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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 12:30
Credits BBC MidEast

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31 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Kirkouk (Irak) - Les forces de sécurité irakiennes ont repris le siège du conseil provincial à Tikrit, près d'un mois après le lancement de leur offensive sur cette ville du nord de l'Irak tenue par le groupe Etat islamique, ont rapporté mardi des responsables.

 

Il s'agit de la percée la plus significative depuis le lancement le 2 mars de l'offensive, la plus importante opération contre les jihadistes depuis qu'ils se sont emparés en juin dernier de vastes pans du territoire, notamment dans le nord de l'Irak.

 

Les forces irakiennes ont nettoyé le complexe gouvernemental à Tikrit, a indiqué notamment un général de l'armée s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.

 

Nous avons le contrôle des bâtiments gouvernementaux depuis la nuit dernière, a-t-il ajouté.

 

Le gouverneur de Salaheddine, dont Tikrit est le chef-lieu, Raad al-Joubouri a confirmé que le siège du gouvernement local avait été repris, disant que les drapeaux irakiens flottaient à nouveau sur plusieurs bâtiments.

 

Le porte-parole de la milice chiite Badr, Karim al-Nouri, a confirmé la reprise du siège, affirmant que des membres des Unités de mobilisation générale --UMG, des forces pro-gouvernementales dominées par les milices chiites soutenues par l'Iran-- avaient pris part aux combats aux côtés des unités de la police.

 

Les UMG ont joué un rôle crucial pendant les trois premières semaines de l'offensive mais ont indiqué se mettre en retrait lorsque les forces de la coalition internationale menée par les Etats-Unis ont lancé des frappes sur Tikrit le 25 mars, à la demande de Bagdad.

 

Elles avaient notamment accusé Washington de chercher à leur voler la victoire à Tikrit.

 

Les Etats-Unis, qui reprochaient aux milices chiites irakiennes d'être sous l'influence de l'Iran, ont affirmé eux s'être engagés dans la bataille de Tikrit après avoir obtenu la garantie de Bagdad que les forces gouvernementales joueraient le premier rôle dans l'offensive.

 

Les dernières frappes de la coalition dans le secteur de Tikrit ont eu lieu dimanche et lundi, selon le Pentagone.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 00:30
Les Etats-Unis entrent dans la bataille de Tikrit

 

26.03.2015 Romandie.com (ats)

 

Les forces irakiennes, aidées par les Etats-Unis, sont reparties jeudi à l'assaut de la ville de Tikrit pour déloger les djihadistes du groupe Etat islamique. Washington a mené depuis mercredi 17 raids aériens sur cette ville située à 160 km au nord de Bagdad.

Les forces aériennes américaines n'étaient pas encore intervenues directement à Tikrit. La France a également effectué un raid, ont indiqué jeudi les commandements militaires des deux pays.

Les Etats-Unis ont longtemps exprimé leurs réticences à intervenir, en raison notamment du soutien actif de l'Iran aux milices chiites engagées dans la bataille. Mais la donne a changé mercredi lorsque le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a réclamé des frappes.

 

Offensive terrestre relancée

Fortes de ce soutien aérien, les forces irakiennes ont relancé jeudi leur offensive terrestre, suspendue la semaine dernière en raison des nombreux engins explosifs disséminés par l'EI retranché à Tikrit.

Mais la bataille au sol engagée le 2 mars et présentée comme la plus massive depuis que l'EI s'est emparé l'an dernier de vastes pans de territoire en Irak, se fera désormais sans les milices chiites, selon Lloyd Austin, commandant des forces américaines au Moyen-Orient (Centcom).

Ces dernières, à qui Téhéran a notamment fourni de l'artillerie et des conseillers, "se sont retirées" de la zone de Tikrit et la bataille est maintenant menée par environ 4000 membres des forces spéciales et de la police irakienne, a précisé le général Austin.

Il était cependant impossible de confirmer jeudi si ce retrait était effectif sur le terrain.

 

"Aller de l'avant"

"Le gouvernement irakien devait être en charge de l'opération" pour que la coalition intervienne, c'était une "pré-condition", a encore expliqué le général lors d'une audition au Sénat américain. Ces propos faisaient écho à ceux d'un responsable américain qui avait indiqué que Barack Obama avait conditionné les frappes américaines à un rôle plus important des forces gouvernementales à Tikrit.

