Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:40
L'OTAN intensifie sa coopération avec l'Ukraine

 

BRUXELLES, 1er avril - RIA Novosti

 

L'OTAN et l'Ukraine élargiront leur coopération et élaboreront conjointement des réformes dans le domaine de la défense, a annoncé mardi la Commission Ukraine-OTAN au terme d'une réunion au niveau des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles.

"L'OTAN et l'Ukraine vont intensifier leur coopération et promouvoir des réformes de la défense par le biais de programmes de renforcement et de développement des capacités", est-il indiqué dans le document mis en ligne sur le site de l'Alliance.

"Les pays de l'OTAN renforceront également le Bureau de liaison de l'OTAN à Kiev en y envoyant des experts supplémentaires", selon la déclaration.

"Les Alliés continueront de coopérer avec le gouvernement ukrainien, la Rada suprême et la société civile pour renforcer le contrôle civil des forces armées et du secteur de sécurité s'y rapportant", ont ajouté les ministres.

Les ministres ont en outre appelé la Russie à procéder à une désescalade en ramenant le niveau de ses troupes en Crimée à ceux d'avant la crise et en les repliant sur leurs bases, à réduire ses activités militaires le long de la frontière ukrainienne et à "revenir sur l'+annexion+ illégale et illégitime de la Crimée", selon le document.

Un changement de pouvoir ayant toutes les caractéristiques d'un coup d'Etat s'est produit en Ukraine le 22 février dernier. La Rada suprême (parlement) a destitué le président Viktor Ianoukovitch, réformé la constitution et fixé l'élection présidentielle au 25 mai. Moscou conteste la légitimité des nouvelles autorités du pays.

Peuplée en majorité de russophones, la république autonome de Crimée a proclamé son indépendance vis-à-vis de l'Ukraine et sa réunification avec la Russie au terme d'un référendum tenu le 16 mars, lors duquel 96,7% des habitants de la péninsule ont appuyé cette décision. La Russie et la Crimée ont signé le 18 mars dernier le traité sur le rattachement de la république de Crimée et de la ville de Sébastopol à la Fédération de Russie.

Partager cet article
Repost0
2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:40
USS Truxtun - photo US Navy

USS Truxtun - photo US Navy

 

01 avr 2014 marine-oceans.com (AFP)

 

Le Pentagone pourrait envoyer un navire en mer Noire et augmenter l'ampleur de manoeuvres militaires prévues cet été en Europe afin de rassurer les alliés est-européens inquiets de l'intervention russe en Crimée, a affirmé mardi un responsable américain de la Défense.

 

"Parmi les propositions envisagées figure l'envoi éventuel d'un autre navire américain en mer Noire", a confié ce haut responsable aux journalistes voyageant avec le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel, qui se rend à Hawaï pour une réunion de l'Asean.

 

Un destroyer américain, l'USS Truxtun, a croisé en mer Noire à la mi-mars pour des exercices avec les marines bulgare et roumaine mais a depuis quitté la zone.

 

Les stratèges militaires américains envisagent également de donner plus d'ampleur à des manoeuvres militaires prévues cet été en Europe avec une brigade de la 1ere Division de cavalerie, selon ce responsable.

 

Une délégation d'officiers de l'armée de Terre doit se rendre "prochainement" en Europe pour en discuter avec les pays partenaires, a-t-il ajouté sans plus de précision.

 

Si l'objectif américain est de conduire à une désescalade des tensions à la frontière russo-ukrainienne par la voie diplomatique, les Etats-Unis et l'Otan envisagent tout un ensemble de mesures pour rassurer les membres est-européens de l'Alliance atlantique qui se sentent menacés par les actions russes.

 

A la suite du rattachement de la Crimée à la Russie, les pays de l'Otan ont demandé au chef militaire de l'Alliance, le général américain Philip Breedlove, de présenter des propositions pour réaffirmer l'engagement des alliés au côté des pays membres d'Europe de l'Est.

 

"Nous lui avons demandé d'envisager toute une série de mesures", qui incluent notamment des manoeuvres et des entraînements conjoints, selon Chuck Hagel.

 

Le chef du Pentagone s'est en revanche refusé à dire si les Etats-Unis envisageaient de déployer sur une base permanente des troupes en Europe de l'Est.

 

"Nous continuons d'envisager différentes possibilités et options", a-t-il éludé. Quelque 67.000 militaires américains sont actuellement stationnés en Europe, pour l'essentiel en Allemagne.

 

Le secrétaire américain à la Défense accueille ces trois prochains jours à Hawaï ses homologues de l'Association des pays du Sud-Est asiatique (Asean), une première sur le territoire américain.

Partager cet article
Repost0
2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:40
NATO sees no Russian troop pullout from Ukraine border

 

April 01, 2014 Spacewar.com (AFP)

 

Brussels - NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen on Tuesday said he could not confirm the withdrawal of Russian troops from near the Ukrainian border as announced by the Kremlin.

 

"Unfortunately I cannot confirm that Russia is withdrawing its troops; this is not what we have seen," Rasmussen told journalists ahead of a NATO foreign ministers meeting on the crisis in Ukraine.

 

Ukraine and the United States have accused Russia of massing thousands of troops near the border and have expressed concern that Moscow intends to seize southeastern parts of Ukraine that are home to large populations of ethnic Russians, following the Crimea takeover.

 

German Chancellor Angela Merkel's office said Putin had personally informed her of the troop pullback in a telephone conversation on Monday, and Foreign Minister Frank-Walter Steinmeier called the move "a small sign that the situation is becoming less tense".

 

Ukraine also reported Monday that Russian troops were leaving the flashpoint area.

 

NATO foreign ministers are meeting at the alliance headquarters in Brussels to forge a response to Russia's annexation of Crimea last month.

 

But as the talks began, NATO seemed to be stepping back from reinforcing military presence in countries bordering Russia, preferring for now to give more time to diplomacy.

 

"I think everybody realises that the best way forward is a political and diplomatic dialogue," Rasmussen said, though he added NATO was "very determined to provide effective defence and protection of our allies".

 

One counter-measure apparently off the table for now is the idea to set up permanent military bases in NATO countries bordering with Russia.

 

The move would be highly controversial for Moscow, reversing an informal agreement made when NATO expanded east to include former Warsaw Pact countries that were eager to break away from years of Soviet domination.

 

But Dutch foreign minister Frank Timmermans said that for now "we don't need NATO troops at the border with Russia," adding there was "no need for sudden moves".

 

The cautious line could come as a disappointment to eastern NATO members, who were expected to argue for a tougher stance against Russia at the meeting.

 

"There is a rather wide consensus among the allies, even if eastern countries -- such as the Baltics and Poland -- wish NATO would adopt a more pronounced stand against Russia," a diplomat said.

 

Before entering NATO headquarters for the talks, Polish Foreign Minister Radoslaw Sikorski said his country "would welcome any forces" on its territory.

 

"All members should enjoy the same level of security," he said.

Partager cet article
Repost0
1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 22:40
L'OTAN suspend sa coopération civile et militaire avec la Russie


01.04.2014  Romandie.com (ats)

 

L'OTAN a décidé mardi la suspension de "toute forme concrète de coopération civile et militaire" avec la Russie. Cette décision fait suite à l'annexion par Moscou de la république autonome ukrainienne de Crimée. L'Alliance atlantique a réaffirmé son soutien à Kiev, soumis à de nouvelles pressions économiques de Moscou.

La décision de suspendre la coopération a été annoncée par les 28 ministres des Affaires étrangères de l'Alliance atlantique réunis à Bruxelles. Dans un communiqué, ils appellent la Russie "à prendre immédiatement des mesures (...) pour se mettre à nouveau en conformité avec le droit international".

"En même temps, nous laissons nos canaux diplomatiques ouverts", a précisé le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen au cours d'une conférence de presse.

L'OTAN doute également du retrait partiel de troupes russes à la frontière ukrainienne, annoncé la veille par le Kremlin. Mais la chancelière allemande, Angela Merkel, a affirmé ne pas avoir de raison de douter des assurances que lui a données le président russe Vladimir Poutine sur le début d'un retrait.

 

Ne pas mettre de l'huile sur le feu

Réunis autour de l'Américain John Kerry, les chefs de la diplomatie cherchaient tout à la fois à rassurer les pays alliés voisins de la Russie, à renforcer la coopération avec l'Ukraine et à sanctionner Moscou, sans pour autant "mettre de l'huile sur le feu".

Certains pays de l'Est membres de l'OTAN, Pologne en tête, souhaiteraient une plus grande présence de l'Alliance, sous la forme de bases permanentes.

