industrial cooperation with the Republic of Indonesia, and has signed an agreement with the Indonesian company PT LEN Industri. The Group will continue to develop a long-term partnership with the Indonesian industry on future programmes in both the military and civil sectors.

 

Note to editors: About Thales’s ForceSHIELD solution

Thales’s ForceSHIELD solution is based on customising and combining a range of product lines such as radars, communications, engagement and fire control systems, launchers and missiles to meet front-line users’ needs.  This approach provides highly-effective capabilities for its customers to meet the increasing array of asymmetric and conventional air threats in today’s security environment.

The CONTROLMaster200 comprises the latest generation solid-state radar, capable of detecting and tracking 200 targets simultaneously out to ranges up to 250km. It incorporates the CONTROLView engagement control system that evaluates threats, assigns weapons, and coordinates combat management activity – enabling complex and critical decisions to be made faster and with greater precision and security.

The RAPIDRanger is a unique lightweight vehicle-based launcher and fire control system, which can be integrated into a network-enabled force structure and coordinated with a variety of Command and Control systems. Equipped with the STARStreak high-velocity missile, RAPIDRanger has the ability to defeat a wide variety of air threats, including ground attack aircraft, pop-up Attack Helicopters, Unmanned Aerial Vehicles (UAVs) and cruise missiles.  The STARStreak missile operates at a speed in excess of Mach 3 to defeat fast-moving threats and those with short unmasking times.  The three-dart ‘hittile’ configuration maximises lethality and the highly-accurate laser beam riding guidance enables engagement of low-signature targets and is immune to all known countermeasures.

 

About Thales and Thales UK

Thales is a global technology leader in the Aerospace, Transportation and Defence & Security markets. In 2012, the company generated revenues of €14.2 billion (equivalent to £ 11.5 billion) with 65,000 employees in 56 countries. With its 25,000 engineers and researchers, Thales has a unique capability to design, develop and deploy equipment, systems and services that meet the most complex security requirements. Thales has an exceptional international footprint, with operations around the world working with customers and local partners.

Thales UK employs 7,500 staff based at 35 locations. In 2012 Thales UK's revenues were around £1.3 billion.

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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 08:55
Thales begins development of New Generation Laser Designation Pod

 

Fri, 10/01/2014 thalesgroup.com

 

The French defence procurement agency DGA has awarded Thales with the contract to develop the New Generation Laser Designation Pod (PDL NG). This latest milestone is a follow on from the riskreduction phase led throughout 2013 and series production is expected to begin in 2018.

 

Thales will develop the PDL NG that will provide the French air forces with new day/night imaging and engagement capabilities in complex theatres of operations. The PDL NG will be designed to integrate with both the Rafale and Mirage 2000D fighter aircraft.

 

The risk-reduction phase, the first step in the development of any programme, confirmed the system’s architecture, its high level of functional integration, reliability and the development schedule.

 

The awarding of this development contract confirms the importance of optronics in future air combat systems and acknowledges the technical and operational expertise that Thales has acquired on laser reconnaissance and designation systems over the past 40 years.

“Thales is proud of the confidence that the DGA and the French air force have shown in choosing us to develop this new system. The PDL NG is the result of close and constructive collaboration between specifiers, users and Thales. It will provide air forces an effective and competitive system. The award of the development contract confirms the government’s support for France’s airborne optronics sector and its engineering and industrial capabilities.”

Gil Michielin, Vice-President of Thales’s optronics business

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 17:00
Lancement du nouveau standard du programme Rafale

Le premier exemplaire de la 4e tranche de production du programme Rafale

 

10/01/2014 DGA

 

A l’occasion de la visite du site Dassault Aviation de Mérignac, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a remis aux industriels concernés le contrat de développement et d’intégration d’un nouveau standard du Rafale, dit « standard F3R ». Les négociations avaient été finalisées avec la direction générale de l’armement (DGA) le 30 décembre dernier. Au total, environ un milliard d'euros devraient être consacrés à ces travaux qui viendront irriguer l’ensemble du secteur industriel de l’aviation de combat.

 

« C’est un signal très clair de notre volonté d’investir sur le Rafale, et sur tout un secteur stratégique, celui de l’aéronautique de combat, pour le maintenir au meilleur niveau mondial », a indiqué Jean-Yves Le Drian. « C’est également la garantie de disposer sur le long terme d’une ligne de produits qui répondront aux exigences de l’export. » a-t-il ajouté.

 

La logique de conduite du programme Rafale s’appuie sur des développements continus permettant d’adapter les appareils par standards successifs à l’évolution du besoin. Ce nouveau standard repose en particulier sur la prise en compte de l’intégration du missile longue portée Meteor et de la nacelle de désignation laser nouvelle génération PDL NG, mais également sur des évolutions nécessaires pour faire face à l’évolution de l’environnement à l’horizon 2018 (améliorations du système d’armement et de navigation, des liaisons de données, du radar RBE2 et du système de guerre électronique Spectra…).

 

L’ensemble de ces évolutions fonctionnelles et matérielles renforce le caractère omnirôle du Rafale. Il peut, au cours du même vol, assurer différents types de missions, par exemple l’attaque au sol et la défense aérienne. Totalement polyvalent, le Rafale assure toute la gamme de missions dévolues à un avion de chasse : supériorité et défense aérienne, attaque d’objectifs terrestres ou maritimes, appui-feu rapproché de troupes au sol, reconnaissance, frappe nucléaire. C’est aussi le premier appareil conçu dès l’origine pour opérer aussi bien à partir d’une base terrestre que depuis un porte-avions. Il est mis en œuvre par l’armée de l’air et la marine françaises.

 

A ce jour, 180 avions de série ont été commandés et 126 appareils livrés dans ses 3 versions : à savoir 39 monoplace embarqué « M » pour la marine, 42 biplace « B » et 45 monoplace « C » pour l’armée de l’air. Le Rafale a été déployé pour des opérations de combat en  Afghanistan, en Libye et au Mali.

 

Les principaux industriels assurant la réalisation du Rafale sont Dassault Aviation, Thales, Safran et MBDA.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 14:40
Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

10.01.2014 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense a signé un chèque d'environ 1 milliard d'euros pour améliorer les performances du Rafale. L'avion de combat de Dassault Aviation sera équipé du missile air-air Meteor et d'une nouvelle nacelle de désignation laser (Pod).

En dépit du dernier échec du Rafale au Brésil, la France croit toujours aux chances de l'avion de combat de Dassault Aviation à l'export. Et continue de l'améliorer. A l'occasion de la visite du site de Mérignac de Dassault Aviation, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a remis aux industriels concernés le contrat de développement et d'intégration d'un nouveau standard du Rafale dit F3R, comme il l'avait annoncé en novembre dans une interview à "La Tribune". Les négociations ont été finalisées avec la direction générale de l'armement (DGA) le 30 décembre dernier. Au total, "environ un milliard d'euros devraient être consacrés à ces travaux qui viendront irriguer l'ensemble du secteur industriel de l'aviation de combat", a expliqué le ministère de la Défense.

"C'est un signal très clair de notre volonté d'investir sur le Rafale et sur tout un secteur stratégique, celui de l'aéronautique de combat, pour le maintenir au meilleur niveau mondial", a indiqué Jean-Yves Le Drian. "C'est également la garantie de disposer sur le long terme d'une ligne de produits qui répondront aux exigences de l'export", a-t-il précisé. C'est clair, l'actuel gouvernement ne lâche pas ce fleuron de l'industrie nationale. Les meilleurs espoirs de vente du Rafale restent le Qatar et l'Inde. A moyenne échéance, les Emirats Arabes Unis et la Malaisie.

 

Le missile Meteor à bord du Rafale

Comme pour tous les précédents avions de combat français, le programme Rafale s'appuie sur des développements continus permettant d'adapter l'appareil par standards successifs à l'évolution du besoin. Ce nouveau standard repose notamment sur l'intégration du missile air-air longue portée Meteor (MBDA) et de la nacelle (ou Pod) de désignation laser nouvelle génération PDL NG, développée par Thales et dont le contrat a également été notifié le 30 décembre pour un montant de 119 millions d'euros. Le missile Meteor "très performant sera d'une efficacité maximale grâce au radar dit à antenne active qui équipe les Rafale livrés en série depuis mi-2013", a expliqué Dassault Aviation dans son communiqué.

La qualification du PDL NG est attendue "mi-2018 en cohérence avec celle du nouveau standard F3-R du Rafale", a précisé la DGA dans un communiqué séparé. Ce POD sera utilisé principalement pour la mise en œuvre des frappes air-sol, de jour comme de nuit. Développé par Thales Optronique, il vise à disposer de moyens adaptés pour la recherche et l'identification de cibles de petite taille et permettant des frappes air-sol de grande précision. Ce programme, prévu au titre de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, permet de soutenir la filière optronique française. La LPM prévoit la commande de 20 PDL NG dont 16 seront livrés en 2018-2019.

 

Des évolutions qui renforcent sa polyvalence

Le standard F3-R du Rafale permet également des améliorations nécessaires pour faire face à l'évolution de l'environnement à l'horizon 2018 : améliorations du système d'armement à l'image de la bombe AASM (Armement Air Sol Modulaire) de Safran, et de navigation, des liaisons de données, du radar RBE2 et du système de guerre électronique Spectra... La version à guidage terminal laser des bombes AASM est particulièrement adaptée aux cibles mobiles. Cette famille d'armements à guidage principal GPS et propulseur additionnel a notamment permis au Rafale, pendant les opérations en Libye (2011), de détruire des objectifs à plusieurs dizaines de kilomètres de distance, avec une précision métrique.

L'ensemble de ces évolutions fonctionnelles et matérielles "renforce le caractère omnirôle du Rafale", a expliqué le ministère. En clair, sa polyvalence. Il peut, au cours du même vol, assurer différents types de missions, par exemple l'attaque au sol et la défense aérienne. Le Rafale assure toute la gamme de missions dévolues à un avion de chasse : supériorité et défense aérienne, attaque d'objectifs terrestres ou maritimes, appui-feu rapproché de troupes au sol, reconnaissance, frappe nucléaire. "C'est aussi le premier appareil conçu dès l'origine pour opérer aussi bien à partir d'une base terrestre que depuis un porte-avions", a également rappelé le ministère.

