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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 12:55
Sofradir, Onera to seek new thermal imaging tech

Sofradir is teaming with France's Onera research organization to seek innovations in thermal imaging technology.

 

Oct. 8, 2013 - By ANDREW CHUTER  - Defense News

 

LONDON — Sofradir has tied up a five-year partnership deal with France’s state-owned Onera research organization to develop new thermal imaging technologies.

 

The deal, known as a partner research innovation (PRI) agreement, will see the two concerns develop thermal imaging technologies for next-generation infrared detectors.

 

A key part of the arrangement is aimed at accelerating the transfer of know-how from the state-owned aerospace and defense research organization into the marketplace through the link with Sofradir, a technology company based in Chatenay-Malabry, France.

 

The two sides have collaborated previously, but this is the first time they have signed a PRI agreement, a new type of French public-private contract that enables Onera to transfer technology and expertise to industry.

 

In a statement, the partners said their combined strengths in aerospace and defense research and industrial expertise will “facilitate the paradigm shift necessary for innovation uptake in thermal imaging.”

 

Potential innovations likely to be pursued include more compact multipurpose thermal imaging products with simplified or no external optics, as well as new thermal capabilities, such as high-resolution and hyperspectral imagery.

 

Philippe Bensussan, the chairmen and CEO of Sofradir, said the collaboration would “break down the technological barriers in infrared by exploring new possibilities in optical integration and other techniques. ... We have high expectation about what these advantages will bring to our customers who design optronics systems for defense, space and commercial applications.”

 

Sofradir is jointly owned by France’s Thales and Sagem groups. Last year, it reinforced its position as Europe’s leading infrared detector supplier when it announced the takeover of the infrared businesses of its two shareholders.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 11:25
Thales embarque ses IFF sur les A-1M et les EMB-145 brésiliens

09.10.2013 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

 

 

Thales a annoncé ce 8 octobre avoir été sélectionné par l’avionneur brésilien Embraer pour fournir des transpondeurs IFF (Identification Friend or foe) destinés à équiper les chasseurs A-1M modernisés ainsi que les avions de surveillance EMB-145 AEW&C.

 

Les transpondeurs TSC 2030 (cockpit) et TSC 2050 (soute) vont équiper 48 plateformes, les 43 A-1M et les 5 EMB-145. Le montant du contrat n’a pas été dévoilé.

 

Les chasseurs subsoniques AMX sont actuellement en cours de modernisation, afin de rester opérationnels jusqu’en 2025.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:35
MU90 Torpedo Enters Royal Australian Navy Service

 

Oct 9, 2013 ASDNews Source : Thales Group

 

The MU90 lightweight torpedo has entered active service with the Royal Australian Navy, having achieved Operational Release Status after a recent final test firing.

 

The entry into service has been achieved as a result of close collaboration between the Djimindi Alliance (comprising the Defence Materiel Organisation, Thales Australia and EuroTorp), the Royal Australian Navy and its RAN Test Evaluation Analysis Authority, and the Defence Science and Technology Organisation.

 

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:25
Embraer selects Thales IFF systems for military aircraft upgrades

Oct 9, 2013 ASDNews Source : Thales Group

 

Brazilian aircraft manufacturer Embraer has awarded Thales a contract to supply IFF (Identification Friend or Foe) transponders for the upgrade of A1M fighters and E-99 AEW surveillance aircraft in service with the Brazilian Air Force. A total of 48 aircraft will be retrofitted with the new IFF transponders.

 

Thales will supply its TSC 2030 and TSC 2050 transponders, which are part of the company's BlueGate range of IFF products and provide a digital identification capability in line with NATO's MKXA standard. The aircraft equipped with the new IFF systems will be fully interoperable to overcome risks of friendly fire.

 

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 06:50
BAE Awarded Latest Annual Nulka Rounds Production Contract

Oct 8, 2013 ASDNews Source : BAE Systems PLC

 

BAE Systems has secured a 15th successive annual contract to produce additional rounds for the Nulka active missile decoy.

 

Valued at approximately $35 million, the latest follow-on order will see production take place during 2014 in Edinburgh Parks, South Australia, and 2015 in Mulwala, New South Wales.

 

The rounds will be delivered to the Royal Australian Navy and the United States Navy, bringing the total number of rounds supplied by BAE Systems to more than 1200.

 

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 12:30
frégate de la classe Al Medinah

frégate de la classe Al Medinah

07/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'Arabie saoudite a annoncé ce lundi l'entrée en vigueur effective du contrat LEX, permettant le lancement de la rénovation de quatre frégates et de deux pétroliers ravitailleurs de la marine saoudienne. Ce contrat s'élève à 1,1 milliard d'euros.

Ça plane pour le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. C'est officiel même si l'information avait fuité depuis un bon moment, le PDG de DCNS, Patrick Boissier, l'avait également révélé récemment lors d'une audition à l'Assemblée nationale. Jean-Yves Le Drian "se félicite" dans un communiqué publié ce lundi que l'Arabie saoudite lui ait confirmé "l'entrée en vigueur effective à compter du 7 octobre du contrat LEX (Life Extension Sawari 1, ndlr) signé le 1er septembre dernier", permettant le lancement de la rénovation de quatre frégates et de deux pétroliers ravitailleurs de la marine saoudienne.

"Ces travaux seront effectués par DCNS, Thales et MBDA, en partenariat avec des industriels saoudiens", a expliqué le ministère. Le contrat sera réalisé en partie par un chantier naval saoudien, le groupe Zamil, en partenariat avec le groupe naval DCNS. Le montant global s'élève à 1,1 milliard d'euros, dont plus de la moitié au bénéfice d'entreprises françaises.

Ce contrat est "une étape majeure dans les relations franco-saoudiennes en matière de défense navale. Il témoigne du niveau élevé de confiance mutuelle et de coopération qu'entretiennent l'Arabie Saoudite et la France", a fait observer le ministère.

Jean-Yves Le Drian en Arabie Saoudite

Le ministre, qui effectue sa troisième visite depuis mai 2012 dans le royaume, sera reçu en audience par le Roi Abdallah bin Abdelaziz Al Saoud, par le Prince héritier et ministre de la Défense Salman Ben Abdelaziz Al Saoud, par le Prince Salman Bin Sultan Bin Abdelaziz Al Saoud, vice-ministre de la Défense, et par le Prince Mitaeb Bin Abdallah Ben Abdelaziz Al Saoud, ministre de la Garde nationale. Jean-Yves Le Drian remerciera ce dernier pour la signature d'un contrat avec MBDA qui va équiper de missiles sol-air VL Mica la Garde nationale, l'armée privée du roi commandée par le prince Mitaeb bin Abdullah, selon des sources concordantes. Ce contrat, qui s'élève à un peu plus de 150 millions d'euros, va permettre de remplacer le parc de missiles Mistral (MBDA). A terme, le missilier table sur plus de 500 millions d'euros de commandes au total.

Les entretiens du ministre porteront sur le partenariat politique et stratégique qui lie nos deux pays. "Ils doivent permettre de conforter notre convergence de vues sur les grandes crises régionales, au premier rang desquelles figurent la crise nucléaire iranienne et la crise syrienne", a expliqué le ministère. L'Arabie saoudite, partenaire historique de la France en matière de défense, "entretient avec notre pays un dialogue militaire et de sécurité confiant, qui se traduit par une étroite coopération de défense dense et un partenariat approfondi dans le domaine des équipements, au profit de la sécurité du Royaume et de l'ensemble de la région", a-t-il rappelé.

 

Des contrats en négociation

Deux autres contrats sont actuellement en négociation. Il s'agit d'un contrat de défense aérienne (Mark 3), négocié avec Thales, dont la signature pourrait être imminente, et de la modernisation future d'une partie de la flotte saoudienne (Sawari 3). Selon nos informations, Thales a terminé les négociations avec le ministère de la Défense saoudien (Moda) en vue de renouveler le système de défense aérienne Crotale (Air defence) du royaume, fourni par le groupe d'électronique. Au total, le contrat s'élèverait à 4 milliards d'euros, dont 2,5 milliards pour la première tranche.

Selon nos informations, DCNS aurait déjà obtenu un autre contrat de 150 millions d'euros pour la modernisation des frégates Sawari 2 dans le cadre d'un accord-cadre global. Un trépied qui lui permettrait de négocier avec l'Arabie Saoudite la vente de six frégates Fremm pour patrouiller dans les eaux de la Mer rouge ainsi que des sous-marins dans le cadre du contrat Sawari 3.  Enfin, Paris négocie également avec Ryad un satellite d'observation, des hélicoptères ainsi que des centrales nucléaires et la construction d'un métro.

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 11:50
Le drone Watchkeeper certifié

Cette certification ouvre, au drone Watchkeeper de Thales, la possibilité de vols militaires dans un espace aérien approprié partout dans le monde.

 

7 octobre Aerobuzz.fr

 

Thales UK annonce qu’un certificat de type (STDA ou Statement of Type Design Assurance en anglais) lui a été délivré par l’autorité de l’aviation militaire du Royaume-Uni (MAA1) pour son système de drone Watchkeeper.

 

Ce certificat de type confirme que le drone Watchkeeper est conforme aux normes de conception approuvées par la MAA et que le système dans son intégralité (cellule, stations sol et logiciels systèmes) a atteint un niveau de sécurité et d’intégrité acceptable. Il représente un élément clé du processus de certification, ouvrant la voie pour le MoD britannique vers la délivrance d’une autorisation de mise en service.

 

Watchkeeper est le premier drone à recevoir une certification de ce genre de la part de la MAA. Il s’agit-là d’une étape importante vers l’acceptation des drones au sein de l’espace aérien. Cela sous-tend la possibilité de vols militaires dans un espace aérien approprié partout dans le monde.

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 12:30
Sequence de tir du SAMP/T - Mamba

Sequence de tir du SAMP/T - Mamba

04/10/2013, Michel Cabirol – Latribune.fr

 

La Turquie pourrait revenir sur son choix d'un groupe chinois pour la fourniture d'un système de défense aérienne stratégique. Ce qui pourrait profiter au consortium Eurosam (MBDA et Thales)

 

Ça tangue à Ankara. Après le choix d'un groupe chinois, CPMIEC (China Precision Machinery Export-Import Corporation), pour la fourniture d'un système de défense aérienne stratégique (T-Loramids), la Turquie est en train de se rendre compte qu'elle n'a peut-être pas fait le bon choix. Et de rétropédaler. "Le choix n'est pas définitif, a récemment assuré le président turc, Abdullah Gul, qui a été cité par le Hurriyet Daily News. Il y a une liste de candidats sélectionnés et la Chine est sortie première". En clair, cela veut dire que la Turquie est toujours en phase d'évaluation. Et entre Ankara et différentes capitales concernées, il y aurait actuellement des échanges à haut niveau et une intense activité diplomatique.

Les Chinois ont proposé à Ankara un prix très compétitif (3 milliards de dollars) pour la fourniture de son système FD2000 par rapport à ses deux autres concurrents, le groupe américain Raytheon (Patriot) et Eurosam (MBDA et Thales), qui propose le SAMP/T Aster 30. Ces deux derniers évaluent le contrat autour de 4 milliards de dollars. Pékin a proposé de produire ce système en Turquie avec un très large transfert de technologies. Ce qui a été également décisif pour Ankara, qui souhaite à terme disposer d'une industrie d'armement de hautes technologies.

 

Pas interopérable avec le système OTAN

L'offre de CPMIEC avait été en outre jugée jusqu'ici conforme par le ministère de la Défense turc par rapport à toutes ses exigences. D'autant que le tir d'évaluation par la DGA turque (SSM ou sous-secrétariat à l'industrie de la défense) d'un missile chinois s'est bien passée, selon nos informations. Enfin, selon des sources concordantes, les Chinois ont proposé d'aider la Turquie de l'aider à devenir une grande puissance spatiale. Là aussi, cette proposition ne pouvait pas laisser les Turcs indifférents.

Mais le système chinois FD2000 n'est visiblement pas interopérable avec ceux de l'OTAN. Car la Turquie a besoin de brancher sa future architecture de défense aérienne avec les systèmes de l'Otan, et principalement certaines données très sensibles pour l'identification d'un ami et du système de l'adversaire ("Identify Friend and Foe system"). Elles sont ultra-secrètes et ne peuvent être installées dans aucun système chinois. Ce qui n'est pas vraiment une surprise. Surtout cette exigence était dans les spécifications demandées dans l'appel d'offre.

 

MBDA et Thales en embuscade

Pourtant ni l'OTAN, ni le SSM turc ne se sont réellement manifestés sur ce point pourtant clé pour mettre hors-jeu CPMIEC. Pourquoi ? "Ils n'ont pas jugé bon de le faire et ont été, après comme tout le monde, surpris par le choix turc, explique un connaisseur du dossier. Et ce choix démontre toute l'exaspération du Premier ministre turc vis-à-vis des Etats-Unis et de l'Europe. Les Turcs se sentent humiliés d'être toujours laissés de côté dans les décisions régionales".

Et si Ankara disqualifiait finalement CPMIEC, cela pourrait peut être profiter à Eurosam (MBDA et Thales), qui sont arrivés derrière le groupe chinois mais devant Raytheon, selon nos informations. Un appel d'offres sur lequel les équipes italiennes et françaises de MBDA et Thales se sont beaucoup battues. "On y croyait", explique-t-on à La Tribune.

 

La Turquie est dans l'OTAN

"Nous devons regarder les conditions (de l'appel d'offre, ndlr) mais il n'y a aucun doute que la Turquie est principalement dans l'OTAN", a rappelé le président turc à des journalistes à bord d'un avion revenant en Turquie et en provenance des États-Unis.

Ces conditions "sont multidimensionnelles, il y a des dimensions techniques et économiques et il y a une dimension d'alliance. Elles sont en train d'être évaluées. La Turquie a besoin d'un système de défense", a expliqué Abdullah Gul. La Turquie n'est pour le moment dotée d'aucun système de défense aérienne de longue portée.

 

CPMIEC sous le coup de sanctions américaines

En outre, CPMIEC est sous le coup de sanctions américaines pour ne pas avoir respecté le "Nonproliferation Act" avec l'Iran, la Syrie et la Corée du Nord. Les Etats-Unis ont fait part à la Turquie de leurs "sérieuses préoccupations" à propos de la décision d'Ankara d'acquérir un système de défense antimissile à une société chinoise visée par des sanctions américaines, a tonné samedi le Pentagone.

"Nous avons transmis au gouvernement turc nos sérieuses préoccupations au sujet des pourparlers qu'il mène avec une société sanctionnée par les Etats-Unis pour un système de défense antimissile qui ne sera pas compatible avec les systèmes de l'OTAN", avait déclaré samedi dernier une porte-parole du département de la Défense.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 17:55
Dassault Aviation : Notification du contrat de rénovation des Atlantique 2

04/10/2013 Dassault Aviation

 

Dassault Aviation et Thales assureront la modernisation des avions de patrouille maritime, en coopération avec DCNS et le Service Industriel de l'Aéronautique (SIAé).

 

Brest, le 4 octobre 2013 -  Dassault Aviation et Thales se félicitent de la notification par le ministère de la Défense du contrat de rénovation des avions de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2). A l'occasion de la célébration du cinquantième anniversaire du site brestois de Thales, le Ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a procédé à la signature du contrat en présence de Laurent Collet-Billon (DGA), Eric Trappier (Dassault Aviation), Jean-Bernard Lévy (Thales), Patrick Boissier (DCNS) et Patrick Dufour (SIAé).

 

Le contrat, négocié avec la Direction générale de l'armement (DGA), prévoit la modernisation du système de mission de quinze ATL2. La rénovation a pour objectifs principaux de développer puis d'intégrer dans les avions existants l'état de l'art des nouvelles technologies en matière de système tactique de mission, sous-systèmes capteurs et consoles de visualisation. Ces équipements intégrés sont parmi les plus perfectionnés de l'industrie aéronautique. Avec les Etats-Unis, seule la France produit des appareils de patrouille maritime capables de conjuguer la détection (optronique, radar, acoustique) et la mise en oeuvre d'armements variés (missiles antinavires, torpilles, armements guidés laser).

 

Grâce à ce programme, les ATL2 amélioreront leur capacité à traiter les menaces modernes par tous les temps, que ce soit dans le cadre de la mission stratégique de dissuasion ou dans le cadre de conflits asymétriques : sous-marins silencieux et furtifs, embarcations rapides, véhicules terrestres, etc. Les avions pourront voler au-delà de 2030.

 

Cette rénovation sera réalisée par Dassault Aviation et Thales (co-traitants), associés à DCNS et en coopération avec le SIAé.

Dassault Aviation sera responsable du développement du coeur système incluant le logiciel LOTI (1) développé par DCNS. Dassault Aviation sera également en charge de l'intégration globale de l'ensemble des sous-systèmes et transformera à cet effet un avion « prototype » pour réaliser les essais en vol.

 

Thales développera le sous-système radar/Identification ami-ennemi IFF (2) et le sous-système de traitement acoustique numérique de dernière génération (STAN). Le radar bénéficiera des technologies les plus récentes dérivées de celles utilisées sur Rafale. Le STAN, adapté à tous les types de bouées acoustiques existants et futurs connus, permettra de détecter les cibles sur un spectre élargi de fréquences et de contrer les nouvelles menaces. 

 

DCNS développera le logiciel LOTI qui permet d'élaborer une situation d'ensemble à partir de différents senseurs et qui assure la mise en oeuvre des armements, telles que les torpilles et les missiles. Ce système collaboratif permet à plusieurs opérateurs d'interagir en même temps.

 

Le développement des consoles de visualisation tactique rénovée et le chantier des avions de série sont confiés au SIAé.

 

Pour l'industrie, ce programme permettra de maintenir les compétences dans les domaines clés qui sont au coeur des enjeux de l'industrie de Défense (lutte sous la mer, acoustique nouvelle génération, radars de combat et de surveillance, architecture et intégration de systèmes complexes). Les activités de développement et de production bénéficieront à différents bassins d'emplois en France, pour les industriels concernés et les PME associées.

 

En ce qui concerne les capteurs, cette opération capitalisera sur les projets d'études amont (PEA) notifiés depuis plus de dix années par la DGA à Thales dans les domaines de la détection sous-marine et des radars de combat (filière Rafale RBE2-AESA).

 

Note aux éditeurs :

 

Livré au cours des années 90, l'ATL2 (Dassault Aviation) est un avion de patrouille maritime mis en oeuvre par la Marine nationale afin d'effectuer des missions aériennes dans le cadre des fonctions stratégiques de dissuasion (au profit de la Force Océanique Stratégique, en appui aux Sous-marins Nucléaires Lanceurs d'Engins), de connaissance et d'anticipation ou de prévention/protection face à des menaces diverses.

 

A propos de Dassault Aviation

Avec plus de 8 000 avions militaires et civils livrés dans 83 pays depuis 60 ans et représentant plus de 28 millions d'heures de vol, Dassault Aviation dispose d'un savoir-faire et d'une expérience reconnus dans la conception, le développement, la vente et le support de tous les types d'avion, depuis l'appareil de combat Rafale jusqu'à la famille de business jets haut de gamme Falcon. En 2012, le chiffre d'affaires de Dassault Aviation s'est élevé à 3,94 milliards d'euros. La société compte près de 11 600 collaborateurs. www.dassault-aviation.com:

http://www.dassault-aviation.com/

Suivez nous sur Twitter : @Dassault_OnAir

 

À propos de Thales

Thales est un leader mondial des hautes technologies pour les marchés de l'Aérospatial, du Transport et de la Défense et de la Sécurité. Fort de 65 000 collaborateurs dans 56 pays, Thales a réalisé en 2012 un chiffre d'affaires de 14,2 milliards d'euros. Avec 25 000 ingénieurs et chercheurs, Thales offre une capacité unique pour créer et déployer des équipements, des systèmes et des services pour répondre aux besoins de sécurité les plus complexes. Son implantation internationale exceptionnelle lui permet d'agir au plus près de ses clients partout dans le monde. www.thalesgroup.com:

http://www.thalesgroup.com/

Suivez nous sur Twitter : @ThalesPress

 

(1) LOTI : Logiciel Opérationnel de Traitement de l'Information

 

(2) IFF : Identification Friend or Foe

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 16:55
Thales : nouveau contrat de 600 millions d'euros pour la radio tactique Contact

 

04/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé le lancement de la seconde phase de développement du programme de radio tactique Contact. Montant du contrat : 600 millions d'euros.

 

Actuellement, Thales est commercialement au top. Depuis le début du printemps, il engrange de très nombreux contrats au dessus de 100 millions d'euros. Ce qui va certainement satisfaire le PDG du groupe d'électronique, Jean-Bernard Lévy, qui avait regretté lors de la présentation des résultats 2012 le peu de contrats au-dessus de 100 millions parmi les prises de commandes. Ce vendredi, lors d'une visite à Brest à l'occasion des 50 ans du site industriel de Thales, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, outre le contrat de modernisation des Atlantique 2, a également annoncé le lancement de la seconde phase de développement du programme de radio tactique Contact.

La première tranche des travaux de développement du programme Contact représentait un montant de 263 millions d'euros. La deuxième tranche s'élève, selon nos informations, à 600 millions d'euros.  Au total, Contact, qui avait été piloté à l'époque par Patrice Caine, aujourd'hui numéro deux de Thales, pourrait s'élever jusqu'à 3,5 milliards d'euros si la cible initiale retenue est maintenue. "Les travaux notifiés permettront la poursuite du développement et la livraison des premiers équipements à compter de 2018", a précisé le ministère.

En cumulé, le ministre aura lancé ce vendredi pour 1 milliard d'euros de commandes, qui profiteront notamment à Thales et  Dassault Aviation.

 

Un atout pour l'export

"Programme à haute valeur technologique qui utilise la nouvelle technologie radio-logicielle", Contact est destiné à équiper les armées de postes de radio de nouvelle génération en remplacement des postes existants, en particulier les PR4G (plus de 150.000 postes radio dans de 40 pays). Le ministre s'est dit "convaincu du potentiel à l'export de ces radios Contact". Ce qu'a récemment confirmé le PDG de Thales, Jean-Bernard Lévy, aux députés de la commission de défense de l'Assemblée nationale : "le programme Contact lancé mi-2012 sera le centre nerveux et le support technologique de la numérisation du champ de bataille. Il assurera une avance technologique sur la radio logicielle qui permettra à Thales de maintenir sa place de leader européen dans le domaine des radiocommunications tactiques, avec un fort potentiel d'exportation - près de 40 pays".

Dans son communiqué publié en juin 2012, Thales expliquait déjà qu'avec Contact il confirmait "son positionnement de leader mondial dans le domaine des radiocommunications militaires et peut espérer répliquer le succès à l'export déjà rencontré par le PR4G". Ce programme de radios de nouvelle génération sera principalement développé en région parisienne et à Cholet. La fabrication des équipements sera intégralement réalisée sur les sites de Cholet et de Brive.

 

Contact au sein des trois armées

Les radios logicielles et formes d'onde permettront de répondre aux nouveaux besoins à très forte plus-value opérationnelle exprimés par les forces armées en matière de numérisation du champ de bataille, de montée en puissance des applications de type C4I, de besoin d'échange d'images et de vidéos, … au sein d'opérations multinationales, expliquait Thales.

Les futurs postes de radio Contact seront intégrés dans les trois armées (Air-Terre-Mer) afin d'offrir à l'ensemble des forces terrestres, aériennes et navales engagées sur un théâtre d'opération "des capacités opérationnelles améliorées en terme de débit, de sécurité et d'interopérabilité".

Ils seront également interopérables avec les systèmes de communication d'autres nations et faciliteront ainsi la circulation de l'information entre alliés lors des opérations internationales en coalition. Enfin, ces futurs postes seront interopérables avec la forme d'onde PR4G assurant ainsi une interopérabilité ascendante avec les postes PR4G aujourd'hui en service.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 12:55
Thales veut grossir de 10 milliards d'euros en dix ans

03/10 Par Alain Ruello - LesEchos.fr

 

C'est l'un des objectifs chiffrés du plan stratégique Ambition 10 dévoilé en interne.

 

Dans dix ans, Thales pèsera 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires de plus. C'est l'un des objectifs du plan stratégique Ambition 10 que Jean-Bernard Lévy, le PDG du groupe de défense et d'aéronautique, a dévoilé la semaine dernière devant plusieurs centaines de cadres réunis en séminaire à Paris, près de Montparnasse.

 

Pour parvenir à gonfler ses revenus à hauteur de 24 milliards d'euros, Thales mise évidemment sur les pays émergents. Sans surprise, puisque c'est en Inde, au Brésil ou encore en Asie du Sud-Est, que les budgets militaires ou de sécurité présentent les meilleures perspectives, malgré la volatilité de leurs devises locales.

 

Regrettant sitôt sa prise de fonction en fin d'année dernière le retard pris par le groupe dans ces pays, Jean-Bernard Lévy en a fait une priorité absolue. D'autant qu'il doit compenser une situation difficile dans les pays dits mâtures. Résultat : Ambition 10 vise une croissance moyenne annuelle de 10 % dans les premiers, contre 4 % dans les seconds.

 

L'autre donnée chiffrée confirmée, c'est le taux de marge d'exploitation visé de 10 %, contre 6,5 % aujourd'hui. Avec, visiblement, l'intention de ne pas attendre dix ans pour y parvenir. « Le plus tôt sera le mieux », décrypte un cadre, tout en se demandant si le grand export dans les pays émergents rimera avec amélioration de la rentabilité.

Une approche « bottom up »

 

Jean-Bernard Lévy y a sûrement pensé puisque, comme tout plan stratégique qui se respecte, Ambition 10 comprend un volet d'amélioration de la performance baptisé « Ambition boost ». Mais là, pas de détail chiffré : l'approche se veut « bottom up ». En clair, les pistes d'économies doivent venir du terrain, dans un souci réitéré de favoriser l'adhésion des troupes et donc de trancher avec la gestion de son prédécesseur. Même s'ils saluent le retour d'un dialogue social digne de ce nom, les syndicats attendent avec hâte le prochain comité de groupe européen pour en savoir plus.

 

En attendant, le volontarisme du PDG de Thales a fait mouche après les années de serrage de boulons. « Le discours de conquête permanente a plu, même s'il n'a pas oublié qu'il faut livrer les contrats à l'heure », estime un autre cadre. Jean-Bernard Lévy a par ailleurs annoncé la création d'un poste de responsable marketing groupe. Contacté, Thales n'a pas souhaité faire de commentaire.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 11:30
Thales : un contrat de 2 milliards en ligne de mire en Arabie saoudite

Système de défense missiles sol-air Crotale. Grâce à une caméra infrarouge, il est possible d\'avoir une image très précise de la cible jusqu\'au bout, et donc, le cas échéant, de décider de ne pas la faire exploser. - Photo Armée del'Air

 

02/10 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Thales est en lice pour moderniser la défense sol-air du royaume avec ses missiles Crotale de nouvelle génération. La visite du ministre de la Défense, lundi à Djedda, pourrait faire avancer le dossier de manière importante.

 

Thales va-t-il enfin décrocher le mirifique contrat de modernisation de la défense antiaérienne à courte portée de l'Arabie saoudite, une affaire évaluée à plus de 2 milliards d'euros qui court depuis dix années ? Depuis plusieurs semaines, c'est ce qu'on espère au sein du groupe de défense. Même si la prudence est de mise et que le ministre de la Défense n'y va pas que pour cela, la perspective de la visite lundi prochain de Jean-Yves Le Drian à Djedda, où il doit rencontrer son homologue notamment, n'a fait que renforcer les espoirs.

 

Rangé parmi les « éléphants blancs » en interne vu le montant en jeu, le projet a plusieurs fois été donné comme conclu avant de sombrer dans les méandres du système décisionnaire saoudien. Thales joue gros dans cette partie qui a vu s'affronter Français, Russes, Allemands, et un tandem américano-norvégien. Ce sont en effet les missiles Crotale du groupe montés sur chars AMX30 (système baptisé « Shahine ») qui équipent le pays depuis les années 1980.

 

La prudence demeure

 

Pour Thales, l'attente est d'autant plus marquée que les Saoudiens ont tranché depuis plus d'un an déjà en faveur de la technologie des Crotale de nouvelle génération qui équipent l'armée française. Le principe : grâce à une caméra infrarouge, il est possible d'avoir une image très précise de la cible jusqu'au bout, et donc, le cas échéant, de décider de ne pas la faire exploser. A l'inverse, les autres missiles obéissent à la logique « fire and forget » qui veut, qu'une fois tiré, on ne peut plus rien faire. Seul le Russe KBP développe une technologie similaire à celle de Thales, au travers d'une évolution du système Pantzir.

 

La déplacement du ministre de la Défense sera-t-il décisif ? A Paris, on espère au moins une avancée importante. « Le dossier s'est accéléré ces derniers mois », confirme-t-on aux « Echos ». Mais la prudence demeure. L'exemple du contrat Lex de modernisation de quatre frégates et de deux navires ravitailleurs plaide en ce sens puisqu'il a fallu un an et demi pour aboutir à la signature après avoir tout bouclé.

 

Chez MBDA, en revanche, c'est un peu la soupe à la grimace. La filiale d'EADS, de BAE et de Finmeccanica a tenté par deux fois de placer ses missiles Mica et Aster, en complément des Crotale NG de Thales. Sans succès : aussi bien le précédent gouvernement que l'actuel lui ont opposé un « niet » catégorique.

 

Contactés, ni le ministère de la Défense ni Thales n'ont souhaité commenter.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 07:55
Assemblée nationale : Audition de M. J-B Lévy, président de Thales sur le projet de loi de programmation

01.10.2013 Assemblée nationale

- Audition, ouverte à la presse, de M. Jean-Bernard Lévy, président de Thales, accompagné de M. Patrice Caine, directeur général, sur le projet de loi de programmation

Compte rendu n° 100 - jeudi 19 septembre 2013 - séance de 11 heures

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 12:55
Défense : le drone tactique Watchkeeper à la repêche

27/09/2013 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Peut mieux faire. La campagne d'essais du drone anglo-israélien Watchkeeper de Thales s'est moyennement bien passée cet été à Istres. Mais Paris continue à privilégier la coopération franco-britannique. D'autant que le SDTI de Safran, le rival de Thales, avait lui-même rencontré pas mal de difficultés de mise au point.

 

Les drones seraient-ils maudits en France ? La campagne d'essais du drone tactique anglo-israélien Watchkeeper en France ne s'est pas très bien passée cet été à Istres, selon des sources concordantes. L'exemplaire prêté par Londres a rencontré quelques difficultés pour réaliser tous les vols prévus et n'a pu finalement en effectuer que la moitié. Ce qui a entraîné quelques frustrations et mécontentements au sein du ministère de la Défense, et plus précisément à la direction générale de l'armement (DGA). "Les résultats ne sont pas encore ceux que nous espérions", a d'ailleurs prudemment précisé il y a deux semaines le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud aux sénateurs de la commission des affaires étrangères et de la défense.

Selon nos informations, la moitié des vols annulés l'ont été en raison de mauvaises conditions météorologiques, notamment au mois de juin, qui il est vrai a été très... britannique. Des raisons exogènes au programme qui exemptent de fait le Watchkeeper. En revanche, l'autre moitié des vols l'ont été pour des raisons techniques... mais qui sont "connues", explique-t-on à La Tribune. Car en Grande-Bretagne, le Watchkeeper est encore dans sa phase de mise au point finale et est dans la dernière ligne de droite pour obtenir le droit d'être mis en service dans les rangs de l'armée de terre britannique.

 

La coopération franco-britannique privilégiée

Pour autant, le Watchkeeper, réalisé en coopération entre Elbit, qui fournit la plateforme Hermes 450, et Thales UK la charge utile, garde toutes ses chances pour remplacer les drones de reconnaissance et de désignation d'objectifs, SDTI (Système de drone tactique intérimaire), livrés par Safran à l'armée de terre française et qui sont aujourd'hui à bout de souffle. Car Paris continue de donner la préférence à cette coopération franco-britannique dans le cadre des accords de Lancaster House pour le segment des drones tactiques.

Et en dépit de la campagne mitigée cet été, les essais se poursuivent. Ce que confirme l'amiral Edouard Guillaud : "actuellement, les essais du Watchkeeper, qui n'est toujours pas déclaré opérationnel, se poursuivent au Royaume-Uni et en France. La version définitive n'est toujours pas acquise". Et de rappeler que la France était montée "dans le train sans ajouter de sur-spécifications, qui auraient rendu la coopération impossible, retardé le système, et rendu le projet financièrement bien plus difficile. Notre volonté dans ce domaine est très nette".

 

Le SDTI opérationnel jusqu'à fin novembre 2014 ?

Le temps presse. Car les SDTI devront être retirés entre 2015, pour les premiers exemplaires, et 2017, assure le ministère de la défense dans la présentation de la loi de programmation militaire (LPM). Et même plus vite si l'on en croit le Comité des prix de revient des fabrications d'armement (CPRA), qui dans son dernier rapport, indique que "huit marchés et trois avenants au total ont été nécessaires pour assurer la disponibilité opérationnelle de l'équipement jusqu'en novembre 2014". Ce qu'a confirmé le PDG de Safran, Jean-Paul Herteman, aux députés de la commission de la défense : "la phase de production, et, à moyen terme, d'opération du SDTI arrive effectivement à son terme".

Selon le patron de Safran, ce système sera remplacé par un drone de capacité supérieure, et son groupe "se positionne avec un produit original et intelligent, baptisé Patroller : nous espérons donc lui trouver des débouchés". Et de rappeler, compte tenu de la préférence française pour le Watchkeeper, que "la France avait été le cinquième ou sixième client pour le SDTI". Le drone Patroller, d'un poids d'environ une tonne, guidé par une liaison radio VHF, dispose d'une endurance de vol allant jusqu'à trente heures et d'une capacité de vol à une altitude de 25.000 pieds. "Sa plateforme est tout simplement un planeur motorisé fabriqué en Allemagne - leader pour ce type d'appareils -, équipé d'un système optronique, de contrôle de mission et d'évitement automatique des obstacles", a expliqué Jean-Paul Herteman. Ce drone peut être utilisé pour des activités civiles telles que la surveillance de frontières ou l'observation d'incendies.

 

La saga du SDTI appelle à la prudence

Les difficultés estivales du Watchkeeper sont toutefois à relativiser tant le SDTI a rencontré de sérieux déboires. Ce programme, qui a été lancé en février 2000, pour succéder au système Crécerelle, a fait l'objet d'un marché passé à Sagem en 2001, dans l'attente d'un système de drone futur. D'où son appellation d'intérimaire : il était prévu que pour sept ans. "Ce marché a dès l'origine rencontré de nombreuses difficultés tant pour la livraison intervenue avec plus d'un an de retard, que dans le maintien en condition opérationnelle, note le CPRA dans son rapport. L'exécution des premières tranches ont été critiques et ont fait l'objet d'un contentieux entre l'industriel et la DGA. Celui-ci s'est finalement soldé par une pénalité de 5 millions d'euros pour l'industriel".

Fin 2011, malgré les pertes et la fragilité du système - plusieurs étaient en réparation -, le SDTI a néanmoins montré un "grand intérêt opérationnel" et son utilisation a été "beaucoup plus importante que prévue, notamment en opérations".

 

SDTI : des dérives financières importantes

L'acquisition du système SDTI s'est élevée à 77 millions d'euros alors que la prévision initiale était de 68 millions. "Si cette augmentation a été modérée (+13 %), il n'en a pas été de même pour celle du maintien en condition opérationnelle et de la logistique, a constaté le CPRA : envisagée à l'origine pour 7 ans et pour une opération extérieure à un montant de près de 48 millions d'euros, elle s'est finalement élevée pour 10 ans et trois opérations à plus 196 millions d'euros (+ 310 %)".

Le coût total de possession du système, constaté sur 10 ans, est de 273 millions d'euros, très loin des prévisions initiales évaluée à environ 116 millions. Selon le CPRA, pour le SDTI, comme pour son prédécesseur le drone Crécerelle, "la part du maintien en condition opérationnelle dans le coût total de possession est particulièrement élevée : elle est de près de 70 % et correspond à plus de 2,5 fois le prix d'acquisition. Elle provient notamment d'une mauvaise anticipation de l'utilisation en opération, qui a occasionné un surcoût de près de 90 millions d'euros et des trois années supplémentaires de service des appareils, pour près de 60 millions. En revanche, le coût unitaire d'un drone est resté égal aux prévisions".

 

Quels enseignements pour l'avenir

Le CPRA estime que l'expression du besoin, qui demandait des capacités ambitieuses, a conduit "à ne pouvoir retenir qu'un seul industriel français alors que d'autres pistes auraient pu être davantage explorées". Et de souligner que des pistes "mériteront de l'être avec plus de détermination pour les programmes futurs". Pas sûr que Paris prenne cette voie, Thales étant pour le moment clairement favori pour remporter le marché d'une quinzaine de systèmes qui seront livrés à l'horizon de 2019. En outre, l'intérêt "d'évaluer au plus juste le montant du MCO lors du lancement d'une opération apparaît très clairement dans cette opération". Et pour cause, le MCO a dérivé de plus de 300 % par rapport aux prévisions initiales.

Le rôle des drones dans les armées actuelles n'est plus à démontrer, après l'emploi intensif et efficace du SDTI en Afghanistan, a rappelé le CPRA. "Mais, a-t-il souligné, les quantités envisagées dans le futur incitent à mener une réflexion pour un regroupement de l'ensemble des partenaires européens, qui permettrait la constitution d'une filière "drones", disposant d'une véritable pertinence économique". Ce qui est en train d'être réalisé entre la France et la Grande-Bretagne.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 23:46
Dassault Aviation : le contrat de modernisation des Atlantique 2 bientôt notifié

La direction générale de l'armement devrait notifier à Dassault aviation et Thales un contrat pour moderniser la flotte d'Atlantique 2 de la Marine nationale

 

23/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le contrat portant sur la modernisation de quinze Atlantique 2 doit être notifié de façon imminente par la direction générale de l'armement à Dassault Aviation et Thales. Il est évalué à près de 400 millions d'euros. Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian pourrait l'annoncer dans les prochains jours.

 

C'est une bonne nouvelle pour la marine et… pour les industriels (Dassault Aviation et Thales), qui vont enfin signer le contrat très attendu portant sur la modernisation de quinze avions de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2) sur les 27 exemplaires livrés entre 1989 et 1997. Une opération qui permettra de maintenir cette capacité dans la marine jusqu'à 2032… faute de pouvoir acquérir actuellement un autre avion "sur étagère" plus performant. La cible de 15 avions rénovée sera atteinte post 2019 alors que la marine souhaitait en moderniser 22 exemplaires. Au total, le contrat est évalué à près de 400 millions d'euros à partager à trois : Dassault Aviation, Thales et le service industriel de l'aéronautique (SIAé).

 

Les Atlantique 2 appuient entre autre discrètement la force océanique stratégique française (dissuasion). Selon des sources concordantes, la direction générale de l'armement (DGA) doit rapidement notifier - vraisemblablement dans la première quinzaine du mois d'octobre - le contrat à Dassault Aviation (autour de 200 millions d'euros), le concepteur de l'avion et responsable de sa navigabilité, et Thales (130 millions) comme principal équipementier ainsi que DCNS, en tant que sous-traitant de l'avionneur, et le SIAé. Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian pourrait l'annoncer dans les prochains jours.

 

Fourchette financière basse retenue

 

C'est donc la fourchette basse de l'évaluation de la modernisation, qui a été retenue par la DGA. Cette dernière avait estimé cette première phase entre 330 et 700 millions d'euros. La seconde reste encore à déterminer et devra  être engagée à partir de 2016. « Une rénovation de l'ATL 2 était aujourd'hui indispensable, mais présente des difficultés, notamment dans la définition des travaux souhaitables au vu des ressources financières disponibles », expliquait récemment un rapport du ministère de la Défense.

 

La modernisation concerne le traitement des obsolescences et la mise en place d'un nouveau système de mission et de nouveaux équipements. Ce qui permettra à ces appareils de s'adapter à l'évolution de la menace avec la prolifération de sous-marins classiques performants et discrets, mis en opération dans les pays émergents, notamment.

 

Un programme à 12 milliards d'euros sur 40 ans

 

Le retrait du service de l'ATL 2 est prévu à partir de 2032 après plus de 40 ans d'activité au cours desquels les cellules et les moteurs auront été constamment maintenus, tandis que le système de combat faisait l'objet de nombreuses modifications. Le coût annuel du maintien en condition opérationnelle (MCO) de ces appareils est estimé à près de 140 millions d'euros et le coût d'utilisation à près de 30 millions d'euros.

 

Ainsi, pour les quarante ans de vie de ces avions, dont la fabrication a débuté à Toulouse (usine Bréguet), le coût global de possession serait de l'ordre de 12 milliards d'euros (5,6 milliards pour l'acquisition : 5,6 milliards et 6,4 milliards pour l'utilisation). Soit plus de 50 % consacrés à l'entretien, au fonctionnement et au soutien. « Celui-ci est particulièrement élevé, car pour préserver le capital opérationnel irremplaçable représenté par ces avions, de multiples ajouts d'équipements ou améliorations ont été nécessaires », ont expliqué les auteurs de ce rapport.

 

Un coût unitaire en hausse de 35 %

 

Par rapport aux évaluations initiales, le coût unitaire moyen d'un appareil a augmenté de près de 35 %, pour des causes techniques ou technico-opérationnelles et industrielles, souligne le rapport du ministère de la Défense. Le développement (930 millions d'euros), sous-estimé au lancement de l'opération - la définition très rapide avait ensuite nécessité de revenir sur certains choix initiaux  - a grimpé de 55 %, tandis que la production a diminué de près de 20 %, notamment du fait de la réduction de la cible d'appareils.

 

Il faut également ajouter l'ensemble des opérations complémentaires, qui ont, entre autres, permis l'installation de la liaison 11, une liaison de données tactiques autorisant des échanges automatiques de données entre des unités de surface, aériennes ou sous marine (norme Otan) et, enfin, l'adaptation de la torpille MU 90. Leur développement et leur production ont coûté 380 millions d'euros.

 

A quoi sert l'ATL 2 ?

 

L'ATL2 assure son activité principale de combat au profit de la force océanique stratégique (FOS). Ils sont prioritairement destinés à la lutte contre les sous-marins et les navires de surface. Ils servent également pour des missions de surveillance des côtes pour lutter contre les narco-trafiquants, la pêche illicite, les navires pratiquant le déballastage. Faute de pouvoir utiliser des drones de surveillance au Sahel, les Atlantique 2 ont également été déployés pour localiser les otages. Facilement déployables hors du territoire métropolitain, ces appareils disposent d'une grande autonomie de vol à basse altitude et nécessitent une grande cohésion de l'équipage, qui exige une formation et une régénération permanente.

 

C'est un programme ancien, étudié à partir de 1977 et dont l'entrée en service opérationnel a eu lieu en 1991. Il a connu des réductions de cibles successives, passant de 42 à 28, puis 22 appareils. Sa clôture a été prononcée en janvier 1998, soit plus de vingt ans après la phase de définition. La dernière modernisation est prévue à l'horizon 2016.

Dassault Aviation : le contrat de modernisation des Atlantique 2 bientôt notifié
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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 00:06
Pourquoi Renault Trucks Défense s'intéresse à nouveau à Nexter

Lle projet de loi de programmation militaire repousse à 2018 la modernisation du parc des véhicules blindés de l'armée de terre

 

18/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le PDG de Renault Trucks Défense plaide pour un rapprochement avec le groupe public Nexter. L'opération est compliquée. Trop compliquée ?

 

Renault Trucks Défense (RTD) en rêvait. Il a désormais l'autorisation de son actionnaire suédois, le groupe suédois Volvo, de discuter d'une opération avec Nexter, le groupe public d'armements terrestres. C'est un nouveau revirement à 180 degrés de la stratégie de la maison mère de RTD après l'échec des discussions en 2010 entre les deux groupes.

 

Alors que la direction du groupe Volvo s'opposait il y a moins d'un an à une opération sur Nexter, ce n'est plus désormais le cas. "Sans un rapprochement entre Nexter et Renault Trucks Défense (RTD), les perspectives de l'armement terrestre français pourraient être assez sombres", a lâché devant la commission de la Défense de l'assemblée nationale le PDG de RTD, Gérard Amiel. Ce dernier n'a pas évoqué publiquement cette opération à la légère sans l'accord expresse de son actionnaire suédois.

 

Volvo ne veut pas fabriquer des munitions, ce que fait Nexter

 

Pourtant, le groupe Volvo avait encore démenti en février dernier les propos de Christian Mons, l'ancien patron de Panhard, racheté en juillet 2012 par RTD et actuellement conseil spécial dans le groupe Volvo, sur un intérêt de la filiale suédoise sur Nexter. Pourquoi ce démenti ? Parce que Volvo ne veut pas fabriquer des munitions, ce que fait Nexter.

 

Un choix qui peut paraître paradoxal quand on est propriétaire des marques Renault Trucks Défense, Panhard et Acmat, et bien d'autres à l'international, qui ont chacune développé des familles de blindés. En novembre dernier, le PDG de RTD, Gérard Amiel avait confirmé que la vocation de son groupe n'était pas de fabriquer de l'armement, un domaine qu'il estimait "extrêmement spécifique" et donc réservé aux spécialistes. Gérard Amiel préférait alors rester sur son cœur de métier, la construction de véhicules.

 

La loi de programmation militaire a fait bouger les lignes

 

Or, depuis longtemps le président du Conseil des Industries de Défense Françaises (Cidef) Christian Mons, qui avait raison semble-t-il trop tôt, préconisait un rapprochement des trois acteurs (Nexter, RTD et Panhard), présents sur le marché français, qui se réduit d'année en année.

 

Mardi devant les députés, le PDG de RTD a donc plaidé pour un rapprochement avec Nexter, pour survivre à la "traversée du désert" que va imposer aux deux entreprises la Loi de programmation militaire (LPM) française, qui visiblement « fait bouger les lignes », selon un bon connaisseur du dossier. Cette LPM pourrait faire « un mort et un blessé grave », estime-t-il. D'où le nouvel intérêt de RTD pour Nexter, mais sans les munitions.

 

Une opération qui reste très complexe

 

Pas sûr que le gouvernement français regarde cette opération d'un bon œil. Pour deux raisons. Il pousse à la création d'un pôle munitions consistanrt autour de Nexter, qui va bientôt consolider la filiale de SNPE, Eurenco (250 millions de chiffre d'affaires en 2012).

 

Et surtout il a donné son feu vert à des négociations approfondies entre Nexter et l'allemand Krauss Maffei Weigmann (KMW) pour créer une joint-venture. Avec comme objectif de conclure d'ici à la fin de l'année, expliquait-on à La Tribune fin juillet au sein du ministère de la Défense. Ce qui semble aujourd'hui ambitieux.

 

Des discussions avaient déjà eu lieu en 2010 ...et échoué

 

Enfin, faut-il rappeler que des discussions entre RTD et Nexter ont déjà échoué en 2010 sur la question des munitions. A l'époque, le gouvernement réfléchissait plus à un regroupement des activités munitions de Thales et de Nexter au sein du groupe public que d'un mariage entre RTD et Nexter. En contrepartie, le groupe d'électronique devait prendre une participation comprise entre 10 % et 20 % du capital de Nexter, détenus à 100 % par l'Etat.

 

Le rapprochement entre Nexter Munitions et TDA Armements devait créer un acteur réalisant un chiffre d'affaires combiné d'environ 250 millions d'euros. Bref, on est loin d'une opération entre Nexter et RTD.

 

Un espoir de rapprochement ?

 

VBCI

VBCI

Le fabricant du char Leclerc construit des blindés plus lourds que les véhicules de RTD et les deux ne sont "absolument pas concurrents", a estimé mardi Gérard Amiel. Les deux groupes coopèrent également sur plusieurs programmes dont le Véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) et le canon autotracté Caesar. Et pourquoi pas pour le futur véhicule blindé multi-rôles (VBMR), le successeur des mythiques VAB (Véhicules de l'avant-blindé).

 

Canon Caesar - photo Sirpa Terre

Canon Caesar - photo Sirpa Terre

Mais le projet de LPM repousse à 2018 la modernisation du parc des véhicules blindés de l'armée de terre. Pour Gérard Amiel, cette date n'est pas réaliste et les industriels auront du mal à préserver l'emploi jusqu'aux premières livraisons. Si l'appel d'offres pour les transports de troupes et les véhicules de combat est lancé en 2014, "on penche plutôt pour l'après 2020" pour les livraisons, a-t-il expliqué. "Nous avons devant nous cinq années blanches, une vraie traversée du désert", a-t-il dit, ajoutant : "il y a un risque très fort sur la pérennité de nos emplois en France".

 

Le président du Cidef a brandi le spectre de la disparition de 20.000 emplois dans le secteur, principalement dans les PME, lors de l'université de la Défense la semaine dernière.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 12:50
Thales offers new vision of targeting and surveillance with SOPHIE Lite

10 September 2013 Thales UK

 

Thales UK today launched a new lightweight multifunction surveillance and target locator system, SOPHIE Lite. Weighing in at class-leading, fully-operational weight of only 1.6kg, SOPHIE Lite can be deployed in a variety of operational scenarios by both military and civil users.

The new ultra-compact system has a fully-integrated suite of sensors, including an uncooled thermal imager, TV/Near Infra-Red (NIR) sensor, high-performance eyesafe laser rangefinder, digital compass and GPS.  Operational roles for SOPHIE Lite include force protection, forward observation, forward air control, covert surveillance, asset protection and homeland security.

SOPHIE Lite is the latest addition to Thales’s family of combat-proven SOPHIE cameras, which collectively offer the widest range of capabilities to meet any operational requirement for hand-held surveillance and targeting.  Thousands of Sophie cameras are in operation with armed forces, including the British Army, and security teams around the world.

“Since the launch of SOPHIE UF in 2009, Thales has worked continually to evolve the product in line with customer needs, reducing the weight from 3.5kg then to 1.6kg today,” said Gil Michielin, Vice President of Thales’s optronics business.

"To reduce the weight by nearly 2kg, without compromising even 1 per cent of the performance, is a significant achievement and of enormous value to the soldiers and security personnel who carry the camera as part of their standard kit.

“SOPHIE Lite is light, small and affordable. Switching from standard optical to digital technologies has reduced the weight and enhanced the image delivered to the user. We believe that the combination of functionality and specification will extend the appeal of SOPHIE Lite to a broader user base, including security teams and mobile perimeter guards; SOPHIE Lite is small enough to fit in the glove compartment of even a standard saloon car, for instance.

“This is an exciting evolution of our popular SOPHIE offering. We have paid serious attention to feedback from our customers, and indeed potential customers, to ensure that SOPHIE Lite hits the mark with its performance, functionality and ease of use.”

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 07:35
Australian Munitions and Diehl to develop new hand grenade

Sep 13, 2013 ASDNews Source : Thales Group

 

Thales-owned Australian Munitions and German company Diehl have signed an agreement to co-develop an insensitive munitions variant of the Australian in-service fragmentation hand grenade.

 

Insensitive Munitions (IM) are designed to only detonate when deployed against a target, and will not detonate as a result of mechanical shocks, fire or impact from shrapnel.

 

The project follows on from work undertaken by Australian Munitions during its rapid development of a blast variant of the current Australian in-service fragmentation grenade to meet an urgent operational requirement in 2011.

 

Kevin Wall, Australian Munitions Executive General Manager, said: “Dismounted close combat is the right place to start with the introduction of IM products. We have listened carefully to our customers’ requirements, and it is clear that by working with Diehl we can produce a very effective grenade that increases soldier safety and meets the required performance.”

 

Frank Kienzler, Head of Diehl’s Land Forces Business Unit, said: “We appreciate being able to contribute our many years of experience in developing and producing insensitive ammunition to the corporate cooperation benefiting the Australian Armed Forces. This is a further step in expanding our strategic cooperation between Thales and Diehl.”

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 16:55
Sword (JIM LR) photo G. Belan - FOB

Sword (JIM LR) photo G. Belan - FOB

13.09.2013 par Guillaume Belan (FOB)
 

Le Sword de Sagem

Outre le drone Patroller, présenté sur le stand de l’entreprise française au salon britannique de la défense, Sagem a dévoilé à Londres une évolution de sa jumelle multifonctions JIM LR (sur la JIM LR, relire l’article de FOB ici). Baptisé Sword, la JIM LR se dote d’une capacité de détection acoustique de tir, grâce à l’ajout du système Pearl de Metravib-Alcoem (relire l’article de FOB sur le Pearl ici). Outre l’intégration mécanique de la boule de détection sur la JIM LR, Sagem a également réalisé une intégration logicielle afin d’afficher les données de localisation dans la lunette. Depuis l’Afghanistan, la détection acoustique de tir est devenu un incontournable, faisant les beaux jours de la PME française, qui a vendu son système partout dans le monde. Les évolutions sur la portabilité lui permettent aujourd’hui d’être intégrée sur divers systèmes d’armes. Sagem avait réfléchi sur le sujet dans le cadre du programme Felin et étudié une solution de détection installée sur le casques du fantassin (le casque devenant un véritable capteur acoustique), mais les difficultés techniques et humaines se sont avérées trop importantes. Sagem propose également le système de détection acoustique de tir « Deloc » sur le toureleau téléopéré WASP, en service dans l’armée française sur le PVP.  Pour la JIM LR, tout en conservant ses capacités d’observation, l’ajout du Pearl lui permet de devenir un véritable centre de détection multi-capteurs.

(crédits photo: G Belan)

 
DSEI : du nouveau sur les jumelles multifonctions
 

Thales lance la Sophie Lite

L’ autre grand industriel spécialisé dans les jumelle multi-fonctions, c’est Thales, qui a dévoilé sur ce marché une nouveauté durant le salon DSEI. La jumelle optronique Sophie, bien connue et vendue à de nombreux pays, perd du poids et de l’encombrement.  Elle passe de 3 à 1,6 kg, pour des capacités qui ne sont pas revues à la baisse (imagerie thermale/TV/IR/compas/GPS/telemetrie), elle gagne même un pointer laser et une interface flexible pour d’autres applications (ports USB…).

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 12:55
Thales : une offre pour blindés avec Renault Trucks Defense

11/09/13 Challenges.fr

 

Renault Trucks Défense (RTD) et Thales présentent une offre commune pour l'équipement des unités blindées interarmes ou de sécurité. Ces deux industriels, leader dans leur domaine d'activité respectif, ont décidé de s'associer pour proposer "une offre complète sur étagère".

 

Cette offre permet ainsi à un client de s'équiper avec des unités du niveau compagnie ou bataillon, comprenant les blindés VAB Mk3 et Sherpa de Renault Trucks Defense et un système de mission réalisé par Thales et adapté à chaque variante de véhicule. Ce package permet ainsi, dans le cas d'un bataillon, de disposer d'une force de 85 blindés numérisés, dont des VAB Mk3 en configuration Véhicule Transport de Troupes (VTT) ou Véhicule de Combat d'Infanterie (VCI), disposant de la même architecture électronique (Battlenet Inside de RTD), et bénéficiant de Comm@nder Battlegroup, "un système de commandement Thales éprouvé". Les deux industriels s'engagent à fournir au client un système opérationnel clé en main.

 

Cette offre packagée s'étend également aux unités de reconnaissance et de surveillance du champ de bataille. L'offre comprend ainsi des Bastion et des ALTV d'ACMAT, qui servent de plates-formes pour la mise en oeuvre des capteurs du groupe Thales : optronique jour/nuit, radar de surveillance du champ de bataille, intercepteurs de communications ou capteurs NRBC. Cette offre s'adresse également à des ministères de l'Intérieur car ces unités peuvent également être employées dans des missions de contrôle des frontières ou de protection d'infrastructures critiques.

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 11:50
Barco and Thales team up to provide turnkey Local Situational Awareness solutions for armoured vehicles

Sep 11, 2013 ASDNews Source : Thales Group

 

Visualization experts Barco and the optronics business of Thales UK, a leader in military vehicle sensor systems, are pooling their expertise and experience in digital video electronic architectures to provide turnkey Local Situational Awareness (LSA) solutions for armoured vehicles.

 

The new partnership creates a scalable, innovative approach to LSA systems that will enable armoured vehicle manufacturers, integrators and operators to cut costs, reduce risk and save time compared to when integrating solutions separately.

 

The world’s leading armoured vehicle manufacturers and system integrators choose Thales and Barco for their LSA systems. Barco supplies rugged displays, computers and networked visualization systems while Thales provides market-leading military weapon aiming and surveillance systems, advanced processing and sensors technology. All are selected for their innovative features and high-quality imagery, as well as their compliance to the latest vehicle architecture standards for land army applications.

 

The British Army’s Specialist Vehicle (Scout SV) programme, for example, employs a Barco’s gunner and commander crew stations, triple-head driver’s displays, and ultra-low latency video processing unit, together with Thales weapons sighting and LSA sensor system, including stabilised digital gunnery and panoramic sights, daylight, low-light and thermal imaging camera clusters.  All LSA system elements comply with the UK MoD’s latest Defence Standard 23-09 for Generic Vehicle Architectures.

 

“We both have ample expertise and experience in developing digital video electronic architectures for defence applications, each with our own area of technical expertise. This has led to multiple common references around the world,” confirms Steven Luys, Vice-President Strategic Marketing Defense & Aerospace at Barco.  “Barco and Thales share a common passion for innovation and a sense of customer focus. We are both global market leaders, so it is logical to join forces and bundle our products into an all-in-one, ready-integrated LSA solution, instead of delivering each system independently.”

 

“By working closely together, we can help our customers save the costs, time and risk normally associated with large development programmes,” said Marion Broughton, Vice President of Land and Air Systems at Thales UK. “We are confident that our new partnership and the joint solutions it enables will be a bid-winning formula for success that will be very positively received in the industry.”

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 07:55
RTD and Thales present packaged solutions for digitised armoured units

11 September 2013 Thales

 

DSEI, London, 11 September 2013 – Renault Trucks Defense (RTD) and Thales are proud to present a new range of solutions for combined arms armoured units and security agencies. The two companies are leaders in their respective fields and have partnered up to propose a complete range of packaged "off-the-shelf" solutions to customers.

 

Each package for company or battalion level units includes VAB Mk3 and Sherpa armoured vehicles from Renault Trucks Defense with mission systems developed by Thales and tailored to each vehicle variant. At battalion level, for example, a fleet of up to 85 digitised vehicles, including VAB Mk3 armoured vehicle in APC (Armoured Personal Carrier) or IFV (Infantry Fighting Vehicle) configurations, can be delivered with the same electronic architecture (Battlenet Inside from RTD) and the field-proven Comm@nder Battlegroup command system from Thales. RTD and Thales committo providing a fully operational system on a turnkey basis.

 

Other packaged solutions are available for battlefield reconnaissance and surveillance units, based on the Bastion and ALTV platforms from ACMAT (a subsidiary of RTD), with sensor suites from Thales including day/night optronics, battlefield surveillance radars, COMINT systems and CBRN sensors. These solutions are also suitable for domestic security agencies deploying the same units on border control and critical infrastructure protection missions.

 

RTD and Thales are long-term partners and the packaged solutions available today are based on well-developed technologies. The two companies presented an ALTV vehicle configured for border surveillance at Milipol 2011 and a digitised version of the VAB Mk3 at Eurosatory 2012. A Special Forces version of the Sherpa equipped with Thales sensors was presented at the Sofins special operations event in 2013.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 12:50
Thales introduces new communications system for vehicle Sotas Lite

10 September 2013 Thales

 

Thales introduces Sotas Lite as a new member of the well-known family of Sotas vehicle systems. Sotas Lite is an innovative voice and data communications system and is especially suited for use in space constrained vehicles.

The proliferation of C4I components, sensors, effectors and peripherals is bringing new capabilities to the highly mobile vehicle domain. The open architecture of the Sotas product family is specifically designed to turn these added capabilities into a real operational advantage by supporting the integration and interworking of the vehicle-borne systems over a high bandwidth, open standards IP network infrastructure.

Requiring a minimal installation footprint, Sotas Lite provides users with a comprehensive set of tactical voice and data services. The smallest Sotas Lite system consists of a single User Station. Larger systems are created by simply connecting additional User Stations using Ethernet.

“Sotas Lite completes the Sotas family,” says Hervé Derrey, Vice-President for Radio Communications Products within Thales. “It is a complete family with an open architecture enabling customers to build complete and effective operational solutions in a cost-effective way.”

Developed by Thales in The Netherlands, Sotas systems are fielded in more than 30 countries, Thales is committed to the continuous development of new capabilities to increase mission effectiveness.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 12:50
Watchkeeper UAS photo Thales UK

Watchkeeper UAS photo Thales UK

11 sept. 2013 Thales

 

WATCHKEEPER flies over West Wales as Thales UK continues to deliver the programme to the UK Ministry of Defence - this new footage brings WATCHKEEPER to life

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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 14:20
"L'industrie de défense, un atout pour l'économie française qu'il faut préserver"

07.09.2013 Le Monde.fr

 

Par Eric Trappier (Président directeur général Dassault), Patrick Boissier (Président directeur général DCNS), Marwan Lahoud (Président EADS France), Antoine Bouvier (Président directeur général MBDA), Philippe Burtin (Directeur général NEXTER Systems), Jean-Paul Herteman (Président directeur général SAFRAN) et Jean-Bernard Lévy (Président directeur général THALES)

 

A l'occasion de l'Université de la Défense qui se tiendra les 9 et 10 septembre prochains à Pau, et au moment où s'ouvrent les discussions sur le budget alloué à la Défense française, nous souhaitions nous exprimer, tous ensemble, sur les enjeux industriels de la prochaine programmation militaire.   

L'entretien et le perfectionnement du système militaire de premier rang qui est le nôtre est une condition sine qua non de notre capacité à intervenir sur la scène internationale. Ces dernières années, nos armées ont été fortement sollicitées et l'actualité nous montre, chaque jour un peu plus, que le niveau d'équipement de nos forces est un outil indispensable à notre autonomie stratégique.

En soi suffisant, l'argument de la souveraineté n'est pourtant pas le seul à prendre en considération. Les investissements de défense dynamisent une économie et une industrie qui représentent 165 000 emplois industriels à forte valeur ajoutée et peu délocalisables, un réseau riche de plus de 4 000 PME qui irrigue l'économie des territoires, véritable locomotive technologique pour toute l'industrie française. À l'exportation, nos entreprises affichent un solde très largement excédentaire. Elles portent haut le label France synonyme de performance et d'innovation. Le budget de la défense doit, plus que jamais, être appréhendé comme un levier de croissance et d'industrialisation, comme un élément de la solution et non du problème.

Le ministre de la défense et les présidents des commissions de la défense de l'Assemblée nationale et des affaires étrangères et de la défense du Sénat, qui ont fait de l'emploi industriel une priorité, ont eux aussi porté ces arguments. Le président de la République a su les entendre et s'est engagé, malgré la crise et les résistances, sur un volume de crédits qui pourrait permettre de préserver cet acquis industriel et technologique. Mais la mise en œuvre de la prochaine loi de programmation militaire sera déterminante et deux facteurs conditionneront très fortement sa réussite.

Tout d'abord aucune mandature n'a vu l'exécution dans sa totalité d'une loi de programmation militaire. Ces glissements sont responsables des contraintes qui pèsent aujourd'hui sur le budget de la défense, réduisant ses marges de manœuvre. Face au risque réel de décrochage, qui menace nos armées, nos outils industriels, nos emplois et le maintien de compétences souveraines, le défi est immense pour la prochaine programmation, puisqu'elle devra ni plus ni moins être la première à être intégralement exécutée. Elle devra recréer une relation de confiance avec l'industrie qui passera par le respect des engagements pris et par une sincérité budgétaire, corollaire d'une visibilité à moyen et long terme indispensable à la survie de nos outils de production, et des emplois qui y sont associés. Ce défi sera très difficile à relever, mais nous avons la conviction que si nous réussissons, cela se traduira directement par des emplois et de la croissance pour l'économie française.

Le second facteur concerne la France de demain. Certes, la Défense doit participer à l'effort collectif d'économie, ce qu'elle fait depuis de nombreuses années, mais sans pour autant compromettre l'avenir de manière irrémédiable. Or, elle est désormais à un tournant décisif : certaines compétences critiques, indispensables à notre recherche et à nos bureaux d'étude, sont directement menacées ; elles ont besoin d'être nourries par des projets structurants pour assurer leur pérennité. Nous évoluons dans un milieu compétitif de très haute technologie, dans le cadre de programmes qui s'étalent parfois sur plusieurs décennies, un domaine dans lequel les retards ne se rattrapent pas. Aussi, les choix qui seront fait durant la prochaine programmation conditionneront la survie de pans entiers de nos industries, et notre capacité à rester des acteurs majeurs en Europe.

L'industrie de Défense est un pilier de notre économie qui emploie et forme des personnels hautement qualifiés, crée de la valeur en France, innove et exporte. Elle est une richesse collective de la Nation, conséquence de soixante ans de capitalisation de savoirs et de compétences. Mais elle est aujourd'hui confrontée à un impérieux besoin de visibilité et de perspectives d'avenir.

La situation deviendrait délicate si les engagements pris n'étaient pas tenus, provoquant un décrochage irréversible. Nous voulons croire que la France sera capable de relever ce défi.

 

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