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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 12:50
Organisation des industries de défense en Europe source ead-minerve.fr

Organisation des industries de défense en Europe source ead-minerve.fr

 

28.04.2014 affaires-strategiques.info

 

Alors que la Commission européenne a rappelé cet été l’importance de développer et de renforcer la base industrielle et technologique de défense européenne (BITDE), le GRIP se propose d’analyser les défis auxquels sont confrontés les industries de défense et les gouvernements européens.

 

Le chercheur du think tank belge, Yannick Quéau, présente tout d’abord l’évolution du processus de mondialisation de l’industrie d’armement depuis la fin de la Guerre froide, processus qui comprend, selon lui, cinq étapes distinctes. Ainsi, après une première phase de consolidation encouragée par les gouvernements américain et européens, la seconde étape fut celle de la ‘transatlantisation’ de l’industrie d’armement caractérisée par « l’acquisition de capacités de production sur une rive de l’Atlantique par une firme venue de l’autre rive ». Suivirent un troisième stade marqué par la prospérité de l’industrie d’armement et son réajustement vers des armes de guerre asymétrique ainsi qu’un quatrième cycle qui verra l’émergence de nouveaux acteurs industriels dans les pays du ‘Sud’. La dernière étape implique les impacts de la crise financière de 2008 qui a amené de nombreux gouvernements à réévaluer leurs priorités budgétaires, le secteur de la défense représentant dans la majorité des cas une variable d’ajustement.
 

C’est dans ce contexte que se trouvent actuellement les firmes européennes qui restent en compétition les unes avec les autres pour l’obtention de contrats d’exportation, une lutte qui fera assurément des victimes sur le ‘Vieux Continent’ d’où la nécessité de consolider la BITDE. Cela dit, comme le souligne Yannick Quéau, il n’est pas sûr que les Etats européens aient la volonté politique ou la capacité matérielle de s’engager sur cette voie. D’autant plus que les pays émergents et surtout les Etats-Unis influent également sur le développement d’une puissance militaire européenne. Ainsi, tout en encourageant l’Europe à prendre en main sa sécurité, le pivot américain en Asie réduit les opportunités des firmes européennes sur le marché asiatique qui reste primordial pour le maintien de la BITDE et donc pour l’émergence d’une défense européenne. C’est également de ce point de vue que les ambitions industrielles des pays émergents remettent en cause le projet de défense européenne puisqu’ils représentent des concurrents supplémentaires.
 

Dès lors, comme le note le chercheur du GRIP, « le futur ne s’annonce (…) pas sous les meilleurs auspices pour les industriels européens » sauf s’ils parviennent à se diversifier significativement vers les marchés civils. Aussi, il est essentiel que les gouvernements européens se mettent d’accord sur des fusions industrielles ce qui est loin d’être une tâche facile. En effet, la plupart des Etats concernés refusent de perdre leur autonomie stratégique ou de transiger sur ce qu’ils considèrent comme leurs intérêts vitaux. En témoigne le rôle de l’Allemagne dans l’échec du rapprochement entre BAE et EADS. Malgré tout, le projet de défense européenne demeure pertinent, d’autant plus qu’il représente le seul moyen pour les industriels européens de survivre et pour les Etats de l’UE de maintenir une BITDE nécessaire à leur sécurité. Cependant, si un ‘réveil’ des pays du Vieux Continent n’est pas impossible, « le temps est un facteur critique et il vient à manquer ». Entre-temps, « l’industrie européenne ne peut pas rester passive », la sécurisation de son accès au marché américain et le renforcement de ses partenariats avec les pays émergents représentant ses principales options.
 

Le rapport sur le site du GRIP

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 11:50
No more schisms in the holy alliance

 

14th April 2014  – by Sven Biscop * - europeangeostrategy.org

 

The North Atlantic Treaty Organisation’s (NATO) events can seem a touch religious. One congregates to profess one’s belief in the Holy Alliance. And because it is holy, there is little tolerance for heretics. Making my way to the Transformation Seminar 2014, organised in Paris by Allied Command Transformation (ACT) on 7th-9th April, I had reason to look over my shoulder for religious zealots. For I had just published a policy brief about NATO’s upcoming Wales Summit, in which almost as an aside I had actually questioned the continued relevance of ACT. I need not have feared, however.

 

The crisis in Ukraine naturally dominated the conversation at the seminar. Because of the crisis, of its three core tasks of collective defence, expeditionary crisis management, and cooperative security and partnerships, NATO will again put more emphasis on the first. Defence of the alliance’s territory and the security guarantee offered by Article 5 will be the main focus of the NATO apparatus for some time to come.

 

That does not mean that NATO will no longer do crisis management, but as a consequence in many future non-Article 5 contingencies the European Union (EU) may be the institution that will be called upon to take the lead, as it is doing already in its broader southern neighbourhood. Therefore NATO must be able to offer the EU reliable support in terms of command and control. In other words, the Berlin Plus Agreement, which ought to give the EU (or de facto even an ad hoc coalition led by European states, as in Libya) guaranteed access to NATO headquarters, must be revived.

 

When it comes to the capabilities which European interventions require, the current crisis will hopefully create a sense of urgency in the implementation of the European Council conclusions on defence of December 2013. Given the meagre results of NATO’s Smart Defence initiative (if one discounts projects that were retroactively stamped with the Smart Defence label), the EU does indeed seem the more promising avenue for multinational programmes to address European capability shortfalls. The NATO Defence Planning Process (NDPP) could incorporate these collective European initiatives, including the contributions from non-NATO EU Member States.

 

Finally, a lot more political consultation between the EU and NATO is necessary, in the first place about our strategy for our eastern neighbourhood.

 

I thought this was just my heretical thinking, but all of the above was put forward by senior American voices. Suddenly my heresy has been adopted by the largest diocese in the church (which has undoubtedly found the light of its own accord – I dare not attribute its conversion to my scriptures).

 

This conversion is perfectly rational. Russia remains far too weak to be a strategic competitor of the United States (US). It can only be a spoiler that distracts US attention from what it perceives as the real strategic competitor: China. However, the US can only focus on China and Asia to the extent that the European continent is secure – that is a vital American interest. Therefore the US has to engage with the crisis in Ukraine, making it clear that Article 5 offers as strong a guarantee as ever, to give its European allies and partners the self-confidence for resolute diplomacy. But the US’ undivided attention we will never again have. The focus on Asia has just been reaffirmed in the latest Quadrennial Defence Review. And thus the US still expects that Europeans themselves take the lead in addressing all security problems short of Article 5 in their own broader neighbourhood.

 

That puts even more pressure on Europe to deliver – and rightly so.

 

Oh, and I am still not convinced of the continued relevance of ACT.

 

 

* Prof. Sven Biscop is a Senior Editor of European Geostrategy. He is also Director of the ‘Europe in the World Programme’ at Egmont – Royal Institute for International Relations in Brussels. He writes here in a personal capacity.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 07:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : Lundi 14 Avril 2014

 

Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 11:35
Afghanistan: the view from the US

 

Alerts - No25 - 11 April 2014 Eva Gross

 

The Afghan presidential election that took place on 5 April marks the first democratic transition of power since current President Hamid Karzai took office. It also represents an important milestone for Afghanistan and for international actors operating in the country since the fall of the Taliban. The elections were of particular significance for the US, with Washington having been the primary driver of international engagement – military and otherwise – in the country for over a decade.

Washington views the Afghan elections from the vantage point of post-Karzai US-Afghan relations but, perhaps more importantly, also against the backdrop of shifting strategic and domestic priorities, which renders Afghanistan less central to the country´s foreign policy than it once was. Still, the election and its outcome promises clarity on the future of US troop strength – and their purpose – in the years to come. This, in turn, will determine the future presence of both NATO and the EU as well.

 

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 11:30
Note de recherche stratégique n°7 - La pensée stratégique israélienne confrontée à la nouvelle donne au Moyen-Orient

 

11/04/2014  IRSEM

 

Note de recherche stratégique N° 7 - 2014 par Pierre RAZOUX
La pensée stratégique israélienne confrontée à la nouvelle donne au Moyen-Orient

 

La pensée stratégique israélienne est plus que jamais tiraillée entre la vision pragmatique et réaliste des stratèges militaires qui en ont longtemps été dépositaires, et une vision idéologique qui reflète le discours d’une classe politique qui s’est progressivement imposée face à l’institution militaire. Ni les médias, ni le monde académique ne sont, pour l’instant, en mesure d’imposer une pensée stratégique alternative. Aucun Livre blanc ne vient préciser ses fondements.

 

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:55
Du Livre Blanc à la LPM : Quelles conséquences pour l’industrie de Défense et la recherche ?

