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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 08:55
LTE by Thales: Nexium Wireless


24 nov. 2014 Thales Group

 

Discover our video to know more about Nexium Wireless, the Thales’s mission-critical LTE Solution.

NEXIUM Wireless, the first and unique LTE solution which is adapted to civil and military security forces’ mission-critical applications. learn more : https://www.thalesgroup.com/en/worldw...

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:55
Thales va mettre à jour les IFF français

 

19 novembre Aerobuzz.fr

 

Thales s’est récemment vu attribuer un contrat pour la mise à hauteur des répondeurs d’identification ami ou ennemi (IFF : Identification Friend or Foe) des armées françaises. [1] Le contrat remporté par Thales permettra d’implémenter les derniers standards militaire (Mode 5 ou mode sécurisé militaire), civil (Mode S), ainsi que le système de surveillance coopératif pour le trafic aérien (Mode Automatic Dependent Surveillance – Broadcast).

Environ 300 équipements bénéficieront de cette mise à niveau et sont destinés aux hélicoptères, aux avions de combat, aux avions de transports, aux avions de patrouille maritime, aux bâtiments de surface et aux sous-marins des forces françaises. En répondant aux dernières normes de l’OTAN et de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale, les aéronefs ainsi équipés pourront naviguer sans restriction dans les espaces aériens civil et militaire.

 

[1] L’IFF (IFF : Identification Friend or Foe) permet d’éviter les tirs fratricides sur le théâtre d’opérations grâce à l’identification des plateformes amies et d’assurer la surveillance du trafic aérien militaire et civil.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:55
Drone tactique : le chef d'état-major des armées veut le Watchkeeper

Le drone tactique Watchkeeper a effectué fin septembre ses premiers vols opérationnels en Afghanistan (Crédits : Thales crédit Richard Seymour)

 

19/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, a une préférence pour le drone tactique fabriqué par Thales UK : "Je préconise le Watchkeeper", a-t-il expliqué aux sénateurs.


 

Sur le renouvellement de la flotte de drones tactiques, le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, a une nette préférence pour le Watchkeeper, fabriqué par Thales UK, la filiale britannique du groupe électronique : "le système de drone tactique intérimaire (SDTI) est à bout de souffle. Il faudra le remplacer d'ici 2016-2017. Je préconise le Watchkeeper, que j'ai vu à l'œuvre en Afghanistan, et qui est le fruit de la coopération menée dans le cadre des accords de Lancaster House, mais il faudra passer par un appel d'offres", a-t-il expliqué le 22 octobre au sénateurs.

L'acquisition du nouveau système de drone tactique (SDT) remplaçant le SDTI consistera en un achat sur étagère, francisé a minima notamment pour l'adaptation des liaisons de données aux contraintes réglementaires. "La compétition est lancée, a de son côté précisé fin octobre le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon aux sénateurs. Des vols d'évaluation auront certainement lieu courant 2015 pour ceux qui auront été retenus in fine. Je ne sais ce qui se passera après. On pourra bien sûr choisir un vainqueur". La décision pourrait ête prise mi-2015 pour une notification en fin d'année.

Outre Thales avec le Watchkeeper, les concurrents devraient être Sagem (groupe Safran) avec le Patroller, Airbus avec le Shadow 200 et, peut-être, Latécoère et IAI avec le Heron, selon le député PS de Meurthe-et-Moselle, Jean-Yves Le Déaut, dans son rapport sur le projet de loi de finances 2015. "Il s'agit d'une concurrence sans publicité, a expliqué Laurent Collet-Billon. Nous choisissons donc les compétiteurs. D'autres sociétés souhaitent se porter candidates. Nous n'avons pas encore répondu". Ces systèmes présentant tous des caractéristiques très différentes en matière d'endurance, de poids, d'autonomie et de mise en œuvre, l'appréciation de la couverture du besoin opérationnel devrait être décisive.

 

Un programme important pour l'armée de terre

Le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Jean-Pierre Bosser, a été un peu plus prudent que son patron devant la commission de la défense du Sénat. "L'armée de terre s'est intéressée au Watchkeeper qui est en service dans l'armée britannique qui en est satisfaite. Une mise en concurrence a été décidée. Dans ce cas, les offres qui seront présentées avec de bons rapports coût-efficacité seront étudiées avec attention". Les solutions seront appréciées dans une approche de coût complet prenant en compte tous les aspects de la capacité et notamment les possibilités de mutualisation.

Un programme "dimensionnant" pour l'armée de terre qui nécessite un "lancement dès 2015" en raison des "obsolescences incompatibles avec le maintien en service du SDTI au-delà de 2017". Et ce d'autant que "le financement est programmé", a rappelé le général Bosser, précisant qu'une "approche par les coûts, trois fois inférieurs au MALE, à l'achat et en soutien, me porte à penser que son acquisition est justifiée". Jean-Yves Le Déaut a pour sa part regretté que "la consultation n'ait pas eu lieu plus tôt car si le calendrier actuel permet normalement d'éviter la rupture capacitaire sur le papier, elle est plus que frôlée sur le terrain".

D'un point de vue opérationnel, la nécessité de disposer de drones tactiques, déjà avérée en Afghanistan puis vérifiée au moment de l'opération Serval au Mali, se confirme dans la bande sahélo-saharienne. "Ce moyen de renseignement de l'avant a confirmé sur les théâtres d'engagement son importance au niveau tactique et pour la protection rapprochée de la force", a rappelé le chef d'état-major de l'armée de terre.

 

Des réserves ?

Les sénateurs s'interrogent sur les systèmes en compétition, notamment du Watchkeeper dont les performances seraient trop près des performances d'un drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) et le prix serait trop cher dans un environnement budgétaire contraint. D'autant que comme l'a fait remarquer le vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, Jacques Gautier, "il nécessite en outre des relais au sol". Réponse de Laurent Collet-Billon : "ce sont des choses sur lesquelles il faudra effectivement se pencher. La véritable question est de savoir si l'armée de terre n'a pas en priorité besoin d'un système plus tactique".

"Affecter à un emploi tactique un moyen tel que le drone MALE irait à l'encontre du principe de différenciation et de la logique d'économie des coûts, a estimé le général Bosser. Le drone tactique est donc le drone de la subsidiarité et de la complémentarité car il remplit à coût plus réduit des missions de renseignement et de protection aux profits des unités au contact, réservant l'emploi des drones MALE, plus performant et onéreux, à des opérations d'un niveau d'intérêt supérieur". Soit au niveau stratégique.

Toutefois, au-delà des systèmes en compétition, Jacques Gautier et le vice-président de la commission Daniel Reiner (PS) s'interrogent également sur la priorité à donner en matière de drones pour équiper les armées. Interrogé par La Tribune, Jacques Gautier pose clairement la question : "ne vaut-il pas mieux acheter des drones MALE supplémentaires priorité absolue dans la bande sahélo-sahélienne et en Irak plutôt que des drones tactiques?" Le débat est lancé...

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 12:55
E2 lab: Thales expertise and evaluation lab in Toulouse, France


14 nov. 2014 Thales Group

 

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 17:55
E2 lab : Laboratoire expertises et évaluations à Toulouse, France


14 nov. 2014 Thales Group

 

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 16:55
Armement : le contrat Scorpion enfin dompté

L'armée de terre doit acquérir 92 VBMR au cours de la période de la loi de programmation militaire (LPM) sur un objectif de 2.080 blindés

 

05/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les trois industriels participants au programme Scorpion (Nexter, Renault Trucks Défense, Thales) et la direction générale de l'armement (DGA) ont signé le contrat. Une commande de 6,5 milliards d'euros sur 18 ans.

 

Selon des sources concordantes, les trois industriels participants au programme Scorpion (Nexter, Renault Trucks Défense, Thales) et le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ont signé le contrat. Un programme très important dans le cadre de la modernisation des équipements de l'armée de terre d'une valeur de 6,5 milliards d'euros sur une période de 18 ans. Le contrat est actuellement à l'étude à Bercy et devrait être notifié d'ici à la fin de l'année, vraisemblablement début décembre comme le souhaiterait le ministère de la Défense.

