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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 12:30
Syrie: 18 jihadistes de l'EI tués lors de combats contre les Kurdes

 

20 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Au moins 18 jihadistes de l'Etat islamique (EI) ont été tués dans la nuit de vendredi à samedi dans des combats avec les forces kurdes près de la ville syrienne d'Aïn al-Arab, à la frontière avec la Turquie, a indiqué une ONG.

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), des affrontements violents étaient toujours en cours samedi dans ce secteur du nord de la Syrie où le groupe ultra-radical a pris le contrôle de 60 villages kurdes en deux jours, dont 40 vendredi.

 

Un Chinois figurerait parmi les 18 jihadistes tués, selon l'OSDH.

 

Cette avancée jihadiste a poussé des milliers de Kurdes à trouver refuge en Turquie, qui a ouvert sa frontière vendredi.

 

La ville d'Aïn al-Arab, dans la province d'Alep, et connue sous le nom de Kobané en langue kurde, est la troisième ville kurde de Syrie. Si les jihadistes s'en emparaient, ils contrôleraient alors une large part de la frontière nord avec la Turquie.

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 12:30
Quelque 45'000 Kurdes de Syrie réfugiés en Turquie pour fuir l'EI

 

20.09.2014 Romandie.com (ats)

 

Quelque 45'000 Kurdes de Syrie se sont réfugiés en Turquie depuis jeudi pour fuir les combats entre Etat islamique (EI) et combattants kurdes, a annoncé samedi le vice-Premier ministre turc Numan Kurtulmus. Et les 49 Turcs otages des jihadistes en Irak ont pu être rapatriés.

 

"A l'heure où je vous parle, 45'000 Kurdes de Syrie ont franchi la frontière et sont entrés en Turquie en huit points de passage différents", a déclaré M. Kurtulmus à la presse.

 

La Turquie a été contrainte vendredi d'ouvrir sa frontière pour accueillir en urgence quelques milliers de Kurdes de Syrie poussés à l'exode par l'avancée d'EI autour de la ville syrienne d'Aïn al-Arab (Kobané en langue kurde).

 

Après avoir un temps refuser l'entrée de ces réfugiés, les autorités turques ont finalement laissé entrer à la mi-journée une cohorte de plusieurs milliers de personnes qui se pressaient devant la localité turque de Dikmetas, essentiellement des femmes, des enfants et des personnes âgées.

 

Otages turcs libérés

 

Par ailleurs, les 49 Turcs aux mains des jihadistes de l'Etat islamique dans le nord de l'Irak ont pu être rapatriés samedi par les services de renseignement turcs, après plus de trois mois de captivité, lors de ce que le président Recep Tayyip Erdogan a appelé une opération secrète de sauvetage.

 

Les ex-otages, parmi lesquels le consul général de Turquie à Mossoul, des enfants de diplomates ainsi que des militaires, avaient été faits prisonniers au consulat de Mossoul le 11 juin, lors de l'avance éclair des jihadistes de l'Etat islamique. Ils sont arrivés samedi matin à Sanliurfa, dans le sud de la Turquie.

 

Le pape menacé

 

Les menaces de membres supposés de l'Etat islamique hors du Proche-Orient attisent par ailleurs les craintes d'attaques et d'attentats.

 

En Italie, la sécurité a été renforcée place Saint-Pierre, après l'interception par des services de renseignements étrangers d'un message menaçant évoquant une possible attaque au Vatican, selon le quotidien "Il Messaggero" samedi.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 15:30
Turquie: l'armée envisage une zone-tampon à la frontière avec l'Irak et la Syrie

 

16 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - L'armée turque envisage d'établir une zone tampon le long de la frontière de la Turquie avec l'Irak et la Syrie pour faire face à la menace posée par les combattants jihadistes, a rapporté le président Recep Tayyip Erdogan cité mardi par la presse.

 

Les forces armées turques (TSK) travaillent (sur des plans). Ils nous les communiqueront et nous prendrons une décision le cas échéant, a déclaré M. Erdogan aux journalistes qui l'accompagnaient lors de son retour lundi soir en avion du Qatar, où il a effectué une visite officielle.

 

Interrogé par l'AFP, une source gouvernementale turque a confirmé ce projet.

 

L'état-major est en train de mener des inspections pour déterminer si une zone-tampon pourrait être mise en place mais rien n'est encore concrétisé, a-t-elle indiqué, précisant qu'elle ne serait motivée que par des motifs strictement humanitaires.

 

Notre principale préoccupation, c'est l'arrivée d'une nouvelle vague importante de réfugiés. Nous accueillons déjà près de 1,5 million de Syriens et nous pourrons pas en absorber une nouvelle vague de cette ampleur, a-t-elle plaidé.

 

Membre de l'Otan, la Turquie a publiquement annoncé qu'elle ne participerait pas aux opérations militaires souhaitées par les Etats-Unis contre les combattants de l'Etat islamique (EI) et a également interdit l'utilisation de sa base aérienne d'Incirlik (sud) pour la conduite de telles actions.

 

Ankara a justifié la semaine dernière ce refus au secrétaire d'Etat américain John Kerry par la nécessité de ne pas compromettre la sécurité de ses 49 ressortissants enlevés en juin par l'EI au consulat de Turquie à Mossoul (Irak) et toujours retenus en otage.

 

Nos mains sont liées à cause de nos citoyens retenus en Irak, a récemment admis le ministre turc de la Défense, Ismet Yilmaz.

 

M. Erdogan a indiqué lundi aux journalistes qui l'accompagnaient au Qatar que des contacts étaient toujours en cours pour obtenir la libération des otages.

 

Nos services de renseignements travaillent depuis trois mois pour ça, a-t-il dit, ajoutant que son pays apporterait tout le soutien humanitaire nécessaire à la coalition en cours de constitution contre l'Etat islamique.

 

Ankara est critiqué par ses alliés occidentaux pour avoir fourni aux militants radicaux, y compris ceux de l'EI, armes et équipements dans les villes proches de la frontière avec la Syrie. La Turquie, qui a toujours nié cette assistance, espérait ainsi accélérer la chute du régime du président syrien Bachar al-Assad.

 

La Turquie est également critiquée pour ne pas suffisamment réprimer le flot de jihadistes qui passent par son territoire pour gagner l'Irak et la Syrie.

 

Notre pays combat toutes les activités terroristes dans la région parce que nous avons nous-mêmes souffert du terrorisme, a répété lundi soir M. Erdogan, en faisant allusion aux activités des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 20:30
Les Kurdes irakiens, syriens et turcs mènent une offensive contre les djihadistes de l'EI

 

06.08.2014 Le Monde.fr avec AFP et Reuters

 

Des combattants kurdes d'Irak, de Syrie et de Turquie ont lancé mercredi 6 août une offensive contre des djihadistes dans la région de Mossoul, dans le nord de l'Irak, a annoncé un responsable politique.

 

Les hommes du PKK turc et du PYD syrien mènent des opérations contre les djihadistes de l'Etat islamique (EI) dans la région de Sinjar, ville tombée aux mains de l'EI le 3 août, tandis que les peshmergas, les combattants kurdes d'Irak, tentent de sécuriser des zones situées au nord et à l'est de Mossoul.

 

Suite de l’article

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:30
photo Lockheed Martin

photo Lockheed Martin

 

07/05/2014 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Le sous-secrétariat à l’industrie de Défense turc a annoncé le 6 mai la commande des deux premiers exemplaires de F-35A destinés à équiper l’armée de l’air turque. Les deux avions seront issus du lot de production LRIP-10, au standard block 3F. Les livraisons devraient avoir lieu en 2018.

 

Un site d’assemblage final et de maintenance devrait également être construit pour le moteur du F-35, le F135 de Pratt & Whitney, avec la participation des industriels locaux et du personnel de la Turkish Air Force.

