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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 17:30
Les principales villes de l'industrie de la défense en Turquie

 

19.01.2016 trt.net.tr
 

En 2015, les exportations du secteur ont atteint 1,65 milliard de dollars

 

Le poids de l’industrie de la défense turque a été porté en 2015 par les villes d’Ankara, Eskisehir et Istanbul.

Les exportations dans le secteur ont atteint au total 1,65 milliard de dollars, dont plus de 88% ont été réalisé par ces trois villes.

Le secteur de la défense dans l’industrie turque enregistre une dynamique positive et régulière depuis plusieurs années, alors que la majorité des autres industries ralentissent.

Les universités, les centres de recherches et les petites et moyennes entreprises (PME) du secteur sont derrière la réussite de l’industrie de la défense et de l’aéronautique en Turquie.

Ainsi, d’après les données de l’Assemblée des Exportateurs de Turquie (TIM), en 2015, le secteur a réalisé 1 milliard 655 752 000 dollars d’exportations.

Les entreprises basées dans la capitale turque, Ankara, arrivent en première place de ces résultats.

Elles ont réalisé pour plus de 919 millions de dollars d’exportations, soit plus 11% par rapport à 2014.

Eskisehir arrive en deuxième position avec plus de 273 millions de dollars d’exportations.

La plus grande ville de Turquie, Istanbul, n’arrive qu’en troisième position avec plus de 269 millions de dollars d’exportations, enregistrant un recul de 20,56% par rapport à 2014, cédant ainsi la seconde place à Eskisehir.AA

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 13:30
Vaste offensive de l’armée turque contre les militants du PKK

 

20-12-2015 Par RFI

 

Des dizaines de membres présumés du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont été tués selon Ankara, ces quatre derniers jours, dans le sud-est du pays, où l’armée a lancé une opération d’envergure avec pour objectif de déloger ces militants. Au total, 10 000 hommes ont été mobilisés pour cette offensive d’une ampleur inédite qui se concentre sur deux villes près de la frontière syrienne et irakienne.

 

Cizre et Silopi sont les deux villes où se concentrent les combats entre les partisans du PKK et l’armée turque. Des quartiers entiers de ces villes dans la province de Sirnak, ont été transformés en zone de guerre. Quelque 10 000 militaires et policiers et de nombreux chars ont été déployés pour y déloger les combattants du PKK.

Suite de l’article

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 00:30
La Turquie annonce le retrait de ses troupes d'Irak

 

19.12.2015 par - JDD

 

La Turquie a annoncé samedi soir qu'elle "poursuivra" le retrait de ses troupes d'Irak, au lendemain d'un appel téléphonique du président américain Barack Obama à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan l'invitant à prendre une telle mesure afin d'apaiser les tensions entre les deux pays voisins.

 

Les interventions de l'armée turque à ses frontières ne cessent d'engendrer des tensions diplomatiques depuis six mois. Alors qu'Ankara et Moscou sont en froid après qu'un avion russe ait été abattu par l'armée turc, la présence de troupes sur le territoire irakien embarrasse la communauté internationale. Vendredi, le président américain Barack Obama a téléphoné à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan pour lui demander de calmer le jeu. Ce que le responsable politique a accepté.

En effet, la Turquie a annoncé samedi soir qu'elle "poursuivra" le retrait de ses troupes d'Irak. "Prenant compte des sensibilités de la partie irakienne (...) la Turquie poursuivra le processus entamé pour le retrait de ses troupes stationnées dans la province de Mossoul (nord)", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

 

Incursion illégale de l'armée turque en Irak?

Lors de la conversation téléphonique, Barack Obama a insisté sur la nécessité pour la Turquie de "respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Irak", selon un compte-rendu diffusé par la Maison Blanche. L'Irak a réclamé mardi dernier un "retrait complet" des forces turques de son territoire. Barack Obama a toutefois salué "la contribution" de la Turquie à la coalition militaire de lutte contre le groupe Etat islamique (EI), conduite par les Etats-Unis.

La Turquie avait déployé en Irak il y a une dizaine de jours un contingent de 150 à 300 soldats et une vingtaine de véhicules blindés dans le camp de Bachiqa, dans le Nord du pays. Ankara a affirmé qu'il s'agissait simplement de renforts dépêchés pour assurer la protection des conseillers militaires turcs chargés d'entraîner des combattants irakiens dans la lutte contre le groupe EI, qui contrôle notamment la grande ville de Mossoul. Mais Bagdad y a vu une incursion illégale.

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 22:30
Obama appelle Erdogan à retirer les troupes turques d'Irak

 

18 décembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Le président américain Barack Obama a appelé vendredi, lors d'une conversation téléphonique, son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à prendre des mesures pour apaiser les tensions avec l'Irak, en particulier en retirant les troupes turques qui s'y trouvent.

 

Lors de cet appel, M. Obama a insisté sur la nécessité pour la Turquie de respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Irak, selon un compte-rendu diffusé par la Maison Blanche.

 

L'Irak a réclamé mardi un retrait complet des forces turques de son territoire.

 

Barack Obama a toutefois salué la contribution de la Turquie à la coalition militaire de lutte contre le groupe Etat islamique (EI), conduite par les Etats-Unis.

 

Les deux dirigeants ont aussi discuté de l'intensification de la coopération sur la Syrie, évoquant des efforts communs pour renforcer l'opposition syrienne modérée et accentuer la pression sur l'EI, ainsi que la continuation des efforts pour une solution négociée au conflit.

 

Les grandes puissances de l'ONU se sont mises d'accord vendredi à New York sur un projet de résolution américano-russe de plan de paix en Syrie. Des négociations pourraient démarrer début janvier, d'après ce texte.

 

La Turquie avait déployé en Irak il y a une dizaine de jours un contingent de 150 à 300 soldats et une vingtaine de véhicules blindés dans le camp de Bachiqa, dans le nord du pays. Des responsables turc et irakien avaient fait état lundi d'un retrait partiel de ces militaires.

 

Ankara a affirmé qu'il s'agissait simplement de renforts dépêchés pour assurer la protection des conseillers militaires turcs chargés d'entraîner des combattants irakiens dans la lutte contre le groupe EI qui contrôle notamment la grande ville de Mossoul (nord). Mais Bagdad y a vu une incursion illégale.

 

Les ministres des Affaires étrangères des pays de la Ligue arabe se réuniront le 24 décembre en session extraordinaire au Caire pour évoquer ce déploiement de troupes turques en Irak.

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 12:30
photo USAF

photo USAF

 

15 décembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - Le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter a exhorté mardi la Turquie à en faire plus dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI), lors d'une visite de la base turque d'Incirlik (sud) d'où partent les avions américains qui bombardent les jihadistes.

 

La Turquie a un rôle énorme à jouer (...) et nous apprécions ce qu'ils (les Turcs) font. Nous voulons qu'ils en fassent plus, a déclaré M. Carter aux journalistes qui l'accompagnaient jusqu'en Turquie.

 

La Turquie a donné son feu vert en juillet à l'utilisation par des avions de guerre américains de la base aérienne d'Incirlik, dans le sud de la Turquie, qui se trouve à moins de 200 km des positions de l'EI dans le nord de la Syrie voisine.

 

Longtemps accusé de complaisance envers les rebelles syriens les plus radicaux, Ankara a rejoint depuis l'été la coalition antijihadiste.

 

Ils (les Turcs) nous accueillent sur la base aérienne d'Incirlik, ce qui est une contribution très importante. Mais il y a plus à faire qu'héberger nos forces et celles de la coalition. Nous voulons que les forces turques nous rejoignent dans les airs et au sol, a poursuivi le chef du Pentagone.

 

Très important, la contribution la plus nécessaire que leur impose la géographie est le contrôle de leur propre frontière, a insisté Ashton Carter.

 

Sous la pression de ses alliés, le gouvernement islamo-conservateur turc a renforcé ces derniers mois son dispositif à sa frontière avec la Syrie, principal point de passage des recrues, notamment européennes, qui rejoignent les rangs jihadistes.

 

Les Etats-Unis insistent depuis quelques semaines auprès des Turcs pour qu'ils ferment hermétiquement leur frontière sur une centaine de kilomètres au sud de Gaziantep (sud), encore contrôlé côté syrien par le groupe Etat islamique.

 

En raison de son emplacement stratégique, la base d'Incirlik est devenue un hub majeur pour les opérations de la coalition.

 

Au cours du mois écoulé, nous sommes parvenus ensemble à atteindre la cadence opérationnelle la plus élevée contre l'EIIL (autre acronyme de l'EI) depuis le début de la campagne en août 2014, a indiqué à l'AFP une source diplomatique américaine.

 

Le président américain Barack Obama a déclaré lundi que les efforts militaires des Etats-Unis et de leurs alliés contre l'EI s'étaient intensifiés mais a concédé que les progrès contre les jihadistes devaient être plus rapides.

 

Après sa visite à Incirlik, M. Carter doit se rendre en Irak.

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 08:45
La Turquie développe sa coopération militaire avec le Tchad

 

14/12/2015 Par aa.com.tr

 

La Turquie envisage en effet d'amplifier des accords de défense avec le Tchad, selon les dires de Serdar Cengiz, ambassadeur de la Turquie au Tchad

 

L'attaché militaire turc au Tchad a évoqué avec des responsables tchadiens "les relations dans le domaine militaire entre la Turquie et le Tchad"

 

Après l'accord turco-tchadien sur l'industrie de défense, signé en 2014, la Turquie "envisage d'amplifier des accords de défense avec le Tchad"] a déclaré Serdar Cengiz, ambassadeur de la Turquie au Tchad.

 

C'est dans ce cadre qu'est également intervenue la visite de Semsettin Eray, attaché militaire de la Turquie en Algérie et au Tchad, installé dans l'ambassade turque à Alger.

 

Arrivé en semaine à N'Djamena, cet officier turc a rencontré le chef d'état-major général particulier du Ministère de la défense au Tchad, pour développer les relations dans le domaine militaire entre la Turquie et le Tchad, a-t-il indiqué.

 

L'officier turc a également émis le voeu de revoir les autorités militaires et de défense lors de prochains salons internationaux d'équipements de défense. Un catalogue de matériels militaires turcs a été remis, à cette occasion, aux autorités tchadiennes chargées des affaires de défense.

 

Fin 2014, la visite du Premier ministre tchadien Kalzeubé Paymi Deubet à Ankara, a été particulièrement marquée par la signature de trois accords de coopération, dont un se rapportant à l'industrie de défense.

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14 décembre 2015 1 14 /12 /décembre /2015 18:50
L'UE relance l'adhésion de la Turquie

 

14/12/2015 Par Le Figaro.fr avec AFP

 

L'Union européenne va ouvrir aujourd'hui un nouveau chapitre dans les négociations d'adhésion avec la Turquie, dont elle attend une meilleure coopération sur la crise migratoire et dans la lutte contre l'organisation Etat islamique (EI).

 

L'ouverture du chapitre 17, sur la politique économique et monétaire, est prévue lors d'une conférence intergouvernementale qui débutera dans l'après-midi à Bruxelles. Les négociations d'adhésion, ouvertes en 2005 mais bloquées depuis, ont reçu une nouvelle impulsion cet automne lorsque les Européens ont proposé à la Turquie un "plan d'action" pour endiguer le flux sans précédent de migrants tentant de gagner l'UE, afin d'améliorer l'accueil des réfugiés syriens et irakiens sur le sol turc mais aussi pour renvoyer les migrants économiques illégaux vers leurs pays d'origine.

 

Les Occidentaux attendent aussi que la Turquie contrôle mieux sa frontière avec la Syrie, pour empêcher le transit des djihadistes de l'EI et assécher le commerce de pétrole qui est une manne financière pour la puissante organisation extrémiste.

 

Ces sujets seront abordés au cours d'un déjeuner de travail avec le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu, en marge de la réunion mensuelle des 28 ministres européens des Affaires étrangères, lundi à Bruxelles.

 

"Il faut être très ferme avec l'ensemble des partenaires sur le financement du terrorisme" qui "se fait sur place avec le racket des populations locales, mais aussi par l'exportation de produits pétroliers", a expliqué lundi le chef de la diplomatie belge Didier Reynders, en arrivant la réunion. "Il faut des mesures pour empêcher les produits pétroliers de partir vers l'extérieur. On en parlera avec notre collègue turc comme on en parle avec d'autres pays de la région", a assuré Didier Reynders.

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 16:30
La Turquie dément tout renforcement de ses opérations militaires en Irak

 

05 décembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a démenti samedi que le déploiement de soldats turcs dans les environs de la ville de Mossoul (nord) constituait le préalable à une opération militaire en Irak, après les critiques de Bagdad appelant Ankara à les retirer immédiatement.

 

Le camp de Bashika, à 30 km au nord de Mossoul, est un camp d'entraînement établi en soutien des volontaires qui combattent le terrorisme, a déclaré M. Davutoglu lors d'un discours télévisé.

 

Selon l'agence progouvernementale turque Anatolie, quelque 150 soldats turcs, soutenus par 20 à 25 chars, sont arrivés vendredi dans les environs de Mossoul, deuxième ville d'Irak occupée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI), dans le cadre d'une mission de formation.

 

Des soldats turcs sont présents depuis deux ans et demi dans le nord de l'Irak dans le cadre d'un accord de coopération signé avec les autorités de la région autonome du Kurdistan irakien.

 

Ce n'est pas un nouveau camp, a-t-il ajouté, en rappelant que ses troupes y avaient déjà formé plus de 2.000 Irakiens. Le chef du gouvernement a qualifié le nouveau déploiement de rotation normale et de renfort pour faire face à des risques de sécurité.

 

Toute autre interprétation de ce mouvement de troupes ne saurait être qu'une provocation, a-t-il insisté.

 

Nous avons déjà formé et nous allons continuer à former nos frères irakiens qui combattent Daech (l'acronyme arabe du de l'EI) à Bashika et ailleurs, a poursuivi M. Davutoglu, nous allons continuer à renforcer notre coopération avec la République irakienne dans tous les domaines.

 

Nous n'avons aucune prétention sur aucun territoire. Le combat de la Turquie vise les organisations terroristes, a-t-il conclu.

 

Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a dénoncé samedi dans un communiqué une sérieuse violation de la souveraineté irakienne et appelé la Turquie à se retirer immédiatement du territoire irakien.

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 12:30
source MinDef Russie

source MinDef Russie

 

05.12.2015 RT.com

 

Téhéran possède des preuves, y compris des photos et des vidéos, du commerce illégal de brut entre les Turcs et les terroristes de l’Etat islamique (Daesh), et est prêt à dévoiler ses informations au public, a annoncé un responsable iranien.

«Si le gouvernement de la Turquie n’est pas informé du commerce que Daesh fait avec son pays, nous sommes prêts à lui présenter toutes les données que nous possédons», a déclaré vendredi soir Mohsen Rezaï, secrétaire du Conseil de discernement de l’Iran, cité par l’agence publique ARNA.

Le responsable a ajouté que l’Iran possédait des photos et des vidéos des camions de Daesh qui entraient sur le territoire turc, en notant que les autorités étaient prêtes à les diffuser.

«Des informations importantes seront bientôt présentées au public», a souligné Mohsen Rezaï, en appelant en même temps tous les pays qui luttent contre Daesh à se concentrer sur l’élimination du terrorisme.

Ces déclarations ont été faites alors que le responsable était en visite en Syrie pour rendre visite à des victimes blessées dans les violences.

En savoir plus : La Turquie fournit-elle des soins médicaux gratuits aux djihadistes syriens ?

Plus tôt ce matin, le ministère russe de la Défense a publié des plans et des photos satellite qui prouvent, pour le Kremlin, que la Turquie est la première destination du pétrole produit par Daesh qui sort en contrebande de ses territoires en Syrie et en Irak. Le ministère a également affirmé que le président turc et sa famille étaient personnellement impliqués dans ces activités.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a rejeté les preuves de Moscou, en l’accusant à son tour de faire du commerce de brut avec Daesh.

Entretemps, RT a parlé aux habitants de la Turquie, qui n’ont pas du tout été surpris semble-t-il des preuves présentées par Moscou.

«Je crois que Daesh et Erdogan ont une sorte de lien», a avoué un homme interrogé par notre correspondant Harry Fear dans les rues d'Istanbul. Un autre habitant de la ville a raconté que «ces rumeurs ont circulé depuis longtemps et tout le monde est au courant de ce qui se passe, mais personne n’a jusqu'à maintenant fait quoi que ce soit».

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 08:30
La contrebande de pétrole de l'EI vers la Turquie est insignifiante

 

04 décembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - La quantité de pétrole introduite en contrebande vers la Turquie depuis des zones contrôlées par le groupe Etat islamique en Syrie est économiquement insignifiante, a estimé Washington vendredi après des accusations de la Russie affirmant qu'Ankara profite de ce commerce illégal.

 

Des responsables américains ont expliqué que la campagne de bombardements aériens a considérablement endommagé les infrastructure pétrolières des jihadistes qui contrôlent de larges pans de territoires en Syrie et en Irak.

 

Le pétrole extrait et exploité par l'EI, ajoute-t-ils, est de toute façon largement absorbé en Syrie.

 

La Russie accuse depuis plusieurs jours la Turquie de tirer profit de la contrebande d'or noir en provenance des jihadistes, allant même jusqu'à porter des accusations qui visent directement le président Recep Tayyip Erdogan et sa famille. La poussée de fièvre sur ce sujet vient alimenter la tempête diplomatique entre les deux pays après que l'aviation turque eut abattu un bombardier russe à sa frontière syrienne le 24 novembre.

 

La quantité de pétrole introduite en contrebande est extrêmement faible, a décru avec le temps et est insignifiante en terme de volume, à la fois en volume de pétrole et en volume de revenus, a précisé Amos Hochstein, coordinateur sur les questions d'énergie à l'international au sein du département d'Etat américain.

 

La diplomatie américaine avait démenti mercredi les accusations russes visant sans aucune preuve le président turc et sa famille.

 

Certes, ont reconnu des responsables américains vendredi, des petites quantités de pétrole passent la frontière turco-syrienne dans des camions-citernes, mais pas dans des proportions qui peuvent concerner les plus hauts niveaux de l'Etat.

 

Le pétrole est plutôt raffiné avant d'être revendu sur le marché noir dans les zones de guerre en Syrie et en Irak.

 

La contrebande pétrolière représente l'une des principales sources de financement de l'organisation ultra-radicale, qui en tire, selon des estimations, 1,5 millions de dollars de revenus par jour.

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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 13:40
USAF F-15C Eagles (493rd Fighter Squadron) with Turkish Air Force F-16C Fighting Falcons - Anatolian Eagle 15, June 17, 2015, in Turkey - photo USAF

USAF F-15C Eagles (493rd Fighter Squadron) with Turkish Air Force F-16C Fighting Falcons - Anatolian Eagle 15, June 17, 2015, in Turkey - photo USAF

 

25 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Moscou - La Russie ne fera pas la guerre à la Turquie malgré le crash d'un avion de guerre russe, abattu près de la frontière syrienne par l'armée turque, que Moscou considère comme une provocation planifiée, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

 

Nous avons de sérieux doutes sur le fait qu'il s'agisse d'un acte spontané, cela ressemble beaucoup à une provocation planifiée, a-t-il estimé lors d'une conférence de presse.

 

Cependant, nous ne ferons pas la guerre à la Turquie, nos relations avec le peuple turc n'ont pas changé, a affirmé M. Lavrov, peu après que le président turc Recep Tayyip Erdogan eut déclaré que son pays n'a absolument aucune intention de provoquer une escalade après cette affaire.

 

Le ministre russe des Affaires étrangères a également annoncé avoir discuté environ une heure avec son homologue turc, Mevlut Cavusoglu.

 

Le ministre turc a tenté de justifier les décisions de l'armée de l'air turque en affirmant que l'avion russe a volé au total 17 secondes dans l'espace aérien turc, selon M. Lavrov.

 

Pour autant, cette attaque est totalement inacceptable, a déclaré M. Lavrov, ajoutant que Moscou allait sérieusement réévaluer les relations entre les deux pays.

 

Le chef de la diplomatie russe s'est en outre dit prêt à examiner sérieusement la proposition du président français François Hollande de fermer la frontière turco-syrienne afin d'arrêter le flux de combattants jihadistes.

 

Il s'est amassé sur le territoire turc trop d'éléments qui présentent une menace terroriste directe pour nos citoyens, a-t-il affirmé.

 

Un chasseur-bombardier Su-24 russe a été abattu mardi par l'armée turque, qui affirme qu'il se trouvait dans l'espace aérien turc, tandis que Moscou assure à l'inverse qu'il a été abattu dans le ciel syrien.

 

L'un des deux pilotes, qui ont pu s'éjecter avant le crash, a été tué par des rebelles syriens avant de toucher le sol, selon Moscou. Le second a pu être ramené à sa base au terme d'une opération menée par les forces syriennes et des troupes russes, d'après le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

 

Un soldat russe a été tué lors de cette opération de sauvetage, avait annoncé dès mardi soir l'état-major russe.

 

Cet accrochage, le plus grave survenu depuis le début de l'intervention militaire russe en Syrie fin septembre, a provoqué une grave crise entre Ankara et Moscou.

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 08:55
MBDA et Thales : le missile Aster 30 sur une bonne trajectoire en France et en Turquie

Le ministère de la Défense a pris la décision de lancer le programme franco-italien d'évolution de l'Aster 30 Block 1, l'Aster 30 Block 1 NT (Nouvelle Technologie) (Crédits : DGA)

 

19/11/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Deux bonnes nouvelles pour le duo MBDA/Thales concernant l'Aster 30. La France va lancer le programme de modernisation du système de défense Aster 30 Block 1 NT et la Turquie discute avec la France pour se fournir un système de défense anti-aérienne.

 

C'est une très bonne nouvelle pour MBDA (missilier) et Thales (radariste), qui l'attendaient depuis... 2012. Lors d'un comité ministériel d'investissement (CMI), qui s'est tenu mercredi, le ministère de la Défense a pris la décision, selon des sources concordantes, de lancer le programme franco-italien d'évolution de l'Aster 30 Block 1, l'Aster 30 Block 1 NT (Nouvelle Technologie). Soit une commande nationale de l'ordre de 400 millions d'euros à se partager à parts égales entre le missilier et l'électronicien dans le cadre du consortium Eurosam (50-50 entre MBDA et Thales).

En principe, l'Italie, qui attendait une décision française, devrait également passer de son côté une commande de l'ordre de 400 millions d'euros aux deux industriels. Le ministère de la Défense italien a inscrit dans son budget des crédits pour lancer ce programme. Car en France et en Italie, tout le monde a compris la nécessité de relancer le processus de coopération franco-italien dans le domaine de l'armement.

 

Un effort sur les prix

Les industriels auraient fait un effort sur les prix pour arracher un accord au ministère de la Défense, explique-t-on à La Tribune.. Ce programme prévoit un traitement des obsolescences des munitions combiné à une amélioration de performances face aux missiles balistiques de théâtre. En outre, les industriels adapteront le système global, qui devra être apte à tirer les missiles des deux générations.

Ce nouveau missile disposera d'un auto-directeur bénéficiant de la technologie devenue mature en bande Ka qui apportera un potentiel de croissance pour les performances contre les cibles balistiques jusqu'à plus de 1.500 km de portée, sans régression sur les performances contre cibles conventionnelles.

 

Une bonne nouvelle aussi de Turquie

MBDA et Thales ont eu également une bonne nouvelle de Turquie, qui a officiellement rompu la semaine dernière les négociations du programme T-Loramids avec le groupe chinois China Precision Machinery Import and Export Corp (CPMIEC) pour la fourniture d'un système de défense anti-aérienne (3,4 milliards de dollars). Ankara, qui fait partie de l'OTAN, était en négociations exclusives depuis 2013 avec CPMIEC. Ce qui avait provoqué un tollé, aux Etats-Unis notamment.

En Turquie, le consortium Eurosam, qui propose le système SAMP/T, discute actuellement avec Ankara, selon nos informations, sur une commande d'un système de défense aérienne de longue portée (Air Defence) accompagné d'un transfert de technologies (3 à 4 milliards d'euros) dans le cadre d'un nouveau programme (MSAM). La Turquie veut lancer son propre programme de défense anti-aérienne.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 12:30
Ankara affirme avoir averti la France deux fois au sujet d'un des kamikazes de Paris

 

16 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Antalya (Turquie) - La Turquie a mis en garde à deux reprises en un an la France au sujet d'un des militants jihadistes qui s'est fait exploser vendredi soir lors des attentats de Paris, mais assure n'avoir reçu aucune réponse, a déclaré à l'AFP un responsable gouvernemental turc.

 

La police turque a informé la police française deux fois, en décembre 2014 et juin 2015 au sujet d'Omar Ismaïl Mostefaï, un des assaillants de la salle de concert parisienne du Bataclan, a précisé ce responsable sous couvert de l'anonymat.

 

Nous n'avons toutefois jamais eu de retour de la France sur cette question, a-t-il poursuivi.

 

En octobre 2014, la Turquie a reçu une demande d'information de la France au sujet de quatre jihadistes présumés qui ne comprenait pas le nom du kamikaze présumé de Paris, selon cette source. La Turquie avait toutefois enquêté à son sujet car il était lié au groupe visé par les services français, a-t-elle ajouté.

 

Né dans la banlieue parisienne, Omar Ismaïl Mostefaï a participé à la prise d'otages sanglante du Bataclan avant de se faire exploser. Il a été identifié par son empreinte retrouvée sur un doigt sectionné.

 

Selon le procureur de Paris François Molins, il avait été condamné à plusieurs reprises pour des délits de droit commun et fiché pour sa radicalisation islamiste depuis 2010 mais n'avait jamais été impliqué dans un dossier terroriste.

 

Le responsable turc a indiqué que ce suspect était entré sur le territoire turc en 2013 par la province d'Edirne (nord-ouest), aux confins des frontières bulgare et grecque. Nous n'avons aucune trace de son départ du pays, a-t-il également indiqué.

 

Selon la même source, les autorités turques n'ont été sollicitées par la France sur le cas d'Omar Ismaïl Mostefaï qu'après la vague d'attaques, revendiquées par le groupe Etat islamique (EI), qui a fait au moins 129 morts vendredi soir à Paris.

 

Ce n'est qu'après les attaques de Paris que les autorités turques ont reçu une demande d'information de la France au sujet de Omar Ismaïl Mostefaï, a-t-il assuré.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 18:30
USAF F-15C Eagles (493rd Fighter Squadron) with Turkish Air Force F-16C Fighting Falcons - Anatolian Eagle 15, June 17, 2015, in Turkey - photo USAF

USAF F-15C Eagles (493rd Fighter Squadron) with Turkish Air Force F-16C Fighting Falcons - Anatolian Eagle 15, June 17, 2015, in Turkey - photo USAF

 

05 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Istanbul - La Turquie envisage de lancer dans les prochains jours une offensive militaire contre l'organisation Etat islamique (EI), suspect n°1 du sanglant attentat d'Ankara le mois dernier, a affirmé mercredi le chef de la diplomatie turque Feridun Sinirlioglu.

 

Nous avons des plans pour agir militairement contre eux dans les prochains jours (...) vous allez voir, a déclaré M. Sinirlioglu lors d'une conférence sur l'avenir du Moyen-Orient à Erbil (Kurdistan irakien), cité par l'agence progouvernementale Anatolie.

 

Après des mois de pression de la part de ses alliés de l'Otan, Ankara a accepté l'été dernier de rejoindre la coalition militaire contre l'EI menée par les Etats-Unis, dont des avions décollent de la base aérienne d'Incirlik (sud de la Turquie).

 

L'armée turque, qui s'est engagée l'été dernier dans une guerre contre le terrorisme, a toutefois jusqu'à présent surtout concentré ses opérations sur les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

 

Depuis l'attentat suicide qui a fait 102 morts et plus de 500 blessés devant la gare centrale d'Ankara le 10 octobre, la police turque a toutefois multiplié les interpellations dans les milieux jihadistes en Turquie.

 

Selon le procureur d'Ankara, cette attaque, le plus meurtrière de l'histoire turque, a été commanditée par l'état-major de l'EI en Syrie.

 

Daech (acronyme arabe de l'EI) menace notre mode de vie et notre sécurité, a déclaré M. Sinirlioglu, nous devons tous faire front commun contre ce péril.

 

Même si la progression de Daech a été contenue grâce à l'effort international dont nous faisons partie, la menace est loin d'avoir disparu, a insisté le chef de la diplomatie turque.

 

M. Sinirlioglu n'a pas indiqué dans quel pays cette opération militaire pourrait avoir lieu.

 

Le ministre Sinirlioglu (...) n'a pas utilisé l'expression +opération terrestre+, a tenu à préciser le porte-parole du ministère des Affaires étrangères turc, Tanju Bilgiç, devant la presse, soulignant toutefois que toutes les options peuvent être évoquées.

 

Les propos du ministre interviennent alors que la Turquie doit accueillir les 15 et 16 novembre le sommet annuel des chefs d'Etat et de gouvernement du G20 à Antalya (sud).

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 17:30
photo War is boring

photo War is boring

 

05.11.2015 Romandie.com (ats)

 

Les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan ont annoncé jeudi la fin de la suspension de leurs opérations militaires contre les forces de sécurité turques décrétée avant les législatives. Le scrutin a été remporté dimanche par le parti de Recep Tayyip Erdogan.

 

"La période de suspension unilatérale (des opérations militaires) est terminée au regard de la politique de guerre et des attaques de l'AKP (Parti de la justice et du développement, islamo-conservateur)", dit le PKK dans une déclaration diffusée par une agence de presse kurde. Le cessez-le-feu était en vigueur depuis le 10 octobre.

 

Et selon l'armée turque, 18 combattants du PKK ont été tués jeudi, ce qui porte au total à plus de 40 tués le bilan des affrontements dans le sud-est du pays depuis le début de la semaine.

 

Fort de la victoire de son parti dimanche, le président Recep Tayyip Erdogan s'est engagé à poursuivre la lutte contre les séparatistes jusqu'à ce qu'ils déposent les armes ou que le dernier d'entre eux soit "liquidé".

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 07:30
Turkish Stream : la bataille ne fait que commencer (Diploweb - Juin 2015)

Carte des infrastructures d’approvisionnement en gaz autour de la mer Noire Source : Questions internationales, n°72, mars-avril 2015, p. 75. Réalisation Atelier de cartographie de Sciences Po.

 

9 juin 2015  Par Céline BAYOU * - Diploweb

 

Voici une remarquable lecture géopolitique des jeux et enjeux autour des gazoducs à destination de l’Union européenne. C. Bayou – qui suit le dossier depuis longtemps – précise et actualise notre compréhension de ce sujet déterminant. Un texte de référence, à la fois documenté, lucide et clairement rédigé. Illustré d’une carte.

 

DEPUIS QUELQUES ANNEES, le projet de Corridor Sud et ses concurrents russes focalisent l’attention d’acteurs qui envisagent de faire transiter du gaz par la région de la mer Noire et l’Europe du Sud-Est, puis de l’acheminer vers les marchés d’Europe de l’Ouest [1]. Quelle que soit la voie envisagée, via la Turquie ou via la mer Noire, celle-ci atteste la montée en puissance de cette zone en passe de devenir un nouveau pont gazier entre producteurs (russe, azerbaïdjanais, turkmène, iranien, irakien…) et consommateurs européens. Pour les pays d’Europe du Sud-Est, l’enjeu est d’importance, chacun ayant intérêt à voir passer le futur tube sur son territoire. La situation de la plupart de ces États en matière d’approvisionnement énergétique est en effet loin d’être confortable, ce qu’illustrent par exemple les protestations répétées des populations (Albanie, Bulgarie, etc.), mécontentes du montant de leur facture énergétique ; mais également la crise du gaz russo-ukrainienne de janvier 2009, lorsque la Russie a coupé pendant quelques jours les livraisons transitant par le territoire ukrainien, privant momentanément de gaz quelques pays, parmi lesquels la Serbie, la Croatie, la Macédoine, la Bulgarie et la Grèce. Mais le passage d’un tube sur un territoire, outre qu’il assure au pays concerné un approvisionnement a priori stable et régulier, comporte aussi une dimension géopolitique : il fournit au pays concerné des recettes de transit et lui confère un pouvoir de négociation certain à l’égard de ses voisins, surtout si des branches partant de ce gazoduc sont envisagées.

Suite de l'article

 

* Analyste-rédactrice à la Documentation française (revue Questions internationales et site P@ges Europe), Co-rédactrice en chef du site Regard sur l’Est, chargée de cours à l’INALCO et membre du CREE (Centre de recherches Europes-Eurasie, INALCO).

 

 

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 05:30
Joint Operation Triton 2015 - Search and Rescue by Belgian navy photo Frontex

Joint Operation Triton 2015 - Search and Rescue by Belgian navy photo Frontex

 

16 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Bruxelles - La Commission européenne a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi qu'elle avait conclu un plan d'action commun avec la Turquie pour endiguer les flux migratoires, à l'issue d'un sommet des chefs d'Etats à Bruxelles.

 

Nous nous sommes mis d'accord sur le contenu exact de ce plan d'action, a indiqué le chef de l'exécutif européen, Jean-Claude Juncker, lors d'une conférence de presse dans la nuit de jeudi à vendredi.

 

Alors que diverses sources européennes ont fait état d'une demande de la Turquie d'une aide de 3 milliards d'euros, M. Juncker a indiqué que cet aspect du plan devait encore être négocié dans les jours qui viennent.

 

Nous saluons l'accord pour un plan d'action commun UE-Turquie, a indiqué de son côté Donald Tusk, le président du Conseil européen, instance qui réunit les chefs d'Etats et de gouvernement des 28 membres de l'UE.

 

C'est une étape majeure dans la gestion de la crise migratoire, a-t-il indiqué au nom des dirigeants européens réunis lors du sommet.

 

Le plan d'action conclu avec la Turquie comprend notamment une accélération des négociations pour faciliter l'octroi de visas aux ressortissants turcs voyageant dans l'UE, en échange d'une meilleure coopération de la Turquie pour endiguer les flux de migrants.

 

Mais ceci ne veut pas dire que nous renonçons aux critères de base qui sont la règle dans ce domaine, a dit M. Juncker, à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles dans la nuit de jeudi à vendredi, ajoutant qu'une première évaluation des progrès dans les négociations sera réalisée au printemps 2016.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:30
Attentats en Turquie: Erdogan admet de probables fautes du pouvoir, pointe du doigt la Syrie

 

13 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - Le Président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan a admis mardi de probables fautes du pouvoir dans l'attentat qui a coûté la vie à 97 personnes samedi à Ankara, affirmant que cette attaque, la plus meurtrière de l'histoire de la Turquie, trouvait ses origines en Syrie.

 

Il a dû sans conteste y avoir une faute, une défaillance à un certain moment. De quelle importance ? Ce sera clair après l'enquête, a dit M. Erdogan devant la presse, trois jours après l'attentat le plus meurtrier de l'histoire de la Turquie.

 

Dans ce contexte il a déclaré avoir ordonné une enquête spéciale sur d'éventuels dysfonctionnements au sein de l'Etat.

 

Pour apporter une perspective différente (...) j'ai ordonné une enquête sur cette attaque du Conseil d'inspection de l'Etat (DDK), a déclaré M. Erdogan lors d'un point de presse avec son homologue finlandais, Sauli Niinisto, en visite en Turquie.

 

Une défaillance des forces de l'ordre encadrant les participants d'une marche pour la paix, qui devait débuter devant la gare de la capitale turque où deux kamikazes se sont fait exploser, est évoquée depuis le drame.

 

En outre le parti pro-kurde HDP (parti de la démocratie des peuples), ennemi juré de M. Erdogan, avait accusé l'Etat turc d'être derrière l'attaque.

 

L'homme fort de Turquie a pointé du doigt la Syrie où cette attaque pourrait avoir été planifiée.

 

D'après les renseignements reçus (par la Turquie), cette attaque terroriste trouve ses origines en Syrie, a-t-il souligné tout en indiquant que toutes les options étaient étudiées, évoquant notamment la piste de la rébellion kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

 

Lundi, le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu avait désigné le groupe de l'Etat islamique (EI) comme le principal suspect.

 

La Turquie fait part de la coalition internationale menée par les Etats-Unis pour lutter contre l'EI en Syrie.

 

M. Erdogan qui est sorti de son silence après cet attentat à l'occasion de ce point de presse, a de nouveau condamné un attentat terroriste lâche, exhortant le peuple turc à l'unité.

 

Les responsables seront poursuivis en justice, a assuré le chef de l'Etat turc, estimant que le drame constituait une épreuve que la Turquie devait traverser.

 

M. Erdogan qui dirige la Turquie depuis 2002, d'abord comme Premier ministre et ensuite chef de l'Etat depuis 2014, est accusé par ses détracteurs d'autoritarisme croissant.

 

Il a été interrogé sur ce point par un journaliste finlandais qui lui a demandé s'il était un dictateur.

 

Sèchement il lui a répondu: Si j'avais été un dictateur, vous n'auriez pas pu me poser cette question.

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 11:30
Ahmet Davutoglu - Turkey PM

Ahmet Davutoglu - Turkey PM

 

12.10.2015 Romandie.com (ats)

 

Les autorités turques considèrent l'Etat islamique comme le suspect numéro 1 de l'attentat-suicide qui a tué au moins 97 personnes samedi à Ankara. Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a ajouté lundi que l'un des deux kamikazes était sur le point d'être identifié.

 

"Si l'on regarde la manière dont a été commise cette attaque, nous considérons les investigations sur Daech (l'acronyme arabe de l'EI) comme notre priorité", a déclaré M. Davutoglu lors d'un entretien accordé à la chaîne d'information turque NTV.

 

Le chef du gouvernement a encore déclaré que cet attentat était à ses yeux une tentative d'influer sur le cours des élections législatives anticipées prévues le 1er novembre. Les mesures nécessaires seront prises s'il avérait que des failles dans la sécurité aient pu contribuer à la réalisation de l'attentat, a-t-il ajouté.

 

De son côté, le Parti démocratique des peuples (HDP), formation pro-kurde qui s'estime visé par l'attentat de samedi, envisage d'annuler tous ses meetings de campagne en vue de ces élections pour des raisons de sécurité, a annoncé lundi un de ses porte-parole.

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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 11:30
Turkish Navy Landing ship TCG Bayraktar (L-402) launched

 

Oct 8, 2015 By Dylan Vosman – defence-blog.com

 

TCG Bayraktar (L-402) is a Turkish Navy landing ship, which was built in Turkey and launched in October 2015 The contract for the construction of a new LST’s was signed between Ministry of Defence and ADIK_Furtrans shipyard on 11 May 2011. The value of the contract is 370 million Euros. It took almost two years for the shipyard to find the 370 million Euro credit to cover the project as required by the contract. The first steel was cut on 14 May 2014 at ADİK Shipyard. The first ship is called as TCG Bayraktar replacing the old TCG Bayraktar, a LST-511 class landing ship which is out of commission. The new landing ships will have a crew of 129 and will carry 350 soldiers. The ships will have a citadel to protect the crew from effects of nuclear, biological and chemical weapons. The closed parking area is 1100 square meters and the open deck parking area is 690 square meters sufficient for approximately 20 main battle tanks and between 24 – 60 vehicles. The armament consists of 2 single barreled 40mm Oto Melara guns, 2 Mk15 Phalanx CIWS, 2 machine guns on a stabilized remote-controlled chassis. The ships will have a Smart Mk2 3D air/surface search radar (which not common for an amphibious ship) 2 AselFLIR 300D EO director, torpedo counter measures systems, laser warning receiver and Link 16/22 system. All these sensors and weapons will be controlled by a 5 consoles of GENESIS CMS.

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 12:30
Su-34 bomber - photo Russia MoD

Su-34 bomber - photo Russia MoD

 

07 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a affirmé mercredi que seuls deux raids aériens russes avaient ciblé le groupe de l'Etat islamique (EI) en Syrie, et que la Turquie ne fera pas de concessions sur les violations russes de son espace aérien.

 

Seuls deux des 57 frappes de la Russie ont visé Daech (l'acronyme arabe de l'EI) et les autres l'opposition modérée en Syrie, soutenue par la Turquie et les Etats-Unis, alliés de l'Otan, a-t-il dit devant la presse. Ces chiffres proviennent des renseignements militaires turcs, a-t-il expliqué.

 

Si l'opposition syrienne est affaiblie, c'est Daech qui en sortira renforcé (...) S'il y a une lutte contre Daech faisons le ensemble, a-t-il dit dans des propos télévisés.

 

Le chef du gouvernement a en outre prévenu que la Turquie ne fera pas de concessions au sujet des violations de son espace aérien à la frontière syrienne par des chasseurs russes, qu'elle a dénoncées ces derniers jours.

 

Nous ne ferons pas de concessions en ce qui concerne la sécurité de nos frontières et de notre espace aérien, a-t-il déclaré devant la presse au sujet des tensions entre la Turquie et la Russie qui s'est militairement impliquée en Syrie.

 

M. Davutoglu a cependant souligné que la Turquie ne veut pas de tensions avec la Russie, avec laquelle elle a d'étroits rapports commerciaux mais en précisant que l'espace turc est aussi naturellement l'espace de l'Otan.

 

Nous discutons (des violations) avec la partie russe d'une manière franche et amicale (...) Nous attendons de la Russie qu'elle prenne en compte les inquiétudes sécuritaires de la Turquie, a-t-il ajouté.

 

La Turquie a dénoncé deux violations de son espace aérien lors du week-end par des avions russes et convoqué l'ambassadeur de Russie pour lui faire part de sa ferme protestation.

 

L'émissaire russe a une nouvelle fois été convoqué mardi au ministère des Affaires étrangères pour discuter de cette affaire, a indiqué mercredi un communiqué du ministère.

 

Les autorités turques sont prêtes à rencontrer les responsables militaires russes pour faire le point sur les mesures que Moscou serait prête à prendre pour éviter une répétition de ces incidents, a souligné le texte.

 

La diplomatie turque a toutefois démenti des informations selon lesquelles un groupe de travail serait constitué entre les parties.

 

Le ministère russe de la Défense a indiqué mercredi que des discussions étaient en cours avec les Turcs pour mettre en place un mécanisme afin d'éviter de tels incidents.

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 16:30
MiG-29 jet photo Vladimir Astapkovich - RIA Novosti

MiG-29 jet photo Vladimir Astapkovich - RIA Novosti

 

05 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - Deux chasseurs F-16 de l'aviation turque ont été harcelés dimanche lors d'une mission de patrouille par un MIG-29 non identifié à la hauteur de la frontière syrienne, a annoncé lundi l'armée turque sur son site internet.

 

Deux de nos F-16 faisant partie d'une patrouille de 10 avions ont été harcelés (..) pendant 5 minutes 40 secondes, a affirmé le communauté sans préciser si les avions étaient russes ou syriens.

 

Cet incident survient au lendemain d'un autre incident à cette frontière, lorsque des avions turcs ont intercepté un chasseur de l'armée de l'air russe et l'ont forcé à faire demi-tour.

 

L'ambassadeur de Russie à Ankara a été convoqué samedi et les autorités turques lui ont fait part de leur vive protestation à la suite de cet incident, selon un communiqué du ministère turc des Affaires étrangères.

 

Le secrétaire général de l'Otan, dont la Turquie est membre, Jens Stoltenberg, devait recevoir lundi à Bruxelles le chef de la diplomatie turque Feridun Sinirlioglu afin de discuter de la situation en Syrie après l'interception d'un chasseur russe dans l'espace aérien de la Turquie.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 11:30
Industry Officials: Ankara's Foreign Policy Has Cost Turkish Firms $2.5B

 

October 3, 2015 By Burak Ege Bekdil – Defense News

 

ANKARA — A senior Turkish industry official who coordinates efforts to win back Arabian Gulf markets does not hide his admiration for the country’s foreign policy calculus, calling it  “one with a character.” But he admits that the policy has cost the local defense industry US $2.5 billion in lost contracts with neighboring Muslim countries.

 

Hakan Kurt is general coordinator for High-Tech Port, which brings together 67 top Turkish defense companies, most from the aerospace, naval systems, information technology, missile systems, defense engineering and armored vehicles sectors. High-Tech Port companies will display their systems at an eponymous exhibition in Qatar Oct. 6-8, hoping to penetrate further into the lucrative Arabian Gulf markets.

 

“Only in one shot, Roketsan lost a $700 million contract,” Kurt said,  declining to name the  country from which the state-controlled missile maker would have won that contract. 

 

“Democracy or not, we are not responsible for the [monarchic] regimes in Gulf countries," he said. "For us, they represent lucrative future markets.”

 

Turkish companies that come under the corporate identity of High-Tech Port target exports to Gulf countries worth $5 billion in the next 10 years and $20 billion in the next 20 years. They hope Qatar will play the role of a bridge to export indigenous systems to the region. Prospective Gulf markets include Saudi Arabia and Kuwait, which are considered the most promising sources of new business for Turkish companies, and Qatar, Turkey's closest regional ally. Early this year Turkey and Qatar signed a comprehensive military accord that gives both countries the right to deploy soldiers in each other’s territory and includes cooperation in military training, defense industry and joint military drills.

 

Turkey’s defense exports in 2014 rose 17.7 percent to an all-time high of $1.65 billion. They were at a mere $600 million in 2008.

 

Since the immediate aftermath of the Arab Spring of 2010-12, Turkey has opted for an assertive regional foreign policy, trying to help build Muslim Brotherhood-backed or similar democratically elected Islamist governments in Arab countries. Ankara also downgraded in 2010 its diplomatic ties with former ally Israel. Many analysts observe that Turkey’s regional policies are deeply pro-Muslim Brotherhood, anti-Israeli and sectarian, favoring Sunni groups against Shiite.

 

“Many Arab countries today view Turkey as a liability rather than an asset despite common religion,” said one London-based Middle East expert. “It may take Turkey several years to build meaningful alliances in the region.”

 

In Syria, Turkey strongly advocates the downfall of President Bashar al-Assad. The two neighbors do not have diplomatic relations. In Egypt, Turkey supports the ousted Muslim Brotherhood President Mohammad Morsi and does not recognize the legitimacy of incumbent President Abdel Fattah al-Sisi.

 

The government does not agree that its policy in the region has had any effect on Turkish companies' contracts or lack thereof among Arab countries.

 

“We don’t see a direct link between our regional policy and defense sales," a Turkish Foreign Ministry official said. "Our defense and related exports [in general] have been on the rise before, during and after the Arab Spring."

 

One senior Turkish defense company official said that  Turkey's diplomatic rows with Egypt cost his company a $250 million contract in Egypt.

 

Two of Turkey’s Shiite-dominated neighbors, Iran and Iraq, view Turkey with deep suspicion because of its pro-Sunni sectarian policies. So does multi-religious Lebanon.

 

In north Africa, both Tunisia’s government and Libya’s officially recognized government maintain distant relations  with Turkey’s ruling Islamist party, the Justice and Development Party.

 

Similarly, Turkey’s pro-Muslim Brotherhood policies have pushed Gulf countries Saudi Arabia, Bahrain and the United Arab Emirates (UAE) away from its industrial sphere of influence. In contrast, Qatar has remained Turkey’s best regional ally since the beginning of the Arab Spring.

 

“By a simple count, you can easily reach the conclusion that Turkey’s foreign policy over the past five years has created deep fault lines with Iran, Iraq, Syria, Lebanon, Egypt, Tunisia, Israel, Saudi Arabia, Bahrain, the UAE and Yemen," one senior Turkish industry source said. "That makes a total of 11 countries, otherwise potentially a huge market for Turkey.” 

 

But an Arab diplomat in Ankara thinks that some rapprochement, particularly with Saudi Arabia, which recently has softened its stance against the Muslim Brotherhood, may improve Turkish-Saudi ties.

 

“Better ties with the Kingdom and other Gulf states would require Turkey to recalibrate its policies,” he said.

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 12:30
source War is boring

source War is boring

 

September 17, 2015 Paul Iddon - warisboring.com

 

The Kurdish militants are expert mountain fighters and have fought off worse

 

The Turkish government talks tough. “You cannot discourage us from our war on terror,” Prime Minister Ahmet Davutoglu said earlier this month. “Those mountains will be cleared of these terrorists. Whatever it takes, they will be cleared.” Davutoglu was referring to the bombing campaign against the Kurdistan Workers Party, or PKK, in the Qandil Mountains. Turkish air force F-4 and F-16 fighter-bombers are hitting suspected PKK targets in the Qandil Mountains, and dozens of soldiers on both sides have died since the fighting erupted in July. But it’s hard to imagine Turkey expelling the PKK. The Qandil Mountains are an ideal sanctuary, stretching westward from the Iraq-Iran border about 30 kilometers into Turkish territory. The Turkish military is certainly not unfamiliar with them.

 

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10 septembre 2015 4 10 /09 /septembre /2015 12:55
Prototype du Noratlas - Photo Nord Aviation

Prototype du Noratlas - Photo Nord Aviation


10.09.2015 source SHD
 

10 septembre 1627 : début du siège de La Rochelle  Exploitant les possibilités offertes par l’Edit de Nantes, la ville s’est constituée en véritable Etat dans l’Etat. Dernière place de sûreté des huguenots, la cité reçoit l’aide des Anglais qui voient là une belle opportunité de mettre en péril le pouvoir de leur grand rival. Afin d’empêcher que ne se constitue une « tête de pont » menaçant une bonne partie du territoire, Richelieu décide de prendre sans tarder la Rochelle et assiège la ville jusqu’à sa reddition, le 28 octobre 1628.

 

10 septembre 1915 : naissance du Canard enchaîné. « Maréchal lance le premier numéro d’un journal humoristique, Le Canard enchaîné, qui ne fera paraître que des nouvelles rigoureusement inexactes, grâce à un fil spécial barbelé le reliant à Berlin » alors qu’au même moment le journal « l’œuvre devient quotidien avec un programme d’indépendance rédactionnelle et pour slogan les imbéciles ne lisent pas l’œuvre. » LCL Rémy Porte (EMAT)

 

Chronique culturelle 10 Septembre 2015 - SHDChronique culturelle 10 Septembre 2015 - SHD

10 septembre 1915 : évacuation d’Arméniens assiégés (actuelle Turquie). Plusieurs milliers d’Arméniens se sont regroupés sur le Mont Moise (ou Musa Dagh) pour échapper aux massacres qui ont commencé. Résistant à un siège (par l’armée turque) de plus de 50 jours, ils sont secourus in extremis par la Marine française qui patrouillant le long de la côte les fait embarquer pour échapper à l’extermination. 4092 arméniens sont ainsi sauvés.

 

10 septembre 1943 : premier coup au but d’une bombe radioguidée (au large de la Sardaigne). L’Italie s’étant retournée contre le Reich, la Luftwaffe déclenche un raid contre la marine italienne qui tente de rejoindre Malte. Des bombardiers Dorniers lancent sur le convoi, depuis une haute altitude, l’une des dernières inventions allemandes, la Fritz X (bombe radioguidée de 1300 kg). Le navire amiral Roma est coulé emportant avec lui près de 800 marins dont le commandant de la flotte italienne, l’amiral Bergamini.

 

10 septembre 1944 : évasion de Monsieur Lé Khuong (Evette Salbert - Territoire de Belfort). Le 10 septembre 1944, des captifs coloniaux et maghrébins provenant du Frontstalag 141 de Vesoul réservé aux prisonniers récalcitrants s'évadent à Evette Salbert (Territoire de Belfort) du train qui les transporte en Allemagne. L'un d'entre eux surnommé « Monsieur Le Khuong » pour son calme imperturbable est incorporé au maquis local. Bien que traqué sans cesse par l'ennemi et après avoir participé à plusieurs embuscades tendues avec succès aux soldats de la Wehrmacht, l'Indochinois va lutter jusqu'au 30 octobre. Ce jour là, il dirige avec sang froid la colonne formée par ses camarades à travers les lignes allemandes du col de la Chevestraye. La petite troupe rejoint ainsi la 3ème DIA.

 

10 septembre 1949 : vol inaugural du NordAtlas (Melun). Avion de transport français resté en service jusqu’en 1998.

Note Rp Defense : voir Histoire des « Grises »

 

10 septembre 1965 : victoire indienne à la bataille d'Asal Uttar. (Seconde guerre Inde - Pakistan). La bataille d'Asal Uttar a eu lieu durant le second conflit entre l'Inde et le Pakistan du 8 au 10 septembre. C'est une des batailles de chars les plus importantes depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. La 1ère division blindée (équipée de chars Patton) et la 11 ème division d'infanterie pakistanaises franchissent la frontière et prennent la localité de Khem Karan. La 4ème division de montagne indienne (équipée de chars Centurions, Shermans et d’AMX 13) contre-attaque et inflige au cours d’une série d’embuscades, une lourde défaite aux Pakistanais qui laissent sur le terrain 97 chars alors qu'elle n'en perd que 32.

 

10 septembre 1996 : adoption du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (ONU – New York).

 

Chronique culturelle 10 Septembre 2015 - SHD

ERRATUM pour le 9 septembre 1914 : charge du lieutenant de Gironde

 

« En 1914, les dragons sont des cavaliers comme les autres, culturellement attachés à l’idée du combat à cheval à l’arme blanche (Gironde abhorre l’idée de mettre pied  à terre et de ramper, et pleure à l’idée que ses hommes puissent être dotés d’une baïonnette... ) Ils ont été équipés de lances comme les uhlans allemands et comme une partie de la cavalerie légère (les chasseurs à cheval). Ils possèdent cependant quelques mitrailleuses dans chaque régiment. Lors de son raid, la 5ème DC combat essentiellement, conformément à ses ordres d’ailleurs, par le feu de ses batteries de campagne qui mettent en batterie pour canonner toutes les colonnes et convois allemands rencontrés.

Si l’escadron de Gironde attaque moitié à pieds, c’est à contrecœur, parce que la moitié de l’unité est démontée au moment de la préparation de l’attaque, les chevaux épuisés ayant été abandonnés. C’est aussi parce que l’attaque va se faire de nuit et que l’unité n’a pas de soutien d’infanterie. Il faut noter que dès 1861, les cavaleries sudiste et nordiste avaient compris que toute attaque à cheval au sabre était vouée à l’échec si elle n’était préparée et appuyée par le feu par une partie de l’effectif à pied. Tous les historiens américains qualifient de tactique de dragoons, la tactique de la cavalerie à la fin de la guerre de Sécession (suite de grandes manœuvres à cheval et de combats livrés mi à pied mi à cheval). Le mot dragoons reste attaché à celui d’une infanterie portée (les mêmes historiens qualifient de « dragons » les compagnies montées à dos de mulet des Français au Maroc). Il est intéressant d’observer que ces leçons de 1861-1865 avaient été perdues et ignorées en 1870 et en 1914 ». COL de Lajudie (Ecole d’état-major/ DEP).

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