Le chef du Centcom a en outre dénoncé la "mauvaise approche" adoptée jusqu'alors à Tikrit. Il a aussi affirmé que la nouvelle configuration des combats permettrait d'"aller de l'avant".

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 12:30
Credits BBC MidEast

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26 mars 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les États-Unis ont lancé mercredi des frappes aériennes pour aider les forces irakiennes à reprendre Tikrit (nord) au groupe Etat islamique, se retrouvant alliés de facto de l’Iran qui joue déjà un rôle clef de soutien à Bagdad dans la bataille.

 

Les États-Unis et leurs alliés de la coalition « fournissent frappes aériennes, renseignement aérien, conseil et assistance au quartier général des forces irakiennes, pour renforcer leurs capacités à battre l’EI » à Tikrit, a déclaré dans un communiqué le commandement américain dirigeant les frappes (CJTF).

 

Les opérations ont été lancées « à la demande du Premier ministre irakien Haider al-Abadi », précise le CJTF.

 

Selon une source militaire irakienne, la coalition a bombardé « quatre endroits » du centre de Tikrit, dans des opérations qui ont commencé après le coucher du soleil.

 

L’offensive irakienne sur Tikrit, qui a débuté le 2 mars, implique des milliers d’Irakiens, soldats, policiers et paramilitaires alliés aux forces gouvernementales, dont les « Unités de mobilisation populaire », groupe composé essentiellement de miliciens chiites soutenus par l’Iran.

 

Les Iraniens ont notamment fourni de l’artillerie et des conseillers à ces milices chiites.

 

L’offensive a permis de reconquérir des villes menant à la ville d’origine de Saddam Hussein, et d’encercler les quelques centaines de jihadistes toujours retranchés dans Tikrit.

 

Mais la reconquête de la ville elle-même s’est avérée plus difficile en raison des importants dispositifs défensifs mis en place par les jihadistes, dont un grand nombre d’engins explosifs disséminés dans les rues et les bâtiments.

 

L’opération a été suspendue depuis la semaine dernière, selon les Irakiens.

 

Les Américains justifiaient jusqu’à aujourd’hui leur non-implication dans la bataille de Tikrit par le fait que le gouvernement irakien ne leur avait pas fait de demande d’intervention.

 

Seul un des chefs militaires irakiens de l’offensive sur Tikrit, le général irakien Abdelwahab al-Saadi, s’était exprimé publiquement le 15 mars en faveur d’un soutien aérien de la coalition.

 

Les responsables américains ne cachaient pas qu’ils considéraient que l’Irak a fait une erreur en ne demandant pas de frappes de la coalition depuis le début de l’offensive, et en s’appuyant seulement sur l’aide iranienne.

 

« Les capacités militaires fiables, professionnelles, avancées sont des choses qui très clairement et très nettement appartiennent à la coalition » a souligné le colonel Warren dans la journée de mercredi.

 

Le rôle joué par Téhéran dans la bataille de Tikrit et l’importance sur le terrain du général iranien Ghassem Souleimani, qui dirige la Force al-Qods, une unité des Gardiens de la révolution iraniens sont perçus d’un mauvais oeil par Washington, alors que l’Iran ne fait pas partie de la coalition internationale anti-jihadistes.

 

Les Américains ont répété depuis le début de l’implication iranienne dans la bataille contre l’EI qu’ils ne se « coordonnaient pas » avec l’Iran, et que les Irakiens étaient leurs seuls interlocuteurs sur le terrain.

 

« Tout le monde sait qu’il y a un certain mouvement des forces iraniennes -à la fois dans et à l’extérieur du nord de l’Irak- qui sont engagées dans les combats depuis le tout début. Mais ce n’est pas coordonné. Nous ne nous coordonnons pas avec eux », avait expliqué début mars le secrétaire d’Etat John Kerry.

 

Les Etats-Unis menaient déjà des vols de reconnaissance près de Tikrit, avait indiqué mardi un haut responsable de la coalition internationale anti-jihadistes, confirmant pour la première fois une implication américaine dans cette offensive.

 

Les frappes entamées mercredi « sont destinées à détruire les bastions de l’EI avec précision, sauvant ainsi des vies irakiennes innocentes, tout en minimisant les dommages collatéraux aux infrastructures », a déclaré le général américain James Terry, qui dirige le CJTF.

 

« Pour être clair, la coalition se coordonne seulement avec le gouvernement irakien et les forces de sécurité irakiennes. Nous ne nous coordonnons pas nos opérations d’aucune façon avec l’Iran ou les milices soutenues par les Iraniens », a toutefois précisé le colonel Patrick Ryder, porte-parole du Centcom, le commandement américain de la région.

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 23:30
 credits BBC MidEast

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12 mars 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Des milliers de soldats irakiens renforçaient jeudi le siège de la ville de Tikrit en attendant de mener l’assaut contre les quelques centaines de djihadistes du groupe Etat islamique (EI) qui y sont terrés.

 

Onze jours après le lancement de leur offensive, les militaires irakiens affirmaient que la reprise prochaine de Tikrit ne faisait guère de doute car le temps jouait contre les jihadistes.

« Nous commençons à appliquer la deuxième phase de notre plan », a expliqué le ministre de la Défense, Khaled al-Obeidi en déplacement dans la province de Salaheddine, dont Tikrit est la capitale. « Le temps est de notre côté, nous avons l’initiative » et « nous voulons limiter au maximum les pertes humaines », a-t-il ajouté.

« Tikrit est bouclée de tous les côtés » mais « nous ne voulons pas nous précipiter », a précisé le général de police Bahaa al-Azzawi, interrogé par l’AFP à Albou Ajil, un village d’où est visible Tikrit de l’autre côté du Tigre.

En attendant, les forces gouvernementales, fortes de plusieurs milliers d’hommes, tiraient sporadiquement à l’artillerie sur Tikrit, ont constaté les journalistes de l’AFP.

Des soldats, des policiers et des membres des Unités de mobilisation populaire, une force para-militaire principalement composée de miliciens chiites, avaient réussi mercredi à entrer dans Tikrit et à reprendre le contrôle du quartier de Qadisiyah, dans le nord de la ville.

Le commandant des Unités, Hadi al-Ameri, a affirmé qu’il n’y avait plus d’issue pour les quelques centaines de jihadistes terrés dans le centre-ville.

Ils « ont deux choix: se rendre ou mourir », a-t-il prévenu.

« Nous n’avons pas besoin d’attaquer, cela pourrait faire des victimes dans les rangs de nos combattants », a ajouté le commandant Ameri, dont l’organisation Badr est l’une des plus importantes milices chiites d’Irak.

L’avancée des forces gouvernementales est en effet délicate car la technique éprouvée des jihadistes est de truffer de bombes et autres engins explosifs les lieux qu’ils s’apprêtent à quitter. « Nous n’avons pas face à nous des combattants au sol mais un terrain piégé et des snipers », a résumé un haut gradé.

Aucun bilan de victimes depuis le début de l’offensive contre Tikrit n’était disponible, mais plusieurs dizaines de corps sont acheminés quasi quotidiennement à Bagdad et dans la ville sainte chiite de Najaf.

L’incertitude demeure en outre sur le nombre de civils qui seraient toujours présents dans Tikrit et sur leur condition humanitaire et sécuritaire.

« L’accès aux zones de combat est soumis à des restrictions et il faudra du temps pour obtenir des informations sur d’éventuels abus », a souligné à l’AFP Donatella Rovera, d’Amnesty International.

La bataille de Tikrit, une ville majoritairement sunnite et ex-fief de l’ancien dictateur Saddam Hussein, représente l’offensive la plus ambitieuse lancée par Bagdad pour reconquérir les villes et territoires occupés depuis l’été 2014 par l’EI, qui a proclamé un « califat » à cheval sur l’Irak et la Syrie.

Les observateurs considèrent cette bataille comme un test de la collaboration entre les nombreuses forces combattantes et de la capacité des groupes chiites à prévenir des actes de revanche contre les sunnites.

M. Obeidi, ministre sunnite, a déclaré avoir été impressionné par la bonne entente sur le terrain, qui « envoie un message très positif au peuple irakien ».

« Avec notre unité, nous pouvons obtenir la victoire », a également lancé le Premier ministre Haider al-Abadi.

Dans cette dernière province, l’EI a mené une attaque spectaculaire mercredi avec au moins douze attentats simultanés à la voiture piégée dans la ville de Ramadi. Parmi les kamikazes, figurerait un adolescent australien de 18 ans qui était sous surveillance, selon le gouvernement australien.

Dans la Syrie voisine, plus de 50 soldats et rebelles ont été tués dans de violents combats près d’une colline stratégique de la province côtière de Lattaquié (ouest), fief du clan de Bachar al-Assad, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Près de quatre ans après le début du conflit dans ce pays, 21 ONG ont dénoncé l’incapacité de la communauté internationale à faire face au désastre humanitaire. « Nous avons trahi nos idéaux », a affirmé Jan Egeland, secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés qui a contribué au rapport.

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 14:30
credits BBC MidEast

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11-03-2015 Par RFI

 

Après dix jours d’intenses combats, et après après avoir repris al-Alam, un faubourg situé au nord de Tikrit, mardi, l’armée d'Irak et les milices chiites ont réussi une première incursion dans Tikrit, l'ancien fief de Saddam Hussein contrôlé par l’organisation Etat islamique. Chasser les jihadistes de cette ville reste leur principal objectif.

 

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 22:30
Irak: poursuite de l'offensive militaire dans la région de Tikrit

 

07-03-2015 Par RFI

 

Lundi dernier, les forces irakiennes, avec 30 000 hommes mobilisés, ont lancé une offensive pour reprendre Tikrit, à 160 km au nord de Bagdad, aux mains des jihadistes de l'organisation Etat islamique. Une reconquête difficile et lente, qui soulève aussi des inquiétudes au sein des partenaires occidentaux de l'Irak.

 

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:30
La coalition antidjihadistes devra relever le défi au sol, insiste l’Arabie saoudite

Le Secrétaire d'État américain, John Kerry, se rend avec le ministre des Affaires étrangères d'Arabie saoudite Saoud al-Fayçal, à laréunion du Conseil de coopération du Golfe le 5 mars à Riyad (U.S. Department of State)

 

5 mars 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le ministre saoudien des Affaires étrangères a estimé jeudi que la coalition internationale contre les djihadistes du groupe État islamique (EI) devrait relever le défi au sol, lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d’État américain John Kerry.

 

Évoquant les actions de cette coalition, conduite par les États-Unis, en Syrie et en Irak, le prince Saoud Al-Fayçal a déclaré: « Le royaume saoudien souligne l’importance de favoriser les moyens militaires nécessaires pour relever ce défi au sol ».

Le ministre saoudien, dont le pays participe aux opérations de la coalition en Syrie, a déploré l’implication en Irak de l’Iran, son rival régional aux ambitions hégémoniques selon Ryad.

Il a cité notamment le rôle de l’Iran et des milices chiites dans l’offensive menée depuis lundi par les forces irakiennes pour reprendre à l’EI Tikrit, une ville clé au nord de Bagdad.

« Tikrit est un excellent exemple de ce dont nous nous inquiétons. L’Iran est en train de prendre le contrôle du pays », a commenté le prince Saoud Al-Fayçal.

« L’offensive de Tikrit marque l’implication iranienne la plus manifeste en Irak depuis 2004, avec de l’artillerie et d’autres moyens », a déclaré mardi le général américain Martin Dempsey, chef d’état-major inter-armées, devant la commission des forces armées du Sénat.

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 14:30
credits BBC MidEast

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05/03/2015 Le Point.fr (AFP)

 

Ankara concourt à la coalition internationale anti-djihadiste en envoyant du matériel militaire aux forces armées irakiennes qui tentent de reprendre Tikrit.

 

La Turquie ne participera pas aux combats contre le groupe État islamique (EI) en Irak mais soutiendra l'administration de ce pays dans sa lutte contre les djihadistes, a déclaré son Premier ministre Ahmet Davutoglu, cité jeudi par la presse. "La Turquie ne sera pas partie prenante à un conflit armé en Irak ou en Syrie. Nous soutiendrons l'offensive à Mossoul (Irak) mais nous n'entrerons pas directement dans les combats", a dit M. Davutoglu aux journalistes qui l'accompagnaient à New York pour des entretiens avec les milieux financiers.

 

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 08:30
«Washington a donné les clefs de l’Irak à l’Iran»
 

4 mars 2015 Marc SEMO - liberation.fr

 

La chercheuse Myriam Benraad analyse l'enjeu de la présence iranienne aux côtés de l'armée irakienne et des milices dans la reconquête de Tikrit, contrôlé par l'Etat islamique.

 

Depuis trois jours, les forces gouvernementales irakiennes ont lancé une vaste offensive dans les environs de Tikrit, une ville à mi-chemin entre Bagdad et Mossoul tombée en juin aux mains de l’Etat islamique. Appuyées par des miliciens chiites et des tribus sunnites, les forces armées, composées d'environ 30 000 hommes, étaient à plus d’une vingtaine de kilomètres de la ville mercredi.

