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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 16:55
Les Champs de Mars n°26, 2015 - Religieux et recherche stratégique


21/04/2015 par IRSEM

 

Revue académique de l’IRSEM à comité de lecture,  les Champs de Mars présentent des articles scientifiques sur les questions stratégiques.

 

Nouvelle série de la collection des Champs de Mars

Téléchargement gratuit

Les Champs de Mars n°26, 2015

Religieux et recherche stratégique

Sous la direction de
Philippe PORTIER & Frédéric RAMEL

A commander :

Les Champs de Mars n° 25

La dissuasion   

Jean-Christophe Romer et Thierry Widemann (dir.)

Présentation  Commander

Mots-clés : dissusasion, nucléaire, cyberespace

Les Champs de Mars n° 24

Défis contemporains de l’action stratégique 

IRSEM (coll.)

Présentation  Commander

 Mots-clés :ONU, cyberguerre, stratégie

Les Champs de Mars n° 23

La place et le rôle des armées dans le monde arabe contemporain

Flavien Bourrat (dir.)

Présentation  Commander

Mots-clés : révolutions arabes, construction étatique, armées arabes

Les Champs de Mars n°22

Rationalités des terrorismes

Windy Marty, Frédéric Ramel (dir.)

Présentation    Commander

Mots-clés : terrorisme, rationalité, Yougoslavie, intelligence économique

Les Champs de Mars n°21

Les civils dans les conflits armés

Bénédicte Tratjnek (dir.)

Présentation   Commander

Mots-clés : civils, actions civilo-militaires, défense civile

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 16:30
La diplomatie proactive des pays du Conseil de Coopération du Golfe au Moyen-Orient


22/04/2015  La Lettre de l'IRSEM

 

La lettre de l'IRSEM n°2 - 2015

Dossier stratégique :
La diplomatie proactive des pays du Conseil de Coopéra-tion du Golfe au Moyen-Orient

 

La Lettre de l'IRSEM est notre lettre d'information. Chaque mois, chercheurs résidents et invités y présentent un dossier stratégique, des chroniques et points d'actualité.
Vous trouverez dans cette rubrique les liens vers les numéros de chaque collection annuelle.

Afin de recevoir par mail notre newsletter mensuelle, la Lettre de l'IRSEM, merci de nous préciser :
- vos noms, prénoms, grade, fonction, organisme, et adresse mail, à partir du lien ci-dessous :

 

La lettre de l'IRSEM n°1 - 2015
Dossier stratégique : Risques et défis internationaux

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 16:50
EUISS Yearbook of European Security 2015

 

15 April 2015 Yearbook - EU ISS

 

The EUISS Yearbook of European Security (YES) is the Institute’s annual publication compiling key documents and data related to the EU’s Common Foreign and Security Policy (CFSP) and Common Security and Defence Policy (CSDP) for the year 2014.

The 2015 edition also includes a chapter on climate change that investigates which regions of the world may be particularly vulnerable to security challenges arising from shifting climatic trends. Updated factsheets, maps, graphs and charts provide added clarity on some of the key issues facing the European Union and its external action today.

 

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:55
 Conférence le mercredi 15 avril "Faut-il intervenir militairement en Afrique ?"

 

09/04/2015 IRSEM

 

Conférence organisée par l’Ecole des Affaires internationales de Sciences Po (PSIA) et l'IRSEM le mercredi 15 avril de 17h15 à 19h "Faut-il intervenir militairement en Afrique ?" à l'amphithéâtre Leroy-Beaulieu-Sorel, Bâtiment A - Sciences Po, 27 rue Saint-Guillaume, 75007 PARIS

 

Faut-il intervenir militairement en Afrique ?

Mercredi 15 avril de 17h15 à 19h

Sciences Po - PSIA
Amphithéâtre Leroy-Beaulieu-Sorel, Bâtiment A
27 rue Saint-Guillaume
75007 PARIS

Introduction par

Ghassan Salamé, Doyen de l'Ecole des Affaires internationales de Sciences Po (PSIA)

Conférence en présence de :

- Richard Banegas, Professeur à Sciences Po (Sous réserve)
- Sonia Le Gouriellec, Chargée d’études à l’IRSEM
- Colonel Philippe Susnjara, Chef du bureau Afrique de l’Etat-major des armées et enseignant à l'Ecole des Affaires internationales de Sciences Po (PSIA)

Discussion par :

- Général Vincent Desportes, Enseignant à l'Ecole des Affaires internationales de Sciences Po (PSIA)

Inscription :
psia.events@sciencespo.fr

 

A cette occasion de cette conférence, le prix IRSEM-PSIA 2015 du meilleur devoir sur le thème de la sécurité, sera remis aux deux lauréats.

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 16:45
Vers un Etat islamique en Afrique du Nord ?

 

09.04.2015 CLES : Notes d'Analyse Géopolitique

 

Le chaos en Libye menace directement l’Europe

 

Moins de quatre ans après le renversement par l’OTAN du régime de Mouammar Kadhafi, l’heure n’est plus à la désillusion, mais à la franche inquiétude. Instabilité politique et affrontements armés entre factions rivales ont plongé la Libye dans un indescriptible chaos.

La sécurité publique ne cesse de s’y dégrader, et le pays semble plus que jamais au bord de l’implosion, tandis que le ralliement de groupes armés à l’Etat islamique fait craindre le pire, comme le souligne une étude publiée dans la dernière lettre bimensuelle géostratégique La Vigie (28/03/2015).

Déjà fragilisées, les frontières méridionales de l’Europe sont directement menacées. La question n’est plus de savoir s’il va falloir de nouveau intervenir, mais quand, comment, et surtout pour quelle solution politique. Pour ne surtout pas reproduire l’erreur de 2011.

« Toute réflexion quant à l’avenir de la Libye nécessite de revenir sur les événements ayant conduit à la disparition de Kadhafi », prévient dans Le Monde diplomatique Patrick Haimzadeh, diplomate français en poste à Tripoli de 2001 à 2004.

« Huit mois d’un conflit fratricide, doublé de l’implication directe d’une coalition étrangère, ont abouti à l’écroulement du régime. Cette chute, seul objectif politique consensuel des insurgés de l’époque, peut au mieux être qualifiée d’‘issue révolutionnaire’. Mais aucun ordre sociopolitique stable ni à plus forte raison aucun État n’a pu émerger. Cela tient au retour en force des ‘identités primaires’, façonnées et définies par les appartenances locales et les particularismes propres à chaque groupe, ou sous-groupe, ethnique ou tribal ». Comment réunir de nouveau ce qui a ainsi explosé, métastasé ?

 

Un « pays mosaïque » au bord de l’explosion

Pour l’envoyé spécial des Nations unies pour la Libye, Bernardino Leon, l’objectif est d’aboutir à une réconciliation entre les deux principales coalitions politico- militaires: « Aube de la Libye », d’une part, qui tient Tripoli et son parlement, s’inscrivant dans l’héritage de la « Révolution » anti-Kadhafi, et d’autre part le gouvernement réfugié à Tobrouk, reconnu par la communauté internationale et proclamant sa volonté d’éradiquer les « milices extrémistes et terroristes ».

