Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:30
Aide américano-turque à l'opposition syrienne : pour qui et pourquoi ?


20/02/2015 France24.com

 

La Turquie et les États-Unis veulent former et armer un nouveau contingent de rebelles syriens modérés dès les prochaines semaines, malgré les nombreuses questions qui demeurent sur les chances de succès de l'opération.

 

C'est dès le début du mois de mars que doit commencer le programme américano-turc de formation et d'équipement des rebelles syriens modérés, signé jeudi 19 février, a annoncé vendredi le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu.

Pour Wassim Nasr, spécialiste des groupes jihadistes à France 24, ces déclarations suscitent plus de questions que de réponses. "Qui vont-ils armer ? Les bénéficiaires de cette aide ont-il une assise territoriale et populaire qui leur permette de tenir le coup ?", se demande-t-il.

 

Lire l'article

Partager cet article
Repost0
18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 12:30
Turkey suspends prosecutors in 'Syria arms' case

 

Jan 15, 2015 Spacewar.com (AFP)

 

Istanbul - Turkey has suspended five prosecutors working on a contentious investigation into an alleged delivery of arms for Syrian rebels that was intercepted on the border last year, media reports said Thursday.

 

The top Turkish judicial committee said the decision was taken so as not to hamper the inquiry or tarnish the reputation of the judiciary, the official Anatolia news agency reported.

 

The move came a day after Turkey imposed an all-out media blackout, including on Facebook and Twitter, prohibiting publication of reports on the issue.

 

In January last year, Turkish police stopped and seized seven trucks near the Syrian border that were suspected of smuggling weapons into Syria.

 

The move came as the government in Ankara denied suspicions it was aiding rebel forces fighting the regime of President Bashar al-Assad.

 

A series of documents were then leaked on the Internet indicating that the seized trucks were actually National Intelligence Agency (MIT) vehicles delivering weapons to Syrian Islamist rebels fighting President Bashar al-Assad.

 

Turkey has vehemently denied aiding Islamist rebels in Syria, such as the Islamic State (IS) jihadist group.

 

Nineteen security officials who stopped the trucks are currently on trial on "spying" charges. They face so-called aggravated life sentences if found guilty.

 

The Radikal online newspaper spoke to one of the suspended prosecutors, Aziz Takci, who said "I did my work well and I stick by my position."

 

However opposition Turkish daily BirGun openly flouted the publication injunction, putting the allegations and the documents on its front page Wednesday.

 

Anti-secrecy websites outside Turkey have also posted the documents which have now been taken off the Internet inside the country.

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 13:30
 source BBC

source BBC

 

WASHINGTON, 2 décembre - RIA Novosti

 

La Turquie demeure la principale filière d'infiltration de mercenaires étrangers sur le territoire syrien, et ce malgré les efforts substantiels déployés par Ankara pour endiguer ce processus, a déclaré mardi le conseiller du département d'Etat américain Robert Bradtke.

 

"La Turquie est un partenaire très important des Etats-Unis dans la région. Nous cherchons à apporter conjointement au conflit une solution politique excluant la participation de Bachar el-Assad. Nous avons également des intérêts communs dans la lutte contre les organisations terroristes en Syrie et en Irak. Nous savons que la Turquie déploie des efforts pour maîtriser le flux de mercenaires étrangers vers la Syrie et nous menons un dialogue à ce sujet avec Ankara", a affirmé M. Bradtke.

 

Il n'en reste pas moins que la Turquie demeure la "principale porte d'entrée" pour les djihadistes se rendant en Syrie. Selon le diplomate américain, plusieurs facteurs en sont la cause: le nombre de touristes (37 millions de personnes) qui arrivent chaque année en Turquie, la longueur de la frontière commune (plus de 900 kilomètres) entre les deux pays, la présence de plus d'un million de réfugiés syriens sur le territoire turc et, enfin, la possibilité de recruter des mercenaires dans les camps de réfugiés.

 

D'après Robert Bradtke, ces derniers temps, la Turquie a pris certaines mesures pour limiter l'entrée dans le pays, ainsi que pour "bloquer le financement des djihadistes avec des moyens provenant de la vente de pétrole par des organisations terroristes".

 

"A la question de savoir si le gouvernement turc achète du pétrole aux terroristes, je répondrai non. Mais des cas de contrebande existent. Et nous coopérons avec la Turquie pour y mettre un terme", a conclu le responsable diplomatique américain.

 

Les autorités syriennes ont pour leur part accusé à plusieurs reprises la Turquie de soutenir les groupes combattant contre les forces gouvernementales. Damas a même reproché à Ankara d'épauler les terroristes du Front Al-Nosra et de l'organisation de l'Etat islamique.

 

En septembre dernier, le gouverneur de la province de Gaziantep (sud de la Turquie) a démenti les affirmations concernant l'existence de camps de formation de terroristes dans la région. Il a déclaré que les autorités locales avaient arrêté un groupe de personnes soupçonnées d'activités terroristes et que ces gens étaient arrivés en Turquie via l'Europe.

 

Selon le gouverneur de Gaziantep, certains intéressés ont été reconduits à la frontière, les autres font actuellement l'objet d'une enquête.

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 16:40
Salon ADEX 2014 - Bakou Expo Center



 26/09/2014 by SITTA

 

ADEX 2014 est la première édition de ce salon azerbaïdjanais qui s’est déroulé du 11 au 13 septembre 2014 au Bakou Expo Center. Le but était de mettre en lumière la production azerbaidjanaise qui représente aujourd’hui plus de 900 armes ou systèmes. Le salon ADEX 2014 a regroupé 200 compagnies de 34 pays et 22 délégations officielles. Sur le salon on trouve huit pavillons nationaux (Azerbaïdjan, Russie, Turquie, Israël, Biélorussie, Corée du sud, Pologne, Ukraine).

BMPT 2 (Uralvagonzavod – Russie)

La firme russe, spécialisée dans la production d’engins blindés, présentait le BMPT 2. ce blindé peut être livré neuf ou, dans le cadre d’une modernisation peut être reconstruit sur la base d’un châssis de char T-72.

BMPT 2 (Russie)

Ce concept unique est particulièrement intéressant, notamment pour les phases de  combat en zone urbaines.

-         puissance de feu

La tourelle, équipée d’une conduite de tir, est armée de deux canons 2A42 de 30 mm pouvant engager des engins blindés jusqu' à 2500 mètres et des obus explosifs jusqu'à 4 000 mètres. Elle intègre également une mitrailleuse PKTM en 7,62 x 54 mm et quatre missiles ATAKA-T (charge creuse ou anti-structure), d’une portée de 6 000 m, sont montés de chaque coté de la tourelle.

-          protection

Par rapport à la version initiale, de nombreux modules ont été ajoutés, parmi lesquels, un ensemble de briquettes réactives placées devant le poste du pilote et à la liaison de la tourelle et du châssis. Les missiles ATAKA-T sont protégés par des coffres blindés. Le train de roulement est protégé par des panneaux réactifs sur les 2/3 avant tandis quand la partie arrière et la nuque de tourelle reçoivent des grilles anti-RPG.

BMPT 2 (Russie)

Le char dispose également de 12 lance-pots fumigènes qui, couplés à des systèmes de détection laser (DAL) peut être déclenchés automatiquement pour émettre un nuage de fumée conséquent.

L’engin est équipé d’un générateur électrique permettant à la tourelle de fonctionner en mode autonome.sans l’aide du moteur.

-          mobilité

Le char est propulsé par un moteur B 84 MC ou BB 92 C2 de 12 cylindres. Le BMPT 2 peut rouler à une vitesse de 60 km/h pour une autonomie de 500 kilomètres.

.

GURZA 2 – Tourelle SARP (MODIAR – AZERBADJAN)

Le véhicule GURZA 2 est basé sur un châssis 4x4 de TOYOTA HILUX 12 équipé d’un moteur diesel D4D 114 PS. L’équipage du GURZA 2 est de quatre soldats. Il est pourvu d’une tourelle télé-opérée SARP (Stabilised Advanced Remote Weapon Platform), armée d’une mitrailleuse NSVT de calibre 12,7 x 108 mm.

Gurza 2 (Azerbaïdjan)

Point très intéressant: l’arme peut tirer en roulant grâce à un système de stabilisation intégré. La SARP permet de tirer et d’observer de jour comme de nuit. Le système dispose d’un mode « alerte » lorsque la dernière cartouche est tirée. La NSVT dispose d’une réserve de munitions de 400 cartouches.