Mais les grands pays d'Europe de l'Ouest préfèrent s'en tenir pour l'instant aux mesures prises début mars, à savoir le déploiement temporaire d'avions-radars Awacs de l'OTAN et d'appareils F-15 et F-16 des Etats-Unis en Lituanie et en Pologne.

 

Moscou augmente le prix du gaz

La Russie continue par ailleurs à utiliser l'arme économique pour faire plier l'Ukraine. Le patron du géant russe Gazprom, Alexeï Miller, a annoncé mardi mettre fin au rabais accordé en décembre à Kiev en échange de son renoncement à un accord avec l'Union européenne. Cette mesure va augmenter le prix du gaz de plus d'un tiers, à 385,5 dollars les 1000 mètres cubes.

 

Partager cet article
Repost0
1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 21:40
Note de recherche stratégique n°6 - La crise ukrainienne vue par les chercheurs


01/04/2014   IRSEM

 

Numéro 6 - mars 2014
La crise ukrainienne vue par les chercheurs, dossier rassemblé par Frédéric Charillon

 

Auteurs : Dominique David, Anne de Tinguy, Jean-Christophe Romer, Alexandra Goujon, Florent Parmentier, Sophie Lambroschini, Cyrille Bret

 

Pour éclairer la situation ukrainienne (au 25 mars 2014), l'IRSEM rassemble une première série de contributions synthétiques proposées par des universitaires spécialistes de la zone. Par souci de réactivité, les auteurs ont pris de leur temps pour accepter les délais particulièrement courts de cet exercice.

 

Lire la suite (pdf - 553 ko)

Partager cet article
Repost0
1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 16:40
Russia starts partial troop withdrawal from Ukrainian border

 

1 April 2014 army-technology.com

 

Russia has started a partial withdrawal of its soldiers along Ukraine's eastern border, in an apparent attempt to ease a diplomatic standoff with the West over its annexation of Crimea.

 

Ukraine Main Command Center deputy chief major-general Oleksandr Rozmaznin was quoted by Reuters as saying that the number of soldiers has dropped, but the number cannot be confirmed as the 'exact figure is pretty approximate'.

 

Ukraine Foreign Ministry spokesman Evhen Perebiynis said Russia is carrying out unfathomable manoeuvres on the borders with Ukraine, including troop withdrawal in some places, while in others they are coming closer.

 

"Such action cannot fail to cause concern especially since we today do not have a clear explanation from the Russian Federation about the aims of these movements," Perebiynis added.

 

Meanwhile, the Russian Defence Ministry said a motorised infantry battalion is being pulled back from a region near Ukraine's eastern border, following the completion of the month-long military exercises.

 

"The battalion ... has completed its field exercises at the Kadamovsky training grounds in the Rostov region and is beginning its march to its permanent base in the Samara region," the ministry stated.

 

The German Government claims that the partial withdrawal was informed by the Russian President Vladimir Putin to German Chancellor Angela Merkel in a telephone conversation.

 

US State Department spokeswoman Jen Psaki said the pull-out would be a welcome preliminary step, and urged Moscow to accelerate the process.

 

"We also continue to urge Russia to engage in a dialogue with the government in Kiev to de-escalate the situation, while respecting the sovereignty and territorial integrity of Ukraine," Psaki said.

 

After talks with Russian Foreign Ministry Sergei Lavrov in Paris, US Secretary of State John Kerry had told that the progress on resolving the crisis in Ukraine depended on a Russian soldier pull-back from Ukraine's borders.

 

Russia had accumulated approximately 40,000 soldiers near its border with eastern Ukraine, while an additional 25,000 remain inland on alert and prepared to move in, CNN earlier reported citing two unnamed US officials.

Partager cet article
Repost0
1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 12:40
photo Nato

photo Nato

 

01 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

KIEV - Le Parlement ukrainien a approuvé mardi la tenue de manoeuvres militaires conjointes avec les pays de l'Otan et de l'Union européenne entre mai et octobre sur son territoire, y compris dans les eaux de la mer Noire.

 

Le texte a été approuvé par 235 députés, aucun élu n'a voté contre. C'est une bonne occasion pour développer nos forces armées, a déclaré le ministre de la Défense Mikhaïlo Koval.

 

Le projet de loi avait été déposé le 26 mars par le président par intérim Olexandre Tourtchinov après le rattachement de la Crimée à la Russie. Kiev s'inquiète aussi de la présence importante russe de soldats à sa frontière orientale, qui lui fait craindre une invasion, même si Moscou a affirmé engager un retrait partiel.

 

En adoptant ce texte, le Parlement autorise l'entrée sur le territoire national de forces étrangères pour sept exercices: Public Order 2014 avec la participation de la police militaire polonaise, Rapid Trident 2014 avec les forces américaines, Safe Sky 2014 avec l'aviation polonaise, Sea Breeze 2014 avec les forces américaines, deux exercices multinationaux Light Avalanche - 2014 et Carpates - 2014, et enfin Sud - 2014 avec les unités d'infanterie de montagne roumaines et moldaves.

 

Ces manoeuvres, auxquelles doivent participer 7.000 hommes de 17 pays, doivent avoir lieu notamment dans l'Ouest de l'Ukraine mais aussi en mer Noire, à proximité immédiate de la Crimée où est basée la flotte russe.

 

L'Ukraine, ex-république soviétique, ne fait pas partie de l'Otan mais certaines voix au sein des nouvelles autorités pro-occidentales se sont prononcées pour un rapprochement avec l'organisation atlantique, ce qui est considéré comme une ligne rouge par la Russie.

Partager cet article
Repost0
1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 11:40
Amiral Viktor Tchirkov, Сhef des forces navales russes photo RN

Amiral Viktor Tchirkov, Сhef des forces navales russes photo RN

 

MOSCOU, 1er avril - RIA Novosti

 

Soixante-dix-neuf navires de guerre et bâtiments auxiliaires de la Flotte ukrainienne de la mer Noire restent déployés en Crimée et à Sébastopol, a annoncé mardi aux journalistes le commandant en chef des forces navales russes, l'amiral Viktor Tchirkov.  

"A ce jour, des navires de la Flotte ukrainienne de la mer Noire restent déployés dans les eaux territoriales russes, en Crimée et à Sébastopol. Nous avons procédé à une révision, il s'agit de 79 navires, dont 25 de guerre", a expliqué M.Tchirkov avant d'ajouter que ces bateaux seraient prochainement remis à l'Ukraine.  

Peuplée en majorité de russophones, la république autonome de Crimée a proclamé son indépendance vis-à-vis de l'Ukraine et la réunification avec la Russie au terme d'un référendum du 16 mars où 96,7% des habitants de la péninsule ont appuyé cette décision. La Russie et la Crimée ont signé le traité sur le rattachement de la république de Crimée et de la ville de Sébastopol à la Fédération de Russie le 18 mars dernier. 

Vendredi il a été annoncé que suite à l'intégration de la Crimée à la Russie, Moscou entamait le processus de dénonciation d'une série d'accords bilatéraux russo-ukrainiens, notamment sur le partage de la mer Noire.

Partager cet article
Repost0
31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 19:08
source Vladislav Seleznev

source Vladislav Seleznev

 

 

31.03.2014 Romandie.com(ats)

 

La Russie retire progressivement ses troupes massées à la frontière de l'Ukraine. Ces manoeuvres suscitent des espoirs de détente, malgré l'échec des pourparlers la veille entre Moscou et Washington à Paris.

 

Le ministère russe de la Défense a annoncé le retrait d'un de ses bataillons de la zone frontalière situé à l'est, et le président russe Vladimir Poutine en a informé la chancelière allemande Angela Merkel, a indiqué le gouvernement allemand.

 

L'information avait auparavant été annoncée par le ministère ukrainien de la Défense. L'expert militaire Dmytro Tymchuk a estimé sur son blogue à 10'000 les effectifs stationnés. "La probabilité d'une invasion a nettement diminué".

 

A Kiev, le président par intérim Olexandre Tourtchinov a cependant assuré que le pays restait sur le pied de guerre. La présence de ces soldats faisait craindre à Kiev une invasion de sa partie orientale, en grande partie russophone. Et une répétition du scénario qui a conduit à la perte de la Crimée.

 

Medvedev en Crimée

 

La péninsule de la mer Noire, passée en moins de trois semaines du statut de république autonome ukrainienne à celui de sujet de la Fédération de Russie, a reçu la visite du Premier ministre russe Dmitri Medvedev.

 

Premier dirigeant de haut rang à se rendre dans ce territoire depuis son rattachement, il a dirigé une réunion consacrée au "développement socio-économique de la Crimée et de la ville de Sébastopol", avec les autorités locales. Après son rattachement à la Russie, "pas un seul de ses habitants ne doit perdre quoi que ce soit, chacun doit y gagner", a-t-il déclaré.

Partager cet article
Repost0
30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 19:40
photo State Department

photo State Department

 

30.03.20 Romandie.com (ats)

 

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son homologue russe Sergueï Lavrov ont entamé dimanche à Paris des discussions, ont constaté des journalistes sur place. Ils doivent tenter de trouver un compromis sur la crise ukrainienne.

 

Ces négociations d'urgence ont été organisées en quelques heures après un entretien téléphonique vendredi soir entre Barack Obama et Vladimir Poutine. Ce contact était le premier entre les deux chefs d'Etat depuis l'annonce par Washington de sanctions économiques visant l'entourage proche du président russe, jugées dimanche "pas trop douloureuses" par M. Lavrov.

 

Lavrov et Kerry ont convenu de la nécessité de pourparlers rapides pour mettre fin à l'escalade qui a replongé la planète dans une quasi Guerre froide et menace de gagner en intensité. Ce alors que selon Washington et Kiev, Moscou a massé des troupes le long de la frontière avec les régions orientales de l'Ukraine, russophones et théâtre de manifestations séparatistes, en vue d'une possible invasion.

 

Compromis fédéraliste

 

Le fossé à combler semble gigantesque entre les deux grandes puissances. Dimanche, le ministre russe des Affaires étrangères a de nouveau émis l'idée d'un compromis sur la base d'une "fédéralisation" donnant une plus grande autonomie aux régions de l'est et du sud de l'ex-république soviétique.

 

Selon Moscou, les russophones voient leurs droits bafoués par les autorités pro-européennes au pouvoir depuis la destitution fin février de Viktor Ianoukovitch. Il a appelé à un dialogue national et il a dénoncé l'attitude de Kiev qui rejette cette idée.

 

Médiation suisse précieuse

 

Dans ce contexte, la Suisse peut se profiler comme médiatrice dans les crises internationales comme en Crimée et en Ukraine, assure l'ancien haut diplomate suisse Michael Ambühl dans une interview parue dans la "Schweiz am Sonntag".

 

Les bons offices en la matière constituent un "marché compétitif", déclare M. Ambühl. "La Confédération présente certains avantages par rapport à ses concurrents: elle est neutre, n'est membre ni de l'Union européenne (UE) ni de l'OTAN, n'a pas de passé colonial, et pas de programme caché", a-t-il souligné.

Partager cet article
Repost0
30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 07:50
crédits worldatlas

crédits worldatlas

 

28 mars 2014 RTBF.be (Belga)

 

La Lituanie et la Lettonie envisagent de doubler leurs dépenses militaires d'ici à 2020, au milieu des inquiétudes que suscite dans ces anciennes républiques soviétiques, aujourd'hui membres l'Otan, le rattachement de la Crimée à la Russie

 

    Avec l'Estonie voisine, ces trois pays baltes fêtent samedi les dix ans de leur appartenance à l'Alliance atlantique qu'ils considèrent comme le principal rempart contre leur ancienne puissance dominante.

 

    Leurs relations avec Moscou demeurent tendues depuis leur retour à l'indépendance après la chute de l'Union soviétique il y a plus de vingt ans.

 

    "L'agression de la Russie contre l'Ukraine a fait revenir certains politiciens à la réalité, leur faisant voir l'importance de financer la défense", a déclaré vendredi le ministre lituanien de la Défense, Juozas Olekas, à l'AFP.

 

    Les partis politiques lituaniens signeront samedi un accord en vue de porter d'ici à 2020 le budget de la défense de 0,8% actuellement à 2,0% du PIB, a-t-il indiqué.

 

    Dans un discours au parlement, la présidente lituanienne Dalia Grybauskaite a appelé jeudi le gouvernement à plus que doubler le budget de la Défense en cinq ans, dans le contexte des tensions autour de l'Ukraine et de l'absorption de la Crimée par la Russie.

 

    "Nous vivons tous ce qui se passe en Ukraine, et nous réalisons une fois de plus à quel point la liberté est fragile", a-t-elle déclaré.

 

    La Lettonie a pris un engagement similaire. Son ministre de la Défense, Raimonds Vejonis, a réitéré devant une commission parlementaire jeudi la promesse de porter de 1% l'an dernier à 2% du PIB en 2020 les dépenses militaires du pays.

 

    Mais les pays baltes ne se font pas d'illusion de pouvoir se défendre sans aide de l'Otan contre une menace russe.

 

    "Il est important de contrebalancer les évolutions actuelles par des mesures de dissuasion suffisantes de l'Otan, en renforçant la présence de l'Otan et des forces alliées dans la région de la Baltique", a déclaré vendredi M. Vejonis à l'AFP.

 

    "L'Otan est le garant de stabilité euro-atlantique. L'adhésion à l'Otan a été et demeure la pierre angulaire de la sécurité et de la défense de la Lettonie", a-t-il ajouté.

 

    Seule l'Estonie figure parmi le peu de membres européens de l'Otan qui respectent la recommandation de l'Alliance de consacrer aux dépenses militaires 2% de leur PIB. "Il n'y a pas de projet d'augmenter ni de réduire ce budget", a indiqué vendredi le porte-parole du ministère estonien de la Défense, Peeter Kuimet.

 

    Dans un discours mercredi à Bruxelles, le président américain Barack Obama avait appelé les Européens à prendre leurs responsabilités, se disant "préoccupé" par la baisse des dépenses militaires de certains pays de l'Otan. "La situation en Ukraine nous rappelle que la liberté a un prix", a-t-il dit.

 

    Les trois pays baltes comptent ensemble 6,3 millions d'habitants et ont chacun une frontière avec la Russie. En Lettonie et en Estonie, la minorité russe représente près d'un quart de la population. En Lituanie, elle compte 6%.

 

    L'Estonie, la Lettonie et la Lituanie ont recouvré leur indépendance en 1991 après cinq décennies d'occupation soviétique, avant d'adhérer à l'Union européenne et à l'Otan en 2004.

 

    Le vice-président américain Joe Biden avait déclaré la semaine dernière à Vilnius que Washington était prêt à envoyer des troupes dans les pays baltes, pour les rassurer dans le contexte de la crise ukrainienne. Il a aussi fermement réaffirmé que les engagements de la défense mutuelle définis dans l'article 5 de l'Otan étaient sûrs "comme du fer".

 

    Les Etats-Unis ont déjà envoyé en Lituanie six avions F-15 pour renforcer la surveillance par l'Otan de l'espace aérien balte, une mission assurée fin 2013 par des F-16 belges. La France, le Danemark et la Grande-Bretagne ont aussi proposé leurs avions

Partager cet article
Repost0
30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 07:40
Crimée: réunion Kerry-Lavrov dimanche à Paris

 

29/03/2014 – JDD

 

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry rencontrera le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dimanche à Paris pour des discussions sur la crise ukrainienne, a annoncé samedi à Shannon, en Irlande, le département d'Etat.

 

"La rencontre a lieu à Paris demain soir", a déclaré aux journalistes la porte-parole du département d'Etat, Jen Psaki, lors d'une escale technique de l'avion de John Kerry. Elle avait annoncé peu auparavant que John Kerry, dans un changement de programme de dernière minute, était en route pour Paris en vue d'un éventuel entretien sur la crise ukrainienne avec Sergueï Lavrov.

Partager cet article
Repost0
30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 07:40
Ukraine: Moscou dénonce les accords sur la Flotte de la mer Noire

 

MOSCOU, 28 mars - RIA Novosti

 

Moscou a notifié à Kiev son intention de dénoncer les accords bilatéraux portant notamment sur le partage de la Flotte de la mer Noire entre la Russie et l'Ukraine, ainsi que sur les conditions de déploiement de la Flotte russe en Crimée, indique un communiqué de la diplomatie russe diffusé vendredi.

 

"Le 28 mars, le ministère russe des Affaires étrangères a adressé une note à l'ambassade d'Ukraine dans laquelle il a informé cette dernière de l'intention de la Fédération de Russie de mettre un terme à l'accord entre la Russie et l'Ukraine sur les paramètres de partage de la Flotte de la mer Noire, à l'accord entre la Russie et l'Ukraine sur le statut et les conditions de déploiement de la Flotte russe de la mer Noire sur le territoire de l'Ukraine, à l'accord entre les gouvernements russe et ukrainien sur les règlements réciproques relatifs au partage de la Flotte de la mer Noire et à sa présence sur le territoire de l'Ukraine […] ainsi qu'à l'accord entre la Russie et l'Ukraine sur la présence de la Flotte russe de la mer Noire sur le territoire ukrainien", lit-on dans le communiqué.

 

Le document souligne également que la Russie est prête à restituer à l'Ukraine le matériel de guerre resté en Crimée après le départ des troupes ukrainiennes.

 

Selon le ministère russe de la Défense, Moscou remettra notamment à Kiev environ 350 blindés et véhicules militaires se trouvant sur la péninsule.

 

Peuplée en majorité de russophones, la Crimée a proclamé son indépendance vis-à-vis de l'Ukraine au terme du référendum tenu le 16 mars. Le 18 mars, la Russie et la Crimée ont signé le traité sur le rattachement de la péninsule à la Fédération de Russie.

Partager cet article
Repost0
30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 07:40
Flotte de la mer Noire russe photo Vasily Batanov

Flotte de la mer Noire russe photo Vasily Batanov

 

28 mars 2014 rusnavyintelligence.com

 

Au cours du référendum organisé le 16 mars dernier en Crimée, près de 96% des votants se sont exprimés en faveur du rattachement de la péninsule à la Fédération de Russie. Au-delà des débats qui entourent les circonstances dans lesquelles est intervenu ce vote, le retour de jure de la Crimée dans le giron de la Russie change la donne maritime russe en mer Noire.

 

Conséquence du résultat du référendum, le rattachement de la péninsule de Crimée et de la ville de Sébastopol à la Fédération de Russie a été officiellement signé le 18 mars 2014 à Moscou par le présient Vladimir Poutine.

 

L'accroissement de la puissance maritime russe en mer Noire

 

Le rattachement de jure change la donne maritime pour la Russie en mer Noire :

 

  • La Russie devient l'Etat pontique qui possède le plus long littoral en mer Noire.
  • La Russie retrouve la pleine jouissance du meilleur port pontique, Sébastopol, et de sa base navale. Le site de Sébastopol, qui dispose de 8 baies en eau profonde, est incomparablement meilleur à celui de Novorossisk où une base navale est en cours de construction.
  • La mer d'Azov devient virtuellement une mer intérieure russe, tandis que la Russie contrôle désormais les deux rives du détroit de Kertch.
  • La Russie récupère une partie du plateau continental ukrainien. Le gisement gazier et pétrolier de Pallas situé en mer Noire au large du détroit de Kertch devient russe.

La possession du littoral constitue un des paramètres qui définissent une puissance maritime, surtout dans une mer fermée comme le bassin pontique. En ce sens, le rattachement de la Crimée accroit sensiblement la puissance maritime russe en mer Noire.

 

La fin des forces navales ukrainiennes

 

Avant la crise criméenne, la péninsule était déjà de facto sous le contrôle militaire de la Russie dont les forces armées déployées sur place surpassaient quantitativement et qualitativement les forces ukrainiennes. Compte tenu de la forte militarisation de la Crimée, le fait que l'intervention russe se soit déroulée sans combats meurtriers témoigne du dégré de préparation de cette opération et de la maîtrise des évènement par les forces russes et pro-russes.

 

Au cours des jours qui ont vu se dérouler les évènements ayant abouti au rattachement de la Crimée à la Russie, un certain nombre de bâtiments ukrainiens ont été récupérés par les Russes, ou sont passés à la Russie du fait du ralliement de leur équipage à la Russie. Les forces russes ayant saisi l'intégralité des 193 installations et sites militaires ex ukrainiens en Crimée le 26 mars dernier, un premier bilan peut donc être dressé.

Il convient de rappeler dans un premier temps que 12 000 des 15 450 hommes qui servaient la marine ukrainienne étaient déployés en Crimée. Avant la crise, les forces navales ukrainiennes étaient composées de 17 principaux bâtiments (1 frégate, des corvettes, et 1 sous-marins). Au 26 mars, la marine ukrainienne a perdu 12 de ces 17 unités au profit des forces navales russes.

 

Voici la liste des bâtiments récupérés par la Russie :

  • Le sous-marin classique U-01 Zaporojhie, devenu le B-435, est désormais rattaché à la 247e division des sous-marins basée à Sébastopol. Ce sous-marin avait été refité par la Russie il y a deux ans. Sa valeur opérationnelle est pratiquement nulle.
  • Le navire de commandement Slavutich
  • Le grand navire de débarquement Konstantin Olchansky
  • Le navire moyen de débarquement Kirovograd
  • Les corvettes Lutsk, Vinnitsa, Khmelnitsky, Ternopol
  • Les corvettes lance-missiles Priluki et Pridnieprovie
  • Les remorqueurs Tchernigov, Guenitchesk et Tcherkassy
  • 38 autres bâtiments de soutien.

 

La marine ukrainienne ne dispose aujourd'hui plus que de la base navale d'Odessa, et des navires suivants :

  • La frégate Hetman Saihadatchny
  • 6 corvette
  • 3 bâtiments de soutien, dont aucun remorqueur

Cette "marine" et en charde du littoral situé entre la frontière avec la Roumanie (ville de Sulina) et celle avec la Crimée.

L'aviation navale ukrainienne basée à terre a réussi à évacuer la base de Saki avant sa prise de contrôle par les Russes. Il en va autrement de certain systèmes d'armements (S-300, Buk-M1) probablement laissés par les Ukrainiens.

L'avenir de la marine ukrainienne est très incertain : elle a perdu ses principales infrastructures navales et ses principales unités.

 

Toutefois, la récupération des unités navales ex ukrainiennes par la flotte russe de la mer Noire ne va pas accroître la puissance de cette dernière. Si la flotte russe de la mer Noire est aujourd'hui une formation obsolète, l'ex flotte ukrainienne l'était encore plus. Les bâtiments récupérés par les Russes seront probablement canibalisés pour entretenir les unités russes en attendant l'admission au service actif de nouvelles unités prévues dans le cadre du programme d'armement 2011-2020.

 

Il s'agit bien là d'une conséquence plus importante pour la marine russe que la récupération des unités ukrainiennes. Désormais, la Russie pourra verser de nouvelles unités, déployer de nouveaux systèmes d'armement et moderniser les infrastructures sébastopolitaines sans avoir à demander sa permission à Kiev. La Russie a d'ailleurs annoncé ce jour qu'elle dénonçait une série d'accords passés avec Kiev, dont l'accord de 1997 sur le partage de la flotte ex soviétique de la mer Noire. L'armée russe a par ailleurs déployé dès le 9 mars une batterie côtière Bastion à Sébastopol, et a annoncé qu'elle entendait baser des bombardiers stratégiques Tu-22M3 en Crimée. Toutes ces mesures auraient été impossibles auparavant compte tenu des restrictions imposées aux forces russes en Crimée par les accords russo-ukrainiens (1997 et 2010).

 

Conclusion

 

Plus que sa puissance navale, c'est surtout la puissance maritime russe qui s'est accrue en mer Noire au lendemain du rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie. En revanche, le potentiel naval russe s'accroit considérablement dans la mesure où la modernisation des infrastructures navales de Sébastopol et la possibilité de pouvoir déployer de nouvelles unités sans aucune contraintes n'entravent plus le développement des forces navales russes dans le bassin pontique.

 

Sources : site officiel de la marine ukrainienne, site officiel de la flotte de la mer Noire, Ria Novosti, IHS Jane's 360.

 

Pour aller plus loin :

L'accord Poutine-Yanoukovitch et la flotte russe de la mer Noire

L'Ukraine retrouve l'usage de son unique sous-marin.

Partager cet article
Repost0
29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 21:50
Stoltenberg, partisan d’un plus grand effort militaire de l’Europe, bientôt à la tête de l’OTAN

Le Secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen et le Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg [Photo prise lors de la visite du Secrétaire général de l'OTAN en Norvège, en mai 2013] (Archives/OTAN)

 

28 mars 2014 par Jacques N. Godbout

 

 



Le Norvégien Jens Stoltenberg, partisan lui aussi du renforcement de la coopération atlantique et d’un meilleur partage des responsabilités, succédera au Danois Fogh Rasmussen à la tête de l’OTAN.

 

Ce vendredi 28 mars, le Conseil de l’Atlantique Nord a décidé de nommer Jens Stoltenberg Secrétaire général de l’OTAN et président du Conseil de l’Atlantique Nord, en remplacement de d’Anders Fogh Rasmussen. Il assumera ses fonctions de secrétaire général à partir du 1er Octobre 2014, lorsque le mandat de Fogh Rasmussen expirera après 5 ans et 2 mois à la tête de l’Alliance.

 

Fogh Rasmussen: «La Russie, adversaire ou partenaire?» 

Anders Fogh Rasmussen, avait pris ses fonctions en tant que 12ème secrétaire général de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord le 1er Août 2009.

Né en Ginnerup, Jutland, le 26 Janvier 1953, devenu membre du Parlement danois représentant le Parti libéral en 1978, il a occupé de nombreux postes au sein du gouvernement et de l’opposition tout au long de sa carrière politique.

Après les élections législatives danoises en 2001, il a formé son premier gouvernement Réélu en 2005 et 2007 respectivement, et il a occupé le poste de Premier ministre jusqu’à ce qu’il a été élu en tant que futur secrétaire général de l’OTAN lors du sommet de Strasbourg-Kehl en Avril 2009.

Au cours de la présidence danoise de l’Union européenne de Juillet à Décembre 2002, Fogh Rasmussen avait joué un rôle clé dans le processus menant à la conclusion des négociations d’adhésion avec 10 candidats pour adhésion à l’UE lors de la réunion du Conseil européen de Copenhague en Décembre 2002.

Partisans, bien sûr, d’un renforcement de la coopération atlantique, Fogh Rasmussen, qui redoute une intervention de Moscou dans l’est de l’Ukraine, a déclaré lors d’une récente allocution sur la crise ukrainienne que le rattachement de la Crimée à la Russie constitue la «plus grave» menace pour la stabilité de l’Europe depuis la Guerre froide.

On ne sait plus si la Russie est un partenaire ou un «adversaire», s’était  interrogé Fogh Rasmussen, précisant que les prochaines réunions de l’OTAN devaient «se pencher sur les conséquences à long-terme de l’agression russe sur notre propre sécurité».

 

Jens Stoltenberg, pour un plus grand effort de l’Europe

Jens Stoltenberg, lui, est né à Oslo le 16 Mars 1959. Il a passé son enfance à l’étranger, avec son père diplomate, sa mère et ses deux sœurs.

Plusieurs noms avaient été auparavant évoqués, dont celui du ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski ou le ministre belge de la Défense Pieter De Crem, mais Stoltenberg a reçu le soutien des dirigeants des principaux pays de l’Alliance, notamment États-Unis, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni.

Stoltenberg a été nommé Premier ministre de son pays pour la première fois en 2000, à l’âge de 40 ans. Il a démissionné après l’élection de l’année suivante et a été chef de l’opposition jusqu’en 2005, quand il est redevenu Premier ministre, cette fois pour un gouvernement de coalition, un poste qu’il a occupé jusqu’en Octobre 2013.

Il est actuellement chef du Parti travailliste norvégien, ainsi que chef du groupe parlementaire du parti.

Le futur Secrétaire général de l’OTAN a eu un certain nombre de missions internationales, notamment de la présidence du Groupe de haut niveau des Nations Unies sur la cohérence du système et le Groupe consultatif de haut niveau sur le financement du changement climatique. Il est actuellement envoyé spécial des Nations unies sur les changements climatiques.

Alors que M. Stoltenberg était Premier ministre,souligne-t-on dans sa biographie sur le site de l’OTAN, les dépenses de défense de la Norvège a augmenté régulièrement, avec le résultat que la Norvège est aujourd’hui l’un des membres de l’Alliance dont les dépenses sont les plus élevées par habitant de la défense.

Il a également joué un rôle dans la transformation des forces armées norvégiennes, mettant l’accent sur les capacités de déploiement.

Sous sa direction, le gouvernement norvégien les forces norvégiennes ont contribué à diverses opérations de l’OTAN.

En outre, durant son mandat à la tête du Danemark, Jens Stoltenberg a souvent appelé l’OTAN à de se concentrer sur les défis de sécurité à proximité du territoire de l’Alliance.

 

En pleine crise ukrainienne

Le futur Secrétaire général de l’OTAN est un fervent partisan du renforcement de la coopération transatlantique, y compris un meilleur partage de la charge par tous les membres de l’Alliance atlantique.

Il voit l’OTAN et l’Union européenne comme des organisations complémentaires pour garantir la paix et le développement en Europe et ailleurs dans le monde.

La nomination de Jens Stoltenberg intervient au moment où l’OTAN, qui va célébrer ses 65 ans, est confrontée à la crise ukrainienne et où l’Amérique presse l’Europe de faire sa part et d’augmenter ses dépenses militaires, la crise ukrainienne illustrant éloquemment pour certains que «la liberté a un prix».

Le Premier ministre canadien Stephen Harper pour sa pars’est réjoui de cette nomination, déclarant avoir «hâte de travailler en étroite collaboration avec le nouveau Secrétaire général aux dossiers liés à la défense et à la sécurité qui touchent la région euro-atlantique» et soulignant clairement qu’à ses yeux «Compte tenu de l’occupation militaire illégale russe en Crimée et de la violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine, c’est d’autant plus important aujourd’hui que l’OTAN démontre sa solidarité et renforce sa capacité à prévoir les défis liés à la sécurité de l’Alliance et à y répondre rapidement».

Dans la crise ukrainienne, l’Alliance atlantique se retrouve en première ligne bien que l’Ukraine ne soit pas l’un de ses membres.

Pour rassurer ses membres voisins de l’Ukraine et de la Russie, l’OTAN a déployé début mars avions-radars AWACS pour effectuer des missions de reconnaissance au-dessus de la Pologne et de la Roumanie, dans le cadre de «la surveillance» de la crise» tandis que les États-Unis dépêchaient des avions de chasse et de surveillance dans la zone.

Partager cet article
Repost0
29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 13:40
Crimée: Kiev récupérera les équipements des unités loyales

 

MOSCOU, 28 mars - RIA Novosti

 

Le président russe Vladimir Poutine a ordonné de remettre à l'Ukraine les armes et les équipements des unités militaires de la république de Crimée restées fidèles aux autorités de Kiev.

Vendredi, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou a fait savoir que les effectifs des unités ayant choisi de poursuivre leur service sous les drapeaux ukrainiens s'étaient retirés du territoire de la Crimée.

Par la suite, M.Choïgou a demandé au chef du Kremlin d'autoriser la remise à l'Ukraine des armes et des équipements militaires appartenant à ces unités.

"Je suis d'accord, procédez-y ", a ordonné M.Poutine.

Mercredi 26 mars, le chef d'état-major général des Forces armées de Russie Valeri Guerassimov a déclaré que des drapeaux russes ont été hissés dans l'ensemble des 193 unités militaires de la république de Crimée, officiellement entrée au sein de la Fédération de Russie le 21 mars dernier.

Partager cet article
Repost0
29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 13:40
Crimée: la Russie remettra 350 blindés et véhicules à l'Ukraine

 

SEBASTOPOL/MOSCOU, 28 mars - RIA Novosti

 

Moscou remettra à Kiev environ 350 blindés et véhicules militaires se trouvant en Crimée, la république qui a officiellement adhéré le 21 mars à la Fédération de Russie, a annoncé vendredi un représentant du ministère russe de la Défense.

 

"La Russie souhaite que les blindés ukrainiens se trouvant en Crimée soient retirés en Ukraine. Elle prépare environ 350 blindés et véhicules militaires à l'envoi après avoir fait un inventaire des biens militaires de la République de Crimée", a indiqué le responsable.

 

Il s'agit surtout de matériels fabriqués en URSS pendant les années 1970 qui ne sont pas utiles aux forces armées russes.

 

"Il serait inefficace et onéreux de démanteler ces matériels, les réparer ou moderniser" en Russie, a-t-il ajouté.

 

Le président russe Vladimir Poutine a ordonné de rendre à l'Ukraine les armements et matériels appartenant aux unités militaires de la Crimée restées fidèles aux autorités de Kiev. Il a également appelé à respecter la décision des policiers ukrainiens qui avaient préféré quitter la Crimée pour rentrer en Ukraine.

 

Selon le chef d'Etat-major général des Forces armées de Russie Valeri Guérassimov, des drapeaux russes ont été hissés dans l'ensemble des 193 unités militaires de la république de Crimée, officiellement entrée au sein de la Fédération de Russie le 21 mars dernier. Vendredi, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a annoncé que les effectifs des unités restées fidèles à Kiev s'étaient retirés du territoire de la Crimée.

Partager cet article
Repost0
29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 12:40
Ukraine : Poutine discute avec Obama d'une sortie de crise

 

28/03/2014 Par Laure Mandeville – LeFigaro.fr

 

Le président russe a appelé vendredi son homologue américain au sujet de l'Ukraine. Les services de renseignement américains craignent une intervention militaire comparable à celle en Crimée.

 

Pour la première fois depuis que Washington a imposé de nouvelles sanctions contre de hauts responsables russes, Vladimir Poutine a appelé vendredi Barack Obama pour parler de la proposition américaine de sortie de crise en Ukraine. Cette proposition déjà formulée par les États-Unis va faire l'objet de discussions directes entre les chefs de la diplomatie des deux pays, John Kerry et Sergueï Lavrov, a précisé la Maison-Blanche.