Le programme Scorpion, qui a pour objectif de renouveler et moderniser les moyens des Groupements tactiques interarmes (GTIA) de l'armée de terre, est crucial pour Nexter ainsi que la filière de l'armement terrestre : 6,5 milliards sur 18 ans, dont 1 milliard dans l'actuelle loi de programmation militaire (LPM). Avec ce programme, Nexter devrait empocher environ la moitié des 6,5 milliards d'euros pour le développement et la fabrication de 2.080 véhicules blindés multirôles (VBMR), un véhicule 6x6 de 18-19 tonnes, et de 248 Engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC) ainsi que des tranches de soutien. La part de Renault Trucks Défense (RTD) devrait s'élever quant à elle entre 2,4 et 2,8 millliards d'euros.

 

Scorpion, un programme dédié à l'armée de terre

Le cœur du programme Scorpion permettra l'intégration de tous les systèmes d'information existant actuellement en un seul. Il deviendra à terme le système des systèmes d'information permettant à tous les éléments du GTIA de dialoguer selon un même langage et une même procédure. Mais c'est aussi une nouvelle génération de systèmes d'armements comme le successeur des antiques VAB (Véhicule de l'avant blindé), "le chameau" de l'armée de Terre vieux de 40 ans en 2016.

Ainsi, le Véhicule blindé multirôles (VBMR), un véhicule 6x6 de 18-19 tonnes, vaudra grand maximum 1 million d'euros TTC l'unité, hors tourelleau. L'armée de terre doit acquérir 92 VBMR au cours de la période de la loi de programmation militaire (LPM) sur un objectif de 2.080 blindés au total. Ils seront livrés à compter de 2018. En novembre 2011, Nexter Systems et Renault Trucks Defense avaient conclu un accord de coopération en vue d'apporter une solution unique lors de la consultation pour le programme VBMR, destiné à assurer le rééquipement des forces françaises en véhicules blindés multi-rôles de classe moyenne.

 

Modernisation des chars Leclerc

Elle doit également disposer des EBRC, qui sera équipé, avait précisé en juin dernier le ministre de la Défense, "du nouveau missile moyenne portée (...), le MMP et du canon de 40 mm télescopé", pour renouveler l'actuel parc de véhicules blindés AMX 10RC, ERC 90 et VAB Hot. L'objectif à terme est fixé à 248 pièces.

Scorpion prévoit également la modernisation de 200 chars Leclerc avant 2025. Car, selon Jean-Yves Le Drian, Scorpion "permettra de maintenir la capacité du char Leclerc jusqu'en 2040, en l'intégrant à la manœuvre des GTIA". Un marché qui devrait être passé en 2015. Enfin, les premiers missiles MMP, fabriqués par MBDA, devraient être livrés en 2017 de façon à éviter une rupture capacitaire dans le domaine des missiles tactiques du combat débarqué.

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 20:50
La DGA et DE&S lancent les études industrielles du futur drone aérien de combat franco-britannique

 

05/11/2014 DGA

 

Le Délégué général pour l’armement Laurent Collet-Billon, et son homologue britannique, le Chief of Defence Materiel Bernard Gray, ont procédé au lancement industriel du projet franco-britannique de drone de combat futur (FCAS - Future Combat Air System) le 5 novembre 2014. Ils ont remis solennellement aux partenaires industriels du projet (Dassault Aviation - BAE Systems, Rolls-Royce - Safran et Selex ES - Thales), les contrats d’études de la phase de faisabilité du FCAS.

 

La signature de ces contrats FCAS marque un nouveau succès pour la coopération franco-britannique qui bénéficie depuis 2010 de la dynamique impulsée par les traités de Lancaster House. Elle fait suite à l’engagement pris lors du Sommet franco-britannique de Brize Norton en janvier 2014 entre le Président François Hollande et le Premier ministre David Cameron, et l’accord étatique signé par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et son homologue britannique à l’occasion du salon de Farnborough en juillet 2014. Elle intervient à l’issue d’une phase préparatoire de deux ans qui a réuni sur ce projet ambitieux Dassault Aviation et BAE Systems comme systémiers, Thales et Selex ES pour l’électronique embarquée et les senseurs, ainsi que Safran et Rolls-Royce pour la propulsion.

 

L’engagement conjoint, d’un montant de 120 M£ (150 M€) également répartis entre les partenaires, est complété par des études nationales lancées en parallèle, pour un montant d’environ 40 M£ (50 M€) par pays. Cette phase de faisabilité conjointe de deux ans qui débute aujourd’hui portera plus particulièrement sur les architectures de drones de combat, sur certaines technologies-clés et sur la définition des moyens de simulation destinés à valider les choix techniques et les concepts d’emplois. La France comme le Royaume-Uni mettront également à profit l’expérience acquise dans le domaine des drones aériens de combat avec les démonstrateurs technologiques Neuron et Taranis, projets conduits respectivement par Dassault-Aviation et BAE Systems.

 

La phase de faisabilité prépare le lancement du développement et de la réalisation d’un démonstrateur de drone de combat prévu début 2017. Avec le projet FCAS, c’est l’avenir de notre industrie aéronautique dans le domaine des aéronefs de combat qui se joue.

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:50
Thales remporte un énorme contrat en Grande-Bretagne

Aquila, une coentreprise formée par Thales et une société britannique semi-publique NATS, va sécuriser l'espace aérien militaire britannique (Crédits : Thales)

 

30/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense britannique lance un "plan Marshall" pour moderniser le contrôle aérien militaire britannique. Le groupe électronique participe à une commande d'un montant de 1,9 milliard d'euros.

 

C'est une très jolie commande pour Thales qui était en manque de contrats de plus de 100 millions d'euros. Le ministère de la Défense britannique a annoncé mercredi avoir confié un contrat de 1,5 milliard de livres (1,9 milliard d'euros) à une coentreprise formée par Thales et de la société britannique NATS pour moderniser le contrôle aérien militaire, grâce au système Marshall, un service pour la gestion de la circulation aérienne sur les aérodromes militaires. Le contrat d'une durée de 22 ans comporte notamment un volet de 400 millions de livres (507 millions d'euros) d'investissements dans des radars de surveillance avancés et divers équipements comme des aides à la navigation et des systèmes de radio.

Le ministère de la Défense espère économiser un milliard de livres sur la période en fondant près de 70 contrats existants en un seul. Le programme concerne plus de 60 sites au Royaume-Uni et au-delà, notamment à Chypre, Gibraltar et aux Malouines, les îles disputées par l'Argentine. Au total, 100 sites militaires, dont 60 aérodromes, sont concernés.

 

Début du contrat en avril 2015

La coentreprise, baptisée Aquila, est formée par Thales, très implantée au Royaume-Uni, et NATS, la société semi-publique qui gère le trafic aérien civil en Grande-Bretagne et dans d'autres le pays. Le contrat confié à Aquila débutera le 1er avril 2015.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 19:56
VBL - photo EMA

VBL - photo EMA

 

04/11/2014, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'Arabie saoudite et la France ont signé ce mardi à Ryad un contrat de livraison d'armes françaises pour le Liban, menacé par la poussée jihadiste, grâce à un don saoudien de trois milliards de dollars.

 

L'affaire est enfin dans le sac pour Paris. Mais la signature du contrat d'aide à l'armée libanaise (Donas) entre l'Arabie Saoudite et la France n'a pas été un long fleuve tranquille. Loin de là. Interrogées il y a encore peu de temps plusieurs sources proches du dossier avaient fait part de leur scepticisme à La Tribune, expliquant l'enlisement du dossier par les hésitations de Ryad à armer le Liban sans avoir un président à la tête du pays notamment. Mais la situation s'est finalement débloquée, l'information commençant même à circuler en début de semaine dernière.

Pourquoi un tel dénouement ? Selon des sources concordantes, le détonateur aura été l'Iran. Car Téhéran, qui soutient le Hezbollah libanais, a proposé à Beyrouth un don de 1 milliard de dollars pour s'équiper militairement. L'Iran avait même donné carte blanche aux Libanais dans le choix des armements. Des livraisons qui auraient pu s'accompagner de la venue de conseillers militaires iraniens. Une opération qui était "un vrai souci" pour l'Arabie Saoudite dirigé par une dynastie sunnite, explique-t-on à La Tribune. D'où le nouvel empressement de la famille royale à finaliser le contrat Donas.