 

180 Rafale commandés

A ce jour, 180 avions de série ont été commandés et 126 appareils livrés dans ses 3 versions : à savoir 39 monoplace embarqué "M" pour la marine, 42 biplace "B" et 45 monoplace "C" pour l'armée de l'air. Le Rafale a été déployé pour des opérations de combat en  Afghanistan, en Libye et au Mali. Les principaux industriels assurant la réalisation du Rafale sont Dassault Aviation (maître d'œuvre), Thales (électronique), Safran (motoriste) et MBDA (missilier). Au total, 500 entreprises françaises sont associées au programme Rafale.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 06:55
Armement : 1 milliard pour faire évoluer le Rafale

 

10/01 Par Alain Ruello - LesEchos.fr

 

Jean-Yves Le Drian officialise aujourd'hui un contrat de modernisation de l'avion.

 

Le Rafale continue de se moderniser par évolution successive. En visite ce matin dans l'usine Dassault de Mérignac, près de Bordeaux, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, va officialiser un contrat de développement d'un nouveau standard de l'avion de combat. Ce contrat, de 1 milliard d'euros selon nos informations, a été notifié par la DGA à l'avionneur le 30 décembre, mais n'avait pas encore été rendu public.

Baptisé « F3 R », le futur standard marque une étape importante pour le Rafale, destinée évidemment à renforcer ses capacités opérationnelles pour l'armée française mais aussi ses attraits à l'international. Les trois principales évolutions portent sur l'intégration du futur missile air-air longue portée Meteor, de la nacelle de désignation laser de nouvelle génération, et de la version à guidage laser de l'armement air-sol modulaire (AASM).

 

Regards vers l'Inde

 

Les premiers Rafale équipés de ces nouveaux armements sont attendus en 2018. De quoi occuper les bureaux d'études de Dassault, mais aussi de ses principaux partenaires, Thales, MBDA ou Sagem (Safran). Thales devrait se voir confier prochainement une nouvelle tranche d'un peu plus de 100 millions d'euros pour continuer ses travaux sur sa future nacelle. Au total, 500 entreprises participent à la fabrication du Rafale, selon l'avionneur.

Avec le contrat F3 R, les prises de commandes militaires de Dassault vont grimper en flèche. Sur les neuf premiers mois de 2013, elles ont baissé de 58 %, à 230 millions d'euros. A titre de comparaison, l'avionneur a vendu pour près de 2 milliards d'avions d'affaires Falcon sur cette période.

La suite normale, c'est un standard « F4 », attendu vers 2025 ( « Les Echos » du 17 juin ). A plus court terme, c'est du côté de l'exportation que les regards restent braqués. En Inde précisément, où Dassault espère parapher l'architecture générale du contrat avant les élections du printemps.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:30
Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

 

DUBAI, United Arab Emirates, Jan. 7 (UPI)

 

French President Francois Hollande is pushing hard to restore Paris' once-thriving defense links with the Persian Gulf monarchies, especially the major military power Saudi Arabia and the United Arab Emirates, with the aim of securing major arms deals.

 

He concluded a two-day visit to Riyadh Dec. 31 designed to restore France's diplomatic clout in the strategic, oil-rich region clearly exploiting Saudi Arabia's growing differences with the long-dominant Americans over their refusal to help topple Syrian President Bashar Assad, and the Obama administration's new strategic objective of a rapprochement with Iran, the kingdom's bitter rival for leadership of the region and the Muslim world.

 

And so far, Hollande's plan seems to be working: Witness the Dec. 29 announcement that Riyadh has pledged $3 billion to buy weapons from France to strengthen Lebanon's military against Hezbollah, the powerful Iranian-backed movement that's helping Assad, a key Iranian ally, hold onto power against Saudi-backed Syrian rebels.

 

That should be a major shot in the arm for France's defense industry, which has had a lean time in terms of arms deals in recent months.

 

Dassault Aviation, one of France's major defense contractors, has a lot riding on its efforts to sell 60 Rafale multi-role combat jets to the Emirates, a contract worth upwards of $10 billion.

 

Dassault has lost out in several big combat fighter contests in recent years, including a $4.5 billion 36-jet deal with Brazil, and is desperate to secure the gulf contract that would be Rafale's first confirmed export sale.

 

In 2012, Rafale was tipped as the winner in an Indian competition for 126 combat aircraft worth more than $120 billion, but disagreement with New Delhi over the cost of building 108 of them in India has left the whole deal hanging, with no sign of an early resolution.

 

If the Emirate contract fizzles, Dassault will have to seriously cut back the Rafale production line amid French defense budget reductions.

 

France slashed its Rafale order in mid-2013, from 11 per year to 26 over six years, and now the assembly line will be threatened if Dassault can't make a big Rafale export sale in the gulf.

 

"Rafale relies on the French government for its survival, but Paris can no longer afford to shoulder the $2.02 billion-$2.7 billion annual cost of keeping up production," observed British defense analyst Carola Hoyos.

 

"Ending Rafale's production ... would maim France's military aerospace industry and undermine the diplomatic and military influence it gains from being one of the few countries able to rely entirely on its own equipment."

 

In December, the Emirates dropped the Eurofighter Typhoon, built by a European consortium headed by Britain's BAE Systems, boosting Rafale's prospects. But Dassault, which has been negotiating with the Emiratis for years, could still lose to Boeing's F/A-18.

 

"France will pursue its efforts to increase its defense market share in the gulf despite the commercial tensions this will create with its U.S. and U.K. allies," observed Oxford Analytica.

 

"Defense ties should become stronger as France responds to further requests for security assistance from the gulf states. Yet its quest for renewed diplomatic influence in the region cannot be pursued alone, and will require U.S. and U.K. support."