Un peu plus tôt, le président américain avait exhorté la Russie à retirer les troupes déployées le long de la frontière orientale. «Il se peut que les Russes tentent d'intimider l'Ukraine, mais il est possible aussi qu'ils aient d'autres projets», a-t-il dit à CBS, en allusion à une possible invasion par l'est ou par le sud. Les officiels du renseignement américain estiment leur nombre à 50.000 hommes. Mais le Pentagone multiplie depuis quelques jours les déclarations alarmistes sur les mouvements de troupes russes et s'inquiète du camouflage délibéré de leurs positions et de la mise en place de lignes d'approvisionnement logis­tique susceptibles d'être utilisées pour un déploiement de longue durée, note le Wall Street Journal. Dimanche, le commandant en chef des forces alliées de l'Otan en Europe, Philip Breedlove, avait évoqué «une force russe d'ampleur et très, très préparée». «Il y a assez de troupes positionnées sur la frontière orientale pour courir vers la Transnistrie séparatiste si la décision était prise», avait-il ajouté, craignant que la Moldavie devienne le lieu de la prochaine déstabilisation.

Le secrétaire à la Défense Chuck Hagel affirme que le chiffre des soldats russes ne cesse de croître. «J'ai demandé à mon homologue russe pourquoi ils renforçaient leur frontière occidentale (avec l'Ukraine). Il m'a dit qu'ils n'avaient pas l'intention de franchir la frontière.»

 

Scénario du pire

Un officiel américain confie au Wall Street Journal que «ce n'est pas le nombre de troupes qui importe: ils ont assez pour entrer et… pour être dangereux. Ce qui importe est leur intention. Et nous n'avons pas d'idée claire là dessus.» Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a indiqué vendredi qu'il avait reçu des assurances de Vladimir Poutine qu'il n'avait «aucune intention» d'envahir le sud ou l'est de l'Ukraine.

Les officiels du renseignement reconnaissent avoir du mal à intercepter des messages russes, en raison de la qualité de la sécurisation des communications. Constatant «qu'il n'y a pas de manœuvres russes» dans la région, le Pentagone a tendance à penser que les troupes amassées pourraient être destinées à déstabiliser l'Ukraine. Ces craintes reflètent la grande peur de Maïdan et du gouvernement ukrainien: que Poutine laisse pourrir la situation à Kiev, en suscitant division et chaos pour ramasser le fruit mûr le moment venu, en prêtant main-forte à une cinquième colonne ukrainienne qui demanderait l'aide amicale de la Russie pour ramener «l'ordre».

Mais, curieusement, à Washington, il semble y avoir une sorte de divorce entre les militaires, inquiets de l'accumulation de faits peu rassurants, et le monde des experts et responsables civils de politique étrangère, qui se refusent à croire au scénario du pire.

Partager cet article
Repost0
28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 13:40
Obama: la Russie doit retirer ses troupes de la frontière ukrainienne

 

28 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Le président des Etats-Unis Barack Obama a exhorté vendredi la Russie à retirer les troupes qu'elle a massées le long de sa frontière avec l'Ukraine et à négocier avec la communauté internationale.

 

Il se peut que (les Russes) tentent d'intimider l'Ukraine, mais il est aussi possible qu'ils aient d'autres projets, en envoyant des soldats à proximité de la frontière, a dit M. Obama lors d'une interview accordée à la chaîne américaine CBS.

 

Quoi qu'il en soit, pour parvenir à une désescalade et résoudre cette situation, la Russie doit retirer ses troupes et commencer à négocier directement avec le gouvernement ukrainien et la communauté internationale, a souligné le président américain au cours de cet entretien diffusé peu avant son arrivée en Arabie saoudite.

 

La veille, le président du conseil de sécurité nationale ukrainien, Andriï Paroubiï, a estimé que 100.000 soldats russes stationnaient près de la frontière, soit bien plus que les 20.000 hommes évoqués par les Etats-Unis.

 

Selon M. Obama, Vladimir Poutine fait preuve de rancune au sujet de ce qu'il considère comme la perte de l'Union soviétique, affirmant que son homologue russe ne devrait pas retourner aux pratiques qui prévalaient à l'époque de la Guerre froide.

 

Il est possible qu'il interprète mal l'Occident. Il est certain qu'il interprète mal la politique étrangère américaine, a encore indiqué Barack Obama.

Partager cet article
Repost0
28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 13:40
Les événements de Crimée ont montré les "nouvelles capacités" de l'armée russe (Poutine)

 

MOSCOU, 28 mars 2014 marine-oceans.com  (AFP)

 

Le président russe Vladimir Poutine a souligné vendredi que le rôle joué par les soldats russes en Crimée avait montré les "nouvelles capacités" de l'armée, dont il s'est employé à rétablir la puissance.

 

"Les événements de Crimée ont été un examen. Ils ont démontré les nouvelles capacités de nos forces armées, et le moral solide des hommes", a déclaré le président, confirmant implicitement la participation des militaires russes à la prise de contrôle de la péninsule ukrainienne.

 

Il a remercié "le commandement et les hommes de la Flotte de la mer Noire et des autres unités déployées en Crimée pour leur retenue et leur courage", lors d'une cérémonie de remise de décorations au Kremlin, retransmise à la télévision.

 

Le professionnalisme des militaires russes "a permis d'éviter les provocations et d'empêcher l'effusion de sang, de garantir les conditions d'un référendum libre et pacifique", a ajouté M. Poutine.

 

"Il faut maintenant poursuivre le développement des capacités de combat des unités de nos forces armées. Y compris dans l'Arctique", a encore déclaré le président russe.

 

M. Poutine avait demandé, et obtenu fin février du Sénat russe l'autorisation de faire intervenir l'armée en Ukraine. Des hommes en armes très bien équipés mais sans signe distinctif avaient pris le contrôle des infrastructure de la péninsule de Crimée, mais il n'y a eu aucune confirmation officielle de l'intervention de militaires russes avant le référendum du 16 mars et le rattachement de la Crimée à la Russie.

Partager cet article
Repost0
28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 13:40
Jusqu’au bout, le dernier bâtiment ukrainien le chasseur de mines Cherkassy a défié la Russie

 

28 mars 2014. Portail des Sous-Marins

 

Sa tentative de rejoindre la haute-mer bloquée par des épaves de navires sabordés par les Russes, le chasseur de mines ukrainien Cherkassy est parvenu jusqu’à mardi après-midi à conserver une distinction symbolique, même si elle était inévitablement brève : il a été le dernier navire militaire ukrainien en Crimée à n’avoir pas encore été saisi par la marine russe.

 

Depuis les rives du golfe découpant la façade occidentale de la péninsule depuis la mer Noire, les Russes regardaient le navire pris au piège se déplacer constamment. Ils ont ensuite envoyé des patrouilleurs à sa poursuite pour essayer de le capturer, mais en vain.

 

Tous les autres navires ukrainiens bloqués dans le même golfe, le lac de Donuzlav, avaient déjà été capturés au cours des jours précédents.

 

Mardi soir, les Russes ont une nouvelle fois tenté de prendre le chasseur de mines d’assaut. Il y a eu des coups de feu, des explosions et de la fumée, pendant que des hélicoptères survolaient le navire.

 

Les responsables de la base militaire russe la plus proche ont refusé de faire une déclaration au cours de l’assaut.

 

Les Russes se sont assurés qu’aucun navire ukrainien pris au piège dans le lac de Donuzlav, ne pourraient s’échapper.

 

Ils ont coulé 2 vieux bateaux en travers de l’étroit bras de mer qui le relie à la mer Noire, puis, ils ont cueilli un à un les bâtiments ukrainiens, lors d’opérations généralement non-violentes.

 

Le mardi après-midi, le Cherkassy, en service depuis 1977 et armé de 4 canons, avait réussi à échapper à toute capture.

 

Le chasseur de mines a essayer de forcer le passage, parvenant presque à s’échapper par l’étroit de passage rejoignant la mer Noire. Mais au dernier moment, il a été heurté par une embarcation russe, qui l’a contraint à faire demi-tour.

 

Les Ukrainiens ont utilisé des canons à eau pour repousser le navire russe le plus proche. Les 2 côtés étaient lourdement armés, mais le commandant du Cherkassy a reçu l’ordre de n’utiliser ses armes qu’en légitime défense. Les Russes n’avaient pas encore tiré sur son navire.

 

Les Ukrainiens ont aussi jeté des charges explosives autour de leur chasseur de mines pour maintenir les Russes à l’écart.

 

Une partie de la stratégie du Cherkassy était de garder le navire en mouvement, faisant des allers et retours d’un bout à l’autre du lac, rendant ainsi leur capture plus difficile.

 

Le Cherkassy disposait d’assez d’eau, de nourriture et de carburant pour tenir quelques jours.

 

Mardi soir, les Russes sont finalement parvenus à capturer le chasseur de mines.

 

Joint par téléphone, le commandant du Cherkassy a expliqué que l’attaque finale avait impliqué 3 patrouilleurs, 2 hélicoptères et un remorqueur.

 

L’équipage du Cherkassy a essayé de tenir les Russes au loin en jetant des grenades fumigènes, respectant les ordres de ne pas tirer. Les Russes ont tiré dans l’eau à la mitrailleuse. Puis ils ont lancé des charges explosives pour tenter de désemparer le gouvernail.

 

Ils y sont parvenus et le Cherkassy a perdu sa seule véritable protection : sa capacité à manœuvrer pour rester loin des navires attaquants.

 

Alors que les forces spéciales russes abordaient le chasseur de mines, le commandant a ordonné à son équipage de s’enfermer sous les ponts. Pendant ce temps, il négociait leur reddition avec les commandos russes.

 

« Nous sommes parvenus à un accord pour que personne ne soit blessé, » a-t-il expliqué.

 

Le chasseur de mines a été remorqué vers le port. Les Russes étaient polis, selon le commandant, et respectaient la longue résistance du Cherkassy.

 

Le commandant a obtenu une dernière faveur : lui et quelques officiers ont passé une dernière nuit à bord du Cherkassy, avec le pavillon ukrainien flottant. Ils ont ensuite débarqué le matin, laissant les Russes l’affaler eux-mêmes.

 

Référence : Wall Street Journal (Etats-Unis)

Partager cet article
Repost0
28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 12:50
L'Otan renforce sa présence en Pologne et dans les pays baltes

 

 

MOSCOU, 28 mars - RIA Novosti

 

Selon certaines informations, l'administration américaine ne compte pas annoncer de nouvelles sanctions contre la Russie et ne soulèvera pas la question du retour de la Crimée en Ukraine, en dépit des déclarations publiques de ses représentants. Par ailleurs, les Etats-Unis et les pays de l'Otan sont prêts à accroître leur présence militaire en Europe de l'est, écrit vendredi le quotidien Kommersant.

Une source proche de l'administration présidentielle américaine reconnaît que "l'intégration de la Crimée à la Russie est un fait accompli et que Moscou n'y renoncera pas", avant d’ajouter qu’il est donc question aujourd'hui "d'empêcher l'escalade de la crise". D'après cette source, le congrès pourrait voter prochainement de nouvelles sanctions ponctuelles contre certains hauts fonctionnaires russes mais la Maison blanche considère ces mesures comme irréalistes.

"Ces listes peuvent être élargies à l'infini mais dès à présent il est évident que seule une pression économique sévère préoccupe réellement Moscou", affirme la source.

Cette thèse a été indirectement confirmée par le président américain. Dans son discours d'hier à Bruxelles Barack Obama a fait comprendre que son administration n'avait pas l'intention d'entrer en confrontation directe avec Moscou. "Les Etats-Unis et l'Otan ne cherchent pas le conflit avec la Russie et l'heure, aujourd'hui, n'est pas aux menaces en l'air. La situation actuelle n'a pas de solution simple et ne peut pas être réglée par la force militaire", a-t-il déclaré.

Selon Obama, les premières décisions dans le cadre d’une "révision fondamentale" des relations avec Moscou pourraient être prises dans les jours à venir. Lors des pourparlers à Bruxelles, le président américain a affirmé aux représentants de l'Otan et de l'UE que la Maison blanche était prête à accorder des "garanties supplémentaires de sécurité" aux pays d'Europe de l'est. Le plan d'action final n'a pas encore été approuvé mais, selon le conseiller adjoint du président à la sécurité nationale Ben Rhodes, il s'agirait d’une expansion de la présence militaire américaine permanente en Pologne, en Estonie, en Lettonie et en Lituanie.

Le président américain a également appelé ses alliés de l'Otan à revoir les plans de défense actuels "compte tenu des nouvelles menaces". "Je suis préoccupé de voir certains partenaires de l'Otan réduire leur budget de la défense, a souligné Obama. La situation en Ukraine doit rappeler que la liberté n'est jamais gratuite."

De plus, les Etats-Unis sont prêts à accélérer la création de la plus grande zone de libre-échange du monde en augmentant les échanges commerciaux avec les pays de l'UE de 160 milliards de dollars par an. Le pacte commercial transatlantique pourrait être signé début 2015.

Barack Obama a également promis de lever les restrictions sur les exportations du gaz américain en Europe. Il a reconnu que l'adoption de toute sanction contre le secteur énergétique russe aurait un impact négatif sur l'économie des pays européens, et que les livraisons gazières américaines ne régleraient le problème que partiellement. Selon les spécialistes, les Etats-Unis ne pourront pas démarrer les exportations d'hydrocarbures avant 2015. Le locataire de la Maison blanche a promis d'accélérer la délivrance de licences aux compagnies d'exportation américaines, tout en appelant les dirigeants européens à "prendre des risques politiques" et commencer la production de gaz de schiste.

Partager cet article
Repost0
28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 08:50
photo Nato

photo Nato

 

Mar. 27, 2014 - By ANDREW TILGHMAN – Defense News

 

After Years of Calm, Ukraine Crisis Prompts Calls For New Buildup

 

The US military’s gradual, 20-year drawdown in Europe looks to be abruptly ending as the Russian invasion of Crimea casts a spotlight on US European Command and fuels calls for reshaping the military mission there after decades of post-Cold War calm.

 

President Obama met with NATO leaders in Brussels on Wednesday and sought to reassure the 28 allied countries in Europe of US military support in the event of further Russian aggression.

 

“We have to make sure that we have put together very real contingency plans for every one of these members, including those who came in out of Central and Eastern Europe,” Obama said at a news conference in Brussels on Wednesday.

 

Two weeks after its ground invasion of Ukraine’s Crimean Peninsula, the Russian military shows no signs of leaving. Tens of thousands of ground troops are in Ukraine’s eastern border region, implicitly threatening further incursions into that former Soviet republic.

 

The top US military commander in Europe, Air Force Gen. Philip Breedlove, is launching a review of current plans for his command’s infrastructure, which has been shrinking for years. And he has been thinking tactically about how renewed tensions with Russia could affect military operations for US and NATO troops.

 

“What does that mean for NATO in the future? How do we change our deployment? How do we change our readiness? How do we change our force structure such that we can be ready in the future?” Breedlove said at a defense forum in Brussels on Sunday.

 

Pentagon spokesman Rear Adm. John Kirby said there are no immediate plans to change US force posture in Europe “from a permanent basing perspective or permanent manpower perspective”

 

However, he said, “We’re certainly looking at other opportunities in Europe ... to reassure our allies and partners and they may be on a more rotational basis than a permanent basis.”

 

Some modest changes are already underway. Immediately following the Russian ground invasion, EUCOM moved 12 Air Force F-16 fighters, along with 200 US support personnel, to Lask Air Base in Poland. Officials say that move is temporary but have provided no end date.

 

EUCOM also moved six more F-16s to support the “air policing mission” in the Baltic region, which includes three former Soviet states that are now NATO partner counties.

 

But within the command today, broader military options are limited. About 67,000 US troops are in Europe, a fraction of the massive Cold War-era force of more than 350,000 personnel.

 

Many experts say a renewed focus on EUCOM should prompt the Pentagon to slow or halt the Army’s plans for a continued drawdown there. And on Capitol Hill, calls are emerging for a new commitment to the command.

 

Defense Secretary Chuck Hagel should be directed to “increase and enhance alert posture and readiness of US forces in Europe without delay,” House Armed Services Committee chairman Rep. Buck McKeon, R-Calif., wrote in a letter to the White House.

 

That should include “maintaining forward-deployed US quick reaction forces,” McKeon said.

 

McKeon’s letter sounded an alarming note by arguing that the US and NATO should be ready for an “Article V response,” a reference to the NATO treaty’s clause that commits each member state to consider an armed attack against one to be tantamount to an armed attack against all.

 

Article V has been invoked only once since World War II, in the days after the Sept. 11 attacks, which led to the 13-year-old war in Afghanistan.

 

The White House has signaled firmly that the US will not go to war with Russia over Ukraine, which is not a NATO member and has millions of Russian speakers and centuries-old ties to Moscow.

 

But military experts say further changes are in store for EUCOM as recent events appear to bookend the post-Cold War era of confidence in European peace and stability.

 

“I would put a couple of cavalry squadrons in Poland,” said Tom Donnelly, a defense expert with the American Enterprise Institute in Washington. “In the grand strategic sense, Poland is the most important.”

 

Enhanced intelligence and reconnaissance assets also are needed in the Baltic region and EUCOM commanders could set up temporary US troop rotations in southeastern Europe, specifically Bulgaria and Romania, Donnelly said.

 

Plans to put a military footprint in southeastern Europe were widely discussed in the 1990s but faded as US focus shifted away from the continent.

