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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 14:50
nEuron, ce drone de combat qui permet à la France de rester au niveau des Etats-Unis

"Les données et enseignements obtenus dans le domaine de la furtivité constitueront une référence pour les projets d'aéronefs à venir", a estimé Dassault Aviation. (Crédits : Dassault Aviation - V. Almansa)

 

09/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Conduite d'abord par Dassault Aviation puis la direction générale de l'armement (DGA), la campagne d'essais du Neuron en France, qui s'est achevée fin février, a produit "tous les résultats attendus". Le drone de combat a effectué son 100e vol fin février.

 

C'est un nouveau succès pour le démonstrateur technologique, le drone de combat Neuron, qui a effectué son 100e vol. Conduite d'abord par Dassault Aviation puis la direction générale de l'armement (DGA) à partir du 1er novembre 2014, la campagne d'essais en France, qui s'est achevée fin février, a produit "tous les résultats attendus", a estimé ce lundi dans un communiqué Dassault Aviation. Durant toute cette campagne, le Neuron, dont le premier vol a été effectué le 1er décembre 2012, à Istres, a "fait preuve d'une disponibilité et d'une fiabilité exemplaires", a précisé l'avionneur.

"Le ministère de la Défense vient d'achever sa campagne d'essais en vol de discrétion du démonstrateur technologique de drone de combat Neuron", a pour sa part souligné la DGA.

Les essais en vol de Neuron vont se poursuivre jusqu'à la fin de l'année, d'abord en Italie puis en Suède, partenaires du programme. La campagne d'essais de la DGA a permis de mesurer les signatures radar et infrarouge du Neuron ainsi que de le confronter à différents capteurs opérationnels, en particulier des radars, terrestres ou aériens, et des autodirecteurs de missiles. "De précieux enseignements ont été tirés sur la furtivité de ce type d'aéronef", a observé la DGA.

 

Quels essais?

Dans une première phase, les essais du Neuron ont eu pour but d'ouvrir le domaine de vol de l'appareil, y compris soute ouverte, de tester le capteur électro-optique et d'évaluer les performances de la liaison de données. Dans une seconde phase, la plupart des vols ont été dédiés à des confrontations de type signature/détection dans les domaines infrarouge et électromagnétique, face à des systèmes opérationnels. Des confrontations, sous l'égide de la DGA, qui ont "produit tous les résultats attendus".

Le Neuron, dans sa configuration intégralement furtive, était mis en œuvre par Dassault Aviation, à Istres. "Les données et enseignements obtenus dans le domaine de la furtivité constitueront une référence pour les projets d'aéronefs à venir", a estimé Dassault Aviation. En tout cas, ce démonstrateur technologique a obtenu le respect des Américains en gagnant les Laureate Awards dans la catégorie Défense décernés par le magazine américain aéronautique et spatial Aviation Week. Dassault Aviation et la DGA avaient gagné en mars 2014 face à trois autres finalistes : Saab (Gripen Demo program), Northrop Grumman (Battlefield Airbone Communication node) et enfin l'Agence américaine de défense antimissile (MDA).

 

Un nouveau chapitre?

Le programme Neuron marque "un effort de recherche et technologie majeur du ministère de la Défense pour préparer l'avenir et maintenir des compétences industrielles essentielles", a rappelé la DGA. Ce démonstrateur technologique doit en principe inaugurer la prochaine génération d'aéronefs de combat, qu'ils soient pilotés ou non, avec l'ambition de préserver l'autonomie européenne dans ce domaine. Dans ce contexte, l'expérience acquise par la France est déjà mise à profit dans le cadre du projet franco-britannique de drone de combat futur (FCAS - Future Combat Air System), dont les études industrielles ont été lancées le 5 novembre 2014.

Pour Dassault Aviation, le succès du Neuron est de bon augure pour préparer les programmes du futur. Et d'assurer que "cette réussite démontre les compétences de Dassault Aviation en matière de technologies stratégiques et de maîtrise d'œuvre, ainsi que sa capacité à piloter des programmes en coopération européenne".

 

Le nEuron?

La DGA assure la maîtrise d'ouvrage d'ensemble du projet Neuron (UCAV ou système d'avion de combat non habité), notifié en 2006. Il est le fruit d'une coopération européenne qui rassemble, outre la France avec Dassault Aviation comme maître d'œuvre, cinq pays partenaires et leurs industriels : l'Italie (Alenia Aermacchi), la Suède (Saab), l'Espagne (Airbus Defence & Space), la Grèce (HAI) et la Suisse (Ruag). Ce drone de combat est un programme qui a coûté 406 millions d'euros.

Ce programme européen, dont Dassault Aviation s'est vu confier la maîtrise d'œuvre, prépare l'avenir en se fondant sur la fédération des savoir-faire en Europe (France, Italie, Suède, Espagne, Grèce et Suisse). Il a pour mission de valider l'acquisition de techniques complexes et représentatives de la totalité des systèmes de mission : fonction pilotage et
furtivité de haut niveau, tir d'armements air-sol réels depuis une soute interne, insertion dans un environnement C4I, processus novateurs en matière de coopération industrielle, etc...

 

Les vols tests du Neuron

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 13:55
Challenge ENAC Alumni Avico mise sur le drone convertible

Pour sa première édition, le Challenge ENAC Alumni Avico récompense les concepteurs d’un drone convertible destiné à la surveillance automatique de sites industriels offshore – photo ENAC Alumni

 

9 mars 2015 Aerobuzz.fr

 

Le premier prix du Challenge ENAC Alumni Avico, premier concours de création d’entreprise dans le domaine aéronautique, a été décerné aux 3 jeunes ingénieurs de la start-up Sterblue, qui espèrent faire voler leur premier drone convertible destiné à la surveillance automatique de sites industriels offshore dès l’automne prochain. La solidité et le caractère équilibré de leur projet a séduit les 12 personnalités aéronautiques membres du jury (directeurs d’entreprises, de compagnies aériennes, de banques, de la DGAC et de l’EASA), et leur a permis de remporter le 1er prix du Challenge, un chèque de 10 000 €. Nicolas Draber, de l’équipe Sterblue a ajouté : « sans la pression et les deadlines du Challenge, nous n’aurions pas finalisé notre business plan et nous n’en serions certainement pas à ce niveau d’avancement aujourd’hui ».