 

La Turquie est partenaire du programme F-35 de Lockheed Martin depuis 1999 et prévoit d’en acquérir 100 exemplaires. Le montant des commandes pourrait atteindre les 16 milliards de dollars.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 16:30
Industrie de défense : la Turquie, de plus en plus influente dans les mers

 

28 avril 2014 turquie-news.com

 

La Turquie, entourée par la mer de trois côtés, concrétise plusieurs projets afin de renforcer sa sécurité et son influence dans les mers.

 

L’un de ces projets est Meltem-2…

 

Ce projet comprend l’approvisionnement de six avions de patrouille maritime pour les forces maritimes turques, de trois avions de surveillance maritime pour le commandement des Gardes-côtes ainsi que des systèmes et équipements concernés.

 

Les avions ont été livrés au commandement des Gardes-côtes dans l’étendue du projet tandis que le cinquième avion des Forces maritimes turques sera livré lundi au cours d’une cérémonie.

 

Bien que Meltem-2 soit un projet « d’achat direct », il inclut une contribution locale de l’ordre de 35%.

 

ASELSAN, TUSAŞ, HAVELSAN et MILSOFT ont conçu et produit une part importante des pièces critiques.

 

Les logiciels d’une importance cruciale ont été produits ou modifiés et nationalisés par ces organismes d’industrie de défense.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 07:30
Air Weapons: Turkish Hellfire

 

April 6, 2014:  Strategy Page

 

Turkey recently conducted a successful test of its Hellfire clone, the Mizrak-U. With a range of 8 kilometers the Turkish missile can use either an infrared imaging guidance system or laser homing. Turkey becomes one of a growing list of nations that have produced their own version of the Hellfire. Britain produces a Hellfire variant, called Brimstone which is unique mainly in that it can be fire from jets. This version has become very popular as well. Several other countries, like China, have produced missiles similar in weight, size and capabilities to the Hellfire. Now Turkey is doing so as well.

 

The American AGM-114 Hellfire missile entered service since 1984 and proved enormously useful in the war on terror. An improved Hellfire II appeared in 1994 and over 30,000 have been produced so far. The Hellfire II weighs 48.2 kg (106 pounds), carries a 9 kg (20 pound) warhead and has a range of 8,000 meters. These have been the most frequently used American missiles for over a decade, with over 16,000 fired in training or (mostly) combat since 2001. A growing number of these Hellfires are for foreign customers. Hellfire missiles cost about $100,000 each depending on warhead and guidance system options.

 

Hellfire was originally designed for use by helicopter gunships against masses of Cold War era Russian tanks. That never happened, except in Kuwait during the 1991 war against Russian tanks owned by Iraq. Hellfire was quite successful in Kuwait. With the end of the Cold War the Hellfire seemed destined for the history books, as just another missile that worked but never distinguished itself. This all changed in 2002 when the CIA first used a Hellfire fired from a Predator UAV to kill a hard-to-find terrorist. The U.S. Air Force wasn’t really interested in this sort of thing and the CIA used its own money and authority to buy Predator UAVs and arm them with Hellfires. It quickly became apparent that the air force was wrong about UAVs and, well, the Hellfire was an army weapon used on helicopters and the air force never considered such a combination of UAV and missile useful for anything. The army soon found that Hellfire was an excellent weapon for supporting troops in urban areas or when going after terrorists anywhere.

 

Turkey plans to use Mizrak-U on its new T129 helicopter gunship. This aircraft is based on the Italian A129 which is roughly comparable to the upgraded versions of the U.S. AH-1 (especially the AH-1W SuperCobra). The 4.6 ton A-129 was the first helicopter gunship designed and built in Western Europe and was introduced in the 1980s. While it has been upgraded frequently, the only customer so far has been Italy, which bought 60 of them. The manufacturer, Agusta/Westland, has been desperate to get an export customer and made a deal for Turkey to produce over a hundred T129s under license.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 19:15
La Turquie accepte enfin le premier de ses dix A400M

L'armée de l'air turque a formellement accepté le premier de ses A400M commandés

 

04/04/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Airbus Defence & Space a remis à la Turquie son premier avion de transport militaire avec un retard de plus de trois mois. Ankara a tenté de marchander pour obtenir de nouveaux avantages.

 

Enfin... Airbus Defence & Space a remis ce vendredi à la Turquie le premier de ses dix avions de transport militaire A400M commandés avec un retard de plus de trois mois sur le calendrier fixé. L'armée de l'air turque avait estimé en décembre que l'appareil en voie de livraison n'était pas conforme au contrat signé. Ce qui avait particulièrement agacé le directeur général d'Airbus Group, Tom Enders, qui avait reproché fin février à la Turquie de marchander au lieu de prendre livraison de son premier. Il avait jugé la situation "inacceptable".

L'armée de l'air refusait depuis décembre dernier de prendre livraison de cet appareil, le troisième de la série d'un programme multinational. Le directeur général Tom Enders avait expliqué le blocage "par un seul mot : marchandage". Il avait exprimé l'espoir que cette "situation de plus en plus inacceptable" serait réglée rapidement, et a souhaité l'aide des autres nations qui ont commandé cet avion. "Comment peut-on augmenter la cadence de production quand on n'a pas la certitude que les clients vont prendre l'avion et qu'on est obligé de le parquer ?", s'était-il interrogé.

 

Que voulaient les Turcs ?

Selon des sources concordantes, les Turcs exigeaient un peu plus que le stipulait le contrat signé. Ce qui a entraîné de très forts marchandages entre Airbus Defence & Space et l'armée de l'air turque, qui a formellement accepté son premier A400M. Un classique en Turquie. Le secrétariat d'Etat turc aux Industries de défense (SSM) est considéré comme l'un des négociateur les plus redoutable au monde. "C'est simple avec eux, à la fin de la négociation vous n'avez plus de marges", ironise un industriel. Le groupe turc Turkish Aerospace Industries (TAI) est dans le programme A400M est déjà impliqué dans le partage de la charge de travail. Il a 5,56 % du programme. Soit 7,2 % de la partie aérostructures de l'appareil : soit une partie du fuselage, des portes et des ailerons et spoilers.

La Turquie devraient en principe recevoir cet été son deuxième appareil destiné à remplacer les vieux C-160 Transall. A suivre d'autant que le secrétaire d'Etat turc aux Industries de défense (SSM), Murad Bayar, a dû démissionner en début de semaine à la suite d'un nouveau scandale. Réputé proche du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, il a été victime de la diffusion sur internet (YouTube) d'une réunion confidentielle de sécurité où les Turcs envisageaient de faire bombarder un village turc depuis la Syrie pour pouvoir s'impliquer directement dans le conflit syrien. Du coup, Ankara avait bloqué Twitter et YouTube.

 

Une première commande à l'export en 2014 ?

L'A400M, sans équivalent sur le marché des avions militaires, a été commandé à 174 exemplaires par sept pays européens (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Luxembourg et Turquie) et la Malaisie. La France a pris livraison des deux premiers exemplaires l'année dernière, et la Turquie devait prendre le troisième selon le calendrier de livraison convenu entre les partenaires de ce programme multinational.

Airbus Group espère décrocher une première commande à l'exportation pour cet appareil cette année. Pour l'A400M, "l'objectif est de décrocher un contrat cette année, même si ça va être très difficile", avait précisé fin janvier le directeur de l'activité avions militaires au sein de la division Airbus Defence and Space, Domingo Urena-Raso, lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace (Ajpae) à Séville.

Depuis que l'armée de l'air française a pris livraison de cet appareil l'été dernier, neuf pays ont déposé des demandes d'informations sur l'avion et ses capacités, avait précisé le patron du programme A400M, Cédric Gautier. Deux demandes "de clients potentiels importants" ont été déposées en janvier, après que la France a fait voler l'appareil vers la Centrafrique et le Mali, sans attendre le délai habituel d'un an pour qualifier un nouvel avion, selon Domingo Urena-Raso.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:30
Turkey Risks Delays in Turning To Local Air Defense Option

 

 

Mar. 31, 2014 - By BURAK EGE BEKDIL  - Defense News

 

ANKARA — Turkish officials, increasingly wary of a controversial decision in September to select a Chinese company to construct the country’s first long-range air defense system, might consider a more time-consuming but entirely local option for the program.

 

A senior procurement official said he could not rule out the possibility.

 

“I think Aselsan has the essential capabilities for [the long-range air and anti-missile system]. This may be a challenge, but not something unattainable,” the official said.

 

Government-controlled military specialist Aselsan is Turkey’s biggest defense company.

 

But a second procurement official was more skeptical.

 

“A preliminary study ... says that it may take no less than 14 years for Aselsan to deliver the system,” he said. “And that’s an optimistic guess.”

 

An Aselsan official, speaking on condition of anonymity, admitted that his firm would be keen to set out for the job. “An altogether local solution would earn Turkey extremely strategic capabilities it may need for future programs in air defense.”

 

As for the risk of belated deliveries, he said: “Our development and production efforts may not come sooner than existing foreign options, but there are no guarantees any foreign option will not produce unexpected delays, either.”

 

Both the government and Aselsan have come under pressure from NATO allies to rethink a September decision to award the US $3.44 billion air defense contract to China Precision Machinery Import-Export Corp. (CPMIEC).

 

Turkey’s Western allies have said if Turkey finalizes the deal with the Chinese manufacturer, its entire defense cooperation with Western counterparts, including defense and non-defense companies, could be jeopardized.

 

The Chinese contender defeated a US partnership of Raytheon and Lockheed Martin, offering the Patriot air defense system; Russia’s Rosoboronexport, marketing the S-300; and the Italian-French consortium Eurosam, maker of the Aster 30.

 

Turkish officials said if contract negotiations with CPMIEC fail, talks would be opened with the second-place finisher, Eurosam. Next in line would be the US bidder. The Russian option was eliminated.

 

This year, the Turkish government asked the European and US contenders to make new bids by April 30.

 

The Turkish program consists of a radar system, launcher and interceptor missiles. It has been designed to counter enemy aircraft and missiles. Turkey has no long-range air defense systems.

 

About half of Turkey’s network-based air defense picture has been paid for by NATO. The country is part of NATO’s Air Defense Ground Environment. Without NATO’s consent, it will be impossible for Turkey to make the planned Chinese system operable with these assets, some analysts say.

 

But NATO and US officials have said any China-built system could not be integrated with Turkey’s joint air defense assets with NATO and the United States. They also have warned that any Turkish company that acts as a local subcontractor in the program would face serious US sanctions because CPMIEC is on a US list of companies to be sanctioned under the Iran, North Korea and Syria Nonproliferation Act.

 

In December, Aselsan, potentially CPMIEC’s main Turkish partner in the contract, became the first casualty of US sanctions when Bank of America Merrill Lynch, a US investment firm, pulled out of a joint bid to advise Aselsan on the company’s second listing on Istanbul’s stock exchange, citing Turkey’s contract talks with CPMIEC.

 

Further talks with two other international banks, Barclays and Goldman Sachs, also have failed. Another Aselsan official said the second listing was not “on hold.”

 

Both procurement officials said the government is interested in further assessing whether a solution based on Aselsan’s local work would be a good idea. But such a decision would come from the top government levels, and it would await political calm after elections.

 

Turkey’s embattled government, fighting a series of scandals over fraud and undemocratic practices in the country’s judiciary system, is facing a strong challenge from opposition parties in local elections. Observers agree the polls would be a confidence vote on Prime Minister Recep Tayyip Erdogan’s government, and that the results may force early parliamentary elections this year.

 

A Feb. 25 meeting of the Defense Industry Executive Committee, which is chaired by Erdogan and oversees top procurement decisions, was indefinitely put off due to political turmoil.

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 22:30
Turquie : un haut responsable de la défense démis de ses fonctions

 

28/03/2014 lorientlejour.com (AFP)

 

Le président turc Abdullah Gül a démis de ses fonctions le secrétaire d'Etat aux Industries de défense Murat Bayar, réputé favorable à l'achat par la Turquie de missiles sol-air à un groupe chinois controversé, ont rapporté vendredi les médias turcs.

 

Les raisons du départ de M. Bayar, qui dirigeait depuis dix ans dans ces fonctions les grands programmes d'armement turcs, n'ont pas été précisées.

 

Ankara a annoncé en septembre avoir retenu l'entreprise China Precision Machinery Import-Export Corporation (CPMIEC) pour l'acquisition de missiles sol-air de longue portée Hongqi, un contrat estimé à 4 milliards de dollars (2,9 milliards d'euros).

 

La Turquie a justifié son choix par des raisons de prix et de transferts de technologies.

 

La préférence accordée par les Turcs à cette entreprise, qui fait l'objet de sanctions américaines pour avoir livré des armes à l'Iran et à la Syrie en dépit d'un embargo, a irrité ses alliés de l'Otan, notamment les Etats-Unis.

 

La Turquie a alors autorisé les concurrents de CPMIEC --l'américain Raytheon, la russe Rosoboronexport et la franco-italienne Eurosam-- à préciser leurs offres.

 

L'annonce du remplacement de M. Bayar intervient au lendemain de la fuite retentissante sur internet du compte-rendu d'une réunion confidentielle de hauts responsables turcs évoquant une éventuelle intervention militaire en Syrie.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 19:30
Turkey Tests Long-Range Anti-Tank Missile

Turkey intends to use its recently tested MIZRAK-U missile on T-129 attack helicopters being co-produced with AgustaWestland. (AgustaWestland)

 

Mar. 10, 2014 - By BURAK EGE BEKDIL – Defense news

 

ANKARA — Turkey’s state-owned missile specialist Roketsan has successfully tested a long-range anti-tank missile it has been developing, the country’s procurement agency has announced.

 

The first guided firing test for MIZRAK-U was conducted from a Cobra AH-1S helicopter and hit a target at a distance of 3.5 kilometers.

 

The office said that MIZRAK-U would be used in the T-129 attack helicopters being co-produced by a partnership of Tusas Turkish Aerospace Industries and Italian-British AgustaWestland.

 

MIZRAK-U has a maximum range of eight kilometers, and its serial production will start in 2015. The missile has a homing imaging infrared seeker with radio frequency data link and with tandem-high explosive warhead and a laser-seeker option.

 

The missile’s medium-range version, MIZRAK-O, has a four-kilometer range and similar characteristics to MIZRAK-U

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 13:30
Anka - Turkish Aerospace Industries

Anka - Turkish Aerospace Industries

 

07/03/2014 Michel Cabirol, à Ankara – LaTribune.fr

 

Dans le cadre de la célébration du centième anniversaire de la République turque en 2023, la Turquie s'est fixé des objectifs ambitieux avec notamment le développement d'un avion de combat de 5e génération, un avion commercial régional...

 

Pour le 100e anniversaire de la République laïque de Turquie en 2023 fondée par Mustapha Kemal Atatürk, Ankara voit les choses en grand, en très grand même dans le domaine de l'aéronautique civile et militaire. La Turquie (17ème puissance mondiale) s'est lancée dans une série de grands travaux très (trop ?) ambitieux tout en  développant une industrie de défense nationale capable de développer et fabriquer des programmes aéronautiques complexes comme, par exemple, un avion de combat de 5e génération. Le secrétariat d'Etat turc aux Industries de défense (SSM) défend une politique d'indigénisation de l'industrie de défense turque tout en multipliant les coopérations avec les entreprises étrangères pour bénéficier de transferts de technologies. Car à terme, Ankara souhaite devenir indépendant sur le plan technologique.

Pour autant, "les Turcs devront faire un tri dans leurs programmes, ils ne pourront pas développer tous leurs programmes de façon concomitante avant 2023", estimait-on dans la délégation française du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS), qui a emmené la semaine dernière une soixantaine d'industriels lors d'une mission en Turquie. C'est dans ce contexte que ces industriels tricolores, dont notamment des patrons de PME ont fait le déplacement de mardi à vendredi dans quatre villes turques (Istanbul, Ankara, Izmir et Eskisehir) pour prendre contact avec des industriels turcs afin d'identifier puis développer des coopérations.

