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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 08:50
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

24/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 6 novembre 2015, s’est achevé l’exercice Trident Juncture 2015. Cet exercice majeur pour l’OTAN a mobilisé pendant plus de deux semaines, dans sa phase dynamique, jusqu’à 36 000 militaires issus de 30 nations différentes. Le bilan est très satisfaisant pour les éléments français déployés, qu’ils soient de la Marine nationale, de l’armée de l’Air ou du Service des essences des armées (SEA). La France a ainsi contribué à optimiser la capacité de réaction rapide de l’OTAN, dans le cadre de l’adaptation stratégique de l’Alliance.

 

À travers l’engagement de la frégate Surcouf, la Marine française a participé aux manœuvres de lutte antisurface. Egalement déployé, le chasseur de mines Sagittaire a apporté un concours précieux en blanchissant les zones d’approches en préparation d’assauts amphibies.

 

L’armée de l’Air a, quant à elle, œuvré pour renforcer l’interopérabilité de ses capacités, avec notamment la participation en Espagne de trois Mirage 2000-5 aux missions d’entrainement conjointes, de jour comme de nuit. Elle a par ailleurs travaillé en étroite collaboration avec la défense aérienne espagnole en intégrant, sur le site de Totana, deux Crotales NG, un SAMP T et le CMD3D.

 

Le bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme a joué un rôle majeur dans le soutien de la Task force445, pour les unités déployées de part et d’autre du détroit de Gibraltar. Il a conduit 29 ravitaillements à la mer au cours de l’exercice, permettant la délivrance de 4 800 m3 de combustible. Au total, en trois semaines, 17 bâtiments de 12 nationalités différentes ont effectué des ravitaillements avec la Somme, permettant ainsi à la Marine nationale d’entraîner son équipage dans un cadre interalliés.

 

Il s’agissait par ailleurs de déployer une Capacité modulaire multinationale de soutien pétrolier (MCPU – Modular Combined Petroleum Unit). Déployée pour la première fois en Slovaquie en 2013 dans le cadre de l’exercice Capable Logistician 2013, la MCPU a été confrontée cette fois à un contexte d’emploi beaucoup plus large. Placée sous le commandant français, cette unité de 93 personnes était composée de détachements de six nations (France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Lituanie, Italie, Espagne). Elle a assuré une partie du soutien pétrolier de l’exercice sur deux sites distincts de la région de Saragosse en Espagne: sur le camp de San Gregorio, pour la composante terrestre (6 000 personnes de huit nationalités différentes) et sur la base aérienne de Saragosse pour la composante aérienne (30 aéronefs de trois nationalités différentes). Les experts du SEA ont, eux aussi, contribué à accroître l’efficacité opérationnelle interalliés en délivrant 1 500 m3 de carburant sur la durée complète de l’exercice.

 

Dans un contexte d’engagement opérationnel très soutenu de ses forces sur les théâtres d’opération extérieurs et sur le territoire national, la France a participé activement à cet exercice. Elle a ainsi contribué à la certification de la NATO response force et œuvré à l’expérimentation de plusieurs options relevant de l’adaptation stratégique de l’Alliance.

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 17:50
Photos : Special Forces Group

Photos : Special Forces Group

 

06/11/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Les forces spéciales s’entraînent intensivement dans la ville espagnole de Rota située à plus de 900 kilomètres du quartier général de Trident Juncture 2015. De fin octobre à début novembre, le Special Operations Maritime Task Group belgo-néerlandais se prépare à être engagé comme élément au sein de la NATO Response Force (NRF).

 

La côte sud de l’Espagne abrite la station balnéaire de Rota. Une importante base navale des forces espagnoles se situe non loin de ce lieu de villégiature. Il n’y a point de meilleur contraste entre la détente et l’effort. En effet, nos forces spéciales s’entraînent jour et nuit dans la base afin d’obtenir la certification du groupe de force de réaction 2016 de l’OTAN dont ils font partie : le Special Operations Maritime Task Group.

 

Ce concept binational nécessite une étroite coopération entre le Special Forces Group (SFG) belge et celui des Néerlandais. Ces derniers mettent un sous-marin à disposition tandis que les Belges jettent leurs bateaux à moteur FRISC dans la bataille. Nos forces spéciales ont ainsi pu déjà se jeter à l’eau près du HMS Bruinvis, sous-marin de nos voisins du nord. Leurs collègues néerlandais ont également effectué un saut en chute libre avant d’être repris en mer par leur sous-marin. Parmi eux, se trouvait un membre de nos forces spéciales qui a pu, de la sorte, vivre une nouvelle expérience. Notre Composante Marine ne disposant pas de sous-marins.

 

Plus tard, les équipes se soutenaient lors d’une direct action. Au cours de cette brève et puissante offensive, les forces spéciales ont maîtrisé et enlevé les chefs d’une zone de conflit. Finalement, et grâce à leurs FRISC, les Belges ont prêté main forte aux Néerlandais ainsi qu’aux forces spéciales canadiennes.

 

Nos forces spéciales sont donc sur la bonne voie pour obtenir leur certification 2016 auprès de la Force de réaction de l’OTAN. La collaboration binationale demeure le fer de lance de cet exercice.

Photos : Special Forces GroupPhotos : Special Forces Group

Photos : Special Forces Group

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 13:50
Royal Air Force on Exercise Trident Juncture 2015


5 nov. 2015 by Royal Air Force

 

Royal Air Force squadrons have been participating in the largest NATO exercise since 2002. They formed part of the 36,000 military personnel and 140 aircraft working together on Exercise Trident Juncture 2015 in Spain, Italy and Portugal.

 

Read more RAF Squadrons on Exercise Trident Juncture

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 08:50
NATO Special Operations Forces in Exercise Trident Juncture 2015.


3 nov. 2015 by NATO


Over 1,000 Special Operations Forces personnel, from 10 countries, take part in Trident Juncture 2015. They train in high-intensity fighting conditions, testing their interoperability for all possible missions.

There are 5 SOF Task Groups, led by: Spain, Portugal, the United States, the Netherlands and the Czech Republic.
Special Forces aren't only from land forces. Special Forces come from the maritime, the marines, the sailors, the air, every soldier together, it’s a kind of joint unique capability and they have the mission in general to conduct very challenging operations to create dominance in a certain area where it is very tense. They’re real warriors to take on a duty if called upon by the nations.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 17:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

30/10/2015 Sources : Marine nationale

 

C’est dans un contexte stratégique et sécuritaire particulièrement exigent pour nos forces, qui déploient aujourd’hui 17 000 miliaires sur les théâtres d’opération extérieure et sur le territoire national, que se tient le plus important exercice interarmées et interalliés organisé par l’Alliance atlantique depuis 2002 : Trident Juncture 2015.

 

Du 21 octobre au 6 novembre 2015, 30 nations sont engagées dans cet exercice qui regroupe près de 36 000 joueurs déployés sur quatre sites (Pays-Bas, Italie, Espagne et Portugal). Réalisé sur la base d’un scénario crédible de crise internationale nécessitant un déploiement rapide de forces, Trident Juncture constitue un événement important dans le calendrier opérationnel de l’Alliance et de ses membres.

 

Cet exercice vise non seulement à certifier la capacité de réaction rapide de l’OTAN pour l’ensemble de ses composantes mais il constitue également une occasion unique d’entraînement interarmées et interalliés. Si l’engagement particulièrement soutenu de nos forces a conduit à limiter notre participation, Trident Juncture 2015 demeure une priorité. En effet,  à l’heure où nos militaires sont de plus en plus souvent engagés en coalition, il contribue à leur préparation opérationnelle en permettant d’approfondir leur interopérabilité avec leurs partenaires et leur réactivité. Par ailleurs, comme tout déploiement opérationnel de l’OTAN, cet exercice participe aux mesures d’assurance sur le flanc Est de l’Europe.

 

Faisant intervenir les composantes de surface, sous-marines,  aériennes et amphibies, les deux phases de l’exercice en état-major comme en déploiement réel permettront de tester l’ensemble des niveaux opératifs de l’OTAN (stratégique, opératif et tactique). Pour cette édition, l’expertise des armées française est en bonne place avec,  notamment, une unité de soutien pétrolier multinational majoritairement armée par le service des essences des armées. La Marine est également en bonne place. Ainsi, depuis le 21 octobre, le bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme, la frégate Surcouf, le chasseur de mines Sagittaire ainsi que deux avions de patrouille maritime Atlantique 2 sont déployés en Méditerranée et en Atlantique.

 

La  Somme a ainsi intégré, sous contrôle opérationnel de l’Otan, le CTF 445 embarqué sur le HMS Ocean en Méditerranée où elle assure le ravitaillement des unités navales des différents task group déployés sur zone dont le SNMG2, dont fait partie le Surcouf.  Seul ravitailleur entièrement dédié à l’exercice, la Somme a ainsi ravitaillé, depuis le début de son déploiement,  six unités étrangères (turques, allemandes, bulgare, et italienne), délivrant plus de 1 000 mètres cubes de gazole en deux jours.  Au sein de la SNMG2, le Surcouf a conduit un exercice de tir avec deux bâtiments italiens, le porte-aéronefs Garibaldi et la frégate Grecale. Les appontages d'hélicoptères étrangers se sont succédés dès le lendemain sur la plate-forme du Surcouf: Lynx allemand de la frégate Hambourg, Merlin anglais du HMS Ocean et AB212 italien de la frégate Zeffiro. Le Sagittairefait quant à lui valoir le savoir-faire français en matière de guerre des mines au sein du task group 445.05 du SNMCMG2 dont la mission est d’assurer la détection et la neutralisation des engins explosifs qui menaceraient la navigation des unités.

 

Au terme de l’exercice dont le niveau de difficulté est croissant, le poste de commandement de Brunssum (Pays-Bas) doit être apte à prendre l’alerte de l’OTAN et être capable de conduire une opération d’ampleur sous faible préavis.

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