Le général Khalifa Haftar, un ex-officier du régime de Kadhafi entré en dissidence à la fin des années 1980, soutenu par l’Egypte voisine, domine l’appareil militaire du gouvernement de Tobrouk, dont il souhaite faire l’embryon d’une force authentiquement nationale, à même de désarmer les milices et autres gangs qui sévissent dans le pays depuis l’intervention occidentale.

Vue sous cet angle, la situation se bornerait à une querelle de légitimité politique, à la gestion de ce que les Américains nomment le Nation Building. Ce serait oublier, non seulement la dynamique jihadiste à l’œuvre, ainsi que l’ancienneté de l’ancrage islamiste, mais aussi la fragilité intrinsèque de la « nation » libyenne.

Lorsqu’elle accède à l’indépendance en 1951, la Libye regroupe trois grandes régions historiquement et culturellement très hétérogènes. La Cyrénaïque, colonisée par les Grecs dès leVe siècle av. J.-C., qui a longtemps appartenu à l’Egypte hellénistique avant d’être rattachée à l’Empire romain, et regarde naturellement vers Le Caire. La Tripolitaine, anciennement romaine et de nouveau italienne en 1912 puis de 1923 à 1943, dont l’ouest (Zentan et jebel Nefusa) reste dominé par les Berbères.

Le « Grand Sud » enfin, avec notamment le Fezzan, où Touareg et Boutou contestent l’autorité des Arabes de la côte… Les Frères musulmans, établis dans le pays depuis 1935, sont particulièrement influents, en particulier autour de leur fief de Benghazi. Soutenu par Londres, c’est d’ailleurs le chef de la confrérie qui est intronisé à l’indépendance sous le nom d’Idriss 1er.

Parvenu au pouvoir à l’issue d’un coup d’État militaire en 1969, qui dépose Idriss, Kadhafi met en place une structure étatique d’apparence moderne. Mais elle ne repose en fait que sur des alliances temporaires avec les principales tribus du pays.

« En échange de leur fidélité, il leur octroyait des postes au sein de l’armée, de l’administration et leur redistribuait une partie des ressources d’hydrocarbures », expliquent Gregor Mathias et Thomas Flichy de La Neuville dans une analyse publiée par la La Vigie (28/03/2015).

« L’État libyen se superposait en réalité sur les appartenances tribales qui avaient l’essentiel du pouvoir. En 27 ans de pouvoir, la base de soutien tribal de M. Kadhafi s’est progressivement réduite. En intervenant militairement en 2011, la coalition dirigée par la France et le Royaume-Uni a fait s’écrouler ce fragile équilibre tribal et a contribué à relancer l’opposition islamiste radicale muselée par M. Kadhafi. »

 

La menace islamiste

Dans une récente tribune pour Le Monde (31/03/2015), Jean-Marie Guéhenno, PDG de l’International Crisis Group et Issandr El Amrani, son directeur de projet pour l’Afrique du Nord, soulignent « la réalité d’un enjeu stratégique de premières importances »: « Si l’État libyen n’est pas préservé, c’est un croissant jihadiste, de Boko Haram au Nigeria à l’Etat islamique en Syrie qui se dessine aux portes de l’Europe ».

Et d’estimer que « diplomatie, retenue militaire et patience sont les seuls remèdes pour la Libye », avec l’engagement de négociations politiques sous l’égide de l’ONU. Sauf que, loin de s’apaiser, la situation ne cesse de se dégrader sur le terrain.

Les deux auteurs n’écartent d’ailleurs pas le risque que l’EI, qui ne représenterait aujourd’hui qu’un millier de combattants autour de quelques villes (Derna, Benghazi, Syrte et Sabratha), « puisse attirer des individus en mal de protection, d’autres groupes islamistes, des criminels, des anciens fidèles de Kadhafi ou des membres de tribus qui ont perdu leur influence après 2011. Des combattants étrangers se sont réfugiés dans des villes comme Derna, où des campements d’entraînement jihadistes ont été implantés. Des groupes radicaux venus des pays du Sahel ont été repérés au sud-ouest de la Libye. »

Le danger est de voir s’opèrer une jonction entre les combattants de l’EI, au Nord, et ceux d’AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique), implantés aux confins du Niger et de l’Algérie, et dont l’action vers le Sud est pour partie entravée par le déploiement de la force militaire française Barkhane.

Sachant que bien d’autres bandes « islamo-mafieuses » à recrutement tribal opèrent sur le territoire, comme le Groupe islamique de combat libyen (GICL), fondé en 1995 par des moudjahidins de retour d’Afghanistan, ou Ansar al Charia, proche d’Al Qaida.

La « Libye utile » étant concentrée sur la côte, c’est dans cette région que se joue pour une bonne part l’avenir du pays. Notamment en Cyrénaïque, devenue « à la fois le point d’aboutissement de tous les trafics transsahariens et la plaque tournante de leurs exportations à destination de l’Europe, dont celui de la cocaïne qui, venant d’Amérique du Sud, transite désormais par le Bénin et le Nigeria avant d’être transportée vers le Nord par les islamistes de Boko Haram puis par les jihadistes qui tiennent le sud libyen. Ces mêmes réseaux islamo-mafieux contrôlent le flux de l’immigration clandestine qui aboutit à Malte et à Lampédusa » (L’Afrique réelle n°50, 02/2014).

 

Vers une nouvelle intervention militaire…

Vaste et sous-peuplée (1759540 km2 pour 6,5 millions d’habitants), à 90 % désertique, la Libye est un couloir traditionnel d’échanges entre l’Afrique subsaharienne et la Méditerranée. Ce sont en particulier les enjeux migratoires qui avaient permis au régime khadafiste de renouer avec l’Europe (accord de lutte contre l’immigration irrégulière avec l’Italie en 2003, instauration d’un visa libyen pour les étrangers en 2007…).

L’afflux de migrants sur les côtes italiennes depuis la chute de Kadhafi (231314 ces 7 dernières années, dont 170000 rien qu’en 2014, et encore 3 528 pour le seul mois de janvier 2015), les drames qui en résultent souvent, témoignent de l’urgence à agir.

« À la question sécuritaire des islamistes s’ajoute celle, centrale, du trafic transsaharien, notamment dans le couloir entre Niger et Libye », confirment Gregor Mathias et Thomas Flichy de La Neuville.

La situation est d’autant plus explosive que les puissances régionales interfèrent déjà dans les conflits tribaux et religieux. La Turquie et le Qatar soutiennent le gouvernement de Tripoli. Le Soudan est soupçonné de livrer des armes à l’Etat islamique et aux Frères musulmans.

Et l’Egypte arme le gouvernement de Tobrouk pour sécuriser sa frontière. Elle est d’ailleurs déjà intervenue militairement le 16 février 2015, à la suite de l’assassinat de 21 Coptes égyptiens par l’EI.

En cas d’échec de la médiation de l’ONU, la dégradation de la situation sécuritaire au nord de la Libye rend pratiquement inévitable une intervention étrangère. Vraisemblablement via une coalition régionale (Niger, Tchad, Égypte, Algérie) soutenue par des États occidentaux (France, Royaume-Uni, Italie, États-Unis).

Reste qu’une telle intervention nécessite la définition préalable d’une solution politique acceptable, tant par les Libyens que par les puissances régionales aux intérêts divergents. « Si une personnalité consensuelle n’était pas trouvée, le pays risque immanquablement d’éclater en plusieurs morceaux, préviennent Gregor Mathias et Thomas Flichy de La Neuville. L’Égypte aura alors tout intérêt à créer une zone tampon en Cyrénaïque, de même que l’Algérie dans sa zone frontalière, tandis que la côte de Tripoli à Syrte risquera de se transformer en un émirat islamiste de non-droit sur le modèle de la Somalie. »

Et pouvant fédérer des groupes islamistes jusqu’alors antagonistes, réalisant le risque que toutes les puissances cherchent à éviter.

 

Vers un Etat islamique en Afrique du Nord ?

 

Pour aller plus loin :

  • « Quelle solution à la crise libyenne ? », par Gregor Mathias et Thomas Flichy de La Neuville, note du groupe Synopsis publiée par La Vigie n°13, www.lettrevigie.com, 28/03/2015 ;
  • « En Libye, ce n’est pas le chaos, c’est la guerre », par Patrick Haimzadeh, Le Monde diplomatique, avril 2015 ;
  • « Libye : Jusqu’où peut aller la dissociation territoriale ? », L’Afrique réelle n°50, février 2014.
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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 16:50
Defence spending 2014: the big picture

 

According to the 2015 Military Balance, published recently by the International Institute for Strategic Studies (IISS), global defence expenditure hit historic highs in 2014. With a total of $1.604 trillion spent, the overall increase is largely attributable to three regions: Asia, the Middle East and North Africa (MENA), and Russia and the post-Soviet space.

This growth has been accompanied by more assertive, if not overtly belligerent actions by some states in their respective environments, in turn triggering military build-ups at regional level.

 

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 17:50
Calendrier des Think Tanks à Bruxelles (màj 30 Mar.)

30.03.2015 @RPFranceUE

Le calendrier des think tanks, mis à jour chaque semaine, regroupe les conférences et rencontres organisées par les think tanks à Bruxelles.

Retrouvez le calendrier de la semaine du lundi 30 mars 2015. (900Ko)

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 12:55
La Marine dans les opérations d'aujourd'hui

 

27/03/2015 par CESM

 

Le prochain colloque organisé par le CESM aura lieu le mercredi 15 avril de 18h30 à 20h00 à École Militaire - Amphithéâtre Des Vallières.

 

La Marine nationale en action !

 

Chaque jour, 35 bâtiments, au moins un sous-marin lanceur d’engins, 5 aéronefs et des fusiliers marins et commandos sont déployés sur, sous et au-dessus de la mer.

Cela représente 5 000 marins, pour préserver les intérêts de la France et garantir la sécurité des Français : opération Chammal (engagement contre Daech), opération Barkhane (intervention au Mali), opération Carib Royal (lutte contre les trafics illicites), opérations Corymbe, Atalante (protection des approches), Frontex : Poséidon et Héra (contrôle des flux) …

 

Programme

18h30  : Ouverture

  • Contre-amiral Anne Cullerre, sous-chef d’état-major « Opérations Aéronavales »

19h00 – 20h00  : Interventions

« La Marine dans les opérations : tactique et stratégie »

  • Capitaine de vaisseau (CR) Lars Wedin, membre de l’Académie de Marine, chercheur à l’Institut Français d’Analyse Stratégique, à l’occasion de la sortie en mars 2015 de son ouvrage : Stratégies maritimes du XXIème siècle, l’apport de l’amiral Castex .

  • Un capitaine de vaisseau, ayant récemment commandé un bâtiment en opérations

Inscription obligatoire

colloques@cesm.fr en précisant : nom, prénom, date et lieu de naissance, organisme

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 17:55
Lettre de veille #2 du Comité Armée du Futur

 

26.03.2015 Pierre LALOUX, Responsable du Comité Armée du Futur - ANAJ-IHEN

 

Le Comité Armée du Futur de l’ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous présenter la deuxième édition de sa Lettre de veille sur le monde de la Défense.

 

La lettre de veille du comité Armée du Futur vous permettra de retrouver l’actualité du monde de la défense, agrégée en trois rubriques thématiques : organisation et restructuration ; innovations et nouvelles technologies ; ainsi que finance, économie et budget.

 

Lettre de veille #2 du Comité Armée du Futur

Télécharger le fichier

Le comité Armée du Futur de l’ANAJ-IHEDN a pour vocation de développer, favoriser et diffuser la réflexion sur l’armée de demain, tant du point de vu organisationnel que matériel. Depuis le renouveau du comité en septembre 2013, ses membres ne cessent de s’impliquer d’avantage autour d’un intérêt commun : l’étude prospective de l’outil militaire via une diversité d’approches et de points de vue.

Cette deuxième édition s’inscrit dans la continuité de la première. Les membres du comité présentent ici différents faits d’actualité en lien avec le monde de la Défense. Fruit d’un travail rigoureux de sélection et de référencement, ils constituent autant de pistes de réflexion auxquelles s’intéresse notre comité. Cette lettre de veille représente donc un panorama des différents enjeux liés au milieu militaire, tant du point de vue des forces armées que des industriels du secteur.

Le comité Armée du Futur est avant tout un groupe d’échange, de discussion et de débat. A ce titre et si nos activités vous intéressent, n’hésitez pas à nous contacter.

Je vous remercie de votre intérêt et vous souhaite à tous une excellente lecture !

 

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 13:55
Colloque du 13 avril 2015 "Expressions de la puissance au XXIème siècle" au palais du Luxembourg


25/03/2015 IRSEM

 

Organisé par l’institut Jean Lecanuet, en partenariat avec EuroDéfense-France et l’Institut de recherche stratégique de l'École militaire.

 

Colloque du 13 avril 2015 "Expressions de la puissance au XXIème siècle" au palais du Luxembourg

 

L’actualité internationale montre de nombreuses évolutions dans l’expression de la puissance et dans ses modalités d’exercice.
A l’heure de l’émergence des acteurs non étatiques et de la numérisation de la société, les états ont-ils encore le monopole de la puissance ? Celle-ci n’est plus seulement militaire avec une mondialisation qui renforce notamment la puissance politique des acteurs économiques dominants.
Dans ce paysage si changeant et si difficile à maîtriser et devant des menaces aussi imprévisibles qu’inédites, tous nos schémas anciens sont à revisiter et à reconstruire. De nombreuses questions se posent désormais. Quelles sont les puissances du xxie siècle ? Sur quoi reposent-elles ? Quels en sont les leviers ?

 

Programme
et inscription

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 12:55
Conférence « Responsabilités de l’employeur et mobilité internationale des salariés »

 

24.03.2015 par Clément DURAND, Responsable du Comité Risques et Entreprises de l’ANAJ-IHEDN
 

Le Comité Risques et Entreprises a le plaisir de vous présentez sa prochaine conférence sur le thème :

 

Quelles responsabilités de l’employeur dans le cadre de la mobilité internationale des salariés ?

 

Emmanuel DAOUD, Avocat au barreau de Paris – Cabinet Vigo

 

Jeudi 9 avril 2015 - 19h30 à 21h00

Ecole militaire - Amphithéâtre Desvallières

 

Le travail et les déplacements à l’étranger constituent une part importante des opérations quotidiennes des entreprises multinationales autant que de certaines entreprises à taille plus réduite. Ces entreprises recherchent sans cesse de nouvelles opportunités économiques et des marchés à conquérir. Un nombre croissant d’employés doivent ainsi travailler en dehors de leur pays d’origine, que ce soit en tant qu’expatrié ou que voyageur d’affaire.

Ces opportunités économiques se trouvent souvent dans des pays au contexte sécuritaire dégradé, ce qui expose employés et employeurs à des risques toujours plus importants. Loin de leur environnement familier, immergés dans un contexte parfois anxiogène, ces employés rencontrent des situations pouvant menacer leur santé et leur sécurité. Cette exposition aux risques n’est pas seulement due à la dégradation du contexte sécuritaire international, elle est également causée par l’augmentation du nombre de Français présents à l’étranger et qui a cru de plus de 60% en 25 ans. Les seuls expatriés français présents dans des pays ou zones sensibles représentent ainsi une communauté de plus de 300 000 personnes.

Tenu par une obligation légale de résultat d’assurer la sécurité de leurs salariés, les employeurs doivent s’interroger sur les conséquences juridiques potentielles de cette mobilité croissante. En effet, peux sont ceux à réellement appréhender l’impact qu’aurait pour l’entreprise une atteinte à la sécurité de ses salariés. Qu’elle soit civile ou pénale, la responsabilité de l’employeur pourrait dans une telle hypothèse être engagée et les conséquences, tant en termes financiers que d’image, seraient considérables. D’ou cette nécessité de s’attacher à comprendre les aspects juridiques de la sécurité des salariés en mobilité internationale.

sinscrire


risques-et-entreprises@anaj-ihedn.org
www.anaj-ihedn.org

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 13:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : 23 Mars 2015

 

23.03.2014 source RP UE France
 

Le calendrier des think tanks, mis à jour chaque semaine, regroupe les conférences et rencontres organisées par les think tanks à Bruxelles.

 

Retrouvez le calendrier de la semaine du lundi 23 mars 2015. (1Mo)

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 20:55
Le « GTIA-RECO », Un outil renseignement, une arme blindée.



21.03.2015 par CES Erwan Marçais - penseemiliterre.fr
 

Les unités de reconnaissance ne sont pas un « vieux serpent de mer », mais bien un préalable à tout engagement

Image

Fort des retours d’expériences des dernières opérations extérieures, de la performance de l’emploi du Groupement Tactique Inter Armes (GTIA) comme module tactique de base et de la démultiplication des moyens qu’offrira demain le système SCORPION[i], le développement d’un GTIA-R doit permettre de doter les forces terrestres d’un outil à la fois apte au combat et au renseignement. Sa mission serait alors d’acquérir du renseignement de façon dynamique, en incluant l’emploi du feu, puis à l’exploiter d’emblée afin de forcer l’ennemi à dévoiler ses intentions.

 

Ne pas se méprendre, ce GTIA-R n’a pas vocation à fournir le travail de renseignement des capteurs spécialisés, préalable à toute opération, pour dresser le mapping des positions identifiées. S’il peut sans conteste le compléter, y concourir ou l’accélérer en fonction de l’appréciation de la menace, il permettra surtout de lever les indéterminations sur l’ennemi, d’en étendre sa connaissance, d’en amoindrir sa capacité de surprise, de le façonner par des opérations de shaping : de le reconnaitre !

 

Un concept simple et redoutable

« You can never have too much reconnaissance »,  War As I knew it, 1947, Gen. George S. Patton Jr.

Ses caractéristiques principales sont sa puissance de feu, a minima directe (canon et missile), sa capacité d’investigation, sa souplesse d’emploi et sa grande mobilité. Ce bataillon pourra ainsi conjuguer trois grandes fonctions : le renseignement, la sûreté et le combat, dans le but de créer la surprise chez l’ennemi pour le forcer à dévoiler ses intentions. C’est donc, au moment de l’affrontement, un échange de contact contre du renseignement.

Ainsi, il pourrait constituer l’unité qui permet à l’autorité d’emploi, situé entre le niveau 3 et 2, de préserver sa liberté d’action et d’intervenir à tout moment sur l’ensemble de sa zone d’action. Formé à partir d’un noyau blindé à deux ou trois escadrons et d’un ou deux escadrons de reconnaissance et d’intervention (ERI), il serait doté de capacités d’observation et d’acquisition de renseignement tactique en propre. En effet, il s’agit pour ce bataillon, par la dominante de sa mission, de détenir en propre des capteurs techniques lui permettant de décupler sa capacité d’observation au-delà de la vue directe (de type micro-drones), de localiser des émissions électromagnétiques ou de détecter des mouvements dans sa zone d’engagement, i.e. de disposer de moyens techniques d’appui renseignement au contact. Comme tout GTIA, il pourrait également intégrer des éléments d’infanterie, d’aérocombat, d’appuis, de soutien comme de renseignement spécialisé.

 

En doctrine, il s’agit de faire converger deux visions traditionnelles du renseignement tactique, vu exclusivement comme celui acquis soit par l’observation - spécialisée ou non - et en évitant tout contact physique avec l’ennemi, soit par le feu, en s’attachant à combiner les avantages de ces deux vues autour d’une structure permettant à la fois la reconnaissance de combat et l’acquisition du renseignement. Car, dans la lettre, s’il s’agit de proposer un pion de manœuvre articulé pour acquérir du renseignement tactique au contact, il s’agit bien, dans l’esprit, de « façonner l’ennemi », i.e. le forcer à dévoiler son dispositif et ses intentions par la manœuvre et par le feu, tout en lui imposant au mieux notre volonté, à défaut en l’empêchant de se réorganiser.

Dans son RETEX sur l’engagement de sa brigade à SERVAL, le général de brigade Kolodziej notait que 80% du renseignement d’origine humain provenait d’unités de cavalerie, et que cette dernière avait une capacité à renseigner puis à l’exploiter sans délais, ce qui avait largement prévalu au succès de l’engagement de la 6ème BLB.

Fort de cette expérience, on peut penser qu’en développant une structure blindée davantage dotée en moyens d’observation et d’acquisition de renseignement tactique, organisée pour exploiter ce supplément de renseignement, le GTIA-R devrait pleinement répondre aux exigences des combats actuels et à venir.

 

Une conjoncture favorable

Ces dernières années est apparu le besoin pour les unités de développer un certain nombre de qualités fondamentales, que l’on trouve en tête des différents manuels d’emploi – toutes armes confondues – et que le GTIA-R pourrait incarner selon des proportions répondant aux besoins de sa mission première. Ainsi :

  • La polyvalence et la réversibilité des unités apparaissent aujourd’hui comme vitales, afin de compenser d’une part une certaine faiblesse numérique et d’autre part, afin de faire face à la multitude des scenarii que l’ennemi hybride peut nous imposer, en une même phase de combat. Cette tendance devrait augmenter dans les années à venir. Ainsi, le GTIA-R, en fonction de l’effet à obtenir, pourra offrir au chef interarmes la possibilité de privilégier soit le renseignement par l’observation, soit par le feu ; il devrait également être en mesure d’effectuer des missions plus conventionnelles, communes aux unités blindées. Enfin, dans le cadre d’un engagement sur le territoire national, il confèrerait une grande liberté d’action à son autorité d’emploi par son aptitude à mailler le terrain pour y déceler un changement.

  • Le renseignement apparait de plus en plus dimensionnant dans la conduite des opérations actuelles,  face à un ennemi hybride, se fondant dans un milieu terrestre hétérogène ; il semble aujourd’hui s’acquérir beaucoup plus par le contact et l’échange que par l’observation à distance, même si le renseignement « technique » reste indispensable.

  • L’ubiquité des forces déployées est aujourd’hui plus que nécessaire, de par l’extension des zones de conflit et la tendance à l’organisation ennemie par ilots de résistance ; aussi il est capital  de déployer des capteurs là où le besoin en renseignement est le plus pressant, et ce, rapidement et en sûreté. L’ubiquité est à coupler à la « sur-vivabilité » des unités blindées, plus résilientes grâce à une manœuvre sous blindage.

  • L’aptitude à se concentrer / déconcentrer dans de brefs délais, ce qui est une caractéristique des unités de cavalerie, reconnue pour à la fois centraliser le commandement et  décentraliser l’exécution. Elle permet d’user soit de discrétion, soit de fulgurance, toujours en sûreté. Cette aptitude sera accrue grâce à SCORPION. Aussi, ce type de GTIA permettra la pleine expression de son aptitude à la reconnaissance (combinaison de la mobilité opérative, de l’autonomie, de la furtivité, de l’éloignement des centres de commandement et de logistique) et au combat (dimension du feu, de la mobilité tactique et de la protection face à l’adversaire).

  • L’emploi des capteurs spécialisés, aux capacités d’auto-défense très limitées, mais qui représentent une ressource riche, comptée, et à haute valeur ajoutée. Ils nécessitent donc d’être employés dans une structure solide et sure, pertinente en termes d’effet à obtenir, leur permettant la pleine expression de leurs compétences, et évitant leur usure dans le temps. Aussi le GTIA-R serait une structure à favoriser pour permettre le plein emploi des capteurs de la Batterie de Renseignement Brigade ou de la Brigade Renseignement.

  • L’emploi des moyens ISR (Intelligence, Surveillance and Reconnaissance) est plus efficace[ii] dans une action d’ensemble, tournée vers la recherche d’une compréhension de la situation ; c’est précisément ce qu’offre le GTIA-R.

 

Un ennemi polymorphe « à reconnaître » avant tout…

Il est admis de considérer que dans les décennies à venir, les guerres de haute et basse intensité cohabiteront, passant de l’une à l’autre « sur un même théâtre, dans une sorte d’entrechat permanent »[iii]. Aussi, elles comporteront des combats au milieu de population, à la masse toujours croissante, et dont le poids et l’inculture exploités habilement compenseront le tout technologique, sur des espaces affranchis de tout type de frontière par le biais des nouvelles techniques d’information et de communication (NTIC), s’organisant parfois en zone urbaine. Dans ce contexte, la mission de reconnaissance permettra toujours de clarifier une situation tactique, en engageant éventuellement le combat en temps qu’action de renseignement.

 

Ainsi, ce type de GTIA est particulièrement apte à obtenir des effets décisifs face aux différentes formes de menaces, à l’heure où la victoire semble se jouer sur l’aptitude à identifier puis contraindre la volonté de l’adversaire de combattre plutôt qu’à en rechercher son anéantissement. En effet :

  • Dans un combat symétrique, le GTIA-R devra surtout user de sa capacité de sûreté pour employer au mieux ses capacités de renseignement, et n’employer les feux que sur des cibles à haute valeur ajoutée. La nature de ce GTIA le rend plus particulièrement apte à prendre l’ascendant au moment opportun en combinant furtivité, dispersion, mobilité, protection blindée, feux directs, variés et précis, étagés de 0 à 4000m. Sa mission type serait alors d’éclairer ou de faire de la contre-reconnaissance.

  • Dans un combat dissymétrique, le GTIA-R apparait comme particulièrement apte pour repérer, localiser, identifier l’ennemi, voire en neutraliser son centre de gravité.

  • Dans un combat asymétrique, ou l’ennemi compense sa faiblesse qualitative par une dispersion, une forte mobilité, le choix du terrain, l’action au sein des populations, l’emploi de la terreur, une communication ciblée… rendant inopérante notre supériorité technologique, le GTIA disposera, de par nature, d’atouts techniques et humains lui permettant de bousculer l’ennemi, voire de le poursuivre. La capacité de ré-articulation rapide (changement de posture ou bascule rapide d’efforts) compenseront également l’asymétrie de la menace.

 

Le principe de la « boucle courte » comme clé du succès

Le GTIA-R doit répondre à un besoin particulier en renseignement, dont la recherche et l’exploitation peuvent nécessiter de prendre et de préciser le contact avec l’ennemi. Ce postulat impose donc un noyau dur à dominante blindée, adapté à la mission (aptitude à porter des feux ou à couvrir de vastes zones), au terrain (chenille ou roue), à l’ennemi (quel effet sur quel type d’ennemi ?), tout en respectant les sept principes de constitution d’un GTIA.

 

Dans le cas d’un renfort en capteurs spécialisés, l’organisation de la circulation des données au sein du GTIA-R doit permettre d’accélérer la transmission du renseignement par la mise en place du principe de « boucle courte ». Il s’agirait alors d’insérer tout d’abord les capteurs spécialisés sur le réseau opérationnel du GTIA (ou des SGTIA, en fonction de leur détachement) pour communiquer le 3I[1] sous forme d’information commentée, puis à  organiser le « S2 densifié » de façon à exploiter rapidement les informations collectées par l’ensemble du GTIA-R. Ce S2 pourrait ainsi produire un renseignement élaboré pour nourrir directement la boucle décisionnelle du GTIA d’une part, et pour permettre son exploitation par l’orientation de la manœuvre en cours d’autre part. En effet, la capacité à conduire une action plus rapidement que l’adversaire, puis d’en maîtriser son tempo, est devenu aujourd’hui plus que déterminante. Ce souci constant des chefs de GTIA a démontré toute sa pertinence en Afghanistan[2] puis durant l’opération SERVAL; elle en sera particulièrement facilitée par la composante SIC-S du système SCORPION.

 

Qu’en est-il chez nos alliés ?

 

Les britanniques ont déjà tranché, en choisissant de ne plus avoir de structures permanentes de reconnaissance. Ils les constituent en génération de force, les préparent et les entrainent pour les engager en opération (Irak et Afghanistan dernièrement), avant de les dissoudre à leur retour dans le but d’instiller les savoir-faire acquis à l’ensemble de leurs bataillons. Ces structures disposaient, à l’image de ce que préconisé dans cet article, à la fois d’unité embarquées, débarquées, et de capteurs spécialisés. On peut donc en déduire que nous recherchons ici à développer le même type de structure, soit un GTIA plutôt qu’un régiment.

 

Les américains sont réputés pour une approche pragmatique, donc en constante évolution. Celle-ci est très bien retracée dans l’ouvrage de Robert S. Cameron, historien spécialiste du combat embarqué, qui a analysé l’évolution de leur Cavalerie, depuis la fin de la première Guerre mondiale à nos jours[iv].

Ainsi, après les durs engagements irakien et afghan, l’US Army cherche à présent à se détourner de la COunter-INsurgency (COIN), qui a été la pensée dominante et structurante ces dix dernières années, pour revenir aux fondamentaux de l’engagement des forces terrestres, c’est-à-dire à la manœuvre[v]. Disposant, jusqu’à la réorganisation des brigades au début des années 2000, des Armor Cavalry Regiments, anciennes unités de reconnaissance des divisions, possédant leurs propres chars, blindés de reconnaissance et hélicoptères, l’US Army a fait le choix, depuis, de brigades de surveillance du champ de bataille (axées sur l’acquisition et l’analyse du renseignement d’origine technique et humain). Fort des enseignements des derniers engagements, et dans le cadre du plan Army 2020, il est aujourd’hui préconisé de réintroduire, au sein des Brigade Combat Team, un Reconnaissance Squadron (niveau bataillon), apte au combat débarqué (éclaireurs) et embarqué (chars), disposant de moyens d’appui organique, de capacités de reconnaissance génie et NRBC, et de moyens d’observation et d’acquisition de renseignements tactiques. Soit un véritable GTIA-R en somme !

Les derniers enseignements de l’US Army nous précisent aussi que l’accent sera tout particulièrement porté sur la formation des unités de reconnaissance, à la fois dans le format embarqué, débarqué et héliporté. Car il s’agit de replacer les opérations de reconnaissance et de sécurité au cœur de la manœuvre. Cette combinaison des moyens comme des postures est une réponse adaptée à la complexité des menaces.

 

Le GTIA-R, par le spectre des missions couvertes, son aptitude au renseignement tactique, sa capacité à exploiter le renseignement collecté « d’emblée », est une unité à haute valeur ajoutée pour son autorité d’emploi. Elle permettrait d’économiser des pions tactiques pour répondre plus rapidement à un besoin particulier en renseignement, de lever une indétermination, d’ôter tout risque de menace surprise dans les espaces lacunaires, de contrarier l’ennemi en le forçant à réagir, tout en permettant à tout moment des bascules d’effort rapides et une gradation des effets en conduite.

Sun Tzu, au Vème ou VIème siècle avant Jésus-Christ, assurait déjà une vie éternelle aux unités de reconnaissance, lorsqu’il écrivait dans son traité, L’Art de la Guerre, « qui connaît l’autre et se connaît, en cent combats ne sera point défait ». De notre capacité à adapter nos outils de défense aux leçons tirées de nos engagements passés et analysés dans le temps long, dépendra notre aptitude à faire face aux menaces en tout genre.

 
 
 
 

 


[1] Immediat Interest Intelligence, ou Renseignement d’Intérêt Immédiat

[2] « Les capteurs spécialisés employés par le S2 de GTIA doivent s’engager dans l’analyse des informations collectées pour donner des conclusions/déductions, et non qu’une information brute. Le S2 a besoin d’informations brutes, commentées par le capteur pour analyser plus rapidement et rester concentré sur l’orientation et la coordination du RENS, et fournir au chef les moyens de conduire sa manœuvre » (RETEX à l’usage des cadres de contact 2012/1, CDEF).

 

[i] SCORPION est le projet de l’armée de Terre qui fédère les opérations de modernisation et de renouvellement des équipements majeurs des forces terrestres de contact, et qui vise à accroître l’efficacité opérationnelle du GTIA par une démarche globale qui intègre et coordonne dès la conception, les différents aspects opérationnels, techniques et financiers.

[ii] Des retours d’expérience (RETEX) du Mali, il ressort que les opérations contre les Groupes Armés Terroristes (GAT) ont été bénéfiques grâce à la combinaison fructueuse de 5 conditions : l’approche indirecte de la zone d’action, la capacité à durer sur le terrain pour peser sur l’adversaire, la mobilité, la capacité de décentralisation de la manœuvre au niveau des Unités Elémentaires (UE) et le renseignement (complémentarité des moyens ROHUM/ROEM/ROIM, priorisation des points d’intérêts, analyse des informations et transmission du renseignement rapides).

[iii] Tactique théorique, GDI Michel Yakovleff, préambule, édition 2007.

[iv] Fight or Not To Fight, Organizational and Doctrinal Trends in Mounted Maneuver Reconnaissance from the Interwar Years to Operation IRAQI FREEDOM, Combat Studies Institute Press, US Army Combined Arms Center, Fort Leavenworth, Kansas.

[v] Fiche sur « Les unités de reconnaissance des Brigade Combat Teams américains », par le LCL Frédéric Aubanel, officier de liaison Terre, Maneuver center of Excellence, Fort Benning, USA.

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 12:50
Arctic matters: in from the cold?

 

13 March 2015 Juha Jokela Alert - No15 -  EUISS

 

A variety of new political and security challenges seem to be emerging in the Arctic, including military developments which are particularly worrying at a time of heightened tension between Russia and the West.

Yet these signs of a resurgent geopolitical rivalry are matched by equally strong incentives for continuing cooperation across the polar region.

 

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 12:35
China’s People’s Liberation Army – The politico-military nexus

Chinese President Xi Jinping’s ongoing anti-corruption drive has, so far, targeted 16 high-ranking military officers, as well as thousands of civil servants. The attention paid to the People’s Liberation Army (PLA) by the president ever since he became Chairman of the Central Military Commission in 2012 highlights the PLA’s importance as a political actor in its own right.

However, China also has an effective system of civilian control over the military, which works, unlike in the West, not because the armed forces are deemed to be apolitical, but, on the contrary, because they are thoroughly politicised.

 

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 12:50
Mission Europe du 18 au 20 mars - session nationale « Politique de défense » IHEDN

 

19.03.2015 IHEDN

 

Dans le cadre de la mission Europe, une partie des auditeurs de la session nationale « Politique de défense » s’est rendue à Berlin, du 18 au 20 mars 2015. À cette occasion, un échange très fructueux entre l’IHEDN et la BAKS, son homologue allemand, s’est déroulé sur une thématique commune, afin de permettre aux auditeurs français et allemands de mieux se connaître et de réfléchir ensemble sur des problématiques stratégiques, qui concernent l’ Europe et plus particulièrement nos deux pays.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 13:55
Dans la tête des terroristes islamistes - Profils psychologiques et ingrédients de la terreur

 

19.03.2015 Soukaïna BRAHMA, Membre du Comité Moyen-Orient de l’ANAJ-IHEDN

 

L’ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous inviter à sa prochaine conférence sur le thème :

 

Dans la tête des terroristes islamistes : profils psychologiques et ingrédients de la terreur

 

Asma GUENIFI*, Psychologue clinicienne à l’Association française des Victimes du Terrorisme. Auteur d’une étude sur les profils psychologique des islamistes radicaux

 

Jeudi 2 avril 2015 19h30 à 21h00

Ecole militaire - Amphithéâtre Desvallières
 

 

Chaque semaine ne passe sans que les mots Jihad, terrorisme, islamiste, salafiste, martyrs, Al Qaïda, Daech ne retentissent dans les médias. Ces mots sont utilisés par tous sans véritablement une analyse et une étude poussée de qu’il s’y trouve comme signification et origines.