Spécialiste de l’Irak et du monde arabe, la politologue Myriam Benraad, chercheuse associée au CERI-Science-Po de Paris vient de publier Irak, la revanche de l’histoire (éd. Vendémiaire). Elle analyse les enjeux de cette offensive et de la présence de l'Iran aux côtés des Irakiens.

 

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 17:30
Iraqi Campaign to Drive Daesh From Tikrit Reveals Tensions With U.S.

 

4 Mars 2015 par ileridefense

 

BAGHDAD — Tensions between Iraq and the United States over how to battle the Islamic State broke into the open on Tuesday, as Iraqi officials declared that they would fight on their own timetable with or without American help, and as United States warplanes conspicuously sat out the biggest Iraqi counteroffensive yet amid concerns over Iran’s prominent role.

On Monday, Iraq launched a politically sensitive operation to oust Islamic State militants from Tikrit, the birthplace of Saddam Hussein, without seeking American approval, officials said. Even as Iraq was taking a first step into a bigger battle to oust the Islamic State from the northern city of Mosul, it was also signaling that its alliance with the United States might be more fraught than officials had let on.

 

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 15:30
Tikrit - credits BBC MidEast

Tikrit - credits BBC MidEast

 

3 March 2015 By Nafiseh Kohnavard BBC Persian, Beirut

 

As Iraqi and Shia militias try to recapture the city of Tikrit from Islamic State (IS), the key role of Iran in the campaign is becoming clearer.

 

Shia militia sources in Iraq have confirmed that Gen Qasem Soleimani, the commander of the Iran's Islamic Revolution Guards Corps (IRGC) Quds Force is personally taking part in leading the operation. Tikrit, 150km (95 miles) north of Baghdad, has been occupied by IS for more than eight months and an offensive to recapture it was declared by Iraqi Prime Minister Haider al-Abadi on Sunday. The Iraqi army and security forces along with Shia militia groups who call themselves Popular Mobilisation units are pushing into Tikrit from several directions. As sources on the ground have told BBC Persian, a number of IRGC officers were involved at a command level before the operation was officially launched. Iranian authorities are yet to comment officially but Iran's Fars news agency, considered to be very close to the Revolutionary Guards, has extensively reported on the role of Gen Soleimani in the operation.

 

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 08:30
Irak: l’armée déploie 30.000 soldats et lance un assaut sur Tikrit

 

2 mars 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les forces gouvernementales irakiennes bombardaient lundi des positions djihadistes dans et autour de Tikrit, un bastion du groupe armé État islamique au nord de Bagdad où une offensive d’envergure impliquant quelque 30 000 hommes était en cours, a indiqué l’armée.

 

«Les forces de sécurité avancent depuis trois directions vers Tikrit, Ad-Dawr (au sud) et Al-Alam (au nord)», a déclaré par téléphone à l’AFP un colonel de l’armée irakienne.

«Des chasseurs-bombardiers, des hélicoptères et l’artillerie visent Tikrit pour assurer la progression (des forces progouvernementales) et couper les voies de ravitaillement», a-t-il précisé.

Des sources militaires ont fait état d’avions irakiens participant à l’opération, mais il n’était pas clair dans l’immédiat si l’offensive pouvait aussi compter sur un soutien aérien étranger, iranien ou de la coalition internationale antidjihadistes conduite par les États-Unis.

Selon le colonel, les forces progouvernementales «progressent également sur les routes secondaires afin d’empêcher la fuite de Daech (un acronyme du groupe djihadiste en arabe)», qui contrôle Tikrit depuis neuf mois.

Le groupe armé État islamique (EI) s’était emparé de cette ville en juin à la faveur d’une percée fulgurante dans le nord et l’ouest de l’Irak, où ce groupe extrémiste sunnite impose sa loi et multiplie les atrocités, comme sur les territoires qu’il contrôle en Syrie voisine.

L’opération militaire en cours à Tikrit est l’une des plus ambitieuses entreprises par Bagdad à ce jour pour faire reculer les djihadistes.

Elle a débuté tôt lundi, après avoir été annoncée la veille par le premier ministre Haider al-Abadi.

D’après le colonel irakien interrogé par l’AFP, les forces impliquées dans la bataille de Tikrit appartiennent à l’armée, à la police, à des unités antiterroristes, à des groupes de volontaires progouvernementaux connus sous le nom d’Unités de mobilisation populaire et à des tribus locales sunnites hostiles à l’EI.

«Venger Speicher»

Depuis Samarra, l’autre grande ville de la province de Salaheddine, le premier ministre irakien a appelé dimanche les forces progouvernementales à épargner la population civile lors de cette offensive majeure.

«La priorité que nous avons fixée à l’armée et aux forces qui l’aideront est de préserver la sécurité des citoyens», a indiqué M.Abadi, semblant vouloir rassurer la population de Tikrit, principalement sunnite, qui craint des représailles de la part des forces de sécurité si les djihadistes sont chassés de la région.

Le premier ministre a martelé ce message sur les réseaux sociaux, appelant «à protéger les civils et les propriétés avec le plus grand soin».

L’armée irakienne resserre l’étau depuis plusieurs semaines sur Tikrit, une ville qu’elle a plusieurs fois échoué à reprendre même si elle a enregistré quelques succès dans d’autres secteurs de l’Irak depuis le début des frappes de la coalition internationale contre les djihadistes.

Hadi al-Ameri, commandant des Unités de mobilisation populaire et figure centrale de la lutte en Irak contre l’EI, avait appelé samedi la population de Tikrit à quitter la ville dans les «48 heures», «pour venger Speicher».

Speicher est une base militaire proche de Tikrit où plusieurs centaines de nouvelles recrues, essentiellement chiites, avaient été enlevées avant d’être exécutées lors des premiers jours de l’offensive de l’EI en Irak.

Les milices chiites en particulier ont toujours promis de venger les exécutions de Speicher, suscitant des craintes de massacres visant la population sunnite dans le cas d’une reprise de Tikrit, région d’origine de l’ancien président irakien Saddam Hussein.

D’autant que certaines tribus sunnites de la région ont été accusées d’être impliquées dans le massacre de Speicher.

Dimanche, M. Abadi s’est également adressé aux habitants de Tikrit pour leur demander de se retourner contre les djihadistes.

«J’appelle tous ceux qui ont été trompés et ont commis des erreurs à déposer les armes aujourd’hui. Celle-ci pourrait être leur dernière chance», a-t-il dit, suggérant la possibilité d’une amnistie pour certains habitants qui avaient choisi le camp de l’EI.

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 22:30
Iraq 'seizes districts from Daesh' in Tikrit advance

 

2 March 2015 BBC MidEast

 

Iraqi government forces say they have retaken some districts around Tikrit in their fight to recapture the city from Islamic State (IS).

 

A force of about 30,000 troops and militia are said to be attacking on different fronts, backed by air strikes from Iraqi jets. A commander of Iran's Revolutionary Guards is taking part in the operation, a Shia militia commander told the BBC. Tikrit, north of the capital Baghdad, fell to IS militants last June. Security sources told the BBC that pro-government troops had seized control of the two districts of al-Tin, near Tikrit university north-east of the city, and the district of al-Abeid, in the west. Earlier, fighting was also reported in al-Dour, south-east of Tikrit, as well as in al-Alam, north of the city, and nearby Qadisiya. There were few details of the operation but army and medical sources were quoted as saying that five soldiers and 11 militia fighters had been killed.

 

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 18:30
Credits VOA

Credits VOA

 

02/03/2015 Par Georges Malbrunot – LeFigaro.fr

 

La population sunnite craint des représailles des milices chiites accompagnant l'armée dans ses opérations contre Daech, qui contrôle depuis juin ce bastion de l'ancien dictateur Saddam Hussein.

 

Après avoir essuyé plusieurs échecs au cours des six derniers mois, l'armée irakienne a lancé lundi une opération d'envergure pour reprendre Tikrit, mobilisant plus de 30 000 hommes pour la reconquête de la plus importante ville de la province de Salaheddine, à 160 km au nord de Bagdad.

«Les forces de sécurité avancent depuis trois directions», a déclaré à l'AFP un officier de l'armée irakienne. «Des chasseurs bombardiers, des hélicoptères et l'artillerie visent Tikrit pour assurer la progression (des forces gouvernementales) et couper les voies de ravitaillement». On ignore si des avions iraniens ou de la coalition internationale anti-Daech (acronyme de l'État islamique en arabe) participent à cette délicate opération.

 

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