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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 17:55
Colloque : Repenser la guerre : théories, stratégies, capacités

 

institut-strategie.fr

 

L’Université Lyon III Jean Moulin et le CESID organisent, en partenariat avec l’IHEDN, la Ville de Lyon et DSI, un colloque national en hommage au professeur Hervé Coutau-Bégarie (1956-2012), en quatre table rondes et 24 interventions en trois jours, du 10 au 12 mars 2015.  Le programme peut être consulté en ligne.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 17:55
La Voie électronique de l'épée


27.02.2015 par Michel Goya - la Voie de l’épée
 

Les articles de la Voie de l’épée, corrigés et enrichis, existent désormais aussi en livres électroniques.

 

Ils sont disponibles sur Amazon en format Kindle mais tout le monde peut lire, même ceux qui ne disposent pas de liseuse Kindle, grâce à des applications gratuites disponibles ici pour les smartphones, les tablettes et les ordinateurs.

 

Il est possible également de les lire avec d’autres liseuses en utilisant le logiciel Calibre disponible ici.

 

J’ai regroupé les articles par thèmes, en m’efforçant de limiter les volumes à un format réduit (entre 50 et 90 pages).

 

Le volume 1 regroupe les réflexions sur les organisations et la manière dont elles font face à certains défis.

 

Le volume 2 est identique, avec quelques variations sociétales, sur des cas concrets civils.

 

Les volumes 3, 4 et 5 regroupent par année les analyses sur les conflits en cours et la politique de défense de la France.

 

La collection comprend aussi, en Hors série, le récit détaillé d’une expérience de lutte contre les snipers à Sarajevo en 1993. Elle comprendra aussi des notes d’analyse.

 

Bonne lecture

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 17:55
Signature de la Lettre d’orientation 2015 (IHEDN)

 

05.03.2015 IHEDN

 

Communauté d’action juridiquement indépendante, les associations articulent, cependant, leurs portées au service de la même mission que l’Institut, à savoir la promotion de l’esprit de défense.

 

Depuis 2012, une lettre d’orientation, à destination des dirigeants des Associations de l’Union-IHEDN, est signée conjointement par le directeur de l’IHEDN et le président de l’Union-IHEDN. Elle permet de rappeler, à la communauté des auditeurs de l’IHEDN, les objectifs fixés par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, aptes à renforcer leur capacité commune à développer la prise de conscience collective de ces enjeux de défense et de sécurité.

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 13:45
Note de veille "Afrique" n°5 - 2015



06/03/2015 IRSEM

 

Les notes de veille « Afrique » de l’IRSEM proposent une sélection des analyses de chercheurs sur l’actualité africaine du mois écoulé en matière de sécurité et de défense.
Elles sont réalisées par Sonia le Gouriellec, chargée d’études Afrique à l’IRSEM.

 

Note de veille "Afrique" n°5 - 2015

- Transitions politiques
- Violence, conflits et terrorisme

Notes de veille "Afrique" 2014

Note de veille "Afrique" n°4 - 2014

- Transitions politiques
- Violence, conflits et terrorisme
- Forum pour la Paix et la Sécurité en Afrique

 

Note de veille "Afrique" n°3 - 2014

- Transitions politiques
- Violence, conflits et terrorisme
- Politique étrangère

 

Note de veille "Afrique" n°2 - 2014

- Relations bilatérales
- Violence, conflits et terrorisme
- Enjeux du secteur de la sécurité

 

Note de veille "Afrique" n°1 - 2014

- Maintien de la paix
- Violence, conflits et terrorisme
- Transition politique
- Virus Ebola

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 22:55
L’École de Guerre sillonne les eaux de la maritimisation …

 

3 Mars 2015 Source : CV(R) Heimferte - Marine Nationale

 

Quel point commun entre la Marine nationale, IKEA, la préfecture de Paris  Ile-de-France, le fond pour l’insertion des personnes handicapées, le MEDEF (Mouvement des Entreprises De France) et l’assemblée nationale … ? C’est bien simple : tous et bien d’autres  étaient représentés à la 2e édition du cycle de « maritimisation » organisé par l’École de Guerre, en coopération avec l’association MARS[1], sur le site de l’École Militaire.  Ce cycle est parrainé par plusieurs hautes autorités du monde maritime dont le Secrétaire Général de la Mer et le président du Cluster maritime. Dans l’auditoire, outre les 61 stagiaires du groupe Marine de l’École de guerre, incluant des officiers de la Marine nationale, des directions et des services du ministère de la Défense, et des marines de 18 pays étrangers, on dénombrait une trentaine d’auditeurs civils. De nombreux secteurs y étaient représentés, tels que la fonction publique, le monde de l’entreprise (énergie, construction navale), de la finance et de l’assurance, de la pêche ou des instituts de recherche.

 

L’avenir de la Terre est en mer, et tous ces acteurs en lien direct ou indirect avec le monde maritime l’ont bien compris. En effet, le rapport sur la « maritimisation » rendu en juillet 2012 par un groupe de travail de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat a souligné l'importance économique, diplomatique et écologique croissante des espaces maritimes dans la mondialisation. Et la France dans ce domaine a de nombreux atouts encore inexploités. Si ce rapport a eu un certain écho dans les milieux concernés, un long chemin reste à faire pour faire prendre conscience à la France continentale, tournée vers la terre et habituée aux horizons locaux, de la réalité de ce phénomène.

 

C’est tout l’objet de ce cycle annuel, composé de quatre séminaires de 2 jours, et couvrant l’ensemble des aspects de la maritimisation : les enjeux maritimes et le potentiel de développement économique tant en France métropolitaine qu’outre-mer, l’action de l’État en mer, les ressources accessibles par la mer, le transport maritime et la construction navale. Les séminaires alternent des débats sous forme de tables rondes et des séances de réflexion de groupe sur les thèmes abordés. Ils représentent donc une opportunité unique de rencontre et d’échanges entre les représentants très divers du monde maritime, publics et privés, militaires et civils.

 

De l’aveu même des intervenants comme des stagiaires, la 2e édition de ce cycle fut un franc succès. En témoigne  la richesse des discussions entre les auditeurs et ces intervenants de haut niveau. Parmi ceux-ci, on peut notamment citer le délégué général pour l’outre-mer (ministère de l’outre-mer), le président du comité national des pêches et élevages marins, le président de Louis-Dreyfus armateur, l’adjoint du préfet maritime de CECMED, le directeur général du GICAN ou encore le navigateur Alain Gautier. Ils ont tous répondu présent, et n’ont pas hésité à donner de leur temps pour nourrir les débats de leur expérience professionnelle et témoignage personnel.

 

Cette deuxième édition faisait suite à celle organisée en 2013-2014 à l’initiative du capitaine d vaisseau Gouraud, chef du groupement « Marine » de l’École de Guerre, et qui avait déjà montré toute sa pertinence. Il faut donc souhaiter longue vie et prospérité à ce cycle de maritimisation, car, si l’objectif est bien qu’une brise de culture maritime souffle sur notre pays, il reste un long chemin à parcourir. La France a tous les atouts pour se positionner à l’avenir comme un acteur majeur du fait maritime, pour peu qu’elle démontre sa volonté de développer son indubitable potentiel.

 

[1] L’association MARS de l’École de Guerre a pour but de contribuer au rayonnement de l’Enseignement Militaire Supérieur au plan national et international.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 22:50
Vers une stratégie européenne de sureté maritime

 

6 Mars 2015 Aspirant Adrien Ansart & Aspirant Claire de Marignan - Centre d’études stratégiques de la Marine

 

Il a fallu des marées noires pour donner naissance à une sécurité maritime et des pirates pour qu'Atalante voie le jour… L'Europe a beau être un continent bordé par quatre mers et deux océans, elle a souvent eu besoin d'un évènement fort, parfois tragique, pour agir. Cette philosophie de la réaction a abouti à une collection de politiques sectorielles, sans vision d’ensemble. C’est aujourd’hui ce qui pourrait changer avec la mise en place d’outils de gouvernance aptes à relever les défis maritimes.

 

À l’orée du XXIème siècle, à l'heure où le monde prend   conscience que la mer est l'avenir de la Terre, l’Union européenne (UE) s'est lancée dans la mise en place d’une politique maritime intégrée (PMI). Axée sur la « croissance bleue », elle vise une exploitation durable et maîtrisée des océans en optant pour une approche globale du milieu maritime. Il y avait urgence ! La floraison de politiques sectorielles sur la mer en Europe avait abouti à un manque de coordination préjudiciable pour l’action maritime communautaire.

 

Vers une stratégie européenne de sureté maritime

 

L’UE est vraiment venue à la mer par la politique commune des pêches en 1983 avec une approche essentiellement économique. Axe fort et volontariste de la Commission, elle concrétise le début du rêve communautaire en mer : chaque pêcheur européen peut exercer sa pratique où bon lui semble mais aussi se faire contrôler sans considération de nationalité. Elle restera longtemps l’unique politique tournée vers le milieu marin avant que des catastrophes et autres préoccupations diverses n’en fassent naître de nouvelles. La problématique environnementale pousse ainsi l’Union européenne à étendre son domaine de compétences par le lancement, en 1992, du réseau Natura 2000, vaste ensemble d’aires marines protégées conciliant préservation de la nature et préoccupations socio-économiques. La Commission vise par ce biais le maintien ou le rétablissement des espèces et habitats les plus menacés. Plus tard, enfin, le naufrage du pétrolier Erika en 1999, conduira à de nouvelles règles sur la sécurité maritime : les paquets Erika I, II et III.

 

Ces politiques dispersées vont imposer peu à peu de nouveaux outils institutionnels, comme en 2007, la PMI. L’objectif est clair : « concevoir de nouveaux cadres politiques pour l’utilisation durable des mers et des océans embrassant tous les aspects des affaires maritimes et fixant des objectifs clairs, basés sur une stratégie intersectorielle globale ». Volet environnemental de cette PMI, la directive cadre « stratégie pour le milieu marin » du 17 juin 2008, pose une ultime pierre, en visant une action globale sur le milieu marin.

 

Si l’Union s’est aujourd’hui dotée des outils stratégiques et de gouvernance idoines pour remplacer la politique de la réaction par la planification, il lui reste désormais à exporter son modèle et participer à préserver ce vaste espace de liberté qu’est la grande Bleue. Participent de cette préservation les questions de sécurité maritime où là aussi les choses ont beaucoup évolué.

 

Les défis récents de l'espace maritime Alors que les frontières terrestres ont longtemps été le point d'entrée principal des migrants clandestins vers l'Europe, la mer en est désormais la voie privilégiée. La lutte contre l'immigration illégale dans cet espace a poussé les États membres à chercher une meilleure coordination via la création d'un outil dédié : l'agence Frontex.  Neuf opérations communes ont déjà été lancées, Triton en novembre 2014 est la dernière en date. L'apport de l'agence peut prendre plusieurs formes : coordination, aide à l'acquisition de matériels (patrouilleurs, avions de surveillance maritime etc. Mais le défis reste de taille pour faire face à des réfugiés dont le nombre ne cesse de croître (un million de Syriens en Turquie par exemple) et des passeurs qui ne reculent devant rien en instrumentalisant le droit international qui impose le sauvetage des naufragés (convention de Hambourg). Ces navires se fondent dans le flux est-ouest à destination des côtes, pour y abandonner les naufragés sur de plus petites embarcations, ou laisser les bateaux à la dérive, dans l’attente d’un recueil par les dispositifs de sauvetage.

 

La lutte contre la piraterie constitue également un défi maritime majeur pour l'UE. En octobre 2008, le Parlement européen adopte une résolution sur la piraterie, notamment au large des côtes somaliennes. L'objectif est d'accroître la coopération des organisations compétentes en matière de surveillance maritime pour assurer la sécurité dans les eaux internationales et escorter notamment les navires du programme alimentaire mondial à destination de la Somalie. Quelques semaines plus tard, l'opération Atalante voit le jour. Récemment prolongée jusqu'en décembre 2016, cette mission a su réunir les États membres de l'UE autour d'engagements communs pour dissuader et réprimer les actes de piraterie mais aussi assurer et maintenir les flux économiques mondiaux qui transitent dans la région. Et le succès est au rendez-vous : aucun navire du programme alimentaire mondial n'a été capturé et aucun acte de piraterie n'a abouti depuis 2012. La Marine participe depuis 2008 à l’opération Atalante en déployant en quasi-permanence l’un de ses bâtiments.

 

Tout comme dans le domaine civil, le besoin de coordonner ces politiques créées dans l'urgence s'est vite fait ressentir. Une stratégie de sûreté maritime de l'Union européenne (SSMUE) a ainsi vu le jour en juin 2014. Elle a donné lieu à un plan d'actions sur le long terme qui s'articule autour de différents thèmes : surveillance maritime, échange d'informations, gestion des risques, protection des infrastructures maritimes critiques, recherche et innovation… Thèmes vastes, mais qui ont tous en commun la vocation de protéger les intérêts maritimes européens.

Vers une stratégie européenne de sureté maritime
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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 22:50
Le numéro d’Études marine « Union européenne : le défi maritime » est sorti !

 

4 Mars 2015 CESM – Marine Nationale

 

Le centre d’études stratégiques de la Marine présente le numéro 7 d’Études marines : « Union européenne : le défi maritime ». Pour la première fois, sont traitées en un seul ouvrage toutes les grandes questions liées à la vocation maritime de l’Europe. Porté par des experts en économie maritime, en environnement ou géopolitique, ce numéro est ouvert par Pascal Lamy, ancien conseiller de Jacques Delors, ancien commissaire européen et aujourd’hui membre de la Commission globale des océans.