Pour comprendre les origines du « terrorisme salafiste », il faut remonter très loin dans l’histoire des communautés chiites. En effet, il s’agit d’une pratique très lointaine qui prend ses sources au sein d’un conflit de pouvoir au temps des califats.

Nous ne les appelons plus « terroristes », « islamistes » ou « intégristes », c’est un vocabulaire obsolète. Pour la grande majorité, ils se présentent eux-mêmes comme salafistes. On ne naît pas salafiste, on le devient. Comment, quand et pourquoi ? La dimension psychoculturelle joue un rôle prédominant et permet de mieux expliquer le profil du salafiste.

Lors de cette conférence, Asma Guénifi reviendra sur les différents profils psychologiques des islamistes radicaux, et particulièrement sur les salafistes.

sinscrire

* Asma GUENIFI naît à Constantine (Algérie) d’un père cinéaste et d’une mère militante, féministe et humaniste. C’est donc tout naturellement qu’Asma commence à militer pour les droits de l’homme auprès de sa mère à l’âge de 16 ans. La vie d’Asma bascule le 6 juin 1994 lorsque son frère, Hichem GUENIFI, ingénieur du son, est assassiné à l’âge de 21 ans en Algérie par les islamistes du Front islamique du Salut (FIS). S’ensuit un exil en France pour fuir la guerre civile de la « décennie noire » où la famille entame un long processus de reconstruction.

Psychologue clinicienne à l’Association française des Victimes du Terrorisme, Asma Guénifi est l’auteur d’une étude sur les profils psychologique des islamistes radicaux. Elle a choisi le suivi psychologique de trois salafistes français repentis pour les besoins de ses travaux. Elle est également l’auteur d’un livre paru le 16 juin 2011 aux éditions Riveneuve, « Je ne pardonne pas aux assassins de mon frère

Diplômée de psychologie clinicienne de l’université Paris VIII. Elle a exercé en tant que psychologue au centre médico-psychologique d’Antony, psychologue & créatrice du pôle psychologique pour les femmes en difficultés au sein de l’association  « Ni Putes Ni Soumises ». Asma a travaillé sur les troubles psychiques consécutifs à des actes terroristes, en contact direct avec des victimes de l’intégrisme islamiste. En 2014, elle pilote le Projet Papillon, le premier séjour thérapeutique pour jeunes victimes du terrorisme en France avant de concevoir le Projet Phoenix, programme similaire destiné à des adultes, prévu pour mai 2015.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:55
photo Sciences Po

photo Sciences Po

 

24/11/2014 Ministère de la Défense

 

Organisé conjointement par l'OED (SGA/DAF) et Sciences Po en présence du ministre et de ses grands subordonnés

 

De façon à stimuler les échanges dans le domaine de l’économie de la défense, l’OED organise désormais chaque année un événement public. En 2013, un colloque ayant pour titre « Economie et choix stratégiques de défense » s’est tenu à l’école militaire en partenariat avec HEC et l’IRSEM.

 

Ce mercredi 19 novembre 2014 s’est tenu un grand débat à Sciences Po, en présence de Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense ; du général Vincent Lanata, sous-chef plans à l’EMA ; de Christophe Fournier, directeur des plans, du programme et du budget à la DGA et de Hughues Bied-Charreton, directeur des affaires financières du ministère sur "les choix de défense dans un environnement budgétaire contraint".

 

Le débat était animé par Ghassan Salamé, doyen de l’Ecole des Affaires internationales de Sciences Po et Jean‐Michel Oudot, économiste à la direction des affaires financières du ministère de la Défense et enseignant à l’Ecole des Affaires internationales de Sciences Po.

 

A un moment où le Parlement doit se prononcer sur l’exécution de la loi de programmation militaire, l’enjeu de ce débat était de partager les points de vue et les analyses sur les orientations prises ou envisageables pour rendre compte à la fois des ambitions stratégiques et des contraintes économiques. Ont été notamment abordés les arbitrages en matière de programmes d’armement, les choix capacitaires, les externalisations, les conditions de maintien des compétences (tant en interne au ministère qu’au sein de l’industrie) ou encore les opérations extérieures.

 

Vous pouvez retrouver l’allocution du ministre.

 

Les débats sont également accessibles en vidéo sur le site de Sciences Po / PSIA.

 

 

L’Observatoire Economique de la Défense (OED) fait partie de la Direction des Affaires Financières (DAF) au sein du Secrétariat Général pour l’Administration du ministère de la Défense.

Service statistique ministériel, l’OED remplit une mission à la fois de nature statistique et économique. Il collecte, rassemble et synthétise l’information utile aux autorités du ministère et engage des études économiques sur l’ensemble des domaines d’intervention du ministère (contrats d’armement, analyse industrielle, impacts des efforts de défense, externalisations, ressources humaines, etc.). L’objectif poursuivi est d’éclairer les décideurs, tant publics que privés, en leur fournissant l’information adéquate ainsi que des clés de lecture des mécanismes économiques à l’œuvre dans les opérations envisagées ou en cours.

Pour remplir ses missions transversales à tous les services du ministère, l’OED dispose de compétences originales structurées autour de statisticiens de l’INSEE et de docteurs en économie.

 

2 questions à Christian Calzada, chef de l’OED :

 

La question du poids économique de la Défense dans notre pays revient régulièrement et plus particulièrement en période de réorganisation territoriale. Peut-on le mesurer et si oui comment ?

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le budget 2014 du ministère de la Défense avec 42,2 Mds €, représente 13,8 % du budget général de l’Etat et compte près de 279 000 agents. Il finance en moyenne 15 % de la R&D publique. Le ministère est également le premier acheteur et premier investisseur public en France. Il alimente également par ses achats, 26 000 entreprises en France, pour un montant de 14,5 Mds € en 2013. 9 entreprises sur dix sont des PME. A ces achats s’ajoutent ceux réalisés par les grands maîtres d’œuvre industriels auprès des PME / ETI, soit 20,2 Mds € en 2012. Enfin les entreprises de la Base industrielle et technologique de défense réalisent un quart des exportations totales françaises. On estime à 165 000, les emplois directs et indirects générés par les efforts de défense en France.

 

Il y a encore peu de recherches universitaires sur l’économie de défense, pourquoi et comment souhaitez-vous développer ces relations ?

Il n’existe pas « d’économie de la défense » au sens strict du terme mais plutôt un domaine qui constitue un cas d’application des outils développés par la science économique. En France et ce contrairement à d’autres pays, les travaux en « économie de la défense » restent dispersés et peu référencés dans les revues internationales. « L’économie de la défense » manque de représentation et de structuration. Et pourtant la défense mérite toute l’attention des économistes et ce au regard des montants investis et des mutations majeures qui ont marqué la défense depuis les années 80 (professionnalisme, nouvelles missions, externalisation, dualité, etc.). L’OED a pour vocation à contribuer à la diffusion d’une culture économique de la défense originale et féconde en entretenant des contacts étroits avec les décideurs publics et privés. L’OED couvre un vaste éventail de thématiques et reste la référence dans un vaste ensemble de domaines (économie industrielle, politiques publiques, commerce international, etc.). Par les conférences et séminaires qu’il organise ou auxquels il participe, il est un lieu d’échange privilégié entre acteurs. Il permet également la rencontre entre chercheurs et praticiens sur les grandes questions économiques d’actualité. Il assure ainsi la diffusion d’une meilleure culture économique dans son domaine. Son action s’oriente également vers le développement de programmes de formation permettant aux professionnels d’acquérir la maîtrise des instruments de l’analyse économique contemporaine.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:54
L' USS Carl Vinson et le Porte-Avions Charles de Gaulle - photo US Navy

L' USS Carl Vinson et le Porte-Avions Charles de Gaulle - photo US Navy


17.03.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

Mer & Universités (fondée en 2007 par Vincent Hélin) organise le lundi 23 mars, à 19h une soirée-débat sur "L'Aéronautique navale, perspectives d'un atout politique mondial". Pour des raisons de sécurité, cette conférence aura lieu à l'Assemblée nationale, 126, rue de l'Université, Paris 7e. L'inscription préalable devient donc obligatoire, par mail à l'adresse mu_president@yahoo.fr  avant le jeudi 19 mars 18h.

 

Mer & Universités y recevra le vice-amiral Hervé Denys de Bonnaventure, qui a exercé de 2011 à 2014 le commandement de la force d'Aéronautique navale. Il est aujourd'hui chef de division à l'état-major des armées. Pilote de chasse embarquée, il a commandé la frégate La Fayette et a été membre du cabinet militaire du Ministre de la Défense. Il sera accompagné du vice-amiral d'escadre (2s) Richard Wilmot-Roussel, conseiller du président-directeur général de Dassault Aviation, ancien commandant de la flottille 11F et du Charles de Gaulle, ancien représentant militaire de la France à Bruxelles, de Frédéric Ludet, directeur général exécutif de Défense Environnement Services, ancien directeur commercial France de DCNS, fonction dans laquelle il a dirigé les projets de deuxième porte-avions français, y compris en coopération, et d'Alexandre Dupuy, directeur des Affaires gouvernementales France d'Airbus Helicopters.

 

A noter: Participation aux frais:
Etudiants: gratuit, avec carte d'étudiant de l'année en cours.
Non-étudiants de moins de 35 ans: 10 euros
Autres: 25 euros."

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 13:50
Calendrier des think tanks européens à Bruxelles (màj 16 Mar. 2015)- RP France


16.03..2015 par rpfrance.eu
 

Le calendrier des think tanks, mis à jour chaque semaine, regroupe les conférences et rencontres organisées par les think tanks à Bruxelles.

Retrouvez le calendrier de la semaine du lundi 16 mars 2015. (1Mo)

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 17:55
 Workshop : coûts associés à la destruction - Costs of Destructive Entrepreneurship and Economic Performance


source Chaire Economie de Défense
 

L’Université paris 1 et l’Université Paris 8 organisent un Workshop sur l’analyse économique des conflits Le mardi 31 mars à la Maison des Sciences Economiques

 

106-112 boulevard de l’Hôpital

75013 Paris

 

Le Workshop aura pour thème la question des coûts associés à la destruction.

 

Pour des informations complémentaires : Workshop 2015

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 12:55
Les démoctraties face au terrorisme. Comment sauvegarder notre modèle ?


source IHEDN

 

Les débats de l'Actu du 27 mars 2015

Remplir le formulaire d'inscription

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 08:50
US Urges Europe To Send More Peacekeepers

 

March 10, 2015 Defense News (AFP)

 

BRUSSELS — Washington's UN envoy Samantha Power urged European countries on Monday to contribute more troops to UN peacekeeping missions, saying their experience in Afghanistan could prove crucial.

 

US President Barack Obama will bring world leaders together on the sidelines of the next UN Assembly General in New York in September to push them to take part in more peacekeeping missions, Power said in a speech in Brussels.

 

"European countries have drawn back from peacekeeping... It is essential each of us does our fair share," Power told the Friends of Europe think tank in Brussels.

 

"European governments must contribute their fair share of the military force (and) financial burden necessary to respond to today's crises."

 

The US ambassador to the United Nations said less than seven percent of UN "Blue Helmet" missions involved European troops, against 40 percent 20 years ago, even if Europe was contributing financially.

 

Poorer countries which have around 12 percent of the world's population make up around 43 percent of UN peacekeeping missions, she added.

 

A "seismic shift" caused by peacekeeping failures in Srebrenica during the war in the former Yugoslavia and in Rwanda in the 1990s was partly to blame for the European reluctance, she said.

 

But she urged Europe to contribute again, saying that with 35,000 European troops in Afghanistan four years ago, "UN peacekeeping would benefit exponentially" from that experience.

 

With US military personnel already involved in around 100 countries around the world, Power said the imbalance was dangerous given the "range and severity" of crises including the rise of the Islamic State in Iraq and Syria.

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 08:35
Table ronde IRSEM du 23 mars 2015 "Vietnam's security challenges in 2015"

 

10/03/2015 IRSEM - Economie et technologie

 

Table ronde organisée par l'IRSEM, le 23 mars 2015 "Vietnam's security challenges in 2015" à l'école militaire de 14h15 à 16h00, amphithéâtre Lacoste

 

Intervenant principal : Dr. HOANG ANH TUAN
Directeur général de l'Institut de politique étrangère et des études stratégiques de l'Académie diplomatique du Vietnam

 

Avec la participation de :

- Ambassadeur Christian LECHERVY
Représentant permanent de la France auprès de la communauté du Pacifique ; ancien conseiller pour les affaires stratégiques et l'Asie à la présidence de la République (2012-2014)

- Professeur Marie-Sybille de VIENNE
Vice-présidente de l’INALCO, en charge des relations internationales

Modérateur :
Pierre JOURNOUD
Responsable du programme Asie du Sud-Est à l'IRSEM

 

Inscription obligatoire:
Inscription.irsem@defense.gouv.fr

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 13:50
Calendrier des think tanks européens à Bruxelles (màj 9 Mar. 2015)- RP France

 

source RP France
 

Le calendrier des think tanks, mis à jour chaque semaine, regroupe les conférences et rencontres organisées par les think tanks à Bruxelles.

Retrouvez le calendrier de la semaine du lundi 9 mars 2015. (1Mo)

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