Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 17:40
Le bombardier stratégique Tu-95 est le plus puissant des turbopropulseur avec ses quatre moteurs Nikolai Kuznetsov de 15.000 ch chacun associés à des hélices contrarotatives.

Le bombardier stratégique Tu-95 est le plus puissant des turbopropulseur avec ses quatre moteurs Nikolai Kuznetsov de 15.000 ch chacun associés à des hélices contrarotatives.

 

19 juillet 2015 par Aerobuzz.fr

 

En un mois, la Russie vient de perdre deux Tu-95 Bear H. Même si sa silhouette rappelle la guerre froide, le bombardier stratégique russe possède toujours une force de frappe effrayante et constitue pour les USA et leurs alliés une menace. Le Kremlin sait en jouer.

 

Les USA et la Russie, ont un point commun : ils sont équipés de bombardiers stratégiques endurants mais déjà bien âgés. Il s’agit d’un côté du Boeing B52H et, de l’autre, du Tupolev Tu-95 Bear H (désigné TU-95MS en Russie). Si les USA arrivent à maintenir la sécurité des vols en bichonnant en permanence leurs B-52, en revanche les Russes semblent éprouver des difficultés. Elles ont été illustrées par la chute d’un Tu-95 MS en juin dernier, puis, le 14 juillet 2015, lors d’un entrainement de routine. Dans l’attente des conclusion de l’enquête, la flotte de Tu-95MS est clouée au sol.

 

Les autorités russes ont donné plus de détails sur la mission tragique du 14 juillet. L’appareil qui était non armé effectuait une mission d’entrainement classique entre la base d’Ukrainka et la ville de Khabarovsk. Selon les premiers témoignages des experts russes, le quadrimoteur aurait été victime à 09H50 d’une panne simultanée des quatre moteurs dans le secteur du polygone militaire de Litovka, à 60 km de Khabarovsk. L’équipage de sept hommes a évacué l’appareil désemparé en sautant en parachute. On dénombre cependant deux victimes. Après avoir un temps suspecté les moteurs NK-12 et leurs circuits de carburant, les autorités russes soupçonnent à présent l’utilisation d’un carburant de mauvaise qualité. Une enquête criminelle est ouverte pour non respect des procédures d’entretien et d’utilisation de matériel aérien.

 

Depuis 2013, le Tu-95 est redevenu ce qu’il a toujours été : le cauchemar de l’OTAN. Les pilotes de défense aérienne et de bombardement tactique ont repris leurs vols d’entrainement à proximité des polygones de tir. Les missions de ces vecteurs potentiellement nucléaires, le long des pays occidentaux, oblige les états riverains à consacrer des moyens importants pour surveiller, intercepter et accompagner ces avions.

 

Le problème est que si les équipages russes sont renouvelés avec l’arrivée de jeunes recrues, en revanche, le parc d’avions sur lequel ils volent est lui constitué en grande partie de vétérans de la guerre froide. Ces machines d’un autre âge tels que les Tu-95, MIG-29, Su-24, ont été soumises à plusieurs décennies d’aléas climatiques et sont victimes du manque de pièces détachées pour cause d’industrie aéronautique en pleine décrépitude. Malgré une construction solide, voire rustique, ce vieillissement du parc conjugué à une intensification de l’activité aérienne explique en grande partie les accidents rencontrés ces dernières semaines.

 

Mais ne nous trompons pas. Malgré cette série d’accidents rapprochés, le TU-95 reste une menace tout à fait crédible. Le bombardier stratégique est issu d’une fiche programme datant de la fin des années 40. A l’époque il s’agissait de réaliser un bombardier intercontinental capable de frapper les USA avec des bombes nucléaires larguées par gravité. La Russie ne possédait alors pour ses frappes stratégiques qu’une copie du B-29 américain, le Tu-4.

 

Tupolev, confronté à la faiblesse et à la voracité des réacteurs soviétiques de l’époque a fait le pari gagnant du turbopropulseur à hélices contrarotatives. Ce moteur révolutionnaire mis au point dans les années 50 est issu d’études allemandes menées pendant la seconde guerre mondiale. Produit par Nikolai Kuznetsov, il est le turbopropulseur le plus puissant du monde, avec une puissance avoisinant les 15.000 cv.

 

Ainsi motorisé, le Tu-95 dont le premier vol remonte aux années 50, a traversé les décennies. L’appareil a tout de suite époustouflé les militaires russes avec ses 14 heures d’endurance, sa vitesse de 800 km/h et son altitude de croisière supérieure à 11.000 m. Les pilotes de chasse occidentaux qui l’ont intercepté et accompagné affirment qu’ils n’oublieront jamais le bruit et les vibrations ressenties en volant à proximité de cette légende des airs de 50 mètres d’envergure.

 

Sa vitesse, sa fiabilité et son endurance ont justifié la déclinaison du Tu-95 en de nombreuses versions. Ainsi, la volonté de débusquer les sous-marins de l’OTAN, a entrainé la mise en service dans les années 70 d’une version ASW (anti submarine warfare), désignée Tu-142. Cet appareil, qui est également en service en Inde, est doté d’un radar puissant, de bouées acoustiques largables en vol, d’un détecteur d’anomalies magnétiques et de torpilles et autres mines aéroportées. Citons également le fantastique Tu-142 MR destiné à relayer sur des milliers de kilomètres, les messages du Kremlin aux sous-marins nucléaires en plongée. Le Tu-142MR sont équipés de puissants moyens de communication HF et VLF. En vol, ils déploient une antenne filaire de plusieurs kilomètres de long afin de transmettre leurs messages en très basse fréquence.

 

Le Tu-95 Bear H en service aujourd’hui à près de 50 exemplaires date de la fin des années 70. Il est optimisé pour les frappes nucléaires et conventionnelles à longue distance. Produit à 80 unités dans les années 80 à Taganrog puis Samara, il peut croiser pendant plus de 20 heures à 780 Km/h grâce à sa capacité de ravitaillement en vol. De quoi effectuer de longues missions de patrouille, d’entrainement, de surveillance des voisins occidentaux ou de dissuasion nucléaire.

 

Le cockpit du Tupolev Tu-95 est resté dans un style très Guerre Froide – photo Aerobuzz

Le cockpit du Tupolev Tu-95 est resté dans un style très Guerre Froide – photo Aerobuzz

 

Malgré ses améliorations, le Tu-95 Bear H est toujours doté d’un cockpit rappelant les meilleures réalisations occidentales des années 50. Inutile de chercher des écrans multifonctions ou un FMS, il n’y en a pas. L’appareil a néanmoins subi quelques améliorations au niveau des moyens de communication, de détection de guerre électronique et de navigation.

 

Dans sa soute et sous ses ailes, il peut transporter jusqu’à 16 missiles de croisière nucléaires KH55 de 2.500 km de portée ou des missiles de croisière conventionnels KH555 de 3.000 Km de portée environ. La reprise des vols de ces appareils à proximité des pays de l’OTAN est un signal politique fort adressé par le Kremlin aux occidentaux. Un message reçu fort et clair, qui se traduit par un renforcement des patrouilles aériennes en Europe du Nord et la hausse attendue des budgets militaires des pays de l’OTAN.

 

Fidèle à sa mission de bras armé du Kremlin, ce vétéran de la guerre froide continue inlassablement d’arpenter les cieux de la planète, afin de rappeler au monde entier que la Russie est une puissance avec qui il faut compter. Le Tupolev Tu-95 est prévu de rester en service encore au moins une décennie, le temps de mettre au point le fameux PAK-DA. Un bombardier furtif en forme d’aile volante « made in Russia ».

Partager cet article
Repost0
9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 22:40
photo RAF

photo RAF

 

08/02/2015 Par LEXPRESS.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a réagi sur le passage à proximité de l'espace aérien de la France et du Royaume-Uni d'avions militaires russes. Des provocations en augmentation.

 

Alors que la guerre continue dans l'est de l'Ukraine entre les forces de Kiev et les séparatistes prorusses, Moscou joue de plus en plus avec les espaces aériens européens. Dimanche, le ministre de la Défense a confirmé que des avions militaires russes s'étaient approchés des côtes françaises et britanniques le 28 janvier. 

"J'ai constaté en tant que ministre de la Défense cette présence un peu intempestive de chasseurs, d'avions russes, qui sont venus se promener pour des raisons que j'ignore à proximité de nos côtes, a ironisé Jean-Yves Le Drian lors de l'interview dominicale d'Itélé/Le Monde/Europe 1. Nous leur avons fait savoir que nous les avions vus et qu'il était souhaitable qu'ils se retirent, c'est ce qu'ils ont fait." 

 

Des bombardiers russes près de la Manche

L'incident fait référence à deux bombardiers russes Tu-95, dits "Bears", des appareils conçus à l'époque soviétique et capables de transporter de l'armement nucléaire. Ils ont longé l'espace aérien norvégien jusqu'au niveau de la Manche, mettant en alerte les forces aériennes norvégiennes, britanniques et françaises. 

Ce n'est pas la première fois depuis un an que des bombardiers "Bears" sont poussés à s'éloigner de l'espace aérien de la couronne, et donc celui de l'OTAN, qu'ils frôlent sans y pénétrer. De telles manoeuvres ont valu l'intervention de chasseurs basés en Ecosse en avril, en novembre et même le lendemain de la convocation de l'ambassadeur russe par Londres, le 29 janvier, pour des explications. 

 

Une cinquantaine d'incident en Europe en 11 mois

Samedi, Le Monde a rapporté que l'OTAN, ainsi que la Suède et la Finlande, qui n'en sont pas membres, ont recensé une cinquantaine d'incidents avec des avions russes sur les onze derniers mois. "On note plus d'activité que par le passé et des vols de plus en plus longs", a ainsi déclaré une source de l'organisation militaire au quotidien. Seule l'Estonie, à huit reprises, a constaté officiellement la violation de l'espace aérien de l'OTAN. 

Dans les autres cas, comme celui évoqué par Le Drian, les avions russes se sont limités aux régions d'information de vol (FIR) surveillées par un ou plusieurs Etat, à l'exclusion de l'espace aérien souverain, jusqu'à 12 milles nautiques (22,22 km) des côtes. Il est admis qu'une autorité peut éloigner un appareil de sa FIR. Une partie de la FIR de la Manche est conjointement surveillée par la France et le Royaume-Uni 

Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:50
photo Royal Air Force

photo Royal Air Force

 

3 février 2015 par Jacques N. Godbout - 45eNord;ca

 

Mercredi dernier, deux bombardiers russes, susceptibles de transporter des ogives nucléaires, ont été interceptés par le Royaume-Uni au dessus de la Manche.

 

Deux TU-95, des bombardiers lourds lanceurs de missiles russes, ont été repérés au large de la Norvège. Plusieurs avions F-16 norvégiens ont alors décollé pour vérifier que cette flotte ne violait pas l’espace aérien norvégien.

Les bombardiers ont poursuivi leur route vers la Manche, à une quarantaine de kilomètres des côtes britanniques. Cette intrusion n’avait pas été annoncée dans les plans de vols et les transpondeurs, qui permettent d’être repérés par l’aviation civile, étaient débranchés.

Les avions civils ont été détournés de la zone par précaution et des chasseurs britanniques ont finalement intercepté les deux bombardiers, rapportent les médias britanniques.

Au même moment, rapportait de son côté la presse française, un Rafale a décollé de la base aérienne de Creil et a franchi le mur du son près du Havre, ce qui pourrait être lié à cet incident, ce que n’a toutefois ni confirmé, ni infirmé le ministère français de la Défense.

Londres a pour sa part convoqué l’ambassadeur russe, qui n’a pas donné rapporte le Financial Times.

D’après le Foreign Office, cet incident illustre bien «l’augmentation croissante des opérations hors-zone des avions russes». Le porte-parole a confirmé que les bombardiers n’étaient pas entrés dans la zone aérienne britannique mais dans sa zone d’intérêt, ce qui a provoqué le détournement de plusieurs avions de ligne.

Les intrusions des avions russes dans l’espace aérien de l’Otan se multiplient ces derniers mois alors que l’UE a pris des mesures drastiques contre la Russie après l’agression russe dans l’est de l’Ukraine et que, semble-t-il, les Russes testent les capacités de défense de l’Alliance atlantique.

Et les Russes ont aussi fait de même de ce côté de l’Atlantique.

Partager cet article
Repost0
14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:40
Un bombardier russe frôle un Airbus d’Air France !

 

 

11/04/2014 latribune.fr

 

Le 14 mars, un avion bombardier russe est passé à à environ 100 mètres d'un A319 d'Air France à 8.000 mètres d'altitude.

 

 

L'équipage d'Air France a entendu le bruit des hélices du bombardier

Peu après son décollage de l'aéroport moscovite de Cheremetievo pour Paris, alors qu'il était à 8.000 mètres d'altitude, l'avion d'Air France a croisé le Tupolev qui effectuait une descente. L'avion militaire russe est passé si près de l'Airbus que les membres d'équipage ont entendu le bruit des hélices du bombardier dont la conception remonte à l'époque soviétique, selon la même source. Air France qui a dénoncé le risque de collision évoqué par le journal russe a déclaré que  l'équipage, "après avoir estimé visuellement que la séparation réglementaire entre l'Airbus A319 et le Tupolev 95 n'était pas assurée, a suivi les procédures internationales en vigueur", selon Air France.

 

photo Air France

photo Air France

Enquête

Selon le journal russe, le pilote d'Air France a dénoncé le danger provoqué par cette proximité dans une note parvenue à Rosaviatsia via le ministère français des Affaires étrangères, ajoute le quotidien russe. Selon une source aéroportuaire citée par Izvestia, l'incident pourrait être lié au départ retardé de l'Airbus qui devait décoller à 14H50 mais s'est envolé seulement à 15H03. Le directeur général du contrôle aérien de la région de Moscou, Igor Moïssenko, a déclaré au journal que le détail des faits et les responsabilités seraient établis à l'issue des travaux de la commission qui enquête sur cet incident.

La distance minimale de sécurité entre deux avions dans le ciel est de 1.000 pieds (305 mètres), observe le quotidien. La direction générale du contrôle aérien de la région de Moscou estime en revanche que cette situation ne présentait aucun danger.

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 17:35
Russia Flies Strategic Bombers Close to Japanese Airspace (Again)

 

November 19, 2013 By Ankit Panda - thediplomat.com

 

Two Russian Tu-95 strategic bombers flew the length of Japan's airspace this weekend.

 

 

The Japanese Air Self-Defence Force (ASDF) was placed on high alert and scrambled jets after two Russian long-range Tu-95 strategic bombers (comparable to American B-52s) flew the length of the Ryukyu Island chain on Sunday. According to Ria Novosti, the bombers did not violate Japanese airspace.

The Moscow Times, citing Japanese defense officials, further added that the two Tu-95s "flew northward along a group of islands near Okinawa Island in the direction Hokkaido.” The jets headed north toward Sakhalin Island. It further reported that the ASDF scrambled jets to respond to a Tu-142 long-range maritime reconnaissance anti-submarine warfare (ASW) aircraft which also flew close to Japanese airspace.

The Japanese reaction to this sort of Russian activity has been observed for a while now. The ASDF has scrambled jets 105 times between July to September 2013 due to close-proximity Russian fly-bys.

Although the fly-by did not violate Japanese airspace during this particular incident, Russian jets have been known to do so in the past. Su-27 jets allegedly entered Japanese airspace earlier this year, marking the first time since 2008 that Russian jets entered Japanese airspace. A similar incident involving a pair of Tu-95 strategic bombers occurred in August of this year. Japan’s Defense Ministry is conducting an analysis into Russia’s intentions with these fly-bys.

The fly-by incidents cast a shadow over warming relations between Russia and Japan, who held a 2+2 joint consultation between their foreign and defense ministers. The talks, widely seen as successful, resulted in a commitment to comprehensively deepen ties in security matters. The two committed to develop their bilateral cooperation on maritime and cyber-security matters. Russia and Japan have also discussed the possibility of conducting joint military exercises.

Japanese Foreign Minister Fumio Kishida told a press conference after the 2+2 meeting: "To boost cooperation in the field of security, and not just in the field of economic and people exchanges, means that we are improving overall Japan-Russia ties."

Earlier this year, in September, Japanese Prime Minister Shinzo Abe and Russian President Vladimir Putin came to an understanding that the nearly 70-year old territorial dispute over the Kuril Islands should be resolved via a draw. According to Putin’s spokesman  “Both sides expressed an understanding that the solution to the problem of the peace agreement can only be based on the principle that there are no victors or losers.”

Why Fly-Bys? 

Do these fly-bys relate directly to the Kuril Islands dispute? Probably not. Russian and Japanese relations are at all-time highs, and the fact that a very specific rapprochement has occurred between Putin and Abe should indicate that Russia is unlikely to take any military steps to resolve the dispute.

Alexander Golts, a military expert on Russia with Yezhednevny Zhurnal, agrees with that assessment saying that "There is absolutely no reason for anyone to want to make some sort of military demonstration to Japan at this point. They've been holding talks, and quite successful ones, about enhancing mutual security.” Golts adds that the most likely explanation is perhaps that it is a coincidence – a case of "The left hand doesn't know what the right hand is doing.”

The latter explanation is largely unsatisfactory. Vladimir Putin’s handling of security affairs is hardly known to be ad hoc and coincidental. 

The Russian Defense Ministry has repeatedly issued statements after these fly-bys stating that it conducts them under the principles of international law, without violating the airspace of other states.

An often-underdiscussed point in analyses of the increasing Russian fly-bys this year is growing Russian unease over burgeoning U.S. missile defense systems in Japan. Reflecting on the 2+2 meeting earlier this month, Russian Defense Minister Sergei Shoigu said “We made no secret of the fact that the creation by the U.S. of a global missile defense system, including a Japanese element, is causing us grave concern, primarily over the possible destruction of the strategic balance of power in the Asia-Pacific region.”

Moscow is expected to approach Tokyo more directly about the issue in future high-level talks. Japanese FM Kishida was remarkably clear about Japan’s commitment to its alliance with the United States. According to RThe responded to Russian concerns by stating that “there will be no changes” with regard to its U.S. alliance. The fly-bys might communicate to Tokyo the true extent of Moscow’s concerns. 

Partager cet article
Repost0
22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 12:35
La Russie viole l'espace aérien japonais

22/08/2013 - JDD

 

Deux bombardiers russes sont brièvement entrés jeudi dans l'espace aérien japonais, a annoncé le ministère de la Défense du Japon qui a fait décoller des chasseurs. D'après un porte-parole du ministère, ces deux avions TU-95 sont entrés dans l'espace aérien japonais près de l'île d'Okinoshima, au large de Fukuoka, dans le sud-ouest, pendant deux minutes peu après midi heure locale. "Quatre chasseurs F-2 des forces aériennes d'auto-défense (le nom de l'aviation japonaise, ndlr) ont décollé pour leur faire face", a expliqué ce responsable.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories