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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 11:55
Henri Proglio renonce à la présidence de Thales

 

12.05.2015 Lepoint.fr

 

L'ancien patron d'EDF Henri Proglio a annoncé mardi dans un entretien au Monde qu'il renonçait à la présidence de Thales, dénonçant une "campagne" de Bercy contre lui et ajoutant en avoir "assez du soupçon" et "de l'humiliation".

"Il faut arrêter de me prendre pour un guignol, un espion, un goinfre, un traître...", a déclaré Henri Proglio dans cet entretien publié à la veille d'une assemblée générale du groupe d'électronique et de défense, dont l'État est l'un des principaux actionnaires, qui devait approuver sa nomination comme président non exécutif. Henri Proglio, ancien PDG de Veolia et d'EDF, a annoncé cette décision alors que Bercy juge que ses relations avec des acteurs russes de la filière nucléaire sont de nature à créer des conflits d'intérêts.

Ce qu'a réaffirmé Emmanuel Macron mardi matin, en déclarant qu'il n'y avait pas de campagne contre Proglio. "Il était normal que nous demandions à Henri Proglio de choisir entre des fonctions éminentes de dirigeant même non exécutif à la tête de Thales et des engagements réels, rémunérés auprès de grands acteurs du secteur militaire et civil, en particulier nucléaire, russe. Cela ne nous paraissait pas compatible. C'est un problème d'éthique et de conflit d'intérêts", a-t-il dit, assurant : "Je n'ai pas alimenté de campagne, j'ai du respect pour l'homme, pour le dirigeant qu'il a été à la tête de Veolia et d'EDF."

 

Assemblée générale

Henri Proglio exerce des activités de conseil auprès de Rosatom, l'agence fédérale russe de l'énergie atomique. Il est également membre du conseil d'administration d'Akkuyu Nuclear JSC et de Fennovoima Ltd, deux entreprises dont Rosatom est le principal actionnaire.

Cette annonce intervient à la veille de l'assemblée générale de Thales, qui devait entériner la désignation de Henri Proglio en tant que président non exécutif de Thales. Elle signifie que l'actuel PDG de Thales, Patrice Caine, qui devait céder son poste de président du groupe à Henri Proglio et demeurer directeur général exécutif, conservera ses fonctions actuelles à la tête du groupe d'électronique de défense. Interrogé par l'AFP, Thales, groupe détenu à 26 % par l'État français et à 25 % par Dassault Aviation, s'est refusé à tout commentaire.

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6 mai 2015 3 06 /05 /mai /2015 11:55
Comment Realmeca s’est préparé à absorber "l’effet Rafale"

Le châssis du radar à antenne active du Rafale est fourni par RealMeca, une PME de Clermont-en-Argonne (Meuse)

 

06 mai 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Embauches, achat de machines, audits des sous-traitants...la PME de la Meuse avait anticipé, sous l’impulsion de Thales, les commandes du Rafale en Egypte, en Inde et au Qatar.

 

Il n'y a pas qu'en Gironde où sont assemblés les Rafale qu'on se réjouit des récents contrats gagnés par Dassault Aviation en Egypte, en Inde et au Qatar. Au cœur de la campagne meusienne, à Clermont-en-Argonne, l'équipe dirigeante de Realmeca a aussi le sourire...et s'est déjà retroussé les manches pour commencer à produire plus vite les équipements électroniques de l’avion de combat. Jusqu'ici, le Rafale était livré à une cadence d'un avion par mois, la plus basse envisageable. Il est désormais question de le produire à 2,5 voir 3 exemplaires par mois. Realmeca (140 salariés, 25 millions d'euros de chiffre d'affaires) est un partenaire aussi discret qu'essentiel pour Thales, qui fournit toute l’électronique du Rafale. La PME lui fournit en effet un élément critique : le châssis du radar à antenne active. "Une pièce qui nécessite plus de mille heures de travail", précise Bruno Gailly, son directeur général délégué. Elle fabrique également le boîtier d’optronique et de brouillage ainsi que des têtes-chercheuses des missiles de MDBA qui équipent le chasseur.

 

Un inventaire des capacités de production

Avec l'espoir de la signature du contrat indien pour 126 Rafale, l'entreprise avait anticipé la situation avec son donneur d'ordres dès 2013. Le 20 mars dernier, Pierre-Eric Pommellet, directeur général adjoint des systèmes de mission de défense de Thales, avait encore rendu visite à son fournisseur pour s'assurer qu'il saurait monter en cadence. "Les moyens de production, les moyens humains, notre supply-chain, nos approvisionnements... Nous avons passé en revue tout nos process industriels pour être sûrs qu'on ne rencontre pas de goulets d'étranglement", détaille Bruno Gailly. L'entreprise a commencé par faire un inventaire précis de ses capacités de production. "Pour atteindre une cadence 2,5 par mois d'ici 18 ou 24 mois, il faudrait augmenter au minimum de 25 % le parc de machines", calcule le dirigeant. Sur les huit derniers mois, quatre nouvelles machines ont été acquises et le budget maintenance gonflé pour être sûr que la production tienne les rendements attendus.

 

Une extension de l’usine

Une extension de l'usine d'environ 300 m2 dédiée aux activités d'intégration est déjà prête pour accueillir des équipements supplémentaires et pour former de nouveaux salariés. Pour relever le défi, il faudra également recruter : une trentaine d'embauches devrait renforcer l'équipe de 80 à 85 salariés dédiés aux activités Rafale. Le groupe pourra s'appuyer sur les élèves en Bac Pro et BTS qu'il forme en permanence notamment au pôle usinage. "Nous avons réalisé sept embauches l'an dernier, et déjà quatre en 2015. Nous serons vigilants sur les postes d'intégrateur (les personnes qui assemblent les différents composants - NDLR) qui nécessitent entre six mois et un an d'expérience pour être opérationnels". Plus que jamais, tous les CV sont épluchés soigneusement et l'entreprise participe aussi activement aux journées Recrutement organisées par l'antenne régionale de Pôle Emploi.

 

De la sous-traitance locale

Realmeca s'assure également que ses propres sous-traitants tiendront le choc. "Sur nos 150 fournisseurs, nous en avons identifié une dizaine qui sont critiques" poursuit le patron de PME. Un ingénieur va venir renforcer l'équipe Achats qui réalisera toute cette année des audits d'environ une journée chez les fournisseurs pour mesurer leur niveau de qualité et de ponctualité. Et d'autres sous-traitants seront recrutés pour absorber l'augmentation de la charge. "Les opérations et les tests (tests électriques et thermiques des pièces -NDLR) standards seront sous-traités à des partenaires de la région et nous nous concentrerons sur les opérations à valeur ajoutée", explique Bruno Gailly. Enfin pour s'assurer que son nouveau dispositif marche, Realmeca a fait des essais. L'entreprise a doublé la cadence de production sur certaines pièces critiques durant six mois. Avec succès. "Avec ces nouveaux contrats Rafale, nous savons où nous mettons les pieds", se félicite le directeur général délégué de Realmeca.

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 07:55
Le général Alain Bouquin quitte l’armée

 

28 avril 2015 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Décision qui sera effective le 30 juin prochain. Ensuite, Alain Bouquin intégrera le groupe Thales comme conseiller Terre.

Général de corps d’armée, inspecteur de l’armée de terre depuis 2013, cet homme réservé est profondément attaché à la Légion étrangère qu’il commanda (COMLE de 2009 à 2011) et, en particulier, au 2ème régiment étranger de parachutistes (2ème REP) dont il fut le chef de corps au début du siècle (2000-2002).

Lorsqu’il dirigeait les « képis blancs » le général Bouquin avait eu à gérer quelques faits divers, un environnement médiatique "sensible" sans paraitre toujours soutenu par la hiérarchie de l’armée de terre de l’époque. Alain Bouquin avait alors négocié en diplomate et contribué à sortir de cette période de crispation. Son nom avait été cité l’été dernier comme possible n°2 de l’armée de terre (major général). Mais c’est l’un de ses camarades de la promotion Général Rollet à Saint-Cyr (dont Alain Bouquin sortit major), Bertrand Houitte de La Chesnais qui fut finalement choisi.

Le général de corps d’armée Alain Bouquin fera ses adieux aux armes, le 2 juin, aux Invalides, deux ans avant la limite d’âge.

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:50
système SAMP/T - photo DGA

système SAMP/T - photo DGA

 

21/04/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Une bonne nouvelle en cache une mauvaise. Si Varsovie a choisi les Caracal d'Airbus Helicopters (2 milliards d'euros), la Pologne a toutefois sélectionné Raytheon pour sa défense antimissile (4 milliards) au détriment de MBDA et Thales. Clairement, Varsovie a confié à Washington la commande la plus stratégique pour sa défense.

 

C'est officiel cette fois-ci. La Pologne a choisi pour de nouveaux "tests" les Caracal, les hélicoptères multirôles d'Airbus Helicopters, dans le cadre d'un appel d'offres estimé entre 2 et 2,3 milliards d'euros (50 appareils au lieu des 70 fixés par l'appel d'offre), a annoncé mardi le président polonais Bronislaw Komorowski. Une façon originale d'indiquer que le constructeur de Marignane est entré en négociations exclusives avec Varsovie. Et surtout de préciser élégamment que le Caracal a remporté la compétition face aux deux autres hélicoptères en compétition jusqu'ici, le S-70i de l'américain Sikorsky et l'AW149 de l'italo-britannique AgustaWestland.

"Le gouvernement a pris la décision politique de retenir pour tests l'appareil de la société Airbus", a déclaré à la presse Bronislaw Komorowski, à l'issue d'une rencontre avec la Première ministre polonaise, Ewa Kopacz.

Si Airbus Helicopters parvenait in fine à gagner un tel appel d'offre, ce serait la première fois que la Pologne passe une commande significative dans le domaine de l'armement à la France. Historique... Entre 2009 et 2013, la Pologne a par exemple commandé royalement à la France pour un total de 53,6 millions d'euros de matériels militaires. C'est peu et cela dure depuis de très nombreuses années.

La signature du contrat pourrait intervenir "en septembre" et les premiers hélicoptères devraient être livrés "à partir de 2017", a-t-on expliqué de source proche du ministère de la Défense, qui a estimé que la quantité d'hélicoptères pourrait être revue à la hausse. Enfin, Paris a démenti que la décision de Varsovie en faveur des hélicoptères français étaient liée à une promesse française de ne pas livrer les deux porte-hélicoptères de type Mistral à la Russie.

 

Les États-Unis choisis pour la défense antimissile

Paris n'a pas toutefois réalisé le grand chelem en perdant en parallèle une compétition dans la défense aérienne (Air defence). Peu d'observateurs estimaient d'ailleurs possible une victoire total de Paris sur Washington. Le président polonais Bronislaw Komorowski a donc annoncé que la Pologne ouvrirait des négociations avec les États-Unis qui visaient également à l'image de la France le grand chelem, pour finaliser l'appel d'offres des missiles."Les États-Unis visaient le grand chelem, ils ont mis une pression politique majeure au cours des derniers mois sur la Pologne", explique-t-on de source proche du ministre de la Défense.

Varsovie, qui avait accéléré cet automne le processus de sélection du fournisseur de son nouveau système de défense antimissile en raison des tensions liées à la situation en Ukraine, s'est donc employé à réaliser un équilibre transatlantique dans un contexte de montée des tensions avec la Russie. La Pologne, membre de l'Otan depuis 1999, s'est peu à peu rapprochée du reste de l'Europe ces dernières années. Surtout depuis que Barack Obama a réduit le bouclier de défense anti-missiles en Europe de l'Est. Depuis la fin de la Guerre froide, Varsovie entretenait auparavant des liens de défense et de sécurité étroits avec Washington.

 

La très belle offre de MBDA/Thales que Varsovie a refusé

Le ministère de la Défense polonais a précisé pour sa part que Varsovie avait approuvé sa recommandation de passer une commande de missiles Patriot de l'américain Raytheon au détriment d'un consortium tricolore formé par le missilier européen MBDA et Thales (système SAMP/T). Soit un possible contrat de l'ordre de 4 milliards d'euros, ce qui serait le plus gros marché public de l'histoire militaire de la Pologne. Surtout la Pologne a encore choisi les États-Unis, qui a réinvesti l'Europe de l'est avec la crise ukrainienne, pour le contrat le plus stratégique, sa défense antimissile.

"MBDA et Thales avaient une très belle offre qui était en cohérence avec les savoir-faire des deux groupes, regrette-t-on dans l'entourage du ministre. Nous avons le sentiment que cette offre a été sérieusement considérée par la Pologne. Mais il faut savoir d'où vient la Pologne, qui ne peut pas effacer comme cela en deux ans sa relation avec les États-Unis". Une très belle offre qui donnait la part belle à l'industrie polonaise. Bon élève, Eurosam a collé au plus près des demandes de la Pologne.

Ainsi, le GIE proposait le système SAMP/T, un système européen déjà opérationnel dans les pays de l'OTAN, donc compatible avec l'Alliance atlantique. Le SAMP/T bénéficie des dernières technologies, dont la capacité ATBM. En Turquie, faut-il rappeler qu'il est arrivé en deuxième position derrière le système chinois CPMIEC (China Precision Machinery Import-Export Corp.) mais devant les américains Lockheed Martin/Raytheon (PAC-3). D'ailleurs, ce sont les Polonais eux-mêmes qui avaient demandé à Eurosam de concourir alors que le GIE n'avait pas été invité à participer en 2013 au dialogue technique.

 

Une offre qui donnait la part belle à l'industrie polonaise

Contrairement à Raytheon, qui a fait le minimum, MBDA et Thales proposaient un partenariat de haut niveau à la Pologne via un transfert de technologies (ToT) très élevé qui concerne aussi bien le missile que les fonctions Commande et Contrôle, les radars, les lanceurs et les communications (développement, production, intégration, tests, maintenance, formation...). Ce qui aurait pu induire des milliers d'emplois à la clé pour Varsovie selon le degré du ToT négocié. Ils proposaient aussi un partenariat sur le long terme avec l'industrie polonaise, notamment la possibilité de rejoindre la feuille de route Aster grâce à la modernisation du système (Aster B1NT).

Concrètement si Eurosam avait gagné le contrat, les industriels français auraient signé des partenariats avec les groupes polonais Bumar PIT Radwar, Mesko et HSW filiales de la holding Polska Grupa Zbrojeniowa (PGZ). Des déclarations d'intention (Letter of Intent) avaient déjà été signées. Thales a déjà une coopération étroite avec Radmor sur les postes de radio PR4G fabriqués en Pologne, ou encore la technologie IFF qui fait l'objet d'une coopération entre Thales et Radwar.

Enfin, les deux partenaires au sein d'Eurosam donnaient, contrairement aux Américains, la maîtrise totale du système. Soit une indépendance opérationnelle de l'armée polonaise. Au-delà, la France proposait un partenariat stratégique avec un choix d'un système européen pour participer à la construction de l'Europe de la défense et ne pas reposer uniquement sur les États-Unis. Raté...

