Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE
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Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE
23.09.2013 Helen Chachaty -journal-aviation.com
Le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a plaidé pour que les États européens membres de l’alliance nord-atlantique acquièrent « plus de drones pour améliorer la surveillance » des territoires.
Ces mots, prononcés dans le cadre d’une conférence donnée au think tank Carnegie Europe, s’inscrivent dans le cadre d’une recommandation plus général de Rasmussen, qui appelle de ses vœux une amélioration des capacités ISR, par le biais de drones, mais également par la modernisation de la flotte européenne d’AWACS.
Dans la même idée, le secrétaire général de l’OTAN ai plaidé pour un renforcement de la flotte d’avions de transports et de ravitailleurs, afin d’augmenter l’efficacité des moyens de surveillance aéroportée.
Il a également salué le rapport publié par la Commission européenne en juillet dernier, intitulé « vers une défense et une sécurité européenne plus compétitive et plus efficace en Europe », qui met en avant la nécessité de renforcer la BITD, le soutien aux PME, les synergies duales et le marché intérieur.
Anders Fogh Rasmussen a enfin émis une forte attente concernant le Conseil européen du mois de décembre, qui sera consacré aux questions de Défense : « J’attends […] la preuve d’un fort engagement politique ».
18/09/2013 CESM
Retrouvez ci-dessous le compte-rendu intégral du colloque du 27 juin 2013. Les interventions des experts ne sont en revanche pas reproduites. Toute opinion exprimée n'engage que son auteur.
17 septembre 2013 ieim.uqam.ca
L’actualité stratégique et politico-économique mondiale soulève aujourd’hui beaucoup d’intérêt pour les questions d’économie de défense, que ce soit sous ses aspects budgétaires, industriels et technologiques. C’est pourquoi dans le cadre des activités du domaine d’études Armement et économie de défense, l’idée de faire une note de veille Armement et économie de défense (AED) a fait son chemin. L’objectif de cette publication est double : d’abord, elle se veut informative sur quelques dossiers qui ont mobilisé l’attention du monde de l’économie de défense au moment de sa réalisation. Dans cette optique, le choix des sujets et des articles ne prétend surtout pas être
exhaustif ; il cherche plutôt à présenter des débats ou à mettre en évidence des articles au contenu plus originaux et/ou très riches en données et en informations sur un sujet intéressant ou d’actualité. Ensuite, la note AED souhaite donner de la visibilité aux problématiques propres au champ d’études en accordant une place à quelques articles publiés dans des revues à comité de lecture, lorsqu’ils se présentent, le rythme des parutions limitant toutefois la possibilité de les traiter à chaque livraison.Les notes de veille paraissent tous les deux mois.
17/09/2013 16:24
Colloque Groupe Jeunes chercheurs "Armements et économies de défense de l'IRSEM "
Vendredi 20 septembre 2013, de 8h45 à 13h00
Amphithéâtre de Bourçet, École militaire
Voir aussi : "Note de veille Armement et économie de défense", juin 2013
Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE
05 September 2013 Vivek Kapur – Pacific Sentinel
CGI of INS Vikrant operational (File Photo) |
Septembre à décembre 2013
conférenciers |
sujets |
dates |
Pierre VALLAUD |
Mouvements sociaux et forces politiques, état des lieux deux ans après les « printemps arabes » |
Mercredi 25 septembre Amphi Suffren-CESM Ecole Militaire |
Hélène BRAVIN |
« Point de situation en Libye, aujourd’hui» |
Mercredi 23 octobre Amphi Suffren-CESM Ecole Militaire |
Hani Barsoum |
La place des Coptes dans la nouvelle Égypte » |
Mercredi 27 novembre Amphi Suffren-CESM Ecole Militaire |
Louisa Dris-Hamadouche |
« Les fondements de la politique étrangère algérienne : une coopération soutenue est-elle possible avec l’Union européenne ? » |
Mercredi 18 décembre Amphi Suffren-CESM Ecole Militaire |
23/08/2013 Niagalé Bagayoko et Frédéric Ramel (dir)15:31
La profondeur stratégique correspond à un ensemble de ressources (territoriales, matérielles et humaines) sur la base desquelles un acteur international peut s’appuyer en vue de mener à bien sa mission. Cette quête de profondeur demeure une des préoccupations constantes en période de guerre. Cependant, une posture stratégique en période de paix ne néglige pas non plus cette recherche de la profondeur, qui exerce une fonction non négligeable dans la constitution ou le renforcement d’un espace de défense et de sécurité. Il ne s’agit pas alors de contrôler directement un territoire mais de tisser un ensemble de relations et de partenariats à l’étranger afin de garantir protection et paix..
