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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 16:17

nimr II

 

19 Juillet 2012 maghrebemergent.info

 

Les actes de création de la société à capitaux mixtes dénommée "Nimr-Algérie. SPA", implantée à Khenchela, entre le Groupement pour la promotion de l’Industrie mécanique (Epic-Gpim) du ministère de la Défense nationale et le groupe Tawazun des Emirats arabes unis été signés jeudi au siège du ministère.

 

La signature de ces actes s’inscrit dans le cadre de la mise en £uvre du protocole d’accord algéro-émirati pour la coproduction de véhicules spéciaux.

 

Les investissements concernant le centre de production de cette entreprise démarreront dès octobre 2012.

 

La cérémonie de signature s’est déroulée sous la présidence du ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, M. Abdelmalek Guenaizia, en présence d’officiers supérieurs de l’Armée nationale populaire, du président du Groupe Tawazun et de l’ambassadeur des Emirats arabes unis à Alger.

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 11:46

nimr II

 

06.06.2012 france-moyenorient.com

 

Du 11 au 15 juin se tiendra Eurosatory le salon mondial de la Défense et de la Sécurité terrestres et aéroterrestres au Parc des Expositions de Paris. La société émiratie NIMR Automotive, joint venture entre Bin Jabr Group et Tawazun Holding spécialisé dans le secteur de la défense et de la sécurité présentera à Paris son véhicule militaire multi-missions, le NIMR(tigre en arabe) dans sa version 4X4 et 6X6. Les Émirats Arabes Unis prennent de plus en plus de parts de marché dans le secteur de l’armement et de l’aéronautique. Autrefois acheteur clé en main, le pays entend exporter le NIMR dans les pays du Maghreb et en Afrique et faire la concurrence aux acteurs traditionnels de l’armement terrestre comme Renaut Truks Defense, Nexter ou Panhard.
Le ministère émirien de l’Intérieur a signé un contrat pour 200 véhicules en Mars 2012. À ce jour, plus de 500 NIMR ont été livrés, avec des clients qui comprennent la Libye, la Jordanie et le Liban. D’une part Les révolutions arabes pourraient profiter à Tawazun notamment en Tunisie où le parti Ennahdha au pouvoir risque de faire payer le rôle de la France sous l’ère Ben Ali. D’autre part, le secteur de l’armement terrestre français est en pleine restructuration avec des discussions sur une fusion possible parmi les trois acteurs Renault Trucks Defense (RTD)( Volvo), Nexter( ex Giat industries, principal acteur de l’armement terrestre en France) et Panhard.

« Ils se concurrencent de plus en plus sur le créneau des véhicules blindés. Au fur et à mesure qu’elles élargissent leurs gammes, les trois sociétés se marchent sur les pieds. » selon Serge Perez, l’ancien vice-président de Renault Trucks. Plus vraisemblable, les discussions pour une fusion Panhard/RTD se poursuivent mais la décision devrait être prise par le conseil d’administration du groupe Volvo a déclaré Christian Mons, le président exécutif de Panhard au journal "Defense News".

 

L’acquisition de Panhard permettrait à RTD plutôt spécialisé dans les véhicules blindés lourds d’étoffer sa gamme dans le lèger et de porter ses ventes à un objectif 700 millions d’euros contre 250 millions d’euros en 2011. Panhard General Defense conçoit et produit des véhicules blindés depuis près d’un siècle, notamment le Véhicule Blindé Léger (VBL) dont 2300 exemplaires sont en service dans 16 pays et le PVP(Petit Véhicule Protégé), commandé à plus de 1200 exemplaires, par l’armée de terre française. En 2010, Panhard a réalisé un chiffre d’affaires supérieur à 100 millions d’euros.

 

L’arrivée de Tawazun risque de compliquer les choses pour les français d’autant plus que le Moyen-Orient et le Maghreb sont des relais de croissance important pour le secteur de l ’armement français. Sur la période 2006-2010, le Moyen Orient, notamment l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (EAU) demeure, avec 27 % des prises de commandes, la première destination des exportations françaises d’armement. Fin mai, une conférence a été organisé à Abou Dhabi sur les véhicules blindés intitulée Armoured Vehicles UAE 2012. Un rapport de Defense IQ donne une vue d’ensemble de la future demande dans la région et passe en revue les postulants à l’appel d’offres des Émirats Arabes unis concernant des véhicules de combat 8x8, d’une valeur de deux milliards de dollars US. L’appel d’offres porte sur un programme de modernisation de 600 véhicules blindés de combat 8x8 des forces armées émiraties.

 

Dans le secteur civil, le groupe Streit Group basé au Canada a récemment ouvert la plus grande usine de fabrication de véhicules blindés au monde à Ras Al Khaimah.

 

Guerman Goutorov, Président de Streit Group, a expliqué qu’ils avaient choisi les émirats parce qu’ils jouent le rôle de plaque tournante pour les activités commerciales internationales de la société : « Les Émirats arabes Unis sont un pays très bien situé géographiquement […] vous avez accès à l’Asie, l’Afrique, l’Europe et les autres pays du Moyen-Orient […] vous êtes connecté au monde entier. »

 

Conçu pour des opérations tactiques dans des environnements urbains, désertiques ou humides, le NIMR est multirôle : reconnaissance pour la surveillance des frontières, logistique, ainsi que d’autres plus traditionnels, y compris véhicule de commandement, ambulance, transport de personnel, plate-forme d’armes. Ils peuvent aussi servir avec la police et les forces de sécurité internes et exécuter des fonctions de contrôle de sécurité et anti-émeute. Compter à peu près 150 000 dollars pour une version 4x4 de base.

 

Véhicule blindé de 9 à 13 tonnes, le NIMR peut transporter jusqu’à trois tonnes de fret et d’atteindre des vitesses de pointe d’environ 135 kmh. Pour l’électronique embarquée, NIMR Autotmotive s’est associé à l’américain DRS Technologies pour y intégrer des caméras tactiques 360°, des systèmes de communication, suivi des véhicules et des logiciels de gestion et de commandement et contrôle (C2).

 

Comme avec la plupart des véhicules de cette classe, le NIMR peut monter une grande variété de systèmes d’armes ou de stations d’armes télécommandés. Cela va des armes ordinaires type mitrailleuses 7,62 mm et 12,7 mm, lance-grenades de 40mm ou des systèmes plus lourds tels que les lanceurs de missiles antichars. Le Blindage de base est équivalent au niveau 1 STANAG 4569 et offre une défense tous azimuts contre les armes légères. Le blindage peut être optimiser jusqu’au niveau 3 ou 4 de la norme militaire STANAG de protection balistique et de niveau 3a/2b contre les mines.

 

Renault Truck Defense exposera parmi quarante véhicules la deuxième version du VLRA déjà achetée par les forces spéciales irlandaises. Le VLRA est en service depuis plusieurs années au sein des forces spéciales françaises du COS(Commandement des Opérations Spéciales).

 

Fondée en 2007 en tant que filiale à part entière du Bureau de Compensation d’Abou Dhabi, Tawazun vise à développer des entreprises rentables par le biais de partenariats industriels et des investissements stratégiques pour renforcer l’expertise d’Abou Dhabi en matière de fabrication dans le secteur de la défense et de la sécurité.

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 12:55

nimr II

 

April 2, 2012: STRATEGY PAGE

 

The UAE (United Arab Emirates) has ordered another 200 NIMR vehicles for its armed forces. The NIMR is produced by a UAE company with an assembly plant in Jordan. The NIMR is a hummer like vehicle designed to cope with the high heat, and abundant sand and dust found in the Middle East. The basic 4x4 NIMR weighs 4.4 tons, can carry 1.5 tons (or up to eight people), and be equipped with a remote control 12.7mm machine-gun turret. Top speed is 140 kilometers an hour on roads. This version costs about $82,000 each. There is a larger 6x6 version for carrying cargo. There is also an anti-aircraft version armed with four Mistral missiles ready-to-fire, and four more as reloads. An anti-tank version comes equipped with four Milan ATGM (anti-tank guided missiles) ready to fire, and four more as reloads. All NIMRs are equipped to take a variety of armor kits (providing different degrees of protection against bullets and explosions.)

 

NIMR development began in the late 1990s, and production began in 2005. NIMR was designed with the help of Russian automotive company GAZ, which also helped set up the manufacturing operation and supplies some of the components.

 

The UAE armed forces bought a thousand NIMR vehicles a year ago and have about 500 in service. The new Libyan armed forces have ordered 107 while Lebanon, Tunisia and Algeria are testing the vehicle.

 

NIMR is part of an effort by oil-rich Arab countries to develop their economies, and not just be dependent on exporting oil and gas.

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 08:45
Londres espère que les Emirats préféreront l'Eurofighter au Rafale

 

photo Armée de l'Air

 

20 mars 2012 par Peter Griffiths (Reuters)

 

LONDRES, 20 mars - Le consortium de défense européen Eurofighter espère toujours décrocher un contrat de plusieurs milliards d'euros avec les Emirats arabes unis, malgré des informations de presse selon lesquelles la France serait sur le point de le remporter.

 

Latribune.fr rapportait début février que la vente par Dassault Aviation de 60 Rafale aux Emirats arabes unis pourrait être annoncée d'ici début avril. (voir )

 

S'il se confirmait, ce contrat estimé à 10 milliards de dollars (7,55 milliards d'euros) marquerait un revirement après la douche froide subie par l'avionneur français l'an dernier, lorsque les Emirats avaient jugé l'offre de Dassault non compétitive et irréalisable.

 

Il constituerait aussi une nouvelle victoire pour le Rafale, Dassault ayant obtenu fin janvier l'ouverture de négociations exclusives avec l'Inde pour l'achat de son avion de combat.

 

Cependant, deux ministres britanniques disent encore espérer pouvoir persuader Abou Dhabi de choisir le Typhoon, construit par Eurofighter, un consortium réunissant la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne.

 

Interrogé sur les chances de voir un tel accord survenir, le secrétaire d'Etat britannique au Commerce, Stephen Green, a dit à Reuters: "Je pense certainement qu'il y a une réelle possibilité, (même) s'il y a un concurrent sérieux, comme nous le savons tous."

 

"Il y a eu un engagement ministériel considérable", a-t-il ajouté en marge d'une conférence de dirigeants d'entreprise visant à renforcer les liens commerciaux entre la Grande-Bretagne et les Emirats dans des secteurs aussi variés que la défense, l'infrastructure, la santé et la technologie.

 

Gerald Howarth, sous-secrétaire d'Etat britannique à la Défense, a précisé de son côté que le gouvernement britannique continuait de soutenir la campagne d'Eurofighter auprès d'Abou Dhabi.

 

"Il y aurait vraiment de quoi espérer un partenariat fort si les Emirats venaient à sélectionner le Typhoon", a-t-il dit. "C'est à présent une réelle possibilité, vu l'intervention du Premier ministre et bien sûr la réponse des Emirats."

 

Le Premier ministre britannique David Cameron s'était rendu aux Emirats peu après sa prise de fonction en 2010.

 

L'Eurofighter est construit par le groupe britannique BAE Systems, l'italien Finmeccanica et EADS .

 

Outre Dassault, Eurofighter est en concurrence avec Lockheed Martin et Boeing. (Natalie Huet pour le service français, édité par Nicolas Delame)

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 08:50

nimr-II.jpg

 

Feb. 28, 2012 ameinfo.com

 

Abu Dhabi-based Nimr Automotive, a subsidiary of Tawazun Holding, is currently exhibiting at the 11th Annual International Armoured Vehicles (IAV) conference and exhibition being held at FIVE, Farnborough, UK (20th to 23rd Feb 2012).

 

The first ever UAE company to appear at International Armoured Vehicles, Nimr develops and manufactures a wide range of interoperable defence vehicles that feature high power delivery, high mobility, high versatility and high protection levels.

 

These multi-mission vehicles are designed and manufactured for applications that range from tactical missions in harsh environments, such as arid deserts, to modern urban warfare, deep infiltration missions, reconnaissance, border surveillance, and support logistics.

 

Depending on the configuration required by the customer, they can perform a variety of roles, including armament or personnel carrier, logistics vehicle, ambulance, and Command and Control vehicle.

 

Under a Memorandum of Agreement between Nimr and DRS Technologies, part of the Finmeccanica Group, DRS Technologies, is equipping Nimr vehicles with tactical vehicle electronics, electro-optics, vehicle power management and tactical communications.

 

This combination of Nimr's vehicle engineering capacity and DRS Technologies' systems and integration skills can equip these vehicles to deliver world class C4ISTAR solutions, including battle management, close-in situational awareness, reconnaissance and surveillance, and secure vehicle and tactical communications. In partnership with other Finmeccanica businesses, DRS can also integrate highly effective electronic countermeasures against the IED threat as well as a range of stabilised overhead weapon systems capable of meeting most of the operational scenarios the vehicles are likely to encounter.

 

On display at International Armoured Vehicles is the Armoured Patrol Vehicle - 6x6 (pictured) fitted with systems provided by DRS and its sister companies Oto Melara and Selex Elsag.

 

Speaking at the International Armoured Vehicles conference, Mr Hamad Al Neyadi, Chief Strategic Officer of Tawazun and Chairman of Nimr Automotive, drew attention to the vision of Nimr which is to establish a globally recognised and sustainable defence automotive business, contributing to the diversification of the UAE economy and enhancing local skills and experience. Full production, assembly and quality management facilities are being installed at Nimr's Abu Dhabi plant and comprehensive lifecycle management capabilities are already in place.

 

To date, over 509 Nimr vehicles have been delivered, including both the 4x4 and 6x6 versions, and an order book of 1800 plus.

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 13:50
Pour Dassault et l'Etat, l'avenir du Rafale se joue à Abu Dhabi

 

06/12/2011 Alain Ruello, journaliste chargé des questions de défense aux « Echos »

 

Après les déclarations assassines des Emirats arabes unis lors du Salon aéronautique de Dubaï, puis la fin de non-recevoir de la Suisse, qui lui a préféré le Gripen suédois, le Rafale court toujours après son premier succès à l'export. Avec, en filigrane, une question clef, rarement évoquée : le maintien des compétences françaises en matière d'avion de combat. Intervenant il y a quelques jours lors d'un colloque sur la guerre en Libye et en Afghanistan, Laurent Collet-Billon, le délégué général pour l'armement, n'a pas esquivé le sujet. Le maintien des compétences ? « C'est plus facile avec un contrat export », a-t-il lâché devant un parterre de militaires et d'attachés de défense étrangers. Le nom des Emirats arabes unis, qui négocient depuis trois ans l'achat de 60 exemplaires de l'avion de combat français, n'a pas été cité. Mais l'auditoire a compris le message. En jugeant récemment le prix de Dassault « inacceptable », Abu Dhabi a douché les espoirs de signer rapidement. Pour l'Etat, qui compte désespérément ses sous, la perspective de financer à deux les évolutions du bijou de l'armement national a pris du plomb dans l'aile.

 

Les médias ont beau en avoir fait une cible facile, le Rafale concentre une vingtaine de technologies stratégiques que très peu de pays maîtrisent. Il s'agit du radar, des équipements de guerre électroniques ou encore de l'optronique ou du guidage inertiel. Contrairement, là encore, à ce que certains estiment, l'avion tricolore n'est pas dépassé, quand bien même son premier vol remonte au milieu des années 1980. Ses concurrents américains, F16 de Lockheed Martin par exemple, affichent bien plus d'ancienneté au compteur. Autrement dit, et c'est un point largement oublié, un avion de combat vit longtemps, très longtemps, parfois jusqu'à cinquante ans.

 

Le Rafale, qui est entré en service opérationnel dans l'aéronavale en 2004 et dans l'armée de l'air deux ans plus tard, n'échappe pas à la règle. Il devrait voler dans l'armée française jusqu'en 2040 au moins. A condition bien sûr de rester au goût du jour de la technologie. La DGA finance pour cela des évolutions périodiques de l'appareil, qu'on appelle « standard » dans le jargon militaire et qui correspondent à une configuration donnée pour une période donnée. Actuellement, la version en service, la plus moderne donc, est le standard dit « F3 », qui autorise l'emport du missile nucléaire ASMP-A, de l'Exocet dernier cri ou encore de l'armement par guidage laser.

 

La suite est déjà dans les cartons des ingénieurs de la DGA. Pour rester au top le plus longtemps possible, une autre grosse modification du Rafale sera nécessaire. Quand ? Les plans actuels tablent sur une mise en service entre 2020 et 2025, à condition de démarrer les travaux vers 2013. Certaines évolutions sont déjà connues. Cela concerne par exemple la nacelle de désignation de cibles Damoclès, qui guide les missiles. Conçu et produit par Thales, cet équipement date de la génération Mirage 2000. D'autres restent à préciser, dans le domaine de la furtivité par exemple. La feuille de route n'est pas complètement arrêtée, mais la facture pour le contribuable, elle, ne fait pas de doute : elle se chiffrera en centaines de millions d'euros. C'est le prix à payer si la France veut rester une nation militaire majeure. Et c'est là que l'export, et plus particulièrement aux Emirats, prend toute son importance.

 

Quand ils ont accepté en 2008 de négocier l'achat de 60 Rafale, Paris et Abu Dhabi se sont entendus sur un point crucial : en cas d'accord, le contrat portera sur une version améliorée « et » commune de l'avion. En d'autres termes, les deux pays sont prêts à harmoniser leurs besoins et donc à partager le financement de ce futur standard. Dans les autres pays où Dassault espère décrocher la timbale, ce n'est pas le cas. S'ils se prononcent pour l'avion de Dassault, le Brésil et l'Inde ne souhaitent que peu d'évolutions par rapport à la configuration en service dans l'armée française. Les Suisses n'en demandaient aucune.

 

Pour la DGA, qui sait que l'après-2013 va être dur, c'est du pain bénit. Que les Emirats signent, et ce sera autant d'économisé pour les finances publiques. Il en va de centaines d'emplois hautement qualifiés dans les bureaux d'études de Dassault, Thales ou Safran, pour ne reprendre que les trois principaux partenaires du Rafale. S'ils ne signent pas, il sera dur de maintenir cette compétence. Au mieux, compte tenu des coupes budgétaires à venir, cela se fera au détriment d'autres programmes d'armement. Au pis, il faudra que les politiques assument des choix difficiles. Le théorème ne souffre pas d'exception : s'il faut des décennies pour se forger une expertise de pointe, il ne faut que quelques mois pour la laisser filer. Les Anglais en ont fait l'amère expérience, obligés de faire appel à des ingénieurs américains pour concevoir la prochaine génération de leurs sous-marins nucléaires lanceurs d'engins.

 

Boeing est dans la même situation avec son F15 et son F18. S'il veut maintenir les bureaux d'études, l'américain doit accrocher un client export prêt à payer la modernisation des deux avions de combat puisque le Pentagone ne mise que sur le F35 de Lockheed Martin. Ses clients nationaux le lâchant en partie faute d'argent, l'Eurofighter a le même souci. En Suisse, l'appel d'offres spécifiait que l'avion choisi serait l'avion testé. Saab va pourtant essayer de se servir de Berne pour donner un coup de jeune à son Gripen, qui date de 1996.

 

Sans sombrer dans le chauvinisme industriel, il faut donc souhaiter que le gouvernement, durant les quelques mois qu'il lui reste, ou le suivant, sans trop tarder, trouve un accord avec les Emirats. Pour violente qu'elle ait été, la rebuffade d'Abu Dhabi vis-à-vis de Dassault ne signifie pas que les jeux sont faits, même si les concurrents du Rafale ont été invités au bal. Désigné pilote en chef des négociations par Nicolas Sarkozy, Alain Juppé maintient le contact. Le problème, c'est que cheikh Mohammed ben Zayed al Nahyane, le numéro deux du royaume, celui sans qui rien ne peut se faire, est en position de force. Avec 80 F16 et 60 Mirage 2000 qui lui donnent entière satisfaction, il a tout son temps...

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 20:10

http://www.flightglobal.com/assets/getasset.aspx?itemid=43002

 

13.11.2011 By: Greg Waldron – Flight Global

 

UAE firm Adcom Systems is displaying a full-sized mock-up of a medium altitude long endurance UAV called the United 40 in the static park.

 

An illustration at the Adcom stand, however, labels what appears to be an identical aircraft the Yabhon-Smart Eye 2. The single-engine, single-tailed turboprop aircraft has a dramatic s-curve in the middle fuselage and full-sized wings both forward and aft.

 

Adcom has flown a similar, but smaller, UAV called the Yabhon-Smart Eye 1 that is believed to be a technology demonstrator.

 

According to a placard with the United 40 mock-up, the aircraft has a maximum take-off weight of 1,000kg (1,257lb), with its dual wings providing a total lifting area of 24.3m. The United 40 will have an endurance of 25h, a ceiling of 23,000ft, and can carry four 100kg pods on its wings.

 

    All the latest news, video and images from the 2011 Dubai air show

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 12:30
L'Eurofighter défie le Rafale aux Emirats arabes unis

13/11/2011 Michel Cabirol, laTribune.fr

 

Les Emirats arabes unis, agacés par la gestion brouillonne des Français, font monter les enchères et demandent à BAE Systems de concurrencer l'offre de Dassault Aviation avec leur Eurofighter.

Douche glacée pour le Rafale et la France ce dimanche lors de l'inauguration du salon aéronautique, le Dubaï Airshow. Les Emirats arabes unis (E.A.U.), jusqu'ici en négociations exclusives avec Dassault Aviation pour l'acquisition de 60 Rafale, pour un montant éstimé entre 6 à 8 milliards d'euros, ont révélé avoir demandé au consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS et l'italien Finmecannica) de lui faire une offre commerciale (« Request for proposal » ou RFP). Une annonce qui a complètement pris au dépourvu tous les industriels et officiels français présents au salon.

Les discussions entre Abu Dhabi et BAE Systems, qui porte la proposition commerciale de l'Eurofighter aux Emirats, ont débuté il y a moins d'un mois. Le 17 octobre dernier, le groupe britannique a présenté l'Eurofighter Typhoon aux Emiriens, qui, dans la foulée, ont demandé à BAE Systems de formuler un RFP.

Pris à froid, les industriels et officiels français, interrogés au Dubaï Airshow par « La Tribune », minimisent ce coup de théâtre. Ils assurent pour la plupart qu'il s'agit d'une tactique des E.A.U. pour faire baisser le prix du Rafale, jugé trop cher. La ficelle semble grosse mais aujourd'hui les industriels veulent croire à leur analyse. « Est-ce un moyen de faire courir un lièvre devant Dassault Aviation ou les E.A.U. cherchent-ils vraiment une alternative », se demande un industriel tricolore. « Il y a différentes grilles de lecture celle que l'on privilégie pour le moment, c'est celle d'une tactique de négociations des Emiriens », estime un autre. Il est vrai que les E.A.U. avaient déjà fait en 2010 à Boeing une demande d'information technique pour le F/A-18 Super Hornet. Sans aller beaucoup plus loin.

Pas de pilote dans l'avion

Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, confirme que « cette demande de cotation apparaît plus comme une mesure d'animation de la procédure ». Il veut encore croire que la France est proche « du point final d'une négociation très bien engagée ». « Selon la position que l'on occupe, chaque froncement de sourcils peut rapporter ou coûter quelques centaines de millions d'euros », dit-il. Une chose est sûre, si Abu Dhabi choisit l'Eurofighter, il ne pourra plus compter sur la France pour lui reprendre les 60 Mirage 2000-9 que l'Emirat avait la possibilité de céder en cas d'accord sur le Rafale.

Pourtant, depuis plusieurs semaines, les clignotants s'étaient mis au rouge pour l'avion de combat de Dassault Aviation. La décision des E.A.U. de mettre en piste l'Eurofighter est donc clairement « un signal envoyé à Dassault Aviation », estime un industriel. L'échec cuisant du Rafale au Maroc a été semble-t-il aujourd'hui trop vite oublié. Et pourtant ce n'était qu'en 2007, un temps pas si lointain où Nicolas Sarkozy voulait constituer une équipe de France unie, qui parle d'une seule voix à l'exportation pour gagner les grands appels d'offres internationaux civils et militaires en général, et ceux concernant le Rafale en particulier. Car le chef de l'État s'est secrètement fixé le défi d'être celui qui vendra enfin l'avion de combat tricolore à un pays étranger. Pour ce faire, il avait nommé un pilote, Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Élysée, en qui il avait toute confiance, et créé un outil, la « war room », censée impulser une stratégie et une cohérence à ce qu'il appelait « l'équipe de France ». Le bilan est plutôt mitigé au bout de cinq ans mais au moins, la France parlait d'une seule et même voix à ses interlocuteurs.

Las. Claude Guéant, parti au ministère de l'Intérieur, la cacophonie semble être revenue dans cette « équipe de France » privée de capitaine. Chassez le naturel il revient au galop. C'était le cas il y a peu de temps encore pour le Rafale aux Emirats. Abu Dhabi, qui a relancé les négociations en plein été et a maintenu un rythme intensif, y compris lors du ramadan en août, entendaient depuis quelques semaines plusieurs sons de cloche au gré des visiteurs venus vendre les qualités et les prouesses du Rafale. « Les Emirats avaient trop d'interlocuteurs, l'industriel mais aussi beaucoup trop d'étatiques », confirme-t-on au ministère de la Défense, qui stigmatise plutôt « l'État et ses chapelles trop nombreuses ». Il manque visiblement à nouveau un pilote d'autant que le nouveau secrétaire général de l'Élysée, Xavier Musca, n'a vraiment pas le temps de gérer ce dossier jugé « mineur » au regard de toutes les catastrophes qui s'abattent les unes après les autres sur la zone Euro. Par défaut, le dossier échoit au chef d'état-major particulier du président de la République Benoît Puga, un officier de la Légion étrangère, ancien patron des opérations spéciales et qui était auparavant à la tête de la Direction du renseignement militaire. Le général, qui a remarquablement géré l'intervention militaire française en Libye (opération Harmattan), selon la plupart des observateurs, est semble-t-il moins aguerri sur ce type de dossier.

Incompréhensions

À Abu Dhabi, l'incompréhension monte de plus en plus. À tel point que furieux le prince héritier d'Abu Dabi, Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, qui a l'impression que les Français ne l'écoutent plus, fait une visite express de quelques heures à Paris après l'été en septembre pour rencontrer Nicolas Sarkozy à l'Élysée. Mal préparée, la visite, censée tout remettre en ordre, ne fait pas avancer d'un pouce le dossier du Rafale. Bien au contraire. Mal briefé, le chef de l'État, pensant que le dossier Rafale était enfin réglé, aborde cette rencontre avec un angle de politique régionale, évoquant entre autre la question de la Palestine. Cheikh Mohamed repart de Paris sans avoir les réponses qu'il attendait. D'autant qu'il se plaindrait d'un gros écart de prix. C'était pourtant l'une de ses trois demandes personnelles à Nicolas Sarkozy : obtenir un prix raisonnable. Ses deux autres souhaits : disposer d'un avion plus performant que le Mirage 2000-9 et que la France finance une partie des coûts « non récurrents » du Rafale.

« Le débriefing de la visite de Cheikh Mohamed à l'Élysée est violent », rapporte un observateur. Conséquence, quelques jours plus tard, Nicolas Sarkozy décide de confier le dossier au ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé. « Il fallait une personne de poids pour remettre le dossier à l'endroit », explique-t-on à « La Tribune ». La « nomination » d'Alain Juppé, en tant que nouveau patron des négociations, a semble-t-il permis de remettre le dossier sur les rails. Trop tard ? Les E.A.U., boudeurs, ont quant à eux mis très longtemps pour désigner un nouveau patron des négociations. Et ont décidé de mettre à l'épreuve les Français avec l'Eurofighter. Mais, dans le camp français, certains, comme Gérard Longuet, continuent de parier sur la possibilité d'une annonce le 2 décembre, jour du quarantième anniversaire de la fédération des E. A. U... 

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 07:00
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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 12:30
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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 00:23
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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 16:30
photo EMA

photo EMA

 

28/06/2010 source EMA

 

La première base militaire française dans le Golfe a été inaugurée, mardi 26 mai 2009, à Abu Dhabi, capitale des Émirats Arabes Unis (EAU), par M. Nicolas Sarkozy, président de la République. La cérémonie s'est déroulée en présence du vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur des Émirats, cheik Seïf ben Zayed al-Nahyane, du ministre de la Défense, du Chef d'État major des armées, le général d'armée Jean-Louis Georgelin, et du chef d'état-major de la Marine, l'amiral Pierre-François Forissier.

À cette occasion, les frégates Forbin et Aconit et le Dupuy de Lôme étaient accostés dans le port de Mina Zayed sur quai de 300 mètres de long de la base navale.

 

L'implantation militaire française aux Émirats Arabes Unis (IMFEAU), nom officiel de la base, également baptisée «le Camp de la Paix», a été crée dans le cadre de l'accord de défense qui lie la France et les Émirats depuis 1995. Sa décision de lancement a été annoncée en janvier 2008, lors d'une précédente visite de M. Sarkozy à Abu Dhabi. L'IMFEAU est composée d'une base navale et de soutien logistique installée dans la zone de Mina Zayed, d'une base aérienne à Al-Dhafra et d'un camp d'entraînement au combat urbain en zone désertique. Les missions de ce dispositif sont le soutien général et la mise en condition opérationnelle des forces stationnées dans la zone et la contribution au renforcement et au développement de la coopération militaire bilatérale avec nos partenaires émiriens. Il s'agit de la première base militaire crée par la France hors de son territoire depuis 50 ans.

Situé à proximité du Détroit d'Ormuz, où transitent, le long de l'Iran, quelques 40% de la production pétrolière mondiale, la base navale et de soutien d'Abu Dhabi sera le point d‘appui privilégié des navires de la Marine nationale dans le Golfe Arabo Persique, apportant plus d'autonomie au dispositif déployé dans la région.

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