 

L'Europe a beau être un continent bordé par quatre mers et deux océans, elle a souvent eu besoin d'évènements forts, parfois tragiques, pour agir en mer. Il a fallu des marées noires pour donner naissance à une sécurité maritime, des pirates pour qu'Atalante voie le jour et les multiples naufrages de migrants en Méditerranée pour voir surgir Frontex…. Nous sommes aujourd’hui à un tournant : l’Europe se dote d’une politique globale pour relever les défis maritimes.

 

D’une politique commune de la pêche, première approche communautaire tournée vers le milieu marin, à une politique maritime intégrée, axée sur la « croissance bleue », l’UE a fait un grand pas vers la mer. Elle vise aujourd’hui une exploitation durable et maîtrisée des océans en optant pour une approche globale du milieu maritime : économie et environnement sont liés et non plus opposés.

 

La dimension sécuritaire n’est pas négligée… Lampedusa et ses drames sont sous les feux de l’actualité mais ne doivent pas faire oublier la création d’une stratégie de sûreté maritime beaucoup plus vaste : surveillance maritime, échange d'informations, gestion des risques, protection des infrastructures maritimes, recherche et innovation… Autant de sujets qui ont tous pour but de protéger les intérêts maritimes européens. Reste à trouver le dernier échelon de cette Union européenne maritime : une ambition commune.

 

  Retrouvez les réponses à ces enjeux dans la version en ligne d’Études marines, sur le site Internet du CESM ou recevez un exemplaire papier sur demande.

 

Le numéro d’Études marine « Union européenne : le défi maritime » est sorti !

 

La Marine nationale est capable de mettre en œuvre toute la gamme de ses moyens sous-marins, navals et aéronavals afin d’opérer loin, dans la profondeur et la durée, le plus souvent en coopération, dans un cadre interarmées, multinational ou encore interministériel.

 

Afin de remplir ces missions, la Marine nationale mobilise 40 000 hommes et femmes, dont 3000 civils, qui composent les équipages de 10 sous-marins, de 72 bâtiments de combat et de soutien, de 94 avions de chasse, de patrouille et de surveillance maritime, de 82 hélicoptères, 15 unités de fusiliers marins et commandos marine.

 

365 jours par an, 24h sur 24, sur tous les océans et mers du globe, la Marine nationale dispose de 35 bâtiments, d’au moins 1 sous-marin nucléaire lanceur d’engins à la mer, de 5 aéronefs en vol, soit près de 5 000 marins sur, sous et au-dessus de la mer au service de la France et des Français. Chaque année, ce sont près de 200 personnes sauvées en mer et depuis 2013, plus de 20 tonnes de drogues saisies.

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 17:55
Internet, un espace de jeu géopolitique


05.03.2015 notes-geopolitiques.com
 

‘L’extension du domaine de la lutte’ au monde numérique

 

Le piratage massif de Sony Pictures, fin 2014, est venu rappeler l’importance de l’espace numérique pour les grandes entreprises mondialisées. Mais aussi pour les États, les Américains accusant Pyongyang d’être à l’origine de l’attaque dans un contexte de forte tension entre les deux pays.

De même, la propagande essentiellement « virale » de l’État islamique souligne l’intérêt stratégique, pour toute organisation, de maîtriser son image en pratiquant ce que l’Agence pour la diffusion de l’information technologique (ADIT) nomme la « diplomatie digitale ».

Si Internet ne constitue qu’une partie du cyberespace (cf. note CLES n°54, 09/02/2012), il est à l’évidence un nouveau territoire où se jouent et se déploient des rapports de force tout autant économiques que politiques, symboliques et militaires.

En tant que média, il est à la fois cible et vecteur de « conflits informationnels » qui révèlent l’acuité des jeux d’influence géopolitiques.

Mondialisation et révolution numérique sont intimement liées. Conduisent-elles à un monde nouveau, où la multiplication des échanges abolirait, au moins progressivement, toute conflictualité ? Derrière les discours, quelle réalité se joue ?

Dans Comprendre le pouvoir stratégique des médias (Eyrolles, 2005), l’universitaire François-Bernard Huyghe souligne que « notre époque recourt à la métaphore du réseau – souple, vivant, innovant – et l’oppose volontiers aux structures rigides, hiérarchiques, formelles de l’ère industrielle. Le Web est comparé à une toile d’araignée mondiale, un filet tendu sur la planète, dont chaque maille serait un ordinateur et chaque fil une ligne de communication. Il se développe même une véritable utopie du fonctionnement en réseau, comme si le fait de faciliter la communication – notamment celle des biens immatériels comme l’information – était en soi porteur de démocratie, d’apaisement et d’inventivité. Et comme si les réseaux excluaient le pouvoir ».

L’on se souvient de l’effet d’optique et donc des erreurs d’analyse qui ont conduit à notre appréciation des « printemps arabes » : il ne suffit pas d’utiliser Facebook et Twitter, même contre une dictature, pour prétendre être un « démocrate » au sens des critères occidentaux !

 

Internet, échiquier géopolitique

L’utilisation massive de la communication numérique et des réseaux sociaux par les jihadistes de Daesh est symptomatique des progrès réalisés en termes de propagande à l’ère d’Internet. Les États occidentaux ou alliés ne s’y sont pas trompés, qui tentent d’occuper le terrain par une contre-propagande institutionnelle.

Contre-offensive souvent maladroite, car l’identité et l’efficacité d’Internet tiennent précisément à son aspect transgressif, militant, non officiel. Ce qu’il est intéressant d’observer ici, c’est que pour l’État islamique, Internet est un front, un « champ de bataille » au même titre que les confins irakiens et syriens.

La communication engagée ne vise pas la séduction ou la justification, mais pour l’essentiel l’amplification de la campagne de terreur menée sur le terrain: la diffusion des exactions commises, souvent insoutenables, est un moyen d’intimidation et d’emprise sur les populations qui se veut au moins aussi efficace que les exactions elles-mêmes. Les capacités humaines, techniques et financières qu’y consacre Daesh le prouvent amplement.

 

Entreprises ou États : un enjeu stratégique

Même lorsque les cibles sont des entreprises, la logique politique n’est pas toujours loin. En témoigne la retentissante attaque informatique du 24 novembre 2014 contre Sony Pictures, considérée comme la plus importante ayant touché à ce jour une grande entreprise.

En raison de sa sophistication, mais aussi de son ampleur: la quasi-totalité des fichiers présents sur le réseau de l’entreprise américaine, depuis le contenu des messageries jusqu’aux fichiers de films qui n’avaient pas encore été diffusés, a été subtilisée par les « pirates ».

Pour Washington, une telle attaque ne pouvait provenir que de la Corée du Nord. De nombreux experts, parmi lesquels les services de renseignement français, doutent de la version américaine, les preuves présentées ne suffisant pas à établir la culpabilité de Pyongyang dans ce vol de données.

Mais les États-Unis ont d’ores et déjà pris des mesures de rétorsion, tandis que Sony renonçait à la diffusion du film L’interview qui tue, vivement dénoncé par le régime nord-coréen, et qui aurait été considéré comme le prétexte de la cyber-attaque…

L’affaire a surtout permis de mettre à jour le système de surveillance de l’Agence nationale de sécurité américaine, mis en place dès 2010: « Conçu à l’origine comme un moyen de récolter des informations sur le programme nucléaire de ce régime ultra-secret, l’opération de la NSA a progressivement évolué au vu de la menace grandissante de la Corée du Nord en matière d’espionnage informatique, après une attaque contre des banques sud-coréennes en 2013 » (Les Échos, 20/01/2015).

« Le crime sur la Toile, qu’il soit ludique, politique ou crapuleux, a connu une accélération spectaculaire ces deux dernières années, observe le journaliste Philippe Escande dans Le Monde (02/02/2015). Les dégâts sont considérables et les victimes désemparées, qu’il s’agisse d’entreprises ou de particuliers. Le piratage des données bancaires des clients du distributeur américain Target aurait coûté 1 milliard de dollars (885 millions d’euros) à l’entreprise et son poste au PDG, Gregg Steinhafel ».

Quant à Sony Pictures, la divulgation des courriels de sa vice-présidente, Amy Pascal, a conduit à sa démission le 5 février 2015.

« En France, les sinistres explosent également et se chiffrent en centaines de millions d’euros. » Deux raisons essentielles l’expliquent. D’une part, l’extension du périmètre-cible, du fait de la dématérialisation des processus métiers, de l’explosion de la mobilité, de la mise en place de nouveaux canaux de vente et de communication, etc.

D’autre part, la sophistication des attaques et l’organisation en réseau des cybercriminels, capables d’exploiter au mieux les vulnérabilités des systèmes informatiques. Or les enjeux sont colossaux.

Selon une étude du Ponemon Institute (26/05/2014), le coût total moyen d’une violation de données personnelles des clients d’une entreprise est estimé 4,16 millions d’euros, dont 2,28 millions d’euros de perte directe de chiffre d’affaires et 1,14 million d’euros de coûts induits (centre d’assistance, réparation, remises à la clientèle, etc.) – sans compter l’atteinte à l’image, devenue un actif majeur du fait même du développement de l’univers numérique ! Le sujet est devenu à l’évidence stratégique.

 

Un nouvel ‘Art de la Guerre’ ?

Si la « neutralité » est au cœur du projet numérique, Internet n’est pas neutre en soi.

La législation française considère ainsi les attaques cyber comme un acte de guerre, et selon Le Monde (04/02/2015), « face à la redoutable influence exercée par le groupe État islamique (EI) dans les esprits occidentaux », l’armée française vient de mettre en place une cellule de contre-propagande sur le Net, composée d’une cinquantaine de spécialistes du Centre interarmées d’actions dans l’environnement (CIAE).

D’un point de vue strictement économique, le marché mondial de la cybersécurité est en croissance annuelle de près de 8 %, et devrait atteindre 86 milliards de dollars en 2016.

« L’univers cybernétique est désormais l’un des principaux domaines de la fraude et du crime », a déclaré un expert anglais à la suite du piratage de 233 millions de fiches clients d’un géant d’e-commerce, rapporte Xavier Raufer dans son dernier ouvrage consacré à la « cyber-criminologie ». Le Plan cybersécurité de la nouvelle France industrielle, lancée en septembre 2013, prévoit la mise en place d’un label France des produits de cybersécurité en 2015, afin de tenter de retrouver une certaine autonomie stratégique en la matière.

En fait, Internet est foncièrement « dual ». Il est un moyen, un outil d’influence et d’action au profit des acteurs de la mondialisation. Mais il est aussi un espace où se déploient les stratégies de puissance, de croissance, de prédation ou de (re)positionnement de ces acteurs.

Donc un « territoire » au sens de l’analyse géopolitique, à savoir un « espace habité [même virtuellement, mais en tout cas occupé] par les hommes, un terrain ‘magique’, signifiant, chargé de symboles et de mémoires concurrentes » (Olivier Zajec, Introduction à l’analyse géopolitique, Argos, 2013).

Si Internet modifie en profondeur l’activité économique, nos organisations et jusqu’à nos modes de vie, l’on aurait tort de croire qu’il altère la réalité des rapports de force entre acteurs, ou même leur anthropologie.

Même bousculée, c’est bien l’hyperpuissance américaine qui contrôle toujours, via l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), la « gouvernance d’Internet », et surtout l’essentiel des infrastructures physiques qui en permettent le fonctionnement.

C’est-à-dire à la fois le soft et le hard. Et en tant que média, le Web modifie certes les modalités, mais pas la réalité des rivalités géostratégiques, des conflits idéologiques, identitaires, criminels ou religieux qui agitent le monde.

Au mieux, il équilibre le rapport « du fort au faible », au profit de ce dernier. Comme le relevait déjà François-Bernard Huyghe dans L’ennemi à l’ère numérique (Puf, 2001), « le conflit informationnel, révélé et amplifié par les nouvelles technologies, est né bien avant elles : les arts de combattre, d’infliger un dommage ou de gagner un avantage par des mots et des images sont aussi vieux que la stratégie, donc que l’humanité ». Il n’est donc sans doute pas près de disparaître.

 

Télécharger : Internet, un espace de jeu géopolitique

 

Pour aller plus loin :

  • « Une stratégie pour la cybersécurité », dossier de la Revue de la gendarmerie nationale, n°251, 12/2014, www.gendarmerie.interieur.gouv.fr ;
  • Le cyberespace : nouveau domaine de la pensée stratégique, sous la direction de Stéphane Dossé, Olivier Kempf et Christian Malis, Economica, 2013, 192 p., 19 € ;
  • Cyber-criminologie, par Xavier Raufer, CNRS Editions, 2014, 240 p., 20 €
 
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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 08:55
Clôture du 87e séminaire IHEDN-Jeunes

 

Source IHEDN

 

Le général de corps d’armée Bernard de Courrèges d'Ustou, directeur de l’IHEDN a clôturé, ce samedi 21 février, le 87e séminaire IHEDN-Jeunes, à l’École militaire de Paris.

 

Durant une semaine, les 81 participants, dont 29 femmes, étudiants et jeunes actifs, ont vécu sous le régime de l’internat au Centre de ressources d’expertise et de performance sportives (CREPS) de Châtenay-Malabry.

 

Selon le triptyque propre à la pédagogie de l’Institut, à savoir, conférences-débats, travaux de comité et visites, ces jeunes, issus de divers parcours tels que droit, philosophie, conseil, diplomatie, relations internationales et sciences politiques, histoire et religions, communication et journalisme, éducation, langues, ingénierie, informatique, finance et gestion… ont été sensibilisés aux questions de défense et de relations internationales.

 

Des visites de terrain, le mardi 17 février, au Commandement des forces aériennes de la Gendarmerie nationale (CFAGN) et au Groupe interarmées d’hélicoptères (GIH) situés à la base aérienne de Villacoublay, puis, l’accueil qui leur a été réservé, par les directeurs des établissements NEXTER Systems, appelée la canonnerie de Bourges et sa filiale NEXTER munitions, au cours de la journée du jeudi 19 février, ont été un complément concret à leur formation.

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 11:55
Sun Tzu et les conflits modernes - Fait-on toujours la même guerre qu’il y a 2500 ans ?

 

source U235

 

Café-débat stratégique #4  : mardi 3 mars 19h-21h

 

Reprise des cafés-débats stratégiques avec notre invité de mars :
Yann Couderc
Officier d’active, animateur du blog Sun Tzu France

 

________  café le Concorde ________
239, bd Saint-Germain, 75007 Paris • métro ligne 12 :  Assemblée nationale

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:50
photo  European Parliament

photo European Parliament

 

 

Source G2S* -  Numéro 12 Février 2015

 

Les derniers évènements dramatiques sur le sol français pourraient être l’électrochoc salutaire d’un continent européen qui ne croit plus à la guerre ou qui se trouve dans l’incapacité collective d’envisager l’avenir sous une forme dramatique mais bien humaine... Electrochoc dont l’effet semble déjà s’estomper, mais qui pourrait conduire à mieux assurer la défense et la sécurité de l’Europe, chaque Etat pour soi en premier lieu, puis enfin collectivement. Car, si la France a été frappée cette fois-ci, les causes et les racines de ce drame sont partagées entre tous les Etats de l’Union européenne. Confrontés aux mêmes maux trop longtemps occultés par facilité, les responsables politiques ménagent une opinion publique consentante - du moins c’est la vision que nous en présentent les média.

 

Le sujet du territoire national, des territoires nationaux en fait par ricochet, pourrait dès lors être l’occasion d’un renouveau de l’Europe de la défense, en faisant fi d’utopies telles que l’armée européenne, voire même celle d’une union politique sous une gouvernance unique. Mais, ce sursaut, attendu des populations, doit regarder avec réalisme la persistance des Nations et leur volonté de survie dans un ensemble bâti et soudé par une histoire, une civilisation, un art de vivre, une culture, des modes de pensée communs, quoiqu’on en dise.

 

Il nous faut donc considérer cette réalité que les peuples vivent quotidiennement, cette situation «de guerre » contre le terrorisme, comme la qualifie notre Premier ministre, et construire enfin une défense commune sur des bases concrètes et saines. Mais, le préalable serait déjà que chaque Etat membre de l’UE reconsidère à la hausse ses propres dépenses de défense, cesse ce désarmement structurel pernicieux et rétablisse un outil militaire cohérent au niveau national, ne serait-ce que pour assurer la protection de leur propre population, objectif déjà hors de portée de la plupart des membres de l’Union...

 

C’est pourquoi, le G2S a décidé avec ce nouveau dossier de participer au débat sur l’Europe, en évoquant aussi quelques aspects militaires liés à la construction d’une défense commune, au rôle de l’OTAN et aussi sur les contraintes rédhibitoires d’exercices tels que la mutualisation de moyens ou le partage capacitaire (1).

 

L’issue heureuse d’une Europe de la défense ne peut venir que de volontés politiques fortes et non de constructions d’outils militaires par le bas (bottom up) dont nous avons déjà assez mesuré les limites ou le faible rendement.

 

Général d’armée (2S) Jean-Marie Faugère, ancien inspecteur général des armées

 

(1) Déjà paru dans le dossier n° 4 du G2S de novembre 2012

 

Télécharger (cliquez ici)

 

* Le G2S est un groupe constitué d’officiers généraux de l’armée de terre qui ont récemment quitté le service actif. Ils se proposent de mettre en commun leur expérience et leur expertise des problématiques de défense, incluant le urs aspects stratégiques et économiques, pour donner leur vision des perspectives d’évolution souhaitables de la défense.

 

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 16:50
Calendrier des think tanks européens à Bruxelles (màj 23 Fev. 2015)- RP France

source rpfrance.eu

Le calendrier des think tanks, mis à jour chaque semaine, regroupe les conférences et rencontres organisées par les think tanks à Bruxelles.

Retrouvez le calendrier de la semaine du lundi 23 février 2015. (1Mo)

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:55
 Colloque du 3 mars 2015 « Vertu et sens commun : les valeurs de la mer et de la Marine en action »


23/02/2015  Communauté Défense

 

Colloque organisé par l’IHEDN Ile de France, la Revue Défense nationale et l’IRSEM, le 3 mars 2015 « Vertu et sens commun : les valeurs de la mer et de la Marine en action »

 
Programme et inscription à ce colloque

Téléchargez le programme et inscription au colloque du 3 mars 2015 « Vertu et sens commun : les valeurs de la mer et de la Marine en action »

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 11:55
La Lettre de l'IRSEM 2015

 

18/02/2015 IRSEM

 

La Lettre de l'IRSEM est notre lettre d'information. Chaque mois, chercheurs résidents et invités y présentent un dossier stratégique, des chroniques et points d'actualité.
Vous trouverez dans cette rubrique les liens vers les numéros de chaque collection annuelle.

 

La lettre de l'IRSEM n°1 - 2015

Dossier stratégique :
Risques et défis internationaux

2014 - La lettre de l'IRSEM

La lettre de l'IRSEM n°8 - 2014
Dossier stratégique : Sécurité globale et surprises stratégiques en Europe

La lettre de l'IRSEM n°7 - 2014
Dossier stratégique : La Syrie : Quelles perspectives pour une sortie de crise ?

La lettre de l'IRSEM n°6 - 2014
Dossier stratégique : La politique étrangère et de défense de la Chine :  Une nouvelle étape?

La lettre de l'IRSEM n° 5 - 2014

La Lettre de l'IRSEM n°4 - 2014
Dossier stratégique : Quelles stratégies étatiques dans le monde arabe face au jihadisme?

La Lettre de l'IRSEM N°3 - 2014
Dossier stratégique: La Pologne, un acteur de la défense européenne

Version en polonais du dossier stratégique

La Lettre de l'IRSEM N°2 - 2014

La Lettre de l'IRSEM N°1 (2,02 Mo)

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 17:45
Cyberspace: new frontiers for gender violence
 

11 February 2015 by ISS

 

Recent years have seen an important shift in how security is prioritised, with an emphasis on threats in cyberspace. Last year, the Sony Corporation hack drew attention worldwide, challenging perceptions of state governance and security in cyberspace.

The estimated financial cost of cybercrime worldwide exceeds US$445 billion annually. For individuals, the loss of private and sensitive information is particularly concerning, and a recent poll in the United States (US) shows that Americans fear breaches in cyber security more than any other ‘traditional’ crimes.

Africa has not been immune to increased cybercrime either, with countries such as Nigeria, Kenya and South Africa fast becoming hubs of cybercrime activity.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:54
Cyberespace : arène d’affrontements informationnels et enjeu d’affrontements normatifs

 

09.02.2014  Alice Lacoye Mateus - globale-defense.aege.fr

 

Estonie, Géorgie, Stuxnet, JP Morgan… ces termes évoquent des cyberattaques multiples et appréhendées avec difficultés. Le cyber cristallise des conflits informationnels à plusieurs niveaux : sabotage, espionnage, subversion .

Les acteurs étatiques s’affrontent actuellement sur le droit applicable à ces opérations. La conflictualité informationnelle, cristallisée par le cyberespace, est difficilement appréhendée par le droit international. La difficulté à déterminer le régime applicable (droit de la guerre, pénal…) est complexifiée par la dimension politique que les cyberconflits acquièrent au niveau international ainsi que l’absence de conceptualisation de cette conflictualité dont la nature de la violence, des acteurs et de leurs stratégies défient des principes occidentaux tels que la séparation public-privé, ennemi intérieur-extérieur…

La remise en cause de ces paradigmes politiques, notamment dans un contexte d’affrontements étatiques, induit, ou est instrumentalisée afin d’induire, des évolutions conceptuelles majeures au sein du droit international public et, par conséquent, des régimes applicables aux cyberopérations.

L’idée est ici d’analyser les lignes de force de ces affrontements normatifs issus de la cyberconflictualité, en recherchant les causes politiques profondes de cette dynamique[…]


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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 08:45
Contre-insurrection : étude n°36 de l'IRSEM et de HotFoot à LightFoot

 

09.02.2015 par Laurent Touchard - CONOPS

La lecture de l'étude numéro 36 de l'IRSEM, La stratégie américaine en Afrique, sous la direction de Maya Kandel, me donne l'occasion de revenir sur le concept de « l'empreinte légère » particulièrement bien présenté à l'aulne de l'Afrique via l'étude mentionnée. Si l'Afrique constitue bien un laboratoire de la smart power  qui s'appuie sur le concept de l'empreinte légère, les éléments constitutifs dudit concept existent depuis des décennies. L'innovation consiste à les avoir assemblés et structurés comme ils ne l'avaient jamais été auparavant1. En l'occurrence, l'adage « faire du neuf avec du vieux » décrit très bien la démarche américaine.

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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 12:50
State-sponsored hackers: hybrid armies?

 

30 January 2015 Patryk Pawlak, Gergana Petkova Alert - No5 - EU ISS

 

Cyber-attacks are rarely disconnected from political realities. CyberBerkut – a pro-Russian group of ‘patriot’ hackers – has, for example, hacked German government websites in retaliation for the political support offered to Kiev by Berlin. The Syrian Electronic Army – a hacker collective thought to be linked to Syrian President Bassar al-Assad – regularly targets Western media outlets, most recently Le Monde.

Due to this blurring of the virtual and physical worlds, governments, which are familiar with stateless actors such as al-Qaeda or the Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL), may now have to learn to deal with equally hostile, amorphous and often state-sponsored ‘hacktors’.

 

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31 janvier 2015 6 31 /01 /janvier /2015 12:40
Hybrid tactics: neither new nor only Russian

 

30 January 2015 Nicu Popescu Alert - No4 - EU ISS

 

Since the annexation of Crimea in March 2014, the spectre of ‘hybrid’ tactics (or threats) is haunting both European and American security debates. This seems to suggest that this is a new, highly effective form of warfare which poses complex challenges to the EU, NATO, and their neighbours.

However, hybrid tactics are neither new, nor exclusively (or primarily) Russian invention. They are as old as war itself, and Western states have often used elements of it quite effectively, at least on a tactical level.

 

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 11:30
Cyber jihadists and their web

Jihadist militants have long operated in the ­pockets of instability which stretch from Bamako to Bagdad. However, they have also been making the most of governance problems in the world’s biggest open space: the internet.

Forced to confront this fact, the governments of France, the UK and the US, among others, have already announced their intention to reinforce the powers of their intelligence agencies and ­strengthen cooperation with the private sector in a joint effort to spot and eradicate online ­extremist safe havens.

 

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 13:45
FFDj : l’IHEDN à Djibouti

 

28/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 16 au 20 janvier 2015, 99 auditeurs et 19 cadres de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN) se sont rendus à Djibouti au sein des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) pour leur mission d’étude annuelle.

 

Ce séjour alternant conférences et démonstrations a clôt la première phase de mise à niveau des connaissances des auditeurs leur permettant d’appréhender les enjeux stratégiques de la Corne de l’Afrique, ainsi que la dimension « interarmées ».

 

Le général Philippe Montocchio, commandant les FFDj a ouvert le cycle des conférences en présentant les FFDj et leur zone de responsabilité permanente. Plusieurs interventions d’autorités civiles et d’autorités militaires djiboutiennes, françaises et alliées ont étayé la réflexion.

 

Sur le terrain, après la mise en œuvre d’une batterie de mortiers de 120 mm dans le désert du Qaïd pour une vingtaine de tirs réels, les auditeurs ont assisté à une manœuvre aéroterrestre destinée à leur faire prendre conscience de la réalité et/ou de la nécessité de la coordination interarmées : héliportage de fantassins en Puma, raid blindé appuyé par les Mirage 2000, appui feu hélicoptère avec missiles HOT…

 

Au désert du Grand Bara, les FFDj ont également présenté le savoir-faire de leurs moyens aériens jusqu’au coucher du soleil : interception d’un Transall C160 par des Mirage 2000-5, poser d’assaut d’un C160 avec mise au sol de 2 véhicules tactiques, show of force et appui aérien de Mirage 2000 D, dépose de forces spéciales par corde lisse en hélicoptère, récupération par grappe et évacuation sanitaire par Puma SAR (Search and Rescue). La nuit est tombée sur le désert, les auditeurs se sont répartis sur les deux bivouacs dans le désert pour une nuit en ambiance militaire.

 

Le lendemain, le convoi s’est rendu à Arta plage pour une dernière démonstration en deux temps : une action vers la terre avec un Tarpon (largage de 12 parachutistes par C160) suivie d’un raid nautique, puis une extraction de ressortissants avec appuis aériens (Mirage 2000 D et Gazelle). Les auditeurs ont pu ensuite rencontrer les soldats et découvrir les spécifités des matériels mis en œuvre.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 17:55
Colloque « La Rupture stratégique » - 11 Fév. 2015

 

27/12/2014 IRSEM

 

En s’appuyant sur une équipe de chercheurs européenne, le programme « Penser la guerre » organise un colloque international sur le thème des « Ruptures stratégiques ». Fruit d’une année de recherches dirigées par le lieutenant-colonel-Docteur Olivier Entraygues, un groupe pluridisciplinaire propose de définir une nouvelle notion utile au champ de la prospective stratégique. Il s’agit du terme novateur de rupture stratégique. Cette idée, sous-jacente à la pensée du général Lucien Poirier dans son ouvrage La crise des fondements, doit de remettre en perspective la pertinence de la réflexion stratégique dans un monde où il devient de plus en plus difficile de définir des tendances et les moteurs du changement du système-Monde.

La démarche entreprise par l’IRSEM, en cherchant à croiser les champs disciplinaires (histoire, stratégie, économie, industrie de défense, sociologie, démographie et philosophie) doit ainsi présenter les conclusions de ces travaux sous le prisme d’une vision globale qui souligne la complexité et l’actualité d’une pensée stratégique sans cesse renouvelée. La restitution de ces recherches lors du colloque s’inscrit d’une part, dans une synergie « universitaires et militaires » et d’autre part, vers un rayonnement de la pensée stratégique française aux plans national et européen.

 

Liste du groupe de chercheurs « La Rupture stratégique »

- Prof. Gorges-Henri Soutou, Université de Paris-IV - La Sorbonne
- Prof. Gérard-François Dumont, Université de Paris IV - La Sorbonne
- Prof. Pierre-Yves Hénin, Université de Paris I - La Sorbonne
- Prof. Hervé Drevillon, Université de Paris  I - La Sorbonne
- Béatrice Heuser- Université de Reading, Royaume-Uni
- Prof. Bernard Wicht - Université de Lausanne, Suisse
- Prof. Christopher Coker, London School of Economy, Royaume-Uni
- Fréderic Coste - FRS
- Prof. Thibaud Collin, collège Stanislas
- Dr Aude-Emmanuelle Fleurant - SIPRI
- Dr Irène Eulriet - IRSEM
- Dr Thierry Widemann - SHDef
- LCL Dr Olivier Entraygues - IRSEM
- LCL Hugues Esquerre - MINEFI

 

Inscription obligatoire

 

Programme du colloque « La Rupture stratégique »

Mercredi 11 février 2015 à l’École militaire (9:30 à 18:00)  amphithéâtre des Vallières

 

Introduction du colloque - (09:30 à 10:00)

Ouverture par le prof. Georges-Henri Soutou,
les relations internationales et la rupture stratégique.

Présentation de l’étude « La Rupture stratégique »
par le prof. Thierry Balzacq, directeur scientifique de l’IRSEM

 

Table ronde n° 1 - (10:00 à 11:15)

Essai de définitions : approche épistémologique

Modérateur :
- LCL Jérôme de Lespinois - IRSEM
Intervenants :
- Prof. Thibaud Collin - Collège Stanislas (Philosophe)
- Thierry Widemann - SHDef (Histoire de la stratégie)
- Prof. Béatrice Heuser - Université de Reading (Relations internationales)

Pause - (11:15)

 

Table ronde n° 2 - (11:30 à 13:00)

L’économie au fondement de la rupture stratégique ?

Modérateur :
- Christophe Paillard
Intervenants :
- Dr Aude-Emmanuelle Fleurant - SIPRI (Armements et prolifération)
- LCL Hugues Esquerre - MINEFI (Economie et finance)
- Professeur Pierre - Yves Hénin (Economie)

Déjeuner - (13:00)

 

Table ronde n° 3 - (14:15 à 15:30)

Des facteurs socio-démographiques vecteurs de rupture ?

Modérateur :
- LCL Arnaud Planiol, IRSEM (Défense et société)
Intervenants :
- Dr Irène Eulriet - IRSEM (Sociologie)
- Fréderic Coste - FRS (Sociologie)
- Prof. Gérard-François Dumont - Paris IV La Sorbonne (Démographie)

 

Table ronde n° 4 - (16:15 à 17:30)

Rupture stratégique : deux scenarii

Modérateur :
- Prof. Hervé Drevillon
Intervenants :
- Prof. Bernard Wicht - Université de Lausanne (Stratégie)
- Prof. Christopher Coker - London School of Economics (Relations internationales)

 

Conclusion du colloque - (17:30 à 18:00)

Synthèse des travaux :
- LCL Olivier Entraygues

 

Clôture par Jean-Pierre Chevènement

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 17:40
Les sanctions contre la Russie ont-elles un effet dissuasif ?


21.01.2015 par Céline MARANGÉ - IRSEM

 

Depuis l’annexion de la Crimée, en mars 2014, la Russie a été l’objet de plusieurs vagues de sanctions. Décidée le 12 septembre 2014, la dernière faisait suite à l’entrée de troupes et de véhicules blindés russes en Ukraine. Les sanctions européennes et américaines visent à isoler la Russie sur la scène internationale, à affaiblir le système de pouvoir du Président Poutine en touchant son entourage proche, et à porter atteinte aux sources de revenus de l’État russe en ciblant le secteur énergétique, le secteur bancaire et financier et l’industrie de la défense.

 

Conjuguées à une baisse soudaine et continue du cours du pétrole, les sanctions occidentales ont aggravé les difficultés économiques que la Russie rencontrait depuis la crise financière mondiale de 2008. Le budget et la balance commerciale dépendant étroitement de la capacité des grandes compagnies énergétiques russes à exporter du gaz et du pétrole, l’État russe voit ses ressources s’effondrer et ses réserves fondre. L’économie russe traverse une situation périlleuse, ce dont témoigne la dégradation des principaux indicateurs macro-économiques. Le rouble a subi une forte dépréciation par rapport aux devises de référence, perdant près de 50% de sa valeur vis-à-vis du dollar et de l’euro en quelques mois. La dévaluation de la monnaie nationale renforce le poids de la dette et fragilise les grandes compagnies russes, qui sont, pour certaines, très endettées. Par ailleurs, la réorientation des intérêts économiques en Asie, promise au printemps 2014, s’avère moins prometteuse que prévu. La Chine ne constitue pas un marché de substitution pour les hydrocarbures russes. En plus des effets économiques, les sanctions ont des effets politiques. L’annexion de la Crimée a modifié l’équilibre des forces au sein de l’establishment russe. Elle a renforcé le camp des « siloviki », les représentants des principales structures de force, tout en avivant leurs dissensions. Ces tensions politiques entravent la recherche d’un consensus au plus haut niveau de l’État. Elles empêchent l’élaboration d’une politique budgétaire cohérente, adaptée aux défis du moment. La baisse des dépenses publiques ne suffira pas à tirer le pays de la récession, d’autant que les sanctions s’accompagnent d’une fuite massive des capitaux et d’une crise de confiance des milieux d’affaire et qu’elles donnent lieu à des logiques de prédation et de privatisation des ressources de l’État.

 

Les sanctions occidentales ont d’ores et déjà des effets destructeurs sur l’économie et le régime russes. Sont-elles pour autant dissuasives ? On observe, à cet égard, des signes contradictoires, donnant de prime abord l’impression d’une politique erratique, qu’il s’agit de décrypter. Le Kremlin assignait plusieurs objectifs à l’annexion de la Crimée. Il a remporté un franc succès politique, en renforçant son assise et sa popularité à l’intérieur du pays, mais il a essuyé un cuisant échec sur les plans économique et stratégique. Les dirigeants russes ont commis plusieurs fautes d’appréciation. Ils ont notamment sous-estimé le degré de cohésion et la capacité de réaction des « Occidentaux », ainsi que leur attachement au droit international et aux principes de sécurité collective en Europe. Ces fausses perceptions, ajoutées à des convictions idéologiques, les ont conduits à prendre des décisions précipitées. A posteriori l’escalade de la violence dans l’Est de l’Ukraine, qui, d’après le témoignage d’acteurs russes directement concernés, a été organisée par les services secrets russes, apparaît comme une erreur stratégique majeure. Non seulement elle a entrainé un renforcement des sanctions, mais elle porte atteinte aux positions géopolitiques de la Russie en Europe et implique des risques de déstabilisation en Russie. Or le Président russe a atteint un point de non retour. Il a engagé son pays dans un processus de radicalisation et d’auto-isolement dont il est désormais lui-même en partie prisonnier pour des raisons de politique interne.

 

Isolé sur la scène internationale, écartelé entre différents groupes d’intérêts, confronté à des défis économiques d’envergure et à des incertitudes militaires majeures, le régime russe voit sa marge de manoeuvre se réduire. Pour faire valoir ses vues et défendre ses intérêts, il dispose de plusieurs leviers de pression qui, tous, comportent des risques politiques pour l’Ukraine et les pays européens. L’étude présente et discute chacun de ces paramètres, lesquels peuvent permettre à la France et à l’Europe d’imaginer des possibilités d’action susceptibles de dénouer cette crise.

 

Etude de l'IRSEM n°37 - 2015

 

 

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 08:45
La stratégie américaine en Afrique

 

15.01.2015 Sous la direction de Maya Kandel * - IRSEM

 

Cette étude présente une analyse de la stratégie américaine en Afrique. À partir de contributions d’universitaires, experts et opérationnels français et américains, elle analyse les acteurs, processus et modalités de la présence militaire américaine en Afrique. Elle s’intéresse en particulier aux caractéristiques et aux coûts de l’approche indirecte privilégiée par les États-Unis. Le continent africain constitue en effet le laboratoire d’un aspect déterminant de la réorientation stratégique engagée par le président Barack Obama à travers le concept d’empreinte légère (light footprint). Plus récemment, il a même été érigé en modèle de la lutte contre-terroriste et source d’inspiration pour d’autres régions, notamment le Moyen-Orient. Enfin, la coopération franco-américaine resserrée et inédite dans certaines régions africaines justifie également que l’on étudie la stratégie américaine en Afrique, son évolution récente, sa mise en oeuvre et le bilan que l’on peut en tirer.

 

Les dogmes de la stratégie américaine en Afrique, sont constants depuis le début des années 2000, voire les années 1990 :

- l’Afrique n’est pas une priorité stratégique ;

- l’empreinte au sol doit rester minimale (d’où le rôle des forces spéciales) ;

- pas d’engagement direct pour les militaires américains, ou alors secret ;

- leadership en retrait et intervention par partenaire interposé ;

- même dans ce dernier cas, les États-Unis ne doivent pas apparaître comme un cobelligérant ;

- sur le long terme, le mot d’ordre est « solutions africaines aux problèmes africains ».

 

Les priorités américaines sont logiquement la protection des personnels et intérêts américains sur place, puis par ordre décroissant en termes régionaux, l’Est de l’Afrique, suivi par le Nord et le Sahel, enfin le reste du continent et les littoraux.

 

Les principales conclusions de l’étude illustrent les risques du light footprint, en particulier celui de traiter les symptômes et non les causes en privilégiant l’efficacité à court terme contre les objectifs à long terme, alors même que l’analyse de la menace s’est considérablement affinée du côté des militaires américains où l’on a beaucoup appris des expériences d’Irak et d’Afghanistan. L’une des problématiques essentielles de cette étude réside dans le dilemme, qui n’est pas propre aux États-Unis d’ailleurs, entre les intérêts à court terme de la lutte contre-terroriste et les intérêts à long terme – soit la résolution des causes du terrorisme.

 

Plusieurs articles s’intéressent aux réactions africaines à la politique américaine : à partir d’études de cas (Kenya, Éthiopie, Ouganda, Djibouti notamment), ces analyses mettent en évidence les « coûts cachés » du choix de combattre par procuration, en particulier le risque d’instrumentalisation par des pouvoirs locaux aux agendas différents, et la possibilité de conséquences négatives, voire contre-productives, à long terme. Ils illustrent également, dans certains cas, le chemin parcouru en quelques années par certains chefs d’Etat en Afrique, de la réticence à collaborer avec les États-Unis à l’enthousiasme, voire à la volonté d’une collaboration plus étroite encore. Enfin, l’étude explore à travers plusieurs exemples un autre aspect du light footprint, l’approche par les partenariats, ouvrant des pistes encore inexploitées de collaborations possibles.

 

Maya Kandel * est responsable du programme sur les États-Unis à l’IRSEM et chercheure associée à l’Université Paris III – Sorbonne Nouvelle (CREW/CRAN)

 

Etudes de l'IRSEM n°36 - 2014

 

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 08:45
Notes de veille "Afrique" de l'IRSEM


 05/01/2015 IRSEM

 

Les notes de veille « Afrique » de l’IRSEM proposent une sélection des analyses de chercheurs sur l’actualité africaine du mois écoulé en matière de sécurité et de défense.
Elles sont réalisées par Sonia le Gouriellec, chargée d’études Afrique à l’IRSEM.

 

Note de veille "Afrique" n°4 - 2014

- Transitions politiques
- Violence, conflits et terrorisme
- Forum pour la Paix et la Sécurité en Afrique

Note de veille "Afrique" n°3 - 2014

- Transitions politiques
- Violence, conflits et terrorisme
- Politique étrangère

Note de veille "Afrique" n°2 - 2014

- Relations bilatérales
- Violence, conflits et terrorisme
- Enjeux du secteur de la sécurité

Note de veille "Afrique" n°1 - 2014

- Maintien de la paix
- Violence, conflits et terrorisme
- Transition politique
- Virus Ebola

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