 

31 contrats

Le contrat a été signé par le ministre saoudien des Finances, Ibrahim al-Assaf, et le patron de la société publique française d'exportation de matériel de défense Odas, Edouard Guillaud. Le chef de l'armée libanaise, le général Jean Kahwaji, était présent à la cérémonie de signature. L'Arabie Saoudite a signé 31 contrats avec les entreprises françaises, par l'intermédiaire d'ODAS, qui intervient essentiellement en Arabie saoudite dans le cadre de contrats d'État à État ou de contrats commerciaux pour le compte d'une dizaine de grands groupes français.

Cet accord "illustre la qualité exceptionnelle de la relation franco-saoudienne", a estimé ce mardi le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. C'est le roi Abdallah en personne qui a demandé d'accélérer la finalisation du contrat. Donas contribuera "à renforcer l'armée libanaise" et "l'aidera à assurer sa mission de défense du territoire et de lutte contre le terrorisme alors que le Liban est menacé", a précisé Laurent Fabius. L'armée libanaise est engagée contre des djihadistes qui retiennent en otages des dizaines de soldats et de policiers depuis début août après des combats dans l'est du Liban, à la frontière de la Syrie.

 

Un don de 3 milliards de dollars

Fin 2013, le roi Abdallah d'Arabie Saoudite avait demandé à la France de fournir aux forces armées libanaises des matériels militaires pour un montant de 3 milliards de dollars. Sur ces 3 milliards promis par Ryad, 2,1 milliards doivent être consacrés à l'achat de matériels et 900 millions à leur entretien. Selon le quotidien panarabe à capitaux saoudiens, Al-Hayat, les premières livraisons d'équipements devraient "intervenir dans un mois".

"La France a développé un plan d'équipement qui devrait permettre aux forces armées libanaises de disposer de moyens nouveaux, à la fois terrestres, aéroterrestres et navals, avait expliqué début octobre à l'Assemblée nationale le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. C'est une nécessité. (...) Les forces armées libanaises constituent le dernier rempart de sécurité face à la menace qui pèse sur ce pays : en sus des divisions confessionnelles qui traversent ce pays en raison de l'afflux de réfugiés, le danger est celui de Daesh, comme on l'a vu cet été avec l'attaque de la ville d'Ersal".

 

Quels équipements ?

A qui profite cette manne ? Notamment à Thales, qui pourrait, selon nos informations profiter de près du tiers de la somme de 2,1 milliards de dollars d'achats d'équipements neufs (radars, optronique, systèmes de communications...) Renault Trucks Défense (RTD) est également bien servi par la vente de VAB (Véhicule de l'avant blindé) équipés d'une tourelle de Nexter et de VBL (Véhicule blindé léger). En revanche, pas de VBCI (Véhicule blindé de combat d'infanterie) de Nexter jugés trop gros par le Liban. Dans le domaine de l'aéroterrestre, la France a inclus dans la liste des hélicoptères Gazelle ainsi que des hélicoptères de transport. Enfin, MBDA devrait vendre son missile surface-air Mistral, qui équiperont les VBL.

Dans le domaine naval, c'est le chantier basé à Cherbourg CMN (Constructions mécaniques de Normandie), propriété du Libanais Iskandar Safa, qui a remporté la mise face à DCNS, qui proposait des Gowind de la classe Adroit, et Raidco. Le chantier naval des CMN fournira à la marine libanaise trois patrouilleurs, équipés du système Simbad-RC de MBDA.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 11:55
Sea Fire 500, a new multifunction fixed-array radar


31 oct. 2014  Thales

 

Sea Fire 500 is a multifunction radar relying on a solid-state four-panel phased-array antenna and smart management of radar resources.
First version of a new family of multifunction and high performance radars designed to meet evolving naval mission profiles and threats.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 11:55
Thales expands sonar offering to equip small surface combatants and patrol vessels


31 oct. 2014 Thales

 

At Euronaval 2014, Thales is announcing the launch of a new range of compact sonars for surface combatants and patrol vessels displacing 300 tonnes or more. Easy to install and operate, the new products include a hull-mounted sonar, the Thales BlueWatcher, and an associated towed array sonar, the Captas-1.

Faced with an increasing number of crisis and territorial conflicts, nations are expanding their fleets of patrol vessels and corvettes to defend their sovereign interests in territorial waters and Exclusive Economic Zones. This is driving demand for the systems these smaller vessels require to detect and deter underwater threats.

Until now, the only ships equipped with sonars have tended to be front-line warships deployed as part of a larger naval or carrier group on anti-submarine warfare missions. Today, Thales has developed a new range of sonars that are more compact, modular and ready to deploy on low-intensity missions to provide an initial, high added-value ASW[1] capability with high levels of performance and dependability at lower cost.

 

The new range of sonars includes:

  • Thales BlueWatcher, a compact hull-mounted sonar that is easy to install (plug & play) and delivers excellent performance: this new sonar is based on the same technology as the FLASH dipping sonar for helicopters, which is internationally acclaimed for its operational performance and is in service with the US Navy, the UK Royal Navy and the French Navy.
  • Captas-1, the latest addition to the Captas family: this single ceramic ring configuration uses the same technological building blocks as the Captas-2 and Captas-4, which are in service with several NATO countries and have made this product family the worldwide benchmark in low-frequency variable-depth sonars. With its all-electric reeling system, the compact, lightweight Captas-1 array is easy to deploy from a smaller vessel.

 

Thales has developed this high-performance sonar suite specifically for small surface combatants and patrol vessels, demonstrating the company's ability to provide innovative, cost-effective ways for naval forces all over the world to better protect their nations' sovereign interests and achieve an operational advantage over underwater threats. With Thales's expanded offering of high added-value sonar suites, all vessel types can now be equipped with sonar systems that are tailored to their missions and deliver outstanding performance under all weather conditions and in all sea states.

[1] ASW: Anti-Submarine Warfare

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 11:55
Thales launches PASTOR counter-piracy service solution

 

October 28, 2014 Thales Group

 

Some 90% of the world's trade is carried by sea. In 2013, 12 vessels were hijacked, 202 were boarded, 22 were fired on and a further 28 reported attempted attacks (source: International Maritime Bureau).

 

The growing scourge of piracy

Modern pirates are targeting commercial freighters, fishing vessels and private yachts alike. Piracy is a real and present danger in the world's major shipping lanes, and violent attacks by pirates put the lives of yachtsmen and merchant seamen at risk. The objective is to seize the ship, steal all or part of its cargo and, in many cases, hold the ship and its crew for ransom.

 

An evolving threat

Piracy takes different forms in different parts of the world. In some regions, pirates are linked to political ideologies or separatist groups. In others, they are part of broader organised crime syndicates or terror organisations.

 

Regions affected

Piracy off the coast of Somalia and in the Indian Ocean, from the Arabian Peninsula and the Gulf of Aden in the north to Tanzania in the south, has been widely covered in the media, with numerous reports of attacks on oil tankers, yachts and other vessels. While the number of incidents seems to have fallen, pirate groups continue to operate in these areas. At the same time, piracy is a growing threat in the Gulf of Guinea, particularly off the Nigerian coast, with 31 reported incidents in 2013, compared with 27 in 2012 and 10 in 2011. Pirates in this region are noted for their violent tactics and are beginning to operate at greater distances from the shore. Piracy is also a significant risk in the Strait of Malacca and the South China Sea.

 

Thales's response

At Euronaval 2014, Thales is unveiling PASTOR, a unique counter-piracy service solution for shipping companies and all types of vessels operating in high-risk parts of the world.

PASTOR is designed around a set of proven products and systems to protect vessels, cargoes and crews quickly and effectively during the day and at night.

It is available as a turnkey solution comprising:

  • A small onboard security team

  • Detection, identification and other electronic systems

  • A powerful searchlight to deter attacks

The service solution includes on-demand provision and installation of protection kits in line with operational requirements.

PASTOR uses an automated system of digital radio messages to enable vessels in the same navigational area to identify each other. PASTOR can also record shipboard data and share maritime security information with other users in the vicinity.

PASTOR is a cost-effective way of keeping vessels and crews safe and secure. It combines early warning, protection and deterrence systems and can be quickly tailored to new risks and threats as they emerge.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 11:55
Land and sea threats without borders

 

31.10.2014 Thales
 

As the focus of naval and maritime affairs has shifted from blue-water operations to coastal and littoral zones, there is a need for improved maritime surveillance capabilities to identify and track intelligent, rapid, highly manoeuvrable and often fleeting targets in all sea states, poor visibility conditions, day and night, and all navigational areas.

Nations are responding to these evolving threats by monitoring their land and maritime borders more closely. They need to be able to detect, identify and track mobile threats on land and at sea.

Searching for boats or vehicles in large areas or along extensive borders, for example, calls for airborne surveillance systems with increasingly high levels of performance and the ability to detect the smallest objects at long range.

As force structures evolve and budgets shrink, operators need to perform multiple missions with the same aircraft, creating a new operational requirement for a solution combining maritime surveillance and ground surveillance capabilities, based on a high-performance multirole radar compatible with a broad range of aircraft types.

 

Thales airborne surveillance solutions

The AMASCOS® integrated mission system is built around a tactical command subsystem and a suite of latest-generation sensors to meet the requirements of maritime surveillance and maritime patrol missions.

Thales has constantly developed AMASCOS® since it was first introduced, and this solution now offers a multimission capability for maritime and land surveillance.

AMASCOS® is an effective solution for a broad range of mission types:

  • Maritime surveillance:

    • EEZ and traffic surveillance

    • Countering drug smuggling, illegal immigration, terrorism and piracy

    • Fisheries monitoring

    • Environmental monitoring

    • Search and rescue (SAR)

  • Maritime patrol:

  • Anti-surface and anti-submarine warfare

  • Electronic intelligence

  • Joint operations in the littoral environment

  • Border surveillance

  • Tracking of highly mobile ground-based threats

  • Ground surveillance:

 

Multirole radar for a diverse threat environment

At Euronaval 2014, Thales is launching its new Searchmaster® multirole surveillance radar with active electronic scanning antenna (AESA) technology.

Searchmaster® is a truly multirole surveillance radar with the ability to meet all the surveillance requirements of five mission types: anti-surface warfare, anti-submarine warfare, maritime surveillance, ground surveillance and tactical air support.

This high-performance radar is designed for airborne surface, ground and air surveillance missions. Its outstanding performance includes the ability to track up to 1,000 targets at the same time.

Thanks to its compact, lightweight design (approximately 75 kg), the radar is easy to install and integrate with a system. It is suitable for MALE (medium altitude, long endurance) UAVs, medium-tonnage and heavy-lift mission helicopters and mission aircraft (turboprop or jet-engined), contributing to their multimission capabilities.

 

Technologies derived from the Rafale radar

The Searchmaster® radar benefits from Thales's technological leadership in active electronic scanning antennas and the know-how acquired in this area on the Rafale combat aircraft programme.

Searchmaster® features an AESA 1D active electronic scanning antenna. The key benefits of this new product are extended range, 360° coverage, electronic scanning in the vertical plane for simultaneous short-range and long-range surveillance, and continuous detection in harsh environmental conditions.

Searchmaster® offers significantly increased operational performance for a wide range of platform types.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 08:55
L’École navale, Télécom Bretagne, DCNS et Thales créent une chaire de cyberdéfense navale

 

31.10.2014 DCNS Group

 

L’École navale, Télécom Bretagne, DCNS et Thales se sont associés pour créer – avec le soutien de la région Bretagne – une chaire de cyberdéfense des systèmes navals. Couvrant les volets enseignement et recherche, cette chaire – universitaire mais aussi industrielle – ambitionne de stimuler la cyber-innovation en se concentrant en particulier sur les systèmes navals et le domaine maritime.

 

Avec la montée en puissance des navires de combat « numériques », caractérisés par l’intégration de nombreux systèmes d’information et réseaux informatiques, la cyberdéfense des systèmes navals revêt une importance stratégique majeure. Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, en continuité de celui de 2008, place la sécurité et la défense des systèmes d’information au cœur des priorités stratégiques de la Nation. Les cybermenaces y sont clairement identifiées comme une menace majeure pour la sécurité nationale.

 

Dans ce cadre, la chaire de cyberdéfense des systèmes navalsa été créée et placée au sein de l’École navale. Elle est coordonnée par DCNS, leader mondial des systèmes navals de défense, en partenariat avec Thales, acteur majeur dans le domaine de la cybersécurité pour les systèmes d’information critiques, et l’école d’ingénieurs Télécom Bretagne – avec le soutien de la région Bretagne. La création de cette chaire s’inscrit dans la continuité du pacte Défense Cyber, présenté par le Ministre de la Défense en février 2014, qui encourage en particulier le développement de chaires de cyberdéfense dans les écoles d’officiers. Elle représente également une nouvelle concrétisation de ce pôle d’excellence cyber, implanté en Bretagne avec une portée nationale et un objectif de rayonnement international.

 

Le contenu de cette chaire de cyberdéfense des systèmes navals est fortement orienté vers les aspects techniques de la lutte contre les menaces du cyberespace. La chaire vise à stimuler l’innovation scientifique et technologique. Elle aura notamment pour vocation de répondre aux problématiques de vulnérabilité des navires à la mer (navires de guerre, méthaniers, porte-containers…) dotés d’installations informatiques et électroniques complexes et d’équipages réduits (et notamment en l’absence d’expert en cybersécurité à bord), susceptibles d’être exposés à des cyberattaques aux conséquences potentiellement gravissimes. La chaire de cyberdéfense des systèmes navals est placée sous le haut parrainage de l’Officier général Cyber de l’état-major des armées. Les travaux de la chaire se feront également en étroite coordination avec la Direction générale de l’armement (DGA), au titre de ses études amont.

 

Pour l’École navale un enjeu majeur pour la formation et la recherche

 

L’évolution des menaces amène aujourd’hui l’École navale à repenser les programmes de formation de ses officiers-ingénieurs et à préparer les officiers futurs spécialistes du domaine cyber naval. Dans ce cadre la mise en œuvre de cette chaire avec le soutien académique de Télécom Bretagne, de DNCS et Thales devrait permettre de développer une expertise de premier plan nécessaire au développement d’un creuset de compétences dans le domaine du cyber naval.

 

La cybersécurité, une préoccupation primordiale de DCNS pour ses clients

 

La mise en œuvre de systèmes d’information et de logiciels de plus en plus intelligents nécessite une protection robuste contre les attaques informatiques. La cybersécurité est donc une préoccupation primordiale de DCNS, qui s’est engagé dans ce domaine depuis une dizaine d’années, en investissant notamment significativement en R&D, et en accueillant des doctorants en partenariat avec des Grandes Écoles.

 

DCNS est concepteur et intégrateur de capacités de cyberdéfense à bord des navires que le Groupe conçoit pour ses clients. Ce positionnement est renforcé par une approche partenariale avec de grands industriels du domaine Cyber mais aussi des PME innovantes et spécialisées.

 

« La création de cette chaire de cyberdéfense navale constitue un élément de concrétisation des travaux de R&D chez DCNS en structurant des partenariats avec des acteurs industriels et académiques d’excellence » rappelle Michel Agostini, directeur des systèmes de mission intégrés chez DCNS « Cette chaire permettra, au travers des différents sujets de recherche lancés, de stimuler davantage encore l’innovation technologique de DCNS. »

 

L’expertise cybersécurité de Thales appliquée au monde maritime

 

La cybersécurité est une dimension essentielle des solutions d’avenir destinées au continuum Défense-Sécurité. Appliquée au domaine maritime, la cybersécurité innerve les systèmes navals de plus en plus interconnectés et donc plus vulnérables.

 

Thales se positionne aujourd’hui parmi les leaders européens en matière de systèmes d’information critiques et de cybersécurité, L’offre de cybersécurité de Thales propose une réponse globale pour sécuriser l’information critique des clients les plus exigeants. Présent sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la sécurité, Thales propose une gamme complète de solutions et de services tout au long du cycle de vie des systèmes d’information. L’expertise reconnue de Thales depuis plus de 40 ans dans le développement d’équipements de sécurité de haut niveau s’est complétée depuis une dizaine d’années de travaux de recherche et d’offres de solutions de cyberdéfense.

 

« Nous sommes très heureux de participer à ce projet ambitieux qu’est la création de cette chaire de cyberdéfense des systèmes navals. Le partenariat d’acteurs industriels et académiques d’excellence va nous permettre de développer des pistes de réflexion innovantes pour mieux répondre aux enjeux du domaine naval et maritime » explique Jean-Michel Lagarde, directeur délégué des activités systèmes d’information et de communications sécurisés. « L’expertise des 1 500 experts de Thales spécialisés dans la cybersécurité est d’ores et déjà une ressource sur laquelle cette chaire pourra s’appuyer pour mener à bien ses activités de recherche et de formation ».

 

La cybersecurité, une problématique essentielle tant en recherche qu’en enseignement à Télécom Bretagne

 

Pour Télécom Bretagne, cette chaire s’inscrit dans une démarche de renforcement de ses activités dans le domaine de la cybersécurité, en relation avec le Pôle d’excellence en cyber initié en début 2014.

 

Cette démarche s’insère dans le cadre de la direction scientifique du laboratoire Labsticc (UMR CNRS 6285) dont Télécom Bretagne est tutelle principale. Les enseignants-chercheurs de Télécom Bretagne œuvrant dans le domaine de la cybersécurité prennent en compte l’ensemble de la chaîne de traitement de l’information, des capteurs à la prise de décision. Ils assurent ainsi la définition et la mise à jour des politiques et des paramètres de cybersécurité ainsi que leurs déploiements.

 

Par ailleurs, Télécom Bretagne est impliquée dans les travaux de réflexion sur le renforcement de l’enseignement de la cybersécurité dans les établissements publics et privés, tant pour la formation des experts que pour la sensibilisation des différents acteurs susceptibles d’être confrontés à ces problématiques. Cette chaire est un moyen pour Télécom Bretagne d’élargir ses travaux de recherche en cybersécurité aux infrastructures critiques et de lever les verrous scientifiques tant au niveau de la protection et de la supervision qu’à celui de la réaction.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:55
Topside intégré : les yeux et les oreilles des navires encore plus performants

 

29/10/2014 DGA

 

Bientôt finie la multitude d’antennes sur la plateforme d’un navire ? Adieu les perturbations électromagnétiques lorsque tous les systèmes de défense et surveillance sont en action ? C’est en tout cas les enjeux de l’étude amont Topside Intégré présentée à Euronaval 2014 sur les stands de la DGA et des deux industriels partenaires, DCNS et Thales Air Systems.

 

Radars de surveillance, systèmes de conduite de tirs et de navigation, optroniques, télécommunications, équipements IFF…  les bâtiments de guerre fortement armés sont dotés de pas moins d’une dizaine de senseurs. Ils sont les yeux et les oreilles du navire ! Et pour lutter contre les menaces modernes, ils doivent être constamment en marche et capacité maximale. Oui, mais voilà, « aujourd’hui, lorsque les forces à bord veulent utiliser un maximum de ces équipements simultanément, cela occasionne des perturbations électromagnétiques. Résultat : il est parfois nécessaire de mettre en place des systèmes de désensibilisation synchronisée ou même de les faire fonctionner en alternance », explique Alain Bambouvert, manager études amont à la DGA. Sans compter qu’à chacun de ces dispositifs est associée une antenne dédiée. Ce qui n’est pas sans poser des problèmes d’encombrement sur la plate-forme !

 

Des antennes planes intégrées aux superstructures

 

Voilà pourquoi la DGA a attribué fin 2012 aux deux industriels français DCNS et Thales Air Systems, dans le cadre d’un programme d’études amont (PEA), l’étude Topside Intégré, présentée au salon Euronaval 2014. « L’objectif ? Imaginer un concept qui permettrait d’optimiser l’utilisation simultanée d’un maximum d’équipements sur les bâtiments de guerre de 1er rang sans interférences électromagnétiques. Une piste prometteuse est d’ intégrer directement dans les superstructures du navire de nouvelles antennes », poursuit Alain Bambouvert. Comment les équipementiers peuvent concevoir ce Topside dès la construction du navire ? Comment passer d’éléments tournants et encombrants à des antennes planes qui épousent la forme des navires ? Comment plusieurs senseurs peuvent se partager une même antenne et fonctionner de façon coopérative ? Quels matériaux composites utilisés pour le Topside afin de permettre un découplage électromagnétique des différentes antennes ? Comment décupler par la même occasion la performance des radars ?...  autant d’aspects abordés dans cette étude.

 

Équipement de futurs bâtiments à l’horizon 2030

 

Où en est-elle actuellement ? « Une première esquisse d’intégration des senseurs a été réalisée sur un bâtiment de fort tonnage (6 000 t) et fortement armé, indique Alain Bambouvert. D’ici à 2017, nous disposerons d’un certain nombre de résultats supplémentaires. À cette échéance, nous verrons s’il est nécessaire d’approfondir certains points et de fabriquer un démonstrateur pour « dérisquer » cette approche, ou si les industriels sont prêts à passer directement à l’industrialisation. » Et à l’horizon 2030, ce concept pourrait équiper de futurs bâtiments de 1er rang de la marine nationale.

 

Cette étude amont illustre la volonté de la DGA de soutenir la recherche et les technologies pour préparer nos futurs systèmes de défense. Elle finance chaque année un large spectre de projets, des études de concept jusqu’aux essais de prototypes, qui répondent tous à une même finalité : « anticiper les besoins opérationnels de nos forces et préserver leur avancée technologique », conclut Alain Bambouvert.

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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 08:55
DCNS contraint de passer plusieurs centaines de millions de provisions

L'exécution du programme Barracuda devrait générer des provisions chez DCNS (Crédits : DGA)

 

29/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

A la suite d'un audit sur les programmes en cours, le Pdg du groupe naval va devoir passer des provisions qui sont évaluées entre 200 et 400 millions d'euros.

 

C'est un grand classique quand un nouveau Pdg arrive dans une entreprise. Il passe des provisions pour nettoyer les comptes et mécomptes de son prédécesseur. Une opération qui lui permet également de remettre au carré certains programmes en difficulté. Ce sera aussi le cas pour Hervé Guillou, qui a pris la barre de DCNS en juillet dernier. A la suite d'un audit général mené ces derniers mois sur les programmes en cours, le Pdg du groupe naval va devoir passer plusieurs centaines de millions d'euros de provisions, selon des sources concordantes. Elles devraient s'élever entre 200 et 400 millions d'euros.

L'audit a permis d'identifier que trois programmes de DCNS dans le rouge nécessitent des provisions en raison de leur mauvaise exécution : sous-marins nucléaires d'attaque de nouvelle génération Barracuda, réacteur de recherche Jules Horowitz (RJH) pour le compte du CEA et, à un degré moindre, programme de sous-marins au Brésil, ProSub. Pour ce dernier, le dérapage serait encore gérable, assure-t-on. "Au Brésil, il y a des retards dans la livraison des lots qui ont été contractualisés, expliquait-on à la fin de l'été à La Tribune. On ne livre pas et ce sont des retards techniques." Pour les Barracuda, DCNS ne livre pas dans les temps. "Cela prend beaucoup plus de temps que prévu", explique-t-on à La Tribune. Des retards qui seraient liés en partie par le manque de maîtrise du programme chez les fournisseurs.

 

Cœur de métier de DCNS

Des rumeurs couraient déjà effectivement depuis la fin de l'été sur la difficulté de certains de ces programmes, notamment les deux programmes de sous-marins. L'audit a bel et bien confirmé les craintes des deux actionnaires, l'Etat et Thales, inquiets des difficultés d'exécution de DCNS dans ces programmes. Au sein de l'électronicien, on rappelle que ces problèmes surviennent dans le cœur de métier de DCNS, et non plus dans les activités de diversification.

Thales a été même poussé par Dassault Aviation à faire son métier d'actionnaire. "Nous demandons à Thales de faire chez DCNS ce que nous avons fait dans le groupe électronique quand nous sommes arrivés", indiquait-on cet été chez l'avionneur. C'est-à-dire, faire le ménage dans les programmes à risques. "Nous devons progresser dans la maîtrise des coûts et des délais", a reconnu lundi Hervé Guillou dans une interview accordée aux "Echos".

 

Les activités nucléaires menacées ?

Un comité d'audit, qui s'est réuni la semaine dernière, a permis de se faire une idée très précise des dérapages des trois programmes, dont le RJH, qui génère beaucoup de pertes pour DCNS. "C'est la cata", explique-t-on à La Tribune. Thales a d'ailleurs toujours freiné la stratégie de diversification du groupe naval. Les difficultés du groupe naval lui donnent en partie raison. Notamment dans le nucléaire. Cette activité a détérioré la rentabilité de DCNS en 2013. Le résultat courant opérationnel a reculé à 166 millions d'euros (209 millions en 2012). La marge était ressortie à 5 %, contre 7,1 % en 2012.

L'ancien Pdg, Patrick Boissier, expliquait lors de la présentation des résultats 2013 cette dégradation par "des résultats négatifs enregistrés dans le nucléaire civil. Des contrats d'équipements pour EPR en Finlande et en Chine ne se déroulent pas comme prévu et accusent des retards (...). Nous avons constaté une dérive des coûts à terminaison de ces contrats et nous l'avons pris en charge dans les comptes". Et d'estimer que ces contrats à perte "ne remettent pas en cause la volonté de DCNS de se développer dans ce domaine". A voir. D'autant que les résultats du premier semestre 2014 ont été également médiocres. Le résultat opérationnel courant ne s'est élevé qu'à 37 millions d'euros (soit 2,6 % du chiffre d'affaires) au premier semestre 2014, contre 94 millions (5,8 % l'année passée). C'est peu, trop peu pour Thales.

 

Discussions serrées entre DCNS et Thales

Lors de la réunion du comité d'audit, la direction de DCNS d'un côté et, de l'autre côté, Thales et l'Etat, ont eu des discussions très, très serrées sur le montant des provisions à passer. Très logiquement, Hervé Guillou souhaitait passer des provisions importantes pour être tranquille sur la durée de son mandat, tandis que Thales, soucieux de ses marges, voulait les limiter au plus juste. Le groupe électronique ne souhaitait pas que DCNS change toutes les règles de jeu initiales, notamment la méthodologie mise en place par l'équipe de Patrick Boissier où il y avait une part d'incertitude (achats et supply chain). Méthodogie qui avait été auditée par les commissaires aux comptes. Thales voulait que DCNS prenne en compte certains paramètres incertains dans le temps. Deux jours plus tard, le conseil d'administration a finalement tranché.

Qui va payer ? Chez DCNS, l'ancien directeur de la division sous-marins de DCNS depuis octobre 2013, Olivier Dambricourt, a été brutalement débarqué en juin. Une division reprise en main par le directeur général délégué, Bernard Planchais. Mais chez Thales, on s'interroge sur le rôle de ce dernier, qui en tant que directeur général délégué ne pouvait pas ignorer les déboires de cette division. "C'est clairement un sujet", indique-t-on à La Tribune. Hervé Guillou pourrait confier à Bernard Planchais une nouvelle mission.

 

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:55
Bâtiments de combat : la DGA prépare une rupture technologique

 

28/10/2014 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

La Direction générale de l’armement (DGA) présente « Topside intégré » sur le stand du ministère de la Défense au salon Euronaval du 27 au 31 octobre 2014, une étude amont sur un concept innovant d’architecture physique et fonctionnelle des superstructures d’un bâtiment de combat permettant une répartition optimale de ses senseurs, de ses équipements de transmission et de ses brouilleurs. Les bénéfices attendus concernent la discrétion du bâtiment et l’amélioration de la performance globale de son système de combat. Ce concept, développé par DCNS et Thales pour la DGA, vise des premières applications pratiques au cours de la prochaine décennie.

 

L’idée de «Topside intégré» est de penser l’installation des appendices extérieurs des équipements du système de combat dès la conception de la superstructure d’un nouveau bâtiment, afin d’éviter de devoir les disposer sur des mâts qui nuisent à la furtivité du bâtiment, même lorsqu’ils sont dits « intégrés ». Par ailleurs l’utilisation de la totalité de la superstructure permettra un meilleur positionnement relatif des équipements, améliorant ainsi leur compatibilité électromagnétique. L’objectif est de garantir le fonctionnement nominal et simultané de tous les équipements du système de combat.

 

Dans le cadre de l’étude « Topside intégré », un certain nombre de concepts seront explorés, comme des nouveaux modes de coopération entre équipements, le partage d’antennes et de fonctions (méta capteurs) ou l’impact de l’emploi prochain du nitrure de gallium sur le fonctionnement des radars multifonctions à panneaux fixes. Enfin l’expérimentation de matériaux composites dans le but de réduire les interférences électriques devra permettre d’optimiser leur future utilisation. La mise au point de méthodologies de prototypage dans tous ces domaines préparera la suite de « Topside intégré » qui passera par la mise au point d’un démonstrateur technologique.

 

La DGA investit dans l’industrie de Défense en moyenne 730 M€ par an en études amont pendant la loi de programmation militaire 2014-2019.

 

« Topside intégré » est présenté sur l’espace institutionnel Défense, Hall 2 stand E4-F7pendant Euronaval 2014.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 10:55
Euronaval a ouvert ses portes

 

28/10/2014 Paul Hessenbruch - Economie et technologie

 

Euronaval, le plus grand salon mondial du naval de défense a ouvert ses portes lundi 27 octobre 2014 au Bourget.  Durant toute une semaine, cette manifestation met sur le devant de la scène le savoir-faire opérationnel de l’armée française et les nouveautés technologiques.

 

Avec près de 30 000 visiteurs professionnels et une centaine de délégations attendue, le stand du ministère de la Défense ne devrait pas désemplir.

 

Ainsi du Rafale Marine, au missile Exocet en passant par les PME et ETI françaises soutenues par le ministère,  la Défense affiche ses réussites. Sur les 170 M2 du stand Défense, ingénieurs de l’armement et opérationnels se succèdent pour présenter aux délégations officielles les missions et la technologie des armées.

 

Une partie du stand est aussi dédiée aux futurs équipements. A ce titre, le Bâtiment multimissions (B2M), le patrouilleur du futur, est présenté aux visiteurs. Ce navire, dont le premier exemplaire devrait être livré fin 2015 assurera les missions de surveillance et protection des intérêts français dans les Zones économiques exclusives (ZEE). Il servira aussi à la lutte contre l’immigration illégale, le narcotrafic et la piraterie.

 

Est également présenté « Topside intégré », une étude amont sur un concept innovant d'architecture physique et fonctionnelle des superstructures d'un bâtiment de combat. Ce concept permet une répartition optimale des senseurs, des équipements de transmission et des brouilleurs du navire. Les bénéfices attendus concernent la discrétion du bâtiment et l'amélioration de la performance globale de son système de combat. Ce concept, développé par DCNS et Thales pour la DGA, vise des premières applications pratiques au cours de la prochaine décennie.

 

L'idée de «Topside intégré» est de penser l'installation des appendices extérieurs des équipements du système de combat dès la conception de la superstructure d'un nouveau bâtiment afin d'éviter de devoir les disposer sur des mâts qui nuisent à la furtivité du bâtiment, même lorsqu'ils sont dits « intégrés ».

 

Mardi 28 octobre 2014, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, inaugure le salon afin d’apporter son soutien aux entreprises du secteur de l’industrie de défense navale. Il doit échanger avec les industriels présentant les matériels en dotation ou à venir dans notre armée.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:55
Le VBMR doit venir remplacer le VAB, qui va sur ses 40 ans de service

Le VBMR doit venir remplacer le VAB, qui va sur ses 40 ans de service

 

27 octobre, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

C’est en ce début de semaine que le comité ministériel d’investissement (CMI) présidé par Jean-Yves Le Drian devrait aborder le sujet Scorpion. Le programme d’ensemble de l’armée de terre pourra ensuite être notifié par la DGA pour ce renouvellement des capacités de contact de l’armée de terre. On se souvient des déclarations du Ministre de la Défense lors du salon Eurosatory en juin dernier. Il aura fallu attendre un peu, mais le programme, absolument vital pour l’armée de terre, va enfin pouvoir être lancé. Rappelons que la première partie qui devrait être lancée est le projet EBMR (relire l’article de FOB ici), qui doit venir donner un successeur au VAB, AMX30, ERC 90 Sagaie. Il sera attribué à un consortium d’industriels français, à savoir Renault Trucks Defense pour la partie mobilité, Nexter pour la caisse et l’armement et Thales pour la vétronique.

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 17:55
20èmes  Rencontres parlementaires de la Défense

 

21/10/2014 - par Alain Establier  - SECURITY DEFENSE Business Review n°114

 

Le 08 octobre se sont déroulées à Paris, les 20èmes rencontres parlementaires de la Défense autour d’une thématique: l’outil industriel de la Défense est-il un enjeu d’avenir pour les territoires? En cette période de flou intense sur les budgets des Armées, les responsables les plus éminents du secteur étaient là pour débattre: Laurent Collet-Billon (Délégué Général pour l’Armement), Eric Trappier (PDG de Dassault Aviation), Antoine Bouvier (PDG de MBDA), Général Denis Mercier (chef d’Etat-major de l’armée de l’air), Patrice Caine (DG de Thales) entre autres.

 

La Défense, c’est l’emploi en France

 

L’outil industriel de Défense représente encore en France 15 Mds€ de CA annuel et 165.000 emplois directs et indirects. A noter que ces 15 Mds€ permettent de conserver en France les 165.000 emplois, car ce sont souvent des emplois de haute spécialisation, générés par des produits haut de gamme et de très haute technologie pas faciles à délocaliser. Pour preuve, les difficultés rencontrées par Dassault et Thales en matière de sous-traitants indiens…

Pourtant, les politiques depuis 30 ans n’ayant aucune vision industrielle, le budget des Armées est tombé de 4,3% du PIB à la fin des années 60 (certes au temps du service militaire obligatoire), à 3% dans les années 80, à 2% dans les années 90, pour tomber à 1,5% en 2013! Même l’OTAN considère que le budget de défense des pays européens ne devrait pas être en dessous de 2% de leur PIB…

Les parlementaires de la majorité actuelle ont eu beau se réjouir de la progression de 40% des exportations de matériel de défense entre 2012 et 2013, les lecteurs de SDBR (cf. n°112) savent que c’est de la manipulation de l’information, car la performance de ce secteur se juge non sur un an mais sur la durée de son processus industriel (au moins 4 ans). Tout ce qu’on peut dire, c’est que la moyenne des prises de commande de 2007 à 2011 (5 ans) étaient de 6,42 Mds€, que la moyenne de 2012 et 2013 cumulée (2 ans) n’est que de 5,85 Mds€ et que l’exportation  représente environ 39% du chiffre d’affaires total de la filière. Il s’agit donc de se préoccuper aussi des 61% vendus en France, soit plus de 9 Mds€.

 

Une situation qui va passer de préoccupante à très préoccupante…

 

En réalité la situation est préoccupante aujourd’hui (comment financer les 31,4 Mds€ de la LPM ? le milliard des Opex ? etc.) et devient très préoccupante si on se projette à 10 ans. Eric Trappier a rappelé que l’industrie de défense pouvait produire des solutions duales, mais qu’il n’y aurait plus d’industrie de défense dans les territoires français si les entreprises concernées se tournaient complètement vers le civil: exemple, un employé sur le sol américain, à compétence égale, vaut 3 fois moins cher qu’un collaborateur français. Le danger serait grand de croire que la part du civil dans les entreprises de défense (le dual) serait la panacée car, en matière civile, la délocalisation aurait vite fait de détruire une grande part des 165.000 emplois actuels…

Les industriels et le général Mercier ont rappelé que la meilleure publicité des matériels français était faite par la doctrine d’emploi et par l’usage qu’en font les militaires (ex: le Rafale et son armement, ou le BPC). Le DGA a rappelé que l’industrie de défense française représentait 20% de l’industrie de défense totale de l’Europe, ce qui place la France à la fois en leader et en responsabilité. Le député Hervé Mariton a souligné que la filière d’excellence française de défense n’était pas acquise pour l’éternité et que la politique de défense était en principe la fonction première de l’Etat. Il a ajouté, concernant l’Europe, que sans programmes européens il ne pouvait y avoir de coopération industrielle de défense pour répondre à des objectifs stratégiques (lesquels?) et qu’une coopération industrielle constructive ne pouvait être que bilatérale (Lancaster House) ou multi-bilatérale, mais certainement pas multilatérale. Le général Mercier a indiqué que les Etats-majors étrangers, qu’il rencontre souvent, s’inquiétaient de l’abandon éventuel de programmes français, ce qui ne les incitait pas à passer des commandes bien sûr: dans 7 ans, est-ce que vous produirez toujours le Rafale ?

 

Conclusion

 

Comme l’a souligné Eric Trappier, il faut maintenir les budgets d’innovation et la recherche en haute technologie pour que l’industrie de défense française reste délibérément dans le haut de gamme, difficilement délocalisable, ce qui aidera à maintenir son image dans le monde et ses emplois en France. Il faut aussi sans doute faire pression sur Bruxelles pour que des recommandations soient faites aux Etats de revenir au moins à 2% de PIB dans leurs dépenses de défense, ce qui serait un élément de relance en plus d’un accroissement de notre sécurité. Enfin, comme l’a dit Philippe Bottrie du groupe Airbus, «il est  grand temps de semer les graines de notre sécurité future» !

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 11:25
Exportation d'armes (2/4) : la France profitera-t-elle de sa bonne image au Pérou ?

Un temps espérée, la commande du satellite d'observation n'a pu être conclue l'an dernier entre la France et le Pérou en raison de la difficulté de Paris à rédiger un contrat de gouvernement à gouvernement. (Crédits : Airbus Defence & Space)

 

15/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La Tribune vous propose une série sur les nouvelles terres de conquête des industriels de l'armement français. Dassault Aviation et Thales lorgnent une modernisation des 12 Mirage 2000 péruviens tandis que DCNS convoite la modernisation de quatre sous-marins U209.

 

Et si le Pérou était l'une des bonnes surprises de l'industrie de l'armement française ces prochaines années. Bien sûr, ce pays andin de 30,5 millions d'habitants n'a pas le même potentiel que l'Indonésie mais la France jouit actuellement d'une bonne image auprès de la présidence péruvienne. Le président Ollanta Humala, un ancien militaire considéré comme francophile, a déjà été reçu trois fois par François Hollande (novembre 2012, octobre 2013 et juillet 2014). Alors que des soldats français ont défilé à Lima pour la fête nationale péruvienne le 28 juillet dernier, le président français doit se rendre à son tour au Pérou début 2015.

En mars 2013, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius rappelait que le Pérou était "bien disposé à l'égard de la France". A Paris de saisir enfin sa chance dans un pays en forte croissance. Avec un PIB estimé à plus de 200 milliards de dollars en 2013 et un taux de croissance annuel moyen de 6 % entre 2002 et 2012, le Pérou est considéré, selon le FMI, comme un néo-émergent dans la région.

 

Une marge de progression pour la France

En 2012, Lima n'a représenté que 0,06 % du commerce extérieur de la France et se situe au 94e rang de ses clients et au 76e rang de ses fournisseurs. Seulement 65 entreprises françaises sont présentes au Pérou, et Paris n'est que le 16e investisseur (1,5 % du stock des investissements directs à l'étranger). "Nos relations économiques sont encore insuffisantes, eu égard aux opportunités offertes par ce pays en forte croissance", avait souligné en février dernier l'ancien président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, Jean-Louis Carrère.

Paris possède donc une belle marge de progression. Y compris dans le domaine de l'armement même si Airbus Defence and Space (ADS) a réussi en avril dernier un joli coup en signant en avril une commande de 150 millions d'euros environ portant sur la vente du premier satellite péruvien d'observation de la Terre. Sur la période 2009-2013, les industriels de l'armement tricolore ont exporté pour 182,7 millions d'euros de matériels vers le Pérou avec des pics en 2009 (97,4 millions) et 2012 (72,2 millions grâce notamment à la vente de 16 missiles Exocet MM40 et quatre systèmes de lancement pour les frégates italiennes Lupo signée en décembre 2012).

 

2013, une mauvaise année

En 2013, les groupes français ont fait chou blanc au Pérou ou presque (3,6 millions d'euros de ventes d'armements). Un temps espérée, la commande du satellite d'observation n'a pu être conclue l'an dernier entre la France et le Pérou en raison de la difficulté de Paris à rédiger un contrat de gouvernement à gouvernement, Bercy étant peu favorable à ce type de garantie de l'État français. Le contrat sera mis en vigueur cette année. "C'est imminent", explique-t-on à La Tribune. En outre, Airbus Helicopters (AH) a poussé dans ses derniers retranchements Mil, bien implanté commercialement au Pérou, mais le constructeur russe a finalement réussi fin décembre à arracher au bout de deux ans de négociations un contrat de 24 Mi-171CH face au Cougar (500 millions de dollars).

AH était, semble-t-il, plus cher de 30 % à l'achat et n'avait pas de créneau de livraison rapide, selon un proche du dossier. En revanche, le constructeur de Marignane était moins cher que Mil pour le support des appareils. Ce qui équilibrait plus ou moins la facture en prenant en compte le coût de possession (achat, support, maintenance... des appareils tout au long de leur utilisation). Mais cet argument a encore du mal à être entendu dans de nombreux pays. C'est d'ailleurs en partie pour cela qu'Airbus Helicopters a pris la décision de produire des Cougar en Roumanie.

 

Modernisation des Mirage 2000 et des sous-marins allemands

Deux gros dossiers mobilisent depuis quelques mois les équipes commerciales de Dassault Aviation, Thales et le missilier MBDA d'une part, et de DCNS, d'autre part. Deux dossiers de modernisation d'équipements majeurs des forces armées péruviennes : 12 Mirage 2000C et B, dont l'électronique a déjà été un peu modernisée en 2009 (100 millions d'euros), et quatre sous-marins allemands de type U209. Deux dossiers compliqués à boucler. D'autant que le Pérou souhaite conclure des contrats de gouvernement à gouvernement à l'image de celui signé pour l'achat d'un satellite d'observation.

Sur les Mirage 2000 achetés à la France en 1982 et livrés en 1985, "le plus dur est de faire converger les besoins du client dans l'enveloppe financière", explique-t-on à La Tribune. Dassault Aviation et Thales ont proposé une modernisation de type indien à Lima pour en limiter les coûts, c'est-à-dire sans la dimension air-sol. Car cela demanderait des études supplémentaires, augmenterait le prix de l'opération et enfin écarterait de fait la proposition de Sagem de vendre des bombes AASM.

Or Lima souhaiterait transformer ses Mirage 2000 en Mirage 2000-5 pour un coût de 25 millions de dollars par appareil (soit un total de 300 millions de dollars), selon la presse locale, tandis que l'offre française se situait à 30 millions par appareil. Enfin, Israël a quant à lui proposé une modernisation à 15 millions de dollars. Mais le Pérou perdrait alors la garantie de l'État français. A suivre.

 

Sous-marins, un contrat à 500 millions d'euros ?

A l'image du contrat sur le satellite signé entre la France et le Pérou, Lima a demandé à Berlin la possibilité de signer un contrat de gouvernement à gouvernement. Selon nos informations, l'Allemagne aurait refusé ce type de contrat. Du coup, DCNS travaillerait sur un appel d'offre portant sur la un projet de modernisation légère des quatre sous-marins de type U209. Une commande qui était à l'origine estimée à 500 millions d'euros mais qui pourrait être revue à la baisse pour s'adpater au budget des Péruviens. D'autant que le président Ollanta Humala souhaite avant son départ en 2016 lancer un appel d'offre pour l'acquisition de nouveaux sous-marins.

DCNS, qui a déjà modernisé des sous-marins allemands en Amérique Latine (Brésil), est prêt à travailler avec le groupe péruvien FIMA pour obtenir le contrat. Les Péruviens sont également intéressés par une coopération avec le Brésil. "Cette opération pourrait permettre au Pérou de moderniser son industrie navale, décrypte-t-on à Paris. Le challenge des  industriels français est de s'adapter au budget péruvien".

 

MBDA, Airbus Helicopters, Nexter... sur les rangs au Pérou

D'autres campagnes sont actuellement en cours pour les industriels français. Le missilier MBDA travaille sur une projet en vue d'armer les frégates Lupo de la marine péruvienne avec des missiles Mistral et VL-Mica (Air Defence). Le Pérou souhaiterait aussi  un second lot d'Exocet. De son côté, Nexter propose son systèmes d'artillerie autotractés Caesar ainsi que son canon de 105mm. Thales fait quant à lui la promotion de son système de radio PR4G.

Par ailleurs, Lima a lancé un appel d'offres pour l'acquisition d'un navire océanographique (environ 100 millions de dollars). Une campagne qui pourrait intéresser le petit chantier naval des Sables d'Olonne, OCEA. Enfin, Airbus Helicopters estime que le Pérou, qui a commandé 5 EC145 en 2012 pour la police nationale, a des besoins pour des hélicoptères lourds type Super Puma, capables d'opérer à grandes altitudes.

 

Un contrat d'État à État

Le contrat de gouvernement à gouvernement sur le satellite d'observation signé avec le Pérou est une nouveauté pour la France et, surtout, une avancée pour gagner des contrats à l'exportation. Il "liera bien nos deux États mais il sera accompagné de trois accords intergouvernementaux, avait expliqué en octobre 2013 le Délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon. Notre objectif est de construire un cadre qui s'approche du Foreign Military Sales de l'armée américaine, car la majorité des clients exige dorénavant une intervention - c'est-à-dire une garantie - étatique forte."

En juillet dernier, le sénateur UMP de la Gironde, Xavier Pintat, avait souligné que l'État français avait "accepté de mettre en place un montage juridique innovant, qui a permis de donner satisfaction au gouvernement péruvien en accordant à l'opération la garantie de la puissance publique". En tout cas, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, y tient "particulièrement", selon des sources proches du dossier. "C'est un outil à creuser et qui est pertinent sur le long terme", explique-t-on à Paris.

A lire ou relire le premier volet :

Exportation d'armes (1/4) : l'Indonésie sera-t-elle le nouveau filon de la France ?

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 11:35
Thales inaugure un hub innovation à Singapour

 

14 octobre Aerobuzz.fr

 

Thales a inauguré, le 13 octobre 2014, son hub innovation à Singapore, premier centre d’innovation pluridisciplinaire du Groupe hors d’Europe. Avec ce hub, le groupe français vise à s’inspirer des concepts, innovations et modes de pensée asiatiques, afin de mieux analyser encore les besoins opérationnels de ses clients dans la région. Thales pourra ainsi concevoir de nouveaux produits et services, qui répondront à leurs exigences spécifiques. L’idée est d’impliquer ses clients au niveau de la conception, du prototypage et des essais, et ce dans différents domaines, notamment la défense, la sécurité́ maritime, l’aéronautique, la gestion du trafic aérien et les villes intelligentes.

 

L’équipe du hub innovation a été formée à la Design Thinking and Innovation Academy du DesignSingapore Council, afin d’appliquer une nouvelle approche de l’innovation et du management axée sur les objectifs cherchant toutes les solutions possibles à un problème de conception particulier.

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 11:50
Thales TWTs for Space applications


10 oct. 2014 Thales Group

 

Thales, a world-class leader in Satellite Communications Uplinks and Downlinks has an unrivalled legacy in Satcom and Space applications. We propose a complete range of space TWTs designed for advanced applications.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 16:50
Thales: the expert in Critical Information Systems and Cybersecurity


8 oct. 2014 Thales Group

 

Discover Thales's solutions dedicated to your critical information systems.
Learn more here: https://www.thalesgroup.com/en/worldw...

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 12:50
Thales at AUSA 2014


7 oct. 2014 Thales Group

 

Held every October in Washington D.C., the AUSA Annual Meeting & Exposition is one of the largest land warfare expositions and professional development forums in the world. The Annual Meeting consists of informative presentations, panel discussions on pertinent military and national security subjects, workshops and important AUSA business meetings. The three day event also includes over 500 industry and military exhibits occupying over 250,000 net square feet of exhibit space. Presentations on the state of the Army and related defense subjects are given by the Secretary of the Army, the Army Chief of Staff and other senior Army and Department of Defense representatives.

Each year over 30,000 attendees, including senior leaders from the Army, DoD and congress, as well as foreign dignitaries participate in the Annual Meeting. The event provides a unique opportunity to showcase defense industry products and services to key Army and DoD decision-makers, discover new developments in defense technology and meet with colleagues from the world-wide defense community.

More information: https://www.thalesgroup.com/en/united...

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