 

Restoring defense and trade ties with the gulf has been one of Hollande's priorities since his May 2012 election.

 

"Hollande's new team was eager to turn the page after the Sarkozy presidency's inconclusive partnership with Qatar and distant relations with the Saudis and the Emiratis," Oxford Analytica noted.

 

"Defense Minister Jean-Yves Le Drian has invested considerable time and energy to fulfill that objective, resulting in a major improvement in ties."

 

Indeed, Le Drian has visited Saudi Arabia, the Emirates and gas-rich Qatar, which seeks 72 new strike jets and could become a Rafale customer, no less than 13 times since mid-2012. Hollande's visit to Riyadh was his second in a year.

 

In the 1980s France supplied Saudi Arabia with several frigates and other warships under the Sawari naval program and these now need to be replaced. Paris hopes to secure the contract, worth around $13.8 billion, for six advanced frigates and 5-6 submarines.

 

France is also hoping to secure a $2.72 billion contract to upgrade the kingdom's air defense system, known as the Mark 3 Program.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

La signature du contrat Mark 3 est désormais une décision politique de l'Arabie Saoudite en faveur de la France

 

29/12/2013 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

L'un des enjeux de la visite de François Hollande en Arabie Saoudite est l'obtention d'un contrat de 4 milliards d'euros pour Thales... à condition que le roi confirme son accord. Au-delà, les deux chefs d'Etat vont évoquer les dossiers chauds de la région : Iran, Liban, Syrie, Egypte...

 

Le suspense va donc durer jusqu'au bout... pour Thales, qui aurait bien voulu éviter cette attente insoutenable. Le groupe électronique va-t-il ou non obtenir lors des entretiens entre François Hollande, qui se rend en Arabie Saoudite ce dimanche et lundi, et le roi Abdallah, la promesse de ce dernier de signer un contrat estimé à 4 milliards d'euros en vue d'équiper le royaume d'un système de défense aérienne de courte portée ? C'est l'un des enjeux de la visite du Chef de l'Etat, qui évoquera, outre la situation politique de la région (Iran, Liban, Syrie, Egypte...), ce dossier commercial lors de ses entretiens avec le roi, selon nos informations. Mais le souverain saoudien n'a pas pour habitude de participer à des cérémonies de signature lors de ce type de visite. Bien que chez Thales, on garde encore un petit espoir...

Initialement, pourtant, il était plutôt question que François Hollande remercie le roi pour la signature de ce contrat baptisé Mark 3, découpé en deux tranches (2,5 milliards puis 1,5 milliard d'euros pour les missiles). Ce ne sera vraisemblablement pas le cas puisqu'il manque toujours au bas du contrat la signature du ministre de la Défense, Salmane ben Abdelaziz Al Saoud,qui est également depuis juin 2012, le prince héritier de la dynastie saoudienne. Le document est prêt - le prix et les spécifications techniques ont été arrêtés début septembre - et a même été paraphé par les deux parties, le ministère de la Défense (Moda) et la société ODAS, qui représente dans le royaume les intérêts des grand industriels de l'armement français, dont Thales.

 

Une décision politique

A la fin de l'été, le roi, interrogé par son cabinet, avait donc donné son accord à la signature de Mark 3. Mais peu de temps après, le prince Bandar ben Sultan ben Abdelaziz Al Saoud, chef des services de renseignements, avait lancé cet automne un audit sur toutes les négociations en cours et les contrats à la signature"Ils sont en train de revoir leur politique d'acquisition pour optimiser leurs achats", assurait alors un industriel à "La Tribune". Notamment en raison des relations actuelles très fraîches entre l'Arabie Saoudite et les États-Unis, précisait-il. C'est peut-être la raison de ce contre-temps. D'autres industriels rivaux (MBDA-EADS) estiment quant à eux que les Saoudiens ne veulent plus des systèmes Crotale NG proposés par Thales.

En tout cas, l'Elysée a une nouvelle fois tranché lors de la préparation de cette visite pour l'offre du groupe d'électronique. Et François Hollande, qui a adressé un courrier au roi Abdallah en ce sens, devrait évoquer ce dossier avec le monarque saoudien. D'autant que c'est le seul contrat dans le domaine de la défense qui peut être signé à tout moment. Aussi, la discussion entre les deux chef d'Etat va être disséquée par Thales et ses concurrents. "C'est le roi qui va trancher", résume une source proche du dossier. S'il promet à François Hollande une signature du contrat, ce ne sera plus question de temps. Ce geste en faveur de la France est désormais une décision politique, estime-t-on.

 

Liban, Syrie et Egypte au centre des discussions 

A la veille du Nouvel An, François Hollande sera surtout en Arabie saoudite pour évoquer les crises qui secouent le Moyen-Orient, à commencer par le Liban, la Syrie ou l'Egypte. Un an après s'être entretenu avec le roi Abdallah lors d'une brève escale entre Beyrouth et le Laos, le président français retrouvera le souverain saoudien dimanche lors de cette visite officielle, en plein désert, à Rawdat Khurayim, à 60 km au nord-est de Ryad.

François Hollande sera accompagné de quatre ministres, Laurent Fabius (Affaires étrangères), Arnaud Montebourg (Redressement productif), Nicole Bricq (Commerce extérieur) et Jean-Yves Le Drian (Défense) ainsi que d'une trentaine de dirigeants d'entreprises parmi lesquelles EDF, Areva, Alstom et Thales.

 

L'Arabie Saoudite partenaire de référence pour Paris

Au chapitre diplomatique, l'Arabie saoudite, souligne-t-on à Paris, "prend des responsabilités croissantes" au Moyen-Orient où elle fait désormais figure de "partenaire de référence" pour la France. Mais le royaume est devenu aussi le premier client de la France dans la région avec des échanges qui ont dépassé 8 milliards d'euros en 2013 dont 3 milliards d'exportations françaises, même si la balance reste structurellement déficitaire compte tenu des importations de pétrole saoudien.

Le Liban s'invitera sans nul doute dans les conversations, deux jours après l'attentat à la voiture piégée commis vendredi à Beyrouth et qui a coûté la vie à un proche conseiller de l'ex-Premier ministre Saad Hariri, hostile au régime syrien et à son allié le Hezbollah. Les dirigeants français et saoudien devraient discuter des moyens de conjuguer leurs efforts dans deux domaines jugés "cruciaux" par l'Elysée : le soutien à l'armée libanaise et la question des réfugiés syriens.

 

Convergence sur l'Iran

Ryad s'inquiète des interférences iraniennes dans les affaires arabes et notamment au Liban où son influence s'exerce également via le Hezbollah, tandis que la France s'oppose à un accord sur le nucléaire iranien aux conditions de Téhéran et qui conduirait à une normalisation des relations avec Téhéran. Paris soupçonne le programme nucléaire iranien de dissimuler des finalités militaires. François Hollande devrait ainsi réitérer sa volonté de présenter des "exigences fortes à l'égard de l'Iran sur le dossier nucléaire mais aussi, et de manière plus générale, sur son comportement dans la région", dit-on encore à l'Elysée.

Après leur rencontre à Rawdat Khurayim, les dirigeants français et saoudien se retrouveront pour un dîner de travail avant que le président français ne gagne l'ambassade de France à Ryad pour y tenir une conférence de presse et y recevoir la communauté française. Le lendemain, le chef de l'Etat français poursuivra ses entretiens avec les dirigeants saoudiens et participera à un déjeuner d'hommes d'affaires des deux pays.

Au-delà du Liban, François Hollande et les dirigeants saoudiens devraient balayer le champ complet des crises régionales. S'ils estiment de la même manière, selon Paris, qu'il "n'y a pas de solution politique autour de Bachar al-Assad", le numéro un syrien, ils divergent en revanche sur l'Egypte. Ryad apporte un soutien inconditionnel au nouveau pouvoir égyptien alors que Paris prône un large dialogue national.

 

Perspectives commerciales

Ce rapprochement diplomatique avec Ryad devrait aussi être l'occasion de marquer des points sur le plan économique. Les relations commerciales ont été marquées par "de beaux résultats en 2013" avec le métro de Ryad revenu à Alstom, l'équipement de la Garde nationale saoudienne par la France par le missilier MBDA ou la mise à niveau d'une partie de la flotte saoudienne par DCNS et Thales, souligne-t-on à l'Elysée où l'on s'attend encore à de "brillantes" perspectives l'an prochain.

Outre ses gigantesques besoins en infrastructures qui font rêver les géants du BTP comme Vinci ou Bouygues, le pays poursuit la modernisation de ses équipements militaires qui pourrait déboucher sur d'importants contrats pour Paris. Outre Mark 3, la France s'intéresse de près aux besoins de la marine du royaume. Avec l'aval de l'Arabie Saoudite, François Hollande abordera le contrat de Sawari 3, qui portent sur la vente de six frégates multimissions Fremm de DCNS et la création d'une force sous-marine. Soit entre 15 et 20 milliards d'euros. "Il existe une forte volonté de Ryad d'avancer rapidement sur ce dossier, assure-t-on à La Tribune. C'est en plus un projet fédérateur pour la France et les groupes DCNS, Thales, EADS et MBDA".

 

Paris vise des investissements saoudiens en France

Paris aimerait participer au programme nucléaire saoudien et livrer ses Airbus à la compagnie Saoudia, mais aussi attirer davantage d'investissements "productifs" saoudiens en France, comme ceux qui ont permis le sauvetage du volailler Doux.

"Les grands programmes d'équipement saoudiens correspondent aux domaines d'excellence des entreprises françaises. La France offre, quant à elle, des opportunités pour les investissements saoudiens qui peuvent y trouver le savoir-faire, les technologies et les services qu'ils recherchent", explique ce dimanche François Hollande dans une interview au quotidien saoudien Al Hayat.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:30
Crotale - photo Thales

Crotale - photo Thales

Le président français fonde beaucoup d'espoir dans l'accord de coopération économique et financier signé entre les deux Etats dont les échanges commerciaux ont atteint 8,7 milliards d'euros en 2012. "Huit milliards d'euros, c'est beaucoup, mais ce n'est pas assez", a déclaré le chef de l'Etat lors d'un forum économique franco-saoudien organisé dans la capitale.

 

30/12/2013 latribune.fr 

 

François Hollande a quitté lundi l'Arabie saoudite sans "méga-contrat" dans ses valises, mais il espère récolter bientôt les fruits de son positionnement comme allié privilégié du royaume, dans les domaines nucléaire et militaire. Une dizaine de contrats prospectifs ou d'accords de coopération ont ainsi été annoncés.

 

Au terme de deux jours de visite officielle, le président français s'est félicité d'avoir resserré les liens avec la famille royale mais n'a pas transformé l'essai diplomatique en commandes immédiates. Une dizaine de contrats prospectifs ou d'accords de coopération ont été annoncés, mais les grandes commandes militaires ou civiles attendues restent en suspens.

Le contrat MK3, pour la livraison du système de défense anti-aérien français de l'équipementier Thales, évalué à plusieurs milliards d'euros, n'a pas été conclu, pas plus que Sawari 3, un programme d'achat de frégates et de sous-marins.

A noter par ailleurs que l'Arabie saoudite s'est engagée ce dimanche à octroyer trois milliards de dollars à l'armée libanaise, faiblement équipée. L'objectif étant que celle-ci puisse se procurer des armes françaises dans les "plus brefs délais", a indiqué le président de la République libanais, Michel Sleimane.

 

"Huit milliards d'euros, c'est beaucoup, mais ce n'est pas assez"

Le président français fonde beaucoup d'espoir sur l'accord de coopération économique et financier signé entre les deux Etats dont les échanges commerciaux ont atteint 8,7 milliards d'euros en 2012. "Huit milliards d'euros, c'est beaucoup, mais ce n'est pas assez", a déclaré le chef de l'Etat lors d'un forum économique franco-saoudien organisé dans la capitale.

En 2013, a-t-il encore souligné, "de grands succès" ont été remportés par les entreprises françaises sur le marché saoudien. Les exportations françaises se sont élevées à 3 milliards d'euros, même si la balance reste structurellement déficitaire compte tenu des importations de pétrole saoudien. "Total a construit la plus grande raffinerie du monde avec Aramco (la compagnie nationale saoudienne d'hydrocarbures, NDLR), Sanofi a ouvert une usine pour la production d'insuline, Veolia assure la gestion de l'eau à Ryad et construira une usine de dessalement d'eau de mer...", a égrené François Hollande.

La déclaration commune adoptée par les deux pays est teintée d'optimisme au vu du rapprochement diplomatique en cours. "Le niveau exceptionnel de ces relations doit aboutir à des projets prometteurs et fructueux", indique le document.

 

EDF et Areva ont signé des accords de partenariats

EDF et Areva ont signé des accords de partenariat avec des entreprises saoudiennes afin d'être en première position quand l'Arabie saoudite se décidera à lancer son programme nucléaire, un investissement massif qui pourrait concerner jusqu'à 16 réacteurs nucléaires dans les prochaines années. "Dès lors que le royaume voudra préciser ses objectifs, la France sera prête à y répondre", a déclaré François Hollande au cours de sa visite, faisant valoir qu'elle coopérait "depuis 30 ans" avec la Chine dans ce domaine.

EDF ou Areva espèrent décrocher tout ou partie de ce futur appel d'offres évalué entre 70 et 100 milliards de dollars, alors que la réputation des installations nucléaires japonaises a été durablement affectée par l'accident de Fukushima et que les relations entre Ryad et Washington sont assombries par les positions américaines sur la Syrie et l'Iran.

Par ailleurs, le chef de l'Etat a estimé que les programmes d'infrastructures saoudiens, comme de nouveaux métros ou des lignes de train à grande vitesse, correspondaient aussi aux profils des entreprises françaises. "Ce programme d'investissement correspond aux offres d'excellence des entreprises françaises, une heureuse coïncidence", a dit le chef de l'Etat, qui a cité les transports, l'environnement ou l'agroalimentaire comme autant de secteurs prometteurs.

 

Selon le patron de Veolia, "Il ne faut pas s'en inquiéter (...) "L'économie, cela ne fonctionne pas à la nanoseconde"

L'absence de contrats importants n'a pas entamé la confiance des industriels qui accompagnaient le chef de l'Etat. "Il ne faut pas s'en inquiéter", a estimé le patron de Veolia, Antoine Frérot, devant des journalistes.

"L'économie, cela ne fonctionne pas à la nanoseconde, c'est un processus continu", a ajouté le dirigeant qui a remporté un contrat en 2013 pour une usine de dessalement d'eau et qui attend de prochaines commandes en 2014.

 

Se démarquer de la "diplomatie de contrat"

François Hollande a souhaité dès le début de son quinquennat se démarquer de la "diplomatie de contrat" que menait selon lui son prédécesseur Nicolas Sarkozy, "On ne demande pas aux entreprises de réserver les contrats" pour les déplacements du président à l'étranger, assure-t-on dans l'entourage du président.

Enfin, le président de la République a aussi lancé un appel aux entrepreneurs saoudiens pour que ces derniers fassent le choix de l'investissement productif en France plutôt que d'achats de prestige comme l'immobilier.

Cependant, il n'a pas manqué de "saluer" parallèlement les investisseurs saoudiens qui viennent en France, et tout particulièrement le groupe Al-Munajem qui a participé au sauvetage du groupe français Doux, l'un des leaders mondiaux de la production de volailles. Son fondateur, Abdelaziz Munajem, a du reste été décoré dimanche de la Légion d'honneur par François Hollande.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:55
Thales : les cinq nouveaux défis de Jean-Bernard Lévy

 

07/01/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Après le parcours sans faute réalisé par le PDG du groupe d'électronique un an après son arrivée, Thales doit continuer à se transformer.

 

Un peu plus d'un an maintenant que Jean-Bernard Lévy est à la tête de Thales et jusqu'ici tout lui réussit ou presque. Il fait l'unanimité aussi bien en interne qu'à l'extérieur du groupe. Et il plait aux marchés. Difficile de faire mieux. Il est vrai qu'il a rapidement apaisé les tensions dans un groupe, qui déprimait sérieusement. Il a également renouvelé son organisation sans heurts, ni opposition en nommant notamment de nouvelles têtes, comme Patrice Caine en tant que numéro deux, qui tiennent la route.

C'était là deux de ses grands objectifs à son arrivée. Des objectifs remportés haut la main, les salariés du groupe étant en attente d'un capitaine à la fois performant et accessible. "Il a su créer une équipe autour de lui qui le suit, il y a une vraie adhésion et un vrai collectif", explique-t-on à La Tribune. Et les ego des grands barons du groupe sont pour le moment bien rangés dans les placards.

 

Booster la croissance de Thales

Son troisième objectif était également de remettre le groupe au travail, notamment à l'export. Exception faite de la campagne Mark 3, Thales, avec une nouvelle organisation à l'international - les relations entre les pays et les global business unit ont été rééquilibrées -, a retrouvé du mordant à l'exportation. Et engrange à nouveau des contrats supérieurs à 100 millions d'euros.

En 2013, le groupe devrait en annoncer plus d'une quinzaine, contre moins de dix l'année précédente. Un joli succès à mettre au crédit de Pascale Sourisse en charge de l'international chez Thales même si Jean-Bernard Lévy a su libérer les énergies bridées sous son prédécesseur. Ce qui est de nature à relancer à moyen terme la croissance organique du groupe, qui stagnait… depuis sept ans.

Après un état de grâce bien géré par l'équipe de direction, les choses sérieuses commencent vraiment. Car Jean-Bernard Lévy a promis à ses actionnaires de booster la croissance mais aussi la rentabilité de Thales. Beaucoup même. Le bilan 2014, qui sera son premier vrai bilan, sera donc examiné à la loupe par les marchés. Celui de 2013, héritage de la précédente direction, devrait être plutôt bon même s'il manque dans le bilan le contrat Mark 3, la cerise sur le gâteau. Ce qui laissera à Jean-Bernard Lévy des marges de manœuvre pour mener Thales vers le cap qu'il souhaite. Pour rallier ce cap, il doit relever cinq nouveaux défis.

 

1/ Retrouver la croissance

Et le cap, c'est bien sûr les pays émergents. Jean-Bernard Lévy veut faire de Thales "un groupe mondial" c'est-à-dire implanté industriellement dans les fameux pays émergents. Et selon nos informations, le PDG de Thales est très ambitieux. Il vise une croissance de 10 % en moyenne par an dans ces pays. En revanche, les ambitions sont plus modestes dans les pays dits matures : 4 % de croissance en moyenne par an. Mais cet objectif est aussi difficile sinon plus que celui dans les émergents, estime-t-on en interne. En raison des budgets de défense en baisse.

 

2/ Réussir l'ascension d'Ambition Boost, la face nord d'Ambition 10

Derrière la vision stratégique Ambition 10, se cache en fait Ambition Boost. C'est le moteur d'Ambition 10. Sans ce plan de performances du groupe (économies et rationalisations ainsi que compétitivité de l'ingénierie…), cette vision serait probablement vouée à l'échec. C'est tout le job de Patrice Caine de le mettre en place et bien sûr d'atteindre les objectifs. Ce qui permettra au groupe de gagner le défi d'Ambition 10 en matière de croissance, de compétitivité et de gestion des compétences, les trois piliers de la vision stratégique de Thales. Le juge de paix d'Ambition Boost est le compte de résultat qui traduira ainsi l'amélioration de la performance.

 

3/ Accroître l'attractivité du groupe et recruter de nouveaux talents

Après une période compliquée où les cadres cherchaient un point de chute à l'extérieur de Thales, le groupe est redevenu attractif. Les CV affluent à nouveau. Et les candidatures de salariés de Cassidian, en pleine restructuration, circulent dans le groupe électronique, constate-t-on en interne. Pour se développer, le groupe devra attirer de nouveaux talents dans les pays émergents notamment, où Thales n'est pas forcément très connu.

 

4/ Réaliser une acquisition structurante

Jean-Bernard Lévy n'est pas venu chez Thales pour réaliser des acquisitions, encore moins une acquisition structurante. Il le dit haut et fort. Mais le groupe électronique a très longtemps souffert d'être une proie (EADS à plusieurs reprises, puis Safran). Une fois la solidité financière acquise, certains verraient bien Thales "endosser le costume de prédateur" pour réussir une opération stratégique d'ampleur. "Il faut se donner les moyens de faire bouger les lignes", explique-t-on à La Tribune. En outre, Jean-Bernard Lévy sait faire. Notamment quand il était à la tête de Vivendi avec l'acquisition notamment du Free brésilien, le groupe GVT (3 milliards d'euros).

 

5/ Faire évoluer la gouvernance et l'actionnariat

Enfin quid de la gouvernance et de la structure actionnariale du groupe avec une présence aussi forte de l'Etat et de Dassault à son capital. Une question fondamentale pour le groupe. Car à l'heure où EADS a su retrouver l'année dernière une gouvernance quasi-normale d'un groupe côté en Bourse et où Safran voit s'alléger jour après jour le poids de l'Etat à son capital, Thales peut-il continuer encore longtemps à rester une exception dans cette industrie… Mais cette fois-ci, c'est à l'Etat d'en décider.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 13:55
Les industriels français se mettent en ordre de marche pour le VBMR

 

13 décembre, 2013 Guillaume Belan (FOB)

 

Le VBMR doit venir remplacer le VAB, qui va sur ses 40 ans de service

 

Excellente nouvelle, il ne devrait pas y avoir de concurrence franco-française pour le programme VBMR ! Les trois principaux industriels français du terrestre : Nexter, Renault Trucks Défense (RTD) et Thales, sont en train de discuter pour se regrouper afin de former une « équipe France » et offrir une réponse commune au programme VBMR (Véhicule Blindé Multi-Rôles) qui doit venir remplacer les vénérables VAB. Un accord devrait être trouvé dans les semaines à venir.

 

La LPM (Loi de Programmation Militaire) venant enfin d’être adoptée, les programmes prévus par le volet équipement vont donc ainsi pouvoir être lancés, au premier rang desquels le programme d’ensemble Scorpion, absolument nécessaire pour remplacer les capacité de contact de l’armée de terre, et qui a déjà pris du retard.

 

Premier constat, les trois industriels qui se sont regroupés ne sont pas les mêmes qui forment le groupement qui a travaillé sur le conseil à l’architecture du programme Scorpion, à savoir TNS (Thales, Nexter et Sagem). A la différence de TNS orienté sur Scorpion, ce regroupement ne concernera que le programme VBMR, et éventuellement l’EBRC. Sagem absent, Thales entre dans la course, et aura la charge d’élaborer la partie vétronique (architecture électronique du véhicule), tandis que Nexter et RTD ont décidé de s’entendre sur la conception du véhicule. Les deux industriels planchent sur le VBMR depuis déjà plusieurs années. Nexter et RTD ont reçu il y a trois ans, chacun de leur côté, un financement via deux PEA (Plan d’Etude Amont) de la DGA (direction générale de l’Armement). Ces deux PEA visaient à financer des études industrielles pour explorer les solutions VBMR. Les deux industriels ont travaillé chacun de leur côté et présenté deux prototypes, baptisés BMX01 et BMX02, qui ont fait l’objet d’essais de la part de la DGA. Pour ce PEA BMX, alors que Nexter avait proposé une solution sur châssis, RTD était lui parti sur un véhicule à coque. RTD et Nexter avaient également signé en décembre 2011, un accord de coopération pour le VBMR. Mais faute de lancement de programme, la collaboration avait cessée. Les trois industriels du terrestre sont donc en train de se mettre d’accord pour offrir une solution commune et ont entamé les discussions afin de s’entendre sur les choix techniques qui seront retenus pour l’offre française VBMR. Relevons également que RTD et Nexter ont l’habitude de travailler ensemble, les deux industriels collaborant à la fois sur le canon autopropulsé Caesar et le véhicule VBCI.

 

Il faut maintenant faire vite, l’appel d’offres pour le programme VBMR doit être lancé l’année prochaine. Pour mémoire, le VBMR sera un 6X6 de 20 tonnes déclinés en plusieurs versions, dont la plus importante sera celle « infanterie », la cible étant de 700 VBMR en version transport de troupe. Les premières livraisons doivent intervenir dès 2019.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 13:50
Thales EC635 helicopter simulator for Swiss Air Force achieves Level D certification


13/12/2013 thalesgroup.com
 

Thales is pleased to announce that the EC635 helicopter Full Flight Mission Simulator (FFMS) delivered to the Swiss Air Force has achieved JAR FSTD-H* Level D certification issued by Switzerland’s Federal Office of Civil Aviation (FOCA).

The Thales simulator, which is in service at Emmen Air Base, Switzerland, has therefore achieved the highest possible level of FSTD certification. Used to train EC635 helicopter aircrews, this latest-generation simulator meets the Swiss Air Force's specific pilot instruction and training requirements, improves operational effectiveness, raises levels of crew and operator safety and reduces environmental impacts.

The Thales simulator offers an extended range of capabilities, from ab-initio to tactical training, and allows pilots to train for emergency situations and more than 280 different types of equipment failures. It can be used to train aircrews for a broad array of missions including cargo and personnel transport, search and rescue and forest firefighting. Pilots train under highly realistic flight conditions in varied natural settings, including mountain regions. The simulator can reproduce whiteout and brownout situations, terrain-induced turbulence, very low-level flight and complex landing approach profiles.

Night flying conditions with or without night vision goggles can be realistically simulated. The simulator software also incorporates Thales's computer-generated forces application to simulate a broad range of tactical environments.

The projection system offers a field of view of 240 degrees horizontally and 90 degrees vertically. The ThalesView image generation software and associated database enable pilots to train with realistic views of any area in Europe. The whole of Switzerland can be reproduced extremely realistically from a high-resolution aerial imagery database containing details of buildings, roads, power lines and other structures for the entire country.

The EC635 simulator can be coupled to the AS532 Super Puma/Cougar simulator in service with the Swiss Air Force, also developed by Thales, providing pilots with unlimited scope for training exercises involving formation flying and tactical operations.

"This latest-generation simulator, which is now certified to the highest possible level, supports the training of Swiss Air Force EC635 helicopter pilots, offering them an extended array of state-of-the-art and highly realistic training capabilities."
Jean-Jacques Guittard, Vice President for Thales's Training & Simulation business

Thales has delivered more than 110 helicopter simulators to customers in 25 countries around the world.

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