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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 17:30
L'armée turque entre sur le sol irakien: une première depuis quatre ans

 

08.09.2015 Romandie.com (ats)

 

L'armée turque est entrée mardi sur le sol irakien pour la première fois en quatre ans après une série d'attaques des rebelles du PKK. Ces attentats ont provoqué la mort de plus de 30 soldats ou policiers et plongé un peu plus la Turquie dans la violence. Deux jours après une première embuscade à l'explosif dans laquelle 16 soldats ont péri à Daglica (sud-est), le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a réalisé une opération similaire mardi à l'aube contre un minibus de la police, cette fois dans la province d'Igdir, aux confins des frontières avec l'Arménie, l'Iran et l'Azerbaïdjan. Bilan: treize morts et un blessé.

 

Courte durée

Depuis dimanche soir, les chasseurs F-16 et F-4 de l'aviation turque ont pilonné à plusieurs reprises les bases arrière du mouvement rebelle dans les montagnes du nord de l'Irak et des membres des forces spéciales sont entrés en Irak. "Les forces de sécurité turques ont franchi la frontière irakienne dans le cadre du droit de poursuite visant des terroristes du PKK qui ont commis les récentes attaques", a déclaré une source gouvernementale turque, sans préciser la durée de cette opération. "C'est une mesure de courte durée pour empêcher la fuite des terroristes", a toutefois assuré cette source anonyme. Les frappes aériennes et le raid des forces spéciales ont provoqué la mort de "près de cent terroristes" du PKK, selon l'agence de presse Dogan citant des sources militaires. La précédente incursion de l'armée turque sur le sol irakien, un phénomène courant dans les années 1990 contre les bases arrière de ce mouvement rebelle kurde dans les montagnes, remontait à 2011.

 

Discours ferme d'Erdogan

Dans un discours très ferme, le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan a promis mardi de débarrasser son pays du PKK. "Nous n'avons pas abandonné et nous n'abandonnerons pas cette nation à trois ou cinq terroristes", s'est exclamé M. Erdogan. "Si Dieu le veut, la Turquie, qui a surmonté de nombreuses crises, réussira à se débarrasser de la peste terroriste", a-t-il insisté. L'opération réalisée par le PKK à Daglica a été la plus meurtrière depuis la reprise il y a près de deux mois des affrontements entre l'armée et ce mouvement rebelle. Ces heurts ont fait voler en éclats les discussions de paix engagées à l'automne 2012 pour mettre un terme à un conflit ayait fait quelque 40'000 morts depuis 1984.

 

Douaniers et ouvriers libérés

Fin juillet, le gouvernement turc a ordonné des frappes aériennes contre les bases du PKK en représailles à des attaques rebelles contre ses forces de sécurité. Les violences sont depuis quotidiennes. Mardi encore, un policer a été tué à Tunceli (est). Le PKK a toutefois annoncé mardi avoir libéré un groupe de 20 agents des douanes et d'ouvriers turcs d'une entreprise de travaux publics qui avaient été enlevés dans l'est de la Turquie il y a près d'un mois. Ils devaient regagner leur pays dans la soirée. Selon le dernier comptage de la presse favorable au gouvernement, les affrontements ont entraîné la mort d'une centaine de soldats ou de policiers et d'un millier de rebelles.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 12:30
Turquie: trois soldats tués dans l'attaque d'un convoi militaire par le PKK

 

30 juillet 2015 Romandie.com (AFP)

 

ANKARA (Turquie) - Trois soldats turcs ont été tués dans l'attaque jeudi matin d'un convoi militaire par la guérilla kurde dans le sud-est du pays, a annoncé l'armée dans un communiqué.

 

Cette attaque, dans la province frontalière de Sirnak, est la plus meurtrière signalée depuis le déclenchement le 20 juillet d'un nouveau cycle de violences.

 

Elle a été attribuée par l'armée à l'organisation séparatiste de la terreur, qui désigne le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

 

Trois soldats, dont un officier, ont été tués dans des échanges de tirs. Un membre de la rébellion a été tué, selon la même source.

 

Le convoi militaire a été pris dans une embuscade alors qu'il menait une opération de sécurité dans cette région, qui est à la fois frontalière de la Syrie et de l'Irak.

 

Des drones, des hélicoptères et des unités de commando ont été déployés sur les lieux de l'attaque, a indiqué l'armée.

 

La rébellion kurde multiplie les actions du guérilla depuis l'attentat de Suruç (sud) qui a tué 32 jeunes militants de la cause kurde, tandis que l'aviation turque cible quotidiennement des bases du PKK.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:30
TASMUS Tactical Area Communications System - photo Aselsan

TASMUS Tactical Area Communications System - photo Aselsan

 

28 juillet 2015 Par Aujourd'hui la Turquie

 

La firme Aselsan, plus grande société spécialisée dans la défense armée en Turquie, a signé un contrat important avec le ministre turc de la Défense, stipulant de fournir à l’armée du matériel de guerre. Un contrat majeur dans le contexte trouble de l’entrée en guerre de la Turquie.

 

« Aselsan a signé un accord à valeur de 185 millions de dollars avec le ministère turc pour prévenir les besoins des forces armées grâce au système de communications du secteur tactique (Tactical Area Communications System, TASMUS) », explique la société dans un communiqué écrit à la Public Disclosure Platform, le 28 juillet. Classé dans le top 50 des firmes internationales de l’industrie de défense, Aselsan, dont le siège social se trouve Ankara, a gagné cinq places de plus dans les classements par rapport à l’an dernier, attestant d’un revenu annuel de plus de 1,14 milliards de dollars. Selon un rapport de bourse, les parts d’action de la société ont monté en flèche de plus de 5% le 28 juillet, après cette déclaration.

 

TASMUS est un système de communications du secteur technique qui fournit une infrastructure de communication en réseau centralisé, selon le site internet de la société. Le rôle principal de TASMUS est de donner une « image commune du front de bataille » en temps réel, en partageant des données via les systèmes sur les champs de bataille, et en facilitant la transmission d’information entre tous les commandements. Le système s’occupe aussi de l’échange de données cibles depuis les capteurs jusqu’au système d’armes.

 

La Turquie entend donc s’appuyer plus que jamais sur son industrie florissante pour servir ses fins géopolitiques.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 10:30
Des preuves que les Turcs ont pactisé avec l’EI découvertes lors d’un raid américain en Syrie

 

30 juillet 2015 par Jacques N. Godbout - 45e Nord.ca

 

Des preuves que les fonctionnaires turcs transigeaient directement avec des membres du groupe armé État islamique (EI) auraient été découvertes lors du raid américain en mai derniersur le complexe qui abritait le «directeur financier» du groupe ultra-radical, rapporte le quotidien britannique de référence The Guardian sous la plume de Martin Chulov.

 

Le responsable de l’EI en question, Abbou Sayyaf, était chargé de diriger les opérations pétrolières et gazières du groupe en Syrie. les experts estiment que le groupe djihadiste gagne jusqu’à 10 millions $ US par mois en vendant du pétrole sur les marchés noirs.

Washington avait alors déclaré qu’Abbou Sayyaf était un haut responsable du groupe djihadiste, qui a déclaré un califat à cheval sur l’Irak et la Syrie, et « a joué un rôle capital dans la supervision des opérations illicites de l’EI dans le pétrole et le gaz, une source clé de revenus qui permet à l’organisation terroriste de poursuivre ses tactiques brutales et d’oppresser des milliers de civils innocents ».

Cette opération au sol, la première revendiquée explicitement par les États-Unis contre l’EI pour capturer un de ses responsables, avait été menée à Al-Omar, l’un des plus grands champs pétroliers de la Syrie, qui se trouve actuellement sous le contrôle de l’État islamique.

Des documents et des clés USB saisis lors du raid auraient révélé des liens « très clairs » et « indéniables » entre la Turquie et l’EI « qui pourraient finir par avoir des implications politiques profondes sur la relation entre nous et Ankara », aurait déclaré un responsable américain, rapporte l’article du Guardian.

Membre de l’OTAN, la Turquie a longtemps été accusée par les experts, les Kurdes, et même le vice-président américain Joe Biden de fermer les yeux sur les vastes réseaux de contrebande d’armes et de combattants qui faisaient transiter matériel et personnel par le territoire turc.

Mais la donne a totalement changé depuis l’attentat du 20 juillet à Suruç, à proximité de la frontière syrienne, qui a fait 32 morts parmi de jeunes militants de la cause kurde.

L’attaque a été attribuée aux djihadistes de l’EI, mais elle a entraîné une réplique immédiate du PKK contre les autorités turques, accusées d’avoir longtemps fermé les yeux ou même encouragé les activités des djihadistes.

Cet attentat a conduit l’armée turque à bombarder pour la première fois des positions de l’EI en Syrie, un engagement vivement salué par les États-Unis qui mènent la coalition internationale antijihadiste.

Aux prises avec le monstre du terrorisme djihadiste après l’avoir vraisemblablement elle-même nourri ou sentant la soupe chaude après la découverte de preuves de son implication dans le trafic pétrolier du groupe djihadiste honni, toujours est-il que la Turquie, après s’être finalement rangée résolument du côté de la coalition anti-djihadiste menée par les Américains, multiplie maintenant les frappes aériennes et a enfin autorisé les avions de la coalition à utiliser ses bases.

Bénéfice non négligeable, avec la bénédiction de la communauté internationale, les Turcs tentent de faire d’une pierre deux coups, s’attaquent aussi aux positions de rebelles kurdes du PKK dans le nord de la Syrie, au risque d’indisposer et même d,écorcher au passage, les Kurdes syriens et irakiens, les alliées les plus efficaces de la coalition dans la lutte à l’EI.

Les opérations militaires menées par la Turquie en Syrie et en Irak ne visent pas les Kurdes de Syrie, a cependant assuré lundi un responsable turc, après des informations faisant état d’un bombardement de chars turcs sur un village tenus par les milices kurdes syriennes.

Cette impression désagréable que les Turcsont joué, jouent et joueront toujours un double jeu en laisse toutefois plusieurs méfiants. Pour reprendre les mots du président français François Hollande, il importe maintenant pour les Turcs de « ne pas se tromper de cible ».

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29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 12:30
Incirlik US Air Force Base - Turkey photo USAF

Incirlik US Air Force Base - Turkey photo USAF


29.07.2015 45e Nord.ca (AFP)
 

Alors que le Parlement turc se réunit en session d’urgence dans un climat de guerre pour débattre de la « guerre contre le terrorisme »,lLes autorités turques ont donné aux Américains le feu vert effectif à l’utilisation de la base aérienne d’Incirlik (sud) afin de mener des frappes en Syrie contre les combattants du groupe Etat islamique, a-t-on appris mercredi de source officielle turque.

 

Le décret gouvernemental « a été signé » et les Américains peuvent désormais se servir « à tout moment » de la base d’Incirlik dans le cadre de la coalition internationale antijihadiste, a déclaré à l’AFP une source du ministère des Affaires étrangères, quelques jours après l’approbation de principe d’Ankara.

Cet accord, qui a fait l’objet de longues tractations préalables, était ardemment souhaité par Washington, la base d’Incirlik occupant une position clé pour rapprocher les F-16 américains de leurs cibles jihadistes. Les avions de l’US Air force doivent actuellement décoller de bases plus éloignées, par exemple en Jordanie ou au Koweit.

Membre de l’Otan, la Turquie avait jusqu’à récemment refusé de participer aux opérations de la coalition contre l’EI, de peur de favoriser l’action des Kurdes de Syrie combattant sur le terrain les jihadistes à proximité de sa frontière.

Mais l’attentat survenu le 20 juillet à Suruç (sud), qui a fait 32 morts et attribué à l’EI, a changé la donne et contraint Ankara à effectuer un tournant stratégique.

 

Session d’urgence du Parlement dans un climat de guerre exacerbé par le pouvoir

Par ailleurs, le Parlement turc se réunissait mercredi en urgence pour débattre de la « guerre contre le terrorisme » engagée par le gouvernement de façon simultanée contre le groupe Etat islamique (EI) et les rebelles kurdes, qui suscite la suspicion de l’opposition sur les visées du président Recep Tayyip Erdogan.

Le gouvernement islamo-conservateur se présente devant les 550 députés à Ankara fort du « ferme soutien » exprimé la veille par l’OTAN à la Turquie, même si ses alliés ont estimé que le processus de paix avec la rébellion kurde ne devait pas être sacrifié sur l’autel d’une lutte tous azimuts contre le terrorisme.

Pour le parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir, cette session parlementaire serait propice à la signature d’une déclaration commune en faveur de la lutte contre le terrorisme, gage d’une sorte d' »union nationale » autour de M. Erdogan.

Mais certains élus de l’opposition accusent le président turc de mener une « stratégie de la tension » en vue d’élections législatives anticipées qui lui permettraient d’effacer les résultats décevants du scrutin du 7 juin, où l’AKP avait perdu la majorité absolue pour la première fois depuis 2002.

« Il est hors de question de reculer » face à la menace terroriste, a assuré mardi M. Erdogan avant un voyage officiel en Chine, en jugeant en outre « impossible » de poursuivre le processus de paix avec la guérilla kurde.

Des F-16 turcs ont mené de nouveaux raids dans la nuit de mardi à mercredi contre une demi-douzaine d’objectifs kurdes dans le nord de l’Irak ainsi que dans le sud-est de la Turquie.

Le Parlement se retrouve alors que se multiplient les attaques isolées contre des militaires, attribuées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), et les raids aériens de l’armée contre des positions de la rébellion.

Des enlèvements de policiers, certains en compagnie de leur famille, et des heurts entre forces de l’ordre et manifestants ont encore été signalés dans les dernières 24 heures dans plusieurs localités du sud-est du pays à majorité kurde, a indiqué mercredi l’agence officielle Anatolie.

Les arrestations de militants kurdes, d’extrême-gauche ou de sympathisants présumés de l’Etat islamique, se poursuivent également par dizaines chaque jour, selon la presse.

 

Problème pour les Occidentaux

La donne a totalement changé depuis l’attentat du 20 juillet à Suruç, à proximité de la fontière syrienne, qui a fait 32 morts parmi de jeunes militants de la cause kurde.

L’attaque a été attribuée aux jihadistes de l’EI, mais elle a entraîné une réplique immédiate du PKK contre les autorités turques, accusées d’avoir longtemps fermé les yeux ou même encouragé les activités des jihadistes.

Cet attentat a conduit l’armée turque à bombarder pour la première fois des positions de l’EI en Syrie, un engagement vivement salué par les Etats-Unis qui mènent la coalition internationale antijihadiste.

Mais, en Turquie, ce tournant stratégique a été largement occulté par la reprise simultanée des raids contre les bases arrières du PKK en Irak. La Turquie a aussi bombardé des positions de milices kurdes en Syrie, ce qui pose un problème de fond aux Occidentaux puisque ces combattants sont leur principal allié sur le terrain face à l’EI.

Depuis vendredi, l’aviation turque a bombardé quotidiennement des cibles du PKK. Aucun raid turc contre l’EI n’a toutefois été signalé ces derniers jours.

Considéré comme un des grands vainqueurs des dernières élections, le parti turc prokurde HDP est désormais clairement sur la défensive, estimant être la cible prioritaire de M. Erdogan. Avec 13% des voix et 80 députés, il est largement à l’origine de l’échec relatif de l’AKP.

« L’un des principaux objectifs des opérations en cours dans les airs, sur terre et dans les médias est de faire mal au HDP dans la perspective d’élections anticipées », a affirmé le chef de file du parti Selahattin Demirtas, sommé en vain par le pouvoir de condamner les dernières actions du PKK.

Cette crise se déroule alors que l’AKP mène des discussions avec le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) pour tenter de former une coalition de gouvernement. Mais certains éditorialistes turcs parient d’ores et déjà sur un échec des négociations et sur des législatives anticipées en novembre.

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 07:30
État islamique, PKK : la Turquie prise au piège

 

28/07/2015 Par Armin Arefi - Le Point.fr

 

Miné par les cellules djihadistes sur son sol et hanté par la perspective d'un État kurde en Syrie, Ankara s'est résigné à entrer en guerre.

 

À peine le monde a-t-il salué le revirement de la Turquie dans la lutte contre l'organisation État islamique (EI) qu'Ankara est retombée dans ses contradictions. Au soir même des premières frappes aériennes contre les djihadistes de l'EI en Syrie, après l'attentat-suicide meurtrier qui a frappé le pays à Suruç, l'armée turque a attaqué la base arrière du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) en Irak. Depuis, les autorités turques ont arrêté sur leur sol au moins 900 individus, aussi bien des partisans de l'EI que des membres du PKK. Or, les combattants kurdes demeurent pourtant le premier adversaire des djihadistes sur le terrain. Et l'allié privilégié de la coalition internationale anti-EI.

"Cela symbolise toute l'ambiguïté turque depuis trois ans en Syrie", souligne Jean Marcou, directeur des relations internationales de l'Institut d'études politiques de Grenoble et coéditeur du site de l'Observatoire de la vie politique turque. "À savoir que la Turquie pourchasse autant les djihadistes que les combattants du PKK." "L'État turc n'avait pas le choix", rétorque un haut diplomate turc. "Ankara devait riposter à l'EI après l'attentat de Suruç, mais aussi l'attaque djihadiste contre un poste frontalier de l'armée dans la région de Kilis (Sud, un sous-officier tué). Pour ce qui est du PKK, l'État devait réagir après l'assassinat de deux policiers à leur domicile de Ceylanpinar (Sud-Est)".

 

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 07:30
Une «zone protégée» entre la Turquie et la Syrie

 

27-07-2015 Jérôme Bastion correspondant à Istanbul - RFI

 

Trois jours après le début des frappes aériennes turques contre le groupe Etat islamique en Syrie du nord, la Turquie et Washington ont annoncé s’être mis d’accord sur la mise en place, le long de la frontière turque, d’une zone «protégée», d’où le groupe EI serait totalement absent, et qui pourrait abriter des éventuels réfugiés. Ce projet est la contrepartie de l’ouverture des bases aériennes turques à l’aviation américaine pour aller bombarder les positions des jihadistes.

 

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 11:50
Le commandement du Standing NATO Maritime Group 2 passe de l'Italie à la Turquie

Le commandement du Standing NATO Maritime Group 2 passe de l'Italie à la Turquie

 

02.07.2015 trt.net.tr

 

Une cérémonie de passation de commandement s'est déroulée à Erdek dans la ville de Balıkesir pour cette importante mission.

 

Le second groupe maritime permanent de l'Otan (Standing NATO Maritime Group 2 - SNMG2), dont la Turquie endossera le commandement, forme une des 4 missions de l'Otan en mer Noire, Egée, Méditerranéenne et en mer du Nord.

 

La frégate TCG Barbaros et les chasseurs de mines TCG Enez seront en mission au sein de ces groupe.

 

Les autres pays membres de l'Otan contribueront au groupe dont le commandement sera à la frégate Barbaros.

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 12:30
Turquie : Exercice staff ride

 

08/06/2015 LTN Simonnot-Virbel - armée de Terre

 

Du 25 au 29 mai, une délégation du CRR-Fr s’est déplacée en Turquie sur les lieux de la bataille des Dardanelles.

 

L’objectif : étudier le terrain et comprendre la stratégie militaire qui s’est jouée dans cette péninsule en 1915, afin de mieux cerner les responsabilités d’aujourd’hui pour un état-major de force interalliés dans la conduite d’une opération conjointe.

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 12:30
Le journal de référence turc Cumhuriyet affirme que le régime a facilité l’entrée de djihadistes en Syrie

Les photos publiés par le Cumhiriyet des deux bus interceptés par les forces de l’ordre turques et qui auraient servi à faire entrer illégalement des djihadistes en Syrie (Cumhiriyet)

05.06.2015 45eNord.ca

 

Le quotidien turc Cumhuriyet a affirmé vendredi que le gouvernement avait facilité l’entrée des combattants djihadistes en Syrie, une semaine après avoir provoqué sa fureur en diffusant des images suggérant qu’il leur avait aussi livré des armes.

 

Dans son édition de vendredi, le journal proche de l’opposition écrit que les services de renseignement turcs (MIT) ont loué deux bus qui ont servi le 9 janvier 2014 à faire illégalement entrer en Syrie à partir du poste-frontière de Reyhanli (sud-ouest) plusieurs dizaines de rebelles islamistes hostiles au régime de Damas.

À l’appui de ses allégations, Cumhuriyet publie les photos des deux véhicules interceptés par les forces de l’ordre turques au lendemain de l’opération, dans lesquels ont été retrouvés des armes et des munitions.

Selon le journal, les chauffeurs des deux véhicules, brièvement interpellés, ont affirmé aux enquêteurs que leurs bus avaient été loués par le MIT, qui leur a présenté leurs passagers comme de simples réfugiés syriens.

Il y a une semaine, Cumhuriyet a suscité la colère du gouvernement islamo-conservateur turc en publiant des images d’armes dans des camions du MIT interceptés en janvier 2014 par les gendarmes turcs près de la frontière syrienne.

Cette opération alimente la polémique depuis que des documents officiels publiés sur internet ont révélé que ces armes étaient destinées aux groupes djihadistes.

Le président Recep Tayyip Erdogan, qui a toujours nié tout soutien à ces combattants, a riposté en portant personnellement plainte contre le quotidien et son rédacteur-en-chef, Can Dündar, réclamant contre eux la prison à vie.

A quelques jours des élections législatives de dimanche, ce nouveau bras de fer entre le chef de l’Etat et un média a relancé l’inquiétude de l’opposition turque et des ONG de défense de la liberté de la presse, qui dénonce la dérive autoritaire de M. Erdogan.

Quelque 400 intellectuels, artistes ou universitaires, dont le prix Nobel de littérature Orhan Pamuk, ont manifesté leur soutien au journal dans une tribune.

M. Erdogan espère une large victoire de son parti aux législatives de dimanche, afin de réformer à sa main la Constitution en renforçant ses pouvoirs.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 17:30
IDEF 2015 - SITTA


28/05/2015 par SITTA

 

La 12ème édition du salon IDEF s’est déroulée du 5 au 8 mai 2015 à Istanbul, dans l’enceinte du centre des expositions TUYAP. Cet événement, riche en nouveautés, pour la plupart issues de l’industrie d’armement turque, accueillait de très nombreux visiteurs de différentes nationalités. Il faut notamment noter les premières participations de la Chine, de l’Indonésie, de la Biélorussie ou encore de la Jordanie. Ceux-ci ont profité de l’événement pour mettre en avant les capacités de leur industrie de défense. Mais au final ce salon a mis en valeur le dynamisme des entreprises turques comme Aselsan, FNSS ou Ottokar.

 

KAPLAN 20 (FNSS - Turquie)

Le VCI chenillé polyvalent KAPLAN 20 est propulsé par un moteur diesel qui possède un rapport poids/puissance de 25 chevaux par tonne. Il est couplé à une boite de vitesse automatique qui lui permet de rouler à près de 70 km/h pour une autonomie de plus de 650 kilomètres. L'engin possède des chenilles en matière synthétique qui permettent de réduire la masse de l'engin sans diminuer les performances. Selon les missions, le nombre de personnel embarqué variera de neuf à onze, équipage de trois personnels compris. L'engin est amphibie et ses propulseurs se situent de chaque côté à l’arrière du véhicule.

KAPLAN 20

La tourelle électrique stabilisée est télé-opérée. La configuration présentée lors du salon possède un canon automatique de 30 mm et une mitrailleuse coaxiale en 7,62 x 51 mm.

Le chef d'engin dispose d'un viseur panoramique d’observation et de tir. Il inclut une voie thermique, une voie « jour », un télémètre laser et une conduite de tir. Il est indépendant de la tourelle et fonctionne sur 360°. Le tireur dispose pour le tir d'un bloc optronique stabilisé comprenant les mêmes éléments que la lunette du chef d’engin.

La protection de l'engin est assurée par un blindage modulaire, un système de protection dynamique, des lance-pots fumigènes, un système d'extinction automatique du feu, un système de détection et de protection NRBC, et des sièges anti-blast. Sa signature thermique est réduite. Enfin il est pourvu du nouveau système d’identification ami-ennemi produit par le groupe turc ASELSAN.

 

TULPAR S (OTOKAR - Turquie)

Le TULPAR S est la version du TULPARoptimisée pour les opérations amphibies et les franchissements de cours d'eau.

Ce VBCI chenillé est équipé d’un moteur développant 280 kW, qui permet de suivre sans difficulté les chars de bataille en tout terrain. Sa vitesse maximale est de 70 km/h pour une autonomie de 500 kilomètres. La version « combat d’infanterie » transporte trois membres d’équipages et sept fantassins. Lors du salon, le TULPAR S était présenté dans sa version « antichar ». Il était équipé une tourelle télé-opérée AT-MLS équipée de quatre missiles russes KORNET-E et d’une mitrailleuse coaxiale en 7,62 x 51 mm développée par la firme ASELSAN.  Des lance-pots fumigènes sont montés sur le châssis.

TULPAR S

Comme le KAPLAN 20, le TULPAR S est pourvu de chenilles en matière synthétique qui permettent, entre autres, de réduire sa masse à 15 tonnes. Afin de faciliter la manœuvre de l’engin, le pilote dispose de caméras à l’avant et à l’arrière. Les dimensions du véhicule sont de 5,7 mètres de long pour 2,9 mètres de large et une hauteur de caisse de 2 mètres.

En équipement standard, l’engin est doté d’une protection NRBC, d’un système d’extinction du feu, d’un système de navigation par satellite, d’un écran de contrôle visibilité pour le pilote, d’un système automatisé de tension des chenilles, de sièges anti-blast et d’un équipement de C3I.

Le TULPAR-S est prévu en plusieurs versions parmi lesquelles : transport de troupe, combat d’infanterie, antichar, soutien, maintenance/dépannage et Ambulance.

 

PARS 4x4 (FNSS - Turquie)

La firme turque FNSS présentait pour la première fois le dernier né de la famille PARSen version 4x4.

PARS 4x4 (Turquie)

Cet engin a été conçu pour être très mobile avec un ratio poids/puissance de 30 chevaux par tonne. Son moteur diesel lui permet d’atteindre les 120 km/h pour une autonomie de 700 kilomètres. Il peut gravir des pentes de 70% et franchir un devers de 40%. L’engin est pourvu d’un système CTIS qui lui permet une meilleure mobilité en tout terrain.  Une faible signature radar et infrarouge (avec une hauteur de 1,9 m) et une capacité amphibie complètent les caractéristiques du véhicule.

L’équipage est composé de cinq hommes. Le PARS 4x4 permet d’assurer une large gamme de missions selon sa configuration : véhicule de reconnaissance, commandement, surveillance du champ de bataille, porteur d’arme collective ou antichar, etc.

Ce blindé est amphibie sans préparation grâce aux deux hydrojets placés à l'arrière. Sa vitesse sur l’eau est d’environ 5km/h. Il peut traverser des cours d’eau ou servir pour des opérations de débarquement.

Le PARS 4x4 est aérotransportable par avion de type HERCULES C 130 et sous élingues par hélicoptère CH 47 CHINOOK.

 

VURAN (BMC - Turquie)

En pleine renaissance, la firme turque BMCa présenté en avant-première le véhicule blindé VURAN. 60 exemplaires ont déjà été commandés par les forces spéciales du ministère de l’intérieur turc.

Vuran (Turquie)

Ce blindé monocoque équipé d’un châssis en « V » est optimisé pour protéger l’équipage en cas d’attaque EEI ou de mine antichar. Il est destiné à assurer une large gamme de missions : reconnaissance, commandement ou encore transport de matériel.  

Le VURAN est propulsé par un moteur CUMMINS turbo diesel de six cylindres, et son autonomie sur route est de 600 km. Il est couplé à une boite de vitesse de six rapports. Le véhicule peut franchir des coupures d’eau de 80 cm et gravir une pente de 30°. Il dispose également de suspensions indépendantes avec ressorts hélicoïdaux et amortisseurs hydrauliques télescopiques, d’un système de freinage ABS, d’une direction assistée hydraulique et de pneus 395/85R20 qui permettent de rouler sur route comme en tout terrain. Le VURAN transporte jusqu’à neuf personnes.

L’engin présenté lors du salon était équipé d’une tourelle télé-opérée armée d’une mitrailleuse  de calibre 12,7 x 99 mm pour assurer son autodéfense.

 

PMC (ROKETSAN - Turquie)

La firme ROKETSAN présentait pour la première fois la Pedestral Mounted CIRIT(PMC). Il s’agit d’une application sol-sol développée autour de la roquette air-sol à guidage terminal laser CIRIT.

PMC (Turquie)

La roquette CIRIT est connue pour sa capacité de frappe d’une précision élevée et pour son coût faible par rapport à ses concurrentes. Son architecture longiligne permet de l’intégrer sur un grand nombre de plateformes. Initialement prévue pour être l’armement principal des hélicoptères d'attaque TA 129, la CIRIT a déjà été installée sur d’autres versions d’hélicoptères, mais aussi sur des avions de patrouille de frontière, des drones, des plates-formes navales, des plates-formes terrestres fixes et mobiles.

La tourelle télé-opérée (RCWS) du système CIRIT était montée pour l’occasion sur un châssis chenillé FNSS ACV 19. Elle peut également être installée sur d’autres véhicules possédant une charge utile de 600 kg. La tourelle est composée de deux paniers de quatre roquettes. Le système est stabilisé sur deux axes, ce qui permet de tirer en roulant. Elle fonctionne sur un axe de rotation de 360°. Le système est complété par un mat optronique télescopique EOStournant également sur 360°. Ce bloc optronique permet d’observer et de tirer de jour comme de nuit et d’assurer un suivi automatique de la cible à l’aide d’un laser autonome compatible avec le STANAG 3733. L’engin est aérotransportable par avion de type HERCULES C 130.

Pod de tir CIRIT (Turquie)

 

AT MLS (ASELSAN - Turquie)

La firme Aselsan présentait pour la première fois sa tourelle AT MLS, montée sur le véhicule chenillé TULPAR-S à l’occasion du salon.

L’AT MLS (AntiTank Missile Launching System)est de type télé-opérée. Elle était armée de quatre missiles KORNET-E, mais elle peut également être pourvue d’autres types de missiles comme les HELLFIRE et JAVELIN américains ou comme l’OMTAS turc produit par ROKETSAN. La tourelle est également munie d’une arme d’autoprotection allant de la mitrailleuse du type GMPG (modèle choisi lors de la présentation) au canon de 25 mm.

AT MLS (Turquie)

Le poids réduit de cette tourelle permet de l’installer sur une grande variété d’engins et de moderniser à moindres frais des véhicules plus anciens. La tourelle AT MLS est stabilisée sur deux axes, permettant ainsi le tir en mouvement avec une rotation de 360°.

 

Le fusil XTR 12 (UTAS - Turquie)

La firme turque UTAS proposait son nouveau fusil en calibre 12 XTR 12. Cette compagnie avait présenté le modèle UTAS 15 lors du salon IDEF 2011.

Cette nouvelle arme utilise la partie « basse » du fusil AR 15. Cela facilite la prise en main par les utilisateurs habituels d'armes comme le M16ou le HK 416. La crosse est rétractable et peut être réglée en fonction de la taille du tireur et de son équipement.

XTR 12 (Turquie)

Cette arme semi-automatique fonctionne par emprunt des gaz avec un verrouillage rotatif de la culasse. Le canon de 475 mm de long est pourvu d'un cache-flammes réduisant la signature visuelle lors du tir. D’une longueur de 1045 mm crosse déployée, l'arme descend à 965 mm quand celle-ci est rentrée. Sa masse est de 3,6 kg.

Le puit de chargeur accepte les magasins pouvant contenir 2 ,5 ou 7 cartouches. L'arme se démonte facilement en moins de 30 secondes et sans outil. Le fût de l’arme est de type quadri-rails, ce qui permet le montage d'accessoires divers tels un pointeur laser ou une lampe tactique.

Le système de visée original est constitué d'une hausse et d'un guidon ; l'arme possède un rail PICATINNYtout le long du fût et du boitier, qui permet le montage de systèmes de visée optique de type AIMPOINT ou EOTech.

 

GLOCK 43 (Glock – Autriche)

Après avoir dévoilé le GLOCK 42en 2014 et afin de satisfaire les utilisateurs, le groupe autrichien présentait le pistolet GLOCK 43. Il reprend une architecture identique à celle de la version « 42 », et diffère uniquement par son chambrage pour la  cartouche 9 x 19 mm.

GLOCK 43 (Autriche)

Le pistolet mesure 159 mm, pour 86 mm de canon, et pèse moins de 509 grammes. Son chargeur à pile unique réduit l’épaisseur de la poignée pistolet à 26 mm ainsi que la glissière (voir image comparant les GLOCK 43 et GLOCK 26).

Comparatif entre les GLOCK 26 etGLOCK 43 (Autriche)

Le chargeur de l’arme ne contient que six cartouches, ce qui pourrait sembler peu. L’arme conserve les dernières modifications liées à la 4èmegénération des GLOCK, mais a perdu le rail de fixation pour accessoire. Les organes de visée sont dotés de tritium. Compte tenu de l’intérêt que suscitent les armes de la marque autrichienne, il apparait logique que de nombreuses entreprises développent rapidement des accessoires dédiés à cette version.

 

HTGL 0003 (HATSAN - Turquie)

La firme turque HATSAN, habituellement spécialisée dans les armes de calibre 12, présentait pour la première fois le lance-grenades multiple à barillet HTGL 0003. Ce lance-grenades possède un barillet de six grenades.

L'arme est équipée d’une crosse rétractable avec appui-joue réglable en hauteur (selon l’emploi d’une visée mécanique ou optique). Cette crosse peut être démontée lors d’utilisation en espace confiné. Le HTGL 0003 dispose d'une poignée pistolet et d'une poignée antérieure pour une meilleure prise en main.

HTGL 0003 (Turquie)

Le système de visée est constitué d'une hausse rabattable et d'un guidon. Le canon est doté d’un rail PICATINNYqui permet le montage de systèmes de visée « point rouge ». Le chargement et le déchargement du barillet s’effectuent en appuyant sur le verrou placé derrière le barillet. Le barillet bascule alors vers l'avant et donne ainsi accès aux logements des munitions. Ce type d'arme (à barillet) permet de délivrer très rapidement un grand nombre de munitions à létalité réduite ou létale.

 

M3000 R (STOEGER-Turquie)

La firme turque STOEGER présentait de nombreuses armes dont le fusil de calibre 12 M3000 R. Destinée essentiellement aux forces de police, cette arme de conception classique fonctionne par emprunt des gaz. Elle utilise la large gamme de munitions de calibre 12, telle l’AM 403 PSR produite par le groupe brésilienCONDOR.

Sa crosse pleine fixe en matière synthétique est pourvue d’une couche en caoutchouc alvéolée qui permet de réduire l’effet du recul, et ainsi d’améliorer les conditions de tir. Un rail PICATINNY surélevé est fixé sur le dessus du canon, après la boite de culasse, pour le montage de systèmes de visée optique point rouge (AIMPOINT par exemple). Le magasin tubulaire est placé parallèlement sous le canon et peut contenir deux ou quatre cartouches. Le canon de 610 mm peut être équipé d’un cache-flammes ou d’un compensateur de relèvement. L’arme sans accessoire pèse 3,5 kilogrammes.

STOEGER M 3000 R (Turquie)

 

ATA ARMS Neo Tactical 2 (STOEGER-Turquie)

Le nouveau fusil semi-automatique ATA ARMS Neo Tactical 2 fonctionne par emprunt des gaz. Il possède une crosse pleine fixe avec poignée pistolet intégrée. La crosse est pourvue d’une plaque de couche en caoutchouc afin de limiter les effets du recul. Le fut en matière synthétique englobe le magasin tubulaire placé parallèlement sous le canon. Un bouchon à l’extrémité du magasin permet d’ajouter une extension afin d’augmenter la capacité en munitions.

Le système de visée est constitué d’une hausse montée sur rail PICATINNY et d’un guidon surélevé protégé par des oreilles de protection. Le rail PICATINNY permet de monter un système de visée de type point rouge. Le canon de 470 mm est pourvu d’un cache-flamme limitant la signature visuelle lors du tir.

Compte tenu de la variété des munitions de calibre 12 disponibles sur le marché, l’arme peut être utilisée par la police (maintien de l’ordre, opérations en zone urbaine, destruction de moteurs de véhicules, etc.) ou par une force militaire (combat en zone urbaine, combat en jungle, surveillance de zones sensibles, etc.).

 

CONDOR GL 120 CS et  AM 403 PSR (CONDOR - Brésil)

La firme brésilienne CONDOR, spécialisée dans les munitions à létalité réduite, présentait de nombreuses nouveautés dont :

la grenade GL 120 CS de type lacrymogène dispose d'un bouchon allumeur dont le retard est très court (0,5 à 3,5 s) afin d’empêcher le renvoi de la grenade sur le lanceur. Cette munition offre l'avantage de ne pas bruler permettant notamment de l'utiliser dans une maison sans déclencher d’incendie.

GL 120 CS (Brésil)

la cartouche de calibre 12 AM 403 PSR permet d’arrêter un personnel à très courte portée. Cette munition est très précise jusqu’à 20 mètres. Sa hauteur est de 64 mm et elle pèse moins de 20 grammes.

AM 403 PSR

 

Arsenal GLV-REFJ et  RLV-3RB (Arsenal Jsc 2000 - Bulgarie)

La firme bulgare présentait de nombreuses nouveautés pour cette édition 2015 parmi lesquelles deux nouvelles grenades :

-       la grenade antipersonelle bondissante GLV-HEFJ

Cette munition est destinée à traiter des personnels en terrain découvert ou dans des tranchées.Cette grenade à la particularité de rebondir à l'impact comme le VOG 25 P, elleexplose entre 0,5 mètre et 2,5 mètres, elle a un rayon létale de 9 mètres. C’est une grenade de 40 x 46 mm basse vélocité avec une charge à fragmentation. La grenade a une sécurité de bouche de 10 mètres et intègre une autodestruction à temps comprise entre 14 et 19 secondes.  La portée maximum est de 400 mètres, cette grenade mesure 115 mm de haut pour un poids de 267 grammes, elle est compatible avec tous les lance-grenades normalisés OTAN comme un M 203 ou le Milkor MGL.

Arsenal GLV-HEFJ

-       la grenade à létalité réduite RLV-3RB

Cette grenade est destiné aux operations de maintien de l'ordre pour les forces de l'ordre ou aux opérations de maintien de la paix pour les forces armées.

la charge de la grenade est constitué de trois projectiles en caoutchouc destinnés à disperser un groupes d'individus. La portée pratique est de 30 mètres et la portée maximale est de 90 mètres.Cette grenade mesure 103 mm de haut pour un poids de 225 grammes.

Arsenal RLV-3RB

 

Munitions à létalité réduite (DAEKWANG Chemical Co - Corée du Sud)

La firme sud-coréenne DAEKWANG présentait de nombreuses munitions parmi lesquelles :

- la grenade de 40 mm lacrymogène à basse vélocité DK 40 U, d’une portée pratique de 100 mètres mesure 102 mm et pèse 133 grammes. Le conteneur qui contient le lacrymogène se déclenche 2 à 3 secondes après le tir. Il délivre le gaz lacrymogène pendant une période allant de 15 à 25 secondes. Ce type de munition est utilisé contre des forcenés ou pour disperser un groupe de manifestants.

DK 40 U

- la grenade de 40 mm à basse vélocité DK 40 R 60 contient plus de 60 billes de chevrotines en caoutchouc. Elle mesure 127 mm pour une masse de 110 grammes. Elle projette une gerbe de billes d’un diamètre de 12 mm à près de 50 mètres. Cette munition sera employée pour disperser un groupe de manifestants violents sans les blesser.

DK 40 R 60

 

KVITNYK-E (UKROBORONPROM-Ukraine)

La munition d'artillerie à guidage terminal KVITNYK-Eest disponible en 152 ou 155 mm. Elle est guidée sur l'objectif via un système de désignation laser. Durant la phase finale du vol, le bloc laser placé à l’avant de la munition se cale sur la tache laser émise par un pointeur déporté, calcule les corrections à effectuer, et pilote la munition grâce à des gouvernes situées à l’avant du projectile. Ce type de munition guidée permet de limiter la quantité de munitions consommées mais aussi les dommages collatéraux.

KVITNYK-E

Le KVITNYK-E mesure 1 250 mm et pèse 50 kg. La charge explosive pèse huit kilos. Cette munition sera employée en priorité contre les véhicules blindés légers à mobilité réduite, les pièces d'artillerie, les postes de commandements, les postes de transmissions, les ponts ou encore les fortifications.

 

MOSKITO-TI (VECTRONIX-Suisse)

La firme VECTRONIX présentait le MOSKITO-TI. Ce bloc optronique monoculaire portatif permet de surveiller et de recueillir nombres d’informations. Il intègre trois voies (« jour » de grossissement X6, à basse luminosité et thermique), un télémètre laser Eyesafequi permet une prise de mesure allant de 10 à 10 000 mètres, un pointeur laser IR Eyesafe, un compas magnétique et en option un système de positionnement GPS, GLONASS, ou GALILEO selon le client.

MOSKITO TI

Son encombrement est réduit (dimensions de 130x170x880 mm) et il pèse moins de 1,33 kg. Il est alimenté par quatre piles de type CR 123, permettant une autonomie de six heures. Ce système à l’ergonomie travaillée permet une bonne prise en main et une mise en œuvre facilitée.

 

ENGEREK 4C 640 (TRANSVARO-Turquie)

ENGEREK 4 C 640 est une lunette de visée thermique pour arme d’épaule. Elle permet le tir de jour comme de nuit, mais également à travers la fumée.

La lunette fonctionne dans la bande spectrale des 8-14 µm. Elle possède un capteur de 640x480 pixels pour un champ de 16° et un grossissement de 1. L’alimentation assurée par deux piles AA offre une autonomie de quatre heures. Pour faciliter la prise de visée, l’optique est couplée à un pointeur laser IR d’une longueur d’onde de 650 nm.

Cette lunette thermique non refroidie compacte (142x70x83 mm) pèse moins de 453 grammes. L’optique est étanche jusqu’à un mètre de profondeur et la température de fonctionnement est de -45°c à +55°c.

ENGEREK 4C 640

 

MEERKAT LFA (INSTRO PRECISION - Grande Bretagne)

La firme britannique INSTRO PRECISION, reconnue pour la qualité de ses produits utilisés par de nombreuses armées, présentait le MEERKAT LFA, support trépied ultra léger.

Cette base est équipée de pieds indépendamment réglables en longueur. Sa configuration permet au LFA de travailler au plus près du sol réduisant ainsi au maximum la hauteur de la lunette de l’observateur, ce qui le protège des vues.

Le MEERKAT LFA pèse seulement 890 grammes et peut supporter un système de visée optique de plus de cinq kilogrammes. En position haute il mesure 709 mm et 167 mm en position basse. En position de transport, l’encombrement est de 103x106x500 mm.

Ce système intéresse dès à présent de nombreuses unités et notamment des entités américaines.

MEERKAT LFA

 

FRR (SCOTT Safety - Grande-Bretagne)

La compagnie britannique SCOTT Safety, spécialisée dans les équipements NRBC, présentait le nouveau masque à gaz FRR (First Responder Respirator).

L’apparition de cet équipement fait suite à la demande du ministère britannique de la défense qui souhaitait un masque performant et surtout simple d’utilisation. Le FRR est une évolution du GSR déjà adopté par de nombreux pays.

Le masque emploie des filtres NRBC à vocation civile et militaire. Il est disponible en cinq tailles. La conception modulaire du système permet de simplifier sa maintenance. Le FRR est doté d’une canule qui permet de s’hydrater. La face interne du masque possède une première partie à double joint qui améliore le confort et augmente la protection. Les valves jumelles montées en série permettent d’assurer une inspiration hautement purifiée avec une faible résistance du flux d’air. Le système de « masque dans un masque » a été breveté et permet une protection inégalée tout en contrôlant les effets de sudation.

Le masque peut être couplé à une interface d'amplification vocale de communication radio, une bouteille d’air auxiliaire et il peut recevoir des filtres optiques (IR, UV, etc.).

FRR

 

XQ 06 "FI" (KARTAL SavunnaTeknolojileri - Turquie)

La firme turque présentait pour la première fois le drone UAS XQ 06 « FI ». Ce système est de type « Hunter-Killer ».

Ce système permet à une équipe réduite d’effectuer un tir de précision à longue distance en l’absence de soutien d'artillerie ou d’appui aérien. Il est notamment capable de détruire un Pick-up à près de douze kilomètres.

XQ 06 « FI »

Ce système économique possède aussi l’avantage de posséder une signature sonore réduite. Le XQ 06 « FI »est conditionné dans un conteneur qui sert de tube de lancement, ce qui réduit son encombrement au transport.

Le système en vol pèse moins de 3,5 kilogrammes. Son envergure est de 150 centimètres et sa vitesse est comprise entre 75 et 112,5 km/h. Son altitude maximale est de 4 600 mètres et son autonomie est de 15 minutes. Il peut transporter jusqu’à 500 grammes d'explosif. L'acquisition de la cible s’effectue au moyen d’une caméra embarquée.

 

MRTP 45 (YOUNCA ONUK - Turquie)

La firme turque Younca Onuk spécialisée dans la construction de bâtiments de surface de type Fast Patrol et Fast Attack Craft présentait le MRTP 45.

Les bâtiments de type MRTP ont été conçus pour maximiser l'autonomie, le poids de l'équipement embarqué, la vitesse, la modularité, les capacités en mer, la fiabilité et une maintenance aisée. Dans le même temps, les études avaient pour but de réduire les coûts, les dimensions, le nombre de personnels embarqués et la signature radar du bâtiment.

Le MRTP 45 est la plus grande unité présentée par l'entreprise, avec une longueur de 48 mètres pour une masse de 270 tonnes. Selon la version, il est propulsé par trois moteurs diesels de 4300 kW ou par deux moteurs diesels de 1939 kW et de deux turbines à gaz de 7621 kW. La vitesse maximale est de 60 nœuds soit environ 111 km/h. Son autonomie est donnée pour 2 000 miles nautiques soit environ 3 700 kilomètres.

Le bâtiment sera configuré à la demande du client. La maquette présentée était armée d'une tourelle « stealth » de 57 mm à la proue, de tourelles télé-opérées STAMP sur les côtés, d'un lanceur de missiles anti-navires HARPOONBLOCK 2, de lanceurs de missiles anti-aériens IGLA et d'un lanceur RAMà la poupe.

MRTP 45

 

Torpille anti-torpille TORK (ASELSAN - Turquie)

La torpille anti-torpille TORK conçue par la compagnie turque ASELSAN était présentée pour la première fois.

Cette munition est destinée au missions de contre mesure et de destruction contre les torpilles lancées depuis les sous-marins, les bâtiments de surface ou les avions de patrouille maritime. Elle se distingue des torpilles de combat par sa manœuvrabilité et sa vitesse.

TORK

Elle peut être installée sur des bâtiments de surface et possède un système de guidage actif. La munition à vocation Hard-killmesure plus de 2 mètres, pour un diamètre de 200 mm et une masse de 200 kilogrammes.

Bien qu’il ne soit pas encore en service, ce nouveau produit démontre le dynamisme de la firme turque ASELSAN.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 08:30
Deux T-129 Atak volant en formation photo Turkish Aerospace Industries

Deux T-129 Atak volant en formation photo Turkish Aerospace Industries

 

26/03/2015 par Justine BOQUET – Air & Cosmos

 

La Turquie a débuté des négociations avec l’Italie à propos d'un partenariat qui devrait participer à gagner une certaine indépendance sur ses capacités industrielles militaires.

 

Lundi soir, le sous secrétaire du ministère de la défense turc – Ismail Demir – alors en visite au consulat italien, a annoncé avoir entamé des négociations avec son homologue italien dans le but de renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine de la défense.

 

Avec un budget de plus de 13 milliards de dollars consacré à la défense cette année, la Turquie souhaite s’appuyer davantage sur son marché intérieur à l’avenir. Ankara a d’ailleurs insisté sur ce point à propos des discussions entamé avec l'Italie. Il s’agit bel et bien de négociations de coopération et non de négociations commerciales. Comme Demir l’a rappelé « nous sommes habituées à travailler ensemble », ce que prouve la réalisation du T129 ATAK (hélicoptère turc dérivé du modèle italien A129).

 

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:30
Turquie: l'armée a engagé une vaste opération dans le sud-est du pays

 

25-03-2015 Par Jérôme Bastion correspondant à Istanbul- RFI

 

Depuis mardi 24 mars, l'armée turque est engagée dans le sud-est du pays dans une opération contre des positions de la rébellion kurde. Celle-ci a lieu malgré des négociations approfondies avec le PKK et son chef emprisonné, Abdullah Ocalan. Aucun bilan n'a été fourni, mais cette intervention illustre la fragilité du processus de paix en cours depuis fin 2012 et qui n'a guère avancé.

 

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:30
Turkey Releases RFI for Fighter Program

 

March 15, 2015 By Burak Ege Bekdil – Defense News

 

ANKARA, Turkey — The Turkish government finally released a Request for Information (RFI) for its ambitious program for the design, development and production of an indigenous fighter jet.

 

The country's procurement agency, the Undersecretariat for Defense Industries (SSM), defined in the RFI document the scope of the fighter program, dubbed TF-X, as "indigenous design, development and production activities of the first Turkish fighter aircraft to meet Turkish Armed Forces' next generation fighter requirements and replace the existing F-16 fighter fleet starting from 2030s."

 

Companies or organizations capable of designing, developing and manufacturing the planned aircraft are invited to obtain an electronic copy of the RFI from SSM.

 

"This is a critical stage for the program," a senior SSM official familiar with the program said. "We wish to see which companies would be willing to take part and which capabilities will be offered.

 

Turkey's top procurement panel, the Defense Industry Executive Committee, chaired by Prime Minister Ahmet Davutoglu, decided Jan. 7 to go ahead with the TF-X program after reviewing its feasibility.

 

At the meeting, the committee decided to move beyond the pre-concept design stage. It said that a twin-engine model would be pursued in the national fighter aircraft program.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:30
A new Aselsan plant will produce radar and electronic warfare gear.(Photo: Aselsan)

A new Aselsan plant will produce radar and electronic warfare gear.(Photo: Aselsan)

 

 

March 17, 2015 By Burak Ege Bekdil – Defense News

 

ANKARA — Turkish defense electronics specialist Aselsan, the country's biggest defense company, on Monday inaugurated a $157 million plant in Golbasi near Ankara.

 

The plant will specialize in radars and electronic warfare (EW) suites for land, air, naval, space and unmanned platforms, the company said.

 

The new plant, first planned in 2012, will feature integration and test fields and specialize in module designing and production for radar and EW systems.

 

The inauguration ceremony was attended by Turkish President Recep Tayyip Erdogan, Prime Minister Ahmet Davutoglu, Defense Minister Ismet Yilmaz and chief of the General Staff Gen. Necdet Ozel.

 

Speaking at the ceremony, Yilmaz said that a particular speciality of Aselsan's new production facility will be to produce "modules which are one of the fundamental parts of radar and electronic warfare systems whose procurement from foreign sources depend on strict restrictions."

 

Hasan Canbolat, Aselsan's board chairman, said the plant marks the fact that Turkey is one of the few countries that does not rely on foreign technology in radars and EW suites.

 

He said that Aselsan alone accounted for 34 percent of the research and development activity across Turkey's defense industry. Aselsan has invested in five plants in and outside Turkey over the past three years.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 17:55
« Sécurité énergétique et pacification des conflits : le rôle géostratégique de la Turquie »

 

source Ingrid VANHEE, Responsable du Comité Energies de l’ANAJ-IHEDN

 

Le Comité Énergies a le plaisir de vous présenter son atelier sur le thème:

 

Sécurité énergétique et pacification des conflits : le rôle géostratégique de la Turquie

 

Noémie REBIERE*, Doctorante à l’Institut Français de Géopolitique

Lundi 23 mars - 19h30 à 21h00

Salle Athéna - Ecole militaire
 

Aujourd’hui doctorante à l’Institut Français de Géopolitique, ​Noémie Rebière travaille sur l​a​ sécurité énergétique​ et​ le rôle géostratégique de la Turquie. Ses principaux axes de recherche concernent l’évolution de​s​ politique​s​ énergétique​s européenne et​​ turque dans un contexte ​de ​crises géopolitiques régionales sous-tendues par des enjeux énergétiques​, notamment en Russie et au Moyen Orient. La Turquie, au carrefour des pays importateurs et producteurs d’hydrocarbures, constitue la principale route de transit pour diversifier les importations de l’Union européenne. Noémie nous présentera les différents projets d’infrastructures énergétiques qui passent par le territoire turc et les enjeux géostratégiques qu’ils représentent.

* Titulaire d’un master en Histoire des relations internationales et des mondes étrangers à l’Université Paris 1 Sorbonne, Noémie Rebière s’est spécialisée sur la Turquie en produisant un mémoire de recherche sur l’évolution de la vision de la diplomatie et de la presse française depuis la Révolution Jeune turque de 1908 sous l’Empire Ottoman jusqu’à la naissance de la Turquie moderne. Elle a ensuite intégré l’Institut Français de Géopolitique à l’Université Paris 8, où elle a écrit son mémoire sur la géopolitique de l’énergie en Turquie et son repositionnement sur l’échiquier mondial : les gazoducs TANAP et TAP comme cas d’étude.

sinscrire


energies@anaj-ihedn.org

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 08:30
F-4 Phantom II - Turkish Air Force

F-4 Phantom II - Turkish Air Force

 

Mar 13, 2015 defense-aerospace.com

(Source: Daily Sabah; published Mar 11, 2015)

 

Turkish Air Forces Announce Halt of RF-4E Warplanes

 

ISTANBUL --- The RF-4E, a type of F-4 fighter jet, will be taken out of service starting on Thursday, weeks after three F-4 class aircraft crashed in central and southeastern Turkey, killing six officers.

 

Gen. Abidin Ünal, commander of the Turkish Air Force's Combatant Air Force Command, announced on Wednesday that the aircraft, which are mainly used in reconnaissance and training flights, will be decommissioned after "one last flight" by himself and Air Force Commander Gen. Akın Öztürk on Thursday.

 

Speaking at the command base in western Turkey's Eskişehir, where an F-4E took off before crashing in Konya province on March 5 killing two officers aboard, Ünal said that two RF-4E aircraft had killed four military officers when they crashed in Malatya on Feb. 24.

 

"We mourn the victims in these subsequent crashes. These crashes brought the aircraft into the spotlight. Everyone interpreted the crashes differently and we have seen comments misleading the public and ignoring the grief of the victims' families and colleagues," he said, noting that the investigation into the crashes was still underway and it would not be concluded in a short time.

 

Mentioning comments that defined the aircraft as "junk" and "old" and pilots as insufficiently trained, Ünal said the jets were eligible for flight until the end of 2015. He said that RF-4E aircraft were designed for reconnaissance missions exclusively and elaborated on their modernization. He said they were planning to "retire" them and replace them with F-16 jets gradually, but as F-16s completed the test flights successfully as of Tuesday, they decided to speed up the process. "We will have a decommissioning ceremony yesterday and I will fly an RF-4E [on Thursday] with our Air Force Commander," he said.

 

Ünal also spoke about the initial findings in the Malatya crashes and said a "human and communications error" might have caused them, noting that the pilots were flying below the altitude required to be kept steady in the area when they crashed into a hill.

 

In the Konya crash, Ünal said the pilots pressed the button that would eject them to safety "one second late" and denied media reports that the pilots were inexperienced.

 

The aircraft involving two crashes in Malatya were RF-4E planes that were first employed by Turkey in the 1980s while the one that crashed in Konya was an F-4E 2020, which will be in use until its eponymous year. The crash in Konya was attributed to "pilot error," according to Minister of National Defense İsmet Yılmaz. Yılmaz said earlier that F-4 jets will be in use until their expiration date five years later after a joint decision by the army and the government. Yılmaz has said past accidents involving the aircraft were primarily due to pilot error and defended their continued use, citing that Egypt, South Korea and Greece also used the fighter jets.

 

Currently, Turkey has eight RF-4E jets and 47 F-4E 2020. F-4 jets have been in use by the Turkish Air Force since 1980 for reconnaissance and training missions. Eleven RF4-Es have crashed between 1995 and 2015. A total of 10 officers were killed in those accidents, which were all mid-air collisions and crashes.

 

The country's F-4 fleet, composed of aircraft donated or bought from Germany and the U.S., underwent a modernization process in 2009. Aviation experts note that the modernization was thorough and the aircraft are as good as new.

 

Crashes have also fuelled conspiracy theories as it was revealed all crashed aircraft were modernized by Israel with which Turkey has strained relations. According to authorities, four crashed aircraft were indeed modernized by Israel while the ones that crashed in Malatya and Konya were modernized by Turkey.

 

Abidin Ünal also spoke about concerns related to a shortage of veteran pilots after casualties. He said 374 pilots quit the Air Force between 2010 and 2015 but the number of pilots, which was 1,280 before the resignations, rose to 1,300 in 2015. He said resignations did not impact the training of pilots. Ünal attributed the resignations to better pay in the private sector, frequent reassignment of pilots and obligation to serve 30 years for retirement eligibility.

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 12:30
F-4 Phantom II de la Force Aérienne Turque

F-4 Phantom II de la Force Aérienne Turque

 

11 Mars 2015 par Defens’Aero

 

La Force Aérienne et Spatiale Turque traverse actuellement une période difficile et douloureuse. En effet, après avoir perdu deux pilotes de chasse et deux officiers navigateurs système d'armes lors d'une collision entre deux F-4 Phantom II le 24 Février dernier, un troisième et tragique accident vient de se passer, encore avec un F-4 Phantom II.

 

Selon les médias locaux turcs, un F-4E Phantom II-2020 "Terminator" s'est écrasé Jeudi 05 Mars au cours d'un exercice de formation, conjointement organisé avec la Force Aérienne Azerbaïdjanaise.

 

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 14:30
credits BBC MidEast

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05/03/2015 Le Point.fr (AFP)

 

Ankara concourt à la coalition internationale anti-djihadiste en envoyant du matériel militaire aux forces armées irakiennes qui tentent de reprendre Tikrit.

 

La Turquie ne participera pas aux combats contre le groupe État islamique (EI) en Irak mais soutiendra l'administration de ce pays dans sa lutte contre les djihadistes, a déclaré son Premier ministre Ahmet Davutoglu, cité jeudi par la presse. "La Turquie ne sera pas partie prenante à un conflit armé en Irak ou en Syrie. Nous soutiendrons l'offensive à Mossoul (Irak) mais nous n'entrerons pas directement dans les combats", a dit M. Davutoglu aux journalistes qui l'accompagnaient à New York pour des entretiens avec les milieux financiers.

 

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 13:45
Libya's PM says Turkey supplying weapons to rival Tripoli group

 

02 March 2015 defenceWeb (Reuters)

 

Libya's internationally recognized Prime Minister Abdullah al-Thinni said his government would stop dealing with Turkey because it was sending weapons to a rival group in Tripoli so "the Libyan people kill each other".

 

Two administrations, one in the capital and Thinni's in the east, have been battling for power since the armed group Libya Dawn seized Tripoli in July and reinstated lawmakers from a previous assembly, four years after Muammar Gaddafi was ousted.

 

"Turkey is a state that is not dealing honestly with us. It's exporting weapons to us so the Libyan people kill each other," Thinni told Egyptian TV channel CBC late on Thursday.

 

A spokesman for Turkey's Foreign Ministry strongly denied Thinni's allegations.

 

"Instead of repeating the same baseless and untrue allegations we advise them to support U.N. efforts for political dialogue," spokesman Tanju Bilgic said.

 

"Our policy vis-a-vis Libya is very clear. We are against any external intervention in Libya and we fully support the ongoing political dialogue process under U.N. mediation."

 

Turkey is one of a handful of countries which has publicly received officials from the Tripoli government and parliament.

 

Thinni's government said this week it would exclude companies from future deals, accusing Ankara of backing the Tripoli government.

 

He repeated that Turkish firms would be excluded from contracts in territory controlled by his government in the CBC interview, noting that any outstanding bills would be paid.

 

"We don't say we are hostile to Turkey but we say we don't deal with it," he said.

 

Critics of Ankara say its Libya policy is an extension of a pro-Islamist agenda which has already seen relations sour with other former allies, notably Egypt.

 

Thinni also accused Qatar of giving "material" support to the rival side in the Libyan conflict. He did not elaborate.

 

Army general Khalifa Haftar, who merged his forces with the army in the east to fight Islamist militants, is seen as a potential rival to Thinni. While the alliance has enabled them to win back territory, Haftar has been criticized for air strikes on civilian airports.

 

On Wednesday, a spokesman for Thinni's parliament said the assembly's president would appoint Haftar as top army commander.

 

In the eastern city of Benghazi on Friday, unknown gunmen shot with what appeared to be anti-aircraft guns at a protest supporting the army and Haftar.

 

Nobody was hurt but three nearby buildings were hit, a Reuters reporter at the scene said.

 

The protesters had demanded classifying the Muslim Brotherhood as a "terrorist" organization, like in Egypt.

 

The Brotherhood has a presence in the rival parliament in Tripoli and western Libya.

 

Thinni's government accuses it of having ties to militant groups such as Ansar al-Sharia, blamed by Washington for an attack on the U.S. consulate in Benghazi where the U.S. ambassador died.

 

The Brotherhood in Libya says it is a peaceful organization. No more details were immediately available.

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 12:30
Gendarmerie officer arrested in MİT truck case (Feb. 26)

 

Feb 26 2015 trdefence.com (Daily Sabah)

 

On Thursday, Turkish Gendarmerie officer, who tipped off the National Intelligence Organization (MİT) trucks for allegedly carrying ammunition inside Syria, has been arrested.

 

According to the statement by the public prosecutor of Adana, the noncommissioned officer identified only by the initials H.A. faces charges of “obtaining and revealing information that was supposed to be kept secret for the safety of the state.”

 

The trucks were stopped by gendarmerie teams in Turkey’s southeastern province of Hatay on January 1, 2014 despite a national security law forbidding such acts.

 

The Turkish Interior Ministry had said the trucks were carrying humanitarian aid for the Turkmen community in Syria.

 

The prosecutor and security officers who ordered the stopping of the trucks were later removed from their posts.

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 16:30
Fighting IS not a priority for Turkey: US spy chief

 

Feb 26, 2015 Spacewar.com

 

Washington  - Turkey does not place a high priority on fighting Islamic State jihadists and as a result foreign fighters are able to travel through the country into Syria, US intelligence chief James Clapper said Thursday. Asked if he was optimistic that Turkey would take a more active role in the war against the IS group, Clapper told senators: "No, I'm not." "I think Turkey has other priorities and other interests," he told the Senate Armed Services Committee. The Turkish government was more concerned with Kurdish opposition and the country's economy, the director of national intelligence said. "Public opinion polls show in Turkey they don't see ISIL as a primary threat," said Clapper, using an alternative acronym for the extremists. The effect of Turkey's approach was to allow a "permissive" climate for foreign recruits heading to Syria to take arms for the IS group, he said. "And of course, the consequence of that is a permissive environment... because of their laws and the ability of people to travel through Turkey en route to Syria," Clapper said. "So somewhere in the neighborhood of 60 percent of those foreign fighters find their way to Syria through Turkey." The spy chief said some other governments in the Middle East have been reluctant to join the US-led coalition against the IS group because of Washington's reluctance to directly confront the Syrian President Bashar al-Assad's regime. But the "brutal savagery" of the IS militants, including the beheadings of hostages and the immolation of a captured Jordanian fighter pilot, "have had a galvanizing effect on opinion in the Mideast region," he said. There was more willingness to cooperate with the United States in the war effort, with some countries now sharing intelligence with Washington, he said.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:30
Lightweight Multirole Missile (LMM) - photo Thales

Lightweight Multirole Missile (LMM) - photo Thales

 

Feb 26 2015 trdefence.com (WorldBulletin)

 

Turkey is pressing ahead with talks with U.S. and European firms over its first long-range missile defence system, as the preferred Chinese bidder has yet to meet all requirements for the multi-billion dollar project, two officials said on Thursday.

NATO member Turkey chose China Precision Machinery Import and Export Corp in 2013 as the preferred candidate for the $3.4 billion deal, prompting U.S. and Western concern about security and the compatibility of the weaponry with NATO systems.

Turkey’s defence minister said last week it did not plan to integrate the system with NATO infrastructure, only for the presidential spokesman to say days later that the systems would be integrated.

One of the defence officials told Reuters on Thursday there were still question marks over the Chinese proposal, particularly around “technology transfer” to boost the Turkish defence industry.

“Contacts on this issue are continuing. Securing technology transfer is one of the most important subjects in the tender and on this subject a full guarantee has not been provided,” the official said.

U.S. and NATO representatives were unhappy with Turkey’s choice of China Precision Machinery, which has been under U.S. sanctions for selling items to Iran, Syria or North Korea that are banned under U.S. laws to curb the proliferation of weapons of mass destruction.

 

FRENCH CONNECTION

Turkish defense contractor Aselsan and French defense contractor Thales on Thursday agreed to install Thales-made Lightweight Multi-role Missiles on Turkish Aselsan’s launch-pad, the companies said in a joint statement released on Thursday.

Aselsan is known for its products in military communications and weapons systems. Thales is one of largest defense electronics contractors in the world with its revenue exceeding $16 billion in 2014.

The two companies have been working together since 2010, and have completed a long period of trials for the missiles and the launcher.

The agreement opens the way for more cooperation between the two companies, the statement said.

In addition to bids from the U.S. firm Raytheon Co and the Franco-Italian group Eurosam, the officials told Reuters that Russia, eliminated in the first stage of the tender, was still keen on providing a surface-to-air missile system – a prospect that could also raise concerns in NATO.

Eurosam, which is owned by the multinational European missile maker MBDA and France’s Thales, came second in the tender. U.S.-listed Raytheon Co also put in an offer with its Patriot missile defence system, which is now operated by 13 countries around the world.

One of the officials said defence representatives had gone to Italy at the end of January for talks with Eurosam.

“In March, a delegation will go to the United States for talks with the other bidder. Finally, a delegation will go to China and hold talks there,” he said.

The sources said Russia had renewed its interest in the project. Officials previously said Russia had revised an initial bid and offered to sell Turkey its S-400 medium- to long-range anti-aircraft missile system.

However Turkey is not currently holding talks with the Russians.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 12:30
Chinese S-300 (HongQi 9 [HQ-9]) launcher during China's 60th anniversary parade, 2009. photo Jian Kang

Chinese S-300 (HongQi 9 [HQ-9]) launcher during China's 60th anniversary parade, 2009. photo Jian Kang

 

25/02/2015 lorientlejour.com

 

"La Turquie s'efforce de conclure un meilleur accord, non seulement commercialement mais aussi politiquement".

 

La Turquie a relancé la controverse autour de l'appel d'offres lancé pour équiper son armée de missiles sol-air dernier-cri en agitant à nouveau la perspective d'une victoire de la Chine, à seule fin semble-t-il d'arracher des concessions des autres prétendants.

 

En 2013, le gouvernement islamo-conservateur turc a créé la surprise en annonçant avoir retenu pour ce contrat de 3 milliards d'euros la firme China Precision Machinery Export-Import Corporation (CPMIEC), de préférence à ses concurrents américains Raytheon et Lockheed Martin et le consortium franco-italien Eurosam.

 

Cette décision a provoqué la levée de boucliers des alliés de la Turquie au sein de l'Otan. Tous ont regretté l'absence de compatibilité du matériel chinois avec leurs propres systèmes et rappelé que CPMIEC faisait l'objet de sanctions de Washington pour avoir livré des armes à la Syrie et à l'Iran sous embargo. Sous pression, Ankara a donc été contraint de revoir sa position en repêchant les deux autres candidats, priés de reformuler leurs propositions. A en croire les confidences du président Recep Tayyip Erdogan, ce nouveau tour de piste semblait devoir bénéficier aux Européens. Mais une série de récentes déclarations et de confidences sont venues rebattre les cartes.

 

La semaine dernière, le ministre de la Défense Ismet Yilmaz a ainsi suggéré que les Chinois allaient l'emporter en indiquant, en réponse à la question d'un député, que le système retenu par les Turcs ne serait pas intégré au système de l'Alliance atlantique. Dans la foulée du ministre, les autorités turques ont insisté sur les mérites de l'offre chinoise, même si elles ont précisé qu'aucune décision n'avait encore été prise. "La Chine est un candidat sérieux et se trouve dans une position plus avantageuse que celle de ses concurrents", explique à l'AFP une source gouvernementale, "elle propose un prix inférieur de moitié et elle accepte de partager sa technologie".

 

"Dans la course"

 

Si certains ont rapidement conclu de ces sorties que les Turcs avaient fait leur choix, les analystes n'y ont vu qu'une péripétie des négociations en cours."Il est faux de présumer que la Turquie a choisi d'acheter ses missiles aux seuls Chinois. Les Américains et les Européens sont toujours dans la course", assure Sinan Ülgen, du Centre d'études économiques et de politique étrangère (Edam) d'Istanbul. "La Turquie s'efforce de conclure un meilleur accord, non seulement commercialement mais aussi politiquement", renchérit Nihat Ali Özcan, du centre d'études Tepav d'Ankara.

 

La presse proche du gouvernement a ainsi rapporté récemment que les autorités n'attribueraient pas le contrat avant le 24 avril, date de la commémoration du centième anniversaire du génocide arménien, afin de s'assurer des bonnes dispositions de Paris et Washington sur ce dossier sensible. "Un accord pourrait être signé avec la Chine si les gouvernements américain et français adoptent des positions pro-arméniennes", a écrit le quotidien Sabah.

 

Un projet de loi français, finalement annulé, pénalisant la négation du génocide arménien a suscité une sérieuse crise entre Paris et Ankara en 2012 et le président français François Hollande a déjà annoncé sa présence à Erevan le 24 avril. Les Turcs s'inquiètent également du dépôt au Congrès américain d'un texte reconnaissant le caractère de génocide aux massacres d'Arméniens par l'Empire ottoman pendant la Première guerre mondiale. Ankara réfute catégoriquement cette qualification.

 

L'Otan comme les pays en course se sont refusés à commenter l'état des discussions. "Chaque nation est libre de décider de l'origine de ses équipements militaires mais il est important que tous puissent fonctionner ensemble", a toutefois rappelé sous couvert de l'anonymat à l'AFP un responsable de l'Alliance atlantique.

 

Le porte-parole du président Erdogan, Ibrahim Kalin, semble avoir entendu ces inquiétudes et a affirmé lundi que son pays assurerait "l'intégration" de son futur système d'armes avec celui de l'Otan.

 

Même si la Turquie fait monter les enchères, donc, les experts restent persuadés qu'elle privilégiera au final les offres occidentales. "Comment pouvez-vous espérer que le système radar de l'Otan basé à Kurecik, dans l'est de la Turquie, puisse fonctionner à pleine capacité avec un système chinois ?", s'interroge Sinan Ülgen, "ce serait un paradoxe". "Européens et Américains font la course en tête, pas les Chinois", confirme M. Özcan.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 16:30
Le tombeau de Suleiman Chah, monument turc situé en Syrie. Photo Eleman

Le tombeau de Suleiman Chah, monument turc situé en Syrie. Photo Eleman

 

23-02-2015 Par RFI

 

La Turquie a mené une incursion militaire à 37 kilomètres à l'intérieur du territoire syrien, dans la nuit de samedi à dimanche, afin de déplacer la dépouille d'un dignitaire ottoman et d’évacuer les soldats qui gardaient son tombeau situé dans une zone tenue par l’organisation Etat islamique. Une opération considérée comme une « agression » par Damas.

 

L’opération a été qualifiée de « succès » par l’exécutif turc ce dimanche, qui précise que « 572 soldats » sont passés « par le poste-frontière de Mursitpina », dans le sud-est du pays, samedi soir. « Les reliques du dignitaire turc [le grand-père du fondateur de l’Empire ottoman] ont été rapatriées temporairement en Turquie pour être inhumées ultérieurement en Syrie », a expliqué le Premier ministre Ahmet Davutoglu. Une zone aurait ainsi été sécurisée en territoire syrien afin de transférer la dépouille dans les jours prochains.

 

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