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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 11:45
Togo, Senegal and Libya order French patrol boats

13 May 2013 by defenceWeb

 

The navies of Togo, Senegal and Libya have ordered patrol boats from Raidco Marine and will take delivery in the coming months.

 

Senegal’s 33 metre long RPB 33 offshore patrol vessel will be launched on June 15 and delivered to the Senegalese Navy around August-September, according to the manufacturer. Construction began last year.

 

The RPB 33 was designed for maritime patrol and dealing with things like terrorism, trafficking, illegal fishing and illegal immigration. A notable feature of the RPB 33 is a panoramic bridge allowing 360 degree surveillance. Weapons options include a 20 mm cannon.

 

Senegal has apparently also ordered a Raidco 45 metre long offshore patrol vessel, for delivery in September 2014. This will have an endurance of ten days and a range of 2 000 nautical miles. It will be able to launch two small boats. In October 2012 Senegal ordered four FPB 98 Mk I patrol boats from OCEA.

 

Meanwhile, Togo has ordered two RPB 33s, for delivery in March and July 2014. They will be constructed of glass fibre reinforced composites, with an aluminium superstructure.

 

Another recent Raidco customer from Africa is Libya, which ordered two Raidco Marine RPB 20 boats, which will be delivered to the Navy on April 26. As part of the deal, Raidco is training 32 Libyan sailors (including four officers) as well as maintenance and other personnel in Lorient. They will remain in France for a month before sailing for Libya.

 

The RPB 20 series is 20 metres long, has a top speed of 28 knots (thanks to its double-chine deep-V hull) and can launch a small boat.

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 17:45
Les mystères du bombardement du camp français de Bouaké en Côte d'Ivoire

 

15.12.2010 par Jean-Philippe Rémy,  Correspondant régional Afrique, Johannesburg - lemonde.fr

 

Le pic de la tension entre la France et la Côte d'Ivoire a sans doute été atteint en novembre 2004. Alors que le pays était scindé entre le Sud, contrôlé par Laurent Gbagbo, et le Nord, aux mains des rebelles des Forces nouvelles, l'opération "Dignité" devait permettre aux troupes loyalistes de reprendre le contrôle de l'ensemble du territoire aux rebelles des Forces nouvelles. L'offensive avait débuté par des attaques de l'aviation ivoirienne contre des villes rebelles grâce à l'acquisition d'hélicoptères de combat et d'avions de chasse achetés par la Côte d'Ivoire malgré un embargo des Nations unies.

L'opération "Dignité" a tourné à la catastrophe, le 6 novembre, lorsque deux de ces Sukhoï, pilotés par des Biélorusses (avec des copilotes ivoiriens) ont attaqué un camp de soldats français (installé au lycée Descartes de Bouaké) de la force Licorne, déployée pour tenir une "zone de confiance" entre le Sud et le Nord.

Neuf soldats français et un civil américain réfugiés dans le camp pour se protéger des attaques aériennes avaient été tués. Des militaires français avaient ensuite détruit l'aviation ivoirienne, déclenchant à Abidjan de gigantesques émeutes antifrançaises, conduisant à plus de 8 000 évacuations. Dans le chaos, l'armée française avait ouvert le feu à plusieurs reprises sur des foules hostiles. Ce dossier demeure un des grands contentieux entre les deux pays.

Or les pilotes des Soukhoï impliqués dans l'attaque du camp français, arrêtés à Abidjan, ont été détenus quatre jours par l'armée française avant d'être autorisés à quitter la Côte d'Ivoire et se rendre au Togo. Là, le gouvernement les a arrêtés avant de proposer aux Français de les interroger.

 

SURPRISE

Un peu plus d'un an plus tard, l'ex-ministre de l'intérieur du Togo, François Boko, est reçu "à sa demande" dans une ambassade américaine pour y raconter le passage des pilotes dans son pays, dossier sur lequel il avait toute autorité à l'époque. Il confirme alors aux diplomates américains que "les six pilotes et les techniciens" impliqués dans le pilotage et la maintenance des Soukhoï ont bien été détenus à Lomé.

Auparavant, les avions de chasse étaient aussi passés par là. C'est par le Togo que la Côte d'Ivoire avait importé ce matériel, en violation de l'embargo de l'ONU : "Les deux Soukhoï 25 utilisés dans le bombardement ont été fournis au GCI [gouvernement de Côte d'Ivoire] par l'ex-gendarme français Robert Montoya. [Il] se les était procurés, ainsi que d'autres avions et d'autres types de matériel, en Biélorussie. Il avait aussi engagé des pilotes et des techniciens biélorusses. Les avions sont arrivés en pièces détachées au Togo, où ils ont été assemblés avant de voler jusqu'à la Côte d'Ivoire."

François Boko insiste : "Les responsables togolais étaient informés de la présence des avions et des pilotes-techniciens au Togo. (…) Les forces françaises aussi devaient être au courant de cette présence puisque les avions biélorusses étaient garés dans la partie de l'aéroport de Lomé utilisée par les Français pour leurs propres missions aériennes de soutien des troupes françaises en Côte d'Ivoire."

Plus étrange est le refus des autorités françaises d'interroger les pilotes, comme François Boko le leur propose après leur avoir "communiqué leur identité et leurs activités via l'ambassade de France à Lomé, mais aussi par l'intermédiaire du général Poncet, qui commandait alors l'opération Licorne en Côte d'Ivoire".

 

LE CAS DE ROBERT MONTOYA ÉVOQUÉ

L'ex-ministre de l'intérieur togolais exprime ensuite sa surprise : "Après avoir gardé les neuf Biélorusses environ deux semaines, Boko se voit demander par les Français (y compris par le général Poncet, qui a communiqué directement avec Boko) de les relâcher. La seule explication qu'on lui ait fourni (à nouveau, en incluant celle du général Poncet), a été que la France 'ne cherchait pas à compliquer ses relations avec la Biélorussie'", conclut l'auteur du télégramme.

François Boko poursuit sur le cas de Robert Montoya, ancien membre de la cellule antiterroriste de l'Elysée compromis dans les années 1980 dans une affaire d'écoutes téléphoniques, et installé entre le Togo et plusieurs autres pays. M. Montoya conseillait alors la présidence ivoirienne.

François Boko ajoute que "depuis que la presse française a commencé à écrire [à son] sujet, sa femme s'est rendue chez un notaire au Togo qui (...) a liquidé toutes [ses] sociétés avant d'en créer de nouvelles, avec des propriétaires différents". Depuis, Robert Montoya a été poursuivi mais l'essentiel des interrogations sur l'épisode franco-ivoirien de novembre 2004 demeurent.

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