Une opération plutôt réussie puisque la plupart d'entre eux sont repartis avec des espoirs de partenariats en Turquie, qui est seulement à trois heures de Paris. A charge à eux de concrétiser cette première prise de contact par des coopérations dans les semaines qui viennent.

 

Un avion de combat de 5e génération turc

Le TF-X est le programme phare de la Turquie en matière d'aéronautique militaire. Ce projet d'avion de combat de 5e génération a été confié en 2001 à Turkish Aerospace Industries (TAI) qui est un peu l'équivalent en beaucoup plus petit d'Airbus Group (plus de 800 millions de dollars de chiffre d'affaires en 2013). Le coût du développement du projet est évalué à 70-80 milliards de dollars, hors développement du moteur. Ces appareils, dont le coût unitaire doit s'élever à 100 millions de dollars, devront remplacer à partir de 2025 les F-16 américains et les avions d'entrainement T-38 de la Turkish Air Forces (TAF). Le vol inaugural est prévu en 2013.

Mais en mars 2013, les Turcs ont fait appel à Saab pour aider TAI à la définition du design de l'appareil. En mai 2013, TAI a présenté trois versions possibles : un monomoteur adoptant un design proche du F-22, un bimoteur ou enfin un monomoteur plus petit avec des ailes-canard. En matière de motorisation, les Turcs ont envoyé des RFP (Request for proposal) en demandant une poussée de 10 tonnes. Ce qui semble exclure le M-88 de Snecma (7,5 tonnes actuellement). Certains industriels français considèrent que les appels d'offre rédigés par le secrétariat d'Etat turc aux Industries de défense sont clairement orientés pour des industriels américains.

 

Un avion d'entrainement et un drone MALE

Parallèlement à l'avion de combat, la Turquie est en train de développer un programme d'avion d'entrainement, le Hurkus dérivé de l'appareil coréen de Korean Aerospace Industries (KAI) le KT-1. Cet appareil, qui sera utilisé pour la formation des pilotes turcs, a fait son premier vol en août 2013. TAI compte le certifier avant la fin de 2014. En décembre 2013, Ankara a signé un contrat pour l'acquisition de 15 Hurkus B (version civile) et un contrat de développement du démonstrateur Hurkus C (version militaire). Deux versions qui sont proposées à l'export.

Ankara a également lancé en 2004 un programme de drone MALE, baptisé ANKA, qui a fait son premier vol en 2010. Mais les deux prototypes développés se sont écrasés au cours des essais. Premier drone de fabrication turque, ANKA a été commandé par l'armée turque à dix exemplaires, qui devront être livrés entre 2016 et 2018. ce drone a été proposé à l'exportation, notamment en Egypte, Pakistan, Libye, Azerbaïdjan…

 

Un hélicoptère léger et un avion régional

Ankara ambitionne de développer un hélicoptère léger, un programme lancé en juin 2010. Cet appareil - un bimoteur de cinq tonnes - doit remplacer les vieux UH-1 de la flotte militaire turque. En octobre 2012, TAI a proposé un hélicoptère dual à partir des technologies transférées dans le cadre de la coopération avec le constructeur américain Sikorsky sur les hélicoptères de transport T-70, une version adaptée du S-70 pour la Turquie. Ankara devrait faire appel à un motoriste étranger pour équiper cet appareil. Turbomeca est sur les rangs.

Enfin, le gouvernement turc a annoncé en mars 2013 avoir l'intention de lancer un projet d'avion régional produit localement. Avec pour objectif, une entrée en service en 2023. Pour l'heure, rien ne semble tranché. Ankara ne sait pas encore si ce programme sera un jet ou un turbopropulseur, qui semble-t-il à la préférence de TAI. Pas d'information précise sur la capacité de cet appareil, qui navigue entre 60 et 120 places. Enfin, sera-t-il produit sous licence ou développé et produit localement ? Ce programme bénéficierait ( ?) d'un financement du gouvernement de 1 milliard de dollars.

 

Des satellites d'observation et de télécoms et un lanceur

 Dans l'observation de la Terre, la Turquie développe le programme Gokturk, qui répond aux besoins de surveillance du territoire et de l'environnement. Lancé par la fusée chinoise Longue Marche, le satellite Gokturk 2 est en orbite depuis décembre 2012. Ankara a confié à Thales Alenia Space (TAS), via les italiens Telespazio,  la maîtrise d'oeuvre du système Gokturk-1A, qui sera lancé fin 2014 à partir de Kourou par le lanceur italien Vega. Dans les télécoms, Ankara veut opérer d'ici à 2025 quinze satellites en orbite (contre quatre aujourd'hui). Enfin, la Turquie a annoncé en juin 2013 la volonté de développer un projet de lanceur confié au groupe Roketsan.

D'une façon générale, la Turquie, qui consacre 1,1 milliard de dollars à l'espace, souhaite accélérer la maîtrise de ces programmes pour devenir un acteur majeur de l'industrie spatiale. C'est dans cet esprit que le pays a créé une agence spatiale nationale pour à terme assembler en Turquie des satellites de télécoms. TAS accompagne TAI dans la maîtrise d'oeuvre des futurs programmes. En outre, un centre d'intégration clé en main a été construit par l'industrie franco-italien.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 19:35
Turkey To Buy Helos for Coast Guardc

Turkey's procurement authorities have launched a new program for the purchase of four utility helicopters for the country's Coast Guard, with an option to buy two more, the procurement agency said. (Turkish Aerospace Industries)

 

Mar. 3, 2014 - By BURAK EGE BEKDIL – Defense News

 

ANKARA — Turkey’s procurement authorities have launched a new program for the purchase of four utility helicopters for the country’s Coast Guard, with an option to buy two more, the procurement agency said.

 

The Undersecretariat for Defense Industries said Feb. 28 that the contract involves four helicopters, spare parts, ground support, training, technical assistance/support and two optional helicopters and related ILS goods and services. Bidders should also include industrial participation and offset terms in their bids, due June 16.

 

Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan announced Feb. 21 that his government and US helicopter manufacturer Sikorsky Aircraft had signed a long-dormant $3.5 billion contract to co-produce an initial batch of 109 utility helicopters. Penning the deal had been delayed since last May over factors that top Turkish procurement managers blamed on “US corporate and other bureaucracy.”

 

Turkey in 2011 selected Sikorsky over Italian-British AgustaWestland as its partner company to lead production of the country’s next-generation utility helicopters. Sikorsky proposed the T-70, a Turkish version of its S-70 Black Hawk International., which is used by dozens of militaries, including Turkey’s. AgustaWestland was competing with its TUHP 149, a Turkish version of its new A-149.

 

With follow-on orders of the T-70, more than 600 could be built at a cost of more than $20 billion, defense analysts said.

 

Most helicopters in the first batch will go to the military, with the Gendarmerie receiving the largest portion, and the Army, Navy, Air Force and special operations command each getting their share. The remaining machines will go to the Security Directorate, meaning the police forces, and to the Firefighting Department.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 12:30
La Turquie pourrait commander ses premiers F-35 en 2015

 

 

28/02/2014 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Reuters rapporte que la Turquie serait susceptible de débuter ses commandes de F-35 à partir de 2015, avec une commande initiale de deux appareils. La livraison est espérée pour 2017-2018.

 

La Turquie fait partie des pays partenaires du programme F-35 de Lockheed Martin, elle a prévu d’en acquérir 100 exemplaires, pour un coût estimé à 16 milliards de dollars.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 12:30
Retard de livraison de l'A400M MSN9 : Ankara répond à Airbus

 

28/02/2014 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Le différend qui oppose actuellement la Turquie à Airbus Defence & Space continue. Murad Bayar, secrétaire d’État de l’industrie de Défense, a déclaré jeudi que la Turquie allait demander des compensations financières à Airbus pour le retard de livraison du premier A400M, l’exemplaire MSN9.

 

Reuters rapporte les propos tenus par Bayar devant les journalistes, un message plutôt clair qui confirme le bras de fer entre le gouvernement et l’industriel : « Mon message pour Airbus est le suivant : Il devrait d’abord s’occuper de remplir les termes du contrat », réfutant la notion de « marchandage » lâchée par le PDG d’Airbus Group Tom Enders lors de la présentation des résultats annuels le 26 février dernier.

 

Selon Murad Bayar, le retard de livraison est dû au fait qu’Airbus n’aurait pas rempli toutes les exigences techniques contractuelles, un fait contesté par l’industriel, qui assure que l’avion est « opérationnel ».

 

L’A400M va obtenir ses capacités militaires « au fur et à mesure » et n’est donc pas livré pleinement opérationnel selon le cahier des charges. A titre d'exemple, les deux premiers A400M français peuvent effectuer des vols logistiques, mais doivent encore obtenir le standard qui leur permettra d’accomplir tout l'éventail de leurs missions tactiques.

 

Le secrétaire d’État espère toutefois que le premier A400M de l’armée de l’air turque sera livré au mois de mars.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 08:30
source BBC

source BBC

 

02.03.2014 Jérôme Bastion correspondant à Istanbul - RFI

 

La situation en Ukraine ne préoccupe pas seulement Paris, Washington, Londres et Berlin. Elle est suivie également de près en Turquie, puisque 12% des Criméens sont des Tatars turcophones. Le ministre turc des Affaires étrangères était d'ailleurs samedi soir à Kiev.

 

Dès son retour en Turquie, le chef de la diplomatie turque a indiqué avoir appelé ses homologues américain, allemand, français et polonais entre autres pour rendre compte de la situation en Ukraine, et particulièrement en Crimée, où vit une importante minorité turcophone, les Tatars, dont le sort préoccupe Ankara. Si Ahmet Davutoglu n’a pu se rendre en Crimée, c’est dans la capitale ukrainienne qu’il a rencontré le député et ancien chef du Parlement tatar, Mustafa Kirimoglu, pour qui, comme il l’a dit au diplomate turc, la Crimée est aujourd’hui « de facto sous occupation ».

 

« La Turquie fera tout son possible pour assurer la stabilité de la Crimée au sein d’une Ukraine unie », a assuré M. Davutoglu, qui a également rencontré les nouveaux dirigeants ukrainiens, le ministre des Affaires étrangères Deshchitsa, le Premier ministre Iatseniouk, le président par intérim Olexandre Tourtchinov. Pour M. Davutoglu, « les véritables propriétaires de la région autonome de Crimée sont les Tatars, et leur droit et leur existence doivent être garantis, mais il s’est bien gardé d’évoquer l’attitude de la Russie, souhaitant simplement que « les Tatars retrouvent la paix et la prospérité – qu’ils n’ont en fait jamais eue – en tant que citoyens à part entière de l’Ukraine ».

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:30
Défense anti-missiles : pourquoi MBDA et Thales peuvent espérer en Turquie

Les industriels MBDA et Thales sur le pied de guerre pour supplanter les Chinois dans la défense aérienne en Turquie

 

28/02/2014 Michel Cabirol, à Ankara - LaTribune.fr

 

En dépit du choix d'un industriel chinois pour fournir un système de défense aérienne de longue portée à la Turquie, les deux industriels français MBDA et Thales peuvent encore espérer être appelés par le ministère de la Défense turc pour remplacer CPMIEC.

 

La France a fait le job en Turquie. Et plutôt bien, même si les industriels - le missilier MBDA et le radariste Thales dans le cadre du GIE Eurosam - ne sont pas encore en première ligne pour négocier un contrat de l'ordre de 3 à 4 milliards de dollars - selon les groupes concurrents - portant sur un système de défense aérienne de longue portée (Air Defence). Toutefois, lors du séminaire d'armement franco-turc organisé jeudi à Ankara, le programme T-Loramids pour le moment encore promis aux Chinois, était bien dans tous les esprits de la délégation française.

Une délégation très, très prudente dans toutes les déclarations officielles pour ne pas froisser les Turcs, eux-mêmes très embêtés finalement par leur choix initial. "Nous respectons le choix qui a été fait", a expliqué le PDG de MBDA, Antoine Bouvier, présent jeudi à Ankara. "Nous clarifions et améliorons notre offre dans le respect de la négociation avec le SSM (secrétariat d'Etat turc aux Industries de défense, ndlr)", a-t-il toutefois précisé lors d'une conférence de presse organisé par le GIFAS.

 

Comment sortir la tête haute ?

"En Turquie, tout le monde est arrivé à la conclusion qu'il faut arrêter la négociation avec les Chinois mais personne ne sait encore comment faire. C'est toute la question aujourd'hui", explique un bon connaisseur du dossier. Un rétropédalage entamé officiellement de façon récente. "Il existe certains points de risques (dans les discussions avec les Chinois) mais pour l'instant ce n'est pas au niveau de nous apporter de gros blocages", avait indiqué le 17 février le secrétaire d'Etat turc aux Industries de défense (SSM), Murad Bayar, dans un entretien au journal "Hürriyet".

Il faut également préserver le soldat Bayar en trouvant une solution pour qu'il sorte la tête haute de ce micmac. D'où un appel du pied vers Pékin, l'un des principaux partenaires de l'industrie turque, qui viendrait à la rescousse du ministère de la défense turc, selon des sources concordantes. A suivre.

 

Eurosam en embuscade

Interrogé si les autorités turques n'étaient pas "entièrement convaincues" des capacités de cet armement, Murad Bayar avait répondu : "Nous pouvons effectivement le dire. Si nous constatons que le projet ne peut continuer avec la Chine alors nous prendrons en considération la deuxième offre", en l'occurrence celle faite par la société franco-italienne Eurosam. Les deux industriels tricolores, qui étaient arrivés devant les américains, proposent le système SAMP/T, armé de missiles Aster 30 (MBDA) et équipé des radars Arabel et/ou GM400 (Thales). A ce jour, il n'existe aucune négociation officielle entre la Turquie et Eurosam puisque CPMIEC (China Precision Machinery Import-Export Corp.) reste toujours le premier choix des Turcs ("prefer bidder").

Mais Ankara s'est laissé une issue au cas où la négociation avec les Chinois échoueraient, en demandant fin janvier aux français et aux américains de proroger leur offre de trois mois, soit jusqu'à fin avril - un deuxième et dernier report. Ce qui en soi est habituel dans ce genre d'appel d'offre."Cela faisait partie de l'accord entre les Turcs et les groupes sélectionnés pour l'appel d'offre, c'est automatique", confirme-t-on à "La Tribune".

 

Amélioration de l'offre de MBDA et Thales

Du coup, mi-février les deux groupes - MBDA et Thales - ont affiné leur offre notamment au niveau des prix (à la baisse) et des contreparties industrielles (à la hausse) pour les groupes turcs, notamment Roketsan (le MBDA turc) et Aselsan (le Thales turc) ainsi qu'un tissu de sous-traitants locaux. MBDA et Thales étaient lors du choix fait par le SSM plus cher d'environ un milliard de dollars face à une offre chinoise très (trop ?) compétitive. En outre, le SSM est considéré comme un négociateur très redoutable et qui est craint par la plupart des groupes d'armement internationaux. "C'est simple avec eux, à la fin de la négociation vous n'avez plus de marges", ironise un industriel.

La Turquie peut-elle finalement casser l'appel d'offre ? Certains estiment la menace potentielle.  D'autres au contraire notent qu'Ankara a un besoin urgent de ce système de défense aérienne qui sera installé proche de la frontière syrienne. Au final, c'est bel et bien le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui aura le dernier mot en dépit de ses actuels déboires politiques. C'est lui et lui seul qui a souhaité un rapprochement stratégique avec la Chine.

