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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:30
Défense aérienne : la Turquie met KO Américains et Européens

Chinese S-300 (HongQi 9 [HQ-9]) launcher during China's 60th anniversary parade, 2009. photo Jian Kang

 

26/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Pourtant membre de l'OTAN, la Turquie a choisi un groupe chinois, CPMIEC, pour la fourniture d'un système de défense aérienne stratégique pour Ankara. Un contrat évalué à 4 milliards de dollars. C'est une énorme gifle pour les américains Raytheon et Lockheed Martin ainsi que les français MBDA et Thales.

 

C'est une énorme surprise... et un choix totalement incompréhensible au regard des alliances internationales. La Chine a remporté jeudi un appel d'offres de 4 milliards de dollars lancé par la Turquie portant sur l'acquisition de systèmes de missiles anti-aériens et de missiles de longue portée. Le sous-secrétariat de l'Industrie de la Défense (SSM) a "décidé d'entamer les pourparlers avec la compagnie CPMIEC de la République populaire de Chine pour la production conjointe des systèmes et de leurs missiles en Turquie sur le prix négocié", selon un communiqué.

 

C'est aussi un énorme claque pour le consortium américain formé par Raytheon et Lockheed Martin mais aussi pour le groupe franco-italien Eurosam (MBDA et Thales) et à un degré moindre le russe Rosoboronexport. Cela risque de tanguer les jours prochains entre Ankara et Washington. Pourquoi un tel choix ? Selon le magazine "Defence News", les Chinois auraient proposé à Ankara trois milliards de dollars, un prix défiant toute concurrence pour un contrat estimé pourtant à 4 milliards de dollars

 

La Turquie pays membre de l'OTAN

 

Pourtant, en janvier, l'Otan avait commencé à déployer des missiles sol-air Patriot pour protéger la Turquie d'un éventuel débordement du conflit syrien. Les batteries de missiles Patriot, destinées à assurer la défense du territoire turc contre les avions et les missiles à courte portée, ont été fournies par les Etats-Unis, l'Allemagne et les Pays-Bas.

 

Thales et MBDA espéraient beaucoup en Turquie. D'autant qu'il existait de nombreux contacts à haut niveau entre les deux pays. François Hollande avait d'ailleurs récemment rencontré son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, pour lui proposer une visite d'Etat.

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 22:30
Hélicoptère syrien abattu à la frontière turc (capture d'écran RP Defense)

Hélicoptère syrien abattu à la frontière turc (capture d'écran RP Defense)

16/09/2013 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

L’armée de l’air turque a abattu un hélicoptère syrien aujourd’hui à la frontière après que l’hélicoptère ait violé l’espace aérien turc, a déclaré le vice-premier ministre Bülent Arınç, rapporte le quotidien turc Hurriyet.

 

«Un hélicoptère militaire syrien qui s’est égaré deux kilomètres dans l’espace aérien turc a été averti à plusieurs reprises avant d’être abattu missiles tirés par un avion de chasse turc », a déclaré le vice-premier ministre turc aujourd’hui au sortir d’une réunion du Cabinet.

 

Des rapports antérieurs disaient que l’hélicoptère avait explosé en l’air et que l’explosion était visible dans le district de Hatay’s Yayladağı.

 

Il semble que l’hélicoptère était également déjà la cible de combattants des forces rebelles au moment où il a été abattu par l’aviation turque.

 

Des avions militaires turcs qui ont décollés de la base de Malatya ont tiré sur le hélicoptère syrien M-17, après qu’il eut continué de violer l’espace aérien turc, malgré les avertissements répétés.

 

L »hélicoptère s’est ensuite écrasé du côté syrien, a aussi précisé le vice-premier ministre turc.

 

«Il [l'hélicoptère] violé la frontière de la Turquie à deux kilomètres. Il a été averti à plusieurs reprises par des éléments de la défense aérienne. À la suite de la violation, il a été déterminé qu’il est tombé en territoire syrien après avoir été abattu à 14h25 par un missile par nos avions décollant de Malatya», a déclaré Bülent Arınç.

 

L’état-major des forces armées turques a pour sa part confirmé les propos de M. Arinç, précisant dans un communiqué que l’appareil syrien avait été repéré par la station de contrôle de Diyarbakir (sud-est) alors qu’il était à 26 milles marins (48 kilomètres) de la frontière turque et mis en garde jusqu’à ce qu’il soit à cinq milles marins (environ 9 kilomètres) de la ligne de démarcation.

 

«Malgré tout, l’hélicoptère syrien a continué de s’approcher de l’espace aérien turc», a affirmé l’état-major, indiquant que l’appareil avait violé l’espace aérien turc à la hauteur du poste-frontière de Güveççi, dans la province de Hatay (sud).

 

«Il est tombé en territoire syrien à un kilomètre de la frontière après avoir été frappé par un de nos deux F-16 placés en état d’alerte dans la région», a ajouté l’état-major.

 

Un groupe de militaires turcs a été dépêchés sur la zone après l’incident.

 

Le vice-premier ministre turc a aussi souligné quant à lui que l’initiative prise par les Forces armées turques (TSK) d’abattre l’hélicoptère syrien était fondée sur les règles d’engagement avec la Syrie.

 

Les règles d’engagement turcs ont été changé après que la Syrie eut abattu un avion turc en Juin 2012. Les autorités turques n’ont pas annoncé publiquement les détails des nouvelles règles d’engagement, mais certains rapports ont affirmé les forces turques avaient ordre de tirer tiraient sur les forces syriennes lorsqu’elles s’approchaient à moins de cinq kilomètres de la frontière turque du côté syrien.

 

En octobre de la même année (2012) un obus avait tué cinq civils dans le quartier Akçakale, dans la province de Sanliurfa.

Pour protéger la Turquie, les États-Unis, les Pays-Bas et l’Allemagne ont déployé sous l’égide de l’OTAN des batteries de sol-air missiles Patriot et des centaines de soldats le long de la frontière syrienne en Turquie méridionale, à la demande d’Ankara.

 

Les deux pilotes, qui seraient éjectés de l’avion avant l’explosion, auraient été tués par les forces de l’opposition après l’atterrissage en toute sécurité sur le terrain, selon l’agence de presse turc Doğan., mais l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme, pour sa part, affirme plutôt que l’un de ses deux pilotes, qui ont réussi à s’éjecter, avait été fait prisonnier par les rebelles alors que le sort de l’autre restait inconnu.

 

Quant à l’agence officielle syrienne SANA, elle ne fait aucune mention de l’événement.

 

Le gouvernement du premier ministre Recep Tayyip Erdogan soutient la rébellion syrienne depuis le début il y a deux ans et demi de la révolte en Syrie et milite ouvertement pour la chute de Bachar Al-Assad.

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 06:30
Turkey Reinforces Syria Border as Erdogan Backs US Attack

September 6th, 2013 defencetalk.com

 

Turkey deployed tanks and anti-aircraft guns to reinforce its military units on the Syrian border, as the U.S. considers strikes against Syria.

 

Convoys carrying tanks and rocket-launchers headed to border areas in Hatay, Gaziantep and Sanliurfa provinces today and yesterday, according to Hurriyet newspaper and Anatolia news agency. Tanks, missile launchers and anti-aircraft guns on hilltops near the border town of Kilis were aimed Syria, state-run TRT television said. F-16s, tanker and cargo planes as well as at least one drone landed at southern Incirlik Air Base, Anatolia said.

 

Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan, who has expressed a willingness to join any international coalition against Syria, yesterday vowed to respond to any attack from its southern neighbor. He spoke after Syrian Deputy Foreign Minister Faisal al-Mekdad was cited by the Wall Street Journal as saying that Syria will strike U.S. allies Israel, Jordan and Turkey if the Obama administration attacks his country over its alleged use of chemical weapons on Aug. 21.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 07:30
Syrie: l'armée turque placée en état d'alerte

MOSCOU, 28 août - RIA Novosti

 

La Turquie a placé mercredi ses forces armées en état d'alerte et a pris les dispositions nécessaires pour défendre ses citoyens en cas d'intervention militaire étrangère en Syrie, a annoncé l'agence Reuters, citant le chef de la diplomatie turque Ahmed Davutoglu.

 

Une décision analogue a été adoptée mercredi par Bagdad. Selon le premier ministre irakien Nouri al-Maliki, les forces armées du pays ont été mises en état d'alerte en prévision de frappes aériennes sur Damas.

 

La situation en Syrie est entrée dans une phase critique le 21 août, date à laquelle les médias hostiles au président Bachar el-Assad ont fait état de l'utilisation d'armes chimiques par les troupes gouvernementales dans la région de Damas. Selon les rebelles, cette attaque présumée pourrait avoir fait 1.300 morts.

 

Mardi soir, un porte-parole de la Maison Blanche a annoncé que le président Barack Obama réfléchissait toujours aux mesures qui devaient servir de réponse à cette attaque. Bien que la décision de frapper la Syrie ne soit pas encore adoptée, le Pentagone affirme que plusieurs scénarios sont à l'étude, y compris une "réaction de force".

 

Certains pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ont profité de cette information non confirmée pour appeler ouvertement à une intervention militaire en Syrie sans aval du Conseil de sécurité de l'ONU.

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 16:30
Syrie: la Turquie prête à rejoindre une coalition anti-Assad (officiel)

ISTANBUL, 26 août - RIA Novosti

 

La Turquie est prête à rejoindre une coalition contre le régime de Bachar al-Assad, même en l'absence de résolution officielle du Conseil de sécurité de l'Onu, a déclaré lundi le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu dans une interview accordée au quotidien Milliyet.

 

"Si une coalition est formée contre la Syrie lors de ce processus (en réaction à l'attaque chimique du 21 août), la Turquie en fera partie", a indiqué le ministre.

 

Selon lui, Ankara a toujours appelé la communauté internationale à agir en conformité aux résolutions de l'Onu, mais dans ce cas, le gouvernement turc serait prêt à examiner d'autres solutions si le Conseil de sécurité ne décide pas de faire pression sur Damas.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 12:30
Satellite integration and test center in Turkey passes major milestone

12 July 2013 thalesgroup.com

 

Center being built in the frame of Göktürk observation satellite contract won by Space Alliance

 

Cannes, July 12, 2013 – Thales Alenia Space announced today an important milestone regarding the satellite integration and test center built in Turkey. This center was part of the contract signed in 2010 with Telespazio in the frame of the Göktürk observation satellite program for the Turkish Ministry of Defense.

 

The building itself is air and water tight, and installation of the main test systems is well under way. The new satellite integration and test center will be able to integrate several telecommunications or observation satellites at the same time.

 

Delivery of the complete building is scheduled for October 2013, with final acceptance, including all test systems, slated for May 2014.

 

The Class 100,000 clean rooms, spanning more than 3,000 square meters, will house all the latest-generation equipment needed for satellite integration and testing. Systems include a mechanical vibration test bench (shaker), a 950 cubic meter acoustic test chamber, a thermal-vacuum chamber measuring over 350 cubic meters, a compact antenna test range and supports for the deployment of solar panels and antennas. Other resources include the system to test the satellite's physical properties (weight, center of gravity, inertia) and electromagnetic compatibility (EMC) test systems.

 

Turkish industry is heavily involved in the construction of this facility. A local company was chosen as the contracting authority for all civil engineering, with responsibility for design studies and construction of the building under the responsibility of Thales Alenia Space. The center is being established in TUSAŞ Aerospace and TUSAŞ will be responsible for operating this AIT Center.

 

Thales Alenia Space will be the first prime contractor in the space industry to deliver a turnkey integration and test center.

 

 

About Thales Alenia Space:

The European leader in satellite systems and a major player in orbital infrastructures, Thales Alenia Space is a joint venture between Thales (67%) and Finmeccanica (33%). Thales Alenia Space and Telespazio embody the two groups’ “Space Alliance”. Thales Alenia Space sets the global standard in solutions for space telecommunications, radar and optical Earth observation, defence and security, navigation and science. With consolidated revenues of 2.1 billion euros in 2012, Thales Alenia Space has 7,500 employees in France, Italy, Spain, Germany, Belgium and United States.

www.thalesaleniaspace.com

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 18:30
Espionnage : La Turquie convoque le chargé d'affaires américain

03 juillet 2013 Romandie.com (AFP)

 

ANKARA - La Turquie a convoqué le chargé d'affaires de l'ambassade des Etats-Unis sur des allégations d'espionnage révélées par la presse européenne et réclamé des explications, a annoncé mercredi le ministère des Affaires étrangères.

 

Les allégations publiées dans la presse européenne (...) qui concernent 38 pays, dont la Turquie, sont inquiétantes, précise un communiqué, soulignant que la Turquie a demandé au diplomate américain des explications sur ces révélations d'écoutes et de surveillance des communications mondiales.

 

Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, s'est entretenu mardi de cette question avec son homologue américain, John Kerry, en marge d'un sommet Asie-Pacifique au Brunei, note le document qui souligne les rapports d'alliance (au sein de l'Otan) entre la Turquie et les Etats-Unis remontant loin dans l'Histoire et bâtis sur la transparence, la confiance mutuelle et la coopération.

 

La Turquie évaluera cette question à la lumière des réponses qui seront obtenues de la part des autorités américaines, ajoute le communiqué.

 

L'hebdomadaire allemand, Der Spiegel a révélé dimanche que l'agence américaine NSA espionnait des bâtiments officiels de l'Union européenne aux États-Unis, mais aussi à Bruxelles, depuis de longues années.

 

Selon le quotidien britannique The Guardian, 38 pays ont été surveillés par l'agence américaine.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 17:30
Plus de 70 officiers de l'armée syrienne ont fait défection en Turquie

15 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

ANKARA - Plus de 70 officiers, dont 6 généraux et 22 colonels, ont déserté les rangs de l'armée fidèle au président syrien Bachar al-Assad au cours des dernières trente-six heures pour rejoindre la Turquie voisine, a-t-on appris samedi de source officielle turque.

 

Cette vague de défection, d'une ampleur inédite depuis plusieurs mois, intervient après la décision jeudi des Etats-Unis de livrer une aide militaire, dont la forme n'a pas encore été précisée, aux rebelles syriens.

 

Les pays occidentaux, soutiens de l'opposition au président syrien Bachar al-Assad, se sont jusque-là refusés à franchir le pas de la livraison d'armes aux combattants rebelles par crainte de les voir tomber entre les mains de ses éléments islamistes les plus radicaux.

 

Mais la récente avancée militaire des forces de Damas, appuyées par le mouvement chiite libanais du Hezbollah, les a contraints à réétudier dans l'urgence cette possibilité.

 

Des représentants des pays qui soutiennent l'opposition syrienne ont rencontré vendredi et samedi à Istanbul son chef militaire le plus important, le général Selim Idriss, pour évoquer de possibles livraisons d'armes à la rébellion.

 

Des dizaines d'officiers supérieurs syriens ont fait défection en Turquie depuis le début de la rébellion en Syrie au printemps 2011. Beaucoup ont rejoint les rangs de la rébellion au sein de l'Armée syrienne libre (ASL).

 

La Turquie accueille quelque 400.000 réfugiés syriens ayant fui les combats dans leur pays, qui ont fait plus de 93.000 morts selon l'ONU.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 07:30
AACE  (Amphibious Armoured Combat Earthmover) FNSS  photo SITTA

AACE (Amphibious Armoured Combat Earthmover) FNSS photo SITTA

05/06/2013 SITTA

 

La onzième éditiondu salon « IDEF » s’est déroulée au parc des expositions Tüyap d’Istanbul du 7 au 10 mai 2013. Plus de 790 exposants, dont 255 sociétés turques, ont fait spécialement le déplacement.

 

Le salon a été inauguré par Monsieur Ismet Yilmaz, ministre turc de la Défense, en présence de nombreuses autorités locales et délégations étrangères. 105 délégations officielles provenant de 81 pays ont assisté à une édition rendue particulièrement attrayante par l’exposition de nombreuses nouveautés. Une hausse de 25% du nombre d’exposants a d’ailleurs été enregistrée par rapport à l’édition 2011. 

 

Ces exposants étaient rassemblés, pour certains, sous pavillons nationaux. Parmi eux, la Turquie, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Russie, l’Italie, la Chine,le Pakistan et les Emirats-Arabes-Unis. Plusieurs sociétés françaises étaient également regroupées autour du pavillon France dont la société Lacroix. Le salon « IDEF » a, par ailleurs, été l’occasion pour les représentants du Commissariat Général des Expositions et Salons (COGES) de sensibiliser les participants, tant français qu’étrangers, sur l’organisation de la prochaine édition du salon EUROSATORY qui se déroulera à Villepinte (France), du 16 au 20juin 2014.

 

Parmi les nombreux matériels et équipements présentés lors de cette édition, il convient de souligner :

 

-         le véhicule de combat d’infanterie TUPLAR de la société turque OTOKAR ;

-         le véhicule antichar KAPLAN STA de la société turque FNSS ;

-         le système antiaérien KORKUT des sociétés turques FNSS et ASELSAN ;

-         le véhicule blindé transport de troupe VARAN de la société turque HEMA ;

-         le véhicule blindé polyvalent EJDER 4x4de la société turque NUROL ;

-         la grenade lacrymogène GL 310 de la société brésilienne CONDOR ;

-         la lunette de visée nocturne 1 PN 93.4de la société russe NOVOSIBIRSK ;

-         le fusil d’assaut UBS RS-X de la société turque ARMSAN ;

-         les munitions  « less lethal »de la société sud-africaine LESS LETHAL AFRICA ;

-         la vedette rapide MRTP de la société turque YONCA ONUK ;

-         le pistolet semi automatique MC P 17 de la société turque TISAS ;

-         le fusil d’assaut SAR 223 T de la société turque SARSILMAZ ;

-         le missile sol-sol et sol-mer ALAS de la société serbe YUGOIMPORT ;

-         la boule optronique MAMBA de la société britannique CHESS ELECTRONICS.

 

Plus de détails

 

Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour la prochaine édition du salon IDEF qui se tiendra,comme il se doit, au centre Tüyap au mois de mai 2015.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 18:30
TULPAR  (Otakar - Turquie)

TULPAR (Otakar - Turquie)

05/06/2013 SITTA

 

La 11ème édition du salon IDEF s’est déroulée du 7 au 10 mai 2013 à Istanbul dans l’enceinte du centre d’exposition TUYAP.

 

Ce salon, riche en nouveautés, issues pour la plupart de l’industrie d’armement turque, accueillait de très nombreux participants de différentes nationalités (États-Unis,Royaume-Uni, Bulgarie, Pakistan, Chine, France, Azerbaïdjan, Allemagne) qui ont profité de l’événement pour exposer les dernières innovations de leur industrie de défense.

 

Le reportage

MBRLT 300 (Rocketsan-Turquie) photo SITTA

MBRLT 300 (Rocketsan-Turquie) photo SITTA

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 07:30
Syrie: des rebelles interceptés à la frontière turque avec 400 kg d'explosifs

ANKARA, 3 juin - RIA Novosti

 

Un véhicule d'opposants syriens transportant 400 kilos de matières explosives à destination de la Turquie a été intercepté au poste-frontière de Bab al-Hawa en Syrie, rapportent lundi les médias turcs.

 

"L'automobile appartenant aux opposants franchissait le point de contrôle syrien de Bab al-Hawa et se dirigeait vers le poste frontalier turc de Cilvegözü (province de Hatay; sud). Lors du contrôle du véhicule, 400 kilos de matières explosives ont été saisis", écrit le journal Haber Turk.

 

Selon l'agence Ihlas, les explosifs ont été saisis par les membres de l'Armée syrienne libre (ASL; opposition) qui contrôle la région. L'agence indique également que ces matières pourraient être utilisées en vue d'organiser des attentats terroristes en Turquie.

 

Le poste frontalier de Cilvegözü est situé à moins de dix kilomètres de la ville de Reyhanli, théâtre des explosions du 11 mai dernier, qui ont fait plus de 50 morts. Ankara a alors imputé l'attaque à un groupuscule clandestin d'extrême gauche turc lié aux services de renseignement du régime du président syrien, Bachar el-Assad.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 11:30
Les armes produites en Azerbaïdjan peuvent être adopté à l'armée turque

13 Mai 2013 Rashad Suleymanov - APA

 

Bakou -  Certains types d'armes produites en Azerbaïdjan peuvent être prises par l'armée turque, a déclaré le ministre de l'Industrie de la défense Yaver Jamalov.

 

Le ministre a dit que lors de la réunion avec le secrétaire de l’Industrie de la Défense Bayar Murad, la Turquie, qui s'est tenue dans le cadre de l’exposition internationale de la défense IDEF-2013, a été discuté le développement de la coopération bilatérale.

 

« Dans la réunion, nous avons également discuté de l'utilisation de certaines armes fabriquées en Azerbaïdjan par l'armée turque. J’espère que dans un proche avenir certaines mesures à cet égard seront prises » a annoncé Jamalov.

 

Notant que l'Azerbaïdjan attache l'importance à la coopération avec la Turquie dans le domaine de la défense, le ministre a dit que, dans ce cadre sont prévus des projets communs.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 18:30
MIM 104 Patriot System der Bundeswehr photo Darkhone

MIM 104 Patriot System der Bundeswehr photo Darkhone

MOSCOU, 24 avril - RIA Novosti

 

Les batteries de missiles anti-aériens Patriot déployées dans le sud-est de la Turquie en vue de protéger le pays contre d'éventuelles attaques depuis le territoire syrien ne remplissent pas leur mission, rapporte le journal syrien Watan citant des experts en la matière.

D'après l'analyste du think-tank turc EDAM Aaron Stein, le rayon d'action des missiles implantés en Turquie ne couvre pas une importante partie du sud-ouest de la Turquie et ne permet pas de protéger la province du Hatay, limitrophe de la Syrie.

Selon M.Stein, les batteries de Patriot ne peuvent protéger que les villes où elles sont stationnées, ainsi que leurs alentours immédiats.

"Le Hatay, qui accueille des réfugiés syriens et a été à plusieurs reprises visé par les forces du régime syrien, en dépit de sa position dangereuse, n'est pas protégé contre les missiles chargés d'agents chimiques, qui peuvent être tirés depuis la Syrie", a indiqué l'expert.

Pour sa part, l'expert américain Michael Vice, qui s'est rendu dans la région la semaine dernière, a indiqué au quotidien que l'Allemagne et les Pays-Bas avaient été "réticents" à envoyer leurs militaires à la frontière syro-turque, et que la seule mission de ces derniers consistait à protéger les infrastructures de l'Otan dans la base aérienne d'Incirlik.

En février dernier, les forces de l'Otan ont achevé le déploiement de missiles Patriot acheminés des Etats-Unis, des Pays-Bas et d'Allemagne sur le territoire turc. L'Alliance a installé les missiles sur demande d'Ankara qui avait exprimé son inquiétude face à une éventuelle frappe balistique en provenance de Syrie.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:30
photo Nato

photo Nato

BRUXELLES, 23 avril - RIA Novosti

 

L'Otan a élaboré des plans pour assurer une protection efficace de la Turquie en cas d'attaques de la part de la Syrie, a déclaré mardi le secrétaire général de l'Alliance Anders Fogh Rasmussen lors d'une réunion du Conseil de l'Otan au niveau des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles.

 

"Nous ne commentons jamais notre planning spécial, mais je peux vous assurer que nous sommes prêts à défendre, à protéger nos alliés, en l'occurrence la Turquie. Tous nos plans sont en place pour assurer une protection efficace de la Turquie", a indiqué M.Rasmussen devant les journalistes.

 

Le secrétaire général a toutefois tenu à souligner qu'un règlement politique était la seule bonne voie pour désamorcer la crise en Syrie.

 

Le conflit en Syrie a fait plus de 70.000 morts et des centaines de milliers de réfugiés depuis mars 2011, selon l'Onu. Les rebelles syriens bénéficient d'un soutien étranger. Damas affirme que des milliers de mercenaires étrangers, y compris des commandos de groupes terroristes, combattent dans les rangs de l'opposition armée. L'Occident ne cesse d'insister sur le départ du président Bachar el-Assad.

 

En février dernier, les forces de l'Otan ont achevé le déploiement de missiles Patriot acheminés des Etats-Unis, des Pays-Bas et d'Allemagne sur le territoire turc. L'Alliance a installé les missiles sur demande d'Ankara qui avait exprimé son inquiétude face à une éventuelle frappe balistique en provenance de Syrie, pays voisin.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:30
Umtas Long Range Antitank Missile

Umtas Long Range Antitank Missile

Apr. 22, 2013 - By BURAK EGE BEKDIL – Defense news

 

Development of 'National Systems' Moves at Full Speed

 

ANKARA — Hardly a day passes without a Turkish defense company proudly announcing that it has designed, developed and produced a weapon system the country would normally buy off-the-shelf from a foreign supplier. The most recent indigenously developed Turkish weapon is an anti-tank missile, the UMTAS.

 

Turkish military officials are anxiously awaiting the first serial production and delivery of the UMTAS.

 

“After years of going from one foreign supplier to another, we are happy to have our companies providing us with national solutions,” a senior Army official said.

 

Procurement officials said the UMTAS has recently undergone several successful field tests.

 

“This system can quickly find foreign buyers and mark an impressive transformation [of Turkey] from an import-dependent country into an exporting one,” one procurement official said. “It is relatively low-cost and reliable.”

 

State-owned missile maker Roketsan initiated the long-range anti-tank UMTAS missile project in efforts, first, to meet local demand from the Turkish Armed Forces, and later to export it, especially to countries in the region.

 

The UMTAS, with its infrared imaging and laser-seeker options, is an anti-tank missile with a range of 8 kilometers to be used in air-to-ground and ground-to-ground operations.

 

Roketsan officials said the system is going through further tests for technical properties and compatibility with environmental conditions. Thus far, the system has completed ballistic-missile tests and controlled-missile tests, and its sub-system design has been finished, they said.

 

The UMTAS is considered the official anti-tank system for the T-129, the helicopter gunship Turkish Aerospace Industries (TAI) is co-producing with Italian-British AgustaWestland in a US $3.2 billion project. It also can be integrated into the Anka, Turkey’s first locally developed unmanned aircraft. Other potential platforms to be outfitted with the UMTAS are armored land vehicles and naval vessels.

 

Roketsan officials said they plan to develop the L-UMTAS, the same anti-tank missile with laser seeker warheads and missiles using high-explosive particles.

 

In February, Roketsan said it won a contract from the United Arab Emirates to sell its laser-guided rocket system, known as the Cirit, under a contract worth $196.2 million. The deal comes as Turkey seeks to boost arms exports to Arabian Gulf countries. The Emirati Army is the first foreign customer for the Cirit system.

 

The Cirit is one of several programs launched by Turkey to equip the Army’s T-129, AH-1P Cobra and AH-1W Super Cobra attack helicopters with low-cost precision strike capabilities. The 70 mm rocket has a range of 8 kilometers.

 

French-German company Eurocopter selected the Cirit for a test and integration program to equip the Eurocopter EC635. Roketsan is also producing canisters for Lockheed Martin’s Patriot Advanced Capability-3 missile.

 

Analysts say the commercial development of the Anka boosted Turkish defense manufacturing.

 

“The Anka is the first aerial platform totally designed, developed and manufactured by Turkish engineering. It has a symbolic importance,” said Ceyhun Ozguven, an Ankara-based analyst.

 

The Anka has a 56-foot wingspan, a top speed of 75 knots and a maximum altitude of 30,000 feet. It completed military testing in late January and is set for serial production. Turkey aims to export the drone around the region, with the Egyptian government reportedly considering an order.

 

With the Anka headed for serial production, TAI has already begun developing an armed version of the drone called the Anka +A that will be outfitted with Cirit missiles .

 

On March 6, Turkey’s President Abdullah Gul showed the Anka to Jordan’s King Abdullah, along with other military products, such as the T-129 and the Hurkus, a basic trainer aircraft TAI is developing. In 2012, Turkey exported about $1.2 billion worth of defense equipment, a 35.7 percent rise over 2011. The main export destinations were the US, UAE and Saudi Arabia. The industry is aiming for $2 billion in exports by 2016.

 

Turkey’s procurement office, the Undersecretariat for Defense Industries (SSM), has a regional office in Riyadh, Saudi Arabia, for overseeing and coordinating export activities in the region.

 

Other Turkish weapons include the Altay tank, a $400 million project developed and produced by privately owned armored vehicles maker Otokar. South Korea’s Hyundai Rotem and Turkey’s Roketsan and Aselsan, a state-owned military communications and electronics company, are among the project’s sub-contractors. Also, last month Aselsan said it successfully developed the country’s first indigenous identification friend or foe (IFF) system and delivered the first prototypes to the Turkish military

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 12:30
source Le Pélerin

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En 1909 et en 1915, la marine française a sauvé des milliers d'Arméniens persécutés en Turquie. Georges Kevorkian a consacré un livre à ces interventions.

 

27/12/2011  par Jean Guisnel - Le Point.fr

 

On le sait peu, mais à deux reprises au début du XXe siècle, des milliers d'Arméniens ne durent leur salut qu'à des interventions musclées de la marine nationale française. Passionné par ces épisodes, Georges Kevorkian a enquêté dans les archives historiques du ministère de la Défense et auprès des descendants des marins ayant participé à ces opérations pour en faire un livre*. Entretien.

 

Le Point : En avril 1909, Stéphen Pichon et Marie-Georges Picquart, respectivement ministre des Affaires étrangères et ministre de la Guerre du gouvernement Clemenceau, décident d'envoyer plusieurs navires au secours des Arméniens de Cilicie sauvagement réprimés par les Turcs. Pouvez-vous nous rappeler le contexte historique de cette intervention ?

Georges Kevorkian : Les Jeunes-Turcs au pouvoir depuis 1908 ont promulgué une Constitution qui introduit des réformes de progrès et une orientation plus tolérante des rapports entre les différentes communautés de l'Empire ottoman, notamment entre les Arméniens chrétiens et les Turcs musulmans. Les Arméniens adhèrent à ce programme. Mais parmi ces Jeunes-Turcs, les nationalistes les plus radicaux rejettent les "infidèles". Les Arméniens sont accusés de menées autonomistes en Cilicie. À la mi-avril 1909, des heurts entre les communautés déclenchent des représailles de la part des Turcs. Tous les chrétiens sont visés. Les puissances occidentales sont averties de massacres dont sont principalement victimes les Arméniens ; elles craignent pour leurs ressortissants et leurs représentants consulaires. Du côté français, on craint aussi pour la vie des jésuites et des soeurs de Saint-Joseph-de-Lyon. Une force navale de plusieurs pays est alors dépêchée.

 

À quelles opérations ces navires français seront-ils affectés et en quoi aideront-elles les Arméniens ?

Le contre-amiral Louis Pivet, commandant l'escadre légère de Méditerranée à bord du croiseur cuirassé Jules Ferry, reçoit l'ordre d'appareiller pour cette région. Outre le Jules Ferry, son escadre, comprenant le cuirassé d'escadre Vérité ainsi que les croiseurs cuirassés Victor Hugo et Jules Michelet, se met en route pour arriver en bordure du golfe d'Alexandrette le 23 avril 1909. Les marins français constatent que tout le quartier arménien d'Adana est en feu ; il en est de même des habitations chrétiennes des localités proches. Les réfugiés chrétiens sont protégés avec le concours d'unités navales européennes (croiseur anglais Diana, croiseur italien Piemonte, croiseur allemand Hambourg...). Le 27 avril, le paquebot français Niger, réquisitionné, embarque 2 200 chrétiens (en majorité des Arméniens) de la baie de Bazit. Le Jules Ferry embarque, le même jour, 1 450 réfugiés, dont deux tiers de femmes et d'enfants. Quant au Jules Michelet, il protège par sa présence des chrétiens réfugiés en bordure de mer, en baie de Kessab. Le calme revenu, après concertation avec les autorités ottomanes, les réfugiés rescapés reviennent dans leurs quartiers dévastés ; cependant, certains quitteront pour toujours le pays.

 

En 1915, des Arméniens de la région du mont Moïse, sur le golfe d'Alexandrette (aujourd'hui Iskenderun), sont acculés par les Turcs. Leur salut viendra de la mer et de la marine française. Pourquoi est-elle intervenue ?

Fin octobre 1914, l'Empire ottoman se joint aux forces allemandes et autrichiennes (Empires centraux) pour combattre le bloc des pays de l'Entente (Grande-Bretagne, France et Russie). C'est ce qu'on a appelé le "théâtre oriental" de la Grande Guerre. En septembre 1915, la 3e escadre de la flotte de combat française en Méditerranée, aux ordres de l'amiral Gabriel Darrieus (qui vient de prendre le relais de l'amiral Louis Dartige du Fournet devenant chef de l'armée navale en Méditerranée), patrouille le long des côtes de Syrie, proches du golfe d'Alexandrette et du mont Moïse (Musa Dagh). Le 10 septembre, le croiseur Guichen aperçoit des groupes d'hommes descendant de la montagne vers la plage : plusieurs milliers d'Arméniens acculés à la mer fuient la barbarie des Turcs qui les pourchassent pour les déporter (la mort leur étant promise), en application du crime "génocidaire" décidé par les autorités ottomanes. Ils brandissent un pavillon de la Croix-Rouge, des pavillons français, et (dit-on) un drap sur lequel a été dessinée la croix du Christ. La décision est prise par l'amiral Dartige du Fournet, avant de quitter son escadre : "Il faut sauver ces Arméniens chrétiens (combattants, femmes, enfants, vieillards) du joug des bachi-bouzouks, les Turcs, nos ennemis."

 

Dans quelles conditions cette opération de sauvetage de grande ampleur s'est-elle déroulée ? Quel en fut le bilan ?

L'accord demandé aux autorités françaises de Paris tarde à venir, mais l'organisation du secours est bien en place et sera exécutée par l'amiral Darrieus du 11 au 13 septembre. Au total, le nombre d'Arméniens sauvés par cette opération navale s'élève, très exactement, à 4 092, dont 8 blessés, répartis comme suit : le croiseur cuirassé amiral Charner : 347, le croiseur cuirassé Desaix : 303, le croiseur de 3e classe D'Estrées : 459, le croiseur auxiliaire Foudre : 1 042, le croiseur de 1re classe Guichen : 1 941. Ces réfugiés vont être placés dans des camps situés à proximité de Port-Saïd, grâce à l'accord des autorités anglaises qui les accueillent le 14 septembre. Parmi ces réfugiés se trouvent des combattants dont certains rejoindront la légion arménienne du général français Julien Dufieux, en 1920.

 

Ces épisodes de l'histoire navale de la France sont peu connus. Sont-ils commémorés avec une intensité suffisante, à vos yeux ?

Ils sont connus par la plupart des Arméniens, grâce notamment au roman Les 40 jours de Musa Dagh de Franz Werfel, paru en 1934. D'autres ouvrages évoquent ces événements et les actes héroïques des marins français. Les mémoires des amiraux des escadres du Levant en font état. Ce qu'on doit retenir des écrits de ces derniers, c'est le décalage entre leurs actions de protection des chrétiens d'Orient et le recul (pour ne pas dire l'abandon) de la diplomatie française en 1922 et 1923 (désastreux traité de Lausanne). La France n'est plus dès lors "protectrice des chrétiens d'Orient". La sortie de mon ouvrage a favorisé plusieurs commémorations. Le 5 mai 2010, un hommage a été rendu devant la tombe de l'amiral Dartige du Fournet à Saint-Chamassy (Dordogne) en présence du maire du village, du sous-préfet de la Dordogne et de descendants d'Arméniens sauvés du mont Moïse. Le 15 octobre 2010, à Toulon, une cérémonie d'hommage a été rendue à la marine française par le secrétaire d'État aux Anciens Combattants M. Hubert Falco, maire de Toulon, en présence de l'ambassadeur d'Arménie en France et d'autorités civiles et militaires, dont le préfet maritime. Une plaque est posée au musée de la Marine, près de l'Arsenal maritime.

La flotte française au secours des Arméniens (1909-1915), Marines éditions, 127 pages, 23,20 euros. ISBN : 978-2357430099

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 05:55

http://french.ruvr.ru/data/2011/09/06/1254382042/4022038396_a94fc365ae_o.jpg

 

6.09.2011 Konstantin Bogdanov -- french.ruvr.ru

 

Un radar américain sera installé en Turquie où, très probablement, il commencera à suivre les lancements de missiles sur le territoire iranien et ne pourra pas être utilisé contre les forces stratégiques russes. Cependant, le système global américain de défense antimissile (ABM) comporte toujours un risque pour la Russie.

L’ABM américain se dote d’un nouveau radar

 

Une station radar en cours de création par les Etats-Unis et l’OTAN sera déployée en Turquie, a déclaré vendredi le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères Selçuk Ünal. 
"Le déploiement de cet élément de l’ABM en Turquie sera une contribution de notre pays au système de défense développé dans le cadre de la nouvelle stratégie de l’OTAN et renforcera le potentiel de défense de l'Alliance et de notre système national de défense", a-t-il fait remarquer.

 

Pour autant qu’on puisse en juger actuellement, il s’agit de variations sur le thème du radar centimétrique AN/TPY-2 intégré dans le complexe américain THAAD destiné à l'interception endo-atmosphérique des missiles de moyenne portée. Le radar couvre un rayon d’environ 1.000 kilomètres.

 

La particularité de cette station est qu’hormis la transmission des paramètres au complexe de tir THAAD destiné à détruire les ogives lancées, elle peut être utilisée comme une sorte de "point d’observation" avancé dans la structure projetée du nouvel ABM américain (ce qu’on appelle le régime Forward-based mode). Dans ce cas, le radar est utilisé pour une détection précoce des lancements de missiles et la détermination des éléments de leurs trajectoires.

Dans quelle direction le radar sera-t-il orienté?

 

Le site prévu pour le déploiement de la station radar réduit rapidement le cercle des "ennemis éventuels" de la région sud-européennes de l’ABM américain. Selon les médias turcs, il est question des régions sud-est de la Turquie.

Le radar ne pourra pratiquement pas fonctionner contre la Russie à partir de cette position : premièrement, sur le plan purement théorique sa portée suffira jusqu'à Novorossiïsk, et deuxièmement, la crête du Caucase et les montagnes à l’est de la chaîne pontique empêcheront fortement le radar de surveiller la situation au-dessus du territoire russe, même s’il était déployé sur l’un des sommets autour du lac Van.

 

Sans parler du fait que dans ce secteur il est inutile de surveiller quoi que ce soit qui soit lié aux lancements des missiles stratégiques russes. Ils sont déployés au nord-ouest de Russie, dans sa région centrale et en Sibérie, et leurs trajectoires opérationnelles sont dirigées vers le nord, au-dessus des régions polaires et le Groenland.

 

De plus, et surtout, même en supposant que ce radar soit capable de détecter quelque chose qu’il ne devrait pas voir (par exemple, des lancements hypothétiques de missiles tactiques au-dessus de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud en cas de nouveau conflit au sud de la crête du Caucase), les Américains ne pourraient rien en faire. Les vecteurs pour antimissiles en Géorgie pourraient convenir, mais la possibilité de leur déploiement dans les conditions actuelles est très faible.

 

Vendredi, Dmitri Rogozine, représentant permanent de la Russie auprès de l’OTAN, a annoncé que le radar turc ne représentait aucune menace pour la Russie. Par contre, deux Etats de la région devraient s’en inquiéter: l’Iran et la Syrie.

 

Si la Syrie ne dispose pas de missiles capables d’atteindre le territoire européen (et a peu de chances de s’en procurer à moyen terme), l’Iran est sur le point de créer de tels systèmes. Et ses principales bases de missiles connues du public sont situées à l’ouest et au nord-ouest du pays (près de Khorramabad et Tabriz), et le lancement d’un missile serait certainement détecté par la nouvelle station radar américaine. 

Mise au point de la politique générale

 

La logique du déploiement d’un radar en Turquie renforce l’orientation ouverte anti-iranienne de la composante européenne de l’ABM américain (ce qui a été ouvertement annoncé).

 

Au début des années 2000, l’administration républicaine misait sur le déploiement des éléments de l'ABM en République tchèque et en Pologne, où ils pouvaient seulement menacer les missiles Topol tirés à partir des régions nord-ouest de Russie.

 

Avec l’arrivée à la Maison blanche de l’équipe de Barack Obama, le concept de l’ABM européen a changé : les plans de déploiement des vecteurs ABM ont changé au profit du sud de la Roumanie, et un radar devait être déployé en Bulgarie ou (comme ce sera certainement le cas) en Turquie.

 

Ainsi, le flanc sud de la composante européenne de l’ABM américain a été dessiné dans l’ensemble. Désormais, on peut affirmer que dans cette configuration il s’agit effectivement de la protection de l’Europe contre d'éventuelles attaques de missiles en provenance du Moyen-Orient.

 

Les missiles d’un ennemi éventuel lancés contre les pays européens passeront au-dessus de la Turquie et les éléments de leurs trajectoires seront détectés par le radar turc. Ensuite, les intercepteurs roumains traiteront les ogives au-dessus des Balkans.

La mosaïque complexe de l’ABM global

 

En comparaison avec les plans annoncés par Washington une dizaine d’années auparavant, le fond général du problème de l’ABM européen a perdu son caractère franchement antirusse. Cependant, les risques pour la Russie demeurent.

 

L’architecture de l’ABM américain global, dans sa forme sous laquelle il sera créé, assure une souplesse sans précédent des systèmes de ciblage et de guidage des systèmes d’attaque. En fait, il est prévu que toutes les composantes de l’ABM (les radars navals et les intercepteurs embarqués sur les navires) soient capables de se déplacer et, en cas de menace, d’adopter la configuration nécessaire au Pentagone.

 

Ainsi, une source haut placée au Pentagone a déclaré au The Wall Street Journal que la décision de déployer le radar en Turquie avait été prise à la fin de l’année dernière. Toutefois, afin d’éviter d’exacerber les relations déjà complexes dans la région, selon la source, il a été décidé que le radar américain identique, déployé en Israël et intégré à l’ABM, ne recevrait aucune information à partir du radar turc.

 

Ankara est réellement préoccupé par les tensions possibles dans la région et se prononce contre la création de l’ABM régional intégré basé sur ces deux radars. Toutefois, on ignore comment les Américains garantiront l’absence d'échange d’informations si l’architecture de l’ABM global prévoit un échange transparent de données (dans l’idéal à l’échelle planétaire).

 

L’ABM israélien sera probablement exclu de ce schéma, mais la facilité avec laquelle il est possible de mettre ces radars en liaison confirme le caractère éphémère des garanties avancées par les militaires américains.

Les problèmes similaires préoccupent la Russie.

 

Admettons que la probabilité de la destruction des missiles Topol tirés dans le nord-ouest de la Russie au-dessus de la mer de Norvège est relativement faible : la phase d’accélération sera déjà terminée ce qui compliquera l’interception. Mais à partir des mêmes positions les croiseurs américains de classe Ticonderoga pourront détruire les missiles navals russes pendant la phase de lancement depuis les sous-marins dans la mer de Barents.

 

Or c’est une grave menace : les missiles nucléaires navals étaient toujours considérés comme une arme de représailles (dans les années 70 on les qualifiés des "tueurs de villes" en raison de leur précision relativement faible), et l’annulation de leur potentiel de riposte pourrait pousser encore plus les politiques irresponsable à effectuer une première frappe de "désarmement" contre les forces nucléaires russes. Notamment dans le contexte de la future mise hors service des silos lourds de production soviétique, et d’une situation pour l’instant floue concernant le rythme de leur replacement par de nouveaux systèmes.

 

La situation s’avère complexe. D’une part, le déploiement de la composante sud de l’ABM en Turquie et en Roumanie ne présente aucune menace pour la Russie. D’autre part, la mise en place de la mosaïque colossale de l’ABM américain global comporte certains risques potentiels pour les forces stratégiques russes.

 

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