 

The Navy could do more exercises along the Black Sea coast with Bulgaria and Romania without a major investment in infrastructure, Donnelly said. US Navy assets in the Black Sea could closely monitor Russian troop movements and threaten missile strikes more than 1,000 miles into Russian territory.

 

For US troops, another impact will likely be a renewed commitment to participating in joint NATO training exercises. That has not been at the top of the Pentagon’s priority list in recent years as the wars in the Middle East have drained manpower and the so-called strategic “pivot” toward the Asia-Pacific region has drawn attention away from Europe.

 

For example, in November, NATO held a large-scale military exercise in northeastern Europe, implicitly training to respond to hypothetical Russian aggression, but the US military sent only 200 troops to the exercise.

 

Critics said EUCOM failed to show a strong commitment to NATO at a time when the U.S military footprint in Europe is shrinking.

 

“There were a lot of complaints of ‘Wait, where was the US in all this?’” said Mark Jacobson, a defense expert with the German Marshall Fund of the United States, a think tank focused on trans-Atlantic cooperation.

 

“We need to give greater priority to US participation in NATO exercises,” Jacobson said.

 

Just weeks before the crisis in Ukraine ignited, Hagel signaled that the Pentagon would continue to shrink US infrastructure in Europe, in part because it would save money and does not require the same congressional approval as the closure of domestic military bases.

 

If Washington decides to instead ratchet up readiness in EUCOM, that would put pressure on Congress to authorize closure of some bases inside the US, a politically difficult move that inevitably affects the local economies in some individual lawmakers’ districts.

 

“If you want to start talking about the need to adjust base structures in Europe, then it may mean that we should be closing some [domestic] bases to pay for those bases in Europe,” Jacobson said.

 

Meanwhile, new questions may arise about the role of EUCOM troops. For years, the command has been a force provider more than a theater of operations. EUCOM-based units often deployed to Iraq and Afghanistan and EUCOM provides forces when needed for US Africa Command, which essentially has no operational forces of its own.

 

Breedlove will arrive in Washington in early April for previously scheduled testimony on Capitol Hill about the annual budget process.

 

Typically, the EUCOM commander’s testimony is an unremarkable event, but this year, the four-star Air Force general will face more pointed questions about whether he has enough troops and military assets to counter Russian threats and reassure NATO allies.

 

If tensions with Russia continue to rise, and defense of the NATO alliance becomes a more urgent mission, the EUCOM commander’s role may fundamentally change.

 

“Breedlove might need to start acting more like war fighter than a supporting command,” Jacobson said.

Partager cet article
Repost0
28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 07:40
Ukraine Says 100,000 Russian Troops Near Border

 

Mar. 27, 2014 - By Dan De Luce – Defense News

 

WASHINGTON — Nearly 100,000 Russian forces have massed on Ukraine’s border, a top Ukrainian defense official told an American audience Thursday, giving a number far higher than US military estimates.

“Almost 100,000 soldiers are stationed on the borders of Ukraine and in the direction ... of Kharkiv, Donetsk,” Andriy Parubiy, chairman of Ukraine’s national security council, said via a webcast from Kiev.

“Russian troops are not in Crimea only, they are along all Ukrainian borders. They’re in the south, they’re in the east and in the north,” Parubiy said.

After its intervention in the Crimean Peninsula, Russia is plotting to foment separatist sentiment elsewhere and Kiev fears a possible incursion in the country’s east, he told the Atlantic Council, a Washington think tank.

Parubiy said any day “we might see a huge attack on the territory of continental Ukraine and we are getting ready for it.”

Although US defense officials have put the number of Russian troops closer to 20,000, a US lawmaker said Thursday that much stronger Russian forces had deployed towards Ukraine’s border.

“Over the past week we’ve seen the buildup of up to 80,000 additional Russian troops,” Rep. Mike Turner said in a statement.

Turner said the force included large numbers of armored vehicles, battle tanks, artillery, helicopters and planes.

The Republican lawmaker accused the White House of withholding “critical” information about the full scope of Russian troop movements and demanded the administration reveal what it knows to help “vulnerable allies.”

Pentagon officials previously have said more than 20,000 Russian troops — including airborne units and armored vehicles — have deployed along Ukraine’s border, a force big enough to seize control of the eastern region.

But a senior defense official expressed skepticism at Parubiy’s estimate of Russian troop strength.

“That sounds too high,” the official, who spoke on condition of anonymity, told AFP.

Russia has assured Washington that the Russian forces were there to carry out a “spring” exercise but the Pentagon on Thursday acknowledged there was no indication of any drill underway.

“We’ve seen no specific indications that exercises are taking place,” spokesman Rear Adm. John Kirby told reporters.

He declined to discuss US intelligence assessments on the possibility of a Russian attack into eastern Ukraine but said the military presence only served to aggravate tensions.

Kirby said that “regardless of the intent, it does nothing to de-escalate the tension in Ukraine.

“It does nothing to improve the stability in that part of the world.”

Parubiy said the Ukrainian government supported moves by Western countries to impose punitive sanctions on Russia and appealed for a public display of military partnership to send a signal to Moscow over its actions.

“We are calling on our partners to hold a common military exercise” that would “show that the cooperation and partnership is still there,” he said through an interpreter.

He urged “visible support, visible presence of our partners” at this moment of crisis.

The Russian troops that have deployed in Crimea were well-trained special forces, he said.

After Russia’s takeover of Crimea, Moscow had launched a new strategy aimed at disrupting Ukraine’s upcoming presidential elections in May, according to Parubiy.

Kiev authorities had “arrested” separatist leaders in the east and Moscow’s attempts to provoke street demonstrations were faltering with fewer people turning out for the protests, he said.

US President Barack Obama and NATO chief Anders Fogh Rasmussen have both denounced Moscow’s incursion into Crimea but have called for a diplomatic solution to the crisis.

NATO has bolstered its presence in Eastern Europe since Russia’s intervention, deploying radar surveillance aircraft to the area while Washington has sent F-16 fighter jets to Poland.

Obama has ruled out military action in Ukraine, which is not a member of the NATO alliance.

Partager cet article
Repost0
28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 07:40
L’Assemblée générale de l’ONU «invalide» l’annexion de la Crimée

 

 

27-03-2014 Karim Lebhour correspondant à New York, RFI

 

L’Assemblée générale de l’ONU a déclaré « invalide » l’annexion de la Crimée par la Russie avec 100 voix pour. Cette résolution n’est pas contraignante. Elle n’aura pas de conséquences légales, mais le résultat du vote avec un grand nombre d’abstentions révèle le malaise au sein de la communauté internationale.

 

Avec seulement 100 voix pour, 11 contre et 58 abstentions sur les 193 membres de l'Assemblée, cette résolution sur l’Ukraine n’est pas une démonstration écrasante de l’isolement de la Russie, comme le voulaient les Occidentaux. C’est une victoire a minima. Parmi les 58 pays qui se sont abstenus, on compte des poids lourds de la diplomatie mondiale : Le Brésil, l’Inde, la Chine, l’Egypte et un grand nombre de pays Africains, parmi lesquels l’Afrique du Sud, le Mali, le Rwanda, le Sénégal... 24 autres pays n’ont même pas participé au vote.

 

Méfiance face à l'activisme de l'Europe et des Etats-Unis

 

Une hésitation qui dépasse largement la douzaine de pays systématiquement opposée aux résolutions occidentales, pour un texte pourtant très modéré soutenant l’intégrité territoriale de l’Ukraine et le respect de la charte de l’ONU, sans mentionner la Russie. Ce vote se veut un avertissement à la Russie contre la tentation d’envahir l’est de l’Ukraine ou la Moldavie. Mais le résultat exprime surtout la méfiance d’une grande partie de la planète sur l’activisme de l’Europe et des Etats-Unis pour faire condamner l’annexion de la Crimée.

 

■ Les points abordés par la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU

 

La résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies estime que le référendum qui a conduit à l’indépendance de la Crimée « n'a aucune validité et ne saurait donc servir de fondement à une quelconque modification du statut de la République autonome [ de Crimée, ndlr] et de Sébastopol. »

 

Dans sa résolution, l'Assemblée générale « demande à tous les États, organisations internationales et institutions spécialisées de ne reconnaître aucune modification du statut de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol résultant de ce référendum et de s'abstenir de tout acte ou contact susceptible d'être interprété comme valant reconnaissance de ce statut tel que modifié. » Elle demande également « à tous les États de mettre fin et renoncer à toute action visant à rompre partiellement ou totalement l'unité nationale et l'intégrité territoriale de l'Ukraine. » La résolution plaide enfin pour « un dialogue politique direct » et enjoint aux parties prenantes à « faire preuve de retenue ».

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories