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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 16:55
Tir de combat MU90 depuis l’avion de patrouille maritime Atlantique 2

 

5 Juin 2015 Source : Marine nationale

 

Le 3 juin 2015, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 a effectué, un tir de torpille Mu90 en condition opérationnelle. Ce tir a permis de vérifier le fonctionnement complet de l’arme, de sa mise en place sur le porteur, jusqu’à l’impact et son explosion sur une cible sous-marine.

 

Ce tir de combat, réalisé avec succès par la Marine nationale et en collaboration avec la Marine italienne, est le premier du genre avec cette torpille. Il termine le long processus du programme. Particulièrement complexe à planifier, tributaire des conditions météorologiques pour la mise en œuvre de la cible et de la situation nautique sur zone, le couple CEPN/DGA appuyé par de nombreux organismes a su ainsi concrétiser une longue préparation et un  succès mérité.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:55
Artémis : une révolution dans le domaine de la torpille lourde

 

29/10/2014 DGA

 

Artémis est un programme d’armement qui vise à doter les sous-marins de la marine nationale d’une torpille lourde de nouvelle génération. Le projet est présenté au salon Euronaval.

 

A partir de 2016, les dix sous-marins de la marine nationale française (six sous-marins nucléaires d’attaque et quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engin) commenceront à être équipés d’un bijou technologique : la toute nouvelle torpille lourde F21 développée dans cadre du programme d’armement Artémis. La DGA a confié à l’entreprise française DCNS la conception et la production de cette torpille à la pointe de la technologie destinée à détruire ou à neutraliser des bâtiments de surface (navires, bateaux) ou des sous-marins ennemis. « La torpille F21 est la plus récente torpille lourde dans le monde et probablement l’une des plus performantes puisqu’elle intègre les technologies les plus avancées à ce jour », explique Jean-Marc Daubin, directeur du programme Artémis.

 

Des caractéristiques bien supérieures à toutes les autres

 

La torpille F21 remplacera la torpille lourde F17 en service dans la marine. D’aspect, les deux torpilles sont identiques ; un cylindre de 6 mètres de long et de 533 millimètres de diamètre avec deux jeux d’hélices. C’est à l’intérieur que tout se passe ! La torpille est avant tout filoguidée. C’est-à-dire qu’elle est reliée au sous-marin par une fibre optique (la version précédente était reliée par un fil électrique de cuivre). Cela augmente nettement la quantité d’informations pouvant être échangée entre les deux. Cette technique facilite également la manœuvre et permet au sous-marin de contrôler, en toute discrétion, la torpille jusque la phase d’attaque finale. La F21 peut aussi être tirée sans filoguidage car son système d’autoguidage acoustique lui confère une excellente capacité à détecter et poursuivre les cibles de manière autonome. De plus, elle est dotée d’une pile électrique très performante qui permet de la faire avancer à plus de 50 nœuds (plus de 90 km/h), et à plus de 50 km de distance.

 

Artémis : une révolution dans le domaine de la torpille lourde

 

Livraison des premières torpilles dans deux ans

 

Le programme d’armement Artémis a démarré en 2008 et la livraison des premières torpilles est prévue en 2016. « Depuis le printemps 2013, nous avons commencé les essais avec un prototype en mer Méditerranée. À ce jour, nous en avons réalisé une dizaine avec succès. Au total, le programme comprend 93 torpilles F21 qui seront livrées à compter de 2016 », conclut Jean-Marc Daubin.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 10:55
Tir de torpille légère MU90 sous hélicoptère Lynx

 

23/09/2014 Marine nationale

 

Le 9 septembre 2014, le CEPA/10S a procédé à un tir de torpille légère MU 90 sous hélicoptère Lynx. Ce tir, qui avait pour objectif la vérification des performances d’un nouveau lot de munitions, a été réalisé en étroite collaboration avec  DGA-Essais Missiles, le Centre  d’Expertise des Programmes Navals (CEPN) et  DCNS.

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 20:35
L’Inde n’a pas acheté de torpilles pour ses sous-marins Scorpène

 

15 mai 2014.Portail des Sous-Marins

 

Après un retard de 3 ans dans la construction des sous-marins Scorpène, la marine indienne fait face à une perspective encore plus inquiétante que la diminution du nombre de ses sous-marins : les nouveaux Scorpène seront mis en service à partir de 2016, mais ils ne seront pas équipés de leur principal armement : des torpilles lourdes.

 

Les sous-marins Scorpène peuvent embarquer 2 types d’armes :

- des missiles visant des navires et des cibles à terre,

- des torpilles pour couler les navires et les sous-marins ennemis.

 

Les missiles peuvent être interceptés par des systèmes anti-missiles, et ils infligent moins de dégâts. Les torpilles sont plus difficiles à intercepter et elles percent des trous dans la coque sous la ligne de flottaison, qui peuvent rapidement inonder leur cible, les coulant.

 

Inexplicablement, le ministère indien de la défense n’a pas acheté de torpilles pour armer les sous-marins Scorpène dans le contrat signé en 2005. Ce n’est qu’en 2008, après un nouvel appel d’offres que la compagnie italienne WASS a été retenue pour fournir la torpille Black Shark qui avait été spécialement conçue pour le Scorpène. En 2011, un prix a été convenu : environ 300 millions $ pour 98 torpilles. Pourtant, à ce jour, le contrat n’a toujours pas été signé.

 

Black Shark Torpedo model  Photo Navy Recognition

Black Shark Torpedo model Photo Navy Recognition

 

Par conséquent, lorsque le premier Scorpène sera mis en service en 2016, il ne sera armé que du missile Exocet. S’il devait être opposé à des sous-marins pakistanais, les Agosta-90B, le Scorpène aura des tubes lance-torpilles vides. Même si le gouvernement indien signait rapidement le contrat, il est improbable que la livraison puisse intervenir avant 2017.

 

Le ministère indien de la défense a refusé de répondre aux questions.

 

Un haut-responsable de la marine indienne se lamente que le ministère de la défense n’assume pas ses responsabilités, au contraire de l’ancien chef de la marine, l’amiral D K Joshi, qui a démissionné à la suite des derniers accidents. Selon cet officier, « si un militaire était responsable de ce qu’un bâtiment était mis en service sans son armement principal, il sera accusé de “manquement au devoir”. »

 

Le retard dans la signature du contrat des torpilles est la conséquence d’accusations que la compagnie WASS l’avait remporté de façon inéquitable, une tactique courante utilisée par les compagnies dont le produit n’a pas été retenu, pour retarder le contrat le temps que le ministère ordonne une enquête.

 

Le ministre de la défense, A K Antony, a effectivement saisi la Commission Centrale de Vigilance, qui n’a trouvé aucun signe de malversation. Pourtant, le ministère continue de bloquer la signature.

 

Référence :Business Standard (Inde)

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 17:56
Tir de 2 torpilles MU90 à partir du Caïman du CEPA10S au large de Porquerolles le 6 février 2014

Tir de 2 torpilles MU90 à partir du Caïman du CEPA10S au large de Porquerolles le 6 février 2014

 

10/02/2014 Sources : Marine nationale

 

Le 6 février 2014, le CEPA/10Sa procédé aux premiers tirs d’une torpille d’entraînement MU90 par un Caïman Marine. Un tir en stationnaire suivi d’un second en translation qui se sont déroulés de façon nominale. Ces tirs marquent le début de l’expérimentation technico-opérationnelle qui consiste à vérifier la conformité du système et de son soutien, ainsi qu’à préciser le concept d’emploi de l’arme.

 

Le détachement NH90 du CEPA/10Spoursuit par ailleurs ses expérimentations sur le système de bouées acoustiques pour renforcer les capacités opérationnelles ASM du Caïman Marine d’ici à la fin de l’année.

photo Marine Nationale
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 11:55
Premier vol avec torpille MU90 pour le Caïman Marine

09.09.2013 Marine Nationale
 

Une nouvelle étape vient d’être franchie dans le cadre de la mise en service opérationnel du Caïman Step B au sein de la Marine: le premier vol d’expérimentation avec torpille d’exercice MU90. Ce vol a été réalisé le 5 septembre par le détachement NH90 du CEPA/10S, et marque le début de l’évaluation technico-opérationnelle de cette nouvelle capacité, à partir de bases à terre et de frégates en mer. La qualification complète du système par l’industriel est prévue mi-novembre, ce qui permettra au CEPA/10S de finaliser cette évaluation par le tir d’une torpille de combat d’ici la fin de l’année.

 

La MU90 est une torpille légère [1] destinée à la lutte contre les sous-marins nucléaires et conventionnels les plus performants, qu’ils naviguent en eaux profondes ou à proximité des côtes. Elle peut également être lancée par les frégates ASM F70, les frégates multi-missions (FREMM), les frégates Horizon, les Atlantique 2 (ATL2), les hélicoptères Lynx et les Caïman Marine.

 

Le Caïman Marine est un hélicoptère de combat embarqué dont la vocation première est de conduire des missions de lutte anti-sous-marine et de lutte anti-surface à partir des frégates de type Aquitaine (FREMM) et Forbin (FDA). Il peut également conduire des missions de contre-terrorisme maritime, de soutien d’une force navale et de secours maritime.

 

[1] Masse torpille nue : 299kg ; avec accessoires de lancement 317kg ; diamètre : 324mm ; longueur 2920mm.

 

 

Premier vol avec torpille MU90 pour le Caïman MarinePremier vol avec torpille MU90 pour le Caïman Marine
Premier vol avec torpille MU90 pour le Caïman Marine
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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 11:25
La frégate Aquitaine tire sa première torpille

Tir de torpille depuis la frégate Aquitaine

crédits : DCNS

 

02/07/2012MER et MARINE

 

Tête de série du programme des Frégates multi-missions (FREMM), l'Aquitaine poursuit ses essais à la mer. Après avoir démontré en mars la capacité du bâtiment à recevoir un hélicoptère de la classe 10 tonnes, l'occurrence le nouveau Caïman (NH90), les équipes de DCNS, de la Marine nationale et de la Direction Générale de l'Armement (DGA) ont poursuivi ces dernières semaines les essais de différentes capacités du système de combat du navire, parmi lesquelles la direction de lancement de tir de torpille. Une fois les installations à bord validées et des tests à vide des tubes de lancement, le premier tir d'une torpille a été réalisé le 22 juin au large de la Bretagne. Une mise à feu en conditions réelles avec un engin embarquant des capteurs, là où se trouve habituellement la charge des torpilles. Ces capteurs avaient pour but de déterminer différentes données, dont la vitesse d'éjection, l'angle de pénétration dans l'eau, le comportement ou encore la trajectoire de la torpille. L'ensemble a permis de valider la conformité de l'installation.


Premier tir de torpille sur l'Aquitaine (© : MARINE NATIONALE)


Premier tir de torpille sur l'Aquitaine (© : MARINE NATIONALE)


Premier tir de torpille sur l'Aquitaine (© : MARINE NATIONALE)

Assoir les fonctions de lutte ASM du bâtiment

« Le bon déroulement de ce premier tir de torpille constitue une étape importante dans le déroulement du programme : il assoit un peu plus les fonctions de lutte anti-sous-marine du navire et démontre les capacités du système de combat conçu et réalisé par DCNS », explique Vincent Martinot-Lagarde, directeur des programmes FREMM au sein de DCNS. Le groupe naval français, qui a conçu cette nouvelle génération de frégates, est également très impliqué dans la mise au point de la torpille, de sa direction de tir et de son tube de lancement, en coopération avec la DGA.
La MU90 sera, en effet, l'une des armes principales de l'Aquitaine et ses sisterships (11 FREMM ont été pour le moment commandées par la France et une par le Maroc). Car c'est avec elle que les frégates pourront attaquer des sous-marins adverses, repérés au moyen de leur sonar d'étrave et de leur sonar remorqué, du sonar trempé et des bouées acoustiques de leur hélicoptère embarqué ou des informations transmises par d'autres unités, comme des avions de patrouille maritime. Produite sur le site DCNS de Saint-Tropez et développée en coopération avec Thales et l'Italien WASS, la MU90 est une torpille légère de nouvelle génération, considérée comme l'une des meilleures, voire la meilleure, de sa catégorie.


MU90 - en orange une torpille d'essais à bord d'une F70 (© : MER ET MARINE - V. GROIZELEAU)


MU90 - en orange une torpille d'essais à bord d'une F70 (© : MER ET MARINE - V. GROIZELEAU)

Une torpille aux performances exceptionnelles

D'une longueur de 2.96 mètres pour une masse de 295 kilos, la MU 90, d'un calibre de 324 mm, dépasse la vitesse de 55 noeuds. Elle est conçue pour mettre hors de combat les sous-marins naviguant à grande profondeur, soit plus de 800 mètres. Elle bénéficie de l'expertise de DCNS dans le domaine des batteries, au travers du système de pile « SYP », qui garantit une vitesse élevée et une excellente endurance, avec une portée de l'ordre de 15 kilomètres. Ces caractéristiques sont d'ailleurs équivalentes aux torpilles lourdes actuellement en service. Succédant dans la Marine nationale aux torpilles L5 embarquées sur les frégates du type F70 et aux Mk 46 mises en oeuvre par les aéronefs (hélicoptères et avions de patrouille maritime), la MU90 équipe désormais les avions Atlantique 2, les hélicoptères Lynx, les frégates Horizon et des F70 ASM (classe Georges Leygues) après modification des installations.
Sur les FREMM, les MU90 seront lancées au moyen de quatre tubes situés sur chaque bord près des niches abritant les embarcations. En tout, chaque bâtiment pourra embarquer 19 torpilles, celles-ci servant à la fois de moyen d'auto-défense pour le bateau, mais également de capacité offensive à grande distance, via leur mise en oeuvre depuis l'hélicoptère embarqué, en l'occurrence un Caïman Marine, capable d'emporter deux munitions.


Caïman Marine (© : MER ET MARINE - V. GROIZELEAU)

Le trio FREMM/Caïman/MU90

Ce nouvel appareil, en service depuis le mois de décembre au sein de la flottille 33F, basée à Lanvéoc-Poulmic (Finistère), doit voir ses capacités de lutte anti-sous-marine et antinavire être déclarées opérationnelles dans les prochains mois. Les performances conjuguées des senseurs de la FREMM, du Caïman et de la MU90 feront de l'Aquitaine un redoutable chasseur de sous-marin. En dehors de ses capacités offensives, la frégate sera également dotée des meilleurs moyens de défense contre une attaque venant des abysses. En plus de ses moyens de détection et d'alerte, elle doit disposer du nouveau système de lutte anti-torpille CONTRALTO de DCNS. Actuellement en essais après avoir nécessité 5 ans d'études, ce dispositif, intégré au système de combat, est conçu pour contrer les torpilles de nouvelle génération, contre lesquelles les leurres mobiles ne sont plus efficaces. Couplé à des manoeuvres évasives (différentes tactiques sont proposées suivant les cas), le concept porte sur le lancement de salves de contre-mesures Canto (émetteurs acoustiques large bande) produisant des dizaines de cibles éphémères destinées à saturer la tête chercheuse de la torpille adverse, ce qui laisse le temps au bâtiment de s'éloigner.


Contralto pour bâtiment de surface (© : DCNS)


Contralto pour bâtiment de surface (© : DCNS)

Livraison à la marine d'ici la fin de l'année

Construite par le site DCNS de Lorient, l'Aquitaine a été mise sur cale en décembre 2007 et lancée en mai 2010. Le bâtiment, qui a réalisé sa première sortie en mer le 18 avril 2011, sera livré dans les prochains mois à la Marine nationale. Son admission au service actif doit intervenir d'ici 2014, le temps que les militaires valident l'ensemble de ses capacités. Car la lutte anti-sous-marine, même si elle est prioritaire dans la mesure où les FREMM doivent assurer la protection de la Force océanique stratégique et du porte-avions Charles de Gaulle, ne sera pas, loin s'en faut, la seule corde à l'arc des nouvelles frégates. Très polyvalents, ces bâtiments de 142 mètres et 6000 tonnes de déplacement en charge disposeront également de 8 missiles antinavire Exocet MM40 Block3, de 16 missiles surface-air Aster 15 fournis par MBDA, d'une tourelle de 76mm OTO-Melara, ainsi que de deux canons télé-opérés de 20mm (Narwhal de Nexter). Les FREMM seront également les premiers bâtiments de la Marine nationale (et les premiers navires de surface européens) à mettre en oeuvre des missiles de croisière, en l'occurrence 16 Scalp Naval développés par MBDA et conçus pour la destruction de cibles terrestres, avec une portée de plus de 1000 kilomètres.
Concernant la suite du programme FREMM, la frégate marocaine, nommée Mohammed VI, débutera ses essais mer en septembre, alors que la seconde unité française, la Normandie, sera mise à flot à Lorient le mois suivant.


L'Aquitaine (© : DCNS)

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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 08:55
250 torpilles MU90 déjà livrées à la Marine nationale

crédits : DGA

 

06/01/2012 MER et MARINE

 

La marine française aura bientôt fait le plein de torpilles légères de nouvelle génération. Le 16 décembre, la Direction Générale de l'Armement a réceptionné 25 MU90, portant à 250 le nombre de torpilles de ce type livrées à la Marine nationale, qui prévoit de disposer, au final, de 300 munitions. Utilisée pour la lutte anti-sous-marine, la MU90 est mise en oeuvre depuis les frégates du type F70 et Horizon, puis le sera sur les FREMM. Elle équipe également l'aéronautique navale, qui la déploie à partir des avions de patrouille maritime Atlantique 2, ainsi que l'hélicoptère Lynx et, bientôt, le Caïman Marine (NH90). « La MU90 est une torpille de 3e génération utilisée pour la lutte sous-marine. Elle a été conçue pour contrer toute menace de sous-marins à propulsion conventionnelle ou nucléaire quelque soit l'environnement ou le scénario. La MU90 peut être employée en grande immersion (plusieurs centaines de mètres) ou par très petits fonds (moins de 25 m). Elle utilise un mode de propulsion électrique pour plus d'autonomie, de performance et de sécurité. Elle est dotée d'une charge creuse à très haut pouvoir de perforation et d'un logiciel mission de dernière génération », explique la DGA.

 

Cette torpille, qui a été vendue à un millier d'exemplaires à travers le monde, est réalisée sous la maîtrise d'oeuvre groupement européen d'intérêt économique (GEIE) Eurotorp, composé de DCNS (26%), Thales (24%) et l'Italien WASS (groupe Finmeccanica) à 50%. En France, elle remplace les torpilles L5 mod4 sur les bâtiments de surface et Mk46 sur les aéronefs.

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 08:55
La DGA réceptionne 25 nouvelles torpilles MU90

20/12/2011 DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné 25 torpilles MU90 le 16 décembre 2011, portant ainsi à 250 le nombre de torpilles légères livrées à la marine.

 

Opérationnelle en France depuis février 2008, la MU90 a vocation à être embarquée sur des aéronefs et des bâtiments de combat ; actuellement avions de patrouille maritime Atlantique 2, hélicoptères Lynx, frégates F70 et Horizon, à terme, hélicoptères Caïman (NH90) et frégates FREMM.

 

La MU90 est une torpille de 3e génération utilisée pour la lutte sous-marine. Elle a été conçue pour contrer toute menace de sous-marins à propulsion conventionnelle ou nucléaire quelque soit l'environnement ou le scénario. La MU90 peut être employée en grande immersion (plusieurs centaines de mètres) ou par très petits fonds (moins de 25 m). Elle utilise un mode de propulsion électrique pour plus d'autonomie, de performance et de sécurité. Elle est dotée d'une charge creuse à très haut pouvoir de perforation et d'un logiciel mission de dernière génération.

 

Le maître d'œuvre de la MU90 est le GEIE (groupement européen d'intérêt économique) Eurotorp, composé de DCNS à 26%, de Thales à 24% et de WASS (groupe Finmeccanica) à 50%.

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 06:00
La torpille MU90 sur Atlantique 2

crédits : MARINE NATIONALE

 

28/04/2011 MER et MARINE

 

Le premier tir d'entrainement d'une torpille MU90 depuis un avion de patrouille maritime Atlantique 2 s'est déroulé le 5 avril au centre d'essais de lancement de missiles (CELM) de la Direction Générale de l'Armement (DGA) à Toulon. Ce tir a été réalisé par l'un des appareils de la flottille 23F. Durant cet entrainement, réalisé « dans des conditions proches de la réalité », précise la Marine nationale, l'Atlantique 2 a d'abord pisté et identifié une cible autonome (CALAS) simulant un sous-marin, à l'aide de ses capteurs acoustiques, avant de l'attaquer. « Mission pleinement réussie. La MU 90 franchit ainsi avec succès une ultime mais importante étape depuis sa mise en service opérationnel le 2 juillet 2010 : le premier tir d'essai, effectué par un équipage opérationnel », souligne la marine. Cette dernière précise qu'à ce jour, pratiquement tous les ATL2 ont été modifiés afin de pouvoir tirer la MU90. Remplaçant les anciennes torpilles américaines du type Mk46, la MU90, un engin de nouvelle génération développé par DCNS, Thales et WASS, renforce considérablement les capacités anti-sous-marines des avions de patrouille maritime français. Longue de 2.96 mètres pour un diamètre de 324mm et une masse de 295 kilos, la MU90 aurait une vitesse de 50 noeuds et est efficace en eaux côtières (environ 25 mètres), comme à grande profondeur (plus de 1000 mètres). Sa distance d'engagement est supérieure à 12 kilomètres et elle dispose de capacités de détection et de résistance aux contre-mesures très importantes. En configuration aérolargable, elle peut être lancée à 900 mètres d'altitude et à la vitesse de 400 noeuds. Chaque ATL2 peut mettre en oeuvre jusqu'à 6 torpilles de ce type, les armes étant stockées en soute. On notera que la MU90 est également embarquée sur certaines frégates du type F70 ASM, ainsi que sur les Horizon et le sera sur les futures FREMM, ainsi que sur les hélicoptères Lynx et NH90 de l'aéronautique navale. Commercialisée par le consortium Eurotorp, la torpille MU90 s'adapte à différents types de navires et d'aéronefs (hélicoptères Panther, AW159, S70B, MH-60R et MH92 ; avions ATL2, C295, ATR72, Dash8, P-3C et P-8A). En tout, un millier d'exemplaires a déjà été vendu à l'Allemagne, l'Australie, le Danemark, la France, l'Italie et la Pologne.

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 22:00
Les marins s’approprient la MU90

13/04/2011 MARINE NATIONALE

 

Le 5 avril 2011, l’équipage WALLABY HOTEL  de la flottille 23F a réalisé le premier tir d’entrainement d’une torpille MU90, au centre d’essais de lancement de missiles (CELM) de la DGA à Toulon, dans des conditions proches de la réalité. L’Atlantique 2 (ATL2) a d’abord pisté un sous-marin, représenté par une cible autonome, à l’aide de ses capteurs acoustiques avant de l’attaquer. Mission pleinement réussie. La MU 90 franchit ainsi avec succès une ultime mais importante étape depuis sa mise en service opérationnel le 2 juillet 2010 : le premier tir d’essai, effectué par un équipage opérationnel. A ce jour, pratiquement tous les ATL2 ont été modifiés afin de pouvoir tirer la MU90 qui, avec la maîtrise par les équipages de l'utilisation de cette arme de dernière génération, conforte les capacités anti-sous-marines (ASM) de la Marine, cœur de métier de la composante "patrouille maritime" (PATMAR).

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