 

La danse du ventre de la France

Outre l'organisation du séminaire armements franco-turc à Ankara, une délégation d'une soixantaine d'entreprises françaises membres du GIFAS (Groupement des industriels français de l'aéronautique et du spatial) est venue trois jours en Turquie (Istanbul, Ankara, Izmir et Eskisehir) pour chercher des coopérations avec des sociétés turques dans le domaine de l'aéronautique et du spatial. "La France et la Turquie partagent la même ambition de développer et de soutenir sur le long terme leur propre industrie nationale de défense", qui "fabrique leurs  propres équipements militaires", a expliqué le Délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon lors du séminaire franco-turc. Et de proposer "une nouvelle étape dans les relations" entre Paris et Ankara sur la base du principe "gagnant-gagnant".

"Cela fait sens que les industriels français et turcs se réunissent et étudient les opportunités pour coopérer à l'exportation ou équiper leurs propres forces armées", a-t-il expliqué. D'autant que le président du GIFAS, Marwan Lahoud, estime que la Turquie et l'industrie turque sont très matures aujourd'hui pour des coopérations de haut niveau et développer leur propre industrie aéronautique. "Le pays possède une activité industrielle assez intense et ambitionne de devenir une grande puissance aéronautique", a-t-il confirmé. Et donc les industriels français sont prêts à donner une "nouvelle impulsion" à la coopération franco-turque, a souligné Marwan Lahoud. Une coopération franco-turque toujours à la merci de la question arménienne, un chiffon rouge pour Ankara et la rue turque.

 

Pourquoi CPMIEC avait été sélectionné

A la surprise générale, le groupe chinois CPMIEC (China Precision Machinery Import-Export Corp.) avait remporté en septembre dernier l'appel d'offres international lancé par la Turquie en vue d'acquérir un système de défense aérienne. Le sous-secrétariat de l'Industrie de la Défense (SSM) avait indiqué qu'il avait "décidé d'entamer les pourparlers avec la compagnie CPMIEC pour la production conjointe des systèmes et de leurs missiles en Turquie sur le prix négocié", selon un communiqué.

Pourquoi les Turcs avaient-ils sélectionné les Chinois ? Parce qu'ils étaient - et de loin - les mieux-disants avec une offre à 3 milliards de dollars et qu'ils avaient une coopération industrielle très compétitive également par rapport aux concurrents américains (Lockheed Martin/Raytheon) et européens (Eurosam). Mais aussi en faveur du rapprochement avec la Chine voulu et assumé par le Premier ministre turc, rappelle un bon observateur de la politique turque.

Les Américains ne veulent pas d'un système chinois aussi stratégique au cœur de l'alliance atlantique. La Turquie a besoin de brancher sa future architecture de défense antimissile avec les systèmes de l'OTAN, dont certaines données très sensibles pour l'identification d'un ami ou d'un ennemi ("Identify Friend and Foe system"). Des données ultra-secrètes et qui ne peuvent pas être bien sûr installées sur un système chinois.

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 12:30
L’A400M MSN9, pomme de discorde entre Airbus et Ankara

 

26.02.2014 Helen Chachaty à Toulouse-Blagnac - journal-aviation.com

 

C’est la devinette du jour : Avion de transport tactique et stratégique de nouvelle génération, il est stationné sur le tarmac de l’usine d’Airbus Defence & Space de Séville depuis deux mois et n’a toujours pas été « récupéré » par son client. Qui est-ce ? Le premier A400M destiné à l’armée de l’air turque, l’exemplaire MSN9.

 

Une situation qui devient « de plus en plus inacceptable » pour Tom Enders, CEO d’Airbus Group, qui déplore le fait que l’avion soit toujours cloué au sol. « L’avion est prêt à voler, il est opérationnel, mais nous sommes toujours en cours de négociations [avec le gouvernement turc] », a déclaré le PDG lors de la présentation des résultats annuels du groupe ce 26 février. Il n’a pas caché son mécontentement face à cette situation qui s’éternise dans le temps, a même parlé de « marchandage » de la part de la Turquie, sans toutefois entrer dans les détails des points d’achoppement qui empêchent MSN9 de rejoindre sa future base.

 

Cédric Gautier, directeur du programme A400M chez Airbus Defence & Space, avait abondé en ce sens en janvier dernier, assurant que l’avion était prêt « depuis très longtemps », le client turc n’ayant qu’à venir le chercher.

 

La situation est problématique, elle pourrait même impacter sur les prospects à l’export, car, comme le déclare Tom Enders, « c’est un vrai problème pour un programme multinational. Comment peut-on envisager d’augmenter la cadence de production si nous ne sommes mêmes pas sûrs que le client prenne l’avion » ? Le CEO a même appelé au soutien des autres pays partenaires (France, Allemagne, Luxembourg, Espagne, Grande-Bretagne, Belgique) dans ce « conflit ».

 

La vente d’A400M à l’étranger représente un enjeu important pour Airbus Defence & Space, qui ne compte pour l’instant que la Malaisie comme pays non-partenaire du programme. Chez l’industriel, « on a des ambitions », car la première mission opérationnelle de MSN8, le second exemplaire de l’armée de l’air a fait monter l’intérêt « de manière flagrante ». Airbus DS table sur une prise de commande à l’export en 2015, une perspective jugée « raisonnable ».

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 18:30
Critical Turk Procurement Meeting Put Off Amid Political Scandal

 

 

Feb. 25, 2014 - By BURAK EGE BEKDIL – Defense news

 

ANKARA — A critical Turkish meeting planned for today in which the government would discuss billions of dollars worth of programs and contracts has been put off amid new allegations of corruption against the government, officials said.

 

The meeting of the Defense Industry Executive Committee, Turkey’s ultimate decision-making body in procurement, has been postponed to an unknown date.

 

“We will have to wait for the prime minister’s word as to when a meeting should gather,” a procurement official said.

 

The committee is chaired by Prime Minister Recep Tayyip Erdogan. Its other members are Defense Minister Ismet Yilmaz; Gen. Necdet Ozel, chief of the military General Staff; and the country’s top procurement officer, Murad Bayar.

 

Topics would have included whether to proceed with Turkey’s indigenous fighter jet program, and a highly controversial decision to select a Chinese bidder for construction of the country’s first long-range air and anti-missile defense system.

 

Other agenda items were a possible joint venture with Japan’s Mitsubishi Heavy Industries to develop an engine for what will become Turkey’s indigenous new-generation tank, a new logistical support ship and assault boats for the Navy.

 

Erdogan, who has been facing a slew of corruption allegations since December, got a fresh blow late on Feb. 24 when unidentified sources revealed wiretap recordings incriminating him on fresh charges. In a speech on Feb. 25, Erdogan denied the authenticity of those recordings.

 

The wiretap leaked into the Internet Feb. 24 and contained four phone conversations between Erdogan and his son dating back to Dec. 17, the day when massive graft raids were conducted by the police. In these recordings Erdogan is heard ordering his son to move all the cash stocks at his home to other locations.

 

The voice recordings have sent shockwaves through Turkish politics, prompting the Prime Minister’s Office to issue a statement denouncing a “manipulation” and calls from the opposition for resignation.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:30
Mystère autour de camions chargés d'armes interceptés dans le sud de la Turquie

 

20 janvier 2014 Jérôme Bastion correspondant à Istanbul - RFI

 

Une nouvelle cargaison d’armes destinée à des groupes rebelles syriens a été interceptée dans le sud de la Turquie ce dimanche 19 janvier, suscitant une nouvelle crise entre magistrats et représentants de l’Etat. Car leur chargement n’a pu être inspecté et les camions ont pu reprendre leur route, ajoutant au mystère qui entoure le soutien apporté par le gouvernement turc aux combattants syriens, un soutien qui pourrait aller à des groupes islamistes radicaux. Les journalistes qui tentaient de prendre des images des véhicules suspects se sont vus confisquer leur matériel et ont été relâchés après une brève garde à vue. Et puis, gros plan sur ces Européens qui partent combattre en Syrie. Un phénomène qui semble s’accélérer.

 

C’est en deux mois la troisième fois que des semi-remorques en route vers la Syrie sont arrêtés avec des armes à leur bord. Et comme le 1er janvier 2014, la fouille ordonnée par un procureur, et menée par près de 300 gendarmes, a dû être abandonnée sur ordre du gouverneur de la province d’Adana. La raison : il s’agit d’une « mission de routine des services secrets », dont la voiture accompagnait le convoi.

Des armes mélangées à du matériel médical

La présence de ces agents empêche effectivement, selon la loi, toute inspection tant que le Premier ministre ne donne pas personnellement son feu vert. On ne saura donc jamais précisément quelles armes se trouvaient dans les six containers, mélangés à du matériel médical ; mais selon les premières constatations des gendarmes, il y avait des explosifs repérés par les chiens de détection, et apparemment aussi des lance-roquettes, des obus de mortier et toutes sortes de munitions.

 

Un procureur trop curieux

Mais rien de tout cela ne sera consigné dans la moindre main courante, pas plus que les destinataires de la cargaison. « C’est la politique de l’Etat, elle n’a pas à être exposée au public », a commenté l’ancien ministre et porte-parole du parti de gouvernement Hüseyin Çelik, ajoutant que c’est « le droit de la Turquie d’aider le peuple syrien dont son tyran a tué déjà au moins 200 000 personnes ». Et selon lui, le procureur a outrepassé ses prérogatives en tentant d’en savoir plus.
 


Gros plan sur ces Européens qui partent combattre en Syrie. Un phénomène qui s’accélère ?

L'afflux de jihadistes français vers la Syrie inquiète les autorités françaises. Le ministre français de l’Intérieur dit même y voir, « le plus grand danger de ces prochaines années ». Manuel Valls a recensé près de 700 jeunes plus ou moins impliqués dans le conflit en Syrie. Près de 250 Français y combattent, une centaine sont en transit en Turquie pour s'y rendre, 150 cherchent à y aller, 76 en sont revenus et 21 y sont morts. Enfin une douzaine de mineurs sont partis ou sont en transit pour rejoindre la Syrie.

Des familles à la recherche de leurs enfants

En Turquie, la presse se fait de plus en plus souvent l’écho de ces histoires de jihadistes européens qui transitent par la Turquie, surtout depuis l’été dernier. Il semble clair que l’accélération de ce phénomène est liée à la montée en puissance de l’Emirat islamique d’Irak et du Levant, ce groupe lié à al-Qaïda qui depuis l’année dernière a, petit à petit installé son autorité sur presque toutes les zones contrôlées par la rébellion, au nord du pays, donc à la frontière avec la Turquie. Ce groupe, extrêmement violent est connu pour être très largement constitué de combattants étrangers, il y a des arabes de diverses origines, des Libyens ou des Tunisiens par exemple, mais aussi des musulmans du Caucase ou du Pakistan, et donc, beaucoup d’Européens, d’origine maghrébine ou des convertis. La presse locale a beaucoup parlé en novembre dernier d’une famille allemande venue chercher leur fils de 16 ans, prénommé Pero, qui a été enlevé « à un groupe jihadiste dans un camp dont quasiment tous les hôtes étaient germanophones¨», a-t-il raconté. Ce week-end encore une mère de famille belge est venue en Turquie pour tenter de retrouver son fils mineur enrôlé dans une brigade islamiste.

Peu de collaboration de la part de la Turquie

Mais ces quelques histoires ne sont que la partie visible de l’iceberg. Les autorités turques, n'apportent aucune réponse aux proches. Les familles contactent plutôt des personnes, par exemple des journalistes, parfois pour essayer de remonter les filières menant aux factions combattantes et à leurs enfants. Elles ne sollicitent guère la police turque, ou alors après que le jeune soit revenu en Turquie. Mais les services de renseignements européens, eux, demandent régulièrement à leurs homologues turcs des détails sur le séjour de leurs ressortissants au parcours suspect, sans grand succès jusque-là. Si les jeunes jihadistes n’ont pas enfreint la loi sur les conditions d’entrée ou de séjour en Turquie, ou s’ils n’ont participé de manière avérée à des actes répréhensibles au sein de groupes considérés comme terroristes, les Turcs s’en désintéressent tout simplement. Il faut croire que les services de sécurité turcs manquent de preuves du danger que ces jihadistes représentent en Europe pour mieux collaborer avec les services de renseignement occidentaux. Peut-être que la prise de conscience va s’accélérer après l’avertissement du ministre français de l’Intérieur. 

 

Les jihadistes Turcs

Mais les Turcs sont aussi suffisamment préoccupés par leurs propre sécurité, les infiltrations de rebelles en Turquie, les trafics d’armes, les jihadistes de Turquie. A ce sujet, la discrétion des autorités sur le nombre de jihadistes turques à combattre en Syrie traduit la gêne d’Ankara. Récemment la centrale nationale de renseignements turque évoquait le chiffre de 500 jihadistes turcs en Syrie, dont près de la moitié seraient déjà morts. C’est probablement un chiffre en deçà de la réalité, mais il y a un tabou sur ce sujet dans l’opinion publique qui est très divisée sur ce conflit. Certains secteurs de la société sont pro-rebelles mais d’autres défendent le régime de Bachar el-Assad ; et puis tout le monde a peur, peur que le conflit ne fasse tâche d’huile, alors on parle très peu de ces jihadistes.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 17:30
Des logiciels turcs pour l’industrie de défense

 

9 décembre 2013 turquie-news.com

 

Le sous-secrétariat à l’Industrie de défense et l’Agence turque des études scientifiques et technologiques, TUBITAK, ont signé un accord important.

 

Le projet permettra de produire des technologies militaires entièrement nationales.

 

La Turquie qui fabrique des chars, navires, hélicoptères et drones par ses propres moyens pourra ainsi obtenir les logiciels turcs pour tous ces produits.

 

Le nombre de pays possédant cette technologie n’est pas plus de 10 dans le monde. Ces pays disposent d’une électronique solide d’industrie de défense.

 

Le projet qui sera mené en collaboration par le sous-secrétariat à l’Industrie de défense, l’Aselsan et TUBITAK s’achèvera en 46 mois et coutera 9,5 millions de livres turques.

 

Grâce à ce projet, la Turquie pourra produire des systèmes militaires de technologie avancée qui ne dépendront d’aucun autre pays et se placera parmi les pays distingués possédant cette technologie.

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 12:30
Counter-Terrorism: The Turkish Threat

 

 

December 6, 2013: Strategy Page

 

Turkish police and military intelligence officials are concerned about the hundreds of Turkish men (most in their 20s and 30s) who have gone to Syria to join Islamic terrorist groups fighting the Assad government. It is believed there are as many as 500 of these men and at least ten percent have been killed (and 10-20 percent wounded or injured) so far. What the police are worried about are those who return to Turkey alive. There have long been small groups of Islamic terrorists in Turkey, and over a decade of pro-Islamic government has made all sorts of Islamic conservatives feel welcome in Turkey. That has made Turkey vulnerable, as it’s often difficult to tell if some Islamic conservatives are radicalized Moslem or just Turks who take their Islam seriously.

 

This situation might change if more Turkish Islamic terrorists show up inside Turkey. Meanwhile Turkey’s economy has been booming for the last decade, ever since an Islamic party took control in 2002 by promising to finally do something about the corruption that had long crippled the government and the economy. Economic growth usually leaders to fewer Islamic terrorists. But the moderate Islamic politicians running the country have also sought better relations with Islamic states, especially Iran and neighboring Arab countries. That meant an end to the close economic and diplomatic relations with Israel.

 

This is a return to the past. Until 1924, the Sultan of the Turks was the Caliph (technically, the leader of all Moslems). But in the 1920s, Turkey turned itself into a secular state. Although Turkey became a major economic power in the Middle East, with one of the best educated populations in the region, it was still hobbled by corruption and mismanagement. The Islamic politicians promised to attack the corruption (which they have) and return religion to a central place in Turkish culture (a work in progress). This has upset a lot of secular Turks. But it's fashionable to hate Israel these days, over Israeli efforts to cope with Palestinian terrorism. Now Turks are noticing that the Islamic politicians are beginning to act like the corrupt and incompetent aristocrats that brought down the empire, which had turned from “The Pride of The Turks” to a shameful and dysfunctional organization that is not missed.

 

The possibility that young Turkish Islamic conservatives, radicalized in Syria and returning home with murderous intent might be one of several recent trends that are sending Turks back to secularism. For over three decades most of the terrorist violence in Turkey came from Kurdish nationalists, but that is declining as the government makes peace with the nationalist movements. There was always some terrorist activity from Turkish nationalists, Armenian nationalists and Islamic or Arab terrorists. With the two years of fighting in neighboring Syria, many Turkish Arabs and Shia Moslems have become radicalized and now there is fear that ethnic Turkish Sunnis are also becoming radicalized. The number of Turkish Sunni radicals are still small, but they have been growing for two years and it’s unclear what a lot of these newly radicalized Turks will do once the war in Syria is over.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 07:50
NATO’s Mounting Opposition to Turkey’s Chinese Missile System

October 16, 2013 By  Zachary Keck - thediplomat.com

 

NATO member states are strongly opposed to Turkey’s decision to purchase a Chinese-built missile defense system, with one NATO official calling the missile system a “virus,” according to a report in the Turkish newspaper, the Hurriyet Daily News.

“NATO’s own command and control system that ‘mashes’ input from allied networks is far more important than a Chinese air defense system in Turkey,” an unnamed defense attaché from a NATO member state was quoted as saying by Hurriyet Daily News. “There is no place for China within this critical system. We would not wish to see a virus in a complex system.”

An unnamed NATO ambassador in Ankara, Turkey’s capital city was even blunter, telling Hurriyet: “I have no idea why the Turks do not see the simple fact that the alliance’s security threat perception in the next 20 years is based on China. Air and missile defense will be the top defense issue in the foreseeable future, with China being under the magnifier.”

As previously reported, Turkey is likely to purchase the Chinese-built air and missile defense system over competitors from the U.S., EU and Russia. Although many worried that this was a signal that Turkey is “abandoning” the West for China, Aaron Stein, the nonproliferation program manager at the Istanbul-based Center for Economics and Foreign Policy Studies, told The Diplomat that Turkey’s main rationale for purchasing the Chinese system was Beijing’s willingness to co-produce the systems and transfer technology. Other reports suggest that cost was also a crucial factor in Turkey’s decision.

The Hurriyet article suggests that the main concern among NATO officials with Anakara’s purchase of the HQ-9 missile system is the lack of interoperability. In particular, the NATO officials interviewed expressed concern about integrating the HQ-9 with NATO’s Identify Friend or Foe (IFF) system, which operates on “Mode 5,” a code that enables the system to distinguish between friendly and adversary aircraft.

An unnamed U.S. defense official was quoted in the article as saying: “To make the Chinese system NATO-operable, the Turks would require Mode 5 codes and I see no reason why the [U.S.] National Security Agency should give a nod to this crazy idea.”

This is not the first time U.S. or NATO officials have expressed concern with Turkey’s decision to go with the Chinese missile defense system. Last week, for instance, NATO Secretary-General Anders Fogh Rasmussen told Turkey that the system must be compatible with other NATO systems.

“What is important for us is that the system acquired by the individual country … must be able to work and operate with the systems in other countries. I expect that Turkey will also comply with that,” Reuters quoted Rasmussen as saying.

The U.S. Ambassador to Turkey, Francis J. Ricciardone, similarly stated, “This is not a NATO system. China is not a member of NATO. This is one of the issues,” the U.S. has with the decision.

Meanwhile, State Department spokeswomen, Jen Psaki, expressed concerns with the fact that the Chinese company involved in the deal has repeatedly been sanctioned by the U.S. for its deals with countries like Iran, Pakistan and North Korea.

“The main concern here was that the Turkish government was having contract discussions with a U.S.-sanctioned company for a missile defense system that was not operable with NATO systems,” Psaki said.

Turkish officials have said that the deal is not final while largely dismissing all stated concerns.

Turkish Defense Minister İsmet Yilmaz has previously said that purchasing the Chinese missile defense system will not harm ties with the U.S. The Hurriyet article quoted Yilmaz as saying that he sees no problems with integrating the system.

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 11:35
Chinese S-300 (HongQi 9 [HQ-9]) launcher during China's 60th anniversary parade, 2009. photo Jian Kang

Chinese S-300 (HongQi 9 [HQ-9]) launcher during China's 60th anniversary parade, 2009. photo Jian Kang

08/10/2013 Chine Nouvelle (Xinhua) - Xu Yongchun

 

La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying a répondu mardi aux préoccupations de l'OTAN et des Etats-Unis concernant la décision de la Turquie de co-produire un système de défense antimissile avec une société chinoise, qualifiant de "normal" cet accord militaire entre la Chine et la Turquie.

 

Le 26 septembre, le ministre turc de la Défense Ismet Yilmaz a annoncé la décision de la Turquie d'accorder ce contrat à la société China Precision Machinery Import and Export Corp.

 

Le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen a indiqué lundi qu'il espérait que la Turquie choisirait un système compatible avec ceux de ses alliés.

 

Les Etats-Unis ont exprimé à la Turquie leurs sérieuses préoccupations, avertissant le pays que le système de défense antimissile chinois ne fonctionnerait pas avec le système de l'OTAN.

 

La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying a souligné que les préoccupations des pays occidentaux étaient déraisonnables et inutiles.

 

Elle a espéré que les parties concernées considéreraient cet accord militaire entre la Chine et la Turquie d'un point de vue objectif et ne politiseraient pas la question de la concurrence commerciale.

 

Le gouvernement chinois a toujours adopté une attitude prudente et responsable à l'égard de la coopération militaire avec d'autres pays, a-t-elle ajouté.

 

La Chine a toujours strictement respecté les principes consistant à ne pas compromettre la paix et la stabilité régionales et mondiales, à ne pas s'ingérer dans les affaires intérieures des autres pays, et a strictement rempli ses obligations internationales, a souligné Mme Hua.

 

Le système de défense anti-aérienne chinois FD-2000 l'a emporté sur le système américain Patriot, le système russe S-400 Triumph et le système franco-italien Eurosan Samp-T, selon les rapports des médias.

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 07:30
US Concerned by Turkey’s Choice of Chinese Missile

Sept. 30, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Reuters; published Sept. 28, 2013)

 

U.S. Concerned About Turkey's Choice of Chinese Missile System (excerpt)



The United States said on Saturday it had expressed serious concerns to Turkey over its decision to co-produce a long-range air and missile defense system with a Chinese firm under U.S. sanctions.

Turkey, a member of the NATO military alliance, announced this week that it had chosen the FD-2000 missile defense system from China Precision Machinery Import and Export Corp, or CPMIEC, over rival systems from Russian, U.S. and European firms.

CPMIEC is under U.S. sanctions for violations of the Iran, North Korea and Syria Nonproliferation Act.

"We have conveyed our serious concerns about the Turkish government's contract discussions with a U.S.-sanctioned company for a missile defense system that will not be inter-operable with NATO systems or collective defense capabilities," a State Department spokeswoman said.

"Our discussions on this issue will continue." (end of excerpt)


Click here for the full story, on the Reuters website.


(EDITOR’S NOTE: Sources in Turkey say that the reasons for choosing the Chinese missile over its competitors include its reportedly 25% lower acquisition cost and much lower running costs; the possibility of incorporating Turkish systems and subsystems; and the fear that US-supplied missiles might be incapacitated if used against Israeli missiles.)

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