 

09.04.2014 Cédric LOUIS et Maxime PERACAULA - Membres du Comité de Défense économique de l’ANAJ-IHEDN

 

Du Livre Blanc à la Loi de Programmation Militaire : Quelles conséquences
pour l’industrie de Défense et la recherche ?

 

Cet article vous est proposé par le Comité de Défense économique comme veille pour le secteur de l’industrie de la défense. Les lois de programmation militaire successives chamboule ce secteur industrielle porteur d’emplois et retrace la stratégie historique de la France sur le théâtre mondial. N’hésitez pas à réagir en nous contactant à l’adresse : defense-economique@anaj-ihedn.org

 

Depuis les années 80, les politiques français misent sur une relance de la demande par la dépense publique. Ce qui accroît le déficit public. Or lorsque ce dernier devient trop important, on se rabat sur l’impôt. Aujourd’hui la dette atteint près de 100% du PIB et la croissance ne permet plus de faire face aux intérêts. Les engagements financiers de la France atteignent 2 fois le budget de la Défense, soit près de 60 milliards d’euros. Dans ce contexte, il a été décidé dès 2012 de rédiger un nouveau Livre Blanc, devant donner lieu à une loi de programmation militaire (LPM). L’objectif : adapter l’outil militaire et son industrie aux enjeux de la prochaine décennie. Nous allons nous interroger sur les conséquences industrielles de cette nouvelle réflexion stratégique.

 

Mise en perspective du dernier Livre Blanc et de la future Loi de Programmation Militaire (LPM)

Depuis la professionnalisation des armées de 1996, une succession de réformes ont rendu instable le format de nos armées. Les deux livres-blanc de 2008 et 2013 remettent à plat l’analyse stratégique militaire. Les réponses aux menaces restent identiques, mais c’est le format des forces armées qui est touché, avec une réduction systématique des matériels, effectifs et budgets lors des transcriptions en loi de finance pluriannuelles LPM.

EVOLUTION EN 20 ANS

1994

2008

2013

Forces projetables

120 000 à 130 000 hommes

30 000 à 50 000 hommes

15 000 hommes

Forces aériennes projetables

Plus de 200 avions de combat

90 avions de combat

45 avions de combat

 

Il est à noter qu’un programme de recherche dans une filière industrielle militaire se travaille sur plusieurs décennies et qu’il nécessite une stabilité budgétaire pour sécuriser les commandes et ainsi stabiliser le coût de production. D’autre part, le livre blanc fixe un contrat opérationnel qui détermine les effectifs et moyens lors d’un engagement dans une situation opérationnelle prédéfinie. Ainsi, si l’objectif donné aux armées pour un besoin sur un théâtre d’opération est de 15 000 hommes et 100 camions, le jour J, vous n’aurez que cette intervention possible. Cela s’appelle la Politique d’Emploi et de Gestion des Parcs (PEGP). Objectif : optimiser au maximum, ce qui entraine un travail en flux tendu dans un domaine où les choses ne peuvent fonctionner durablement comme tel.

Le programme Scorpion doit assurer la modernisation des groupements tactiques interarmes, unités du combat au sol.
Le programme Scorpion doit assurer la modernisation des groupements tactiques interarmes, unités du combat au sol.

Cette fragilité politique concernant l’effort de défense vient frapper de plein fouet un pan industriel et technologique de la France. Et ce pan industriel, autant civil que militaire regroupe pour la partie militaire pas moins de 4 000 entreprises, plus de 165 000 emplois dont 20 000 hautement qualifiés, plus de 15 Mds d’euros de chiffre d’affaire dont 25 à 40 % sont des exportations. Les domaines concernés vont de l’aéronautique, la robotique, le spatial, les télécommunications à l’informatique, le cryptage, le transport. Le Livre Blanc de 2008 chiffrait ce lien civilo-militaire : « La France et l’Europe doivent favoriser les synergies entre la recherche civile et la recherche de défense et de sécurité. En effet, 60 % de la recherche financée par la Défense ont des retombées dans le secteur civil, contre 20 % seulement en sens inverse ». D’après Christian Mons, président du GICAT, la perte d’un milliard du budget d’investissement au ministère de la défense représente une perte de 10 000 emplois directs, et autant d’indirects. On sait également que pour 1€ investi par la France dans ses équipements de Défense, le retour d’après le GICAT est de 1,30€ à 1,70€ à termes pour les recettes de l’Etat.

 

Le Livre Blanc et la LPM sont-ils déjà caducs ?

Rappelons tout d’abord que la lenteur du vote de la loi de cadrage budgétaire pluriannuel issue du livre blanc de 2013 entraine un report de commandes d’environ 300 millions d’euros. D’autre part, d’ici à 2019, il va manquer chaque année 2 milliards d’euros à la DGA pour payer toutes ses factures. Au moindre gel de crédit, la Direction basculerait en cessation de paiements. Même si la DGA a l’habitude de jongler avec sa trésorerie, c’est la première fois qu’une loi de programmation militaire va démarrer avec un tel niveau de report de charges.

A ces contraintes de report, nous ajoutons deux habitudes inquiétantes pointés par de nombreux rapports parlementaires. La première est  le recours à des recettes exceptionnelles difficilement maitrisables, et la seconde l’ajustement des gels de crédits par l’investissement, au titre de la réserve interministérielle. Les marges de manœuvre pour la mise en place d’une nouvelle LPM semblent bien réduites.

 

Repenser l’interaction armée/industrie en cercle vertueux pour la croissance et l’emploi

Dans un contexte de défis majeurs pour la France (relance de la croissance, baisse des déficits) il serait important de reconsidérer l’option, à contre-courant, d’augmentation du budget de la Défense. Celle-ci aurait un impact fort, dès lors que les investissements publics seraient ciblés et stratégiques. Ces derniers seraient concentrés dans des zones d’avenir moins rentables ou certaines technologies innovantes et chères, déchargeant les groupes industriels qui pourraient se concentrer sur l’amélioration de leurs exportations (baisse des prix et augmentation des cadences de production) et ainsi l’augmentation des emplois. Il en résulterait une baisse des contributions et soutien à l’emploi pour ce secteur.

N’oublions pas également que le système d’investissements publics dans l’industrie de la défense constitue un puissant outil de politique industrielle. En effet, la plupart des entreprises du secteur de la défense sont aujourd’hui privées. Ce qui signifie que le gouvernement ne peut légitimement pas intervenir dans les politiques d’innovation de celles-ci sauf s’il investit lui-même dans la recherche via des partenariats de développement, d’investissement comprenant un co-financement, via appel d’offre pour le respect les règles de la concurrence. Ces investissements dans la R&D permettent au pays de garder un certain contrôle sur ses technologies qui peuvent s’avérer déterminantes et sensibles.

 

En guise de conclusion…

Dans « Pilote de Guerre », Saint Exupéry s’interroge sur les raisons qui ont amené le pays au bord du gouffre. « Ce ne sont point les matériaux qui sont en cause, mais l’Horloger. […] Et les hommes ont tout sauvé. » Il faut redonner confiance en l’homme pour qu’il puisse exploiter ses qualités d’innovateur et de producteur en donnant un souffle aux entreprises, à commencer par celles du secteur militaire, à la pointe des technologies et au carrefour de si nombreux emplois en France.

 

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 20:40
After Crimea: Putin’s balance sheet

 

Alerts - No24 - 04 April 2014 - Nicu Popescu

 

When it comes to foreign policy, Russia is good at sprinting, while the West – and especially the EU – is better at marathons. The use of kinetic military force by Moscow is to a large extent a sign that other, long-term foreign policy means failed in Ukraine: Russian coercive diplomacy – based on sticks (embargoes and sanctions) and carrots (offers of cheaper gas and greater market access) – did not have the desired effect.

Moscow believes it can achieve its goals with rapid bursts of sprinting, and that the West will not quicken its pace in response. In Crimea, the territory was captured in a manner that was both quick and bloodless, with the weak state institutions of Ukraine simply crumbling in the face of Russian aggression. The problem is that other post-Soviet states are equally weak (or even weaker) and although they have successfully withstood periodic Russian embargoes over the last two decades, they are unlikely to be able to resist any form of military action. Worryingly, the option of sending armed, masked men to take over public buildings in a third state is very much on the table – particularly because this has proved not only easy, but also effective – and is therefore dangerously appealing.

 

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 11:55
Deux Café-Défense à Lille les 8 et 17 avril

04.04.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale

 

La Mission Lille eurométropole défense et sécurité (LEDS) poursuit ses cafés-débat ouverts à tous. L'un consacré aux drones le 8 avril, l'autre à l'hélicoptère au cœur des opérations le 17 avril... 

 

Le mardi 8 avril de 18 h à 20 h, amphi B7 de l'université Lille III au Pont de Bois à Villeneuve-d'Ascq, une conférence consacrée aux drones : considérations tactiques, industrielles, légales et éthiques. Avec le colonel Christophe Fontaine, commandant de l'escadron de drones 1/33 Belfort et le lieutenant-colonel Jérôme de Lespinois, responsable de programme à l'IRSEM.

 

Le jeudi 17 avril à 18 h, salle du conseil privé de l'hôtel de ville de Lille : Côte d'Ivoire, Libye, Mali, l'hélicoptère au cœur des opérations. Avec le colonel Pierre Verborg, chef du bureau emploi opérationnel aéromobile de la division aéronautique du Commandement des forces terrestres.

 

Entrée libre sans inscription.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 21:40
Note de recherche stratégique n°6 - La crise ukrainienne vue par les chercheurs


01/04/2014   IRSEM

 

Numéro 6 - mars 2014
La crise ukrainienne vue par les chercheurs, dossier rassemblé par Frédéric Charillon

 

Auteurs : Dominique David, Anne de Tinguy, Jean-Christophe Romer, Alexandra Goujon, Florent Parmentier, Sophie Lambroschini, Cyrille Bret

 

Pour éclairer la situation ukrainienne (au 25 mars 2014), l'IRSEM rassemble une première série de contributions synthétiques proposées par des universitaires spécialistes de la zone. Par souci de réactivité, les auteurs ont pris de leur temps pour accepter les délais particulièrement courts de cet exercice.

 

Lire la suite (pdf - 553 ko)

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 16:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : Lundi 31 Mars2014

Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 07:55
Membre d’une EPE du groupe GALLICE à bord d’un méthanier dans l’océan Indien

Membre d’une EPE du groupe GALLICE à bord d’un méthanier dans l’océan Indien

 

28 mars 2014  par Stéphane Cholleton ANAJ-IHEDN

 

Entretien avec Gilles Maréchal, Directeur Général du Groupe GALLICE.

 

Dans le cadre de la lutte contre la piraterie maritime, le gouvernement vient d’autoriser la mise en place de gardes armés sur les navires : quelles vont être, selon vous, les conséquences pour une société comme GALLICE ? Dans quelle mesure cette annonce vous satisfait-elle ?

 

Nous accueillons cette décision de façon très positive car elle montre que l’Etat français commence à prendre en compte les réalités du marché de la sécurité et la place incontournable des sociétés privées dans la protection des intérêts économiques français. Il est vrai que, dans ce domaine, nous sommes très en retard sur les Anglo-Saxons, qui restent concurrentiels car ils opèrent dans un cadre juridique précis et peu contraignant. Nous espérons que l’Etat étendra sa réflexion à toutes les autres activités de sûreté où il y a nécessité de porter des armes, y compris sur le territoire national.

D’un point de vue « business », cette décision aura un impact très faible pour notre société, dans la mesure où ce marché ne concerne que les navires immatriculés en France (moins d’une centaine) et que nous opérons déjà avec des équipes armées sur des navires étrangers. Pour rappel, GALLICE, via sa filiale irlandaise, est la seule société française à opérer en armes à bord des navires. Elle dispose aussi de son propre bateau d’escorte  (voir photo ci-dessous) ! Nos quelques concurrents français n’ont pas cette capacité et sont contraints de recourir à des sous-traitants anglo-saxons !

Bateau d’escorte du Groupe GALLICE

Bateau d’escorte du Groupe GALLICE

Nous attendons maintenant de connaître le cadre juridique qui va être proposé par le Conseil National des Activités Privées de Sécurité (CNAPS). On parle déjà de certification ISO Pass 28007 pour les sociétés qui souhaiteraient entrer sur ce marché. Une telle certification coûterait au postulant plus de 30 000€, ce qui exclurait automatiquement les structures de taille moyenne : seules trois ou quatre sociétés françaises auraient alors les moyens d’entrer sur ce marché, parmi lesquelles GALLICE. De plus, la législation sur les agents embarqués soumis au droit français risquerait, une fois de plus, de nous mettre « hors-jeu » vis-à-vis des Anglo-Saxons qui garderont, c’est inévitable, plus de 95% des parts de marché.

 

Suite de l'entretien

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : Lundi 24 Mars2014

Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE

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23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 12:35
East Asia’s security architecture – track two

 

Alerts - No18 - 21 March 2014 Eva Pejsova

 

Although East Asia’s security environment has long been known for its instability, the recent escalation of tensions between China and Japan has been followed with unprecedented concern. Besides the real risk of accidental clashes in the disputed waters due, inter alia, to the disruption of communication channels, the way in which both Beijing and Tokyo have chosen to deal with the crisis is an indication of an emerging shift in strategic thinking that will most likely have an impact on the evolution of the whole region.

As a result, debates on the need to rethink the security architecture in the region have become more frequent. Existing regional security-focused multilateral platforms could indeed contribute to stability in the region and in this context, various informal mechanisms – so-called ‘track-two’ diplomacy – often become invaluable channels for communication and interaction.

 

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23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 12:35
Afghanistan: the view from Pakistan

 

Alerts - No12 - 21 February 2014 Eva Gross

 

Pakistan will arguably be the most crucial regional player in post-2014 Afghanistan. Close religious and cultural links notwithstanding, its links to the Taliban give Islamabad considerable leverage and influence over any peace process. However, the protection and support granted to insurgent groups ­operating in Afghanistan over the past decade has had unintended domestic consequences for Pakistan, with the growing number of terrorist attacks now posing a ­significant threat to the country’s internal stability. Failure to reach a political settlement in Kabul is therefore likely to have a spill-over effect that would further weaken Islamabad’s ability to contain extremist groups operating inside Pakistan.

Despite the complexity of US-Pakistan relations, a complete US withdrawal by the end of 2014 – with the concomitant risk of a security vacuum developing along Pakistan’s border – is not in Islamabad’s interest. However, the implications of even a reduced transatlantic footprint are bound to contribute to a reckoning with extremism, and the forces that encourage it, inside Pakistan itself.

 

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 12:45
Protéger les civils : mission impossible ?

 

Alerts - No11 - 13 February 2014 par Thierry Tardy

 

Les rapports de plusieurs ONG présentes en République centrafricaine ont récemment fait état d’exactions, de crimes et de purification ethnique à l’encontre de populations civiles que les opérations déployées ont du mal à contenir. Sur d’autres terrains, de la République démocratique du Congo (RDC) au Darfour ou plus récemment au Sud Soudan, les mêmes questionnements ou critiques ont été formulés à l’endroit d’opérations pourtant mandatées pour assurer la protection des civils.

Celle-ci s’impose en effet à tout acteur externe, avant tout pour des raisons d’ordre éthique. Vingt ans après les drames du Rwanda et de Srebrenica, quelle serait la légitimité d’une opération qui ne serait pas explicitement mandatée pour protéger les populations les plus vulnérables ? Pour autant, de tels objectifs sont-ils réalistes ? Sur le terrain, les obstacles à la protection des civils sont nombreux, et le risque est grand que les attentes créées par des mandats ambitieux soient en pratique souvent déçues.

 

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:50
No TTIP-ing point for European defence?

 

Alerts - No19 - 21 March 2014 Daniel Fiott

 

The EU-US Summit on 26 March will mark eight months since the partners decided to formally launch negotiations on a Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP). The aim of the TTIP – if finalised – is to remove tariffs, align regulatory standards and open up government procurement. Born out of the need to boost economic growth on both sides of the Atlantic and to respond to the rise of emerging markets, the Partnership will add an extra €120 billion to the EU economy annually, according to estimates by the European Commission. While President Obama’s first visit to Brussels will likely be dominated by an agenda focusing on Ukraine and economic recovery, it is also worth thinking about some of the more sensitive areas involved in the TTIP discussions.

One such area relates to defence industry and markets. Back in June 2013, public procurement of defence and security goods was included in the Commission’s negotiating mandate. Given the sensitive nature of defence procurement, however, both sides have, for the time being, agreed to drop a ‘defence TTIP’. This situation is indicative of a broader negotiating environment that has seen a moratorium on including an investment chapter in the Partnership and other sectoral exclusions. Therefore, at first glance, the TTIP’s overarching aims of abolishing tariffs, enhancing the compatibility of the EU and US regulatory environment and ensuring a greater flow of goods, services and investments in the transatlantic space will not apply to the defence sector. But is this necessarily the end of the story?

 

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:35
Afghanistan: the view from China

 

Alerts - No6 - 24 January 2014 Andrew Small

 

2014 is a defining year for China’s relationship with Afghanistan. After more than a decade on the margins of international efforts to shape the country’s future, this summer China will take the diplomatic driving seat as it hosts the Istanbul Ministerial Process, the major regional conclave between Afghanistan and its neighbours, in Tianjin in August.

In anticipation of the drawdown of Western forces, Beijing has been making it clear to both friends and rivals that, unlike the aftermath of Soviet withdrawal, it will not sit on the sidelines and watch the country slide into civil war.

 

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:35
Afghanistan: the view from India

 

Alerts - No1 - 10 January 2014 Eva Gross

 

Afghan President Hamid Karzai’s visit to India from 12-15 December 2013 – during which he requested greater defence and security cooperation in the years to come – underscored the close bilateral ties between the two countries. President Karzai’s attempt to enlist regional allies in support of a stable post-2014, post-transition Afghanistan also raises questions about the extent to which Afghanistan’s neighbours are prepared to modify their engagement in the near future.

The bilateral relationship between India and Afghanistan has deep historical and geographical roots. Yet, to date, India’s engagement in Afghanistan has mainly centred on civilian contributions and economic development. This is partly due to Pakistani resistance and fears over India’s growing regional influence. Possible developments in the relationship with Islamabad will therefore have a bearing on India´s future Afghanistan policy – and vice versa.

 

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:30
Arab armies: agents of change? Before and after 2011

 

Chaillot Paper - No131 - 17 March 2014 Florence Gaub

 

Many aspects of the so-called Arab Spring came as a surprise: the mass demonstrations, the toppling of dictatorships, and indeed the timing. One of the most unexpected aspects, however, was the behaviour of the respective military forces. Regarded until 2011 as being unequivocal supporters of the regimes in power, they were expected to crack down on the demonstrators with an iron fist. Decades of military dictatorships, coups d’état and wars had entrenched the notion of Arab armed forces as agents of coercion, not agents of change.

But only one of the Arab militaries confronted with the massive social dislocation unleashed by the Arab Spring behaved in the expected way, i.e. unequivocally standing by the regime and suppressing the uprisings. The others facilitated regime change either actively or passively, and in Egypt assumed an even more direct role. In all cases, the armed forces were, and remain, the kingmakers, whose support is essential for rulers to hold onto, or accede to, power. But what drives these forces? Why do they choose to act, or not act, under certain political conditions? When do they have the capacity to act, and when is it that they do not?

While these questions are fundamental, they relate to the specific circumstances pertaining to the military in the post-2011 environment: how come the armed forces seem to possess the casting vote between secular and Islamist forces on the road to democracy? More puzzlingly, what is it that these forces stand for in the eyes of the populations in their respective countries – if it was modernity in the 1950s and 1960s, what is it today?

 

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 16:50
Calendrier des think tanks à Bruxelles Mise à jour : Lundi 17 Mars2014

Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 13:50
Handle with care: crowd-sourcing and non-proliferation

 

Briefs - No8 - 14 March 2014 Christian Dietrich

States do not spread weapons of mass destruction – people do. It takes individual proliferators, collaborators, and the acquiescence of bystanders for sensitive materials to change hands illicitly. Yet, the rigid national and international means deployed to counter proliferation are juxtaposed with the limitless amounts of information people produce in our digitally connected world.

The internet enables over one-third of the global population to gather in virtual, transnational spaces. ‘Netizens’ generate and process knowledge on anything from Wikipedia and cooking recipes to disaster management and counter-terrorism. In various fields, policy makers increasingly appreciate open-source information technology as an asset to feed their decision-making.

However, the use of information and communication technology (ICT) to counter the proliferation of weapons of mass destruction (WMD) remains an underdeveloped notion – particularly in light of its potential promises. Drawing on lessons from other policy areas, it is advisable to contemplate the systematic mining of collective intelligence for information gathering and analysis purposes in countering the spread of WMD.

 

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 13:50
The EU and its (cyber) partnerships

Briefs - No9 - 14 March 2014 Patryk Pawlak, Catherine Sheahan

The benefits of an open and accessible internet for growth and development have been acknowledged on numerous occasions. But as the potential of the digital economy for fostering innovation and creating new business opportunities grows, so too do the difficulties with protecting it. In February 2014, the EEAS presented the Friends of the Presidency on Cyber Issues with a Food for Thought Paper (‘Further Strengthening European Cyber Diplomacy’). According to the document, ‘the EU and its Member States should be in a position to present a coherent and comprehensive suite of policies which keep pace with the ever shifting international landscape, taking into account the strategic policy goals of other actors in the field’.

Strategic engagement with key regional partners is central to securing the Union’s economic and political interests. It is therefore useful to clarify the scope of existing (as well as potential) cooperation with the EU’s main strategic partners, especially those with regional influence, i.e. the United States, Brazil, South Korea, Singapore, South Africa, China, Egypt and India. Structured cyber consultations with Washington, Beijing and Delhi are already in place, and other less formal cyber dialogues – with South Korea and Brazil among others – are also underway.

 

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 13:50
EU cyber-defence – a work in progress

 

Briefs - No10 - 14 March 2014 Neil Robinson

The EU’s cyber defence agenda provides an opportunity to ask questions about what the EU could do in terms of setting security priorities. Furthermore, as a possible area for cooperation, cyber defence shares with military air logistics the peculiarity of being a common capability which does not require explicit war-like conditions to demonstrate its utility.

Indeed, the diversity and complexity of the threat environment – coupled with challenges of attribution – suggests the opposite: military cyber defence capabilities might offer better value for money in peacetime rather than in times of war.

 

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 13:35
Ukraine: the view from China

 

Alerts - No17 - 14 March 2014 Camille Brugier, Nicu Popescu

With every new major international crisis, it does not take long for diplomats and observers to start wondering ‘what does China think?’. This is also true for the Crimean crisis. A few days into the crisis, the Russian foreign ministry announced that the Chinese and Russians shared ‘broadly coinciding points of view’ on the situation.

Looking to China for reassurance is driven by many factors. The rise of China as a global power is just one. China is often seen as a sort of ‘swing’ power, capable of tipping the political balance between entrenched political warriors whose preferences are already well known. In this sense, China’s reaction is not always predictable. After the 2008 Russia-Georgian war the Chinese maintained a stance of public politeness towards Russia but, in private, were clearly against the recognition of South Ossetia and Abkhazia – thereby helping Central Asian countries resist alleged Russian pressures to recognise the independence of those entities.

Hence the rush by Russia to claim Chinese support for its actions in Ukraine – in a bid to claim greater legitimacy for its military invasion of a post-Soviet state. However, the claim that China is on Russia’s side is spurious.

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 08:55
Cyberguerre : L’INSS, Think-Tank de l’Université de Tel-Aviv, Scrute la France.

 

Mar 11 Isreal Valley (Mitz)

 

L’INSS est un think-tank de l’université de Tel-Aviv, spécialisé sur le terrorisme et la cyberguerre. Ce cercle d’études est dirigé par Amos Yadlin, ancien patron d’Aman, les renseignements militaires israéliens. Le département cyberguerre de l’INSS fonctionne par ailleurs en intégration avec la Blavatnik School of Computer Sciences de l’Université de Tel-Aviv, qui compte une vingtaine de laboratoires de recherche cybernétique, de renommée mondiale.

 

Dans l’un de ses derniers rapports l’INSS passe en revue la situation en matière de cybersécurité en chaque zone du Globe. Et pointe à chaque fois, sans concession, forces, faiblesses, opportunités et menaces. En Israël, aux USA, en Russie, dans les pays Arabes, en Chine, et enfin en Europe avec un zoom particulier sur la France.

 

L’INSS raconte l’inauguration le 20 février dernier du nouveau quartier général de la cyberdéfense française. L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) emploierait aujourd’hui 357 experts. Le Pentagone français aurait traité pour sa part 790 incidents cybernétiques en 2013. 1400 cyberguerriers hexagonaux auraient été recrutés par le ministère qui en souhaiterait 350 de plus d’ici à 2019.

 

L’INSS note également que si le développement de cyber armes françaises est resté fort discret, l’offensive cybernétique serait en fait, bien en place depuis 2008 avec la production de virus destinés aux ennemis de l’Hexagone. Le programme de cyberattaque français aurait donc démarré selon les israéliens deux ans avant Stuxnet (un ver informatique américain, issu du programme d’espionnage US olympic games aussi surnommé “bug”).

 

Selon l’INSS : "en dépit de ces efforts, la France est toujours en retard en termes de cyberdéfense si on la compare à d’autres nations de premier plan comme le Royaume-Uni. En réalité, les ressources humaines de la France, affectées à la lutte contre les cyberattaques, sont faibles comparées à celles d’autres nations.

 

Ce manque de ressources humaines est du à plusieurs facteurs. Tout d’abord, la France manque d’experts en sécurité, et deuxièmement, les français n’ont pas anticipé le problème de la protection contre les cyberattaques, ni la protection de leurs systèmes informatiques".

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