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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 11:55
L'armée craint les imprimantes 3D et les mini-drones

 

22 Mai 2015 par Guillaume Champeau - numerama.com

 

Dans son projet de loi d'actualisation de la loi de programmation militaire pour 2015-2019, qui renforce la cyberdéfense et le renseignement, le ministère de la défense évoque des menaces et risques "qui augmentent", parmi lesquels figurent les imprimantes 3D et les drones civils.

 

Le gouvernement a déposé un nouveau projet de loi d'actualisation de la loi de programmation militaire (LPM) 2015-2019, qui traduisent notamment les annonces faites par Manuel Valls au lendemain des attentats de janvier 2015, concernant l'intensification de la lutte contre le terrorisme sur internet, et plus généralement l'intensification de tout le volet "cyberdéfense" de l'armée française. Déjà prévu par la LPM de 2013, le "dispositif de cyberdéfense militaire" devient "dispositif de cyberdéfense militaire renforcé".

Alors que la loi actuelle prévoyait le recrutement "d’au moins 350 personnels supplémentaires" consacrées à la cyberdéfense, le texte révisé dispose que "les moyens du ministère de la défense consacrés à la cyberdéfense accélèreront leur montée en puissance avec le recrutement d’au moins 1000 civils et militaires d’active supplémentaires sur la période 2014-2019, la consolidation des structures de commandement ainsi que le développement de capacités d’analyse et de surveillance permettant de suivre l’évolution des pratiques de nos adversaires dans l’espace numérique".

Le renseignement aussi se voit doté de moyens considérablement plus élevés que ce qui était prévu, avec le recrutement de 2 680 personnels supplémentaires (et non plus 430) consacrés à la lutte contre le terrorisme au cours des trois prochaines années, notamment 1 400 au ministère de l’Intérieur, 950 au ministère de la Justice et 80 au ministère des Finances (dont 70 pour les Douanes). 1 100 personnes seront alloués au renseignement intérieur, dont 500 à la DGSI. Le renseignement sera doté d'une enveloppe de 425 millions d'euros de crédits d'investissement, d'équipement et de fonctionnement.

 

DE NOUVELLES CRAINTES

"Le terrorisme international (...) exploite aussi l’expansion des réseaux sociaux et utilise tous les canaux et codes médiatiques pour séduire, convaincre, tromper, ou terroriser", analyse par ailleurs le ministère de la Défense. "Devenu un champ de bataille, le cyberespace s’affirme comme une dimension spécifique de la confrontation et ce, quel que soit le type d’affrontement. La menace cybernétique ne cesse en outre de s’intensifier et de se perfectionner".

L'armée estime par ailleurs que les risques et menaces "augmentent", alors qu'en 2013 le texte de loi disait qu'ils "restaient élevés".

En particulier, "la diffusion rapide de nombreuses technologies duales issues des marchés civils induit des fragilités inédites, voire des risques de rupture difficilement prévisibles. C’est le cas des mini-drones et micro-drones, aériens, terrestres ou marins, de la banalisation de la biologie moléculaire, de la fabrication par les technologies numériques, notamment les imprimantes 3D".

Faut-il dès lors s'attendre à ce que le ministère de la Défense pousse à un contrôle renforcé des imprimantes 3D et des drones civils qui, comme le montre l'Ukraine, peuvent aussi servir à surveiller et tuer ?

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 07:20
photo USAF

photo USAF

 

20.05.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Depuis le 1er avril, l'US Air Force ne met plus en ligne que 60 CAP (combat air patrol) de MQ-1 Predator et de MQ-9 Reaper. Chaque CAP, c'est, en termes matériels, quatre drones, une station de contrôle, des paraboles et un réseau de communication satellitaire. En termes humains, ce sont des pilotes déportés, des analystes, des maintenanciers etc.

Dans un article paru sur le site DefenseOne, des porte-parole de l'USAF évoquent pêle-mêle des questions de sécurité, entraînement etc.

Le colonel James Cluff, qui commande la 432nd Wing et la 432nd Air Expeditionary Wing, est plus direct: "La réalité de la guerre que nous menons, c'est que 60 CAP, c'est insuffisant. Mais l'Air Force a du mal à faire mieux que 60". Et d'ajouter: "Nous n'avons pas assez de pilotes et d'opérateurs".

Effectivement, l'USAF dont le parc rassemble environ 300 drones Reaper et Predator, est sollicitée pour fournir davantage de vols mais les effectifs ne suivent pas.

Sur ce sujet et les solutions mises en œuvre, on lira le rapport du GAO de mai 2015; il est intitulé "Unmanned Aerial Systems. Actions Needed to Improve DOD Pilot Training" (à lire ici). Le GAO pointe des carences dans les effectifs (83% des besoins sont couverts en moyenne mais à Holloman AFB seuls 63% des besoins le sont), dans la formation (et surtout la formation continue) des pilotes

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 07:20
Indago VTOL Quad Rotor - photo Procerus Technologies

Indago VTOL Quad Rotor - photo Procerus Technologies


20 mai 2015 by Lockheed Martin

 

This multi-mission payload combines the capabilities to record and live-stream data with a smooth, stable video capability in any weather condition. It is capable of 10 megapixel still images, and onboard vision processing technology which provides a click-to-track functionality. When conducting surveillance or inspection missions, the payload reduces the workload of the operator with advanced autonomy. It also has a built in laser illuminator that allows users with night vision goggles to see targets for military missions, such as search and rescue. To learn more, visit lockheedmartin.com/us/products/procerus.­html.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 18:50
EDA and ESA launch DeSIRE II demonstration project

 

Brussels - 18 May, 2015 by European Defence Agency

 

The European Defence Agency (EDA) and the European Space Agency (ESA) agreed to kick-off on 9 April 2015 a new project in accordance with their demonstration roadmap to support the development of governmental, institutional and commercial services provided by Remotely Piloted Aircraft Systems (RPAS) flying in non-segregated airspace.

 

The DeSIRE II demonstration is expected to run for 18 months with a total budget of €2,6 million. An industrial consortium led by Telespazio, one of the world’s leading company in space applications and end-to-end satellite communications services, will act as prime contractor and system integrator. The main results and recommendations coming out of the project will be disseminated to support European standardisation and regulatory activities, especially for the definition of future satellite-based command & control datalinks.

During DeSIRE II, a Piaggio Aero P.1HH HammerHead will be used as a flying testbed for the development, integration and testing of a set of capabilities designed to allow safe RPAS operation in civilian airspace in support of missions such as environment monitoring, maritime surveillance or crisis management. The joint EDA-ESA project will also aim at characterising Satcom command and control datalinks in different frequency bands through simulation, emulation and flight demonstration campaigns. Meanwhile, DeSIRE II will be also be supported by end users (Italian Coast Guard, Italian Civil Protection Department, Guardia di Finanza, European Fisheries Control Agency, Ceren and Armasuisse) who will consolidate their operational and regulatory requirements to operate RPAS in non-segregated airspace. 

This new project is a follow-on to the first DeSIRE demonstration, an EDA-ESA project led by Spanish company Indra which ran from 2011 to 2013. It culminated with a series of successful test flights demonstrating the ability of a RPAS using a satellite link to safely share the sky with other airspace users. 

Out of the €2,6 million project budget, €1,2 million will be invested by ESA, €600.000 by the EDA on its operational budget and €800.000 by the industrial consortium composed of Telespazio, e-GEOS, Selex ES, Piaggio Aero, ViaSat, Skyguide and Ædel Aerospace GmbH. 

 

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:20
Lancement du drone spatial «secret » X37-B de l' US Air Force pour une nouvelle mission

Une fusée Atlas V lance avec succès la mission AFSPC-5 de la station de la US Air Force à Cap Canaveral Air Force, en Floride, le 20 mai 2015. (courtoisie/United Launch Alliance)

 

21 mai 2015 45eNord.ca (AFP)

 

L’US Air Force a annoncé avoir réexpédié dans l’espace sa petite navette spatiale automatique pour un quatrième vol expérimental.

 

Lors de son dernier vol, la petite navette X37-B (près de 9 mètres de long, 4,5 mètres d’envergure) était restée 674 jours en orbite, avant de retourner sur la Terre et de se poser comme un avion, de manière totalement autonome.

 

L’US Air Force n’a jamais donné beaucoup de détails sur les missions de cet engin spatial, alimentant les spéculations sur son utilisation actuelle et future.

 

Des experts ont ainsi estimé que la navette était en fait utilisée comme un avion-espion, voire qu’elle pourrait être utilisée à l’avenir comme un « bombardier spatial », capable d’aller dans l’espace avant de revenir frapper sur la terre.

 

Selon l’Air Force en tout cas, la quatrième mission a pour but de poursuivre la mise au point de la navette, de tester des nouveaux matériaux avancés pour la NASA et d’essayer un nouveau système de propulsion dans l’espace, économe en énergie et qui repose sur l’ionisation d’un gaz noble, le xénon.

 

« Il y a des capacités opérationnelles dont nous ne discutons pas », a reconnu un porte-parole de l’US Air Force, le capitaine Chris Hoyler, qui s’est refusé à tout commentaire sur l’éventuelle présence à bord d’instruments de surveillance.

 

Le porte-parole a déclaré que la durée de la mission serait décidée pendant le vol, en fonction notamment de l’avancement des tests pratiqués à bord.

 

La navette a été lancée mercredi 20 mai depuis Cap Canaveral en Floride (sud-est) avec une fusée Atlas V, utilisée pour les lancements militaires américains.

 

Les deux premières missions de la navette, lancée pour la première fois en 2010, avaient duré respectivement 225 et 469 jours.

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 07:55
Aéroports de Paris étudie un aéroport dédié aux drones

 

19/05/2015 Fabrice Gliszczynski – LaTribune.fr

 

Aéroports de Paris étudie la possibilité de dédier aux drones un aéroports d'aviation générale aux alentours de Paris. ADP gère une dizaine d'aérodromes en plus de Roissy, Orly et du Bourget.

 

L'interdiction réglementaire de faire survoler des drones au-dessus des plateformes aéroportuaires n'empêche pas Aéroports de Paris (ADP) de suivre de très près cette filière en plein essor. Après avoir rejoint le Conseil pour les drones civils (CPDC) et la Fédération professionnelle du drone civile (FPDC), le gestionnaire des aéroports parisiens étudie maintenant de créer un site spécialisé pour les drones.

 

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 15:50
Drone MALE : Berlin, Paris et Rome prêts à voler européen

Les trois ministres de la Défense allemand, français et italien ont annoncé dans une déclaration d'intention commune leur volonté de "conduire une étude de définition afin de préparer la phase de développement d'un drone MALE européen" (Crédits : Dassault Aviation)

 

19/05/2015 Michel Cabirol  - laTribune.fr

 

L'Allemagne, la France et l'Italie ont décidé de lancer une étude de définition pour développer et fabriquer un drone MALE de troisième génération "Made in Europe".  

C'est un pas de plus pour la réalisation d'un programme commun entre l'Allemagne, l'Italie et la France dans le domaine des drones MALE (Moyenne altitude, Longue endurance). Un pas de plus également pour le lancement d'un nouveau programme en coopération entre plusieurs pays européens. Ce qui est plutôt rare ces dernières années en Europe. C'est enfin un nouveau succès personnel pour le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui a beaucoup oeuvré pour le lancement d'un tel programme.

Les trois ministres de la Défense allemand, français et italien ont annoncé ce lundi dans une déclaration d'intention commune leur volonté de "conduire une étude de définition afin de préparer la phase de développement d'un drone MALE européen", selon le communiqué publié par le ministère de la Défense. Un système dont le premier pourrait être livré d'ici à 2025, remplira des missions de renseignement à longue distance, de surveillance et de reconnaissance avec différentes capacités de charge utile.

 

Une étude de définition sur deux ans

Airbus Group, Dassault Aviation et Finmeccanica, qui se sont félicités cette annonce dans un communiqué commun, vont mener au cours des deux prochaines années l'étude de définition d'un drone MALE. Elle permettra notamment de réduire au maximum les risques, tant financiers qu'en terme de développement, grâce à un processus d'échanges et de compromis avec les clients, avant le lancement du développement à échelle réelle. Cette étude pourrait être suivie par une phase de développement. Cette solution pourrait permettre une livraison des premières propositions au début des années 2020. Ce système tiendra compte des contraintes budgétaires par une mise en communs des financements de R&D

L'objectif de cette étude est "de déterminer un ensemble de prérequis opérationnels et d'élaborer un prototype répondant à une expression de besoin commun en termes de performance, de calendrier et de coût", a précisé la déclaration commune des ministres. Les principaux paramètres pris en compte dans le cadre de cette étude de définition seront les critères de navigabilité et de certification afin de permettre l'insertion du futur drone dans l'espace aérien européen ainsi que "la recherche de compétitivité du produit". Cette étude permettra enfin de traiter toutes les questions relatives à la souveraineté, aux capacités d'évolutions du système et la compatibilité avec les besoins communs en matière de certification.

 

L'OCCAR gérera l'étude de définition

Le contrat pour l'étude de définition sera attribué dans le courant de l'année. C'est l'OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d'armement) qui exercera la conduite du programme tandis que l'Agence européenne de défense (AED) apportera son soutien dans les domaines de l'insertion dans le trafic aérien, de la navigabilité et de la certification. En outre, d'autres pays européens pourront intégrer ce programme de drone lors des phases de développement et d'approvisionnement, en s'appuyant sur le soutien de l'AED pour cette future phase d'élargissement du projet.

Depuis décembre 2013, la France, l'Allemagne et l'Italie ont confirmé leur plein soutien à la mise en œuvre des conclusions du Conseil européen en vue de développer un drone MALE européen à l'horizon 2025. "Nos engagements récents sur les théâtres d'opérations, ainsi que les crises politiques et humanitaires dans notre voisinage, ont démontré le caractère critique de cette capacité et le besoin d'autonomie en matière d'usage et de soutien", ont fait valoir les trois ministres. Une volonté politique bien appuyée par les trois industriels européens (Airbus Group, Dassault Aviation et Finmeccanica), qui avaient adressé en mai 2014 aux trois Etats européens une proposition non sollicitée.

 

Une solution souveraine

"Les nations européennes se doivent de développer une solution souveraine et de dernière génération de drone MALE, pour des missions à la fois militaires et de sécurité", a fait valoir le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier. "La nouvelle génération de drone MALE représente une remarquable étape d'évolution dans le cadre des projets de la défense et de la sécurité européenne. Cette initiative est une opportunité unique de poursuivre dans la voie de l'union du savoir-faire technologique regroupant les industriels de pointe réunis autour d'un objectif commun", a pour sa part déclaré le président exécutif de Finmeccanica, Mauro Moretti.

Cette initiative est également une petite victoire pour les trois industriels à la lumière de la dépendance croissante des états européens pour des équipements et des technologies de défense achetés à l'étranger, en particulier les drones. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils avaient lancé en juin 2013 un appel commun "afin de préserver les capacités spécifiques permettant d'assurer la souveraineté de notre continent dans l'élaboration de futurs aéronefs militaires", ont expliqué les trois industriels. Le futur drone MALE "permettra le développement de technologies avancées et contribuera à maintenir des compétences clefs et des emplois en Europe", ont-ils assuré.

L'Allemagne, la France et l'Italie "s'engagent dans une démarche de renforcement de la défense européenne et de soutien à une industrie de défense plus compétitive développant et maintenant en Europe des compétences industrielles clés", a rappelé le ministère de la Défense.

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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 16:50
drone MALE européen (Crédits Dassault Aviation)

drone MALE européen (Crédits Dassault Aviation)

 

18/05/2015 Ministère de la Défense - Conseil des Affaires étrangères et de la Défense

 

Déclaration commune des ministres de la Défense de la République fédérale d’Allemagne, Ursula von der Leyen, de la République italienne, Roberta Pinotti et de la République française, Jean-Yves Le Drian, sur l’initiative du drone MALE européen.

 

Depuis décembre 2013, la France, l’Allemagne et l’Italie ont confirmé leur plein soutien à la mise en œuvre des conclusions du Conseil européen relatives au développement d’un drone européen MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) à l’horizon 2025.

 

Nos engagements récents sur les théâtres d’opérations, ainsi que les crises politiques et humanitaires dans notre voisinage, ont démontré le caractère critique de cette capacité et le besoin d’autonomie en matière d’usage et de soutien.

 

A la suite d’une proposition commune des industries de nos trois pays formulée à l’été 2014, et dans le but de tenir le calendrier resserré établi par le Conseil européen, les ministres de la Défense allemand, français et italien ont acté aujourd’hui leur intention commune de conduire une étude de définition afin de préparer la phase de développement d’un drone MALE européen. L’objectif de cette étude, qui doit durer environ deux ans, est de déterminer un ensemble de prérequis opérationnels et d’élaborer un prototype répondant à une expression de besoin commun en termes de performance, de calendrier et de coût.

 

Les principaux paramètres pris en compte dans le cadre de l’étude de définition seront les critères de navigabilité et de certification afin de permettre l’insertion dans l’espace aérien européen, ainsi que la recherche de compétitivité du produit.

 

En fonction de la décision de poursuivre la phase de développement et d’acquisition, le premier système pourrait être livré d’ici 2025.

 

Une fois opérationnel, le système remplira des missions de renseignement à longue distance, de surveillance et de reconnaissance avec différentes capacités de charge utile.

 

Le contrat pour l’étude de définition sera attribué dans le courant de l’année, l’OCCAR exerçant la conduite du programme et l’AED apportant son soutien dans les domaines de l’insertion dans le trafic aérien, de la navigabilité et de la certification.

 

L’Allemagne, la France et l’Italie pourront intégrer la participation d’autres nations européennes lors des phases de développement et d’approvisionnement, en s’appuyant sur le soutien de l’AED pour cette future phase d’élargissement du projet.

 

Au travers de ce programme répondant aux objectifs fixés par le Conseil européen, l’Allemagne, la France et l’Italie s’engagement dans une démarche de renforcement de la Défense européenne et de soutien à une industrie de défense plus compétitive développant et maintenant en Europe des compétences industrielles clés.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 11:50
photo Robonic

photo Robonic

 

May 12, 2015 Robonic Ltd Oy

 

Robonic Ltd Oy of Finland (Sagem / Safran) and Lockheed Martin of the United States have signed an agreement to develop a smaller, more efficient and transportable fourth-generation pneumatic launcher for drones, called OHTO.

Under the terms of this agreement, OHTO will be part of the ground support equipment (GSE) suite for the Lockheed Martin Fury, a Group III unmanned aerial system (UAS). In addition, the agreement facilitates licensed production of OHTO in the U.S. by Lockheed Martin.

OHTO will provide outstanding launch capabilities for Group II and III unmanned aerial systems and target drones. It is based on the Kontio launcher, but with significant changes including a higher power-to-weight ratio, reduced footprint and improved mobility, lower operating costs and enhanced reliability.

The Lockheed Martin Fury already uses a Robonic Kontio third-generation launcher to support flight testing and initial operations in its development program.

"This relationship marks an important step forward for Robonic" said Managing Director Juha Moisio. “The Lockheed Martin Fury is a prime example of the depth and breadth of new capabilities that Group III UASs are now offering military customers and prospects in the commercial market. We are very pleased to be working alongside Lockheed Martin, and bringing OHTO into the U.S. market as a fully integrated part of the Fury system.

“OHTO incorporates extensive lessons from the operational deployment of other Robonic launchers over the past decade, in environments ranging from the hot and high deserts of Afghanistan, most notably on Sagem's Sperwer tactical UAV deployed by allied forces, to the extreme cold of the Arctic.

"OHTO is an outstanding fit with the Fury family and will expand its operational capabilities. Our Kontio was the world’s first third-generation catapult launcher for unmanned aerial systems. Robonic is fully committed to continuous innovation, and OHTO clearly demonstrates our current leadership and future objectives in the UAS launcher market.”

*****

Robonic Ltd Oy, based in Tampere, Finland, is a Sagem-owned (Safran) engineering company and the leading unmanned air system launcher manufacturer in Europe. Some 20 different types of tactical UAVs and target drones have used Robonic’s Kontio catapult to date. Robonic's track record in pneumatic launching technology spans over three decades. The company also operates a dedicated unmanned air vehicle flight test center near the Arctic Circle at Kemijärvi in Finnish Lapland.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 10:50
Crédits Armée de l'Air

Crédits Armée de l'Air

 

13.05.2015 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Lundi prochain, Jean-Yves Le Drian retrouvera à Bruxelles deux de ses homologues: l'Italienne Roberta Pinotti et l'Allemande Ursula von der Leyen.

 

A la clé, la signature d'un MOU (memorandum of understanding, un mémorandum d'entente) sur le développement d'un futur drone Male (Moyenne Altitude Longue Endurance), une plate-forme armable. Les Européens (enfin, le trio signataire) auraient donc réussi à faire converger leurs exigences techniques et à s'entendre sur des spécifications communes.

 

Cette signature n'aura donc pas lieu au Bourget comme on s'y attendait. En effet, en mars, le ministre français avait déclaré vouloir signer, lors du salon, "un accord de principe sur le lancement des études" relatives au futur drone européen.

 

La ministre allemande a en effet demandé que le MOU soit signé au plus vite, pour pouvoir présenter le projet devant son Parlement.

 

Ces études initiales coûteront une soixantaine de millions d'euros, chacun des trois pays mettant 20 millions d'euros.

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 11:50
MIDCAS demonstrates progress for RPAS integration into civil airspace

 

Brussels - 30 April, 2015 by European Defence Agency

 

The MIDCAS (Mid Air Collision Avoidance System) consortium together with the European Defence Agency (EDA) announce the completion of successful flight-test and simulation campaigns conducted as part of the MIDCAS project. Major milestones included fully automatic avoidance manoeuvres of a Remotely Piloted Aircraft System (RPAS) relying on fusion of non-cooperative sensors.

 

Successful completion of flight tests

Flights with a demonstrator Detect & Avoid (D&A) system integrated in the Sky-Y RPAS test bed have been conducted since December 2014 at Grazzanise Air Force Base, Italy. First fully automatic coupled avoidance manoeuvres were performed by the RPAS based on combined cooperative and non-cooperative detection as well as non-cooperative detection only and put on collision course with a manned aircraft. The MIDCAS system had full authority over the RPAS flight control system. 

The formal flight test permit to perform the automatic manoeuvre was obtained using results from earlier flight tests demonstrating the readiness to safely perform such critical manoeuvres. Flight tests have covered numerous scenarios and sensor combinations bringing RPAS traffic integration a significant step closer to reality. The Detect and Avoid system tested, performs collision avoidance and traffic avoidance using data fusion for various combinations of the included detection technologies, i.e. the cooperative IFF and ADS-B equipment and the non-cooperative electro-optical, infrared and radar sensors.

 

Important simulations

Several types of simulations (including Monte Carlo simulations and real-time simulations) have been completed which will allow the project teams to demonstrate that the functional design of MIDCAS can be compliant with the safety levels for manned aviation. Simulations in Air Traffic Management (ATM) environment have also been performed to validate the system requirements in an operational context. “We are pleased with the outcome of the simulations where the involved air traffic controllers concluded that they were confident to control RPAS within their airspace and did not get any additional workload from the RPAS, whose behavior was fully in line with manned aviation”, MIDCAS project leader Johan Pellebergs explains.

 

MIDCAS is the European Detect & Avoid project

The MIDCAS project is laying the groundwork for future developments in the field of RPAS air traffic integration. The project has gathered European industries within the field of D&A with the purpose to achieve jointly agreed results with European and global standardisation stakeholders.The MIDCAS project was launched in 2009 by five contributing Member States (France, Germany, Italy and Spain under the lead of Sweden) under the framework of the European Defence Agency, with a total budget of €50 million. 

The project has produced tangible results in the field of air traffic integration, which is a critical enabler for the use of RPAS in European skies”, Peter Round, EDA Capability, Armament & Technology Director, says. “In order to improve Member States’ RPAS capabilities, technological and regulatory issues need to be taken into account as early as possible”, he adds. 

MIDCAS has been carried out by an industrial consortium composed of 11 partners: Saab (project leader) from Sweden, Sagem and Thales from France, Airbus D&S, Diehl BGT Defence, DLR and ESG from Germany, Alenia Aermacchi, Selex ES, CIRA from Italy and Indra from Spain. Throughout the project, external stakeholders such as EASA, EUROCONTROL, EUROCAE or JARUS, were involved in the process. “The only way to achieve a high level of acceptance and reach a common European agreement on how to resolve the D&A issue is through close cooperation”, Johan Pellebergs concludes.

 

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 16:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

28/04/2015 par Emmanuel Huberdeau – Air & Cosmos

 

Le processus d'acquisition des neuf prochains drones Reaper français semble être en bonne voie. Le département de la défense américain a annoncé la commande de neuf tourelles multi spectrales de désignation type B de Raytheon dans le cadre d'un contrat FMS (foreign military sales) pour la France. Le coût annoncé du contrat est de 11,6M$. Ces systèmes seront à priori intégrés sur les neufs prochains drones MQ-9 Reaper que la France doit acquérir.

 

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 11:50
Transatlantic cables connect U.S. drone pilots to their aircraft half a world away. (Credits Josh Begley)

Transatlantic cables connect U.S. drone pilots to their aircraft half a world away. (Credits Josh Begley)

 

Avr. 22, 2015 By SPIEGEL Staff

 

The US Air Force base in Ramstein is a central and indispensible element in Barack Obama's controversial use of drones in the war against terror. New documents are creating pressure for both Washington and the German government.

 

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Read more : Germany is the Tell-Tale Heart of America’s Drone War

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 16:55
Condor photo DAE

Condor photo DAE

 

24 avril 2015 par Frédéric Lert – Aerobuzz.fr

 

Dépassée la livraison de colis par DHL avec des drones ! Avec le projet Condor, la PME française Demonfort Airborne Engineering propose aujourd’hui le transport de parachutistes. Un engin à priori réservé aux forces spéciales…

 

Ancien parachutiste d’essais de la marine, Thierry Demonfort est massif et direct, avec le sommet du crâne lisse comme le fuselage d’un P-51. En 2013, il a fondé la société DAE (Demonfort Airborne Engineering) avec une idée en tête : innover au profit des forces spéciales. Avec le Condor, drone cargo aérolargable qui semble tout droit sorti d’un James Bond, nul doute que la mission soit remplie…

 

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 16:20
Les drones du cluster AETOS au salon AUVSI 2015


23.04.2015 par Aerobuzz.fr
 

Une délégation d’entreprises aquitaines du cluster Services et Systèmes de drones AETOS [1] au salon AUVSI 2015 (4-7 mai 2015, Atlanta - USA) qui constitue le premier salon au monde du drone. Au sein de cette délégation, trois constructeurs de drones, Xamen technologies, Fly-n-Sense et R&Drone, exposeront sur le pavillon français leurs solutions industrielles de haute technologie. Il y aura également des fournisseurs d’équipements et de service dont Mugen (interaction Homme Système) et le CESA Drones, le centre d’essais et de services dédié à la réalisation de tests et d’essais en vol de drones et de charges utiles dans des conditions optimales de sécurité. La France est en pointe sur le secteur des drones.

 

[1Le cluster Aetos, fondé par Thales et le Conseil régional d’Aquitaine, regroupe une quarantaine d’acteurs des services et systèmes de drones (PME, laboratoires de recherche, établissements d’enseignement supérieur…). Par ses actions, il soutient le développement de cette filière au niveau régional et participe également à des initiatives nationales ou européennes.

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 11:45
Sangaris : un drone effectue un mission de reconnaissance


24 avr. 2015 Crédit : État-major des armées / Armée de Terre​

 

Sangaris, 17 avril 2015

Un drone effectue une mission de reconnaissance de zone pour sécuriser la route allant de Bangui à Damara

 

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 11:20
photo US Navy

photo US Navy


23 avr. 2015 by US Navy

 

PATUXENT RIVER, Md. (April 22, 2015) The X-47B successfully conducted the first ever Autonomous Aerial Refueling (AAR) of an unmanned aircraft April 22, completing the final test objective under the Navy's Unmanned Combat Air System demonstration program. (U.S. Navy video/Released)

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 10:45
Les Drones de la Paix de la MINUSMA


27 avr. 2015 par MINUSMA

 

Les drones de la paix renforce l’efficacité des opérations de l’ONU car utilisé dans les contextes les plus difficiles du maintien de la paix.

Les drones sont utilisés depuis quelques années dans divers contextes comme la planification humanitaire et la récolte de données à des fins scientifiques (météorologie, cartographie, etc.) ou encore commerciales (agriculture, foresterie, etc.). Dans le cas de la MINUSMA, tel que mentionné plus haut, les drones sont utilisés exclusivement à des fins de surveillance aérienne et pour la protection des civils. La surveillance aérienne permet de collecter des informations qui fourniront du renseignement aux cellules JMAC et au Centre de situation comme ASIFU de l’ONU, pour qu’il prenne les mesures nécessaires de prévention des conflits avec les casques bleu sur le terrain.

La Mission de l’ONU au Mali ne possède pas de drone d’attaque. Les drones de la MINUSMA servent uniquement comme outils de surveillance et de renseignement dans le seul but de contribuer à la paix durable et à la stabilisation du Mali.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 11:45
Les drones Reaper passent le cap des 4 000 heures de vol

 

15/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis janvier 2013, dans le cadre de l’opération Barkhane, l’escadron de drones 1/33 "Belfort" de Cognac est déployé avec deux drones Harfang au sein du détachement Air (DETAIR) de Niamey. Au mois de décembre 2013, deux drones MQ-9 Reaper ont rejoint le dispositif afin de renforcer les capacités de surveillance et de renseignement de Barkhane. Ces derniers viennent de franchir le cap des 4 000 heures de vol.

 

Dès son arrivée, le drone MQ-9 Reaper MALE (moyenne altitude, longue endurance) a démontré toute son utilité. Sa vitesse de déplacement et la qualité des images prises par son capteur principal sont devenues un atout indéniable dans la réalisation des missions d'appui renseignement aux opérations menées par Barkhane. Avec 4 000 heures de vol depuis son déploiement sur la bande sahélo-saharienne (BSS), il permet d’assurer un appui quotidien en matière de FMV (Full Motion Vidéo) et complète parfaitement l’action du Harfang. L’escadron de drones 1/33 "Belfort" a ainsi réalisé près de 14 400 heures de vol depuis le mois de janvier 2013.

 

Face à l’immensité du théâtre d’opérations, la capacité ISR (Intelligence, surveillance and reconnaissance) du drone s’inscrit au cœur de la mission aérienne et vient en appui et en complément des autres capteurs, comme ceux du Rafale équipé de la nacelle RECO NG. Le drone peut cibler des zones de danger ou de surveillance et mettre en œuvre dans la durée la précision de ses instruments de recueil d’images.

 

Un rôle déterminant qui s’appuie sur un équipage. Celui-ci est composé d’un pilote, d’un opérateur capteur, d’un opérateur image et d’un coordinateur tactique, également officier de renseignement. C’est en effet l’alliance de toutes ses fonctions qui constitue la force d’appui direct renseignement et de soutien aux forces engagées sur le terrain. Les « anges gardiens » de la BSS sont présents à chaque phase des opérations menées au sein de la force Barkhane.

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 07:55
Nantes vise 75 exposants pour son premier salon du drone

 

8 avril Aerobuzz.fr

 

Le parc des expositions de Nantes espère réunir 75 exposants et attirer 3.500 exposants pour la première édition de Drone Expérience Festival, une manifestation, comme son nom l’indique, dédiée au marché du drone civil. Ce rendez-vous qui aura lieu les 18 et 19 septembre 2015, s’adresse d’un côté aux professionnels, de l’autre au grand public. En parallèle de l’offre commerciale constituée par les entreprises exposantes, un programme de conférences sur les sujets d’actualité sera proposé aux professionnels. Il y en aura également pour le grand public, avec une programmation différente. Des démonstrations de vol sont prévues en extérieur et en intérieur, ainsi que des projections de films. Un festival du film se tiendra pendant le salon.

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 07:55
Un drone français pour chasser les pilotes de drone

Après les multiples survols illicites détectés en France, ECA a développé un drone capable de repérer un pilote contrevenant et de le photographier - photo ECA / Groupe Gorgé

 

13/04 lesechos.fr

 

Après les multiples survols illicites détectés en France, ECA a développé un drone capable de repérer un pilote contrevenant et de le photographier.

 

La firme française de robotique ECA, propriété du Groupe Gorgé, a annoncé avoir développé une technologie permettant de localiser rapidement le pilote d’un drone « malveillant », de s’en approcher et de l’identifier grâce à une caméra, « en situation de flagrant délit ». « La lutte contre les survols intempestifs de sites sensibles par les drones est devenue un enjeu national », explique le groupe dans un communiqué diffusé lundi.

 

Les récents survols illicites de centrales nucléaires ou de la ville de Paris par ces engins dirigés à distance ont notamment déclenché la recherche de solutions de riposte. Les réponses proposées jusqu’à présent incluaient la possibilité de neutraliser en vol les drones, souligne ECA. Mais le système développé par l’entreprise, prévu pour être incorporé sur son drone IT180, « ne laisse plus aux pilotes malveillants la possibilité de disparaître ».

 

« Après détection du drone contrevenant par des moyens fixes au sol, la stratégie consiste à faire intervenir le drone IT180 qui, dans un premier temps, localise le pilote grâce à sa technologie embarquée puis, dans un second temps, s’en approche pour procéder à son identification par ses caméras », explique le groupe. Cela « permet aux forces de l’ordre de les approcher en toute discrétion et de les appréhender en situation de flagrant délit tout en collectant l’ensemble des preuves nécessaires en vue de poursuites judiciaires ultérieures », ajoute ECA.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 15:00
Le consortium piloté par l’ONERA sélectionné par l’ANR pour la lutte anti drone

 

 

Paris, le 08 avril 2015 Communiqué de presse de l’ ONERA

 

Le projet  ANGELAS, Analyse Globale et Evaluation des  technologies  et  méthodes pour  la  Lutte  Anti  UAS*,  coordonné  par  l’ONERA  avec six  partenaires  industriels  et académiques,  a  été  retenu  par  l’Agence  Nationale  de la Recherche (ANR) pour  le programme « Protection de zones sensibles vis- à- vis des drones aériens ».

 

Ce projet de développement expérimental, d’une durée de 18 mois, s’inscrit dans le cadre des applications civiles de lutte contre les drones aériens non coopératifs.

Il consiste à la fois, à évaluer les performances de senseurs de technologies différentes (radar, optronique, acoustique...), à faire gagner en maturité certaines technologies plus émergentes, et à combiner ces systèmes de détection, identification et neutralisation afin de répondre spécifiquement à différents scénarios : survol d’installations sensibles en toutes conditions, survol en environnement urbain ou lors de surveillance d’événements (rassemblement, rencontre sportive, visite VIP ...).

 

Les grands enjeux du projet ANGELAS sont multiples :

- Mieux maitriser les signatures électromagnétiques, optroniques et acoustiques des drones ;

- Envisager des axes d’amélioration de ces technologies : par l’adaptation de moyens existants aux contraintes de ce nouveau type de menace ou en proposant des nouvelles technologies à fort potentiel, comme l’optronique (imagerie laser 2D/3D...), l’électromagnétisme (radar passif et actif) et l’acoustique ;

- Etudier  la  complémentarité  des  différents  systèmes et leurs traitements associés pour proposer une solution opérationnelle pertinente ;

- Enrichir la gamme de solutions d’évitement et de neutralisation (brouillage, pistage...) ;

- Confronter tout au long du projet les recherches aux expérimentations sur site.

 

Le projet ANGELAS est porté par une équipe multidisciplinaire public-privé et équilibrée entre partenaires industriels (PME et grands groupes) et laboratoires :

L’ONERA coordonne le projet et apporte son expertise « système drones » qui comprend ses savoir-faire dans le domaine des capteurs (optroniques, électromagnétiques et acoustiques), les traitements de type détection-poursuite, classification-identification et la fusion multi capteurs. Il met également à disposition son site d’essai afin d’opérer et de tester les drones en environnement maitrisé.

Le consortium réunit également :

- Thales, Telecom SudParis, le CEA Leti et Exavision, qui apportent au projet des moyens de détection, de géolocalisation et de neutralisation ; 

- EDF, qui apporte ses connaissances des risques et des besoins ainsi qu’un premier retour d’expérience des solutions proposées. A la fois partenaire et utilisateur final, EDF coordonnera également les démonstrations opérationnelles à l’issue du projet en mobilisant ses infrastructures représentatives ;

- L’Institut de Criminologie de Paris, qui assure la conformité du nouveau dispositif aux conventions, lois et réglementations applicables ;

- Un comité d’utilisateurs finaux dont l’Armée de l’Air, la Marine nationale, la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale et la Préfecture de Police de Paris.

* UAS = Unmanned Aerial System

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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 11:50
Zephyr UAS - Eco-friendly, yet powerful


6 avr. 2015 Airbus DS

 

Zephyr is a High Altitude Pseudo-Satellite (HAPS) UAS/UAV which runs on solar power. This unmanned aircraft provides local satellite-like services. It endures like a satellite, focuses like an aircraft and is cheaper than either of them.

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 07:20
Le panel-discussion aborde la partie opérationnelle de la rencontre et notamment le concept français de l'emploi des drones. (Nicolas Laffont/45eNord.ca)

Le panel-discussion aborde la partie opérationnelle de la rencontre et notamment le concept français de l'emploi des drones. (Nicolas Laffont/45eNord.ca)

 

31 mars 2015 par Bastien Duhamel – 45eNord.ca



Mercredi 25 s’est déroulée la 6e rencontre internationale Université-Défense de Québéc accueillie par l’Université Laval, le thème de cette année: «les drones: un outil incontournable, des questions légitimes». Rassemblés pour cette journée, des membres du monde académique, militaire et civil, ont réfléchi sur les opportunités offertes par l’utilisation de ces nouvelles plateformes aériennes.

 

Aujourd hui, les drones font partie intégrante des arsenaux militaires à disposition des différentes forces armées à travers le monde et se rendent peu à peu indispensables lorsqu’il s’agit de collecter des informations en théâtre d’opération extérieur.

En 2011, plus de 76 pays en possédaient. Les États-Unis à eux seuls en compte plus de 10.000 prêts à être déployés. Pour la seule année de 2010, ce ne sont pas moins de 21.000 sorties de ces plateformes aériennes rien que pour le théâtre irakien.

Championnes en la matière, les forces israéliennes ne semblent plus pouvoir envisager la conduite d’une opération militaire s’en l’accompagner d’une flotte de drones. S’il est difficile d’avoir des données exactes, on estime que les drones représentent 50% des sorties des forces aériennes israéliennes. A des fins de surveillance ou d’attaque, l’état-major israélien n’hésite pas à faire décoller des drones plus de 90 fois par jour comme lors de l’opération «PLOMB DURCI» a expliqué Philippe Gros, chargé de recherche à la fondation pour les Études stratégiques à Paris.

 

Drones tactiques, armés, de surveillance, de quoi parle-t-on?

Comme l’a souligné Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, chargé de mission «Affaires transversales et sécurité» pour le ministère français des affaires étrangères, il importe de bien distinguer les drones armés de ceux dont le déploiement ne sert qu’à des fins de renseignement.

Contrairement aux présupposés tenaces du grand public, l’écrasante majorité des drones actuels demeurent des drones de surveillance. Seuls trois pays à savoir Israël, les États-Unis ainsi que la Grande Bretagne utilisent effectivement des drones armés au sein de leur flotte aérienne.

Ces derniers viennent enrichir le panel des possibilités qui s’offrent aux décideurs militaires lorsqu’il s’agit de mener une élimination ciblée. Dans un rapport asymétrique aux risques encourus comparés à ceux de l’ennemi, les drones armés type Prédator américains, permettent d’effectuer des frappes plus discriminantes et de diminuer les risques de dommages collatéraux ou victimes civiles.

Les intervenants se sont également attachés à détruire l’idée communément répandue selon laquelle les drones consisteraient en une technologie militaire intégralement déshumanisée oubliant ainsi le travail des opérateurs et des équipes militaires qui les entourent.

Pilotes de drone, analystes des images fournies, troupes au sol clientes des informations récoltées, la composante humaine reste au cœur de l’utilisation de ces plateformes aériennes a rappelé le lieutenant-colonel français Christophe Fontaine, commandant de l’escadron de drone 1/33 basé à Belfort en France.

 

L’utilisation des drones: une véritable addiction pour les forces armées

Le déploiement des plateformes aériennes tactiques offre l’opportunité sans précédent d’instaurer une occupation aérienne permanente sur un espace aérien donné. En cela, les drones complètent le travail des satellites, chasseurs,  et autres unités terrestres qui participent au renseignement mais en assurant une permanence dans cette surveillance.

Ici réside l’atout stratégique majeur propre à ces plateformes aériennes. De la reconnaissance, au ciblage en passant par l’appui aux troupes au sol, l’évaluation des risques/dégâts ou encore l’escorte, le nombre de missions différentes que les drones sont capables d’accomplir est considérable.

Tous ces avantages combinés avec la minimisation des risques physiques encourus pour les soldats entraînent une addiction croissante au sein de forces armées à ces concentrés de technologie multitâches.

Néanmoins, les conférenciers n’ont pas manqué de rappeler les limites auxquelles se heurtent encore les opérateurs de drone et leur escadron. Les drones tactiques actuels tels que le Reaper français ou encore le Hermes 450 israélien pour ne citer qu’eux, ne peuvent être déployés que si les conditions météorologiques y sont propices. De même, leur employabilité en théâtre d’opération requiert de posséder la supériorité aussi bien aérienne que cybernétique sur l’adversaire.

Par ailleurs, il serait erroné de considérer les risques liés à l’utilisation de ces plateformes aériennes tactiques comme nuls. Les risques de collisions aériennes, notamment, sont bien réels à l’image de la flotte de drone américaine qui a déjà vue plus de 400 de ses unités se crasher. Impossible non plus d’écarter la possibilité de problèmes techniques liés au degré d’automatisation des drones, par exemple en matière de problèmes de communication avec le cockpit de pilotage au sol.

 

Des débats moraux et légaux autour des drones militaires

A l’heure où les conflits se jouent des frontières étatiques établies et ou les menaces prennent la forme de groupes armés menant des luttes de guérilla asymétriques, les drones représentent une nouvelle réponse capacitaire face à ces affrontements d’un genre nouveau.

Si pour certains, le recours à des éliminations ciblées via des drones armés relèvent de la lâcheté et vont à l’encontre des valeurs militaires de bravoure et de prix du sang. D’autres y voient un moyen efficace de mener des frappes discrètes, discriminantes, permettant de minimiser les victimes civiles tout comme l’exposition des soldats.

Sur le plan légal, l’utilisation de ces plateformes aériennes pose la question de la responsabilité et de la conformité aux règles du droit international.

Maître Claude Laferrière, avocat et chargé de cours a expliqué qu’en ce qui concerne les États-Unis, c’est la règle du secret d’état qui s’appliquait au commandement des drones. Interrogé sur le modèle français, le lieutenant-colonel Français Christophe Fontaine a insisté sur le fait que les drones répondaient aux mêmes règles d’engagement et de responsabilité que les avions de chasse.

Quand on en vient au ciblage, le droit international humanitaire n’autorise que la frappe de cibles ayant un caractère militaire donnant un avantage tactique à l’ennemi. C’est donc, en principe, à ce cadre que ce borne l’utilisation des drones armés comme l’a souligné le capitaine de corvette Marc-André Vary, conseiller juridique de l’Etat-major interarmées des forces canadiennes.

A l’issue de la rencontre, une certitude semble faire l’unanimité: les drones ne vont cesser d’accroître leur place au sein des différentes forces armées à travers le monde. Ces plateformes aériennes renferment un potentiel militaire d’autant plus important qu’il est indexé sur les développements technologiques.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 12:55
Visite de Jorge Domecq, directeur exécutif de l’Agence Européenne de Défense (AED)

 

27/03/2015 Ministère de la Défense

 

Jean-Yves Le Drian, ministre français de la défense et Jorge Domecq, directeur exécutif de l’Agence Européenne de Défense (AED) se sont rencontrés pour aborder la participation française aux projets de l’AED ainsi que la préparation du Conseil européen de juin 2015.

 

« L’Agence européenne de Défense tient un rôle essentiel pour renforcer la coopération de défense en Europe et pour faciliter les synergies avec les politiques conduites par l’Union européenne : l’AED aura ainsi un rôle tout particulier à jouer dans la préparation et la mise en œuvre de l’Action Préparatoire qui va amorcer un effort de recherche européen dans le domaine de la Défense. Je me réjouis du travail mené par l’AED pour aider à bâtir une flotte multinationale de ravitailleurs en vol et des actions conduites pour préparer l’insertion dans le trafic aérien du futur DRONE MALE européen, projet que nous portons avec l’Allemagne et l’Italie. La France soutiendra pleinement le nouveau directeur exécutif de l’AED dans sa mission » a déclaré le ministre de la défense.

 

« L’Agence Européenne de Défense est un instrument au service des Etats membres. Nous les appuyons en comblant les déficits capacitaires les plus pressants, en coordonnant la recherche et la technologie au niveau européen et nous nous assurons que les intérêts militaires soient bien pris en compte par les grands projets de l’UE comme le Ciel Unique Européen. Je me suis engagé à répondre aux attentes fixées par les États membres et à éviter les duplications d’efforts. Notre première priorité est la préparation du Conseil européen de Juin, qui devrait apporter un coup d’accélérateur à la coopération de défense et à l’industrie d’armement en Europe » a dit Jorge Domecq lors de son entretien avec le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian

 

Cette visite s’inscrit dans une série de déplacements et d’entretiens de M. Domecq avec l’ensemble des pays membres de l’AED à la suite à sa nomination à la tête de l’AED et précède la réunion des ministres de la Défense de l’Union européenne du 18 mai 2015.

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