La SARP pivote sur 360° et son débattement en site est compris entre -30° et +60°. La tourelleest montée sur une structure tubulaire. En armement secondaire, le véhicule est pourvu de deux mitrailleuses PKM montées sur des supports latéraux.

Gurza 2 (Azerbaïdjan)

MLRSMC  (MODIAR – Azerbaïdjan)

Le MODIAR présentait pour la première fois le MLRSMC (Multiple Launch Rocket System Mobile Complex). Cette pièce d’artillerie basée sur un châssis de Ford F 450 XLT  pourvu d’un moteur de 6,7 litres.

Le MLRSMC reçoit deux paniers de 12 roquettes de 107 mm  sur la plateforme arrière. Ce lance-roquettes est commandé de la place du chef d’engin grâce à un système informatisé. Le lance roquettes multiple et ses composants pèsent 770 kilogrammes à vide et de 1300 kg avec munitions.

MLRSMC (Azerbaïdjan)

Le système permet de tirer deux roquettes par seconde. La portée maximale est comprise entre de 8 000 et 11 000 mètres en fonction de la munition. Le lanceur pivote de 60° vers la droite et de 110° vers la gauche. Le débattement en site va de 0° à +60° à l’exception de la partie avant du véhicule qui empêche le module de descendre à moins de 27°.

MLRSMC (Azerbaïdjan)

.

ROKETSAN T 122/300 (ROKETSAN –Turquie)

La firme turque ROKETSAN présentait le MLRS T 122/300. Ce lanceur était pour l’occasion monté sur un châssis russe KAMAZ 63502. le système est conçu pour recevoir quatre tubes de 300 mm ou 40 tubes de 122 mm. Le lanceur déploie des vérins qui permettent de stabiliser la plateforme lors des phases de tir. Le véhicule dispose d’une conduite de tir automatisée. Une fois le véhicule arrêté, le lanceur est en mesure de tirer en moins de 5 minutes.

Rocketsan T 122/300 (Turquie)

Le lanceur appartient à un système composé de plusieurs éléments dont :

-        Le C 122/300, véhicule de commandement et de contrôle ;

-        Le L 122/300, véhicule de ravitaillement en munitions ;

-        Le M 122/300, véhicule météorologique ;

-        Le R 122/300, véhicule de dépannage.

L’équipage du lance-roquettes multiple n’est que de deux hommes.

Rocketsan T 122/300 (Turquie)

.

BTR 70 M (MODIAR-AZERBAIDJAN)

Le véhicule blindé BTR-70M, de production azerbaïdjanaise, est basé sur un châssis de BTR 70 remotorisé avec un moteur diesel KAMAZ 740.11.240développant 260 chevaux. Le blindé est équipé d’une tourelle téléopéré SIMSEK. L’engin permet de rouler à 80 km/h avec une autonomie de 550 kilomètres. Le véhicule transporte jusqu’à dix soldats. Le BTR 70M mesure 7,5 mètres de long pour 2,8 mètres de large et 2,32 m de haut.

BTR 70 M (Azerbaïdjan)

La tourelle télé-opérée SIMSEK peut être armée :

-        d’un canon 2A14 de calibre 23 x 152 mm et d’une mitrailleuse coaxiale en 7,62 x 54 mm PKT ;

-         d’une mitrailleuse KPVT de calibre 14,5 x 114 mm (avec un frein de bouche modifié) et d’une mitrailleuse coaxiale en 7,62 x 54 mm PKT.

La tourelle, extra-plate, a un débattement en azimut de 360° et -4° à + 60° en site. Elle a été développée en coopération avec l’Afrique du Sud.

.

Pointeur laser TV/DLP 1 (Transvaro – Turquie)

Le pointeur laser TV/DLP 1 est peut être monté sur des armes légères et de petit calibre (fusil d’assaut, fusil mitrailleur, mitrailleuse, etc.,).cet appareil est pourvu de deux lasers :

-        Un pointeur laser Infrarouge avec une longueur d’onde de 820 à 880 nm.

-        Un pointeur visible rouge avec une longueur d’onde de 620 à 680 nm.

Les lasers sont réglables indépendamment l’un de l’autre. L’utilisation de l’infrarouge nécessite l’emploi d’un système de vision nocturne. Le module est alimenté par une pile de type AA. (La portée des lasers est d’environ 1 000 mètres).

Transvaro TV/DLP 1 (Turquie)

Le module pèse seulement 205 grammes pour un encombrement de 100 mm de long, 70 mm de large et 40 mm de haut.

La température d’emploi est de -40°C à 60°C et le module peut rester sous l’eau à une profondeur de huit mètres pendant une période de 30 minutes.

Monté sur des armes longues, il peut être équipé d’un commutateur pour l’utiliser à distance.

Transvaro TV/DLP 1 (Turquie)

.

THETIS (EOST- Corée du Sud)

La camera thermique jour/nuit THETIS produite par la firme sud coréenne EOST, est destinée aux équipes d’observation, aux forces spéciales, aux commandants de compagnies, aux unités de surveillance de zone sensible, etc...

Thetis (Corée du Sud)

La THETIS intègre :

-        une camera jour CMOS avec un champ de 8°x 6° et un zoom électronique X2 ;

-        une camera thermique non refroidie avec un capteur bolométrique de 640 x 480 pixels.

Ce système dispose d’un détecteur de présence permettant la mise en sommeil pour économiser la batterie. Ce module permet d’enregistrer une heure de vidéo ou de faire 10 000 photographies. Les images récupérées peuvent être stockées sur la carte SD ou envoyées directement via le système de transmission de l’utilisateur vers les échelons de commandement. La camera thermique dispose de plusieurs champ de vision.

La THETIS pèse 1,8 kilogramme pour un encombrement de 220 mm de long, de 262 mm de large et 103 mm de haut.

.

THUNDERSTORM (ISPRA-Israël)

La firme proposait le lanceur-grenades multiple de 38 mm à létalité réduite THUNDERSTORM.

Thunderstorm (Israël)

Système facile à monter sur un véhicule terrestre, un bâtiment de surface ou sur une structures de défense fixe, le THUNDERSTORM possède 12 lanceurs à percussion mécanique et une mise de feu par solénoïde. Le bloc de commande permet de tirer par groupe de trois grenades de même type ou variées : lacrymogène, flash bang, fumigène, à impact, etc. Il est également possible de tirer les 12 grenades en même temps.

Ce système permet de traiter des cibles allant de 50 à 180 mètres en fonction des munitions, en limitant les risques collatéraux. A noter que la firme ISPRA produit de nombreux équipements pour les forces de l’ordre : munitions, lanceur, équipement de protection, etc.

La phase de rechargement s’effectue en faisant basculer les canons par groupe de 6 (à gauche et à droite).

Thunderstorm (Israël)

.

ZVEROBOY (FAVORIT-Russie)

La firme russe proposait le système de surveillance du champ de bataille ZVEROBOY monté sur véhicule 4x4.

ZVEROBOY (Russie)

Le ZVEROBOY dispose d’un radar ROSA, couplé à un module optronique FOCUS-D. il reçoit également un système de détection de moyens de communications. Le système est pourvu de moyens de transmissions qui lui permettent de donner en temps réel les informations recueillies par ses différents capteurs. Le véhicule dispose d’un système de conduite de nuit et d’un générateur d’énergie. Il se déploie en moins de dix minutes et le générateur permet de rester sur une même zone pendant 24 heures. L’équipage est composé de trois hommes.

La camera diurne permet de détecter un homme à six kilomètres et un véhicule à neuf kilomètres.

La camera thermique détecte un homme à dix kilomètres et un véhicule à 13 kilomètres.

Quant au radar, il détecte un homme à une distance de huit kilomètres et un véhicule à 12 kilomètres.

.

La tourelle téléopérée BLIK 2 (UKRSPECEXPORT – Ukraine)

La tourelle télé-opérée BLIK 2 était présentée pour la première fois. Sa masse raisonnable lui permet d’être montée sur des engins blindés de petite taille.

BLIK 2 (Ukraine)

Cette tourelle est fortement armée. Elle possède :

-        une mitrailleuse NSVT en 12,7 x 108 mm avec 150 cartouches (+150 cartouches en réserve) ;

-        un lance-grenades AGS 17 de 30 mm avec 29 grenades (+29 grenades en réserve) ;

-        une mitrailleuse PKT en 7,62 x 54 mm avec 250 cartouches (+ 1 000 cartouches en réserve) ;

-        huit lance-pots fumigènes 902 B de 81 mm.

Avec ce panel d’armement, la tourelle peut traiter de manière adaptée les cibles qu’elle rencontrera : du véhicule légèrement blindé aux groupes d’infanterie en passant par les phases de combat à portée réduite.

La BLIK 2 a une masse totale de 350 kilogrammes (armes et munitions comprises. la RCWS (Remote Control Weapon System) à une hauteur de 700 mm (au dessus du toit) et un diamètre d’environ 1400 mm sans armes.

BLIK 2 (Ukraine)

.

Fusil d’assaut KHAZRI (MODIAR-Azerbaïdjan)

Le fusil d’assaut KHAZRI produit par le MODIAR est chambré pour la munition 5,45 x 39 mm. L’arme fonctionne par emprunt des gaz. L’alimentation s’effectue par boitier chargeur translucide de 30 cartouches, permettant de contrôler le nombre de munitions restant. L’arme est pourvue d’une crosse pleine repliable (dans la crosse est placé le kit d’entretien) sur le coté pour en réduire l’encombrement.

Khazri (Azerbaïdjan)

Le système de visée est constitué d’une hausse à curseur et d’un guidon pourvu d’oreilles de protection. Un rail de fixation est prévu pour le montage de systèmes de visée optique diurne ou nocturne. L’arme dispose d’un sélecteur de tir de type kalashnikovà trois positions : sureté, semi automatique et automatique. Enfin elle dispose d’une baïonnette multi-usages très pratique sur le terrain.

Khazri (Azerbaïdjan)

SARSILMAZ  B6 Compact (SARSILMAZ – Turquie)

La firme turque présentait le pistolet SARSILMAZ B6 Compact, arme compacte qui dispose d’une carcasse en polymère afin d’en réduire son poids et de mieux résister aux agressions extérieures. Le pistolet est chambré pour la munition 9 x 19 mm et dispose d’un chargeur de 13 cartouches. Le système de visée est constitué d’une hausse en U et d’un guidon. Le dessus de la glissière est strié longitudinalement pour éviter le risque de réverbération lors de la visée.

Sarsilmaz B 6 Compact (Turquie)

Ce pistolet mesure 189,5 mm dont 98,75 mm pour le canon. Sa masse à vide est de 700 grammes. La durée de vie du canon est de 25 000 cartouches. Le pistolet est pourvu d’un levier de sureté mécanique et d’un levier arrêtoir de glissière du coté gauche de l’arme. Le SARSILMAZ B 6 Compact dispose d’un verrou de chargeur placé à l’intersection de l’arcade de pontet et de la poignée pistolet. La carcasse dispose d’un busc permettant de protéger la main lorsque le marteau est armé.

Sarsilmaz B 6 Compact (Turquie)

.

BELOMA PD 09 (BELOMA-Biélorussie)

La firme biélorusse présentait une conduite de tir BELOMA PD 09 pour armes légères et lance-roquettes d’infanterie.

Cette conduite de tir dispose d’une voie jour, une voie nuit, d’un télémètre laser, d’un ordinateur balistique, etc. La BELOMA PD 09 peut être montée sur les armes pourvues de système de fixation latérale ou Picatinny en fonction de la demande du client.

Beloma PD 09 (Bielorussie)

La BELOMA PD 09 intègre une banque de données spécifique à un grand nombre d’armes (fusils d’assaut, fusil de tireur d’élite ou lance-roquettes antichar), ce qui lui permet d’être montée sur ces dernières sans correction particulière. La conduite de tir présentée lors du salon était programmée pour le lance-roquettes RPG 7. Il faut cependant intégrer des paramètres comme la température et la vitesse du vent, puis choisir le type de munition, prendre la visée et effectuer la télémétrie. Une fois ces données intégrées, la solution balistique s’affiche. Il suffit alors de remettre la croix de visée sur la cible. Ce système permet d’augmenter la probabilité d’atteinte et ainsi de réduire la consommation de munitions.

La BELOMA PD 09 peut être montée sur une large gamme d’armes pourvues de système de fixation latérale ou Picatinny en fonction de la demande du client.

Beloma PD 09 (Biélorussie)

.

MTLB AM (MODIAR – Azerbaïdjan)

Le MODIAR présentait le MTLB AM, engin d’appui chenillé basé sur châssis MTLB. Le véhicule pèse près de 7,3 tonnes et trois hommes composent son équipage. Cette version est équipée d’une tourelle armée de plusieurs systèmes d’arme :

-        un lance-grenades automatique AGS 17 de 30 mm avec une réserve de 300 grenades. Il peut tirer jusqu’à 1 7000 m ;

-        un lance-roquettes multiple de 24 tubes de 57 mm avec une réserve de 75 roquettes.  Il peut traiter des cibles jusqu’à six kilomètres;

-        une mitrailleuse PKT de calibre 7,62 x 54 mm avec une réserve de 2 000 cartouches prend en compte des cibles jusqu’à 1 000 m.

La tourelle possède un débattement en site de -5à +30° et de 360° en azimut. Le système de visée optique dénommé 1 PZ 3 permet de voir des cibles de jour jusqu’à 600 mètres et jusqu’à 1 000 mètres de nuit.

MTLB AM (Azerbaïdjan)

.

Alov Thermal Sight (Alov Plant - Azerbaïdjan)

La lunette de visée thermique non refroidie Alov Thermal sight est destinée aux armes légères d’infanterie (fusils d’assaut, mitrailleuses, fusils de tireur d’élite…). Elle se monte facilement sur les armes équipées de rails Picatinny mais il est possible d’utiliser d’autres systèmes de fixation.

L'Alov Thermal Sight fonctionne dans la bande spectrale 8-12 µm et offre un grossissement X6 et d’un champ de vision de 4,5° x 3,38°. Un zoom électronique x 2 et x 4 équipe par ailleurs la lunette.

La masse de l'Alov Thermal Sight est de 2,1 Kg. Elle est alimentée par piles AA ou par batterie. Son autonomie est de 12 heures à une température de 12°C.

La lunette dispose d’une sortie vidéo pouvant être reliée à divers accessoires de recopie. Elle peut également être couplée à un monoculaire (HUD) relié par un câble, permettant ainsi au tireur de voir et de pouvoir tirer à défilement en exposant uniquement l’arme et les mains du tireur.

Alov Thermal Sight (Azerbaïdjan)

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 12:30
Turkey says the bombing was a response to a PKK attack on a military outpost

Turkey says the bombing was a response to a PKK attack on a military outpost

 

14 October 2014 BBC News

 

Turkish F-16 and F-4 warplanes have bombed Kurdish PKK rebel targets in Hakkari province near the Iraqi border, Turkish media report.

 

Both sides have been observing a ceasefire and it is the first major air raid on the PKK since March 2013. Hurriyet daily said the air raids near the south-eastern village of Daglica on Monday caused "heavy casualties". Kurds are angry at Turkey's refusal to help defend the Syrian border town of Kobane from Islamic State militants.

 

Read full article

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 12:30
Turkish fighter jets bomb PKK positions for first time since start of peace bid

The targeting of PKK positions is the first such bombardment since the start of the Kurdish peace process at the beginning of 2013.

 

October 14 2014 Fevzi Kızılkoyun - hurriyetdailynews.com

 

Ankara - Turkish fighter jets have bombarded positions of the outlawed Kurdistan Workers’ Party (PKK) following militant attacks on military outposts in southeastern Turkey, in a first since the start of the peace process.

 

The Turkish General Staff ordered the bombing of the PKK’s positions in the Dağlıca district the southeastern Hakkari province late Oct. 13, Hürriyet has learned. The bombarded targets had reportedly been involved in “assassination, armed incidents and attacks on security bases” after last week’s nationwide protests.

 

Read more

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 09:30
Incirlik US Air Force Base - Turkey photo USAF

Incirlik US Air Force Base - Turkey photo USAF

 

13 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - La Turquie a affirmé lundi ne pas avoir conclu de nouvel accord avec les Etats-Unis autorisant l'accès de ses bases à la coalition internationale qui mènent des frappes contre les jihadistes en Syrie et en Irak, démentant des affirmations américaines.

 

Aucune décision n'a été prise sur (la base aérienne turque d'Incirlik, a assuré le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu dans une déclaration reprise par l'agence gouvernementale turque Anatolie.

 

Il n'y a pas de nouvel accord avec les Etats-Unis, avait précédemment annoncé à l'AFP une source gouvernementale turque s'exprimant sous couvert de l'anonymat.

 

Dimanche, un responsable américain de la Défense avait déclaré, sous couvert de l'anonymat, que le gouvernement d'Ankara avait autorisé l'armée américaine à utiliser ses installations pour mener des opérations contre le groupe Etat islamique (EI).

 

Nous menons d'intenses négociations avec nos alliés, mais il n'y a pas de nouveau développement concernant Incirlik, a confirmé le porte-parole du gouvernement Bülent Arinç en rendant compte à la presse des travaux du Conseil des ministres.

 

L'accord actuellement en vigueur entre la Turquie et les Etats-Unis n'autorise l'accès de l'armée américaine à cette base que pour des missions logistiques ou humanitaires.

 

Située près de la ville d'Adana, elle se trouve à environ 300 km à peine de Kobané et à peine plus de Raqa, le quartier général des forces jihadistes de l'EI.

 

La Turquie refuse pour l'instant de se joindre à la coalition militaire internationale dirigée par les Etats-Unis au motif que les frappes aériennes dirigées contre les jihadistes pourraient renforcer par ricochet le camp du président syrien Bachar al-Assad, la bête noire de ses dirigeants islamo-conservateur.

 

- Soutien à l'opposition confirmé -

 

Les autorités turques ont posé comme préalable à leur participation la création d'une zone-tampon et d'une zone d'interdiction aérienne dans le nord de la Syrie, l'entraînement et l'armement des rebelles de l'opposition syrienne modérée et la réaffirmation de l'objectif de renverser l'actuel régime de Damas.

 

Pressée par les Etats-Unis de s'impliquer davantage dans la lutte contre EI, la Turquie a accepté de soutenir les efforts d'entraînement et d'équipement des rebelles de l'opposition syrienne modérée, un des volets de la stratégie américaine.

 

Annoncé par Washington, ce premier geste a été confirmé par M. Cavusoglu.

 

Avec les Etats-Unis, nous sommes entièrement d'accord sur le projet +équiper et entraîner+, a-t-il déclaré, en fait, nous sommes parvenus à un consensus là-dessus.

 

Nous croyons depuis longtemps à la nécessité de renforcer l'opposition modérée (...) si elle avait été vraiment soutenue par des livraisons d'armes et politiquement, il aurait été possible de faire tomber le tyran Assad, a confirmé M. Arinç.

 

Les négociations continuent pour déterminer la meilleure place pour la faire (la formation) sur le territoire turc, a précisé le vice-Premier ministre.

 

En revanche, la proposition turque de zone-tampon et de zone d'interdiction aérienne, destinée à protéger les réfugiés syriens et les secteurs du pays contrôlés par l'opposition modérée, est loin de susciter l'enthousiasme parmi ses alliés.

 

Elle nécessiterait une résolution du Conseil de sécurité des Nations-unies, et donc l'accord improbable de la Russie, l'un des derniers soutiens du régime de Damas.

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 05:30
Incirlik US Air Force Base - Turkey photo USAF

Incirlik US Air Force Base - Turkey photo USAF

 

MOSCOW, October 13 (RIA Novosti)

 

Turkey agreed to allow the US-led coalition against the Islamic State (IS) to use its military bases to fight against the extremist group, Agence France-Presse reported Monday.

US crews have long operated out of Incirlik Air Base in the south of Turkey, with some 1,500 airmen stationed there.

According to the agency, US aircraft attacking IS positions in Iraq are reportedly flying out of al-Dhafra Air Base in the United Arab Emirates, Ali al-Salem Air Base in Kuwait and al-Udeid Air Base in Qatar.

Previously, Turkey was unwilling to actively participate in the anti-IS coalition's operations, refusing to join the airstrikes that the coalition has been conducting since September.

Mass riots in the southeastern provinces of Turkey were taking place last week. The Kurdish population of Turkey was protesting against Ankara's policy of non-interference in the conflict in Syria where IS militants have been fighting against the Syrian government since 2012 and are currently besieging the city of Kobani.

In August, the United States conducted airstrikes against IS positions in Iraq. Washington extended its airstrikes against the militants into Syria in September, after US President Barack Obama announced his decision to form an international anti-IS coalition.

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 05:30
Incirlik US Air Force Base - Turkey photo USAF

Incirlik US Air Force Base - Turkey photo USAF

 

13 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Washington - La Turquie a décidé d'autoriser les Etats-Unis à utiliser ses bases aériennes, en particulier sa grande base d'Incirlik, dans le sud, pour lutter contre l'organisation Etat islamique (EI), a déclaré dimanche un responsable américain de la Défense.

 

Les détails de l'utilisation (des bases turques pour la lutte contre l'EI, ndlr) sont toujours en cours d'élaboration, a ajouté ce responsable, parlant à l'AFP sous le couvert de l'anonymat.

 

L'armée de l'air américaine utilise depuis longtemps la base d'Incirlik, dans le sud de la Turquie, et environ 1.500 de ses hommes y sont stationnés.

 

Mais jusqu'à présent, les avions américains employés pour les bombardements contre l'EI décollent des bases aériennes d'Al-Dhafra aux Emirats arabes unis, d'Ali al-Salem au Koweït et d'Al-Udeid au Qatar, où se trouve également le centre opérationnel aérien américain pour 20 pays de la région (CAOC).

 

Cette dernière base est dotée d'une piste d'atterrissage de 4,5 kilomètres et constitue un important centre logistique, où se trouve notamment un vaste dépôt de munitions.

 

Des avions de combat américains F-16 sont également stationnés depuis l'année dernière en Jordanie, et le Pentagone a des accords avec Oman pour l'utilisation de bases militaires.

 

L'armée américaine peut en outre utiliser la base de Diego Garcia, un territoire britannique de l'océan Indien, pour des bombardiers B-52, B-1 et B-2.

 

Au cours d'un entretien téléphonique avec son homologue turc Ismet Yilmaz, le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a remercié la Turquie pour sa disposition à contribuer aux efforts de la coalition internationale contre l'EI, notamment en hébergeant et en entraînant des membres de l'opposition syrienne, selon son porte-parole.

 

M. Hagel a relevé l'expertise de la Turquie dans cette région et la manière responsable dont elle traite les autres défis que cette lutte (contre l'EI) lui pose, en termes de réfugiés et de sécurité frontalière, a indiqué le porte-parole, le contre-amiral James Kirby.

 

Auparavant, le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a appelé à fournir un soutien militaire à l'opposition modérée syrienne afin de créer en Syrie une troisième force qui lutterait aussi bien contre le pouvoir du président syrien Bachar al-Assad que contre l'EI.

 

Auparavant alliée du président Assad, la Turquie s'est retournée contre lui après le début du conflit en Syrie en mars 2011 et elle s'est prononcée pour son départ du pouvoir.

 

L'appel de M. Davutoglu intervient alors que la Turquie subit une forte pression internationale pour s'impliquer dans la défense de Kobané, une ville kurde de Syrie située à la frontière turque et menacée depuis des jours d'être prise par les jihadistes de l'EI.

 

Le Parlement turc a autorisé le 2 octobre le gouvernement de M. Davutoglu à mener des actions militaires contre l'EI en Irak et en Syrie, mais jusqu'à présent l'armée turque n'a rien entrepris en ce sens.

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 07:30
Une zone tampon en Syrie "pas à l'étude" selon les Américains

 

9 octobre 2014 JDD

 

Face à l’afflux de réfugiés, la Turquie plaide pour la mise en place d'une zone tampon au niveau de sa frontière avec la Syrie. Si la France soutient Ankara, les Etats-Unis et l'Otan estiment que l'idée n'est pas encore à l'ordre du jour.


 

Afin d'endiguer le flot de réfugiés qui fuient la Syrie, tout en protégeant les populations ciblées face à l'Etat islamique et à la guerre civile, la Turquie a renouvelé mercredi ses voeux de voir naître une zone tampon à sa frontière avec la Syrie. Le président turc Recep Erdogan a déjà plaidé plusieurs fois en ce sens, et il souhaite que sa mise en place soit accompagnée d'une zone d'exclusion aérienne dans le nord de la Syrie afin de protéger les secteurs tenus par l'opposition modérée au président Bachar al-Assad. Si François Hollande a apporté son soutien à Ankara, insistant "sur la nécessité d'éviter le massacre des populations au Nord de la Syrie", les Etats-Unis semblent beaucoup plus circonspects.

En effet, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a indiqué mercredi soir que l'instauration d'une zone tampon valait "la peine d'être examinée" mais la Maison Blanche a ultérieurement précisé que l'idée n'était "pas à l'étude pour le moment". Jeudi, l'Otan a ajouté que "ce n'est pas une question qui est discutée" actuellement au sein de l'organisation transatlantique. Les Etats-Unis s'impatientent en effet devant l'inaction relative de la Turquie, qui malgré le feu vert la semaine dernière de son Parlement à une opération militaire contre l'EI, se refuse à épauler les combattants kurdes syriens des Unités de protection du peuple kurde (YPG) qui défendent Kobané, la ville stratégique syrienne pourtant à portée de canons de l'armée turque.

 

Difficultés de mise en place

La mise en place d'une zone tampon au nord de la Syrie poserait toutefois plusieurs problèmes. Pour protéger les populations des frappes de l'armée régulière, la coalition devrait mettre en place une zone d'exclusion aérienne, ce que souhaite Ankara. Mais une "no fly zone" nécessite une résolution de l'ONU, et pourrait se heurter au veto russe. Il faut, de plus, qu'une zone tampon soit protégée par les forces militaires de la coalition pour s'avérer utile. A travers cette initiative, la Turquie souhaite mettre un terme aux flux de réfugiés, souvent des Kurdes de Syrie, qui viennent grossir les rangs de la communauté kurde en Turquie depuis le début de l'offensive de Daesh dans le nord de l'Irak et de la Syrie.

Dans le sens inverse, Ankara empêche les Kurdes de Turquie de passer la frontière pour combattre Daesh. Cette situation cristallise actuellement les tensions dans le pays. Le chef emprisonné du PKK (organisation considérée comme terroriste en Turquie), Abdullah Öcalan, a prévenu cette semaine que la chute de Kobané signerait la fin du processus de paix engagé il y a deux ans entre Ankara et son mouvement pour mettre un terme à un conflit qui a fait quelque 40.000 morts depuis 1984

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 05:30
Turkey’s risky game with NATO and ISIL

 

October 9, 2014 David Pugliese

 

Turkey is playing a risky game of chicken in its negotiations with NATO partners who want it to join combat operations against the Islamic State group – and it’s blowing back with violence in Turkish cities, according to the Associated Press.

 

Read full article

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 04:30
Daesh: les USA vont dépêcher une équipe militaire en Turquie

 

10.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Les Etats-Unis vont envoyer une équipe militaire à Ankara la semaine prochaine pour des discussions avec des responsables militaires de la Turquie, qui rechigne à lutter contre l'Etat islamique (EI), a annoncé jeudi le département d'Etat. Sur le terrain, la coalition poursuit ses frappes.

Les Etats-Unis ont mené jeudi neuf raids aériens supplémentaires près de la ville syrienne kurde de Kobané, assiégée par les jihadistes. Ces bombardements s'ajoutent aux cinq raids annoncés plus tôt dans la journée. Depuis le 27 septembre, 47 frappes y ont été menées, a précisé le commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Centcom).

"Nous frappons quand nous les voyons", a expliqué un responsable militaire sous couvert de l'anonymat. Et "les occasions (de frappes aériennes) se présentent d'elles-mêmes à Kobané actuellement", selon lui.

 

Kobané, pas stratégique

Les militaires américains sont conscients de la situation humanitaire urgente dans laquelle se trouvent les Kurdes à Kobané, mais ils ne considèrent pas pour autant cette ville comme stratégique, a précisé un responsable.

La priorité pour les généraux américains est de vaincre le groupe EI d'abord en Irak, où il est possible de travailler davantage avec des forces locales en capacité de se battre, selon lui.

En Syrie, l'objectif est de simplement couper les lignes d'approvisionnement et de désorganiser les sanctuaires des jihadistes, étant donné qu'il n'y a pas au sol de force rebelle modérée viable, en état de lancer une offensive.

 

Etats-Unis frustrés

Sur le plan diplomatique, deux envoyés spéciaux américains ont parlé jeudi avec des responsables turcs de "mesures urgentes et rapides" à prendre conjointement avec la Turquie pour enrayer l'avancée de l'organisation EI.

Ils ont précisé qu'une "équipe militaire conjointe (américano-turque) allait se rendre à Ankara au début de la semaine prochaine pour assurer le suivi de ces discussions" au niveau militaire, a précisé la porte-parole du département d'Etat, Jennifer Psaki, dans un communiqué.

Washington a exprimé ces derniers jours sa frustration devant les réticences de son allié turc à s'engager militairement en Syrie contre l'EI qui menace sa frontière dans la ville de Kobané.

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 15:31
Kobané: des frappes à l'aide des Kurdes, appels à la mobilisation internationale

 

 

08 octobre 2014 16h10 Romandie.com (AFP)

 

Mursitpinar (Turquie) - Des avions de la coalition ont de nouveau mené des frappes pour venir en aide aux forces kurdes combattant l'avancée des jihadistes dans la ville syrienne kurde de Kobané, une bataille qui provoque des émeutes meurtrières dans la Turquie voisine.

 

Au moins 14 personnes sont mortes dans le sud-est de la Turquie lors d'affrontements entre les forces de l'ordre et des manifestants kurdes dénonçant l'inaction d'Ankara contre les jihadistes.

 

Pour la première fois depuis plus de 20 ans, les autorités d'Ankara ont été contraintes d'imposer un couvre-feu strict dans six provinces du pays peuplées en majorité de Kurdes pour tenter d'y ramener le calme.

 

Les jihadistes sont entrés lundi soir, après près de trois semaines de siège, à Kobané, ville frontalière avec la Turquie, où ils combattent rue par rue les YPG (Unités de protection du peuple kurde), moins nombreuses et moins bien armées mais aidées par les frappes aériennes de la coalition américano-arabe.

 

De nouvelles frappes ont été menées mercredi, a rapporté une journaliste de l'AFP depuis la frontière turque. Immédiatement après la première d'entre elles, une épaisse fumée noire s'est élevée au-dessus d'une colline situé à l'est de la ville.

 

Grâce aux frappes, les YPG ont repoussé les forces de l'EI, avait affirmé mercredi matin Idriss Nahsen, un responsable local.

 

Mais ces bombardements n'ont pas suffi à empêcher les jihadistes de lancer une nouvelle offensive dans la matinée dans l'est de la ville.

 

De violents combats se produisent actuellement après que l'EI a lancé une offensive pour reprendre les zones qu'il avait perdues, a indiqué le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.

 

Selon son ONG, au moins 412 personnes ont été tuées dans les combats, mais le bilan pourrait s'avérer bien plus lourd.

 

Le président américain, Barack Obama, doit rencontrer mercredi les commandants en chefs des forces armées et faire le point sur les frappes aériennes menées par l'armée américaine et les alliés en Irak et en Syrie.

 

- Des rues 'pleines de cadavres' -

 

Le son des obus de mortiers et des tirs nourris était audible depuis la frontière turque mercredi matin, selon une équipe de l'AFP sur place.

 

Mustafa Ebdi, militant et journaliste de Kobané, a affirmé sur son compte Facebook que les rues du quartier de Maqtala, dans le sud-est de la ville, étaient pleines des cadavres des combattants de Daesh, l'acronyme arabe de l'Etat islamique.

 

Mais des centaines de civils sont encore dans la ville, a-t-il ajouté, en précisant que la situation humanitaire devenait difficile car les gens ont besoin de nourriture et d'eau.

 

Il est très difficile d'évaluer le nombre de civils encore présents dans la ville, certaines sources faisant état d'une fuite totale de la population, tandis que d'autres, comme M. Ebdi, affirment qu'il reste des habitants.

 

Dans la nuit, selon Idriss Nahsen, 350 civils sont passés en Turquie, mais les services de renseignement turcs les ont interpellés, les soupçonnant de liens avec les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

 

Ces civils sont pour l'instant retenus dans deux bâtiments dans un village à la frontière et vont être transférés vers les prisons des villes de Sanliurfa et Diyarbakir.

 

S'ils ne sont pas libérés, ils s'immoleront, a ajouté M. Nahsen, précisant qu'ils avaient déjà mis le feu à des couvertures dans la nuit.

 

- Dilemme turc -

 

Si les frappes aériennes ont quelque peu aidé les combattants kurdes à reprendre des positions aux jihadistes, elles ne suffiront pas à sauver la ville, ont mis en garde plusieurs experts. Une intervention de troupes au sol, arabes ou turques, Washington ayant exclu une présence autre qu'aérienne en Syrie, est seule à même de réellement inverser la tendance, souligne-t-on.

 

L'envoyé spécial des Nations unies en Syrie, Staffan de Mistura, a appelé à agir immédiatement pour sauver la ville des jihadistes. La communauté internationale a le devoir de la défendre. La communauté internationale ne peut pas tolérer qu'une nouvelle ville tombe aux mains de l'EI a-t-il lancé depuis Genève.

 

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a plaidé mardi pour une opération militaire terrestre, mais le scepticisme demeure sur la possibilité de voir des troupes turques franchir la frontière.

 

Vous croyez que c'est dans leur intérêt', se demande ainsi une source gouvernementale française, soulignant le conflit non soldé d'Ankara avec sa propre minorité kurde.

 

Cela pourrait cependant être l'unique solution pour calmer la population kurde de Turquie, qui est descendue massivement dans les rues depuis lundi à l'appel de son principal parti politique.

 

Le conflit s'est également transporté en Allemagne, où des violences entre membres des communautés kurde et yazidi et des militants islamistes ont fait au moins 23 blessés dans le nord dans la nuit de mardi à mercredi.

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 05:30
Malgré la chute pressentie de Kobane, la Turquie n'agit pas

 

08-10-2014 Par RFI

 

La France discute avec la Turquie d'une réaction aux combats de Kobane. Paris déclare que tout doit être fait pour arrêter l'avancée du groupe Etat islamique dans la ville syrienne. Malgré cinq frappes aériennes américaines, les jihadistes sont entrés dans la ville. Les combats se poursuivent dans plusieurs quartiers. Ankara juge une opération militaire terrestre nécessaire. Par ailleurs, des manifestations kurdes en Turquie ont fait 14 morts ce mardi.

 

Lire l’article

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 22:04
Syrie: les combats font rage, résistance acharnée des Kurdes

 

07 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Mursitpinar (Turquie) - Kobané était toujours le théâtre de combats acharnés entre forces kurdes et jihadistes mardi soir, 24 heures après l'entrée dans cette ville de l'Etat islamique (EI) que les raids aériens de la coalition internationale n'ont pas pu empêcher.

 

La situation dans la 3e ville kurde de Syrie, distante de quelques kilomètres à peine de la Turquie, a embrasé les rues turques, où au moins trois personnes sont mortes dans des affrontements entre la police et des manifestants pro-kurdes.

 

Depuis Genève, l'envoyé spécial des Nations unies en Syrie, Staffan de Mistura, a appelé à agir immédiatement pour sauver la ville des jihadistes, alors que les frappes orchestrées depuis plusieurs jours par la coalition américano-arabe en Syrie ne parviennent pas à les arrêter.

 

La communauté internationale a le devoir de la défendre. La communauté internationale ne peut pas tolérer qu'une nouvelle ville tombe aux mains de l'EI a-t-il souligné.

 

De son coté Washington a qualifié de terrifiante la bataille de Kobané. Notre premier objectif est d'empêcher l'EI de se constituer des sanctuaires, a déclaré la porte-parole du département d'Etat.

 

Trois nouvelles frappes de la coalition américano-arabe ont ainsi été menées dans l'après-midi, toutes en dehors de Kobané sur des positions de l'EI, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

A l'intérieur de la ville, les combattants kurdes ont réussi à faire reculer les jihadistes vers les quartiers de l'est, par lesquels ils sont entrés lundi soir, selon l'OSDH.

 

- 'Résistance acharnée' -

 

Kobané est devenue le théâtre d'une guérilla urbaine, a résumé le directeur de l'organisation, Rami Abdel Rahmane, dont l'ONG a fait état de plus de 400 morts, en grande majorité des combattants des deux camps, depuis le début de l'offensive jihadiste le 16 septembre.

 

Les YPG (Unités de protection du peuple kurde) mènent une résistance acharnée, a affirmé Ozgur Amed, un journaliste kurde proche de la ligne de front. Notre moral tient bon. Nous avons juste peur de la détérioration de la situation humanitaire.

 

Les informations sur le nombre de civils encore présents dans la ville sont très difficile à recouper, certaines sources faisant état d'une fuite totale de la population, tandis que d'autres, comme M. Amed, affirment que des milliers de civils sont toujours dans Kobané (Aïn al-Arab en arabe).

 

L'offensive de l'EI, qui a réussi à s'emparer de près de 70 villages sur le chemin de Kobané, a déjà poussé à la fuite quelque 300.000 habitants, dont plus de 180.000 ont trouvé refuge en Turquie.

 

Selon l'OSDH, les forces kurdes retiennent dans une école plusieurs de ces réfugiés pour les interroger, et ceux-ci on décidé de commencer une grève de la faim.

 

Même si elle n'est pas encore intervenue, l'armée turque a reçu la semaine dernière le feu vert du Parlement pour s'engager en Syrie comme en Irak, alors que les Etats-Unis et les autres alliés de la coalition ont exclu de déployer des troupes au sol.

 

Kobané est sur le point de tomber, a mis en garde le président turc Recep Tayyip Erdogan, plaidant pour une opération militaire terrestre contre les jihadistes.

 

- 'Trop tard' -

 

Le scepticisme quant à la possibilité de défendre la ville est partagé par plusieurs experts.

 

A ce stade, il est trop tard pour sauver Kobané. Cette avancée de l'EI prouve que la campagne de frappes de la coalition n'atteint pas son objectif, à savoir détruire les capacités militaires de l'organisation, pointe Mario Abou Zeid, analyste au Centre de recherches américain Carnegie à Beyrouth.

 

S'ils réussissaient à conquérir entièrement Kobané, les jihadistes s'assureraient le contrôle sans discontinuité d'une longue bande de territoire à la frontière syro-turque.

 

L'Iran a dénoncé mardi la passivité de la communauté internationale, et appelé à soutenir le gouvernement syrien contre les terroristes.

 

Grand allié de Damas, Téhéran estime que les frappes de la coalition ont pour objectif réel de déloger le régime de Bachar al-Assad.

 

Ailleurs en Syrie, un père franciscain et plusieurs chrétiens ont été capturés lundi dans le village de Qounya (nord-ouest) par le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda engagée dans la guerre contre le régime, a indiqué l'ordre franciscain.

 

En Irak, des avions F-16 néerlandais ont lancé leurs premières frappes contre le groupe EI pour venir en aide à des combattants kurdes dans le Nord. Plusieurs pays occidentaux participent à ces raids en Irak où l'armée américaine a utilisé pour la première fois des hélicoptères, ce qui marque une escalade dans la gestion du conflit et expose davantage au danger les soldats américains.

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 15:30
Daesh: Kobané est "sur le point de tomber" (Erdogan)

 

07.10.2014 Romandie.com (ats)

 

La ville syrienne de Kobané, près de la Turquie, est "sur le point de tomber" entre les mains des jihadistes de l'Etat islamique (EI), a déclaré mardi le président turc Recep Tayyip Erdogan. Ce dernier juge nécessaire une opération militaire terrestre pour arrêter l'EI.

 

"La terreur ne sera pas arrêtée (...) tant que nous ne coopérerons pas en vue d'une opération terrestre", a déclaré M. Erdogan en s'adressant à des réfugiés syriens dans un camp de Gaziantep, dans le sud de la Turquie. "Des mois ont passé et nous n'avons obtenu aucun résultat. Kobané est sur le point de tomber", a-t-il alerté.

 

Et des F-16 néerlandais ont lancé leurs premières frappes contre l'Etat islamique (EI) en Irak, a annoncé le ministère néerlandais de la Défense. L'ex-Premier ministre libanais Saad Hariri a appelé de son côté la coalition internationale à faire bien davantage dans sa lutte contre les jihadistes.

 

Irruption dans le Parlement européen

A Bruxelles, plusieurs dizaines de manifestants kurdes ont fait irruption dans le Parlement européen pour attirer l'attention sur l'avancée de l'Etat islamique (EI) sur Kobané.

 

Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a ensuite accepté de recevoir une délégation et les a assurés "du soutien du Parlement européen aux efforts internationaux déployés pour stopper l'EI et promis de convoyer leur message à l'OTAN", a indiqué une source du Parlement. A l'issue de cette rencontre les protestataires ont quitté les lieux dans le calme à la mi-journée, selon la même source.

 

Plus de 400 morts

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG basée à Londres s'appuyant sur un réseau de contacts en Syrie, plus de 400 personnes, en grande majorité des combattants kurdes et des jihadistes, ont péri depuis le début de l'offensive de l'EI, le 16 septembre dernier, pour prendre Kobané.