 

Airbus Helicopters remporte la mise

"Nous nous préparons maintenant pour les prochaines étapes de l'appel d'offres, a réagi Airbus Helicopters dans un communiqué. Nous coopérerons étroitement avec les forces armées polonaises, pendant la période des essais, afin de répondre à toutes questions et demandes et démontrer ainsi que le Caracal satisfait à l'ensemble des critères de l'appel d'offres et des besoins opérationnels". Dans le camp français, on s'attend à des recours des deux rivaux. "La procédure a été respectée", a-t-on expliqué.

Mais on explique dans l'entourage du ministre de la Défense, que le choix de Varsovie est "difficilement réversible" même si Airbus Helicopters "n'a pas encore gagné". Pourquoi un tel optimisme? Parce qu'au ministère, on estime que l'annonce a été faite par le président polonais, c'est donc "un peu plus qu'une étape technique", veut-on croire. D'autant que le Caracal a convaincu les Polonais, a-t-on insisté : "ils achètent un matériel dans la perspective d'un engagement militaire. Ils l'ont déjà vu fonctionner, sur le terrain et en exercice".

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18 avril 2015 6 18 /04 /avril /2015 07:55
Thales, aux côtés des forces, écrit le futur des radiocommunications de défense


16 avr. 2015 Thales group

 

Thales est n°2 mondial et leader européen dans le domaine des radios et solutions de communication embarquées pour les trois milieux : terre, air, mer. Nous équipons les forces terrestres de 50 pays et 40 forces navales et sommes à bord de 70 types d’aéronefs. Aujourd’hui, nous définissons et développons, aux côtés des forces, la nouvelle génération des radiocommunications militaires, avec les solutions radio logicielles parmi les plus performantes et sécurisées du monde. Partout dans le monde, les radiocommunications de Thales accélèrent la numérisation de l’espace de bataille et contribuent à la supériorité opérationnelle des forces.

 

Plus d'informations

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 10:55
Aéronautique : ne pas négliger l'innovation pour des profits immédiats

La filière aéronautique française doit poursuivre ses investissements pour rester un des leaders mondiaux et garder un coup d'avance qui lui permet de transférer sa technologie d'hier (ici une vue d'artiste du programme franco-britannique FCAS) (Crédits : Dassault Aviation)

 

07/04/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En dépit de sa forme actuelle, la filière aéronautique doit continuer à investir dans la recherche. Et ne pas tomber dans une stratégie financière à courte vue, imposée par les marchés financiers

 

La filière aéronautique est aujourd'hui en pleine forme. Les commandes se multiplient, les cadences de production augmentent, le trafic aérien s'envole. Bref tout va pour le mieux pour cette filière d'excellence française, dont le seul problème est de savoir comment répondre à la demande en augmentant les cadences. Un problème de riches mais c'est peut être également le moment de rappeler pourquoi elle a aujourd'hui un tel succès. Trois constats que les acteurs de la filière oublient ou veulent oublier et une conclusion en forme d'avertissement.

 

1/ La filière s'éloigne (trop?) de l'esprit des pionniers

La filière aéronautique s'éloigne de plus en plus de l'esprit des pionniers des années 70-80. Si aujourd'hui toute la filière est en aussi bonne forme c'est parce que ces pionniers ont su prendre certains risques, qui seraient peut-être jugés insensés par les actuelles directions financières. Un exemple : quelle entreprise prendrait le risque aujourd'hui de lancer un programme aussi consommateur de cash comme le moteur CFM-56 en partant de zéro, comme Snecma l'a fait dans les années 1970. Un moteur qui ne s'est pas vendu pendant les cinq premières années de commercialisation...

Aujourd'hui, les dirigeants se focalisent de plus en plus sur leur EBIT. Il y a actuellement une doctrine très en vogue dans la filière : si une entreprise n'a pas un EBIT à plus de 10%, elle n'a pas réussi. Une communication à destination des marchés qui ne voient que le court terme. Loin, très loin des cycles longs de l'industrie en général, et de la filière aéronautique en particulier. Bien sûr une entreprise avec un EBIT à 10% est en très bonne santé mais ce n'est pas une fin en soi. Surtout cela ne vaut pas comme stratégie. Notamment sur le long terme.

Quand Airbus Group ou même Thales visent à tout prix et à court terme un EBIT à 10%, ce n'est pas rassurant sur les arbitrages qu'ils font pour y parvenir. Des arbitrages qui sur le long terme peuvent être catastrophiques, en matière de renouvellement de portefeuille produits. Donc, elles doivent continuer aujourd'hui à investir dans la recherche pour rester dans quinze ans en aussi bonne forme qu'aujourd'hui. Ne vaut-il pas mieux une entreprise avec un EBIT à 8% ou 9% et qui consacre une partie de ses ressources financières à l'innovation, à la recherche et préserve son avenir plutôt qu'une entreprise à 10%?

 

2/ La filière oublie (trop?) souvent le rôle de l'Etat

Dans la filière aéronautique, il n'est pas rare d'entendre certains dirigeants dire qu'il faut moins d'État. Mais encore une fois, si la filière aéronautique est en bonne forme, c'est un peu grâce à l'État aussi... En revanche, quand cela va mal, vers qui la filière se tourne toujours? L'État. Les entreprises du secteur sont les premières à se tourner vers l'État pour une aide, une subvention... Un constat, pas une critique. Ce serait bien aussi que la filière valorise son rôle de temps en temps.

D'ailleurs l'État, heureusement qu'il est là. Des organismes publics comme l'ONERA font un travail incroyable. C'est un outil formidable pour la recherche amont pour toute la filière. Dommage que ses budgets ne soient pas la hauteur de sa mission. Car c'est un peu grâce à l'ONERA que les entreprises de la filière ont pu lancer hier, aujourd'hui et peut-être encore demain tout ou partie des programmes majeurs de R&D. Qui sait par exemple que l'ONERA est à l'origine des pâles révolutionnaires du H160, le dernier appareil lancé en février par Airbus Helicopters? Merci Qui? Merci l'Etat...

 

3/ Une filière qui transfère (trop?) les technologies

Enfin troisième et dernier constat, l'industrie aéronautique est une industrie mondialisée.
Mais qui dit mondialisée, dit aussi transferts de technologies pour gagner logiquement des marchés et donc des parts de marchés. Et Airbus Group, Thales, Safran, Dassault Aviation etc... entrainent toute la "supply chain" à l'étranger pour s'implanter et/ou transférer de la technologie. Le contrat Rafale en Inde illustre parfaitement cette tendance.

Conclusion, si la filière n'investit plus et si elle reste focalisée sur un EBIT à 10% et plus pour rémunérer des actionnaires toujours plus gourmands, elle ne gardera pas son coup d'avance qui lui permet aujourd'hui de transférer la technologie d'hier. Enfin, il y aura tôt ou tard, le plus tard possible d'ailleurs, un retournement de cycle. Les entreprises ont-elles  déjà réfléchi quelles seront les usines qui fermeront : celles en France ou les usines installées à l'étranger?

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 11:50
Credits : Marine Nationale

Credits : Marine Nationale

 

27 March 2015 Ministry of Defence

 

The MOD and its French counterpart have committed more than £17m to design a new system to improve how the Royal Navy tackles underwater mines

 

A contract has been signed today by the international organisation OCCAR on behalf of the MOD and France’s Direction Générale de l’Armement (DGA), with a Thales–led consortium that includes BAE Systems.

