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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 11:55
source sos112.fr

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05/07/2016  par Alain Establier SECURITY DEFENSE Business Review n°153

 

SDBR : Le salon CCW est l’occasion de faire le point avec vous de la réflexion française sur les réseaux de communication critiques. Où en êtes-vous ?

 

GD : Aujourd’hui, en France, en matière de réseau d’appui aux équipes de la sécurité intérieure et de secours aux personnes et aux populations, nous avons une seule technologie, mais, pour des raisons essentiellement historiques, deux réseaux: RUBIS, le premier réseau construit en TETRAPOL, conçu à la fin des années 80, déployé sur une dizaine d’années à partir du début des années 90 et utilisé par la Gendarmerie, utilise la gamme de fréquence 80 MHz, et le réseau INPT (Infrastructure Nationale Partageable des Transmissions), initialement appelé ACROPOL pour la police et ANTARES pour les pompiers et la sécurité civile, également construit en TETRAPOL, mais sur une gamme de fréquence différente de celle de RUBIS. La technologie TETRAPOL est du type 2G (plutôt même 1.5G). Fonctionnellement, son temps d’établissement des communications est inférieur au temps de connexion des communications classiques. Les deux réseaux, RUBIS et INPT, sont interconnectés et sont architecturés autour de la maille départementale. Le réseau RUBIS est entièrement construit sous une architecture interne IP ce qui n’est pas le cas de l’INPT, qui a encore une part très significative en TDM (protocole ancien Time division multiplexing). La migration vers l’IP en cours s’avère complexe..

 

Remplacer carrément le type de réseau est-il plus aisé que faire migrer un réseau vers plus de technologie ?

 

Faire migrer un réseau revient à déclencher un «big bang» au jour J à l’heure H, avec tous les risques induits. Changer de réseau – fonctionnant sur des fréquences distinctes – permet de faire cohabiter les 2 réseaux le temps nécessaire au rodage du nouveau système. Je tiens à préciser que RUBIS et INPT rendent les services pour lesquels ils ont été conçus (transmission de la voix, communication de groupe, messages courts) et ils ont montré, lors d’événements tragiques récents, une réelle résilience: lors du crash de l’avion de la German Wings, nous avons reconfiguré le réseau pour avoir une bonne couverture de la zone impactée; lors de l’attentat du Bataclan, le réseau parisien a parfaitement supporté la charge – pourtant intense au regard de l’importance de la mobilisation des moyens déployés – et les problèmes rencontrés ont relevé essentiellement de problématiques d’usage des terminaux et non du réseau lui-même.

 

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez aujourd’hui avec les réseaux RUBIS et INPT?

 

Elles sont de plusieurs types. Au plan technologique comme je l’ai dit, TETRAPOL est une technologie proche de la 2G qui n’est pas conçue pour la transmission de données au sens où on l’entend aujourd’hui, même si, en situation de crise, c’est toujours sur la voix qu’on va d’abord compter pour gérer les situations et assurer le commandement. Hors temps de crise toutefois, l’absence de capacité de transmission de données large bande est pénalisante. Sans doute dans le futur, y compris en situation de crise, aurons-nous besoin de transmettre des données, mais ce sont des usages nouveaux qu’on perçoit encore mal. Actuellement, du fait de l’absence de transmission de données sur les réseaux TETRAPOL, nous constatons des usages «détournés» par les personnels des moyens de communications commerciaux pour transmettre des données. Nous tenons compte de cette situation: le ST(SI)²* développe, au travers de Neo, des solutions de sécurisation de l’accès aux systèmes d’information opérationnels au travers des réseaux commerciaux et la direction des systèmes d’information et de communication (DSIC) développe span, une solution d’accès en mobilité au poste de travail nominal d’un agent, mais, tant avec Neo qu’avec span, nous n’aurons toujours que la disponibilité – perçue comme limitée – des moyens commerciaux. Nous sommes actuellement dans une situation où ces moyens commerciaux utilisés présentent un niveau de risque significatif, risques qu’il convient d’adresser. Ceci étant, l’appui pérenne sur les réseaux commerciaux, au moins en débordement/secours – mais, potentiellement, en fonction d’arbitrages éventuels à venir, sur un périmètre plus important qui reste à définir – fait d’ores et déjà l’objet de travaux amont, au travers de réflexions sur la mise en œuvre d’un opérateur virtuel étatique (projet M3I, conduit par la DSIC).

 

A quoi faites-vous allusion en parlant d’usages « détournés » ?

 

Les forces de police et de gendarmerie sont des utilisateurs comme les autres et la nouvelle génération utilisera ses appareils professionnels comme elle utilise déjà son Smartphone. C’est un état de fait qui constitue un élément de la réflexion à conduire sur la radio de demain: le monde de la radio doit donc s’adapter à ces évolutions, qui sont irrémédiables. Une partie du «détournement» d’usage des réseaux commerciaux vient de l’écart fonctionnel très important qui existe entre les terminaux actuellement utilisés sur INPT et RUBIS, et le Smartphone qui est le moyen – privé ou professionnel – standard de communication des personnels. Cet écart fonctionnel est tellement important qu’il génère une réaction de rejet de la part de certains utilisateurs. Lorsque les industriels justifient la migration vers la 4G ou la 5G, uniquement en faisant valoir le besoin de large bande, je pense qu’ils omettent le moteur de l’utilisation des terminaux, qui existerait même s’il n’y avait que la voix qui devait être transportée; il faut tenir compte de la facilité d’usage et de l’ergonomie, appréciées des utilisateurs.

 

Quelle est donc la stratégie française dans ce domaine ?

 

Notre stratégie est de sauter une génération et d’engager la construction d’un réseau appuyé pour l’instant sur les technologies LTE 4G au standard 3GPP. Plusieurs éléments sont déjà calés. Tout d’abord, il s’agit au plan technique de s’aligner inconditionnellement sur la normalisation internationale. L’objectif est de concevoir un réseau pouvant profiter d’un écosystème de partenaires extrêmement riche et diversifié, apte à évoluer dans le temps, éventuellement en substituant des composants ou en changeant de fournisseur, sans avoir à réinventer l’ensemble du dispositif.

 

Construire un nouveau réseau national ne prendra t-il pas trop de temps ?

 

C’est une opération longue, comme on l’a vu avec RUBIS et INPT où il a fallu entre dix et quinze ans pour avoir une couverture significative. La durée de vie des systèmes est aussi un paramètre important. Les plans d’Airbus D&S, principal fournisseur de l’INPT et de Rubis, affichent un arrêt de la commercialisation et de la maintenance des équipements TETRAPOL (non IP) TDM à l’horizon 2020 et un arrêt de la maintenance des équipements IP à l’horizon 2030. Donc c’est aussi un moteur pour nous. 2020 étant beaucoup trop court, nous avons décidé de mettre en place une formation des personnels , un plan de migration partiel et une noria d’équipements provenant des plaques régionales migrées afin de maintenir les plaques en TDM. Nous envisageons de déployer les premiers pilotes industriels en 2021, puis d’équiper une métropole test en 2023 avant un éventuel déploiement parisien. C’est donc une opération lourde, estimée à ce stade à environ un milliard d’euros sur quinze ans, qui ne s’improvise pas...

 

Est-ce plus cher que le coût de RUBIS et INPT ?

 

Le coût cumulé depuis 20 ans de RUBIS et INPT est d’environ 2,5 milliards d’euros et le coût actuel de maintenance de ces deux réseaux est d’environ 60 millions par an. Avec le projet d’un nouveau réseau nous avons donc un objectif de réduction importante, à terme, des coûts globaux.

 

Comment allez-vous gérer les urgences critiques, nombreuses en ce moment, entre 2016 et 2021 ?

 

A très court terme, nous allons mettre en place quelques réseaux tactiques LTE (en bande 700MHz) et un service de mobilité critique pour le GIGN, le RAID et la BRI. Le projet, piloté par les équipes du ST(SI)², a fait l’objet d’un appel à candidature publié le 15 juin dernier, ce qui amène les différents industriels à se positionner. Le déploiement est prévu mi-2017. Même si marché ne vise pas à la construction du grand réseau à couverture nationale cible du programme RRF, cet appel à candidature va nous permettre de poser des briques significatives du réseau du Futur. Ces premières briques vont nous permettre de disposer d’un vrai Retex des utilisateurs et de pouvoir observer comment ils s’emparent des nouvelles fonctionnalités. Au travers de ces briques, nous voulons répondre aux besoins opérationnels des forces d’intervention mais nous voulons aussi en profiter pour apprendre autour de la technologie LTE, identifier les satisfactions, les difficultés opérationnelles et tester les services d’itinérance (multi-roaming) sur les réseaux commerciaux, indispensables lorsqu’on se trouve hors couverture. En parallèle, nous allons travailler sur la gouvernance et l’organisation du réseau du Futur, sur le statut juridique et le financement (service à compétence nationale, régie directe du ministère de l’intérieur, établissement public, etc...), et continuer à réfléchir au plan technique (quelle articulation avec les réseaux commerciaux ?). Nous comptons avoir posé les différents scénarios pour un arbitrage au printemps 2017, confirmés à l’horizon de l’automne 2017 (du fait des échéances politiques).

 

La France est-elle en avance ou en retard sur ce sujet ?

 

Nous ne sommes certainement pas en retard ! Bien sûr, la Corée du Sud dispose d’ores et déjà de son réseau LTE, le Royaume-Uni a notifié son marché et les États-Unis ont lancé leur propre consultation, en avance sur nous. De très nombreux autres pays, comme l’Allemagne, viennent cependant tout juste de déployer leur réseau national Tetra/TEDS (2G/3G) et n’envisagent pas, à court terme, de s’engager dans une nouvelle modernisation. Un domaine où nous avons une petite avance en termes de maturité de la réflexion, me semble-t-il, est le fait d’envisager de travailler avec certains opérateurs d’infrastructures: transport (ADP, SNCF, RATP etc.), énergie (EDF, etc.). Ces opérateurs ont des besoins de liaisons radios et leurs missions intègrent un important volet sécurité et de secours. Nous avons de fait, de manière récurrente, des besoins d’interopérabilité lors d’interventions. Cependant les équipements, pour les emprises géographiques correspondantes, sont potentiellement très onéreux et leur installation sous le contrôle de l’État poserait certainement des problèmes de responsabilité. Le principe de l’accord envisagé serait d’apporter nos fréquences sur leurs emprises géographiques, pour leur faciliter l’implantation de leur réseau et, en échange, d’accueillir nos agents en situation de crise et de nous laisser préempter en tant que de besoin leurs ressources.

 

Est-ce que les industriels français vous suivent dans cette préparation de la radio du Futur ?

 

De notre point de vue, il est important que les industriels français travaillent aussi sur les groupes de normalisation et de standardisation, et qu’ils participent donc à la réflexion autour des réseaux du Futur: nous avons tout intérêt à ce que l’écosystème sur lequel nous allons nous appuyer soit riche, dynamique et diversifié en compétences (équipementiers, intégrateurs, opérateurs...).

 

*ST(SI)² : Service des technologies et des systèmes d'information de la sécurité intérieure. Lors de cette interview, Guy Duplaquet était accompagné du colonel Gonzague Montmorency, chef du bureau de la prospective radio au ST(SI)².  

 

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 11:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

22/12/2015 Armée de Terre

 

«  En opérations, dans la fonction que j'occupe, j'ai réalisé que certains points étaient perfectibles au niveau des communications ", explique le maréchal-des-logis Phil du 13e régiment de dragons parachutistes.

 

Partant de ce constat, il a proposé à la Direction générale de l'armement, via la «  mission innovation participative ", le projet CERBER qui vise à améliorer les transmissions. En effet, CERBER est l'acronyme de "chasuble d'équipements radio branchés en réseau » ; concrètement, il s'agit d'un boitier électronique connecté facilitant la réception et la transmission de données. Ligne budgétaire ouverte, le MDL Phil voit son projet prendre vie.

 

«  Aujourd'hui il nous reste à intégrer la partie électronique [ .... ] Demain, ce projet sera ouvert à tout utilisateur. »

 

Devenez tous acteurs de la défense de demain en proposant vos projets d’innovation

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 12:55
Le CTM Rosnay au cœur de la nature.

 

6 Novembre 2015 Source: Marine nationale

 

Zone de défense hautement sensible, le centre de transmissions de la Marine (CTM) à Rosnay est une des emprises les mieux protégées du territoire français. Sa mission est de faire parvenir les ordres des autorités à terre aux sous-marins en patrouille. Situé au cœur de la Brenne (Indre), dans un site Natura 2000[1], ce centre installé sur terrain entièrement clos de plus de 500 hectares est devenu en moins de cinquante ans une zone protégée propice au développement de la flore et de la faune sauvage.

 

Après des travaux d’infrastructure conséquents en 1967 (arasement du relief), le milieu naturel s’y est développé à tel point que le CTM Rosnay constitue désormais un espace à part, reconnu pour la richesse de sa biodiversité. Il possède cinq plans d’eau, des prairies et des massifs forestiers, autant d’éléments caractéristiques de cette région de 30 kilomètres par 20 dite « aux mille étangs ».

 

Depuis 2009, il met en œuvre avec l’aide de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage et le Parc naturel régional de la Brenne une gestion cynégétique, piscicole, aviaire et botanique visant à maintenir et à restaurer les milieux naturels dans un bon état de conservation.

 

L’intérêt majeur du site réside dans ses héronnières qui peuvent compter plus de mille oiseaux. Ses zones sèches, utilisées pour la ponte de la cistude, tortue protégée de la Grande Brenne, justifient également l’intérêt écologique du site.

 

En plus de la préservation de ces richesses, des actions sont menées de manière continue telles que le piégeage du ragondin, du rat musqué et de l’écrevisse de Louisiane (trois espèces nuisibles), l’entretien des prairies et des landes par fauche et broyage pour favoriser les oiseaux nicheurs (alouettes, engoulevent, etc.). La population d’hirondelles nicheuses est la plus importante du département. Elles dégradent les façades et les véhicules. Une solution a été trouvée : des hôtels à hirondelles seront érigés d’ici la fin de l’année 2015.

 

De même, pour fixer la population de hérons et continuer à y attirer les oiseaux migrateurs, les réserves halieutiques des étangs sont entretenues en y réalisant un réensemencement en espèces locales (carpe, brochet, sandre et perche) et en entretenant les roselières (zones bordant les étangs).

 

En parallèle, le CTM Rosnay travaille sur la préservation d’ouvrages architecturaux remarquables tels que les vestiges d’une route gallo-romaine et des murets d’étang en pierres sèches non maçonnées, dont il ne reste que très peu d’exemplaires en Brenne.

 

De la nécessité opérationnelle de protéger un site indispensable à la dissuasion nucléaire française est ainsi née une véritable volonté d’agir pour préserver l’écosystème où il est implanté.

 

[1] Le Réseau Natura 2000 est un ensemble de sites naturels européens terrestres et marins, identifiés pour la rarerté ou la fragilité des espèces sauvages, animales ou végétales, et de leur habitat. Natura 2000 concilie préservation de la nature et préoccupations économiques

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 07:55
photo EMA

photo EMA

 

05/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 2 octobre 2015, répondant à l'invitation des militaires et civils de la direction Interarmées des Réseaux d’Infrastructures et des Systèmes d’Information de la Défense (la DIRISI), le général de Villiers s'est rendu au fort du Kremlin Bicêtre pour fêter avec eux la Saint Gabriel, le patron des transmetteurs.

 

Mesurant l'effort accompli par ces spécialistes pour l'installation de l'EMA à Balard en juin 2025, le CEMA s'était promis de les retrouver à l'occasion de la fête de leur patron d'arme. Lors de son discours, il leur a redit toute son admiration pour leur prouesse : « Ce vous avez fait pour l’installation à Balard est exceptionnel. Votre mission est exigeante, et le soleil ne se couche jamais sur les opérations de la DIRISI, la direction qui relie les hommes et les femmes des armées. »

 

Repères

La DIRISI est l’opérateur des SIC de la défense. Elle assure la direction, l'exploitation et le soutien des réseaux et services de télécommunication au profit de l'ensemble des organismes du ministère.

Son directeur est le général de corps aérien Grégoire Blaire.

Dans le cadre de la transformation des armées, son projet de service « Quartz » soutient une dynamique de modernisation permanente. Tout en étant engagée dans une transformation capacitaire de grande ampleur, elle accompagne les évolutions du ministère, notamment le transfert des SIC pour le regroupement du commandement des armées à Balard.

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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 07:55
credits Ouest-France

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19.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

L'armée de terre se recompose après avoir sauvé 11 000 postes. Elle va créer de nouvelles unités dont un futur commandement des systèmes d'information et de communications qui va s'installer à Rennes.



Même si les Côtes-d'Armor, la Mayenne, la Loire-Atlantique, l'Orne comptent parmi les déserts militaires, l'empreinte de la Défense dans l'Ouest reste vive. Elle le sera d'autant plus que la préservation de 11 000 postes dans l'armée de terre, en partie annoncée par le président Hollande en janvier, va doper les capacités des unités de la zone.
Les 2e et 3e régiments d'infanterie de marine du Mans et de Vannes vont créer chacun une nouvelle compagnie, à 180 hommes. Les effectifs des 11e régiment d'artillerie de marine (RAMa) de Rennes et du 6e régiment du génie d'Angers seront confortés, tout comme le recrutement des écoles de Coëtquidan. 

À Rennes - qui accueille déjà le 2e régiment du Matériel, le 11e RAMa, l'état-major de la zone de défense Ouest et l'École des Transmissions - va s'installer le futur commandement des Systèmes d'information et de communication (SIC).

 

Déconcentrer les forces

« C'est logique, explique-t-on à l'état-major de l'armée de terre, puisque Rennes et sa région vont devenir l'épicentre de l'effort en matière de communication et de cyber-sécurité. L'École des Transmissions y est déjà installée et la Direction générale de l'armement dispose à Bruz d'un centre DGA-MI [maîtrise de l'information] ».

En outre, Jean-Yves Le Drian a annoncé en octobre dernier que le camp militaire de la Maltière, situé dans la banlieue rennaise, verrait « très prochainement l'implantation de 200 militaires spécialistes » au sein de deux unités combattantes : le Centre d'analyse en lutte informatique défensive CALID-Bretagne avec 75 hommes et une compagnie de combat cyber-électronique qui va s'ajouter à la 785e compagnie de guerre électronique déjà présente sur le site rennais.

Autre motif : la volonté de déconcentrer des forces et des moyens sur l'ensemble du territoire, « pas pour faire plaisir aux élus », explique un général, mais pour contribuer au maillage territorial et rapprocher les armées des Français. Ce nouveau commandement des SIC sera issu de l'actuelle brigade de transmissions et d'appui au commandement (la BTAC) dont l'état-major est installé à Douai (Nord).

La BTAC regroupe aujourd'hui cinq régiments de transmissions de l'armée de Terre : les 28e RT (Issoire), 40e RT (Thionville), 48e RT (Agen), 53e RT (Lunéville) et le 41e RT (Douai). À l'avenir, le futur commandement rennais pilotera ces régiments, les unités de cyber-défense, ainsi que la formation et l'entraînement.

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 13:45
Sangaris : transfert d’autorité du sous-groupement de transmissions Hermès

 

03/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 1er mars 2015, dans le cadre de l’opération Sangaris, a eu lieu sur le camp de M’Poko à Bangui en République centrafricaine, le transfert d’autorité du sous-groupement de transmissions. Le lieutenant-colonel Armand Schiratti, adjoint au chef du bureau opérations-instruction du 48e régiment de transmissions d’Agen, succède ainsi au lieutenant-colonel Stéphane Biberian, commandant en second du 40erégiment de transmissions de Thionville.

 

Les soldats du sous-groupement de transmissions Hermès VI arrivent au terme d’un mandat de quatre mois, très dense, durant lequel ils ont fait preuve d’un remarquable professionnalisme. Sous-groupement issu du 40erégiment de transmissions, ils ont d’emblée engagé leurs équipages au profit des unités déployées en province, tout en assurant jour et nuit les liaisons entre le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) et le camp de M’Poko. Exploitant et supervisant en permanence les multiples moyens de commandement mis au service de la force, ils ont ainsi garanti le fonctionnement avec les forces internationales. Ils se sont plus particulièrement distingués lors du déménagement du PCIAT dans un bâtiment plus fonctionnel. La rigueur de leur travail de préparation puis la minutie de son exécution ont permis d’assurer le commandement de la force sans interruption.

 

Les soldats du sous-groupement de transmissions ont aussi assuré de nombreuses missions de sécurité, d’escorte et de transport dans Bangui en montrant une disponibilité sans faille pour le soutien du PCIAT et de l’environnement du général Éric Bellot des Minières, commandant de la force Sangaris. Celui-ci a félicité le lieutenant-colonel Biberian pour son travail, et a ensuite adressé au lieutenant-colonel Schiratti, tous ses vœux pour cette mission exigeante.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : transfert d’autorité du sous-groupement de transmissions HermèsSangaris : transfert d’autorité du sous-groupement de transmissions Hermès
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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 17:55
Le 4ème RE forme à la 5ème CIS les futurs FS1 et FTS1 ERM

 

25-02-2015 4e RE Réf : 458 - 366

 

La FTS, formation technique de spécialité, forme à l’emploi les futurs opérateurs radio de tous les régiments de la Légion étrangère. D’une durée de 17 semaines, les stagiaires apprennent la procédure, ensemble de règles fixant la forme et la succession des émissions, le morse, la sécurité des systèmes d’information, les antennes, éléments essentiels dans l’établissement des liaisons radio. S’approprient le PR4G1 (découvert en régiment), le TRC 3700, poste du système CARTHAGE2 à travers l’étude de ses modes de fonctionnement, des fonctionnalités et services offerts.

La FS1, formation de spécialité de 1er degré quant à elle prépare à la fonction de chef de station. Tout en entretenant la condition physique, les stagiaires étendent leurs connaissances dans les domaines précités par pratique sur la mise en œuvre du système SIR, la gestion des véhicules du Poste de Commandement et les ER 362, derniers postes de la gamme PR4G.

Durant les 15 semaines de stage, les stagiaires tout en reprenant les bases de la FTS, reçoivent une instruction axée sur la numérisation de l’espace de bataille, qui faisant partie du paysage de notre préparation opérationnelle, permet d’obtenir, de diffuser, et de traiter en temps réel les informations nécessaires aux différents échelons de commandement sur le champ de bataille. Un précieux outil d’aide à la prise de décision des chefs.

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 08:45
Barkhane : transfert d’autorité au groupement transmission

 

30/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 27 janvier 2015, a eu lieu à Gao au Mali, la cérémonie de transfert d’autorité du Groupement de transmission (GTRS) entre le colonel Erwan Rolland, chef de corps du 28e régiment de transmissions (RT) et le colonel Stéphane Allouche, chef de corps du 48e RT.

 

Le GTRS Griffon, qui a principalement appuyé les opérations conduites dans le fuseau Ouest par le Groupement tactique désert (GTD), quitte l’opération Barkhane après avoir mis en place des moyens en communication de très haut débit et participé à la montée en puissance de la Base avancée temporaire (BAT) de Madama au nord du Niger.

 

Désormais, le GTRS Mercure avec près de 200 militaires est réparti sur l’ensemble des emprises françaises de la bande sahélo-saharienne (BSS). Ses effectifs se composent de militaires de l’armée de l’air et de l’armée de Terre.

 

Le GTRS met notamment en œuvre et assure le soutien de plusieurs centaines de stations de travail informatiques déployées sur toute la BSS et autant de téléphones fixes. Il veille au bon fonctionnement des réseaux informatiques internes à la force et à ceux nécessaires pour communiquer avec la France.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : transfert d’autorité au groupement transmissionBarkhane : transfert d’autorité au groupement transmission
Barkhane : transfert d’autorité au groupement transmission
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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 12:55
Au cœur des forces spéciales

 

07/12/2014 Armée de Terre

 

La compagnie de commandement et de transmissions des forces spéciales est devenue un outil incontournable de la brigade des forces spéciales Terre. Ces « opérateurs de l’extrême » agissent dans toutes les configurations, quel que soit le milieu, dans un seul but : transmettre le « vert action ». Voici leur quotidien.

 

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 07:55
Au coeur des forces spéciales

 

7 déc. 2014 Armée de Terre

 

La compagnie de commandement et de transmissions des forces spéciales est devenue un outil incontournable de la brigade des forces spéciales Terre. Ces « opérateurs de l’extrême » agissent dans toutes les configurations, quel que soit le milieu, dans un seul but : transmettre le « vert action ». Voici leur quotidien.

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 17:45
Sangaris : Transfert d’autorité du sous groupement transmission

 

13/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 5 novembre 2014, sur le camp de M’Poko à Bangui, s’est déroulé le transfert d’autorité du sous groupement transmissions (SGTRS). Le lieutenant-colonel Stéphane Biberian, commandant en second du 40e Régiment de transmission (40eRT) succède ainsi au lieutenant-colonel Philippe Balland après quatre mois de mission.

 

Déployé sur plus de 1 200 kilomètres de long et 600 de large, le réseau de transmissions de la force Sangaris a dû s’appuyer, pour relier les emprises de la force Sangaris (Bambari, Sibut, Bouar, Bossangoa etc.), sur des infrastructures de connexion sommaires et différentes selon les implantations. Afin de permettre une bonne coordination entre les unités déployées sur l’ensemble du théâtre et le poste de commandement interarmées (PCIAT) basé à M’Poko, le SGTRS a mis en place des moyens techniques appropriés à la diffusion des informations et des ordres pour la conduite des opérations.

 

Durant son mandat, le SGTRS a assuré le soutien informatique de plus de 400 utilisateurs des réseaux informatiques internes à la force Sangaris. Le camp M’Poko possède désormais plus de 200 connecteurs de fibres confectionnés par le SGTRS ainsi que de nombreuses antennes radios, permettant d’optimiser les flux de communication informatiques et téléphoniques.

 

Les transmetteurs du 40e RT ont en outre installé des antennes « boucle locale » au profit de la MINUSCA et de l’EUFOR RCA afin de renforcer, via des officiers de liaison, la coordination entre les forces internationales. C’est désormais au 41e RT que revient la mission d’assurer l’ensemble des communications sur le théâtre.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : Transfert d’autorité du sous groupement transmissionSangaris : Transfert d’autorité du sous groupement transmission
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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 16:55
100 ans de Radiocommunications Militaires


17 sept. 2014 Thales Group

 

Dans le cadre de la 31ème édition des Journées Européennes du Patrimoine, et à l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, Thales présentera samedi 20 et dimanche 21 septembre 2014 à l’Ecole Militaire, une exposition sur le thème : 100 ans de radiocommunications militaires.

Depuis les équipements de télégraphie militaire utilisés lors la première guerre mondiale, jusqu’au positionnement d’avenir de Thales avec l’arrivée prochaine de la nouvelle génération de radiocommunications militaires du programme CONTACT, chaque période de cette histoire très riche sera illustrée par une sélection d’équipements, de vidéos et de photos d’archives.

L’exposition témoignera de l’expertise reconnue de Thales dans le domaine des radiocommunications militaires depuis plus d’un siècle, avec une dimension significative consacrée aux technologies de cryptologie, ou « science du secret ».

Pour plus d'informations :
https://www.thalesgroup.com/fr/worldw...

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 17:45
Sangaris : transfert d’autorité du sous groupement transmission

 

16/07/2014 Sources : EMA

 

Le 11 juillet 2014, s’est déroulé le transfert d’autorité du sous-groupement transmission (SGTRS) sur le camp de M’Poko à Bangui en République centrafricaine. Le lieutenant-colonel Lamirault a remis le commandement des systèmes d’information et de communications (SIC) au lieutenant-colonel Balland lors d’une cérémonie présidée par le général de brigade Bellot des Minières, commandant la force Sangaris.

 

Le SGTRS a comme mission principale d’assurer – sur l’ensemble du dispositif de la force Sangaris et malgré les disparités des infrastructures de connexion entre les régions – le déploiement, la consolidation et le soutien des SIC. Il permet ainsi la transmission des informations et des ordres dont le flux de diffusion est indispensable à la bonne conduite des opérations. Il garantit ainsi une bonne coordination entre les groupements tactique interarmes (GTIA) déployés sur l’ensemble du territoire et le poste de commandement interarmées de théâtre, basé à M’Poko.

 

Depuis sa mise en place, le SGTRS, est intervenu près de 1 500 fois au profit des « utilisateurs » et a conduit les travaux générés par près de 300 ordres SIC aussi bien à Bangui qu’en province. Il est actuellement armé par le 41ème régiment de transmissions de Douai et appuyé par des éléments de la DIRISI Bordeaux, de la compagnie de commandement et de transmissions de Chalons et du 48ème régiment de transmissions d’Agen.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5 800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : transfert d’autorité du sous groupement transmissionSangaris : transfert d’autorité du sous groupement transmission
Sangaris : transfert d’autorité du sous groupement transmission
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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 07:45
Le Mali remet son armée à niveau

 

 

10-03-2014 par RFI

 

Outre la formation des hommes de troupe actuellement assurée par les instructeurs de pays de l'Union européenne, le ministère malien de la Défense vient de lancer une formation en interne de quelques milliers de militaires.

 

La formation professionnelle en interne fait partie des fondamentaux d’une armée régulière. Or depuis 2008, les militaires maliens n’ont pas subi ces cycles de formation. Celles-ci se déroulent actuellement dans au moins six localités du Mali et dans plusieurs domaines : les transmissions, l’infanterie, les blindés. À cause de la situation dans le nord du pays, un des cycles de formation est intitulé : « face au risque terroriste ».

 

Jusqu’au mois de janvier 2015, 8 000 militaires, tous corps confondus, sont donc concernés par cette véritable remise à niveau qui doit déboucher sur l’élaboration d’un plan de carrière dans l’armée malienne. On ne devrait donc plus voir des capitaines mystérieusement bombardés généraux sans avoir mis les pieds dans une école de guerre, ou des sous-officiers porter du jour au lendemain des galons d’officiers. Malgré la crise économique, c’est le budget national qui prend en charge le coût financier de l’opération : environ 2 milliards de FCFA.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:20
LM Awarded IDIQ Contract To Deliver Communications And Transmission Services To US Army

Oct 15, 2013 ASDNews Source : Lockheed Martin Corporation

 

The U.S. Army will soon be using satellite and terrestrial communications capabilities delivered in part by Lockheed Martin to support battlefield operations around the globe.

 

Lockheed Martin was awarded an indefinite-delivery/indefinite-quantity (IDIQ) contract to supply communications and transmissions systems to the U.S. Army's Project Manager of Defense Communications and Army Transmissions Systems (PM DCATS).  Under this contract with a ceiling of $4.1 billion, Lockheed Martin will compete for task orders to provide communications and transmission systems to meet the Army's challenge of affordably adapting to changing technology while significantly reducing energy usage.  All task orders must be initiated within the contract's five-year period of performance.

 

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 16:55
Thales : nouveau contrat de 600 millions d'euros pour la radio tactique Contact

 

04/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé le lancement de la seconde phase de développement du programme de radio tactique Contact. Montant du contrat : 600 millions d'euros.

 

Actuellement, Thales est commercialement au top. Depuis le début du printemps, il engrange de très nombreux contrats au dessus de 100 millions d'euros. Ce qui va certainement satisfaire le PDG du groupe d'électronique, Jean-Bernard Lévy, qui avait regretté lors de la présentation des résultats 2012 le peu de contrats au-dessus de 100 millions parmi les prises de commandes. Ce vendredi, lors d'une visite à Brest à l'occasion des 50 ans du site industriel de Thales, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, outre le contrat de modernisation des Atlantique 2, a également annoncé le lancement de la seconde phase de développement du programme de radio tactique Contact.

La première tranche des travaux de développement du programme Contact représentait un montant de 263 millions d'euros. La deuxième tranche s'élève, selon nos informations, à 600 millions d'euros.  Au total, Contact, qui avait été piloté à l'époque par Patrice Caine, aujourd'hui numéro deux de Thales, pourrait s'élever jusqu'à 3,5 milliards d'euros si la cible initiale retenue est maintenue. "Les travaux notifiés permettront la poursuite du développement et la livraison des premiers équipements à compter de 2018", a précisé le ministère.

En cumulé, le ministre aura lancé ce vendredi pour 1 milliard d'euros de commandes, qui profiteront notamment à Thales et  Dassault Aviation.

 

Un atout pour l'export

"Programme à haute valeur technologique qui utilise la nouvelle technologie radio-logicielle", Contact est destiné à équiper les armées de postes de radio de nouvelle génération en remplacement des postes existants, en particulier les PR4G (plus de 150.000 postes radio dans de 40 pays). Le ministre s'est dit "convaincu du potentiel à l'export de ces radios Contact". Ce qu'a récemment confirmé le PDG de Thales, Jean-Bernard Lévy, aux députés de la commission de défense de l'Assemblée nationale : "le programme Contact lancé mi-2012 sera le centre nerveux et le support technologique de la numérisation du champ de bataille. Il assurera une avance technologique sur la radio logicielle qui permettra à Thales de maintenir sa place de leader européen dans le domaine des radiocommunications tactiques, avec un fort potentiel d'exportation - près de 40 pays".

Dans son communiqué publié en juin 2012, Thales expliquait déjà qu'avec Contact il confirmait "son positionnement de leader mondial dans le domaine des radiocommunications militaires et peut espérer répliquer le succès à l'export déjà rencontré par le PR4G". Ce programme de radios de nouvelle génération sera principalement développé en région parisienne et à Cholet. La fabrication des équipements sera intégralement réalisée sur les sites de Cholet et de Brive.

 

Contact au sein des trois armées

Les radios logicielles et formes d'onde permettront de répondre aux nouveaux besoins à très forte plus-value opérationnelle exprimés par les forces armées en matière de numérisation du champ de bataille, de montée en puissance des applications de type C4I, de besoin d'échange d'images et de vidéos, … au sein d'opérations multinationales, expliquait Thales.

Les futurs postes de radio Contact seront intégrés dans les trois armées (Air-Terre-Mer) afin d'offrir à l'ensemble des forces terrestres, aériennes et navales engagées sur un théâtre d'opération "des capacités opérationnelles améliorées en terme de débit, de sécurité et d'interopérabilité".

Ils seront également interopérables avec les systèmes de communication d'autres nations et faciliteront ainsi la circulation de l'information entre alliés lors des opérations internationales en coalition. Enfin, ces futurs postes seront interopérables avec la forme d'onde PR4G assurant ainsi une interopérabilité ascendante avec les postes PR4G aujourd'hui en service.

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