 

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 08:50
photo DGA

photo DGA

 

March 9, 2015 by Beth Stevenson - FG

 

Testing of the pan-European Neuron unmanned combat air vehicle demonstrator is due to move to Italy following the completion of French testing of the aircraft.

 

Following 100 test flights by Dassault Aviation in France, during which the sensor, datalink and stealth characteristics of the demonstrator were tested, responsibility for the six-nation Neuron aircraft will be transferred to Alenia Aermacchi ahead of a follow-up test phase by Saab in Sweden. All French tests were authorised by DGA, Paris’s defence procurement agency, and demonstrated “exemplary” availability and reliability throughout, Dassault says. The first phase of tests involved the opening of Neuron’s flight envelope – including opening the weapon bay door – as well as electro-optical sensor and datalink performance validation. During a second phase, “most flights were dedicated to infrared and electromagnetic signature/detection confrontations against operational systems”, Dassault says, adding that all “produced all the expected results”.

 

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 17:55
photo Dassault Aviation - V. Almansa

photo Dassault Aviation - V. Almansa

 

09/03 Par Alain RUELLO – LesEchos.fr

 

A l’issue de son 100e vol, le drone de combat européen a fini sa campagne d’essais de discrétion depuis la base d’Istres. Cap sur l’Italie puis la Suède pour la suite des tests.

 

Le NEUROn s’apprête à quitter la France. Au terme de son 100e vol, le démonstrateur européen de drone de combat furtif en a terminé avec sa campagne d’essais de discrétion à partir de la base d’Istres, dans le sud de la France, a annoncé la Direction générale de l’Armement, la DGA. Cap désormais sur l’Italie puis la Suède pour la suite des tests.

 

Rare programme européen en coopération, nEUROn est destiné à préparer l’avenir en matière de système d’avion de combat non piloté. Sous l’autorité de la DGA, il a été confié en 2006 à Dassault Aviation associé à un industriel de chacun des pays qui se sont partagés les 400 millions de financement : Alenia pour l’Italie, Saab pour la Suède, Airbus Defense & Space pour l’Espagne, Ruag pour la Suisse, et HAI pour la Grèce.

 

Fort d’un partage du travail qui respecte les savoir-faire des uns et des autres , l’objectif fixé était de défricher des technologies très pointues en matière de pilotage, de furtivité, ou encore de tirs d’armements air-sol à partir d’une soute, a rappelé l’avionneur français. Le premier vol a eu lieu le 1er décembre 2012, à Istres .

 

« La campagne d’essais de la DGA a permis de mesurer les signatures radar et infrarouge de nEUROn ainsi que de le confronter à différents capteurs opérationnels, en particulier des radars, terrestres ou aériens, et des autodirecteurs de missiles », a indiqué la DGA qui a mobilisé pour l’occasion plusieurs de ses centres d’expertise : essais en vol (Istres et Cazaux), maîtrise de l’information (Bruz) ou techniques aéronautiques (Toulouse).

 

Résumant les 100 vols effectués, Dassault a indiqué que les essais ont d’abord permis « d’ouvrir le domaine de vol de l’appareil (y compris soute ouverte), de tester le capteur électro-optique et d’évaluer les performances de la liaison de données ». Dans une seconde phase, « la plupart des vols ont été dédiés à des confrontations de type signature/détection dans les domaines infrarouge et électromagnétique, face à des systèmes opérationnels. »

 

Avec nEUROn, l’Europe - où en tous cas les pays qui y participent - cherche à conserver une expertise dans un domaine militaire critique en termes de souveraineté. La suite logique, en tous cas pour la France et le Royaume-Uni, passe par le traité de Lancaster House, dans le cadre du projet bilatéral de drone de combat futur, dont les études industrielles ont été notifiées le 5 novembre 2014 au tandem Dassault-BAE . Ce projet bénéficiera des avancées réalisées avec nEUROn et Taranis, son pendant outre-Manche.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 16:55
Un drone détecté au-dessus du Centre de transmissions de la Marine nationale

Le centre de transmissions de la Marine nationale a été survolé par un drone dans la soirée de samedi. Le site est ultra-sensible. photo Alain MONOT - Marine nationale

 

08/03/2015 par Thomas Martin - larepublique77.fr/

 

Un drone a été détecté à deux reprises samedi au-dessus du centre de transmissions de la Marine nationale, une première fois vers 16h30 avant qu’il ne disparaisse puis à nouveau vers 20h30-21h.

 

Un hélicoptère de la gendarmerie a été envoyé sur place jusque vers 23 heures afin de tenter d’intercepter l’engin. En vain. Avec Kerlouan (Finistère), Rosnay (Indre) et La Régine (Aude), le centre de transmissions (CTM) de la Marine nationale de Sainte-Assise, à cheval sur trois communes (Seine Port, Boissise-la-Bertrand et Cesson) fait partie des lieux stratégiques de l’armée française. C’est l’un des cœurs de transmission de la force nucléaire française, dépendant de la Force océanique stratégique (Fost) qui gère les transmissions des sous-marins nucléaires français.

 

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 15:55
photo Dassault Aviation - G. Gosset

photo Dassault Aviation - G. Gosset

 

Saint-Cloud, France, le 9 mars 2015 – Dassault Aviation

 

Avec son 100e vol, réalisé en février, le démonstrateur technologique de drone de combat nEUROn a achevé sa campagne d’essais en France.

Durant toute cette campagne, le nEUROn et les moyens associés ont fait preuve d’une disponibilité et d’une fiabilité exemplaires.

Dans une première phase, les essais ont eu pour but d’ouvrir le domaine de vol de l’appareil (y compris soute ouverte), de tester le capteur électro-optique et d’évaluer les performances de la liaison de données.

Dans une seconde phase, la plupart des vols ont été dédiés à des confrontations de type signature/détection dans les domaines infrarouge et électromagnétique, face à des systèmes opérationnels.

 

photo Dassault Aviation - V. Almansa

photo Dassault Aviation - V. Almansa

 

Ces confrontations, qui ont produit tous les résultats attendus, ont été réalisées sous l’égide de la Direction Générale de l’Armement. Le nEUROn, dans sa configuration intégralement furtive, était mis en œuvre par Dassault Aviation, à Istres.

Les données et enseignements obtenus dans le domaine de la furtivité constitueront une référence pour les projets d’aéronefs à venir.

Cette réussite démontre les compétences de Dassault Aviation en matière de technologies stratégiques et de maîtrise d’œuvre, ainsi que sa capacité à piloter des programmes en coopération européenne.

Un nouveau chapitre s’ouvre maintenant pour le nEUROn avec les évaluations qui vont se dérouler en Italie puis en Suède.

Ce succès est de bon augure pour préparer les programmes du futur.

 

A propos de nEUROn

Programme européen de démonstrateur technologique d’UCAV (système d’avion de combat non habité), dont Dassault Aviation s’est vu confier la maîtrise d’œuvre sous l’autorité de la Direction générale de l’Armement, nEUROn prépare l’avenir en se fondant sur la fédération des savoir-faire en Europe (France, Italie, Suède, Espagne, Grèce et Suisse). Il a pour mission de valider l’acquisition de techniques complexes et représentatives de la totalité des systèmes de mission : fonction pilotage et furtivité de haut niveau, tir d’armements air-sol réels depuis une soute interne, insertion dans un environnement C4I, processus novateurs en matière de coopération industrielle, etc. Le premier vol du démonstrateur nEUROn a eu lieu le 1er décembre 2012, à Istres.

 

A propos de Dassault Aviation

Avec plus de 8 000 avions militaires et civils livrés dans plus de 90 pays depuis 60 ans et représentant plus de 28 millions d’heures de vol, Dassault Aviation dispose d’un savoir-faire et d’une expérience reconnus dans la conception, le développement, la vente et le support de tous les types d’avion, depuis l’appareil de combat Rafale jusqu’à la famille de business jets haut de gamme Falcon en passant par les drones militaires. En 2014, le chiffre d’affaires de Dassault Aviation s’est élevé à 3,68 milliards d’euros. La société compte près de 11 600 collaborateurs.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 08:57
photo Alain MONOT - Marine nationale

photo Alain MONOT - Marine nationale

 

8 mars 2015 Liberation.fr

 

Un centre de la Marine chargé des communications avec les sous-marins en plongée a été survolé par un engin dans la soirée de samedi.

 

Un drone a été aperçu samedi soir survolant une «base militaire» sensible, à Seine-Port (Seine-et-Marne), où se trouve un centre de la Marine chargé des communications avec les sous-marins en plongée, a-t-on appris dimanche de sources proches de l’enquête.

 

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 12:20
Day and night missions in the US

 

6 mars 2015 by Saab

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 23:35
Orbiter-3

Orbiter-3


06.03.2015 Vietnam - Rie des Soldats
 

Au lendemain de la visite à Hanoi d’une délégation du ministère israélien de la défense (02 mars), conclue par la signature d’un memorandum of understanding (MoU) formalisant le partenariat entre les deux ministères, Dany Eshchar, directeur adjoint de la compagnie Aeronautics Defense System (ADS), a annoncé dans la revue Flight Global que le Viêt Nam avait l’intention d’acquérir deux autres Orbiter-2 et serait intéressé par l’acquisition de la version Orbiter-3.

L’information n’a pas été commentée par les autorités vietnamiennes mais, à l’image de la livraison soudaine (novembre 2014) d’un Orbiter-2 à la brigade d’artillerie 685 (composante missiles), qui appartient à la 4e région maritime, elle pourrait se transcrire prochainement dans les faits. La 4e région maritime, dont l’état-major se trouve à Cam Ranh, apparaît en effet comme le centre névralgique de la modernisation de la marine populaire, avec sa vaste zone de responsabilité qui comprend notamment l’archipel des Spratley.

Les performances de l’Orbiter-3 sont supérieures sur le plan de l’endurance à celle de l’Orbiter-2 (7 heures d’autonomie contre 4 heures pour l’Orbiter-2), et pourraient intéresser des unités d’artillerie pour leur aptitude à observer des objectifs adverses. Une livraison à Cam Ranh est donc plausible.

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 17:50
photo Defensie.NL

photo Defensie.NL

 

03/04/2015  by Joseph Carpenter - DefenceIQ

 

An RFP is being prepared by the Royal Netherlands Army for a replacement system to its 25-strong AeroVironment RQ-11 Raven UAV fleet with an expected issue date of early 2015.

 

The Raven support contract is coming to an end and the senior UAS adviser to the commander of the army has identified three user groups that would benefit from a small UAV capability, as revealed in December at Defence IQ’s UAS Training and Simulation conference in London. These groups are the country’s Special Forces (including the marines) with up to a one-hour endurance; reconnaissance units with a mid-range operating requirement; and national security forces with up to a three-hour endurance need. The military police are also anticipating an unmanned rotary-wing capability. It is therefore believed that any new system, which is likely to enter service at the end of 2015, would need to offer modular options to support a variety of payloads.

 

Among the requirements for the new fleet is the need for new flight simulators (both fixed and mobile), alongside maintenance, lifecycle support and potentially instructorship. The Army is also currently undertaking concept work on a flapping-wing micro-UAV for infantry to deploy on short reconnaissance missions.

 

Meanwhile, the Dutch Air Force currently operates the larger medium-altitude, long-endurance (MALE) MQ-9 Reaper by General Atomics Aeronautical Systems. The Navy is also likely to seek a ship-based surveillance UAV capability within the next two years.

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 08:50
SESAR acknowledges shortfall in RPAS integration funding

 

3 Mar 2015 By Beth Stevenson - FG

 

Brussels - The European Commission’s future air traffic management initiative has only one-third of the budget required to carry out the full integration of remotely piloted air systems (RPAS) into European airspace, a senior representative has acknowledged.

Speaking at the AUVSI Unmanned Systems conference in Brussels on 3 March, Denis Koehl, senior advisor for military affairs on the Single European Sky ATM Research (SESAR) programme, explains that it is some €110 million ($123 million) short of the required amount for full unmanned air vehicle integration.

The disclosure comes ahead of a commission-sponsored conference on the future of ATM, due to begin on 5 March in Latvia. This is expected to produce decisions on the commitment that the EU will make towards the integration of UAVs into the SESAR programme.

 

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 08:35
China Air Force Lijian Sharp Sword UCAV

China Air Force Lijian Sharp Sword UCAV

 

March 4, 2015: Strategy Page

 

After years of pressure from manufacturers, and allies, the United States has finally reduced most of the prohibitions for exporting large (a ton or more) UAVs (like the Predator and Reaper). The restrictions were largely based on media misinterpretation of what the UAVs actually do. Over the last two decades the media myth was created that depicted UAVs, especially armed UAVs, as a horrific new weapon. The reality was that the only advantage UAVs had was in surveillance and stealth. As a surveillance aircraft (what the military first, and still, used aircraft for) UAVs were a major step forward because they created an unprecedented level of “persistence” (spending lots of time watching some area below) or literally following (“tailing” in detective lingo) an individual or group. Adding guided missiles to the UAV enabled the attack to be made as soon as the identity of the target was confirmed (often after dozens or more hours of observation) and before the target could get away (into a forested or urban area where tracking was much more difficult).

 

This sort of thing could have been done before UAVs using manned aircraft but it would have cost more than ten times as much and not have been as effective. What is also missed in the enormous reduction in civilian casualties when using UAVs. Until precision bombs and missiles came along military targets anywhere near residential areas led to high civilian casualties when attacked. The use of precision weapons and UAVs has reduced civilian casualties over 90 percent. For some reason all this never became news. But the myth did force American politicians to bar exports of UAVs.

 

What really changed minds about UAV exports was the fact that China was now offering similar (in some cases what appear to be copies) of American UAVs to anyone who can pay. These UAVs come with a Chinese version of the American Hellfire missile, and no restrictions on how the buyer will use the UAVs.

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 21:55
Drones malveillants : de nouvelles parades expérimentées par l'État d'ici à fin mars

 

04/03/2015 Par Christophe Cornevin – LeFigaro.fr

 

Outre l'installation de moyens radars passifs ou actifs, les experts du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) vont faire tester des techniques de brouillage, de leurrage GPS ou encore des «jets de matière», via notamment des canons à eau.

 

Alors que plusieurs vols suspects de drones ont été aperçus dans la nuit de mardi à mercredi dans le ciel parisien, portant à soixante le nombre de survols interdits observés depuis octobre dernier, les experts du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) explorent toutes les parades pour lutter contre ce phénomène.

 

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 08:50
Predator B - photo General Atomics

Predator B - photo General Atomics

 

Mar 2, 2015 ASDNews Source : General Atomics

 

General Atomics Aeronautical Systems, Inc. (GA-ASI), a leading manufacturer of Remotely Piloted Aircraft (RPA) systems, radars, and electro-optic and related mission systems solutions, and SENER, a leading Spanish engineering company, today announced that they have signed a teaming agreement that promotes the use of the multi-mission Predator B® RPA to support Spain’s airborne surveillance and reconnaissance requirements.

“GA-ASI is proud to be teamed in Spain with SENER. They are a leading high-technology company with a long record of success in the defense and security sectors,” said Frank W. Pace, president, Aircraft Systems, GA-ASI. “GA-ASI is fully committed to working with Spanish industry as we believe this program’s success requires local industry partnerships that provide collaborative innovation in enhancing the capabilities of Predator B for the Spanish Government.”

 

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 16:45
MQ-1 Predator armed with an AGM-114 Hellfire missile

MQ-1 Predator armed with an AGM-114 Hellfire missile

 

28 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Une attaque menée par un drone vraisemblablement américaine a tué samedi au Yémen trois combattants présumés d’Al-Qaïda, alors que des heurts ont opposé soldats et séparatistes sudistes dans le sud du pays plongé dans le chaos.

 

Le Yémen, pays pauvre de la péninsule arabique, est en butte à de multiples conflits impliquant la puissante milice chiite des Houthis qui a pris le contrôle de la capitale Sanaa, le réseau Al-Qaïda implanté dans le Sud et le Sud-Est, et le mouvement séparatiste sudiste qui veut l’indépendance du Sud.

Le chef de l’Etat Abd Rabbo Mansour Hadi, soutenu par la communauté internationale et un temps assigné à résidence par les Houthis à Sanaa, a fui la capitale et s’est installé le 21 février à Aden, la grande ville du Sud et fief de ses partisans.

Samedi avant l’aube, un drone -type d’appareil que les Etats-Unis sont les seuls à utiliser dans la région- a pris pour cible un véhicule transportant trois membres d’Al-Qaïda dans le village de Bijane dans la province de Chabwa, tuant les passagers dont les corps ont été carbonisés, selon une source tribale.

Malgré la situation très instable au Yémen, les Etats-Unis ont affirmé leur détermination à continuer à combattre Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) basée au Yémen et considérée par Washington comme la branche la plus dangereuse du réseau extrémiste.

Aqpa a admis début février la mort de l’un de ses chefs, Hareth al-Nadhari, dans un raid de drone américain le 31 janvier dans le sud du Yémen, pays allié des Etats-Unis dans la lutte contre Al-Qaïda.

Toujours dans le sud du pays, neuf soldats yéménites ont été blessés dans des heurts avec des hommes armés de la branche radicale du Mouvement sudiste dans la région de Hbayline dans la province de Lahej, selon des sources locales.

Les éléments séparatistes ont tiré sur trois véhicules militaires regagnant leur base et des échanges de tirs s’en sont suivis, a-t-on ajouté.

La situation est tendue dans cette localité depuis l’enlèvement de 12 soldats la semaine dernière par des séparatistes sudistes qui ont menacé de tuer leurs otages si l’armée ne leur remettait pas une base de la région.

La branche radicale du Mouvement sudiste estime que la prise du pouvoir des Houthis à Sanaa est une occasion pour tenter de faire de nouveau du Sud un Etat indépendant, mais l’arrivée de M. Hadi dans le Sud a brouillé les cartes, Aden étant devenue de facto la capitale politique et diplomatique du pays.

Plusieurs pays arabes ont d’ailleurs déplacé leurs services diplomatiques de Sanaa à Aden, le dernier étant le Koweït.

Entretemps à Sanaa, des dizaines d’hommes et de femmes ont manifesté contre le coup d’Etat des Houthis et appelé à la libération de la Française Isabelle Prime, enlevée mardi dans la capitale avec son interprète yéménite Chérine Makkaoui par des hommes déguisés en policiers.

Isabelle Prime travaillait pour une société sous-traitante d’un programme en partie financé par la Banque mondiale.

Des chefs tribaux et des miliciens chiites houthis ont été sollicités pour obtenir la libération des deux femmes, mais l’absence d’autorités légitimes à Sanaa et le départ des diplomates occidentaux compliquent les recherches.

D’autres manifestations anti-houthis ont eu lieu à Taëz et Ibb, au sud de Sanaa.

Enfin, les forces politiques restent en désaccord sur le lieu de la reprise du dialogue national après que M. Hadi a demandé son transfert hors de Sanaa. L’ex-président Ali Abdallah Saleh insiste pour sa tenue dans la capitale yéménite et les Sudistes veulent le transférer à l’étranger.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 17:20
Unmanned aerial vehicles. Photo US Navy

Unmanned aerial vehicles. Photo US Navy

 

20 February 2015 aerospace-technology.com

 

US-based Battelle has tested a new ice protection system for unmanned aerial vehicles.

 

Called HeatCoat, the technology is tested on wing and engine inlet test articles, which are placed into an aero-icing tunnel with temperatures as low as -22°F and air speeds of up to 182kts.

 

The tunnel is designed to imitate icing conditions encountered during flight.

 

Ice protection technology incorporates a carbon nanotube coating, which can be sprayed onto an aircraft surface, creating a heated area.

 

The heater performance is monitored by a controller that applies appropriate power levels for flight conditions.

 

The four-day test demonstrated HeatCoat's ability to perform anti-icing and de-icing functions, and paves the way for flight demonstration phase of carbon nanotube coating, Battelle said.

 

Battelle HeatCoat Systems product manager Ron Gorenflo said: "Our recent tests validated improvements we've made and prove that we are ready to go from a technology readiness level (TRL) 6 on to a TRL 7 once we identify a key partner to help complete the next step of this process."

 

The new process is claimed to be lighter than traditional ice protection systems, operate on less power, and can be retrofitted to existing assets.

 

Battelle said its product is radically different from traditional ice protection systems, including bleed air, pneumatic boots or weeping wings.

 

In 2010, Battelle scientists completed initial feasibility tests of the coating in an icing tunnel in compliance with the FAA regulations, and found the technology could provide a durable, lightweight ice protection solution for aerial platform.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 17:35
A ScanEagle is recovered at sea aboard the destroyer USS Oscar Austin - photo US Navy

A ScanEagle is recovered at sea aboard the destroyer USS Oscar Austin - photo US Navy

 

February 20, 2015 by Shiv Aroor - Livefist

 

It's a programme the Indian Navy wants quick movement on, exasperated in many ways by how no single effort over years to give its ships a tactical deck-launched/recovered unmanned surveillance capability have delivered a result. The navy now has a stated requirement of at least 50 such UAS. And the field is open -- the navy doesn't say what kind of launch of recovery it is looking for, leaving all such details to interested contenders.

 

Boeing firm Insitu, which has had preliminary conversations about the ScanEagle with India for a few years now, continues with the pitch. Insitu's business development manager for Asia-Pacific, Kevil Giles made the following presentation at a round-table that Livefist was invited to, information presumably shared with the Indian Navy over the months as well (post continues after the PDF):

 

 

A prospective competition could include the Airbus Tanan and Textron Aerosonde as well. The Indian Navy tested the Schiebel S-100 Camcopter from the deck of patrol vessel INS Sujata in 2007, though the effort didn't yield an acquisition.

 

According to the Indian Navy's request for information from global vendors, it needs the new UAVs for "Intelligence, Surveillance and Reconnaissance (ISR), sea-lanes of communication monitoring and coastal/ EEZ surveillance, anti-¬piracy and anti¬terrorism, assistance in search and rescue and assistance in maritime domain awareness."

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 12:45
Weaponised Seeker 400 at IDEX 2015 Picture Sam Basch - defenceWeb

Weaponised Seeker 400 at IDEX 2015 Picture Sam Basch - defenceWeb

 

24 February 2015 by defenceWeb

 

Denel Dynamics showed an armed version of its Seeker 400 Unmanned Aerial Vehicle (UAV) for the first time at the IDEX show currently underway in Abu Dhabi.

 

Sello Ntsihlele, UAV general manager of the company in the Denel Group specialising in UAVs and missiles, told the IDEX show daily that a final series of recent flight trials of the Seeker 400 system cleared it for production this year.

 

“The system is being offered in both a ‘clean’ ISR [Intelligence, Surveillance and Reconnaissance]-only and an armed reconnaissance version designated Snyper,” he said.

 

“The latest trials involved the full gamut of performance tests, including range and altitude, safety, endurance and functional payload. This brought us to the baseline as specified by the client, allowing us to head for production.”

 

The Seeker 400 is the latest and most advanced of Denel Dynamics’ UAV portfolio, with an operating altitude of 18 000ft, 16 hours endurance and a cruising speed of 150 km/h. With a payload capacity of 100 kg it can carry dual payloads comprising synthetic aperture radar, optronics turret and digital video system for different tactical missions.

 

The Seeker 400 builds on the heritage of the smaller Seeker 200, derived from the Seeker II, which had significant export success. Both versions are on display at IDEX.

 

“By aligning the design with international specifications for an armed surveillance UAV, we can offer Snyper with four Impi-S missiles. That still allows for a 40 kg payload, typically the Goshawk II HD from Airbus DS Optronics, although we are still optimising Snyper’s structure,” Ntsihlele told the IDEX daily publication.

 

The Impi-S is derived from the proven Denel Dynamics short-range (5 000 m) Ingwe and long-range (10 000 m) Mokopa anti-armour missiles.

 

According to Ntsihlele, potential international clients have indicated a preference for the existing Denel Dynamics forward tactical ground station, despite a smaller ground station being available for ease of transport. The tactical ground station typically more than doubles the line-of- sight range of the aircraft – up to 750 km in the case of Seeker 400.

 

The IDEX show daily, produced by IHS Jane’s, suggested that the South African Air Force has ordered the type. However, at the time of publication the SAAF had not responded to a request for comment on the possible UAV acquisition or whether 10 Squadron, which operated the Kentron Seeker RPV in the late 80s, will be re-activated.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 12:45
Technology boost essential for UN peacekeepers

 

24 February 2015 by defenceWeb/UN

 

Put high-tech to use for UN peacekeepingFrom the Democratic Republic of the Congo (DRC) to the Central African Republic (CAR), United Nations’ peacekeeping missions must make greater use of technological advances in order to better confront the dynamic challenges of the 21st century, according to a group of UN experts.

 

The findings of the five-member Expert Panel on Technology and Innovation, led by peace and security expert Jane Holl Lute and published in a report released earlier this month, include practical recommendations that call on the UN Departments of Peacekeeping Operations and Field Support to keep pace with innovation and take full advantage of readily available and existing technologies essential to success in the field.

 

“Every peacekeeping mission in the field ought to have at least the same level of technology Member State militaries and polices now consider operationally imperative – whether it’s command and control, communications, mobility, shelter, the provisioning of essential supplies,” Lute said.

 

“All of these things which are now standard in the operation of many organisations around the world need to be brought to peacekeeping.”

 

Scattered across vast countries and forbidding territories, UN peacekeeping missions frequently encounter challenges in executing their mandates. Over the past year, however, the UN has ramped up its use of technology in the field in order to assist its missions with monitoring efforts.

 

In the DRC, where unwieldy terrain, dense forests and vast distances can debilitate response time to an emergency, the introduction of unmanned aerial vehicles (UAVs) had an immediate impact. In one instance last year, a UAV detected a ferry accident in Lake Kivu, in the country’s east, instantly prompting the UN peacekeeping mission in the country to dispatch its speedboats and helicopters to the scene. The blue helmets quick response led to the rescue of 15 people.

 

UAVs are “a good example of one technology of which a lot of organisations around the world are making increasing use. We think this is a capability missions ought to be able to take greater advantage of.”

 

“The ability to visualise your operating area of responsibility from the air is an essential capability for every mission, really with only a few exceptions,” she added.

 

The panel’s findings were based on several field visits and interviews with Member States, partner organisations and partner organisations with similar field operations.

 

Along with the critical upgrade of field technology, UN blue helmets are also aiming to “go green” through the responsible use of limited resources, in a bid to leave mission areas in better shape than when they arrived. Among other steps, GIS data is being used to help find water sources for missions so as not to compete with the local water supply.

 

Missions are also including waste water treatment plants designed to drastically reduce the need for water and generation of disposable waste, as well as exploring alternative sources of energy such as solar panels.

 

Nonetheless, while technology moves quickly, the UN’s procurement systems may sometimes cause unexpected and unwanted delays for the introduction of critical technologies into the field.

 

“The UN needs to construct the kinds of support systems necessary to facilitate greater use of technology so we need procurement systems that can identify and acquire capabilities in not more than 18 months because longer than that technology has already changed and moved on,” Lute said.

 

In a separate note to UN correspondents the lead expert admitted that as UN peacekeeping missions continue to face down “rapidly evolving and complex environments,” the Organisation’s blue helmets would be increasingly pressured to transition to a culture that values innovation.

 

“UN peacekeeping must be ready to respond to a vast array of challenges. No advantage should be withheld from those working for peace,” she said.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 08:55
La SNCF et l’Onera s’unissent pour développer des drones de surveillance des 30 000 kilomètres de voies

 

25 février 2015 Par Olivier James - Usinenouvelle.com


Pour surveiller ses 30 000 kilomètres de lignes ferroviaires à l’aide de drones, SNCF Réseau a fait appel à l’Onera. Ce partenariat de 4 millions d’euros vise in fine à automatiser le système actuel.

 

La surveillance des infrastructures de la SNCF via les drones s’apprête à changer d’échelle. On savait le donneur d’ordre parmi les entreprises les plus actives en matière d’utilisation de drones : le rapprochement avec l’Onera marque une nouvelle étape. Réseau SNCF (qui réunit SNCF Infra, DCF et RFF) vient de nouer un partenariat sur 5 ans avec le centre de recherches et technologies aéronautique et spatial, dont le montant s’élève à 4 millions d’euros.

"L’objectif est de passer des expérimentations locales avec des drones au développement et à la définition d’un futur système plus automatisé, résume Florent Muller, expert système et surveillance à l’Onera et chef de ce nouveau partenariat. En un mot, il s’agit de mettre en place un système qui soit chaque jour exploitable et opérationnel". Avec pour spécificités l’étendue géographique des infrastructures (30 000 kilomètres de voies ferrées) et leur diversité (gares, technicentres ferroviaires, ouvrages d’art, trains...).

 

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 17:45
drone Falco de l'ONU. Crédits photo Video UN

drone Falco de l'ONU. Crédits photo Video UN

 

24.02.2015 45eNord.ca (AFP)
 

L’ONU souhaite que la plupart de ses missions de maintien de la paix dans le monde soient dotées de drones pour mieux protéger les civils mais aussi ses Casques bleus.

 

Cette recommandation s’inscrit dans un vaste programme de modernisation détaillé dans un rapport d’experts de l’ONU.

La Mission de l’ONU en République démocratique du Congo est déjà dotée de plusieurs drones de surveillance pour suivre les mouvements des groupes rebelles dans l’est du pays.

«C’est un outil technologique essentiel pour les missions de terrain et la plupart des missions devraient en bénéficier», estime Jane Hotte Lule, qui a dirigé le groupe d’experts auteurs du rapport.

Celui-ci recommande aussi la création de Missions techniques spéciales chargées de renseigner le Conseil de sécurité sur les situations de crise à l’aide d’images par satellites et d’autres outils modernes de collecte de données en temps réel.

«Le Conseil ne peut pas rester dans l’ignorance des circonstances à partir desquelles il est amené à prendre des décisions», explique Jane Hotte Lule. «La technologie est si perfectionnée qu’il est impératif de la mettre au service du Conseil».

Ces recommandations risquent de se heurter à des réticences de la part des pays qui accueilleraient ces missions et qui pourraient y voir une ingérence de l’ONU dans leurs affaires. Les membres permanents du Conseil pourraient aussi ne pas voir d’un très bon oeil d’autres pays membres moins bien équipés avoir par ce biais accès à des renseignements qu’il sont pour l’instant seuls à pouvoir se procurer.

Selon le rapport, beaucoup de missions sont très mal équipées et leurs Casques bleus manquent de moyens de communication modernes.

Le rapport ne donne pas de chiffres pour le financement du vaste programme de modernisation qu’il préconise. Selon Jane Hotte Lule, l’ONU fera appel à ses États membres.

Une des recommandations du rapport est la création d’un groupe de pays contributeurs de technologie qui fourniraient des drones et d’autres équipements de pointe.

De nombreux pays qui participent à des missions de maintien de la paix s’inquiètent pour la sécurité de leurs Casques bleus, plongés dans des situations de violence et d’anarchie comme en Centrafrique ou au Mali.

Au moins 44 Casques bleus ont ainsi été tués dans le nord du Mali depuis le déploiement dans ce pays d’une mission de l’ONU en juillet 2013.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 13:50
photo  Piaggio Aerospace

photo Piaggio Aerospace

 

24.02.2015 Aerobuzz.fr

Piaggio Aerospace vient d’annoncer que son drone P.1HH HammerHead avait effectué son premier vol en décembre 2014 sur la base aérienne italienne de Trapani Birgi. Cette étape marque l’ouverture du dossier de certification de ce MALE (Medium Altitude Long Endurance) dérivé du biturbopropulseur d’affaires Avanti. Il est développé avec Finmeccanica-Selex ES et est destiné à la surveillance et à la sûreté. Le P.1HH HammerHead a été dévoilé au salon du Bourget 2013 par Piaggio Aerospace. Le constructeur d’origine italienne est aujourd’hui détenu à hauteur de 98,05% par Mubadala Development Company d’Abu Dhabi.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 12:20
Flight Ready: Atlantic Test Ranges Flight Test Support

 

24 févr. 2015 NAVAIRSYSCOM

 

Check out this behind-the-scenes look at what happens when the Navy's newest surveillance and reconnaissance unmanned air vehicle flies across the country for the first time. Learn more about the MQ-4C Triton test program, how the team prepared the air vehicle for flight and the innovative support solutions provided by Atlantic Test Ranges.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:55
Drones et réseau ferré : une recherche appliquée qui prend son envol

 

 

Paris, le 20 février 2015

 

L’ONERA, le centre français de recherche aérospatiale et SNCF Réseau viennent de s’engager dans un partenariat de recherche dédié à la conception de solutions drones pour la surveillance du réseau ferré.

 

D’une durée de 5 ans et d’un montant de plus de 4 millions d’euros, ce contrat de recherche « Partenariat Recherche Industrie » a pour objectif de développer des technologies innovantes et de concevoir des systèmes drones sur-mesure pour des applications spécifiques aux besoins de SNCF Réseau. Deux domaines de recherche prioritaires ont été identifiés :

- le suivi de linéaire : surveillance du réseau (voies ferrées, caténaires, abords...) sur de grandes distances.

- l’inspection : inspection d’ouvrages et d’installations (gares, technicentres ferroviaires, verrières, structures métalliques, ouvrages d’art, trains ...).

 

Dans cet objectif, l’ONERA mettra à disposition de SNCF Réseau toute son expertise « système drones » acquise depuis plus de 15 ans, notamment dans les domaines des capteurs et des traitements d’images associés, de moyens performants de simulation ou de conception de plates-formes innovantes conformes à la réglementation.

 

Ce partenariat entre SNCF Réseau et un organisme de recherche de très haut niveau présente l’intérêt de marier la multidisciplinarité et l’avance technologique de l’ONERA avec le savoir-faire industriel de SNCF pour développer des solutions de surveillance par drone au service des clients.

 

Bruno Sainjon, Président de l’ONERA déclare : « Nous sommes fiers de construire aux côtés de SNCF des solutions technologiques innovantes dans un marché aussi stratégique et en pleine croissance que celui des drones.»

Jacques Rapoport, Président Directeur Général de SNCF Réseau souligne « L’innovation est un puissant levier de modernisation, SNCF Réseau s’entoure avec l’ONERA des meilleurs compétences pour développer l’usage des drones au service du réseau ferré du quotidien ».

 

Découvrez ce projet plus en détail.

 

 

A propos de l’ONERA

Créé en 1946, l’ONERA est le centre français de la R&T aéronautique et spatiale qui rassemble plus de 2000 personnes dont 13 % de doctorants. Sous la tutelle du Ministère de la Défense, l’ONERA est un institut Carnot depuis 2007 qui met ses compétences pluridisciplinaires au service de l’étude des systèmes complexes du domaine aérospatial. Ses travaux amont (bas TRL) permettront à l’industrie française et européenne d’être toujours plus compétitive dans les décennies à venir.

Avec un ensemble de moyens expérimentaux et de souffleries stratégiques pour la défense et l’industrie, l’ONERA met ses compétences et son expertise au service des agences de programmes et de l’industrie (grands groupes, ETI et PME).

Son modèle économique repose sur environ 50 % d’activités contractuelles.

Force d’innovation, d’expertise et de prospective, l’ONERA contribue aux plus grands succès du domaine aéronautique et spatial : Ariane 5, gammes Airbus et Eurocopter, Rafale, Falcon 7X, le radar de veille spatiale Graves, le Very Large Telescope.

 

A propos de SNCF Réseau

Au sein du groupe SNCF, l’un des premiers groupes mondiaux de mobilité et de logistique, SNCF Réseau développe, modernise et commercialise l’accès au réseau ferré dans une logique de solidarité du territoire. SNCF Réseau est le garant de la sécurité et de la performance de 30 000 km de lignes, dont 2000 de LGV avec 800 km supplémentaires en 2017.

Créé le 1er janvier 2015 suite à la réforme ferroviaire et organisé autour de 4 métiers (accès réseau, circulation, maintenances et travaux, ingénierie et projets), SNCF Réseau réunit SNCF Infra, DCF et RFF au sein du groupe SNCF. Ce rapprochement stratégique vise à améliorer la qualité de service vis-à-vis de ses clients, parvenir à l’équilibre financier de ses activités d’ici 2020 et renforcer la qualité des déplacements de 5 millions de voyageurs et 400 000 tonnes de marchandises par jour.

Deuxième investisseur public français, comptant 52 000 collaborateurs pour un chiffre d’affaires prévisionnel 2015 de de 6.4 milliards d’euros, SNCF Réseau fait de la maintenance et de la modernisation de l’infrastructure existante sa priorité stratégique. SNCF Réseau pilote à cet effet un grand plan de modernisation (+ de 2,5 Mds et + de 1 000 chantiers / an) avec une priorité donné aux trains du quotidien roulant sur le réseau classique .

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:45
Le Cameroun utilise des drones d'observation dans la lutte contre Boko Haram

 

17/02/15 africatime.com (AFP)

 

Le Cameroun utilise des drones pour recueillir des renseignements sur les positions nigérianes des islamistes du groupe armé nigérian Boko Haram, a-t-on appris mardi auprès d'officiers supérieurs de l'armée.

 

"Nous avons des drones mobilisés depuis un moment pour neutraliser le groupe Boko Haram", a affirmé un responsable du ministère de la Défense sous couvert d'anonymat.

 

"Les drones que nous avons peuvent envoyer des coordonnées instantanées. Lorsque nous avons les coordonnées (des positions de Boko Haram au Nigeria) et que nous sommes certains qu'il n'y pas de civils, on allume" à travers des frappes d'artillerie notamment, a-t-il ajouté.

 

Les frappes s'inscrivent, selon le responsable, dans le cadre d'"actions préventives" pour anticiper sur d'éventuelles incursions et attaques de Boko Haram en territoire camerounais.

 

"Nous disposons de plusieurs drones" utilisés dans le cadre de la lutte contre Boko Haram, a confirmé un officier supérieur de l'armée de l'air, précisant qu'il s'agisait "essentiellement des drones d'observations. Nous n'en disposons pas encore pour le combat".

 

Ils "viennent de plusieurs corps de la Défense et de la Sécurité nationale", a-t-il expliqué.

 

Depuis des mois, le groupe islamiste nigérian a multiplié les incursions dans l'extrême-nord du Cameroun frontalier du Nigeria, commettant des massacres dans les villages, posant des mines antipersonnelles sur les axes routiers et s'en prenant désormais directement aux positions de l'armée.

 

L'armée camerounaise a lancé le 1er août 2014 une vaste opération de lutte contre Boko Haram baptisée Alpha, avec "plus de 6.500 soldats engagés" actuellement dans la région, selon le ministère de la Défense.

 

Pour la première fois fin décembre 2014, le Cameroun avait utilisé pour son aviation - il dispose d'Alpha jet basés à Maroua, principale ville de l'Extrême-nord - pour bombarder des combattants islamistes qui avaient pris un camp militaire à la frontière avec le Nigeria, selon le gouvernement camerounais.

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