The project will involve the design of a Maritime Mine Counter Measures (MMCM) demonstrator, which includes an unmanned surface vehicle with sonar and an unmanned underwater vehicle. It will provide a demonstration of systems and equipment to defeat sea-mines using remotely-operated, unmanned marine vehicles and sensors.

Using unmanned systems would allow a new approach to sea-mine clearance, meaning Royal Navy vessels could operate further from the minefield. This would allow the Navy to respond more safely and efficiently to the threat of sea-mines in the long-term and operate more effectively around the world.

Defence Minister Philip Dunne MP said:

The development of unmanned maritime systems is a new and exciting area for both the UK and France. By working together and drawing on a common vision for unmanned underwater systems, we will be able to explore the military, technological, financial and skills benefits that developing this maritime capability could bring.

This work also feeds into the Government’s Defence Growth Partnership, aimed at ensuring the UK’s Defence Sector grows in the future by strengthening our global centre of excellence and inspiring the next generation.

The MOD’s Chief of Materiel, Bernard Gray, said:

Both the UK and France recognise the potential for unmanned vehicles to counter the threat of sea-mines. Both nations are committed to developing a prototype for the Maritime Mine Counter Measures demonstrator to test the feasibility of using remotely operated, unmanned marine vehicles and sensors to detect and dispose of this threat to our maritime capability.

Over an 18 month period related studies, design and definition of the system will be carried out, which will provide key inputs into the UK Mine Countermeasures and Hydrographic Capability programme.

The Délégué général pour l’armement Laurent Collet-Billon added:

The maritime mine warfare MMCM project occupies a significant place within the preparation of future defence systems for British and French armed forces. It demonstrates the strong aspiration of our two countries to innovate in order to keep ahead in underwater warfare from a technological, industrial and operational perspective.

This programme is complementary to the Defence Growth Partnership which aims to foster greater collaboration and innovation across the defence sector with the goal of bringing new products and services to the market. This work specifically fits in with the broader maritime mission systems context and the development of UK Industry’s Maritime Intelligent Systems export offerings.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:50
Battlegroup C4I: leading vehicle C4I system integration



30 mars 2015 Thales Group

 

Military operations are now network-centric, and land forces need superior information and communications capabilities to respond to new threats and to work with joint and allied forces efficiently. Thales delivers interoperable systems that are designed for this purpose, giving land forces operational superiority.
We offer vehicle system integrator solutions no matter what the platform or the type of mission to be fulfilled, from stand-alone platform to multiplatform. We provide a common vehicle electronic architecture adjusted for all variants, offering operational supremacy to end-user and industrial and programmatic benefits to customer.

More on Open Information and Communication systems


More on our Vehicle System Integrator capabilities

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 07:55
photo Christophe Deyres - DICoD

photo Christophe Deyres - DICoD

 

27/03/2015 F. C.  -  DICoD

 

Dans le cadre de la Journée nationale du réserviste 2015, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s’est rendu, vendredi 27 mars, au forum entreprises-défense qui se tenait au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM). À cette occasion, il a remis les prix de la réserve militaire à deux entreprises, et pour la première fois, deux prix réserve-jeunesse.

 

« Alors que les impératifs de sécurité et de cohésion s’imposent plus que jamais à la Nation, la réserve se présente à l’ensemble des Français comme une formidable opportunité pour contribuer à la défense de leur pays […] », a expliqué Jean-Yves Le Drian dans son discours prononcé le 27 mars, lors du forum entreprises-défense qui se déroulait au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM). Après avoir rencontré lycéens et  réservistes autour des stands de grandes entreprises partenaires de la Défense comme Thalès, Total, Dassault ou encore Safran Snecma, Jean-Yves Le Drian a rappelé que dans le contexte de sécurité actuel, « la réserve n’est pas un plus, c’est une nécessité ».

 

Parallèlement au forum entreprises-défense, le ministre de la Défense a remis plusieurs prix récompensant des actions mises en place en faveur de la politique de soutien à la réserve militaire. Le prix de la réserve militaire 2015 a été attribué à deux entreprises. Dans la catégorie de plus de 1 000 salariés, le groupe Turbomeca a été récompensé pour les conditions données à ses salariés réservistes, qui peuvent sans difficulté effectuer leur temps de réserve. Leader mondial dans la fabrication des moteurs d’hélicoptères, Turbomeca compte une vingtaine de réservistes. Dans la catégorie de moins de 1 000 salariés, c’est Scania France, dont des réservistes ont été projetés en Afghanistan, qui a été récompensé.

 

Pour la première fois, un prix réserve-jeunesse a été attribué, dans la catégorie individuelle, au capitaine de réserve Michel Honoré. Ce dernier a permis la signature d’une convention entre les écoles de commerce du groupe Idrac et la base de défense de la Valbonne. À ses côtés, l’association des sous-officiers de réserve de Nantes (ASOR 44) s’est vue attribuer le prix dans la catégorie collective. Lors d’une journée découverte de la réserve, l’association a accueilli de nombreux jeunes de 17 à 22 ans.

 

Jean-Yves Le Drian a rappelé l’objectif qu’il souhaite atteindre d’ici 2019 : « 1 000 réservistes opérationnels en mesure d’être engagés quotidiennement dans le cadre des missions de protection de nos armées ».

photo Christophe Deyres - DICoD

photo Christophe Deyres - DICoD

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 12:50
programme MMCM - credits Thales

programme MMCM - credits Thales

 

27/03/2015 DGA

 

Les agences d’acquisition des ministères de la défense français et britannique, respectivement la Direction générale de l’armement (DGA) et DE&S, ont notifié le contrat « Maritime Mine Counter Measures » (MMCM) le 27 mars 2015.

 

Cette notification est le résultat d’un dialogue compétitif conduit par l’OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d’armement). Ce contrat est attribué à Thales associée à BAE Systems avec parmi les sous-traitants français le groupe ECA. Il permet à la France et au Royaume-Uni d’initier conjointement le développement d’une nouvelle capacité stratégique et interopérable entre nos deux marines, tout en maintenant leur industrie au meilleur niveau mondial dans le domaine de la lutte sous-marine.

 

Le contrat notifié au consortium industriel porte sur la définition, la réalisation et la qualification de deux prototypes d’un système de drones navals, de surface et sous-marins, d’ici 2019. Ils seront mis en œuvre à partir d’un « bateau mère » ou depuis la terre. Les évaluations seront conduites par la Marine nationale et la Royal Navy. Par comparaison aux chasseurs de mines actuels, le système permettra de maintenir l’homme en dehors de la zone de danger.

 

 « Le développement de systèmes de drones navals est un domaine nouveau et passionnant au Royaume-Uni comme en France. En travaillant ensemble sur la base d’une vision commune des systèmes de drones sous-marins, nous serons en mesure de déterminer les avantages que le développement de cette capacité navale pourrait apporter, sur les plans militaires, financiers, technologiques et des compétences »,  a déclaré le secrétaire d’État britannique Philip Dunne.

 

Pour le délégué général pour l’armement, Laurent Collet-Billon : « le projet de lutte contre les mines navales MMCM occupe une place importante dans la préparation de l’avenir des systèmes de défense au profit des armées françaises et britanniques. Il traduit la volonté d’innovation de nos deux pays pour conserver une longueur d’avance dans les domaines technologique, industriel et opérationnel du secteur de la lutte sous-marine. »

 

Pour la France, le projet MMCM est une brique constitutive et centrale du programme plus vaste « Système de lutte anti-mines futur » (SLAMF) qui vise au renouvellement des capacités françaises de guerre des mines françaises après 2020. Pour le Royaume-Uni, le projet MMCM contribue au programme « Mine Countermeasures and Hydrographic Capability » (MHC) pour le renouvellement des capacités hydrographiques et de lutte contre les mines navales.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 18:56
Credits Thales

Credits Thales

Le programme MMCM est une étape clé de la transformation des capacités en guerre des mines de demain et l’utilisation opérationnelle des drones (Crédits : Thales)

 

27/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le programme franco-britannique MMCM permettra le développement d’une nouvelle capacité industrielle clé en matière de détection sous-marine et robotique. Thales et BAE Systems vont développer un prototype de drone destiné à la détection et à la neutralisation des mines marines et dispositifs explosifs improvisés sous-marins.


 

La France et la Grande-Bretagne ont lancé vendredi dans le cadre du traité de Lancaster House un programme innovant de guerre contre les mines navales, Maritime Mine Counter Measures (MMCM). Il permet aux deux pays "d'initier conjointement le développement d'une nouvelle capacité stratégique et interopérable entre nos deux marines, tout en maintenant leur industrie au meilleur niveau mondial dans le domaine de la lutte sous-marine", a expliqué le ministère de la Défense français dans un communiqué. C'est encore une nouvelle utilisation de drones qui permettront de détecter et de neutraliser des mines navales.

"Le développement de systèmes de drones navals est un domaine nouveau et passionnant au Royaume-Uni comme en France. En travaillant ensemble sur la base d'une vision commune des systèmes de drones sous-marins, nous serons en mesure de déterminer les avantages que le développement de cette capacité navale pourrait apporter, sur les plans militaires, financiers, technologiques et des compétences", a expliqué le secrétaire d'État britannique, Philip Dunne.

Ce contrat est attribué à Thales et BAE Systems, avec parmi les sous-traitants français le groupe ECA. Il est le résultat d'un dialogue compétitif conduit par l'OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d'armement), qui a récemment recruté un Britannique dans ses équipes. Initié en 2012 dans le cadre de Lancaster House, le programme MMCM comporte trois étapes dont la première porte sur la phase de conception. Les prochaines étapes, en option, portent sur la fourniture et l'expérimentation des capacités de guerre des mines française SLAM-F (Système de Lutte Anti-Mines du Futur) et britannique MHC (Minecountermeasures and Hydrography Capability)

 

Deux prototypes de drones d'ici à 2019

Le contrat annoncé vendredi porte sur la définition, la réalisation et la qualification de deux prototypes d'un système de drones navals, de surface et sous-marins, d'ici à 2019. Ils seront mis en œuvre à partir d'un "bateau mère" ou depuis la terre. Les évaluations seront conduites par la Marine nationale et la Royal Navy. Par comparaison aux chasseurs de mines actuels, le système permettra de maintenir l'homme en dehors de la zone de danger.

"Le projet de lutte contre les mines navales MMCM occupe une place importante dans la préparation de l'avenir des systèmes de défense au profit des armées françaises et britanniques. Il traduit la volonté d'innovation de nos deux pays pour conserver une longueur d'avance dans les domaines technologique, industriel et opérationnel du secteur de la lutte sous-marine", a souligné le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon

 

Comment fonctionnent-ils?

Chaque système est constitué d'un drone de surface (USV Unmanned Surface Vehicle) équipé de moyens de navigation autonomes, de sonar de détection et d'évitement d'obstacles, de moyens d'identification et de neutralisation utilisant des véhicules téléguidés (ROV Remote Operated Vehicles), d'un sonar tracté (T-SAS Towed Synthetic Aperture Sonar), et de drones sous-marins autonomes (AUV - Autonomous Underwater Vehicles), a expliqué Thales dans un communiqué publié vendredi.

Géo-localisés, ces drones utilisent, a précisé le groupe d'électronique, "la toute dernière génération de sonar à ouverture synthétique SAMDIS doté d'une capacité multi-aspect permettant une meilleure classification". Autonomes dans la conduite de leur mission, les drones sont opérables via des liaisons de communication haut-débit, depuis un bateau mère ou bien depuis la terre à proximité des côtes. Ces systèmes répondent aux exigences opérationnelles des deux nations et comportent des innovations à la pointe de la technologie : sonars imageurs multi-vues de très haute résolution, outils d'analyse de reconnaissance et de classification automatique aux performances inégalées.

Thales possède une grande expertise en matière de guerre des mines en équipant plus de la moitié de la flotte mondiale de chasseurs de mines. Nous sommes fiers de contribuer à ce programme structurant en apportant à la France et au Royaume-Uni une capacité clé pour la sécurisation des accès maritimes et la projection des forces amphibies", a fait valoir le PDG de Thales, Patrice Caine.

 

Un projet franco-britannique à 50-50

Ce projet franco-britannique à 50-50 s'appuie sur une équipe intégrée recrutée chez Thales et BAE Systems. Les tissus industriels français et britannique sont également largement sollicités pour la fourniture du système MMCM : les britanniques ASV pour la fourniture du véhicule de surface et Wood & Douglas pour les communications, le français ECA pour la fourniture des véhicules sous-marins, et enfin, le suédois SAAB pour le véhicule téléguidé.

D'autre part, Thales réalise la solution intégrée du centre opération (Portable Operation Center - POC) intégrant des logiciels de mission et de commande & contrôle C2 de Thales et de BAE Systems. Le groupe britannique fournira quant à lui le système de gestion de mission, traitant notamment des informations et des commandes du véhicule téléguidé, et des moyens de visualisation virtuelle et d'expérimentation.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 17:57
Démonstrateur UUV Daurade credit-dga-comm

Démonstrateur UUV Daurade credit-dga-comm

 

27/03/2015 DGA

 

Le 27 mars 2015, les agences d’acquisition des ministères de la Défense français et britannique, respectivement la Direction générale de l’armement (DGA) et DE&S, ont notifié le contrat « Maritime Mine Counter Measures » (MMCM).

 

Cette notification est le résultat d’un dialogue compétitif conduit par l’OCCAr (Organisation conjointe de coopération en matière d’armement). Ce contrat est attribué à Thales associée à BAE Systems avec parmi les sous-traitants français le groupe ECA. Il permet à la France et au Royaume-Uni d’initier conjointement le développement d’une nouvelle capacité stratégique et interopérable entre nos deux marines, tout en maintenant leur industrie au meilleur niveau mondial dans le domaine de la lutte sous-marine.

 

Le contrat notifié au consortium industriel porte sur la définition, la réalisation et la qualification de deux prototypes d’un système de drones navals, de surface et sous-marins, d’ici 2019. Ils seront mis en œuvre à partir d’un « bateau mère » ou depuis la terre. Les évaluations seront conduites par la Marine nationale et la Royal Navy. Par comparaison aux chasseurs de mines actuels, le système permettra de maintenir l’homme en dehors de la zone de danger.

 

Le secrétaire d’État britannique Philip Dunne a déclaré :

« Le développement de systèmes de drones navals est un domaine nouveau et passionnant au Royaume-Uni comme en France. En travaillant ensemble sur la base d’une vision commune des systèmes de drones sous-marins, nous serons en mesure de déterminer les avantages que le développement de cette capacité navale pourrait apporter, sur les plans militaires, financiers, technologiques et des compétences. »

 

Pour le délégué général pour l’armement, Laurent Collet-Billon :

« Le projet de lutte contre les mines navales MMCM occupe une place importante dans la préparation de l’avenir des systèmes de défense au profit des armées françaises et britanniques. Il traduit la volonté d’innovation de nos deux pays pour conserver une longueur d’avance dans les domaines technologique, industriel et opérationnel du secteur de la lutte sous-marine. »

Pour la France, le projet MMCM est une brique constitutive et centrale du programme plus vaste « Système de lutte anti-mines futur » (SLAMF) qui vise au renouvellement des capacités françaises de guerre des mines françaises après 2020. Pour le Royaume-Uni, le projet MMCM contribue au programme « Mine Countermeasures and Hydrographic Capability » (MHC) pour le renouvellement des capacités hydrographiques et de lutte contre les mines navales.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:50
UK MoD announces contract to run military logistics

 

24 March 2015 From: Ministry of Defence and Philip Dunne MP

 

The Ministry of Defence has announced today that it intends to sign a 13-year logistics programme contract with Leidos following successful negotiations.

 

The Ministry of Defence has announced today that it intends to sign a 13-year logistics programme contract with Leidos following successful negotiations.

Confirmed last month to be the preferred bidder for the contract, Leidos will run and improve efficiencies in warehousing procurement and stock control of food, clothing, general and medical supplies as well as storage and distribution.

The contract is part of a transformation of the MOD’s Logistics Commodities and Services, known as LCS(T), and aims to provide these services in line with industry best practice while ensuring best value for money for the UK taxpayer.

The new arrangements will provide significant operational effectiveness by delivering improved responsiveness and agility to supplying our Armed Forces.

Minister for Defence Equipment, Support and Technology, Philip Dunne MP, said:

I am pleased we are able to confirm this transaction with Leidos which will bring the military’s logistics, commodities and support services up to the standard of industry best practice, deliver more efficient and effective processes across the supply chain and enhance the quality of support provided to our Armed Forces.

This will generate significant savings of around £0.5 billion over the life of the contract, representing good value for money for the taxpayer and, in due course, will deliver state of the art fulfillment to our inventory management processes and systems. The transaction will involve the TUPE transfer of some 1,250 staff.

MOD Chief of Materiel (Land), Lieutenant General Sir Chris Deverell, said:

This contract meets the changing military requirements of our Armed Forces whilst also maintaining levels of quality and service.

By working with Leidos, we will introduce modernise our commodity procurement, warehousing, and distribution and secure a supply chain that will be responsive to the needs of the military, whilst at the same time saving money for Defence.

Team Leidos consists of Leidos, a US company, supported by its key subcontractors Kuehne+Nagel and TVS Supply Chain Solutions. Together they are a skilled and experienced team of private sector defence and logistic specialist partners with the global expertise to deliver the transformation required. The programme represents a significant financial investment in new facilities, including £90 million in the construction of a defence fulfilment centre next to the existing LCS site at Donnington in Shropshire, and £40 million in new IT systems to provide the modern and efficient logistics services that the UK Armed Forces need.

The contract award is planned for April 2015.

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 12:55
Fluorotechnique inaugure sa nouvelle usine à Mérignac

 

20 mars 2015 par Aerobuzz.fr

 

Créée en 1981 dans la région parisienne, Fluorotechnique inaugure aujourd’hui (20 mars 2015) sa nouvelle unité de production sur le parc technologique Aéroparc près de Bordeaux. Cette entreprise spécialiste des traitements de surface, est implantée dans la région bordelaise depuis 25 ans à la demande d’Herakles. Sa solution du traitement anti-adhésif des moules de propergol d’Ariane, une matière extrêmement collante, est devenue incontournable pour la filiale du groupe Safran qui l’a hébergée jusqu’à présent dans son enceinte à Saint-Médard-en-Jalles (33).

 

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 12:55
Saison des stages pour les élèves de l’École de l’air

Stages 2015 de l'École de l’air

 

20/03/2015 Armée de l'air

 

Le mois de mars signe le début de la période de stage pour les élèves de troisième année de l’École de l’air (EA), de Salon-de-Provence.

 

Le stage de fin d’études est la dernière étape de leurs trois années de formation d’ingénieur. Les élèves-officiers vont pouvoir mettre en application les connaissances qu’ils ont acquises, dans un contexte industriel ou de recherche. Pendant 15 semaines, ils se formeront en France ou à l'étranger au sein d’universités prestigieuses comme Berkeley, l’Embry Riddle aeronautical university, l’Universität der Bundeswehr, ou l’École royale militaire de Belgique. D’autres ont fait le choix d’entreprises majeures telles que Dassault, Thales, Airbus, la commission maritime d’expertise, le centre national d’études spatiales ou encore de centres de recherche de premier plan comme l’ONERA ou le Von Karman Institute...

 

Actuellement, deux élèves-officiers ont la chance de participer à la mission Solar Impulse 2 pour leur stage de fin d’études. Intégrés dans l’équipe technique, ils accompagnent ce tour du monde en avion solaire.

 

Ces stages ont pour but de permettre aux élèves de l’EA de développer leur autonomie, leur curiosité, et leur esprit d’initiative, par l'élaboration d'un raisonnement scientifique pour répondre à un problème donné.

 

Ils regagneront tous Salon-de-Provence à la fin du mois de  juin pour présenter les résultats de leurs travaux lors de soutenances orales qui concrétiseront trois années intenses de travail. Trois années au cours desquelles ils auront acquis le bagage indispensable pour débuter efficacement leur carrière d’officier au sein des unités opérationnelles de l’armée de l’air.

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 11:55
Crédits: Armée de Terre

Crédits: Armée de Terre

 

20 Mars 2015 enderi.fr

 

Héritage des nouvelles conflictualités post-guerre froide, le Véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) de Nexter Systems est emblématique des changements stratégiques opérés depuis le début des années 1990, date des débuts de sa conception. Véritable rupture technologique et tactique pour une armée de terre initialement attachée à ses chenilles, le VBCI s’est imposé auprès des opérationnels comme le cheval de bataille par excellence des conflits modernes.

 

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 08:56
En mars, CERES, SCORPION et Caïman au programme

 

20/03/2015 Sources : État-major des armées

 

En 2015, les armées et la DGA poursuivent leurs efforts pour optimiser les capacités opérationnelles des forces, comme en témoigne l’activité programmes de ce mois de mars.

 

En mars, CERES, SCORPION et Caïman au programme

Le 5 mars, dans le cadre du programme SCORPION, la direction générale de l’armement (DGA) a notifié à la société Nexter Systems le marché de rénovation du char Leclerc. Le contrat prévoit la livraison de 200 chars « Leclerc Rénové » sur un premier standard, et de 18 dépanneurs de char « DCL Rénové » à partir de 2020, au profit de l’armée de Terre.

 

Cette rénovation permettra de garantir la pérennité de ces matériels au-delà de 2040. Elle permettra aussi au char Leclerc de disposer de nouvelles interfaces qui faciliteront son intégration au sein des futurs groupements tactiques interarmes (GTIA) de type « SCORPION », en particulier le système d’information, et de préparer la mise à niveau de sa protection qui interviendra en étape 2 de SCORPION.

 

En mars, CERES, SCORPION et Caïman au programme

Par ailleurs, la première phase de réalisation du système CERES (CapacitE RoEm Spatiale) a été notifiée aux sociétés Airbus Defence and Space et Thales. Cett

 

La nouvelle étape du programme permet de lancer la réalisation de trois satellites et du segment sol utilisateur. Ce système spatial permettra à la France de collecter, à l’horizon 2020, du renseignement d’origine électromagnétique (ROEM) sur des zones inaccessibles par les capteurs de surface.

 

En mars, CERES, SCORPION et Caïman au programme

Enfin, depuis le 13 mars une étape majeure a été franchie par le programme Caïman qui dote la Marine d’une capacité de premier ordre pour le couple frégate FREMM / Hélicoptère Caïman. Ce dernier devient un hélicoptère de combat de lutte anti sous-marine (ASM) complet suite à la déclaration par l’Etat-major de la Marine d’une première capacité opérationnelle (PCO) de tir de la torpille MU90. Cette capacité permet à la frégate porteuse (FREMM ou FDA) de s’affranchir de la menace en délocalisant la scène de combat, et de renforcer ainsi son invulnérabilité. Cela vient compléter la capacité de détection sonar mise en œuvre jusqu’à présent par cet hélicoptère. C’est notamment le cas actuellement avec le Caïman embarqué sur le Chevalier Paul dans le cadre de la mission Arromanches.

 

Le lancement de la rénovation des chars Leclerc, celui du développement de moyens spatiaux ROEM et la mise en service opérationnelle de la torpille MU90 sur Caïman représentent des engagements importants pour l’optimisation des capacités opérationnelles de nos forces armées.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 12:55
Leclerc - CERES (photo Armée de Terre / CNES)

Leclerc - CERES (photo Armée de Terre / CNES)

 

13 mars 2015 par  Jacques Marouani - electroniques.biz

 

Avec trois satellites pour des missions de renseignements d’origine électromagnétique dont la réalisation a été confiée à Airbus Defence et à Thales, et 200 chars Leclerc rénovés dont le marché a été attribué à Nexter, ces trois industriels de la défense vont bénéficier globalement de 780 millions d’euros de contrats.

 

La direction générale de l’armement (DGA) vient de notifier deux contrats aux industriels de la défense, l'un pour la première phase de réalisation du système Ceres (satellites pour des missions de renseignements) à Airbus Defence and Space et à son co-traitant Thales, l'autre pour la rénovation du char Leclerc dont va bénéficier Nexter.

 

Le système spatial Ceres de recueil de renseignement électromagnétique permettra à la France de collecter, à l’horizon 2020, sans contrainte juridique de survol et en tout temps, du renseignement d’origine électromagnétique (ROEM) sur des zones inaccessibles par les capteurs de surface. Le budget couvrant la réalisation et la mise en orbite de Ceres est de l’ordre de 450 M€.

 

La maîtrise d’ouvrage du programme Ceres est assurée par la DGA. Le Cnes (Centre national d'études spatiales) agit en tant que maître d’ouvrage délégué.

 

La DGA vient par ailleurs de notifier à la société Nexter Systems le marché de rénovation du char Leclerc. Cette commande constitue la troisième opération lancée par le ministère de la Défense dans le cadre du programme Scorpion destiné à moderniser les forces de contact de l’armée de terre.

 

D’un montant d’environ 330 M€, le contrat prévoit la livraison à partir de 2020 de 200 chars Leclerc rénovés et de 18 dépanneurs de char DCL rénovés.

 

Grâce au développement d’interfaces spécifiques pour le nouveau système de radio tactique Contact et le système d’information et de commandement Scorpion (SICS), le char Leclerc rénové pourra collaborer efficacement en réseau avec toutes les composantes des futurs GTIA (groupes tactiques interarmes) « Scorpion ».

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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 12:55
Airbus DS, Thales, Nexter Systems, les gagnants des contrats liés aux satellites de renseignement et à la rénovation du Leclerc

 

13 mars 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Trois satellites pour des missions de renseignements d’origine électromagnétique, 200 chars Leclerc rénovés…Soit 780 millions d’euros de contrat pour les industriels de la défense.

 

Deux contrats majeurs attribués pour les industriels de la défense dans la même journée ! La direction générale de l’armement (DGA) a notifié d’une part la première phase de réalisation du système de satellites CERES dédié au renseignement électromagnétique et d’autre part la rénovation du char Leclerc. Le premier contrat est doté d’une enveloppe de 450 millions d’euros, le second de 330 millions. Ces deux programmes faisaient partie des priorités affichées par la loi de programmation militaire 2014 et 2019.

 

Trois satellites pour Airbus et Thales Alenia Space

Dans le cadre du contrat de satellites, les deux rivaux Thales Alenia Space et  Airbus Defense & Space vont se partager la tâche et la maîtrise d’œuvre du système. Ils vont développer et réaliser un système spatial de recueil de renseignement électromagnétique. Opérationnels en 2020, les satellites seront capables de détecter et de localiser des émissions électromagnétiques au sol issues des réseaux de communications sans fil et des radars terrestres. Une première technologique européenne selon la DGA.

Airbus fabriquera les trois satellites tandis que TAS sera responsable de leur charge utile (les équipements qui assurent la mission) et du segment sol (pour l’exploitation des données recueillies). Les deux partenaires tirent ainsi les fruits de l’expertise acquise en réalisant les démonstrateurs à travers les programmes Essaim et Elisa.

 

Le prochain char lourd sera franco-allemand

Dans le domaine de l’armement terrestre, Nexter aura la charge de mettre à niveau 200 chars Leclerc. Les premières livraisons sont prévues à partir de 2020, prévoyant également 18 dépanneurs. Outre un blindage renforcé contre les engins explosifs improvisés, les véhicules lourds (56 tonnes au combat) vont surtout bénéficier d’une mise à niveau électronique. 

Les chars seront équipés de nouvelles interfaces compatibles avec le dernier système radio tactique, et le système d’information et de commandement Contact. L’enjeu pour Nexter est stratégique. Un tel contrat permet à l’entreprise de conserver ses compétences sur ce segment au-delà de 2040 alors même que le dernier des 406 chars Leclerc produits pour l'armée de terre a été livré en octobre 2007. Or Nexter est engagé dans une fusion avec son partenaire allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) qui continue de produire de tels blindés. Ce contrat assure au fabricant français de peser dans la définition du prochain char lourd qui sera franco-allemand.

Avec ces contrats, le ministère de la Défense confirme son rôle de premier investisseur de l’Etat. L’an dernier, la DGA a passé 11,5 milliards d’euros de contrats pour l’équipement des armées et investi 782 millions d’euros dans la recherche de Défense en 2014.

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 17:35
GD Land Systems and Thales Australia Announce Agreement to Team for LAND 400

 

Mar 10, 2015 ASDNews Source : General Dynamics

 

General Dynamics Land Systems and Thales Australia have signed a teaming memorandum of understanding (MOU) with the intention to submit a bid in response to the Land 400 Phase 2 - Mounted Combat Reconnaissance Capability Request For Tender.

 

General Dynamics and Thales have a proven track record of working together across a broad range of vehicle programs.  These include Canada's LAV III Upgrade, the UK Foxhound and Scout SV Programs, Switzerland's Piranha CBRN Program, and in Australia the ASLAV Program for Crew Procedural Trainer and electro-optics. 

 

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 07:55
Airbus DS to build CERES signals intelligence satellites for French defence

 

12 March 2015 Airbus DS

 

Airbus Defence and Space, the world’s second largest space company, has been selected by the DGA (Direction générale de l’armement) to build the three CERES satellites, which will provide France with its first operational SIGINT capability.

 

“The fact that the DGA has entrusted Airbus Defence and Space with the construction of the CERES satellites demonstrates the quality of our expertise and technology, acquired through our successful development of the ESSAIM and ELISA demonstrators,” said François Auque, Head of Space Systems. “Signals intelligence is flagged as a top priority in the French Defence and National Security white paper. Airbus Defence and Space, which started working with Thales through CERES, is proud to provide France with its industrial and technological expertise, thus confirming its position as the prime contractor for all French space-based intelligence systems.”

 

The CERES (Capacité de Renseignement Electromagnétique Spatiale or Space Signal Intelligence Capacity) system comprises three closely positioned satellites that are designed to detect and locate ground signals, along with ground control and user ground segments. CERES is due to enter service in 2020.

 

Airbus Defence and Space has been entrusted with the space segment comprising the three satellites, while Thales is responsible for the payload and the user ground segment. The two manufacturers are the joint prime contractors for the entire system. In addition, Thales Alenia Space acts as a subcontractor to Airbus Defence and Space in supplying the platform.

 

Intelligence is one of four priorities identified by the white paper. The 2014-2019 Military Planning Law has translated this priority into programmes and funding, which include signals intelligence and one of its operational uses, the CERES programme.

 

This satellite system will give France a capability that few countries possess. In designing and building CERES, Airbus Defence and Space and Thales will draw on the experience they acquired jointly from the ESSAIM and ELISA demonstrators.

 

Airbus Defence and Space

Airbus Defence and Space is a division of Airbus Group formed by combining the business activities of Cassidian, Astrium and Airbus Military. The new division is Europe’s number one defence and space enterprise, the second largest space business worldwide and among the top ten global defence enterprises. It employs more than 38,000 employees generating revenues of approximately €13 billion per year.

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 07:55
satellite Ceres  Crédits CNES - DGA

satellite Ceres Crédits CNES - DGA

 

March 12, 2015 by Thales Group

 

Contract to build space signals intelligence system for the French military awarded to Thales and Airbus Defence and Space.

 

The French defence procurement agency (DGA) has selected Thales and Airbus Defence and Space as co-prime contractors for the design and construction of France's future military spaced-based signals intelligence (SIGINT) system, which is due to enter service by 2020.

 

In addition to its role as overall system co-prime contractor, Thales has responsibility for the mission payload on board the satellites and for the user ground segment in charge of programming the satellites and the data processing.

 

CERES (Capacité de Renseignement Electromagnétique d’origine Spatiale) will provide the French armed forces with an operational space-based SIGINT capability. Three closely positioned satellites will detect and locate radiocommunications and radars. The system also includes a ground control segment, to be provided by the French space agency CNES, and the user ground segment.

 

Airbus Defence and Space will have responsibility for the space segment, comprising the three satellites that will integrate the SIGINT payloads. Thales Alenia Space will supply the platform under subcontract to Airbus Defence and Space.

 

Intelligence is one of four priorities identified by the French defence white paper, and funding was earmarked for SIGINT, including the CERES programme, under the 2014-2019 defence spending plan.

 

 

"This satellite system will be one of the most sophisticated in the world, giving France a capability that few nations possess. To design and build CERES, we will be drawing on the experience and expertise acquired on the ESSAIM and ELISA demonstrators."

Pierre Eric Pommellet, Thales Executive Vice-President, Defence Mission Systems

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 12:30
Thales Sonar & Underwater Solutions at NAVDEX 2015 Naval Exhibition in Abu Dhabi, UAE


5 mars 2015 Thales Group

 

At NAVDEX 2015 naval defense exhibition currently held in Abu Dhabi, Thales is showcasing its latest sonar solutions:
- The SeeMapper, a turnkey system providing continuous, high-resolution mapping of the sea-bed using a towed synthetic aperture sonar.
- The BlueWatcher hull-mounted sonar and its associated towed array sonar, the Captas-1, represent a new range of compact sonars for surface combatants and patrol vessels displacing 300 tonnes or more.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:55
X-CAN: École Polytechnique and Thales to develop a new generation of lasers

Left to right: Jacques Biot, President of École Polytechnique, Marko Erman, Chief Technology Officer at Thales and Denis Levaillant, head of Thales's laser activities.

 

March 2, 2015 Thales Group

 

The joint technology development project is part of a renewable, four-year scientific partnership agreement signed by Thales and École Polytechnique on the 11th of March 2014. For this new project, the partners will build on their complementary expertise and experience in laser technologies to develop a new generation of lasers.

 

The research programme, known as X-Can, will capitalise on work conducted by École Polytechnique to apply a new scientific concept developed by several of its research teams and by Thales researchers in Palaiseau. The Coherent Amplification Network (CAN) concept is based on the use of an array of fibre lasers for amplification and coherent combination of laser beams, a radically new approach to laser system architectures that is expected to achieve exceptional laser shot characteristics. X-Can aims to overcome all the key scientific and technological barriers to the design and development of an experimental laser demonstrator.

 

These innovations in laser technology will open up new avenues of scientific research and ultimately offer numerous practical applications including the transmutation of nuclear waste, proton therapy and isotope production for nuclear pharmacology, as well as design solutions for sub-critical nuclear reactors and even ways to clean up orbital debris in space.

 

    École Polytechnique’s President Jacques Biot stated: "I'm delighted by this agreement, which opens promising avenues for break-through laser technology. ‘Light and matter in extreme conditions’ is one of l'X's eight strategic fields of excellence. Our collaboration with Thales on X-Can is a perfect example of our ambition to create research initiatives in a collaborative way in selected scientific areas. It also illustrates the potential of the Paris Saclay cluster to enhance cooperation amongst its members."

 

    Marko Erman, Chief Technical Officer of Thales, said: "This project is fully in line with the Group's strategic research roadmap based on mutually beneficial partnerships to optimise the transition between research and innovation."

 

Thales' optronics business, a world leader in petawatt-class lasers, expects the cooperation to bring an important breakthrough in optical efficiency, leading to significantly higher performance at lower cost and opening up new applications for laser technology.

 

The project will be based in part on a recently completed 18-month study financed by the European Commission and conducted for the CERN (European Organization for Nuclear Research) by some of the leading research institutes in France, the United Kingdom and Germany in the field of high-power optical fibre lasers.

 

ABOUT ÉCOLE POLYTECHNIQUE

École Polytechnique is a leading French institute which combines top-level research, academics, and innovation at the cutting-edge of science and technology. Its three types of progressive graduate-level programs – Ingénieur Polytechnicien, Master’s, and PhD – are highly selective and promote a culture of excellence with a strong emphasis on science, anchored in humanist traditions. As a widely internationalized university, École Polytechnique offers a variety of international programs and attracts a growing number of foreign students and researchers from around the globe (currently 30% of students and, 23% of faculty members).

École Polytechnique offers an exceptional education to prepare bright men and women to excel in high-level key positions and lead complex and innovative projects which meet the challenges of 21st century society, all while maintaining a keen sense of their civil and social responsibilities. With its 20 laboratories, all joint research facilities with the French National Center for Scientific Research (CNRS), the École Polytechnique Research Center explores the frontiers of interdisciplinary knowledge to provide major contributions to science, technology, and society.

http://www.polytechnique.edu

 

ABOUT THALES

Thales is a global technology leader for the Aerospace, Transport, Defence and Security markets. With 61,000 employees in 56 countries, Thales reported sales of €13 billion in 2014. With over 20,000 engineers and researchers, Thales has a unique capability to design and deploy equipment, systems and services to meet the most complex security requirements. Its unique international footprint allows it to work closely with its customers all over the world.

http://www.thalesgroup.com

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 17:30
Thales SEARCHMASTER AESA surveillance radar at IDEX 2015


5 mars 2015 Thales Group

 

At IDEX 2015, French company Thales is showcasing its latest maritime surveillance 5 in 1 radar called SEARCHMASTER. It is a truly multirole surveillance radar with the ability to meet all the surveillance requirements of five mission types: antisurface warfare, anti-submarine warfare, maritime surveillance, ground surveillance and tactical air support.

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