 

"Au moins 20 civils, 219 jihadistes de l'EI et 173 combattants kurdes et leurs alliés ont été tués" dans cette bataille, selon l'OSDH. Ce bilan est toutefois sans doute bien supérieur, observe l'ONG, les deux parties en conflit essayant de cacher leurs pertes.

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 16:30

 

05 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Suruc (Turquie) - Un obus de mortier a fait 5 blessés en tombant dimanche sur le territoire turc, à quelques kilomètres de la ville syrienne de Kobané où les combats font rage entre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) et les combattants kurdes, a-t-on appris de sources médicales.

 

Ce tir d'origine indéterminée a frappé une maison des faubourgs de la ville frontalière de Suruç, à quelque 2 km à l'intérieur du territoire turc, ont ajouté ces sources, précisant qu'aucune des victimes n'avait été sérieusement touchée.

 

Depuis lundi, plusieurs obus de mortiers ont visé le territoire turc, faisant plusieurs blessés. L'un d'entre eux a notamment visé ce matin une colline d'où de nombreux journalistes observent les combats qui se déroulent autour de Kobané.

 

L'armée turque, qui a déployé de nombreux renforts le long de sa frontière face à Kobané, n'a pas immédiatement riposté à ces tirs, selon une journaliste de l'AFP.

 

Par précaution, les forces de sécurité turques ont procédé à l'évacuation de deux petits villages, Kucukkenderli et Buyukkenderli. Elles ont également interdit pour les mêmes raisons les abords immédiats de la frontière à la presse, selon la journaliste de l'AFP.

 

Le gouvernement islamo-conservateur turc a obtenu jeudi de son Parlement l'autorisation d'engager l'armée en Syrie et en Irak pour combattre l'EI mais n'en a jusque-là pas pris la décision.

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 20:30
Le tombeau de Suleiman Chah, monument turc situé en Syrie. Photo Eleman

Le tombeau de Suleiman Chah, monument turc situé en Syrie. Photo Eleman

 

04-10-2014 Jérôme Bastion envoyé spécial sur la frontière syrienne - RFI

 

En Syrie, un site semble menacé par les combattants du groupe Etat islamique et préoccupe au premier chef la Turquie. C’est le tombeau d'un dignitaire ottoman, Suleiman Chah, localisé en Syrie mais sous souveraineté d’Ankara et, à ce titre, placé sous la protection d'une quarantaine de soldats turcs. Le président Recep Tayyip Erdogan a ouvertement menacé les jihadistes de représailles en cas d'attaque de ce lieu.

 

Lire l’article

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 16:30
photo turkish MoD

photo turkish MoD

 

3 Octobre 2014 Par EFM avec TAP

 

Le ministre de la Défense nationale, Ghazi Jeribi, et son homologue turc, Ismet Yilmaz, ont souligné la nécessité d'accroître la coordination en matière d'échange de renseignements sur les réseaux terroristes.

Ghazi Jeribi s'entretenait avec Ismet Yilmaz dans le cadre d'une visite de travail qu'il avait effectuée au cours de cette semaine, en Turquie, à l'invitation de son homologue turc.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 11:30
Daesh : Damas qualifiera d'agression toute intervention turque

 

BEYROUTH/MOSCOU, 3 octobre - RIA Novosti

 

La Syrie qualifiera d'agression toute action turque sur son territoire, a déclaré vendredi le ministère syrien des Affaires étrangères cité par l'agence d'information SANA.

 

"Damas considérera tout action turque sur son territoire comme une agression", a indiqué le ministère.

 

"La position adoptée par le gouvernement turc constitue une violation flagrante de la Charte des Nations unies qui prévoit le respect de la souveraineté nationale des Etats membres et la non-ingérence dans leurs affaires intérieures", a indiqué le ministère dans une lettre adressée au secrétaire général de l'Onu et au président du Conseil de sécurité de l'Onu.

 

"La communauté internationale et notamment le Conseil de sécurité de l'Onu doivent mettre fin aux actions dangereuses des dirigeants turcs qui constituent une menace pour la sécurité et la paix dans la région. Ils doivent adopter une position ferme, obliger la Turquie à assumer la responsabilité de ses actions destructrices et à respecter les résolutions du Conseil de sécurité", a indiqué le ministère.

 

Le parlement turc a donné jeudi son feu vert à une éventuelle intervention militaire turque en Syrie et en Irak contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) et a autorisé le stationnement sur le sol turc de troupes étrangères qui pourraient y participer. La Turquie, qui a longtemps refusé de rejoindre la coalition militaire anti-EI formée par les Etats-Unis, s'est dite prête à le faire, suite à l'avancée des radicaux islamistes dans les régions syriennes situées près de la frontière turque.

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 20:30
Turkish Air Force F-16 Fighting Falcon - photo UK MoD

Turkish Air Force F-16 Fighting Falcon - photo UK MoD

 

03 octobre 2014 Romandie.com ( AFP)

 

Istanbul - La Turquie fera tout ce qu'elle peut pour empêcher les jihadistes de groupe de l'Etat islamique (EI) de prendre le contrôle de la ville frontalière syrienne de Kobané (Aïn al-Arab en langue arabe), a promis le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu.

 

Nous ne voulons pas que Kobané tombe. Nous avons tendu la main à nos frères de Kobané, a déclaré M. Davutoglu dans un entretien accordé à la chaîne de télévision A Haber-ATV diffusé tard jeudi soir.

 

Nous ferons tout ce que nous pouvons pour que Kobané ne tombe pas, a-t-il insisté.

 

Le Parlement turc a voté jeudi soir à une large majorité un projet de résolution du gouvernement islamo-conservateur d'Ankara qui autorise son armée à intervenir en Syrie et en Irak contre l'EI et à accueillir sur son territoire des troupes étrangères qui participeraient à une opération militaire.

 

Les autorités turques n'ont toutefois jamais clairement dévoilé leurs intentions, notamment sur son éventuelle participation à des opérations militaires.

 

Aucune décision n'a été prise sur une éventuelle action militaire lors de la réunion de sécurité conviée jeudi soir, a déclaré M. Davutoglu.

 

Le chef du gouvernement a également semblé écarter l'idée d'une opération militaire imminente pour sauver Kobané.

 

Si les forces armées turques entrent à Kobané et que les Turkmènes de Yayladag (une autre minorité turcophone de Syrie) nous demandent +pourquoi est-ce que vous ne nous sauvez pas ?+, il faudrait alors que nous intervenions là-bas aussi, a-t-il plaidé.

 

M. Davutoglu a toutefois indiqué que son pays ne pouvait se contenter d'une approche passive. Nous ne pouvons laisser le sort des populations d'Irak et de Syrie entre les mains d'une coalition internationale à laquelle nous ne participerions pas, a-t-il ajouté.

 

Aucun autre pays (que la Turquie) ne peut peser autant sur les événements en cours en Syrie et en Irak. Aucun autre pays ne serait d'ailleurs plus affecté que nous par ces événements, a plaidé M. Davutoglu.

 

Le Premier ministre a également une nouvelle fois plaidé pour l'instauration d'une zone-tampon et d'une zone d'exclusion aérienne dans le nord du territoire syrien pour protéger les territoires tenus par l'opposition syrienne modérée.

 

Faute d'une zone d'exclusion aérienne, les forces du président syrien Bachar al-Assad vont profiter du départ des frappes de la coalition contre l'EI pour, à leur tour, bombarder en représailles Alep et Rakka, a-t-il pronostiqué, et 3 millions de personnes vont fuir vers la Turquie.

 

Les combats ont fait rage vendredi aux portes de Kobané, cible des tirs de mortier des jihadistes, a constaté une journaliste de l'AFP depuis la frontière turque distante de quelques kilomètres.

 

L'offensive lancée il y a deux semaines par l'EI sur la région de Kobané à majorité kurde a provoqué l'exode d'au moins 186.000 réfugiés vers la Turquie, selon le dernier chiffre cité par M. Davutoglu.

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 12:30
Combattante kurde de Ras Al-Ayn. photo Hamid Mesud

Combattante kurde de Ras Al-Ayn. photo Hamid Mesud

 

03.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Les combattants kurdes tentaient toujours de repousser vendredi l'assaut de l'Etat islamique (EI) contre la ville syrienne kurde de Kobané, près de la frontalière turque. Sur place, la population parle d'un "massacre" en cours. Cela fait deux semaines que cette ville est assiégée.