L’objectif de la présente recherche consiste à réhabiliter un point aveugle de la profondeur stratégique : sa composante francophone. En effet, la profondeur stratégique ne se limite pas à l’accès à un territoire. Elle intègre également des composants immatériels et institutionnels, aspects que la Francophonie comme organisation intergouvernementale permet d’illustrer. En effet, la dynamique institutionnelle de l’OIF depuis le sommet d’Hanoï de1997 lui a ouvert l’accès à la scène diplomatique et stratégique, notamment par le biais des prérogatives attribuées au Secrétaire général de l’Organisation.
Outre l’analyse de ces transformations, cette étude propose tout d’abord une redéfinition du concept de profondeur stratégique en élargissant ses dimensions initiales. Ensuite, le concept de profondeur est appliqué à la fois à la francophonie (c’est-à-dire l’espace des populations ayant le français en partage) et à la Francophonie (espace politique en partie subsumé au sein de l’organisation internationale), ce volet mettant notamment en relief la contribution de l’OIF à la consolidation d’un continuum stratégique qui s’étire de la prévention des conflits à la consolidation de la paix en passant par la réaction aux crises et aux conflits internes à ses Etats membres.
July 9, 2013 Source: Center for Strategic and International Studies
Two weeks ago, Army Chief of Staff General Ray Odierno announced significant Army force structure reductions. The impending reorganization helps meet an Army obligation and an Army desire. First, the obligation—it allows the Army to satisfy the fiscal demands required by 2011’s Budget Control Act (BCA). Second, the desire—as the Army eliminates brigade headquarters from its structure to meet budget requirements, it can at the same time increase the fighting potential of its brigade combat teams (BCTs). Specifically, the elimination of BCT headquarters frees up an additional maneuver battalion for each of the Army’s infantry and armored BCTs.
The reduction and reorganization of Army forces is not insignificant. As in the case of rebalancing all U.S. forces toward the Asia-Pacific region, Army force reductions are a visible acknowledgment that the Department of Defense (DoD) is entering a new postwar era. It roughly returns active Army force structure to its pre-9/11 configuration, leaving 33 deployable BCTs in the inventory, after having achieved a wartime high of 45 BCTs. There are clearly important, unanswered questions on the table with respect to the Army.
Q1: How should we look at the postwar Army and its contributions to joint operations?
A1: The U.S. Army remains the nation’s principal ground force. It makes two important contingency contributions to joint operations. First, Army forces—active and reserve—provide U.S. decision-makers with the capability for sustained ground operations abroad and potentially in U.S. homeland security contingencies. In reality, Army forces—often reinforced by the U.S. Marine Corps—are tangible demonstrations of American resolve. To paraphrase a senior Marine Corps officer interviewed during the course of a recent CSIS study, when the U.S. Army arrives on scene, it is an unmistakable indication that America means business.
Indeed, the United States’ continued ability to project large numbers of ground forces overseas for sustained operations is a key metric of its remaining the world’s dominant military power. Second and often less appreciated, Army enabling capabilities—logistics, communications, intelligence, engineers, air and missile defense, etc.—“set” foreign theaters and support deployed forces from the other services and foreign partners. This latter function provides a solid backbone for sustained military campaigns of all types under a variety of circumstances. (end of excerpt)
Click here for the full item (HTML format) on the CSIS website.
10 juillet 2013 RPUE
Ce bulletin propose une sélection des principales contributions des think tanks aux débats d’idées sur les questions européennes de janvier à début juillet 2013. Il vise à mieux identifier l’éventail et l’occurrence des thèmes traités et à présenter les principales positions exprimées sur les sujets de l’actualité immédiate et sur les réflexions en cours. Des liens dans le texte permettent d’accéder aux publications.
Panorama des think tanks bruxellois - printemps /été 2013
08.07.2013 IRSEM
Cinq nouveaux Laboratoires de l'IRSEM sont désormais disponibles sur notre site.
Laboratoire de l’IRSEM n°14-2013 : La paix par le commerce, de l’époque moderne à nos jours – mythe et réalité
Benjamin BRICE
Laboratoire de l’IRSEM n°15-2013 : De l’asymétrie capacitaire à l’asymétrie des buts de guerre – repenser le rapport de force dans les conflits irréguliers
Sarah GUILLET
Laboratoire de l’IRSEM n°16-2013 : La coopération internationale et bilatérale en matière de cybersécurité : enjeux et rivalités
Alix DESFORGES
Laboratoire de l’IRSEM n°17-2013 : Environmental Securitization within the United Nations : a Political Ecology perspective
Lucile MAERTENS
Laboratoire de l’IRSEM n°19-2013 : Penser le sentiment de confiance dans l’armée : pour un programme de recherche
Olivia LEBOYER
Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE
30.06.2013 ANAJ-IHEDN
Chers membres,
Nous avons l’honneur de vous annoncer la reprise des activités du Comité « Europe de la Défense ».
A cette occasion, nous vous invitons à nous rejoindre le samedi 13 juillet à 12h30 pour un premier échange au « Père tranquille » (salle à l’étage), 16, rue Pierre Lescot, M°Les Halles.
Venez nous faire part de vos attentes, de vos idées et de vos projets concernant ce comité.
L’année 2013-2014 verra deux échéances importantes sur le plan européen : d’abord le Conseil européen de décembre 2013, au cours duquel, pour la première fois depuis le Traité de Lisbonne, les chefs d’État ou de gouvernement débattront des questions de défense et de sécurité, puis les élections européennes en Mai 2014.
Dans la perspective d’établir une note de recommandations, il sera intéressant de suivre et analyser les trois thématiques au programme de ce Conseil européen à savoir : l’Europe face aux crises futures, la question du développement des opérations européennes et des capacités militaires et enfin l’avenir d’une industrie de défense en Europe. Le projet ne demande qu’à être enrichi par les idées et la participation effective de ses futurs membres mais trois points semblent essentiels pour vivre le triptyque propre à l’IHEDN à savoir: l’organisation de conférences, la production et la publication de travaux de qualité, fruit d’un travail personnel ou collectif et enfin, essayer d’organiser des visites ou rencontres en petit comité : pourquoi pas dans l’une des organisations internationales, acteur de la sécurité européenne, l’OTAN, la sous-commission sécurité & défense à Bruxelles ou bien d’autres encore.
Dernier point qui va de soi, c’est l’aspect convivialité par l’organisation de rencontres régulières pour échanger et mieux se connaitre, surtout si vous venez d’un autre pays européen.
Merci de bien vouloir confirmer votre présence par courriel à l’adresse suivante: etudes@anaj-ihedn.org . Pour plus d’informations, n’hésitez pas à me contacter.
Au plaisir de vous rencontrer le samedi 13 juillet.
Amicalement
Gaudérique Traub
Responsable du comité Europe de la défense
77e session - Paris 2013
etudes@anaj-ihedn.org
www.anaj-ihedn.org
27/06/2013 IRSEM
Cette rubrique rassemble les travaux de différents chercheurs de l'IRSEM comme de personnalités extérieures, sur des thématiques d'actualité stratégique contemporaine.
Notes de Recherche Stratégique n°1 - 2013 : Vers une nouvelle équation stratégique en Méditerranée
Auteur : Pierre RAZOUX
Notes de Recherche Stratégique n°2 - 2013 : Quelle stratégie internationale de la Chine à l’ère XI Jinping?
Auteur : Dr Leïla CHOUKROUNE
Notes de Recherche Stratégique n°3 - 2013 : La pensée stratégique chinoise : développement d’un smart power sur les bases de concepts millénaires
Auteur : Alice GRANDSERRE
25.06.2013 Sous-lieutenant Morin Tony - Chargé d’études au CESA
Dans les années 1920, les Etats-Unis sont le théâtre d’un débat virulent sur la puissance aérienne stratégique. Au-delà des discussions doctrinales et des luttes institutionnelles qui en découlent, des obstacles significatifs se dressent devant les défenseurs de cette nouvelle théorie stratégique. A cette époque, l’industrie aéronautique américaine n’est en effet pas en mesure de fournir l’appareil qui donnera corps au bombardement stratégique.
Par ailleurs, le contexte politique interne et extérieur se prête peu au lancement d’un tel programme. Le but de cet article est d’identifier ce que Pascal Vennesson appelle les macro-déterminants de ce programme, c’est-à-dire les éléments technologiques, industriels et politiques ayant conduit les Etats-Unis à se lancer dans la conception d’un avion matérialisant les travaux des stratégistes de la puissance aérienne : le Boeing B-17 Flying Fortress... Afficher la suite de l’article au format pdf
13.06.2012 Notes d'analyse géopolitiq
Paradis fiscaux, fraude fiscale, liens opaques entre économie, finance et crime organisé... La face noire de la mondialisation n’en finit pas de nous inquiéter ! Noël Pons nous aide à dénouer cet écheveau complexe. Reconnu comme l’un des meilleurs spécialistes français de la lutte contre la fraude et la corruption, auteur de nombreux ouvrages et articles sur ces questions, Noël Pons met en garde les futurs cadres et décideurs de demain : aucun d’entre nous n’est à l’abri d’une tentation ou d’une déviation. D’où l’importance d’éveiller les consciences à ces nouvelles menaces. Lire la suite
13.06.2013 Economie et technologie
Rédigées par Aude-Emmanuelle Fleurant, directrice du domaine "Armement et économie de défense" de l'IRSEM.
Les questions liées à l’économie de défense ont pris une grande place au sein de l’actualité stratégique et politico-économique mondiale, notamment sous les aspects budgétaires, industriels et technologiques.
C’est pourquoi le domaine de recherche de l’IRSEM Armement et économie de défense, dirigé par Aude-Emmanuelle Fleurant, vient de créer une Note de veille bimestrielle, entièrement dédiée à ce domaine, à partir du mois de juin 2013.
L’objectif est double :
Les lecteurs sont invités à faire part de leurs commentaires ou suggestions sur cette initiative.
10/06/2013 IRSEM
Le futur stratégique de la Grande-Bretagne, les évolutions que le terrain imposent aux opérations de maintien de la paix font l'objet ce mois-ci de deux analyses de chercheuses attachées à l'IRSEM, Alice Pannier et Lucile Maertens.
Fiche de l'IRSEM n°29
La défense britannique en 2013 : une posture incertaine
Alice Pannier
Fiche de l'IRSEM n°30
Les opérations de maintien de la paix de l’ONU : doctrine et pratiques en constante évolution
Lucile Maertens
22/05/2013 IRSEM
Sous la direction de Amandine GNANGUÊNON, avec les contributions de Catherine GUICHERD, Angela MEYER, Germain-Hervé MBIA YEBEGA, Flora BOUBOUR, Laura SALICH DI FRANCESCA, Geoffroy MONTAGNE, Nicolas TEINDAS, Samuel NDUTUMU, Romain ESMENJAUD, Benjamin BIBAS
Dans la continuité des travaux menés au sein des ateliers de l'IRSEM sur les défis de la conflictualité en Afrique de l'Ouest et en Afrique de l'Est, cette étude propose un tour d'horizon des problématiques liées à l'Afrique centrale. Un premier constat s’impose : l'Afrique centrale est en proie aux mêmes problématiques sécuritaires que le reste du continent. La multiplicité des facteurs de conflit (sociaux, politiques, économiques, sanitaires et environnementaux) pose la question de leur gestion par les Etats africains aux niveaux national, régional et continental.
Le rapport de force entre le pouvoir politique et les acteurs militaires constitue le fil directeur de cette étude et le point commun entre les différentes aires géographiques en Afrique. Il continue d’évoluer dans un contexte de tensions permanentes où la promotion d’un ordre régional doit s’imposer sur le désordre que les régimes politiques sont tentés d’instrumentaliser pour assurer leur survie. Chaque région a finalement son laboratoire pour expérimenter l’efficacité des modes de résolution des conflits. En Afrique centrale, il s’agit essentiellement de la République démocratique du Congo à l’Est et des pays du Golfe de Guinée à l’ouest.
22/05/2013 IRSEM
Sous la direction de Amandine GNANGUÊNON, avec les contributions de Catherine GUICHERD, Angela MEYER, Germain-Hervé MBIA YEBEGA, Flora BOUBOUR, Laura SALICH DI FRANCESCA, Geoffroy MONTAGNE, Nicolas TEINDAS, Samuel NDUTUMU, Romain ESMENJAUD, Benjamin BIBAS
Dans la continuité des travaux menés au sein des ateliers de l'IRSEM sur les défis de la conflictualité en Afrique de l'Ouest et en Afrique de l'Est, cette étude propose un tour d'horizon des problématiques liées à l'Afrique centrale. Un premier constat s’impose : l'Afrique centrale est en proie aux mêmes problématiques sécuritaires que le reste du continent. La multiplicité des facteurs de conflit (sociaux, politiques, économiques, sanitaires et environnementaux) pose la question de leur gestion par les Etats africains aux niveaux national, régional et continental.
Le rapport de force entre le pouvoir politique et les acteurs militaires constitue le fil directeur de cette étude et le point commun entre les différentes aires géographiques en Afrique. Il continue d’évoluer dans un contexte de tensions permanentes où la promotion d’un ordre régional doit s’imposer sur le désordre que les régimes politiques sont tentés d’instrumentaliser pour assurer leur survie. Chaque région a finalement son laboratoire pour expérimenter l’efficacité des modes de résolution des conflits. En Afrique centrale, il s’agit essentiellement de la République démocratique du Congo à l’Est et des pays du Golfe de Guinée à l’ouest.
17/05/2013 IRSEM
Sous la direction de Amandine GNANGUÊNON, avec les contributions de Karl SÖRENSON Alain GASCON Jean-Nicolas BACH Christian DELMET Simon IMBERT-VIER Raphaël ROSSIGNOL Patrick FERRAS
L'Afrique de l’Est est sans doute une de régions africaines la plus hétérogène de toute l’Afrique, de par sa diversité religieuse et politique, mais aussi de par le fait qu’elle est composée d’une multitude des cultures et des origines ethniques. De même, la région est souvent caractérisée par un enchevêtrement de conflits, parmi les plus complexes au monde. Cette multitude de facteurs d’insécurité mis en relation avec la complexité des rapports de forces régionaux peu apparaître comme un vrai défi pour le monde académique, dans sa tentative de mieux appréhender cette région. Tout l’enjeu de ce Cahier est de mieux en comprendre les tenants et les aboutissants de la conflictualité en Afrique de l’Est.
15/05/2013 Par Barbara Jankowski, responsable de programme au domaine "Défense et société" de l'IRSEM
Comment expliquons-nous le soutien de l’opinion publique à une intervention militaire ? Récemment, l'accent mis sur l’analyse des récits (narratives) a donné une nouvelle dimension à la recherche en science politique sur la perception de la guerre par l'opinion publique. De récentes études ont souligné l'impact des récits sur le soutien notamment parce qu’ils peuvent empêcher la désaffection du public en cas de pertes ou d’échec de la mission. Ainsi, les responsables publics ne peuvent éviter de fournir des récits appropriés quand ils lancent une opération. Cet article analyse les récits développés pour justifier la guerre en Afghanistan et le rôle qu'ils ont joué dans le soutien à la guerre en France. La première partie du document examine les définitions données au concept de récits, leur utilisation dans différents sous-domaines d'études et pourquoi les récits sont devenus une notion précieuse pour la compréhension de la perception de la guerre. La deuxième partie examine les récits sur la guerre en Afghanistan, Dans le cas français, le soutien à la mission militaire en Afghanistan aurait été érodé par les faiblesses du récit de guerre officiel ainsi que par des contre-récits plus convaincants.
How do we explain public support for a war? Recently, the focus on narratives has extended the scope of political science research on the perception of military interventions in public opinion. This paper seeks out the narratives developed on the war in Afghanistan and the role they have played in the support for the war in France. Recent studies have emphasized how narrative impacts on people’s willingness to support war and can prevent public disaffection in case of casualties or mission failure. Public leaders cannot avoid providing appropriate narratives when launching a war. The first part of the paper examines the definitions of the concept of narratives, their usage in different subfields of policy studies and why narratives are a valuable notion for the understanding of the perception of war. The second part aims at scrutinizing the narratives on the war in Afghanistan as they have been developed in France by policy-makers, opponents, and the media. In the French case, public support for the military mission in Afghanistan might have been eroded by the weaknesses of the official war narrative as well as by compelling counter-narratives.
23/04/2013 X. B. - republicain-lorrain.fr
Comme annoncé (lire RL du 26/01), Jean-Pierre Masseret succède à Olivier Darrason, ancien député UDF, à la présidence de l’IHEDN (Institut des hautes études de la Défense nationale). Ex-secrétaire d’État à la Défense chargé des Anciens combattants, patron de l’UEO entre 2006 et 2008, le président du conseil régional de Lorraine est de longue date un passionné des questions stratégiques. Sa nomination à la tête de l’IHEDN n’aurait guère étonné les observateurs, si ce n’était son âge. À 68 ans, il n’aurait pu accéder à une telle fonction sans une modification des statuts de l’institut, l’âge butoir étant jusque-là fixé à 65 ans. Un décret signé du Premier ministre y a donc mis bon ordre. Ainsi relifté, l’article R.132-20 du code de la défense repousse la limite fatidique à 73 ans et offre un sursis appréciable au nouvel installé.
Sentant le vent de la polémique, Jean-Pierre Masseret ironise à l’intention de ceux qui pointent là un nouveau fromage de la République, résultant d’un petit arrangement entre amis : « On vit de plus en plus vieux. J’ai toute ma tête, je grimpe toujours le Ventoux à vélo, je trouve cette polémique inacceptable et pour tout dire bien dans l’air du temps ».
Rappelant que la modification statutaire a bénéficié d’un avis favorable du Conseil d’État, Jean-Pierre Masseret croit utile de préciser le caractère « honorifique » de cette fonction « non rémunérée » et « sans aucun avantage en nature ».
Justifiant sa candidature par son « intérêt » pour les enjeux de défense, le patron de la Lorraine considère que sa nomination offre à la Région une corde supplémentaire.
Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE