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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:30
Guerre entre Thales et MBDA/EADS en Arabie Saoudite : bientôt le dénouement ?

Thales, avec le soutien de l'Elysée, vise la signature d'un contrat d'un montant total de 4 milliards d'euros en Arabie Saoudite tandis que MBDA et EADS tentent désespérément de gripper le processus

 

11/12/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Avec la possible visite de François Hollande en Arabie Saoudite les 29 et 30 décembre, la tension est montée d'un cran chez Thales et le couple MBDA/EADS. En jeu, la signature d'un contrat de 4 milliards d'euros qui est promis au groupe d'électronique mais toujours convoité par le missilier européen.

 

La tension monte, monte…   Avec la visite prévue mais pas encore définitivement inscrite à l'agenda de François Hollande les 29 et 30 décembre en Arabie Saoudite - des dates de back-up sont aussi programmées en janvier et février -, Thales et le missilier MBDA, soutenu par EADS, sont à cran. Pour les mêmes raisons mais avec des intérêts diamétralement opposés.

 

Les deux groupes sont engagés dans une guerre fratricide dans le cadre de la signature d'un méga-contrat appelé Mark 3 en Arabie Saoudite portant sur la vente d'un système de défense aérien (Air Defence) de courte portée.

 

Un contrat de 4 milliards d'euros

 

En clair, Thales, avec le soutien exclusif de l'Elysée, vise la signature de ce contrat d'un montant total de 4 milliards d'euros, dont une première tranche est estimée à 2,5 milliards… tandis que MBDA et EADS tentent désespérément de gripper le processus. "En contradiction avec les instructions de l'Elysée, constate-t-on chez Thales. Plus EADS fera des manœuvres de dernière minute, plus cela le fragilisera". Sous-entendu auprès de l'Elysée.

 

Au sein du groupe européen, on estime que les Saoudiens ne veulent pas des Crotale NG proposés par le groupe d'électronique pour renouveler complètement le parc saoudien équipé de missiles de défense aérienne fabriqués par Thales. "Si Ryad en voulait, ils auraient signé depuis longtemps", explique-t-on au sein du groupe européen. MBDA avait quant à lui proposé à Thales de mettre dans l'offre pour Ryad ses missiles VL Mica et Aster, la modernisation des Crotale restant sous la maîtrise d'œuvre du groupe électronique. Une proposition rapidement rejetée par Thales.

 

Une visite de François Hollande pour remercier le roi Abdallah

 

La visite de François Hollande, si elle se confirme dans les prochains jours, pourrait bien alors être l'occasion d'un remerciement du président français au roi Abdallah pour ce contrat, selon des sources concordantes. Thales est en attente depuis la fin de l'été de ce contrat approuvé par le roi et toujours en attente de la signature du prince héritier Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, ministre de la Défense.

 

A l'approche de la visite présidentielle, la tension est donc montée d'un cran. Thales estime que la direction générale de l'armement (DGA) ne joue pas le jeu. Pourquoi ? L'électronicien soupçonne la DGA de ne pas le soutenir pour ne garder qu'un missilier en France, MBDA. Car avec Mark 3, Thales est à nouveau prêt à investir dans les systèmes de missiles et est prêt à développer une nouvelle génération de missile de défense aérienne de courte portée, confirme-t-on chez Thales. Ce qui va à l'encontre de la stratégie de la DGA de ne garder qu'un missilier en France. Mais de là à sacrifier un contrat de 4 milliards d'euros…

 

Thales parano ?

 

D'ailleurs à la DGA, on estime que Thales est "parano". "Le groupe voit des ennemis partout et il existe une certaine lassitude chez eux car le contrat est imminent depuis cinq ans", analyse-t-on pour expliquer la nervosité de Thales où pourtant certains restent très confiants sur la conclusion de ce contrat.

 

D'autres expliquent le retard de la signature par un lobbying américain de dernière minute. Mais comme on le rappelle à Paris, c'est "le seul contrat signable à tout moment, le roi en a donné l'ordre et le budget est prêt", souligne une source proche du dossier. Inch allah.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:55
Thales et TeamCast lancent le projet Maxsimo

 

 

07/12/2013 Boursier.com

 

Thales et la PME bretonne TeamCast annoncent le lancement prochain du projet Maxsimo, dans le domaine des systèmes d'information et de communications sécurisées. Le groupe montre ainsi son engagement en faveur des PME innovantes dans le cadre du Pacte Défense PME porté par le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian. Ce projet bénéficie du dispositif RAPID de la Direction générale de l'armement (DGA), destiné à soutenir les innovations des PME ayant des applications militaires et civiles.

 

Maxsimo fait suite au projet Echo, une première coopération conduite entre 2010 et 2012, pour améliorer les liaisons vidéo air-sol basées sur la technologie de diffusion de la télévision par satellite (DVB-S2) dans un contexte urbain, pour lequel les bâtiments sont autant d'obstacles ou de réflecteurs indésirables pour les ondes radio. Maxsimo vise à optimiser encore les performances de robustesse de la solution Echo en introduisant de la diversité de réception au moyen d'antennes multiples. Ces projets trouvent des applications diversifiées, dans le monde civil et militaire.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 17:35
La Jamaïque commande 12 Bushmaster

Le Bushmaster australien en Afghanistan (crédits Ministère de la Défense australien)

 

6 décembre, 2013 Guillaume Belan - FOB

 

Thales Australia vient d’annoncer avoir signé un contrat pour la fourniture de 12 véhicules Bushmaster aux Forces de Défense jamaïcaines.

 

Les véhicules sont tous des versions “transport de troupes”, équipées du système de communication inter-véhicules SOTAS M2, dont les premières livraisons sont prévues en 2015.

 

Cet accord comporte également un contrat de soutien de 5 ans. Les Bushmaster vont remplacer les Cadillac Gage Commando V-150 d’origine américaine, dont une dizaine affiche près de 40 ans d’âge.

 

Thales a déjà franchi le cap des 1000 Bushmaster produits, notamment au profit des forces australienne, hollandaise ou espagnole. La France l’a également considéré un moment pour remplacer une partie de ses VAB. Le succès du Bushmaster est né en Afghanistan, en étant l’un des premiers MRAP particulièrement résistant pour encaisser les effets des mines artisanales.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 12:55
Thales, partenaire industriel pour la formation des pilotes d'A400M français

 

05/12/2013 Par François Julian – Air & Cosmos

 

Cela n'est pas vraiment une surprise : Thales a annoncé hier avoir été choisi comme partenaire industriel du centre de formation A400M de l'armée de l'Air. L’électronicien français va ainsi participer au fonctionnement de ce CFA, localisé sur la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy. C'est dans ce bâtiment de 6000 m2 que seront formés l'ensemble des pilotes français d'A400M, ainsi que ceux de certaines nations étrangères.

 

Avec ce contrat, qui court jusqu'à décembre 2017, il est prévu que Thales prenne en charge la planification des activités d'entraînement, le soutien au personnel en charge de la formation et la mise en œuvre des systèmes et la maintenance des simulateurs.

Car c'est justement Thales qui fournit le simulateur sur vérins de l'avion (ou FFS, pour Full Flight Simulator), ainsi que les dispositifs d'entraînement sur écrans plats (une réplique du cockpit qui permet l'apprentissage des procédures). Pour l'heure, Thales a livré un premier FFS au CFA. Ce dernier est opérationnel depuis l'automne dernier. La base d'Orléans est également dotée d'un simulateur du poste de chef de soute, utilisé pour apprendre le fonctionnement de la console du « loadmaster ».

 

Selon Thales, c'est la première fois que la DGA confie des activités d’opération d’un centre d’entraînement de l’armée de l’Air française à un industriel.

 

Pour mémoire, le CFA de la base d'Orléan-Bricy doit à terme fonctionner en coopération avec un autre centre de formation situé à Wunstorf en Allemagne.

 

En effet, afin d'améliorer l'interopérabilité et la standardisation de l'exploitation de l'appareil, la France et l'Allemagne se sont associés pour la formation de leurs personnels A400M, en mutualisant leurs moyens. Dès l'été 2015, la formation des mécaniciens A400M français et allemands sera réalisée à Wunstorf en Allemagne. Sur cette même base sera également assurée la formation des navigants aux missions logistiques. La formation au vol tactique sera ainsi réalisée à Mont de Marsan, dès 2014 pour les équipages français, et 2018 pour leurs homologues allemands.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 13:55
French Army commissions Thales' commander training system

 

5 December 2013 army-technology.com

 

The French Army has inducted Thales-built new-generation commander training system into its service during a ceremony at Mailly-le-Camp in France.

 

Ordered by the French defence procurement agency (DGA), the OPOSIA system is currently deployed at the army's CENTAC combat training centre in Mailly-le-Camp, to train combined-arms task forces.

 

A latest addition to Thales' individual, collective, command-level and live training systems suite, the OPOSIA system is designed to instruct and train commanders of company-level combined-arms task forces, as well as section and platoon leaders.

 

Specifically, the system can train up to 45 personnel, including three digitised task force commanders, along with their subordinates, including section and platoon leaders and leaders of support units, such as engineering, artillery and logistics in a virtual theatre of operations.

 

The system uses Thales-built tactical simulation software to immerse trainees in a highly-realistic virtual 3D universe, comprising terrain features, weather conditions, weapon systems, allied and opposing force deployment doctrines.

 

In addition, the system, which can be coupled with the "live" training on the CENTAURE system, supplied by Thales under a separate contract with DGA, enables personnel to use their own operational communication and information systems to add more realism to the exercises.

 

Apart from reproducing current training and deployment areas, the system also features support tools to facilitate rapid uploading of other terrains, thereby ensuring consistency with evolving operational requirements.

 

The OPOSIA system represents a key component in the army personnel training that ensures effective coordination of support units in the field, allowing unit commanders, section leaders and platoon leaders to develop and apply their tactical reasoning skills in combined-arms missions.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 08:25
 Jamaica Defense Forces to acquire 12 Bushmaster armoured personnel carrier from Thales Australia

Dec. 4, 2013 Pacific Sentinel

 

Cabinet of Jamaica government has approved a five-year recapitalisation project for the Jamaica Defence Force (JDF) which will see the JDF replacing obsolete and mainly unserviceable V150 armoured cars in its fleet. Under the project, the JDF (Jamaica Defense Forces) will acquire 12 Thales Australia Bushmaster armoured personnel carriers (APCs) a report from the Office of the Prime Minister (OPM) said.

 

At present, the JDF has a complement of 14 Cadillac Gage V150s, 10 of which were acquired 37 years ago in 1976 and the other four were acquired in 1985, according to the OPM.

 

Over the course of their service life within the JDF, the vehicles have been utilized as critical enablers in many high risk situations such as internal security deployments in support of the Jamaica Constabulary Force (JCF) as well as pre and post disaster response and rescue operations.

 

Delivery of the armoured vehicles will commence in 2015.

 

Read the full story at Army Recognition

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:25
Brazil Picks Thales, Arianespace for Satellite Contract

December 1, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Embraer S.A.; issued November 28, 2013)

 

Embraer: Geostationary Satellite Will Ensure the Security of Brazilian Communications

 

SAO JOSE DOS CAMPOS, Brazil --- Visiona Tecnologia Espacial S.A. and Telebras formally signed a contract, today (November 28), to supply the Defense and Strategic Communications Geostationary Satellite (SGDC) system.

 

The R$ 1.3 billion contract provides for the system to be delivered by the end of 2016. The project involves the Ministries of Communications, of Defense, and of Science and Technology. The satellite will be operated by Telebras on the K (civilian) band and by the Ministry of Defense on the X (military) band.

 

Visiona is a joint venture of Embraer and Telebras and will be responsible for integration the SGDC system, which will expand broadband internet access in remote regions of the country, through the National Broadband Program (PNBL) and ensure Brazil's sovereignty over the communications of its Armed Forces. After the signing of the contract, Visiona will formalize the hiring of suppliers and will begin developing and integrating the system.

 

The selected companies are Thales Alenia Space (TAS) to supply the satellite and Ariane Space to launch the device. The contract with suppliers also provides for the transfer of technology to Brazilian companies, and that task will be supervised by the Brazilian National Space Agency (AEB).

 

"The SGDC system not only will meet the needs of Telebras' National Broadband Program (PNBL) and the strategic communications of the Brazilian Armed Forces, but it is also an opportunity for Brazil to ensure the sovereignty of its strategic communications in both the civilian and military areas," explains Telebras President Caio Bonilha.

 

"We are honored to have been chosen to supply a system so important to the country," states Visiona President Nelson Salgado. "We trust that this program represents the beginning of a long-term relationship, by establishing a Brazilian space systems integration company, similar to what Embraer represents for the aeronautical and defense segments."

 

The SGDC system will also provide full security for the strategic communications of the government, as well as military communications, because it will be controlled in Brazil at stations that are located in military areas, under the coordination of Telebras and the Ministry of Defense.

 

The acquisition of its own satellite for Brazilian civilian and military communications is a strategic decision for ensuring the nation's sovereignty. The satellites that currently provide services to Brazil are either controlled by stations outside of the country or the attitude control is in the hands of companies run by foreign capital. In either of the cases there are risks of interrupted services, in situations of international conflict or due to the political or economic interests of others.

 

 

A Telecomunicacoes Brasileiras S. A. (TELEBRAS) is a public and private joint stock company, which provides strategic telecommunications solutions to the Public Administration and market, acting as an agent for local development and fomenting democratic access to information.

 

Visiona Tecnologia Espacial S.A. is a company of the Embraer and Telebras groups, founded for the initial objective of integrating the Defense and Strategic Communications Geostationary Satellite (SGDC) system of the Brazilian government. Visiona also has the purpose of being a satellite integrating company, focusing on the demands of the National Space Activities Program (PNAE/AEB) and of the Strategic Space Systems Program (PESE/FAB).

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 17:35
HMAS Darwin taken from the embarked S-70B-2 Seahawk Helicopter photo RAN

HMAS Darwin taken from the embarked S-70B-2 Seahawk Helicopter photo RAN

 

November 29, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Thales; issued November 27, 2013)

 

Thales Awarded FFG Combat System Support Extension

 

Thales Australia has been awarded a three-year extension to its support contract for the Royal Australian Navy’s Adelaide Class FFG frigate combat system.

 

The contract covers on-board systems and associated support facilities, and will be delivered from the company’s facilities in Sydney and Perth. The extension ensures FFG combat system capability is effectively sustained leading into the future transition to the country’s new Air Warfare Destroyers.

 

The versatile FFG combat system was developed by Thales as part of the FFG Upgrade project that concluded in 2009, and which was the most technologically advanced warship upgrade program ever performed in Australia.

 

At the core of the upgrade, the Australian Distributed Architecture Combat System (ADACS) integrated various shipboard sensors, effectors, tactical data links and support systems to provide the frigates’ command teams with a common battlespace management environment.

 

Thales Australia CEO Chris Jenkins said: "As the FFGs are the RAN’s front line combatants, it is crucial to ensure the combat system performs at the highest levels.

 

"We have extensive experience and in-depth knowledge of these systems not only as a result of the FFG Upgrade project, but also because of our role supporting the recent enhancement of the FFGs with SM-2 surface-to-air missiles.

 

"We will continue to work closely with the Defence Materiel Organisation and the RAN to maintain this important capability."

 

 

Thales is a global technology leader in the Aerospace, Transportation and Defence & Security markets. In 2012, the company generated revenues of €14.2 billion (equivalent of AUD 17.6 billion) with 65,000 employees in 56 countries. Thales Australia is a trusted partner of the Australian Defence Force and is also present in commercial sectors ranging from air traffic management to security systems and services. Employing around 3,200 people in over 35 sites across the country, Thales Australia recorded revenues of AUD 1 billion in 2012.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:30
La France au Moyen-Orient (1/5) : quand la diplomatie va, tout va... mieux

 

22/11/2013 Michel Cabirol, à Dubaï – LaTribune.fr

 

Les commandes d'avions civils ont atteint des records au salon de Dubaï. Mais de gros contrats militaires sont aussi en ligne de mire pour les industriels français dans le Golfe. Premier volet de cette enquête au Moyen-Orient : les bénéfices d'un réchauffement diplomatique.


 

Quand la diplomatie va, tout va... Notamment le business dans les pays du Golfe où la France, depuis ses prises de position diplomatiques successives sur la Libye, Mali, Syrie et Iran, jouit d'une bonne image dans les principales capitales de la région, Ryad, Doha et Abu Dhabi. "La politique française est bien perçue, confirme le PDG du missilier MBDA, Antoine Bouvier, qui a vu se succéder sur son stand l'essentiel de ses clients de la région. On sent que les prises de positions de la France sur la Syrie, l'Iran ont généré dans la région un climat positif". Le missilier européen (BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica) travaille actuellement sur plusieurs campagnes commerciales.

C'est donc un retour en grâce des groupes d'armement français après une longue parenthèse de près de cinq ans marquée par une certaine défiance vis-à-vis de la politique de Nicolas Sarkozy, notamment en Arabie Saoudite. Le Qatar, pourtant privilégié par l'ancien locataire de l'Elysée, n'avait toutefois pas sorti son chéquier pour s'offrir la technologie "made in France" en matière d'équipements militaires. Tout comme les Emirats Arabes Unis n'avaient pas non plus acheté le Rafale malgré la très (trop ?) forte insistance de Nicolas Sarkozy. Au point de se brouiller avec Abu Dhabi, qui a obtenu une base interarmes française sur son sol… sans aucune contrepartie pour Nicolas Sarkozy.

 

La qualité de la relation entre la France et le Golfe est excellente

"La qualité du climat politique entre la France et les pays de la région est excellente", assure également le PDG de Thales, Jean-Bernard Lévy, qui dans le cadre de la vision stratégique Ambition 10 compte chercher la croissance du groupe en très grande partie dans les pays émergents. Et de rappeler que "sans un soutien politique, il est difficile de conclure" dans les pays du Golfe.

"La France est capable de proposer des partenariats stratégiques dans la région, elle en a la volonté, observe Antoine Bouvier. Les clients y sont également très favorables".

Ce que confirme Pascale Sourisse, en charge du développement de l'activité dans les pays émergents au sein de Thales, qui sillonne régulièrement cette région où le groupe a des enjeux commerciaux importants. "Nous sentons qu'il y a une bonne entente dans le cadre des campagnes commerciales entre le ministre français et ses homologues de la région. Il a réussi à instaurer des relations de confiance", explique-t-elle. Elle rappelle que "l'action étatique et l'action industrielle vont de pair" pour réussir. "La politique va avec les affaires", renchérit un autre industriel très présent dans la région.

 

Le travail de Jean-Yves Le Drian salué

Tout comme Antoine Bouvier, Jean-Bernard Lévy salue le travail approfondi du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sans qui deux contrats d'une valeur de 1 milliard d'euros (deux satellites espions et 17 radars GM 200) se seraient perdus dans les dunes des Emirats Arabes Unis. En janvier 2013 lors de la visite de François Hollande à Abu Dhabi, "on avait perdu la campagne Falcon Eye (deux satellites espions, ndlr)", se souvient-il.

"Le ministre est extrêmement présent sur les dossiers internationaux", constate également Antoine Bouvier. Le ministre était bien sûr présent dimanche au salon aéronautique de Dubaï. Son sixième voyage aux Emirats Arabes Unis ! "Il est aujourd'hui dans l'approfondissement de sa relation avec son homologue émirati et il est dans ce schéma-là avec ses homologues dans la région", explique-t-on au ministère.

 

L'armée française, une vitrine pour les industriels

Et puis les groupes de défense profitent également des succès opérationnels de l'armée française, qui est une excellente vitrine pour les matériels tricolores, notamment le Rafale. D'autant que le savoir-faire opérationnel des trois armées dans les conflits est de haut niveau. Ainsi, le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier, a passionné samedi dernier ses 32 homologues lors de la réunion traditionnelle des patrons des armées de l'air à la veille de l'ouverture du salon aéronautique de Dubaï.

La France au Moyen-Orient (1/5) : quand la diplomatie va, tout va... mieux

Son exposé portant sur les leçons des engagements récents de la France en Libye et au Mali, et en particulier de l'armée de l'air française, a été particulièrement écouté. Le général Mercier a montré que la France était capable de frapper extrêmement loin avec les Rafale dans un délai de préparation très court et dans des scénarios complexes. Ce que n'ont pu faire certains chefs d'états-majors concurrents, qui se sont limités à des présentations très générales.

 

Les Etats-Unis ne sont plus compris au Moyen Orient

Aujourd'hui étranglés par les budgets de défense de plus en plus contraints en Europe, les grands groupes français se pressent à nouveau avec beaucoup d'espoirs en Arabie Saoudite, au Qatar et aux Emirats Arabes Unis pour tenter de compenser à l'export le manque à gagner dans les pays matures, voire y trouver un peu de croissance. Et pourquoi pas le pactole. Car de grands contrats sont en jeu dans ces trois pays, notamment à court terme en Arabie Saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis. Notamment pour le Rafale au Qatar, puis aux Emirats Arabes Unis.

D'autant que la France profite d'une certaine incompréhension entre les Etats-Unis et les pays du Golfe.

"On sent bien qu'il y a un malaise entre ces pays et les Etats-Unis, explique-t-on à La Tribune. Les prises de positions américaines ne sont pas totalement comprises et appréciées".

Aux industriels français d'en profiter. Mais comme le rappelle un industriel, qui connait très bien la région,

"les Américains ne sont peut-être pas bien vus par les familles régnantes mais ils continuent de signer des très gros contrats. Les Britanniques et les Allemands raflent beaucoup de marchés. Nous les Français, nous devons cesser d'être romantiques, car ce qui compte c'est de gagner des contrats et non pas de participer ou d'être bien vus".

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 08:55
Thales : Jean-Bernard Lévy détaille le plan Ambition 10

 

21/11/2013 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges - Supersonique

 

Le patron de Thales n’avait jamais publiquement évoqué Ambition 10, « vision partagée » du groupe à dix ans dévoilée devant 650 cadres à Paris en septembre dernier. C’est désormais chose faite : dans une interview à Challenges (21 Nov 2013) et à latribune.fr accordée lors du salon de Dubaï, Jean-Bernard Lévy est revenu sur ce travail effectué depuis février dernier, peu après l’incroyable psychodrame qui avait abouti au remerciement de Luc Vigneron par l’Etat et Dassault fin 2012. « Le groupe avait les nerfs à fleur de peau, il était encalminé, en panne de croissance et de stratégie, raconte le PDG. Il a fallu faire retomber la fièvre ».

 

A l’inverse de la méthode Vigneron, marquée par le remerciement de la quasi-totalité de l’état-major et par une guerre sanglante avec les syndicats, le nouveau patron a tout de suite impliqué la base : « Nous avons lancé des groupes de travail partout dans le monde pour définir une vision partagée. Cela a abouti à Ambition 10, la vision du groupe à dix ans, qui sera déclinée en un plan stratégique mi-2014. » Les grands axes avaient été dévoilés par les Echos en septembre : une hausse de chiffre d’affaires de 10 milliards en 10 ans, ce qui porterait les ventes du groupe à près de 25 milliards d’euros, et une rentabilité opérationnelle de 10%, soit le même objectif qu’EADS s’est fixé… pour 2015. « Je n’ai pas démenti les chiffres parus dans la presse, sourit Jean-Bernard Lévy. Je sais bien qu’en parlant devant 650 cadres, ils n’ont pas forcément vocation à rester secrets. »

 

Mais Ambition 10, souligne le PDG de Thales, n’est pas un plan stratégique. Plutôt une « vision partagée » à 10 ans, qui n’a pas valeur d’engagement auprès des marchés. Cette « ambition » sera déclinée en un plan stratégique « à trois à cinq ans » début 2014, avec présentation aux investisseurs en avril, le premier plan directement rattaché à la nouvelle vision du groupe.

 

Au-delà des chiffres, Jean-Bernard Lévy fixe trois objectifs primordiaux : « retrouver la croissance, améliorer la compétitivité et développer les talents ». « On ne peut pas se satisfaire de voir Thales au même niveau de chiffre d’affaires en 2013 qu’en 2007, pointe le PDG de Thales. Il faut changer de braquet. Pas faire un peu mieux, faire beaucoup mieux. » La partie RH n’est pas un simple vœu pied, mais un objectif stratégique à part entière, notamment pour attirer les forts potentiels dans les pays émergents, où Thales n’est pas forcément connu.

 

L’objectif est clair : accélérer sur les pays émergents (au sens large), qui ne représentent que 22% du chiffre d’affaires : « L’objectif est que la croissance dans les pays émergents fasse plus que compenser la baisse des commandes dans les pays matures. J’essaie de faire partager ce sentiment d’urgence aux équipes. »

 

La grande nouveauté pour Thales sera la mise en place de « plans-pays » dans une dizaine de pays-clés : Arabie Saoudite, Emirats arabes unis, Qatar, Brésil, Inde, Russie, Turquie… Ces plans rassembleront les « opportunités de marchés, les partenariat et transferts de technologies envisagés ». « Ce travail n’avait jamais été fait chez Thales », assure le PDG, qui souligne que le groupe travaillait plutôt sur les plans produits sous l’ère Vigneron, ce qui sera maintenu mais complété.

 

Cette accélération dans les émergents devra faire de Thales un « groupe vraiment mondial, et plus seulement multidomestique », assure Jean-Bernard Lévy. La dynamique des marchés (croissance forts dans l’aéronautique civile, déprime dans la défense) devrait aussi aboutir à une baisse de la part du militaire dans le chiffre d’affaires. Elle pourrait passer de 53% aujourd’hui à 40% dans les prochaines années, même si Thales restera « un groupe dual, où les technologies développées irriguent à la fois les marchés civil et militaire ».

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 16:55
le SpyCopter rentre en service dans les unités du génie sous le nom de Drogen (crédits:Thales)

le SpyCopter rentre en service dans les unités du génie sous le nom de Drogen (crédits:Thales)

 

21 novembre, 2013 FOB

 

Drone tactique

 

Le groupe français Thales a pris le virage des drones depuis déjà un certain temps, l’industriel équipe déjà l’armée britannique avec un drone tactique, le Watchkeeper (lire ici), qui doit entrer en service opérationnel en février 2014. Ce drone tactique de Thales basé sur une plateforme israélienne (Hermes 450) fait l’objet d’une coopération franco-britannique favorisée par les deux chefs d’état-major des armées de terre. Il y a seulement quelques jours, quelques artilleurs français du 61ème régiment d’artillerie ont intégré la 3ème batterie du 47ème Regiment Royal Artillery
 à Larkhill (Salisbury, Grande- Bretagne), la première unité britannique dotée du Watchkeeper, afin de partager savoirs faires et concepts d’emplois. Dès l’année prochaine, les exercices communs entre les unités d’artillerie française et britannique s’intensifieront. La France doit trouver un successeur au Sperwer (SDTI) de Sagem, qui avance lui son Patroller (lire ici).

 

Drone à voilure tournante

 

Notifié avec la société Infotron dʼun « crash programme » (urgence opérationelle) il y a quelques années suite aux retours sur expériences du théâtre Afghan, Thales est en train de livrer aux unités du génie français quatre drones à voilure tournante Drogen, dont elle fournit les senseurs embarqués et la station sol SpyʼC. Conçu pour être facilement utilisable, le SpyʼC automatise au maximum l’utilisation du drone dʼInfotron : décollage et atterrissage automatique, de simples gestes sur lʼécran font réagir le pilote automatique, qui rallie le drone au point désigné. Muni de senseurs jour/nuit, le Drogen est destiné à la détection de bombes artisanales. D’une autonomie comprise entre 30 minutes et 2 heures, le drone peut atteindre une vitesse de 90 km/h et pèse 19 kg (dont 3kg de charge utile). Thales et Infotron seraient en discussions avec plusieurs pays intéressés pour ce système baptisé SpyCopter par les industriels.

 

Le SpyArrow de Thales est fait d’une texture en mousse très légère (crédits:Thales)

Le SpyArrow de Thales est fait d’une texture en mousse très légère (crédits:Thales)

 

Microdrone

 

A Milipol, Thales présentait également un micro-drone, le Spy Arrow. Avec une autonomie de 30 minutes et une portée de 3 km, ce micro-drone de 670 mm sur 525 mm ne pèse que 600 grammes. Drone de contact consommable, pour “voir derrière la colline”, il a été prêté à la STAT (Section Technique de l’Armée de Terre), qui lʼa testé. Suite aux enseignements de ces tests menés par l’armée de terre, Thales présente son drone muni au choix d’une vision TV jour ou infrarouge.

 

Mini-drone

 

Mais la société française ne sʼarrête pas là. Thales a d’ors et déjà lancé des études pour une solution de mini-drone à voilure fixe. Lʼobjectif est de se positionner pour le successeur du DRAC (drone de reconnaissance au contact) d’EADS en service dans l’armée de terre (3,4 mètre sur 1,4 mètres, poids de 8 kg). Un appel d’offres pourrait être lancé dès 2015.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 12:55
"Thales doit devenir un groupe mondial" (Jean-Bernard Lévy, Thales)

Le PDG de Thales, Jean-Bernard Lévy, estime que le groupe devait "créer sa vision, une vision stratégique partagée"

 

21/11/2013 Michel Cabirol à Dubaï – LaTribune.fr

 

Rencontré à la veille du salon aéronautique de Dubaï, le PDG de Thales, Jean-Bernard Lévy s'exprime pour la première fois sur sa vision stratégique Ambition 10. Ce plan repose sur trois piliers : retrouver la croissance, améliorer la compétitivité et développer les talents.

 

Mine de rien, le PDG de Thales, Jean-Bernard Lévy, n'avait jamais encore évoqué de façon publique la vision stratégique Ambition 10 destiné à redonner de la croissance au groupe pour les dix ans qui viennent. Interrogé sur un objectif de 10 milliards d'euros de chiffres d'affaires en 10 ans, il répond ne pas vouloir s'engager en public. Après une semaine passée en Asie, notamment en Chine, et une courte nuit dans un long-courrier, Jean-Bernard Lévy, un peu fatigué mais détendu, a livré samedi dernier à la veille de l'ouverture du salon aéronautique de Dubaï sa vision sur ce que devrait être le Thales de demain.

D'autant que ce plan sera décliné à partir de 2014. Déjà le budget 2014 intègre certains des objectifs d'Ambition 10. Le PDG de Thales donnera une nouvelle "guidance" en début d'année aux marchés. Et Thales prépare dans la foulée un plan sur trois à cinq ans, qui sera prêt à la fin du premier semestre 2014, "qui traduira Ambition 10". "Thales doit changer de braquet", estime Jean-Bernard Lévy.

 

Thales doit devenir un groupe mondial

Jean-Bernard Lévy s'est donc expliqué sur ce plan, un projet d'abord construit par les équipes du groupe, et en particulier par 600 cadres. Avec pour objectif : devenir un groupe mondial. "Thales est un groupe multidomestique mais n'est pas un groupe mondial", souligne Jean-Bernard Lévy. Car, Thales, précise-t-il, "est présent dans les pays matures mais pas encore dans les pays émergents". Pour faire simple, tous les pays, qui ne sont pas en Europe et en Amérique du Nord, font partie des pays émergents selon l'organisation de Thales même si Pascale Sourisse, en charge des pays émergents, rappelle que certains pays sont déjà très "émergés" à l'image de Singapour, Japon, Corée du sud…

Pourquoi Ambition 10 ? "Il fallait créer notre vision, une vision stratégique partagée, souligne-t-il. Thales était encalminé, en panne de stratégie, de progrès et de projets. J'ai donc demandé aux équipes de construire un plan ambitieux, Ambition 10, que j'ai présenté devant 650 cadres venus du monde entier en septembre à Paris". Près d'un an après son arrivée à la tête du groupe, c'était donc le moment pour lui de lancer les bases d'un nouveau Thales conquérant. Car "il y a un sentiment d'urgence", affirme-t-il.

Ce plan repose sur trois piliers : "retrouver la croissance, améliorer la compétitivité et développer les talents", selon Jean-Bernard Lévy. Le groupe ambitionnerait d'atteindre une marge d'exploitation de 10 %, selon "Les Echos". Mais contrairement à Probasis lancé par Luc Vigneron qui n'était qu'un plan de compétitivité pure, la croissance et la compétitivité de la vision Ambition 10 doivent marcher de concert.

 

"Zéro croissance organique depuis sept ans"

Après avoir remis le groupe, ébranlé et démotivé par la gestion de son prédécesseur, en ordre de marche - "la fièvre est retombée", assure-t-il -, il fallait un nouveau cap pour Thales. "Nous avons besoin de la croissance pour attirer les nouveaux talents, motiver tous les salariés du groupe et les entraîner dans un projet ambitieux", souligne Jean-Bernard Lévy. Et de rappeler qu'il y avait eu dans le groupe "zéro croissance organique depuis sept ans". Donc le salut pour Thales passera (ou pas) par des succès commerciaux dans les fameux pays émergents.

"Nous devons faire en sorte d'avoir une croissance rapide dans les pays émergents, explique le patron de Thales. Le risque, c'est un solde négatif qui entraînerait une baisse du chiffre d'affaires". D'où le sentiment d'urgence de Jean-Bernard Lévy de relancer le groupe. Il mise pour cela sur les marchés en croissance dans le domaine civil (aéronautique, transport ferroviaire et billettique) en raison de la contraction des budgets de défense dans les pays matures. Du coup, le chiffre d'affaire dans la défense pourrait passer à moyen terme autour de 40 % (contre 53 % aujourd'hui).

 

Des plans pays dans les pays émergents clés

Déjà Thales fera mieux en 2013 qu'en 2012. Neuf grands contrats d'un montant supérieur à 100 millions d'euros, dont cinq dans les pays émergents, ont été engrangés par Thales au 30 septembre. En 2012, le groupe, qui fait la moitié de ses commandes sur des contrat de moins de 10 millions, en avait décroché huit seulement, dont deux dans les pays émergents. C'est déjà un premier succès certes timide mais un succès qui colle avec la vision de Jean-Bernard Lévy.

Le groupe se met également en ordre de marche dans les pays émergents. Sous la houlette de Pascale Sourisse, des plans pays - une dizaine, dont Chine, Inde, Singapour, Brésil, Russie, certains pays du Golfe… - sont en train d'être terminés. Deux plans pays vont être étudiés cet hiver. "Ce sont nos ambitions à dix ans dans les pays clés", précise Jean-Bernard Lévy, qui souhaite attirer les talents dans les pays émergents. "Il y a une dimension humaine dans la stratégie des pays émergents. Comment fait-on pour attirer des talents dans ces pays où Thales n'est pas forcément très connu".  

C'est quoi un plan pays ? Pour le patron de Thales, c'est de définir quelles seront les priorités, les implantations locales, les marchés visés, le ou les partenariats(s) avec les groupes locaux, les transferts de technologies, les offsets s'il y a eu lieu. Jean-Bernard Lévy souhaite une feuille de route précise dans chacun de ses pays et répondant à toutes ces questions. Et de "ne plus se contenter d'une course aux appels d'offres comme seule stratégie".

 

Des acquisitions ?

Interrogé pour savoir si la croissance passera par des acquisitions, la réponse fuse : "pas question de se cacher derrière des acquisitions pour réaliser nos objectifs. Nous serions dans le déni. Je ne suis pas venu chez Thales pour faire des fusions/acquisitions". Pour Jean-Bernard Lévy, l'essentiel de la croissance "viendra des efforts réalisés en interne". Ce qui ne veut pas dire que Thales ne fera pas "de temps en temps" des acquisitions. Et la diversification ? "Je n'y suis pas favorable. Le groupe doit se concentrer sur ses activités et ne pas se disperser".

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 12:55
photo VDaufresne

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21/11 Par Stanislas du Guerny, correspondant à Rennes - LesEchos.fr

 

Un contrat de 120 millions d'euros a été signé pour la rénovation des avions de patrouille maritime Atlantique 2. La sous-traitance locale se frotte les mains.

 

Beau contrat signé avec la Défense nationale pour Thales à Brest à l'occasion de son cinquantième anniversaire début octobre. Les établissements du groupe vont concevoir les nouveaux radars et les capteurs acoustiques des avions Atlantique 2, dont 15 des 28 exemplaires vont être rénovés au cours des prochaines années. Ce marché de 120 millions d'euros sera partagé entre Thales et les sous-traitants locaux, qui se réjouissent d'avance. Ils vont récupérer une partie importante du plan de charge. La sous-traitance sera de l'ordre d'une « centaine de personnes », explique Thierry Weulersse, directeur de Thales Systèmes Aéroportés à Brest. Plusieurs entreprises sont déjà sélectionnées, comme l'électronicien Innovatech, basé à Pont-de-Buis (Finistère). « Nous lui confions les coffrets d'alimentation des radars », poursuit Thierry Weulersse. Interface Concept, installé à Quimper, va fabriquer les cartes des calculateurs.

 

Début des livraisons en 2018

 

Différentes sociétés brestoises de logiciels bénéficieront prochainement de commandes. Thales privilégie la sous-traitance de proximité, sachant qu'il bénéficie d'un important réseau de partenaires locaux, avec lesquels il a l'habitude de travailler. Les équipes de Thales bénéficient aussi du contrat. 120 des 1.600 collaborateurs des trois établissements du groupe vont concentrer la totalité de leur emploi du temps sur ce marché. Le premier appareil rénové sera livré à la Marine nationale en 2018, le dernier en 2023. Les différentes opérations de modernisation des Atlantique 2 atteignent la somme de 400 millions d'euros. Outre Thales, le contrat concerne Dassault Aviation, le concepteur de l'avion et responsable de sa navigabilité, mais aussi DCNS, chargé de la modernisation du logiciel de traitement de l'information à bord des appareils. Quant au Service industriel de l'aéronautique (SIAé), il est le maître d'oeuvre des opérations de rénovation de ces avions, dont la mission est d'assurer la sûreté et le soutien des sous-marins de la Force océanique stratégique (FOST). Tous stationnés près de Lorient, sur la base de Lann-Bihoué, les Atlantique 2 accomplissent également des missions de guerre électronique, de surveillance du trafic maritime et de sauvetage en mer. Leur modernisation permettra de les maintenir en activité jusqu'en 2032.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 08:20
Thales Canada remporte un contrat de 20M de $ avec la Défense nationale, 50 emplois à Québec

Thales évalue à environ 50 le nombre d’emplois qui seront créés à Québec

 

20/11/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

La société française Thales a annoncé mardi avoir obtenu un contrat de 20 millions $ sur cinq ans pour mener des travaux d’innovation scientifique et des projets technologiques afin d’améliorer la sécurité publique et la sécurité nationale du Canada.

 

Le travail sera dirigé par Thales Canada, à partir du nouveau centre Thales Recherche et Technologie Canada, à Québec. Thales donne peu de détails sur la nature des travaux, seulement qu’elle et une équipe de 18 partenaires technologiques réaliseront des travaux d’innovations scientifique et des projets technologiques afin d’améliorer la sécurité publique et la sécurité nationale du Canada pour Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC), une division de la Défense nationale.

 

La société évalue à 50 le nombre d’emplois créés, au cours de la durée de cinq ans de ce contrat, avec 60 différents types de spécialisations nécessaires, dont des programmeurs, des ingénieurs système et des spécialistes dans chaque domaine d’expertise.

 

«Nous sommes fiers du rôle que le nouveau centre Thales Recherche et Technologie Canada va jouer pour contribuer à protéger notre grand pays – le Canada», a souligné Mark Halinaty, nouvellement nommé Président-directeur général de Thales Canada Inc. «Thales Canada a été choisi comme chef de ce secteur industriel parce que nous avons la capacité d’exploiter les connaissances et l’expertise acquises dans un certain nombre de domaines scientifiques et techniques. Nous sommes déterminés à développer de nouvelles compétences et technologies car nous comprenons la complexité des défis liés à la science et à la technologie.»

 

Thales Canada pratique une approche d’«innovation ouverte» en matière de R&D. L’innovation sera partagée avec plusieurs partenaires technologiques au Canada, leur donnant ainsi la possibilité de faire fructifier collectivement leurs «savoir-faire» et valoriser la propriété intellectuelle acquise tout au long de la vie du contrat. Il est prévu qu’il y aura un développement de nouveaux concepts, de technologies, de capacités et de systèmes que le renseignement militaire va utiliser pour soutenir ses missions futures avec les Forces armées canadiennes et leurs alliés.

 

Le centre de recherche et de technologie de Thales à Québec est le seul du genre en Amérique du Nord. Les autres se trouvant en France, aux Pays-Bas, à Singapour et au Royaume-Uni.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 08:55
Renault unveils new tactical command vehicle

 

VILLEPINTE, France, Nov. 19 (UPI)

 

Renault Trucks Defense and Thales have unveiled a new version of the MIDS tactical command post vehicle for use in public order and internal security missions.

 

The 4x4 or 4x2 armored vehicle, which can carry as many as 12 people, features a suite of communications and command systems, including satellite communications for real-time, centralized communications. It also has three workstations, incorporates perimeter video-surveillance sub-systems, a miniature unmanned aerial vehicle and an observation camera.

 

Armament includes 5.56 and 7.62mm weapon systems and a smoke grenade launcher.

 

"The vehicle is very mobile and well protected, allowing the crew to monitor an event and/or crisis continuously in complete safety," Renault Trucks Defense said. "The Battlenet Inside network seamlessly integrates all the systems to bring real-time on-screen information to the vehicle's driver and commander."

 

Renault said the vehicle's armoring provides protection from 7.62mm ammunition.

 

Renault Defense Trucks and Thales presented the modernized truck at the Milipol exhibition in Paris.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 08:35
Thales electronics for Indonesian frigates

 

HENGELO, Netherlands, Nov. 19 (UPI)

 

Full mission suites for PKR-class guided missile frigates are being delivered to Damen Schelde Naval Shipbuilding by Thales Nederland.

 

The mission suites include the TACTICOS combat management system, SMART-S Mk2 surveillance radar, STIR 1.2 Mk2 EO fire control system, KINGKLIP sonar, LINK-Y data link, and other naval communication and navigation systems.

 

The equipment will be installed by Thales onto two frigates being built for the Indonesian Navy, Thales said, and first delivery of its mission system components will take place at the end of next year.

 

Thales said it will also increase its existing industrial cooperation with PT LEN Industri of Indonesia, which will develop part of the combat management system software suite. Local Indonesian industry will also be involved with service support for the equipment.

 

"This agreement strengthens the decades-long relationship between the Indonesian navy and Thales," said Gerben Edelijn, chief executive officer of Thales Nederland. "It further highlights our ability and know-how to involve the local industry in the transfer of technology and be a supplier or choice to a demanding world-class navy."

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 08:55
photo Thales UK

photo Thales UK

Le chef d'Etat-major de l'armée de terre, le général Ract-Madoux, souhaite s'offrir un ou deux drones Watchkeeper en leasing avant leur livraison prévue en 2017

 

12/11/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les essais mitigés du drone tactique anglo-israélien cet été en France sont aujourd’hui complètement oubliés. L’armée de terre veut le Watchkeeper, le seul drone de ce type sur le marché, assure-t-elle. Son patron, le général Ract-Madoux souhaite d'ailleurs s'offrir un ou deux drones Watchkeeper en leasing avant leur livraison prévue en 2017.

 

Depuis la fin de l'été, Thales a mis les bouchées doubles pour terminer la mise au point du drone tactique anglo-israélien Watchkeeper. Chez l'électronicien, on estime que le drone sera mis en service opérationnel en février dans l'armée britannique et il devrait faire ses premières armes en opération extérieure à l'été en Afghanistan, selon nos informations. Bref, ça plane enfin pour le Watchkeeper.

 

D'autant que "la coopération entre les deux armées de terre (britannique et française, nldr) autour du Watchkeeper fonctionne parfaitement", a affirmé le 16 octobre dernier aux députés le chef d'Etat-major de l'armée de terre, le général Bertrand Ract-Madoux. Et de rajouter qu'il "existe une vraie volonté des autorités politiques et militaires d'avancer sur ce dossier". Ce qui semble mettre définitivement hors-jeu le système proposé par Safran, le Patroller, qui n'a jamais été mis en compétition face au Watchkeeper.

 

Le Patroller exposé à Saumur dans les locaux du CEERAT, dans sa configuration multi-capteur, optronique avec boule Euroflir 410 et sa nacelle Comint. (crédit : Sagem)

Le Patroller exposé à Saumur dans les locaux du CEERAT, dans sa configuration multi-capteur, optronique avec boule Euroflir 410 et sa nacelle Comint. (crédit : Sagem)

Le seul drone européen certifié

 

Début octobre, Thales UK, maître d'œuvre du programme, a en outre annoncé l'obtention d'un certificat STDA (Statement of Type Design Assurance) délivré par l'autorité de l'aviation militaire du Royaume-Uni pour le Watchkeeper en vue d'intégrer ce drone dans le trafic aérien civil. "Cela sous-tend la possibilité de vols militaires dans un espace aérien approprié partout dans le monde", a expliqué Thales dans un communiqué publié le 7 octobre.

 

Surtout, selon Thales, ce certificat ouvre "la voie pour le MoD britannique vers la délivrance de l'autorisation de mise en service initiale" du Watchkeeper, "le seul drone européen certifié pour l'insertion dans un trafic aérien civil dense", selon des propos tenus par le PDG de Thales, Jean-Bernard Lévy, en septembre à l'Assemblée nationale.

La DGA rassurée ?

 

Des bonnes nouvelles qui devraient rassurer le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon, qui avait mis au début du mois d'octobre la pression sur Thales, comme il sait bien le faire pour motiver les industriels sur le mauvais chemin. "Nous avons expérimenté le drone Watchkeeper pendant plusieurs mois dans les établissements de la DGA, a-t-il expliqué le 1er octobre aux sénateurs. La maturité du produit pourrait être meilleure. Pour que nous acceptions de le considérer, il faudra nous démontrer que sa maturité est supérieure à celle que nous avons constatée". Un beau "tampon" sur Thales, comme on dit au rugby.

 

Car la déception a été semble-t-il à la hauteur des espérances. "Pour le Watchkeeper, il y avait quelque chose-là qui était très séduisant qui allait au-delà de la simple acquisition et s'intégrait dans une coopération opérationnelle", a rappelé Laurent Collet-Billon quand un sénateur lui a posé la question sur la nature de la procédure d'acquisition. Il est vrai comme l'avait révélé "La Tribune" que les essais du Watchkeeper l'été dernier à Istres par la direction générale de l'armement (DGA) s'étaient moyennement bien passés. Des essais d'ailleurs coûteux, selon le député Jean-Yves Le Déaut (PS, Meurthe-et-Moselle) : la facture s'élèverait à 8 millions d'euros pour l'armée de terre. Des essais qui ont curieusement portés sur la première génération de drones et pas directement sur la deuxième.

 

Des problèmes de liaison entre le drone et les équipes au sol

 

Que s'est-il passé à Istres cet été ? On en sait un peu plus sur ce qui n'allait pas. "Le drone vole et se pose parfaitement. En revanche, les liaisons entre le drone et le sol ont posé problème", a révélé le général Bertrand Ract-Madoux lors de son audition à l'Assemblée nationale. Et de préciser que "les capacités de vol et d'emport (du Watchkeeper, ndlr) ne sont pas en cause : il est prêt de ce point de vue". C'est pour cela que le DGA avait déclaré que le Watchkeeper n'avait pas atteint son point de maturité.

 

Du coup, Thales a dû se retrousser les manches et accélérer la mise au point du drone pour calmer la DGA. Ce qui a été gagnant visiblement comme l'a assuré le général Ract-Madoux. "Je retiens de mes contacts avec la partie britannique que l'industriel a beaucoup travaillé sur les problèmes de liaisons au cours des deux derniers mois et qu'ils seraient en voie de règlement". Le certificat anglais obtenu par Thales UK semble avoir clos le dossier. "Ce certificat de type du MAA confirme que le Watchkeeper (drone et logiciels systèmes) a atteint un niveau de sécurité et d'intégrité acceptable correspondant à l'état actuel du développement du système", a pour sa part expliqué Thales.

 

L'armée de terre veut des Watchkeeper en leasing

 

En dépit de ces problèmes, l'armée de terre n'est pas du tout inquiète sur les performances de ce drone tactique. "La réalisation du programme Watchkeeper est à notre portée", veut croire le général Ract-Madoux. C'est pourquoi il veut disposer de systèmes bien avant les livraisons prévues en 2017 par la loi de programmation militaire (LPM). "Je souhaite obtenir un ou deux drones Watchkeeper en leasing avant leur livraison prévue en 2017, tant nous en avons besoin", a expliqué le général Bertrand Ract-Madoux.

 

D'autant que Le 61e régiment d'artillerie, qui est actuellement en train de se former avec son équivalent britannique à l'emploi du Watchkeeper, a rapidement pris en main ce matériel. "Les Britanniques ont été impressionnés par l'aisance et la rapidité avec laquelle ils ont pris en main le Watchkeeper", a affirmé le chef d'Etat-major de l'armée de terre.

 

Des perspectives de mutualisation

 

Le patron de l'armée de terre ne fait donc pas mystère de son envie du Watchkeeper. "Je considère que cet appareil offre des capacités très intéressantes d'emport combiné de moyens optiques et électromagnétiques, ainsi qu'une bonne autonomie de vol. Enfin, j'observe une forte volonté, de part et d'autre de la Manche, de lever les dernières difficultés pour faire aboutir ce projet. Sa dimension européenne constitue d'ailleurs un atout supplémentaire : elle ouvre des perspectives de mutualisation non seulement en opérations, mais aussi en matière de formation et d'entraînement", a-t-il expliqué. Ce qui rend ce drone incontournable tant la mutualisation est un concept à la mode actuellement en raison des potentielles économies pour les armées. D'où la pression mise à la fin de l'été sur Thales par le DGA pour mettre au point ce système d'armes.

 

Et le général d'estimer que "l'évaluation du système se poursuit avec des résultats techniques prometteurs mais encore perfectibles, qui permettent d'entrevoir sa maturité prochaine". Pour sa part, le PDG de Thales, Jean-Bernard Levy avait estimé mi-septembre à l'Assemblée nationale que ce drone "paraît parfaitement adapté aux besoins de l'armée de terre pour un coût correspondant aux hypothèses budgétaires de la LPM. Watchkeeper n'a pas la prétention de tout faire en matière de drone mais a le mérite d'être disponible, facteur d'économies, issu d'une chaîne d'approvisionnement européenne, et sous le contrôle exclusif de nos forces, ce qui représente quatre atouts importants".

 

Le seul drone de ce type sur le marché

 

Pour le général Bertrand Ract-Madoux, "le Watchkeeper est un programme majeur pour l'armée de terre". Pourquoi ? Parce que "c'est actuellement le seul drone tactique de cette catégorie disponible sur le marché européen et le seul à avoir reçu une certification lui permettant de voler", a-t-il souligné. Selon lui, il représentera "un atout indispensable pour nos forces en opérations". Car s'agissant des drones tactiques, les engagements récents ont confirmé "l'apport essentiel qu'ils représentent en opérations". "En offrant au chef tactique et aux forces terrestres un appui renseignement immédiat, adapté au rythme des opérations menées au sol, ils contribuent à l'efficacité et à la protection des unités engagées", a expliqué le général Ract-Madoux.

 

Le chef d'Etat-major de l'armée de terre a estimé que l'on ne devait « pas perdre trop de temps. Il ne faut pas reporter la livraison du Watchkeeper à 2018 ou 2019 alors que le SDTI (l'actuel drone tactique en service dans l'armée française, ndlr) sera très difficile à maintenir à niveau au-delà de 2017 ». Il compte d'ailleurs, probablement à l'été, envoyer « des officiers et des sous-officiers de ce régiment en Afghanistan, aux côtés des équipes britanniques, pour tester le comportement de l'appareil sur un théâtre d'opérations ».

 

Selon Jean-Bernard Lévy, "Français et Britanniques pourraient bénéficier de la mise en commun de la doctrine, de la formation et du soutien, partager les coûts d'évolution, tout en conservant la possibilité d'un emploi opérationnel autonome. Ce serait un vrai coup d'accélérateur à la force expéditionnaire franco-britannique conjointe prévue par les accords de Lancaster House".

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:55
L'absence de ventes de Rafale fait peser une menace sur les effectifs de la filière aéronautique militaire française

L'absence de ventes de Rafale fait peser une menace sur les effectifs de la filière aéronautique militaire française

 

06/11/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le groupe électronique anticipe une vente du Rafale en Inde seulement après 2014. Sa filiale Thales Systèmes Aéroportés (TSA) prépare un plan de départs volontaires via le dispositif de Gestion active de l'emploi (GAE).

 

L'absence d'une vente du Rafale à l'export pèse de plus en plus sur les industriels de la filière aéronautique militaire. Notamment sur Thales et particulièrement sur sa filiale Thales Systèmes Aéroportés (TSA), qui s'achemine à nouveau vers un dispositif social de Gestion active de l'emploi (GAE). Un dispositif qui n'est pas à proprement parler un plan social mais qui facilite les départs volontaires, la mobilité interne, la formation et les mises à disposition permanente (en clair, des préretraites). Le quatrième plan en quatre ans !

 

Ce plan concernerait plus de 200 personnes qui pourraient ainsi quitter TSA sur une période de 12 à 18 mois, selon nos informations. Certains estiment qu'il pourrait même aller au-delà de 400 personnes au sein de la filiale de Thales, régulièrement en sous-charge d'activité en raison de la mévente du Rafale à l'export. En tout cas, l'intersyndicale rencontre ce mercredi matin la direction de TSA pour faire un point complet sur le GAE sur les plans qualitatif et quantitatif.

 

Elancourt, le site le plus touché

 

Le dispositif, qui reste donc encore à affiner entre la direction de TSA et les organisations syndicales, concernera essentiellement le site d'Elancourt dans les Yvelines ainsi que dans une moindre mesure les deux autres sites de TSA, Brest et Pessac (Gironde). Pour autant, ce plan pourrait être arrêté ou suspendu si un contrat export du Rafale se débloquait rapidement.

 

Il n'empêche. La tendance est à la réduction des effectifs. Depuis six ans, TSA a régulièrement perdu des salariés, qui étaient entre 3.700 et 3.800 fin août 2007. La direction prévoit que les effectifs s'élèveront en août 2014 à 2.800. Soit une réduction de 27 %.

 

Thales ne croit pas à une signature rapide d'un contrat Rafale en Inde

 

Comment interpréter ce nouveau GAE chez TSA ? Très clairement, Thales ne croit plus à la signature rapide d'un contrat en Inde. "Nous n'y croyons pas même, si nous pensons que le Rafale finira par se vendre en Inde", expliquent plusieurs sources contactées en interne. D'où le GAE de TSA. Même si le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier - et il est parfaitement dans son rôle - fait tout pour parvenir à signer un contrat avant les élections législatives en Inde.

"Avec nos partenaires indiens, qu'ils soient le ministère de la Défense ou industriels, nous faisons tout pour que le contrat soit prêt avant les élections, a indiqué lundi Eric Trappier sur BFM. Ensuite, il reviendra au gouvernement indien de décider s'il souhaite signer avant les élections ou ne pas en faire un problème électoral et le signer après".

 

Pour sa part, le ministre indien de la Défense, A.K. Antony, a récemment reconnu que la signature du contrat prendrait encore du temps.

 

Et le Qatar ?

 

L'Inde a choisi le Rafale en janvier 2012 et poursuit les négociations pour l'achat de 126 appareils, dont 108 à assembler par ses propres industriels. Dassault espérait récemment encore signer avant la fin de l'année. Le patron de l'avionneur a dit rester "tout à fait optimiste sur une finalisation rapide", estimant possible de boucler ce document complexe, qui comprend des licences de fabrication pour tous les équipements de l'avion, pendant l'année budgétaire 2013 qui court en Inde jusqu'à fin mars prochain.

 

En revanche, une signature rapide pourrait intervenir à Doha. C'est dans le domaine du possible. Et le GAE de TSA pourrait tomber à l'eau. Ce qui ferait le bonheur des salariés de TSA et bien au-delà, de toute la filière aéronautique militaire en souffrance depuis des années en raison de l'absence d'une vente à l'export du Rafale.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 11:50
TITUS (France)

TITUS (France)


07/10/2013 par SITTA

 

L’édition 2013 se distinguait des éditions précédentes par l’importance consacrée à la partie marine. Ce salon a réuni quelques 1400 exposants venant d’une quarantaine de pays. De très nombreuses PME anglaises et canadiennes,ordinairement peu présentes sur les salons internationaux mais développant des matériels de qualité, participaient à l’évènement. Probablement lié à l’actualité syrienne, on notera également la présentation de plusieurs engins de reconnaissance NRBC. Les sociétés françaises qui avaient fait le déplacement ont exposé de nouveaux matériels comme ACMAT (avec son ALTV reconnaissance), NEXTER (avec le véhicule blindé polyvalent TITUS) et METRAVIB (avec son PIVOT 5).

TITUS (Nexter-France)

NEXTER présentait le TITUS (Tactical Infantry Transport and Utility System). Véhicule polyvalent, cet engin blindé 6x6 peut être décliné en de nombreuses versions : transport de troupes (13 passagers, équipage compris), poste de commandement, ambulance, dépanneuse, génie, véhicule d’observation, UGV (unmanned Ground Vehicle), véhicule d’appui avec intégration d’un mortier semi-automatique de 120 mm etc…

En fonction de sa mission le TITUS dispose :

  -        d’équipements adaptés (grilles de protection anti-RPG, drone aérien et terrestre, échelle d’assaut, capteurs électroniques et optroniques, etc....),

-          d’un niveau protection adapté à la menace (niveau 2 à 4 Stanag 4569),

-          d’un armement adapté aux cibles qui doivent être traitées (tourelle téléopérée armée d’une mitrailleuse de 7,62 x 51 ou d’un canon de 20 mm) sur l’engin présenté une tourelle ARX 20 y est monté.

  L’intégration d’équipements nouveaux (sièges suspendus, ceintures cinq points, etc...) assure une meilleure protection des passagers. L’engin est équipé d’un moteur de 440 chevaux. Il se déplace à une vitesse de 110 km/h et son autonomie est de 700 kilomètres.

TITUS (France)

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LRT 3 (PGW DEFENCE-Canada)

La firme canadienne PGW DEFENCE présentait le fusil anti-matériel LRT 3 chambré pour la munition 12,7 x 99 mm.

LRT 3 (Canada)

Sa crosse squelette, réglable et repliable sur le côté droit, est ergonomique et réduit notablement l’encombrement du fusil. Un long rail picatinny, courant sur la presque totalité du fut, permet le montage d’une lunette de visée diurne qui peut éventuellement être couplée à une lunette de visée nocturne de type clip on. D’autres rails picatinny permettent la fixation d’un bipied, d’un pointeur laser, d’une conduite de tir, etc... Le puits de chargeur placé devant l’arcade de pontet à une capacité de 5 cartouches.

Ce fusil mesure 1333 mm et pèse 11,42 Kg. Sa taille est ramenée à 1110 mm lorsque la crosse est repliée. Son canon de 736 mm est  fluté sur la première moitié de sa longueur. Il est doté d’un imposant cache-flamme à trois chambres sur lequel vient s’adapter un modérateur de son développé par la firme suisse  Brugger & Thomet

LRT 3 (Canada)

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TRAP T 192 (Precision Remotes-Etats-Unis)

La société Precision Remotes est spécialisée depuis de nombreuses années dans les plateformes armées télécommandées. A l’occasion du salon DSEI 2013, cette firme présentait le TRAP T 192. Ce système est piloté à distance et permet d’effectuer des tirs précis sans exposer de tireur. Il peut être alimenté par batteries ou par panneaux solaires souples. Son orientation en site et en azimut lui donne la capacité de multiplier les cibles.

Le système léger (seulement 7 kg) est compatible avec de nombreuses armes : fusil anti-matériel M 82, fusil de précision SR 25,  mitrailleuse M 240, mitrailleuse M 249, etc. …Par ailleurs, il peut être couplé avec un détecteur de départ de coup.

La société Precision Remotes est spécialisée depuis de nombreuses années dans les plateformes armées télécommandées. A l’occasion du salon DSEI 2013, cette firme présentait le TRAP T 192. Ce système est piloté à distance et permet d’effectuer des tirs précis sans exposer de tireur. Il peut être alimenté par batteries ou par panneaux solaires souples. Son orientation en site et en azimut lui donne la capacité de multiplier les cibles.

Le système léger (seulement 7 kg) est compatible avec de nombreuses armes : fusil anti-matériel M 82, fusil de précision SR 25,  mitrailleuse M 240, mitrailleuse M 249, etc. …Par ailleurs, il peut être couplé avec un détecteur de départ de coup.

TRAP T 192 (Etats-Unis)

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Protector Super Lite (Kongsberg-Norvège)

La firme norvégienne Kongsberg présentait la tourelle téléopérée Protector Super Lite. En raison de sa légèreté (30 kg), cette RCWS (Remote Control Weapon System) peut être montée sur de nombreux supports (engins à roues, engins chenillés ou plateformes fixes).

Comme la Kongsberg Protector M 151, cette tourelle est modulaire et peut accueillir des optiques, des armes et des équipements. La version présentée était dotée d’un lance- fumigènes développés par Rheinmetall et d’une mitrailleuse de type MAG 58.

Protector Super Lite (Norvège)

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Caracal CP 663 (Caracal-EAU)

La firme émiratie présentait deux nouveaux pistolets : le Caracal CP 664 (compact size) et le Caracal CP 663 (full size).

Le pistolet Caracal CP 663 fonctionne en double action. Il mesure 206 mm de long, sa largeur est de 31 mm et sa hauteur de 134 mm. Il pèse 1306 grammes.

La face avant de la poignée pistolet est en bois avec un quadrillage qui lui assure une bonne préhension. A l’’arrière, un busc vient protéger la main du tireur. L’approvisionnement s’effectue par le puits de chargeur placé dans la poignée pistolet. Le boitier chargeur contient 18 cartouches.

Le système de visée est constitué d’une hausse et d’un guidon. L’arme ne dispose pas de rails de fixation pour accessoires (comme un pointeur laser ou une lampe tactique). L’arcade de pontet est de type arrondi.

Caracal CP 663 (EAU)

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ACCURACY AXMC (Accuracy International-Angleterre)

La firme anglaise Accuracy International présentait plusieurs armes dont l'Accuracy AXMC. Ce fusil multi-calibres (308 winchester-300 Winchester Magnum - 338 Lapua Magnum). Le châssis permet de plus de changer facilement et rapidement les canons, permettant au tireur de choisir la longueur du canon qui correspond a sa mission. La longueur des canons peut varier en fonction des calibres de 16 (406 mm) à 27 pouces (686 mm) L'arme dispose d'une crosse squelette repliable sur le coté de l'arme, celle ci permet le réglage en longueur et en hauteur, de plus un monopode est intégré. Celle ci est différente des crosses de la famille Accuracy AX. L'arme dispose d'un chargeur pouvant contenir 10 cartouches. Le canon est pourvu d'un cache flamme a deux chambres permettant le montage rapide de modérateur de son. Le fusil dispose d'un rail de fixation picatinny sur le dessus de l'arme qui permet le montage de système de visée diurne ou nocturne. Sur l'image l'arme est équipé d'une lunette de visée Schmidt & Bender avec une lunette clip-on Qioptiq Sniperkite. L’arme peut tirer toute la gamme de munitions (FMJ, Traçante, traçante IR, perforante, SLAP, etc..).

Accuracy AXMC (Angleterre)

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EELS (Extreme Performance-Angleterre)

La firme anglaise Extreme Performanceprésentait le module de déminage EELS (Explosive Extraction Line System). Ce système a été développé à la demande du ministère de la défense anglais en 2011.

EELS (Angleterre)

Ce nouveau système est intéressant pour plusieurs raisons :

-     son poids est de seulement 11 kilogrammes,

-     il est complet en un seul fardeau,    

-     il n’utilise pas de roquette de lancement,  ce qui réduit considérablement la signature sonore et ne produit ni flamme, ni fumée,

-     sa mise en œuvre est simple et rapide (environ 2 minutes).

Le système permet de nettoyer un axe de 20 centimètres de large sur une distance de 45 à 55 mètres.

EELS (Angleterre)

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METRAS MRV (Penman-Angleterre)

Le METRAS MRV est un engin 4x4 de transport de troupes pouvant embarquer huit personnes et deux membres d’équipage. Sa protection balistique le préserve des munitions de petit calibre et des éclats du champ de bataille.

METRAS MRV (Angleterre)

Ce véhicule est équipé d’un moteur de 5 litres 4 cylindres de 200 chevaux. Sa vitesse est de 120 km/h et son autonomie de 800 kilomètres. L’engin est en outre doté d’un système centralisé de gonflage des roues. Sa défense est assurée par un tourelleau téléopéré armé d’une mitrailleuse lourde M 2 HB (12,7 x 99 mm) et par des meurtrières placées de chaque coté du véhicule.

Le METRAS MRV est aérotransportable par avion de transport Hercules C 130.

METRAS MRV (Angleterre)

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Range Rover 130 Workshop (Range Rover-Angleterre)

La firme anglaise Range Rover présentait le Range Rover 130 Workshop conçu pour la maintenance opérationnelle.

Range Rover 130 Workshop (Range Rover-Angleterre)

Ce véhicule intègre de nombreux équipements parmi lesquels on trouve notamment:

-    un générateur électrique,

-    un  compresseur pneumatique,

-    un étau,

-    des caisses à outils avec tiroirs,

-    une grue mécanique permettant de soulever une charge de 200 kg,

-    des jerrycans de carburant,

-    d’un auvent qui permet aux mécaniciens de travailler à l’abri.

Le véhicule est équipé d’un moteur diesel de 90 CV. Sa charge utile est de 850 Kg. Il mesure 5,32 m de long, 1,79 m de large et 2,175 m de haut. Son rayon de braquage est de 14,36 m.

Range Rover 130 Workshop (Range Rover-Angleterre)

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ALTV Torpedo FS (ACMAT-France)

L’ALTV Torpedo FS est un véhicule de reconnaissance développé par la firme ACMAT. Doté d’un moteur turbo diesel de 190 CV, ce véhicule compense l’absence de blindage par sa rapidité (160 km/h) et son excellente autonomie (1600 kilomètres).

ALTV Torpedo FS (France)

Sa charge utile est de 1,3 tonne et son poids total de 5,8 tonnes. L’ALTV Torpedo FS est aérotransportable par Hercules C 130, Transall C 160, CH 47 Chinook, etc.

La version présentée était armée d’une mitrailleuse électrique de type M 134. Elle était  également dotée de lance grandes fumigènes (Rheinmetall) placé sur le capot et de chaque côté du véhicule pouvant simultanément tirer plusieurs munitions fumigènes avec un angle différent.

ALTV Torpedo FS (France)

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Terrier (BAE-Royaume-Uni)

Ce véhicule blindé du génie est en service dans l’armée britannique (army et Royal Marines) depuis juin 2013. Il pèse 32,5 tonnes en ordre de combat et est armé d’une mitrailleuse de type MAG 58 (7,62 x 51 mm). L’équipage est constitué de deux personnes mais le Terrier peut également être utilisé en mode télécommandé jusqu’à 1000 mètres.

Terrier (Royaume-Uni)

Sa pelle hydraulique d’une capacité de 2,8 m³ et son godet monté sur un bras articulé hydraulique de 0,4 m³ déplacent troncs d’arbres, fascines etc….

L’engin est équipé  d’un moteur Carterpillar de 700 chevaux. Sa vitesse maximum est de 70 km/h, mais cette vitesse est ramenée à 40 km/h en tout terrain. Un système de vision diurne et nocturne permet le travail de jour comme de nuit. Enfin, une remorque peut être couplée avec le Terrier pour augmenter l’emport d’accessoires.

A ce jour, soixante véhicules ont déjà été commandés.

Terrier (Royaume-Uni)

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Pivot 5 (Metravib-France)

Ce salon était marqué par la première apparition du détecteur de départ de coup Pivot 5. Cette nouvelle version, montée sur véhicule RG 35, est à la fois simple et précise. Les données techniques ne sont pas encore disponibles. En raison de ses performances, le système Pivot a déjà remporté de nombreux succès à l’export.

Pivot 5 (France)

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AN/TPQ 50 (SRC Tec-Etats-Unis)

Parmi les nombreux radars présentés par la firme SRC Tec, figurait le radar de contre-batterie l’AN/TPQ 50.

Ce radar, qui utilise la fréquence L-Band, détecte les tirs ennemis jusqu'à 10 kilomètres (roquettes, obus de mortier et munitions d’artillerie etc…) et assure une aide à la riposte en fournissant les coordonnées du départ de coups. Son principal atout réside dans sa précision. L’ANTPQ 50 est équipé d’antennes non rotatives qui localisent les cibles sur 360°.

Il peut être monté sur un engin tactique comme le Hummer ou sur un trépied pour assurer la surveillance d’une base fixe. Le système permet de désigner plusieurs cibles simultanément.

AN/TPQ 50 (Etats-Unis)

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SOPHIE LITE (Thales UK-Royaume-Uni)

La firme Thales UK présentait la SOPHIE LITE, module optronique destiné à assurer la surveillance et la désignation d’objectif.

Ce module est léger (1600 grammes) et peu encombrement (181 x 190 x 87 mm). Il dispose d’une voie jour, d’une voie thermique qui fonctionne dans la bande 8-12 µm, d’un GPS, d’un compas numérique, d’un télémètre laser permettant de mesurer une cible à 5 kilomètres avec une précision de 5 mètres. lI est doté d’une batterie autonome mais peut également se raccorder à une batterie extérieure. Son autonomie varie de 4 à 6 heures.

Le système peut être utilisé à la main ou sur tripode pour des opérations de surveillance. On peut penser que cette version « lightweight » connaisse un succès équivalent aux versions précédentes.

Sophie Lite (Royaume-Uni)

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AVON ST 53 SD (AVON-Angleterre)

Le ST53SD est un masque NBC destiné aux forces spéciales. Cette variante du ST 53est équipé d’un VPU (Voice Projection Unit) avec microphone et est couplée à une bouteille d’oxygène d’une capacité d’un ou de deux litres. Un harnais et une jauge de niveau complète l’ensemble. Ce type d’équipement est utilisé lors d’assauts en zone confinée. Le ST53SDpeut être doté de différents types de visières dont un modèle sert de protection laser.

Attestant de la qualité des produits de la firme Avon,le détachement de l’ONU chargé de contrôler la présence de produits chimiques en Syrie était doté d’équipements de la marque.

Avon ST 53 SD (Angleterre)

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Spring (Watergen-Israel)

La firme israélienne Watergen, spécialisée dans les systèmes de traitement de l’eau, présentait le système Spring. Ce système, monté sur claie de portage, purifie  l’eau impropre à la consommation : eau stagnante, infectée par des virus, contenant des pesticides, des métaux lourds, etc…

Spring (Israël)

THOR (CTruck-Royaume-Uni)

Développé par CTruck, le Twin Hulled Offshore Raider (THOR) faisait sa première apparition publique lors du salon DSEI 2013. Le THORa été développé par CTruck en partenariat avec un certain nombre de sociétés associées sous la bannière du consortium CTruck CAP (Collaborative Amphibious Project). Ce groupe industriel a été créé avec la ferme intention de se lancer dans la compétition du marché des patrouilleurs multi-rôles traditionnellement dominé par les grands groupes. Le THOR a été conçu pour être une embarcation multi-rôles, à prix abordable, utilisable sur une large gamme d’applications allant de la protection de force maritime à la patrouille côtière en passant par l’assistance humanitaire et l’évacuation de blessés. D’une longueur de 11.50 mètres et fabriqué en matériaux composites, le THORest capable de dépasser la vitesse de 40 nœuds. Le THOR a été conçu pour être rapidement déployable à partir de nombreux moyens existants et à venir, tels quels les avions C-17 ou A-400M, ou le navire CTruck 50T.

THOR (Royaume-Uni)

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OMS 200 (Cassidian Optronics GmbH-Allemagne)

Cassidian Optronics GmbH, préalablement connu sous le nom de Carl Zeiss Optronics présentait, sur le salon, son nouveau mât optronique OMS 200. La conception modulaire et compacte du mât OMS 200 lui octroie une faible signature. Il intègre une suite de senseurs passifs à haute résolution. Celle-ci comprend une caméra Short-Wavelength InfraRed (SWIR), une caméra TV jour-nuit et un télémètre laser à sécurité oculaire. Tous les senseurs sont intégrés derrière une unique fenêtre de protection. Ceci permet de conduire, avec un seul mât, les tâches d’attaque et de veille nécessitant habituellement plusieurs aériens. Une caméra Mid-Wavelength InfraRed (MWIR) peut être ajoutée, en option, permettant ainsi au mât optronique d’être utilisé pour des tâches de renseignement et de reconnaissance dans des conditions de visibilité difficiles. Une interface universelle autorise l’interaction avec d’autres aériens à vocation ESM ou GPS. Le mât OMS 200 a été conçu de manière à pouvoir être installé sur une grande variété de sous-marins. Enfin, sa conception modulaire autorise l’ajout de nouveaux senseurs sans changement de configuration du mât.

OMS 200 (Allemagne)

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UMAT (Bruker et ESG- Allemagne)

Bruker Detectionet Elektroniksystem und Logistik-GmbH(ESG) ont initié un programme de recherche et de développement pour installer un équipement de détection d’alerte chimique et radiologique sur le drone UMAT (Unmanned Mission Avionics Test Helicopter). Le projet faisait ses débuts mondiaux sur un stand partagé par Bruker et ESG au salon DSEI. La phase consacrée à la fabrication étant terminée, celle dédiée aux essais en vol devrait débuter prochainement. Le projet avait été lancé pour répondre à un besoin émergent sur le marché de la détection pour un drone à vocation NRBC (Nucléaire Radiologique Bactériologique et Chimique). La phase initiale de conception et d’assemblage combinant le vecteur UMAT (ESG) et le détecteur chimique µRAID (Bruker) a été menée avec succès. Celle-ci a également permis l’intégration de capacités de Command and Control (C2). Il est prévu qu’après l’achèvement de la phase d’essais en vol dédiée au composant chimique, le composant radiologique soit intégré à l’ensemble. L’UMAT d’ESG est basé sur le drone NEO S-300/S-350 de la société Swiss UAV.

UMAT (Allemagne)

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ARCIMS (Atlas Electronics UK - Royaume-Uni)

Atlas Elektronik UKprésentait sur le salon l’Atlas Remote Combined Influence Minesweeping System  (ARCIMS), une embarcation non-pilotée destinée à la guerre des mines. L’ARCIMS a été développé pour répondre aux exigences de la prochaine génération de systèmes dédiés à la guerre des mines, travaillant en réseau et commandés depuis la terre ou un bâtiment. Basé sur un drone de surface (USV) de 11 mètres de long, l’ARCIMS a été conçu pour permettre un transport aisé et rapide (par voie terrestre, maritime ou aérienne) afin de répondre aux demandes d’ouverture de théâtre ou de déploiement opérationnel sous faible préavis. Les performances du système ont été éprouvées lors d’une période d’essais intensifs réalisée sur le site d’essais d’AtlasElektronik à Bincleaves (Royaume-Uni). Les opérations réalisées sans pilote à bord ont démontré la maturité de la technologie. Le système peut être déployé et opéré depuis la terre, à partir d’un bâtiment de surface (bâtiment de guerre des mines par exemple). L’ARCIMS peut être utilisé de manière autonome ou être associé à un dispositif intégré de guerre des mines.

ARCIMS (Royaume-Uni)

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Sea Eagle FCRO (Chess Dynamics-Angleterre)

Chess Dynamics a levé le voile, lors de ce salon, sur le Sea Eagle FCRO (Fire Control Radar Optic), une conduite de tir associant senseurs radar et électro-optique, destinée au contrôle des canons navalisés. Le système Sea Eagle FCRO combine un radar doppler FMCW(Frequency Modulated Continuous Wave) et une suite de senseurs électro-optique, permettant la détection, l’acquisition, la poursuite et l’engagement de cibles aériennes ou navales quelles que soient les conditions météorologiques. Le Sea Eagle FCRO peut être utilisé comme un des éléments constituant d’un système de combat ou de manière indépendante via une console autonome. Le radar FMCW, fournit par la société Weibel Scientific, permet l’acquisition de cibles à longue distance et une poursuite précise. La suite électro-optique, fournit par Selex ES, comprend une caméra TV jour-nuit et une caméra thermique Mid-Wavelength InfraRed (MWIR) dédiée à l’identification des cibles et la veille passive.

Sea Eagle FCRO (Angleterre)

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Hawk-S (Selex ES- Royaume-Uni)

Selex ES, filiale de Finmeccanica, a dévoilé à DSEI la caméra thermique SLX Hawk-S annonçant dans le même temps que la Royal Navy en serait la première cliente. Basée sur la série SLX de Selex ES, la caméra Hawk-S est destinée à un large panel d’applications comprenant la surveillance des frontières, la sécurité maritime ou la défense aérienne. L’amélioration annoncée des performances, en termes de portée et de qualité d’images, constitue une réelle avancée dans le secteur des caméras thermiques navalisées.

Opérant dans le domaine Medium Wavelength Infrared  (MWIR), elle dispose d’une lentille à zoom continu. Un dispositif optionnel autorise une résolution d’image de l’ordre de 1,3 Mégapixels.

Hawk-S (Royaume-Uni)

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Hurricane ZH 955 OHB MACH II (Zodiac Milpro-France)

Le dernier né de la gamme des embarcations pneumatiques à coque rigide de la société Zodiac Milpro faisait ses débuts à DSEI. Le Hurricane ZH - 955 OHB MACH II dans sa version ”intercepteur” a pris part aux démonstrations dynamiques réalisées sur le plan d’eau du salon. Le ZH-955 OHB MACH II de 9,5 mètres de long a été conçu pour combiner la maniabilité, la durabilité et la performance qui font la renommée de Zodiac Milpro. Propulsé par trois moteurs hors-bords V6 Evinrudede 300 chevaux chacun, le Hurricane est capable d’emmener une équipe de visite ou de commandos à une vitesse maximale de 57 nœuds et de franchir une distance de 140 nautiques maximum. La coque MACH II (Military Air Channelled Hull)développée pour réduire la traînée et améliorer la stabilité directionnelle, afin d’atteindre des vitesses élevées en toute sécurité, concourent à performances. La conception du ZH-955 OHB MACH IIoffre une faculté de reconfiguration rapide en fonction de la mission à exécuter. Ainsi, les rails présents sur le pont  permettent de replacer aisément les assises, les systèmes de pilotage ou les supports d’armement selon la nature de la mission.

Hurricane ZH 955 OHB MACH II (France)

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OPV de 55 m (Rolls Royce-Royaume-Uni)

Rolls-Royce a dévoilé un nouveau concept de bâtiment de patrouille maritime lors du salon DSEI. Il s’agit du premier né d'une famille de navires de protection des approches maritimes. Ce nouveau bâtiment de 55 mètres bénéficie d’une gamme de matériels signée Rolls-Royce (stabilisateurs, propulseurs, appareil à gouverner, hélices à pas fixe) et MTU (moteurs diesel, générateurs diesel). Le principe de conception, offrant une capacité multi-missions, est basé sur une architecture principale qui sera répliquée sur l’ensemble de la famille des OPV Rolls-Royce. Cette plate-forme commune doit permettre d’adapter la livrée du bâtiment aux besoins des clients dans un délai restreint. D’un déplacement d’environ 500 tonnes, le nouveau navire est adapté aux missions de patrouille, d'interception, de recherche et de sauvetage. Une version de 90 mètres du navire sera proposée d'ici la fin de l'année, une autre de 75 mètres devrait suivre en 2014.

OPV (Royaume-Uni)

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Multirole Patrol Aircraft (ADASI TAWAZUN-EAU)

Abu Dhabi Autonomous System Investment (ADASI) développe, en partenariat avec Piaggio Aero, le Multirole Patrol Aicraft(MPA) basé sur l’avion d’affaire Piaggio P.180 Avanti II. Le premier vol devrait intervenir en milieu d’année 2014. Le MPA est le deuxième aéronef spécialisé décliné à partir de l’Avanti II. Piaggio avait présenté la version P.1HH Hammerhead, un drone à vocation ISR, à l’occasion du dernier salon du Bourget, en juin 2013. La motorisation est assurée par deux turbopropulseurs Pratt & WhitneyCanadaPT6A-66B délivrant 850 chevaux, couplés à des hélices à cinq pales Hartzel. Saab a participé au  programme en fournissant le système de mission, qui comprend une série de capteurs et de systèmes de communications. L’aménagement intérieur comporte deux consoles opérateurs amovibles de part et d’autre de la cabine et deux réservoirs supplémentaires pour augmenter l’autonomie. L’avion est capable de monter jusqu’à 41 000 pieds et de patrouiller à haute altitude pendant plus de dix heures. Sa vitesse de pointe de mach 0.65, est la plus élevée parmi les MPAdotés de turbopropulseurs.

MPA (EAU)

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Halcyon (Thales UK-Royaume-Uni)

Thales UK a développé un démonstrateur de drone de surface (USV) en collaboration avec la société ASV,spécialisée dans le domaine des vecteurs maritimes sans pilote. Basée sur le C-Sweep d’ASV, l’Halcyon est une embarcation, optionnellement pilotée, de 11,50 mètres de long fabriquée en stratifié verre-résine pour minimiser sa signature. Bien que destiné à un large gamme de missions, le développement du démonstrateur Halcyon est pour l’instant axé sur la guerre des mines. Sa conception a été optimisée pour répondre à un certain nombre d’exigences spécifiques liées à ce type de missions. Au nombre de celles-ci figurent la flexibilité de la charge utile (drone sous-marin, sonar remorqué, dispositif d’élimination), la stabilité de la plateforme, l’aptitude au remorquage ainsi que des capacités de déploiement et mise en œuvre depuis une plateforme navale, la rive ou un port. La taille et le poids de l’ensemble autorise le transport par voie aérienne (C17ou A-400M). Les premiers essais pilotés ont eu lieu en décembre 2012, et les essais sans pilotes ont débuté en janvier 2013 pour s’achever avec succès en avril. Une première série de tests de charge utile ont été conduit récemment avec l’embarquement du nouveau système de neutralisation de mines Seaeye MuMNS de Saab.

Halcyon (Royaume-Uni)

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ARTEMIS (Northern Diver International-Royaume-Uni)

La société Northern Diver International, s’est taillée une solide réputation de fabricant de tenues et d’équipements de plongée. Elle est, notamment, spécialisée dans les équipements militaires amagnétiques destinés à la guerre des mines. Northern Diver a ajouté à son catalogue déjà bien fourni, la console de plongée Artemis dotée d’un sonar et d’un système de navigation. Développée d’abord pour les plongeurs en charge de la neutralisation des engins explosifs, il s’agit également d’une console modulaire. Elle peut être configurée comme un sonar de détection de cible et comme une aide à la navigation sous-marine basée sur le GPS. Elle permet de relocaliser rapidement et en toute sécurité des engins explosifs reposant sur les fonds marins dans toutes les conditions de visibilité y compris lors d’opérations sous-marines nocturnes.

Artemis (Royaume-Uni)

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Venator 110 (BMT Defence Services- Royaume-Uni)

BMT Defence Service, filiale de BMT Group, présentait deux concepts de plateformes navales. Le Venator 110, bâtiment de combat multi-missions reconfigurable, et le Vidar-7,sous-marin classique de faible tonnage. Tous deux ont été développés, pour offrir un maximum de capacités, de flexibilité et de longévité en tenant compte des contraintes budgétaires actuelles. Le Venator 110 a été conçu comme un bâtiment multifonction, à prix abordable, capable de remplir un large de spectre de missions opérationnelles allant de la sécurité maritime aux opérations de combat en passant par les engagements humanitaires internationaux. La forme de la coque du Venator 110 a été développée pour des performances optimales en mer ouverte tout en autorisant des changements de configuration au niveau du pont. Des systèmes de mission modulaires sont utilisés pour permettre des reconfigurations en fonction des tâches assignées et de la nécessité de répondre à l’évolution des menaces. BMT Defence propose deux versions du Venator 110 : l’une désignée "navire de patrouille", l’autre "frégate" de patrouille.

Venator 110 (Royaume-Uni)

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Vidar 7 (BMT Defence Services-Royaume-Uni)

Avec un déplacement de 700 tonnes en surface, le Vidar-7, sous-marin compact à propulsion classique, a été développé pour offrir un outil de souveraineté, pour un coût d’utilisation abordable, tout au long de sa vie opérationnelle. Spécialement conçu pour couvrir une multitude de tâches incluant la lutte anti-sous-marine, la lutte anti-navire, la collecte de renseignements et les opérations spéciales, le Vidar-7 tire parti des technologies COTS (Commercial Off The Shelf) et MOTS (Military Off the Shelf) pour optimiser, la disponibilité, le rayon d’action, la furtivité et la flexibilité de la charge utile. L’aptitude aux multiples missions et l’alternance des taches sont rendues possibles grâce à des espaces internes et externes reconfigurables pour satisfaire les besoins du client.

Vidar 7 (Royaume-Uni)

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SeaFLIR 280 HD (FLIR Systems Inc-Etats-Unis)

La tourelle SeaFLIR 280-HD a été spécialement développée pour les forces navales dont les exigences de performance en termes de portée et de qualité d’image doivent cohabiter avec les contraintes d’encombrement. La tourelle SeaFLIR 280-HD est le premier capteur compact électro-optique/infrarouge Haute Définition (HD) à vocation maritime. L’ensemble SeaFLIR 280-HD comporte quatres voies, trois (infrarouge, jour et basse luminosité) utilisables simultanément et un télémètre laser. Une voie SWIR (Short-Wavelength InfraRed), un pointeur et un illuminateur laser, peuvent être ajoutés en option portant le nombre de voies disponibles à 7.

SeaFLIR 280 HD (Etats-Unis)

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 07:50
200 More STARStreak Missiles For British Army

15/10/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

The Ministry of Defence has contracted Thales to supply the UK Armed Forces with 200 additional STARStreak surface-to-air missiles, it's been confirmed.

 

The British Army has been a STARStreak MANPADS (Man-portable air-defence system) user since 1997.

 

A prime element of the UK's GBAD (Ground-Based Air Defence) capability, STARStreak missiles formed part of the London 2012 Olympic Games' security shield. Deployed by the British Army, their involvement was considered paramount in helping deter would-be terrorists from targeting the event.

 

To date, some 7,000 missiles have been produced in numerous versions but, so far, none have been launched operationally. Four feet seven inches long, the missiles are equipped with a trio of explosive sub-munitions and reach a maximum velocity of Mach 3.5 when in flight.

 

British Army STARStreaks

 

Currently, the British Army has around 150 STARStreak missile launchers in service, while South Africa has eight and, last year, the Royal Thai Army became the weapon's newest customer.

 

News of the 2013 British Army STARStreak missiles order was delivered by David Cameron, Prime Minister, at the recent Northern Ireland Investment Conference. It represents one component of the Force 2020 project - an ongoing British Army equipment review programme.

 

200 STARStreaks Order

 

‘Not only will this contract sustain jobs at our facilities in Northern Ireland, but it also demonstrates very clearly to our export customers the ongoing importance and trust that the UK MoD places in the STARStreak system and our design, manufacturing and support capabilities", said Thales Managing Director, David Beatty, in the firm's 200 STARStreaks order press release.

 

"We saw during the Olympics last year how important our air defence capability is", added Philip Dunne MP, the Minister for Defence Equipment, Support and Technology. "This contract for 200 extra STARStreak missiles will not only provide our Armed Forces with a highly capable weapon, but it also secures hundreds of highly skilled defence jobs in Northern Ireland and should provide confidence to the export markets of the STARStreak system."

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 12:50
UK soldiers man a Starstreak missile deployment system during an exercise. Photo UK MoD

UK soldiers man a Starstreak missile deployment system during an exercise. Photo UK MoD

 

 

15 October 2013 army-technology.com

 

The UK Ministry of Defence (MoD) has awarded a multi-million pound contract to Thales UK for delivery of additional STARStreak short-range surface-to-air missile systems.

 

Announced by the UK Prime Minister David Cameron in a speech to the Northern Ireland Investment Conference in Belfast, the contract covers supply of additional 200 STARStreak missiles, which represent a critical component of the UK's ground based air defence (GBAD) capability.

 

UK Defence Equipment, Support and Technology minister Philip Dunne said: ''This contract for 200 extra STARStreak missiles will not only provide our armed forces with a highly capable weapon, but it also secures hundreds of highly skilled defence jobs in Northern Ireland and should provide confidence to the export markets of the STARStreak system.'

 

Thales managing director David Beatty said: ''It demonstrates very clearly to our export customers the ongoing importance and trust that the UK MOD places in the STARStreak system and our design, manufacturing and support capabilities.'

"It secures hundreds of highly skilled defence jobs in Northern Ireland."

 

Expected to sustain 475 jobs at the Thales' facilities in Northern Ireland, the unspecified contract will increase MoD's STARStreak stocks as part of the government's transformation agenda for the armed forces to equip both the regular and reserve forces with the missiles.

 

Fired from the shoulder, from a lightweight multiple launcher or from the Stormer armoured vehicle, the STARStreak is a high velocity missile (HVM), designed to counter threats ranging from very high performance, low-flying fighter aircraft and fast strikes by attack helicopters.

 

The missile system, along with its air defence alerting device, was used by the UK Army to ensure a safe and secure 2012 London Olympic Games.

 

Deliveries under the contract are scheduled to complete by June 2014.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:55
La tranche complémentaire du programme Contact confirmée

 

10.10.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

La première pierre du programme d’ensemble de l’armée de terre Scorpion, à savoir le programme Contact (Communications numériques tactiques et de théâtre) est maintenant sur les rails. Le Ministre de la Défense lors de sa visite sur le site de Thales le 4 octobre dernier, pour célébrer le 50ème anniversaire du site de Brest (spécialisé sur les systèmes navals) a confirmé la tranche complémentaire de l’étape 1 de Contact , a confirmé ce matin Pierre Bayle, le porte-parole de Jean-Yves Le Drian, durant le point presse hebdomadaire. Représentant un engagement financier de 603 millions d’euros pour le développement et la qualification du système de radio nouvelle génération, cette tranche complémentaire fait suite à la commande par la DGA de la première phase de 210 millions d’euros.

 

Programme à haute valeur technologique qui utilise la nouvelle technologie radio-logicielle, Contact est destiné à équiper les armées de postes de radio de nouvelle génération en remplacement des postes existants, en particulier les vénérables PR4G.

 

Cette première étape doit venir fournir à l’armée de terre 2400 postes pour les véhicules et 2000 postes portatifs à partir de 2018. Le programme Contact c’est aussi 2000 emplois chez Thales, notamment à Cholet, où l’assemblage sera réalisé. L’étape 1 concerne les postes radios pour l’armée de terre, l’étape 2 concernera les aéronefs (combat, renseignement et transport) et l’étape 3, la marine.

 

Thales porte également de forts espoirs dans l’export. Pour mémoire, comme le rappelait ce matin le porte-parole du Ministre, 150 000 radios PR4G ont été vendues à une quinzaine de pays.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:50
Plus de 1000 heures de vol pour le Watchkeeper

le Watchkeeper britannique en vol (photo Thales Richard Seymour)

 

11.10.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

Thales UK (la branche britannique de l’électronicien français) a annoncé le 7 octobre dernier qu’un certificat de type STDA (ou Statement of Type Design Assurance en anglais) lui avait été délivré par l’autorité de l’aviation militaire du Royaume-Uni (MAA) pour son système de drone Watchkeeper. Ce certificat signifie que le système drone de Thales a atteint un niveau de sécurité et d’intégrité acceptable, ouvrant la voie pour le MOD britannique vers la délivrance de l’autorisation de mise en service initiale. Le Watchkeeper est le premier drone à recevoir un certificat de type de ce type accordé par la MAA. On a compris, il s’agit d’une étape importante vers l’acceptation des drones dans l’espace aérien.

 

Aujourd’hui, Thales a déjà livré 28 plateformes Watchkeeper à l’armée britannique et deux autres devraient être livrées très prochainement – sur un total de 54 plateformes commandées. Neuf stations sol sur les 15 ont également été livrées. A ce jour, environ 600 vols ont été réalisés, représentant plus de mille heures de vol.

 

Rappelons également que dans le cadre de la coopération franco-britannique, le Watchkeeper pourrait intéresser la France, notamment l’armée de Terre, comme l’un des successeurs potentiels du SDTI (système de drone tactique intérimaire). Dans le cadre de cette coopération bilatérale, en juillet 2012, une Task Force Watchkeeper a été mise en place par les deux chefs d’état majors des armées de terre française et britannique.

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:55
Thales: nouveau Président de ThalesRaytheonSystems France

 

11/10/2013 Cercle Finance

 

A compter du 1er octobre 2013, Jérôme Bendell est nommé Président de ThalesRaytheonSystems SAS, entité française de la société commune de Thales et Raytheon.

 

Il succède à Philippe Duhamel, nommé Président directeur général de ThalesRaytheonSystems en juillet dernier.

 

Jérôme Bendell rejoint Thales en 2009 au poste de directeur des activités systèmes de communications navales.

 

Il a contribué notamment au développement de l'activité au Brésil, en Russie et au Moyen-Orient ainsi qu'au succès de projets navals clés tels que les frégates Horizon et les frégates Multi-Missions (FREMM) en France et en Italie ou le porte-avion Queen Elizabeth Class au Royaume-Uni.

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 11:55
En rouge, les équipements de mission de l'A400M– source Airbus Militay

En rouge, les équipements de mission de l'A400M– source Airbus Militay

 

11/10/2013 Par François Julian – Air & Cosmos

 

Il aura été l'un des systèmes les plus délicats à mettre au point dans le programme A400M : le FMS (Flight Management System), ou logiciel de gestion de vol, dont le développement a été confié à Thales.

 

« C'est le FMS le plus perfectionné qui puisse exister aujourd'hui », explique t-on chez Thales. Perfectionné, ce logiciel l'est car il reprend rien de moins que toutes les fonctionnalités déjà implémentées sur celui de l'A380, avec en plus d'autres spécifiquement destinées à un avion militaire.

 

Le tout, avec une interactivité et une ergonomie encore plus poussée. La preuve, pour un pilote habitué à voler sur Airbus, le passage sur A400M peut se faire relativement simplement, comme nous l'avions expliqué lors de notre essai en vol, consultable ici.

 

Reste que Thales n'en a pas encore fini avec ce développement, puisque beaucoup des fonctions militaires restent encore à être validées, voir implémentées.

 

Pour l'heure, le FMS est certifié dans la version IOC (Initial Operating Clearance) de l'avion, ce qui lui permet de réaliser l'intégralité de ses missions logistiques. Les versions plus militaires, SOC 1 et SOC 1,5, sont quant à elles encore au stade du test, sur les avions d'essais d'Airbus.

 

Car c'est essentiellement grâce aux différentes itérations de ce FMS que vont être débloquées les différentes capacités spécifiques de l'A400M. Les versions du FMS, actuellement en cours de test, vont ainsi offrir des fonctions d'aérolargage. Plus tard, ce sera au tour des fonctions de ravitaillement en vol d'être débloquées.

 

La fonctionnalité la plus dure à mettre au point, ce sera le « Low Level Flight » qui permettra le vol automatique à basse altitude avec suivi de terrain sur données de cartographie numérique. Cet ultime fonctionnalité doit être prête pour 2018.

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