De son côté, la Turquie ne veut pas que la ville tombe entre les mains des jihadistes. Ankara va faire tout ce qui est en son pouvoir pour l'éviter, a déclaré vendredi le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu.

La Turquie a rassemblé d'importantes forces près de la frontière syrienne, mais a jusqu'à présent rechigné à s'impliquer dans le conflit en expliquant qu'une telle intervention ne servirait à rien si elle ne s'accompagne pas d'un départ du président syrien Bachar al-Assad.

Le Parlement turc a cependant approuvé jeudi un dispositif permettant au gouvernement d'intervenir militairement en Irak et en Syrie pour lutter contre l'EI..

 

Fumée noire

Les combats faisaient rage vendredi aux portes de Kobané (Aïn al-Arab en arabe), d'où s'échappait une épaisse fumée noire. Les tirs de mortiers se succédaient à intervalles réguliers, a constaté une journaliste de l'AFP depuis la frontière turque distante de quelques kilomètres.

"Les Unités de protection du peuple (YPG) ont détruit ce matin deux véhicules blindés de l'EI à moins de deux kilomètres au sud-est de Kobané", selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, une ONG basée à Londres. Il n'a pas fait état de nouvelles frappes de la coalition internationale contre les positions de l'EI aux alentours de Kobané.

Le dernier communiqué du commandement américain fait état de quatre frappes mercredi et jeudi en Syrie, dont une près de Kobané, avec l'aide des Emirats arabes unis.

Les YPG sont une milice kurde dont les hommes sont moins bien équipés et bien moins nombreux que les jihadistes qui ont pris depuis le 16 septembre l'assaut pour le contrôle de Kobané.

 

"Le monde reste silencieux"

Selon l'OSDH, il ne resterait que quelques milliers de civils à Kobané, après la fuite en Turquie de 160'000 habitants de la ville et des localités environnantes devant la progression des jihadistes. L'EI contrôle déjà de vastes régions dans le nord et l'est de la Syrie ravagée par plus de trois ans de guerre civile. Il occupe également de vastes pans de territoire dans l'Irak voisin.

"C'est un massacre commis sous les yeux du monde entier", a déclaré vendredi un témoin des combats à Kobané. "Le monde reste silencieux alors que les Kurdes sont massacrés", a poursuivi ce témoin auprès de l'AFP. "Nous assistons avec tristesse à l'oeuvre meurtrière d'EI", a déclaré un Kurde turc, lui aussi témoin des bombardements depuis le poste-frontière turc de Mursitpinar. "Nos frères sont dans une situation très difficile, c'est très violent", a-t-il indiqué.

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 14:30
Turkey sends tanks to border as IS advances in Syria

 

30 September 2014 army-technology.com

 

Turkey has deployed tanks and armoured vehicles to reinforce its border with Syria after Islamic State (IS) militants advanced on Syria's Kurdish-controlled town of Kobani.

 

Nearly 30 Turkish tanks and armoured vehicles, some with their guns pointed towards Syrian territory, were moved to a military base located north-west of Kobani, after two shells and a stray fire from IS landed on Turkish soil, Reuters reported.

 

Turkish interior minister Efkan Ala said: "We have taken the border under full control. We have ramped up our security measures in the Suruc region."

 

Also known as Ayn al-Arab, Kobani was besieged by IS from three sides last week, forcing more than 150,000 Kurds to flee into Turkey.

 

Syrian Observatory for Human Rights founder Rami Abdulrahman said the IS fighters had advanced to within 5km of the town, and launched nearly 15 mortar rounds yesterday, killing at least one civilian.

 

The Turkish military reportedly fired back on 28 September after two mortar bombs crossed the border.

 

Having earlier refused to join a US-led anti-IS coalition, Turkey is set to submit motions to its parliament seeking approval to join the ongoing fight in Iraq and Syria against the terrorist group..

 

Turkish Parliamentary speaker Cemil Cicek was quoted by NTV television as saying: "The motions have not yet been sent to parliament. They may come tomorrow (Tuesday)."

 

Turkish President Recep Tayyip Erdogan said: "We will hold discussions with our relevant institutions this week.

 

"We will definitely be where we need to be. We cannot stay out of this."

 

According to Turkish Prime Minister Ahmet Davutoglu, the motions are expected to be debated on 2 October.

 

Ankara has also indicated that Turkish soldiers could be used to help set up a secure zone in Syria, if an international agreement to establish such a haven for refugees fleeing IS is signed.

 

The US and its Arab allies are continuing air strikes against IS in Syria, with the latest raids targeting the towns of Dayr ar Zawr, Ar Raqqah and Aleppo, as well as an area adjacent to an IS-held grain storage facility near Manbij, and Koniko Gas Plant located near the town of Khasham.

 

The air strikes reportedly destroyed IS vehicles and training camps, and injured some militants.

Partager cet article
Repost0
24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 16:30
Syrie: la Turquie n'a pas été utilisée pour les frappes de la coalition

 

24 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - Ni l'espace aérien de la Turquie ni sa base aérienne d'Incirlik (sud-est) n'ont été utilisés pour les frappes de la coalition dans la nuit de mardi à mercredi contre le groupe Etat Islamique (EI) en Syrie, ont affirmé des sources officielles turques à l'AFP.

 

Notre espace aérien et notre base n'ont pas été utilisés, a précisé l'une de ces sources sous couvert de l'anonymat. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a pour sa part affirmé que des avions venus de Turquie avaient mené ces raids.

 

Il n'est pas question que la Turquie, son espace aérien ou sa base d'Incirlik aient été utilisés pour des raisons opérationnelles lors des raids de la coalition, a souligné un responsable de l'entourage du Premier ministre Ahmet Davutoglu

 

Ces frappes aériennes ont visé les positions des jihadistes dans les environs de la ville kurde d'Aïn al-Arab (Kobané en kurde), complètement encerclée par le groupe extrémiste, selon l'ODSH.

 

La poussée de l'EI dans cette zone a provoqué un afflux massif de quelque 140.000 civils vers la Turquie depuis la semaine dernière.

 

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré mardi que la Turquie pourrait apporter un soutien militaire aux opérations contre l'EI.

 

Nous apporterons le soutien nécessaire à cette opération. Ce soutien pourrait être militaire et politique, a dit le président turc à New York, où il assiste à l'Assemblée générale des Nations unies.

 

Membre de l'Otan, la Turquie, que Washington souhaite rallier à la coalition mise en place contre les djihadistes présents en Irak et en Syrie, était pour l'heure plutôt réticente à s'engager.

Partager cet article
Repost0
24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 13:30
Jihadistes présumés libérés: Le Drian critique une initiative malencontreuse d'Ankara

 

24 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a critiqué mercredi une initiative malencontreuse d'Ankara, après l'arrivée à l'aéroport de Marseille (France), sans être inquiétés, de trois présumés jihadistes français en principe attendus à Paris.

 

Parlant à la radio France Info de cafouillage, de couac, M. Le Drian assure qu'une solution sera vite trouvée, mais que l'initiative des autorités turques de changer (les jihadistes) d'avion a été malencontreuse.

 

Il a cependant reconnu qu'il y avait eu une défaillance du système de lecture des passeports à Marseille.

 

Il y a manifestement un gros cafouillage mais il est en grande partie dû aux difficultés, à l'absence de très bonne collaboration avec les services turcs. Ce cafouillage montre qu'il faut renforcer les relations, les méthodes et les actions avec les autorités turques, a dit le ministre.

 

Trois présumés jihadistes français de retour de Syrie via la Turquie sont rentrés mardi en France sans être inquiétés, alors que le ministère de l'Intérieur les attendait de pied ferme. Il avait même annoncé leur arrestation à l'aéroport parisien d'Orly, alors qu'ils ont débarqué à Marseille.

 

Parmi les trois hommes, se trouve le mari de Souad Merah, la soeur de Mohamed Merah, un jeune Toulousain, tué par la police en mars 2012 après avoir mené plusieurs expéditions au cours desquelles il avait tué sept personnes, dont plusieurs enfants dans une école juive.

 

Il n'empêche, a noté M. Le Drian, que depuis plusieurs jours, on arrête tous les jours des individus suspectés d'être dans ces filières jihadistes, ils sont arrêtés, mis en garde à vue, judiciarisés.

 

La vigilance est de tous les instants, selon lui.

 

Relancé sur une défaillance technique du système Cheops (Circulation hiérarchisée des enregistrements opérationnels de la police sécurisés), il a acquiescé : Il y a eu une panne à Marseille, je le sais.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories