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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 12:40
Défense: Moscou honorera ses engagements de coopération militaire avec Paris

 

MOSCOU, 23 mars - RIA Novosti

 

Le ministère russe de la Défense envisage d'honorer strictement le programme de coopération avec ses collègues français, si Paris est intéressé, a annoncé à RIA Novosti le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov. 

"En ce qui concerne la coopération russo-française, au cours de ces dernières années nous avons déployé des efforts considérables pour former un nouveau niveau de confiance et de coopération dans le contexte contemporain. Pour cela, nous envisageons cette année d'honorer strictement le programme de coopération, si nos collègues français sont intéressés", a indiqué le vice-ministre. 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian avait plus tôt annoncé que suite à la situation entourant l'Ukraine, la France envisageait de suspendre la coopération militaire avec la Russie, notamment la tenue des exercices militaires conjoints.  

De son côté, le ministère français des Affaires étrangères a menacé de suspendre voire annuler la vente des Mistral à la Russie.

Commentant ces propos, M.Antonov a expliqué que c'est la "solidarité atlantique" qui avait poussé Paris et d'autres pays européens, dont l'Allemagne" à faire ce genre de déclarations.  

Un changement de pouvoir ayant toutes les caractéristiques d'un coup d'Etat s'est produit en Ukraine le 22 février dernier. La Rada suprême (parlement) a destitué le président Viktor Ianoukovitch, réformé la constitution et fixé l'élection présidentielle au 25 mai. Viktor Ianoukovitch a déclaré qu'il avait quitté le pays sous la menace de persécutions, mais qu'il restait le président légitime de l'Ukraine. Moscou conteste la légitimité des nouvelles autorités du pays.

Plusieurs régions de l'Est et du Sud de l'Ukraine et la république autonome ukrainienne de Crimée ne reconnaissent pas les nouvelles autorités de Kiev. La Crimée a décidé de tenir un référendum sur son statut politique le 16 mars. Selon le décompte définitif, 96,77 % des personnes ayant pris part au vote se sont prononcées en faveur du rattachement de la région à la Russie en tant que sujet fédéral.       

Le président russe Vladimir Poutine a reconnu lundi l'indépendance de la république de Crimée et l'accord de l'entrée de cette presqu'île au sein de la Fédération de Russie a été signé mardi, provoquant une vive réaction des Occidentaux.

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:35
Mi-17V-5 photo US Navy

Mi-17V-5 photo US Navy

 

 

MOSCOU, 21 mars - RIA Novosti

 

La Russie poursuivra sa coopération avec l'OTAN dans la réparation d'hélicoptères pour l'Afghanistan malgré l'adoption de sanctions américaines et européennes contre Moscou, a déclaré vendredi le président russe Vladimir Poutine.

 

"Il faut poursuivre la réalisation de ce projet, bien que nos partenaires de l'OTAN aient l'intention de geler la coopération", a indiqué M.Poutine lors d'une réunion du Conseil de sécurité russe.

 

La Russie et les pays occidentaux financent conjointement les travaux de réparation d'hélicoptères de fabrication russe et soviétique pour l'Afghanistan et la formation de personnel technique et de pilotes pour ces hélicoptères.

 

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a rappelé pendant la réunion que la première étape de ce projet avait été un succès et que les participants au projet avaient noté son utilité.

 

Washington a adopté des sanctions à l'encontre de hauts responsables et hommes d'affaires russes suite à l'adhésion à la Russie de la république de Crimée, jusque-là appartenant à l'Ukraine. Les chefs de diplomatie des pays membres de l'UE ont aussi convenu de lancer des sanctions contre les officiels russes et ukrainiens, coupables, selon eux, de "miner l'intégrité territoriale de l'Ukraine".

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 20:40
Crimée: les Occidentaux durcissent les sanctions, Moscou réplique

 

20 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

BRUXELLES - Le ton s'est encore durci jeudi dans la crise ukrainienne entre les Occidentaux et la Russie, qui a répliqué du tac au tac à l'annonce d'un durcissement des sanctions américaines et européennes.

 

La Russie a publié sa propre liste de sanctions contre des responsables américains, quelques minutes seulement après l'annonce par le président américain, Barack Obama, de nouvelles mesures punitives.

 

Qu'il n'y ait aucun doute: à chaque acte hostile, nous répondrons de manière adéquate, a prévenu le ministère russe des Affaires étrangères. Un porte-parole du Kremlin a qualifié d'inacceptables les sanctions contre la Russie.

 

La première liste russe vise trois conseillers de M. Obama et plusieurs parlementaires, dont le sénateur conservateur John McCain. Ce dernier s'est aussitôt déclaré fier d'être sanctionné par Moscou.

 

Pour leur part, les 28 dirigeants de l'UE se sont retrouvés en milieu d'après-midi à Bruxelles pour un sommet largement dominé par la crise aux frontières de l'Union.

 

Ils devaient décider d'allonger la liste des personnalités russes et ukrainiennes pro-russes frappées d'interdiction de visa et de gels des avoirs. Une douzaine de noms devraient être ajoutés aux 21 annoncés lundi, selon des sources diplomatiques.

 

La liste des 21 ne suffit pas car elle n'inclut que des responsables de très bas niveau. Il est temps de viser l'entourage proche du président russe, Vladimir Poutine, a plaidé la présidente lituanienne, Dalia Grybauskaité.

 

- Obama menace la Russie d'isolement -

 

M. Obama a menacé Moscou d'aller plus loin et de viser des secteurs clé de son économie. La Russie doit comprendre qu'une escalade supplémentaire ne fera que l'isoler davantage de la communauté internationale, a-t-il affirmé lors d'une courte intervention à la Maison Blanche.

 

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE ont également brandi la menace de sanctions économiques, mais certains d'entre eux se sont montrés extrêmement réticents.

 

Si la Russie accepte d'ouvrir des discussions, s'il y a désescalade, alors il n'y aura pas de passage à d'autres sanctions, a déclaré François Hollande. A l'inverse, s'il y a une montée de revendications illégitimes, des opérations de troupes, des menaces, alors il y aura d'autres sanctions, a ajouté le président français.

 

Mais nous devons être extrêmement précautionneux car l'UE doit à la fois garder des armes en cas d'escalade ultérieure et veiller aux intérêts des Européens, a mis en garde le Premier ministre belge, Elio Di Rupo.

 

Son homologue suédois, Fredrik Reinfeldt, a souligné que son pays avait 400 entreprises présentes en Russie qui sont inquiètes de ce qui va se passer.

 

A défaut de sanctions économiques, les Européens vont s'entendre sur l'annulation de la prochaine réunion UE-Russie prévue en juin à Sotchi, où la tenue du G8 semble également très menacée.

 

Ils vont parallèlement affirmer un soutien fort à l'Ukraine en signant vendredi matin avec le Premier ministre, Arseni Iatseniouk, le volet politique de l'accord d'association avec l'UE, une décision qui sera mal accueillie par la Russie.

 

- Ukrainiens évacués de Crimée -

 

Dans ce contexte de tensions, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit très préoccupé en rencontrant jeudi à Moscou Vladimir Poutine.

 

Il a de nouveau appelé à un dialogue honnête et constructif entre Moscou et Kiev. Et a insisté sur le déploiement en Ukraine d'observateurs de l'Onu et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

 

A Kiev, le Parlement a adopté jeudi une résolution affirmant que l'Ukraine ne reconnaîtra jamais l'annexion de la Crimée par la Russie et ne cessera pas sa lutte pour sa libération, aussi longue et douloureuse qu'elle soit.

 

Les autorités ukrainiennes préparent un plan d'évacuation des militaires stationnés en Crimée - ils seraient plus de 20.000 - et de leurs familles. Mais une centaine de soldats russes continuaient jeudi à encercler la grande base de Perevalne, dans le sud de la péninsule.

 

Kiev avait annoncé mercredi plusieurs mesures ponctuant la rupture avec Moscou, dont l'instauration de visas pour les Russes. Cette décision a été critiquée jeudi par M. Iatseniouk, selon lequel il convient d'éviter toute précipitation car un grand nombre d'Ukrainiens vivant dans l'est et le sud du pays sont intéressés au maintien du régime sans visa avec la Russie.

 

Parallèlement, Moscou a annoncé que son administration avait commencé à délivrer des passeports russes en Crimée.

 

Le Blitzkrieg institutionnel du rattachement de la péninsule est désormais presque terminé: la Douma (chambre basse du Parlement russe) a ratifié jeudi le traité signé mardi par M. Poutine avec les leaders pro-russes de Crimée.

 

Un seul député, Ilia Ponomarev, du parti de centre-gauche Russie Juste, a voté contre.

 

Les députés ont aussi adopté une loi constitutionnelle sur l'incorporation de la Crimée au territoire russe.

 

La chambre haute, le Conseil de la Fédération, doit examiner ces deux textes vendredi.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 20:40
photo ukrainebusiness.com.ua

photo ukrainebusiness.com.ua

 

20 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

SIMFEROPOL - Un groupe d'hommes armés s'est emparé jeudi de la corvette ukrainienne Ternopil, à l'ancre à Sébastopol, a annoncé le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense en Crimée Vladislav Seleznev.

 

Des grenades assourdissantes ont été utilisées lors de l'attaque et on a entendu des rafales d'armes automatiques, a-t-il dit à l'AFP, ajoutant qu'il ignorait le sort de l'équipage, n'ayant pas de liaison avec lui.

 

Sur Facebook, M. Seleznev avait expliqué que des miliciens pro-russes et des soldats russes avaient bloqué l'accès à la zone, tandis qu'un bateau avec des hommes armées s'approchait du Ternopil pour le prendre d'assaut.

 

Il n'a pas précisé si les forces russes s'étaient également emparées du Slavoutitch, une autre corvette ukrainienne stationnant à côté du Ternopil.

 

L'AFP a tenté sans succès de joindre au téléphone un officier à bord du Slavoutitch.

 

Un peu plus tôt dans la journée de jeudi, le commandant de la flotte russe en mer Noire, Alexandre Vitko, était monté à bord du Slavoutitch dans l'intention de négocier une reddition.

 

Les deux corvettes étaient bloquées ces derniers jours dans le port de Sébastopol par la marine russe et s'étaient éloignées l'une et l'autre du quai dans le but d'éviter une attaque.

 

Les forces russes et pro-russes en Crimée cherchent depuis deux jours à s'emparer des bases des forces ukrainiennes dans la péninsule, rattachée de facto à la Russie malgré les protestations de Kiev et de l'Occident. Deux bases, dont le QG de la marine ukrainienne à Sébastopol, ont été occupées mercredi.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 14:05
Ueli Maurer: la présidence de l'OSCE met la neutralité en danger

 

20.03.2014 Romandie.com (ats)

 

Le conseiller fédéral Ueli Maurer craint dans une interview publiée jeudi par la "Weltwoche" que la présidence de l'OSCE en temps de crise ukrainienne ne nuise à la neutralité suisse. Il a ensuite assuré regretter certaines de ses déclarations.

 

"Dans une position exposée comme la présidence de l'OSCE" (l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), il existe un "danger croissant que la Suisse officielle ne soit plus considérée comme neutre", affirme le ministre de la Défense dans cette interview. Si la Confédération veut mener une politique de neutralité, elle ne peut pas avoir de tels liens, ajoute-t-il.

 

Le Conseil fédéral est "conscient que le double rôle de la Suisse peut amener à une situation peu confortable", ajoute-t-il. Selon lui, il faut se demander si la Suisse est un petit Etat neutre et indépendant avec à sa tête le président de la Confédération Didier Burkhalter ou si le président de l'OSCE Didier Burkhalter domine.

 

Le Neuchâtelois avait de son côté affirmé mardi que la présidence de l'OSCE obligeait la Suisse à être "doublement impartiale". Selon lui, l'actuelle crise en Ukraine renforce la Suisse dans sa neutralité.

Regret de "certains propos"

 

Ueli Maurer a ensuite affirmé "regretter certains des propos" intégrés dans cet entretien "fixé en dernière minute avec la 'Weltwoche'". Certaines de ces déclarations "vont à l'encontre du principe de collégialité", affirme-t-il sur le site internet du Département fédéral de la défense (DDPS).

 

Dans cette prise de position, révélée par le quotidien "Le Matin", le Zurichois se dit "fortement attaché à la collégialité, ainsi qu'à la bonne collaboration avec ses collègues". Il regrette en particulier "que ses propos donnent l'impression que les membres du Conseil fédéral ne s'engagent pas suffisamment pour défendre les intérêts de la Suisse, comme la neutralité".

 

Dans l'interview à la "Weltwoche", M. Maurer s'exprime aussi sur la situation en Crimée. Il dit comprendre la réaction des habitants de la péninsule ukrainienne, parce que la majorité des Criméens sont des Russes. Mais il juge en revanche "inacceptable" l'attitude du président russe Vladimir Poutine.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 13:50
Statement from Central European Chiefs of Defense Conference

 

 

March 20, 2014 U.S. European Command Public Affairs

 

U.S. European Command spokesman Navy Capt. Greg Hicks, director of Communication and Engagement, provided the following readout:

 

"During a conference held Wednesday, March 19, in Split, Croatia, attendees discussed the situation in Ukraine and Crimea, post-ISAF threats and missions, humanitarian assistance and disaster relief (HA/DR), smart defense and the Connected Forces Initiative (CFI), and preserving interoperability – all with the goal of greater security through regional partnering.

 

"The defense ministers reinforced the importance of NATO and their alliance and partnerships emphasizing proven partnerships built on shared values, experiences and vision. Additionally, they reaffirmed their belief that regional stability and security are dependent on respect for each nation’s sovereignty, and all are committed to a stable and secure Europe.

 

“Each minister also stated they continue to support their countries focused efforts to de-escalate the crisis in Ukraine, support the new Ukrainian government, and reaffirmed their commitment to each other and their allies and partners in Central and Eastern Europe.

 

“Lastly, all attendees confirmed to keep in close contact with each other through frequent dialogue at the executive and working levels, and appreciated the opportunity to connect at the conference.”

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 13:40
Croatian defence ministry

Croatian defence ministry

 

18 Mar 2014 By Igor Salinger - FG

 

Croatia's defence ministry says the current turmoil in Ukraine “has nothing to do” with a roughly five-month delay in returning its Mikoyan MiG-21bisD fighters and UMD-model trainers that are being overhauled in Odessa, instead citing “technical problems”.

 

These include issues with integrating new navigation and communication equipment from Czech supplier CLS, along with “digital to analogue signal conversion”.

 

Being performed under a €13.9 million ($19.3 million) deal forged through Ukraine's Ukrspecexport organisation, the project includes the overhaul of the seven aircraft and the provision of five additional single-seat examples, which are being refurbished and equipped to Croatian air force specifications.

 

Assistant defence minister and former air force commander-in-chief Viktor Koprivnjak says the service's original five aircraft are “finished, except for a problematic navcomm device”, while its two UMDs are “about 95%” complete. A solution to the issue is believed to have been found, a military source says, meaning the first fighters could be returned in the coming weeks.

 

The air force on 21 February took delivery of its first two Mil Mi-8MTV/-17 transport helicopters to have been overhauled under a co-operation agreement between repair facilities in Sevastopol, Motor Sich in Ukraine and a technical facility in Velika Gorica, Croatia.

 

A second batch of four helicopters scheduled to undergo the same process this year are unlikely to be sent to the same facility in Crimea, due to tensions in the region, although a final decision will not be made for around two months.

 

Meanwhile, the Croatian defence ministry has signed a deal to train 16 student pilots from Oman for 150h each, using its Pilatus PC-9s. Also involving two Omani flight instructors, the activity will be performed at the air force flight academy in Zadar.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:40
Quand Poutine souffle sur les braises nationalistes


20.03.2014 par Laurent Marchand - Tout un monde
 

L’image était hier saisissante, mardi, au Kremlin. Orchestrée, mais néanmoins troublante. Devant son gouvernement, devant son Parlement, Vladimir Poutine a reçu une vibrante ovation, à de nombreuses reprises. Dès qu’il évoquait les droits des Russes, la solidarité russe, la permanence de la Crimée russe au-delà des aléas de l’histoire récente, la salle était debout. La mise en scène du pouvoir du Kremlin était évidente, mais il y avait comme un supplément de pathos. Comme si la Russie, en annexant de facto et de jure la Crimée, célébrait d'abord le retour de sa propre grandeur. Ce discours, pourtant, comportait, comme plusieurs déclarations récentes, un germe préoccupant. Poutine a, certes, affirmé explicitement ne pas vouloir dépecer l'Ukraine, la couper en morceaux et pousser plus loin l'action menée en Crimée. Dans le même temps, il a aussi exprimé, une nouvelle fois, une logique dangereuse : la solidarité russe. Comme si les vraies frontières de la Russie s'arrêtaient là où il y a une communauté russe. Rallumer ainsi le feu nationaliste peut être encore plus préoccupant que la symbolique de restauration de l'ère soviétique. Car sous le calme apparent du continent européen, les braises nationalistes ne se sont jamais vraiment éteintes. 

 

Les contradictions de l'Occident ne sont pas minces. Poutine en use. En rappelant le Kosovo. On peut aussi évoquer bien sûr les doutes qui pèsent sur le respect du droit international que les opérations menées en Irak, en Libye. Par ailleurs, il ne fait aucun doute qu'historiquement, culturellement, linguistiquement, la Crimée ait des liens substantiels avec Moscou. Et que la volonté de ses habitants de retrouver la Russie est réelle.

Toutefois, on ne peut mettre sur un même pied l'opération masquée des troupes spéciales russes et le débat sur l'autonomie, voire l'indépendance d'une communauté nationale. Cette arme est toujours à double tranchant. Moscou n'a pas fait dans le détail lorsqu'il s'agissait des demandes d'autonomie des Tchétchènes.

Peut-on réduire l'exhibition de Poutine au Kremlin à l'expression d'un simple patriotisme ? Les voisins de la Grande Russie, en Lettonie, en Lituanie, en Estonie, ne peuvent évidemment pas le croire. D'autant moins, que la propagande de la télévision russe réactive, en diffusant des documentaires sur la collaboration des baltes avec les Nazis, un clivage historique fonctionnel à ses visées d'aujourd'hui. Dans ses discours, Poutine ne cesse de brouiller les frontières de l’appartenance russe. Qualifiant de patriotes les russophones d’autres Etats. Estimant que le retour de la Crimée n’est qu’une réunification. Que Moscou défendra les Russes où qu’ils se trouvent. Ce qui, naturellement, crée la panique dans les pays baltes, rescapés encore meurtris de l’ère soviétique.

La corde nationaliste russe est devenue, sous Poutine, la clef de voute de la politique russe. Un point d’équilibre intérieur. Même Navalny, son principal opposant, en use. Même Gorbatchev applaudit. Et la crise ukrainienne sonne l’heure de la revanche. Poutine, depuis des mois, ressort toute une symbolique très prégnante en Europe orientale. L’antifascisme, l’antinazisme. La fierté russe d’avoir fait barrage. Cette fibre rassure les Russes, mais elle effraye, et on le comprend, à Riga, Lviv, ou Varsovie.

L’Europe, qui n’a pas su se doter d’une politique russe, va devoir tenir compte de ce regain nationaliste. Durablement. Et éviter la contagion sur un continent où, derrière l'étiquette de populisme collée à certains mouvements, se cache en fait une résurgence du nationalisme, comme l'illustre la solidarité de nombreuses formations d'extrême droite, y compris en France, avec les pratiques mises en acte par Poutine. En outre, n'assiste-t-on pas, dans le débat hongrois de ces dernières années où la nostalgie de la Grande Hongrie est portée par les forces les plus extrémistes, à un discours similaire?

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:20
La crise ukrainienne peut-elle influencer la coopération dans l’Arctique?

 

19 mars 2014 par Michael Delaunay – 45eNord.ca

 

Alors que la prochaine rencontre du Conseil de l’Arctique se tiendra au Canada, du 25 au 27 mars à Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest), réunissant les 8 pays circumpolaires dont les Etats-Unis, le Canada et la Russie, la crise ukrainienne en cours pourrait avoir des effets sur les relations et les négociations en cours et à venir entre la Russie et les autres pays membres du Conseil de l’Arctique. 

 

De possibles effets sur les relations commerciales

Les Etats-Unis ont décrété une série de sanctions dont le gel de capitaux appartenant à des responsables russes et la délivrance de visas à certains citoyens russes. L’Union Européenne (UE) a elle décidé de stopper les négociations en cours avec la Russie à propos des visas UE-Russie, ainsi que de geler les avoirs de certains ressortissants russes et menace d’appliquer d’autres sanctions, tout comme les Etats-Unis, après les résultats du référendum sur le rattachement de la Crimée à la Russie qui s’est tenu le 16 mars.

En réaction aux sanctions des pays occidentaux, la Fédération de Russie a menacé de geler à son tour les avoirs des sociétés occidentales en Russie, dans le cas où les sanctions étasuniennes et européennes seraient effectivement mises en oeuvre. Toutefois cette mesure risque de causer plus de tort à la Russie qu’aux entreprises occidentales concernées.

En effet, le pays s’est engagé dans une course à l’exploitation des ressources présentes sur son territoire et au large de ses côtes arctiques. Pour mener à bien ces projets, elle a besoin de l’expertise des sociétés occidentales telles que Statoil, Total et Technip.

Les entreprises françaises Total et Technip sont engagées dans le développement du champs gazier Yamal avec la société russe Novatek. Par ailleurs, Total et Novatek développent ensemble un autre projet d’exploitation de champ gazier dans le district autonome de Iamalo-Nenetsie (Nord), à Termokarstovoye. De plus, l’entreprise pétrolière d’État norvégienne Statoil est engagée avec Total dans le projet d’exploitation du champs gazier Chtokman.

Geler les avoirs de ces entreprises ne ferait que priver les société russes du savoir-faire et des technologies nécessaires et ainsi retarder la mise en exploitation de ces champs d’hydrocarbures, dont la Russie a pourtant bien besoin pour financer, entre autre, ses investissements dans son économie et dans la défense, et en premier lieu pour la modernisation de la Flotte du Nord.

 

Des effets à moyen et long terme sur les négociations au sein du Conseil de l’Arctique ?

Alors que les accords et négociations entre les pays de la région Arctique, restent assez éloignés et peu influencées par les grands désaccords qui animent la Russie et les Etats-Unis et de manière plus large les Occidentaux et la Russie, il semble pour le moment peu probable que la crise de Crimée empêche les pays du Conseil de l’Arctique de continuer leurs négociations sereinement.

Toutefois, comme l’a signalé le Premier ministre islandais Sigmundur Gunnlaugsson, alors en visite au Canada à Edmonton le 7 mars : «Clearly, it has made many players in the Arctic quite worried about developments and whether they might be a sign of what is to come

Sigmundur Gunnlaugsson poursuit en affirmant que l’envoi de troupes russes en Crimée, et donc l’utilisation de la force armée, pourrait affecter les négociations qui se tiennent au sein du Conseil de l’Arctique en faisant planer un climat de méfiance à l’égard des autorités russes. Cela pourrait impacter, selon le Premier ministre islandais, la signature d’accords portant sur l’environnement et le développement économique de la région Arctique: «It makes other governments more worried about what might happen in the future, so it creates a sense of insecurity and maybe lack of trust. If what we see in Ukraine turns out to be an exception and Russia goes back to friendly relations with its neighbours, then it shouldn’t have an effect. […] But if it is a sign of what it to come, it is quite worrying

Cette façon d’agir, de manière unilatérale, pourrait crisper les relations et les négociations entre la Russie et les sept autres pays du conseil de l’Arctique. La méfiance de ces pays à l’égard de la Russie pourrait ralentir la conclusion d’accords importants pour la région en terme d’environnement, de sécurité maritime, d’exploitation des ressources et de développement économique de la région Arctique.

Selon Rob Huebert, Professeur associé au Centre for Military and Strategic Studies de l’Université de Calgary,la Finlande et la Suède apparaissent « nerveuses » suite aux événements de Crimée dans laquelle la Russie est impliquée.

Jusqu’ici, les accords et négociations menés au sein du Conseil de l’Arctique ont été peu influencés par les désaccords des pays circumpolaires dans d’autres régions du monde, notamment par ce que la dimension militaire a été exclu des compétences du Conseil de l’Arctique mais aussi par ce que depuis 1996 une tradition de coopération forte existe dans la région Arctique. Cela peut-il changer avec cette crise ukrainienne ?

 

Des effets immédiats sur la coopération militaire

L’un des effets immédiats de cette crise dans la zone Arctique est l’arrêt de la coopération militaire entre les Etats-Unis, le Canada et la Russie. En effet, Chuck Hagel, le secrétaire à la Défense américain a ordonné l’arrêt de la coopération militaire avec la Russie.  Le Canada en a fait de même et a renvoyé en Russie tous les militaires russes présents sur son sol dans le cadre d’échanges.

L’exercice naval militaire Northern Eagle, impliquant la Russie, les Etats-Unis et la Norvège, supposé se tenir en mai 2014 en mer de Barents et dans les eaux norvégiennes est pour le moment fortement compromis d’après un responsable de la défense norvégien. L’exercice naval annuel FRUKUS, qui devait réunir la France, les Etats-Unis, la Russie et le Royaume Uni en avril 2014, est également menacé d’annulation. Il est à noter que ce dernier est l’exercice naval international le plus important auquel la Flotte du Nord russe n’ait jamais participé.

La France a quant à elle déclaré qu’elle étudiait l’option de sanctions en matière de coopération militaire avec la Russie alors qu’au début du mois de mars les chantiers Naval de Saint-Nazaire ont lancé la campagne d’essais en mer du BPC Vladivostock, un des deux Bateau de Projection et de Commandement acheté par la Russie à la France pour 1,2 milliards d’Euros.

Côté russe, le ministère russe de la défense a annoncé le 8 mars son intention d’interdire aux inspecteurs étrangers du désarmement nucléaire, qui opèrent dans le cadre du traité START, d’accéder aux sites nucléaires russes et notamment ceux situés dans l’Arctique russe dans la région de Mourmanksk à Gadzhievo, ainsi qu’à Severomorsk et dans toute la péninsule de Kola, terrain de jeu des sous-marins nucléaires soviétiques.

Enfin, hasard du calendrier, du 7 au 22 mars se tient en Norvège l’exercice de l’OTAN Cold Response, il réunit pas moins de 16 000 soldats de 16 pays occidentaux dont la Norvège, les Etats-Unis, le Canada, la France et la Suède. L’exercice qui se déroule au dessus du cercle polaire dans tout le nord de la Norvège, près des frontières suédoises et finlandaises, non loin de la frontière russe, a pour but d’entraîner les armées de l’OTAN au combat en conditions hivernales et aux manœuvres inter-armées.

 

Des mouvements de troupes et des annonces à but dissuasifs ?

Les annonces concernant le réinvestissement de l’Arctique par les forces armées russes sont devenues habituelles, toutefois en pleine crise entre l’Occident et la Russie, cela peut attirer davantage l’attention des décideurs politiques.

Les autorités russes ont annoncé il y a quelques jours vouloir rouvrir la base d’Alakourtti (Nord-Ouest), située à 70 km de la frontière finlandaise, et y installer un régiment de guerre électronique. Cette unité composée de 3 000 hommes, est spécialisée dans l’interception des communications afin de surveiller «l’OTAN et d’autres pays. Il s’agit plutôt d’une protection renforcée de la flotte Arctique. Mourmansk et Severodvinsk sont stratégiquement importantes pour la Russie» Il s’agirait également de contrôler les mouvements des aéronefs dans l’Arctique et notamment aux alentours de la Route Maritime du Nord, aussi appelée passage du Nord-Est.

Depuis quelques jours, dans le cadre d’un exercice militaire de grande ampleur dans la région Arctique russe, la 98éme division de la Garde s’est déployée sur l’île de Kotelny (Nord-Est) dans l’archipel de Novossibirsk située en plein dans le passage du Nord-Est. Durant cet exercice, 350 parachutistes ont été largués sur l’île, depuis l’aérodrome de Tiksi (situé sur le continent), pour simuler une attaque sur l’aérodrome de Temp. Au total ce sont près de 3 5000 parachutistes qui ont été largués dans la région depuis quelques jours. Cet exercice ne semble pas avoir été programmé avant la crise ukrainienne, comme les mouvements de troupes qui ont eu lieu à la frontière russo-ukrainienne.

Ces annonces et ces exercices militaire sont organisés alors que le 9 mars, le vice-premier ministre Dmitri Rogozin a posté le message suivant sur son compte Facebook: «After the overt threats by the United States and NATO nobody will doubt the necessity of rearming our army and fleet and of reviving our defense industry and military science.»

De vieux réflexes de la guerre froide semblent resurgir à l’occasion de cette crise ukrainienne, où « l’Occident impérialiste » menée par les Etats-Unis s’oppose à la Fédération de Russie, ex-empire soviétique.

Par ailleurs, les Etats-Unis ont renforcé leur soutien aux pays baltes par l’envoi d’avions F-15 supplémentaires et l’OTAN a annoncé le 10 mars l’envoi en Pologne et en Roumanie d’avions de surveillance aérienne E-3 AWACS afin de surveiller les mouvements d’aéronefs dans la région.

Les effets de cette crise, si elle dure, risquent de se faire sentir jusque sur le toit du monde, en plein océan Arctique. Jusqu’à maintenant le Conseil de l’Arctique a fonctionné loin des désaccords internationaux qui existent entre les 8 pays circumpolaires. La réunion de Yellowknife fin mars sera un test afin de jauger les réactions des différents pays suite à la crise ukrainienne.

Les tensions pourraient également êtres plus vives encore, à l’occasion du dépôt de la demande d’extension de la ZEE russe à 350 miles marins, qui doit être faite sous peu, elle vise à revendiquer, comme le Canada, une zone allant jusqu’au Pôle Nord.

Ce qui est sur c’est que Vladimir Poutine ne semble pas vouloir lâcher la Crimée alors que le président russe a signé le 18 mars un décret reconnaissant l’indépendance de la Crimée et a demandé à la Douma (Parlement russe) d’étudier la demande de rattachement à la Russie de cette dernière.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 08:50
Crimée: la «plus grave» menace en Europe depuis la Guerre froide, selon l’OTAN

 

20 mars 2014 45eNord.ca (AFP)

 

Le rattachement de la Crimée à la Russie constitue la «plus grave» menace pour la stabilité de l’Europe depuis la Guerre froide, a affirmé mercredi le secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen, qui redoute une intervention de Moscou dans l’est de l’Ukraine.

 

«Cela constitue un signal d’alarme pour la communauté euro-atlantique, pour l’Otan et pour tous ceux qui sont engagés dans la défense d’une Europe entière, libre et en paix», a-t-il déclaré devant l’institut Brookings, un centre de réflexion de Washington.

«Nous avons connu d’autres crises en Europe ces dernières années: les Balkans dans les années 90, la Géorgie en 2008. Mais il s’agit là de la plus grave menace à la sécurité et à la stabilité de l’Europe depuis la fin de la Guerre froide», a-t-il estimé, soulignant que cela s’était passé à «la frontière même de l’OTAN.»

Le secrétaire général de l’Alliance a une nouvelle fois fustigé la Russie dont «l’agression militaire» a violé la souveraineté ukrainienne que Moscou avait pourtant promis de respecter en 1994.

Moscou, Washington et Londres signaient le 5 décembre 1994 avec l’Ukraine un accord prévoyant que les trois pays se portent garants de l’intégrité territoriale de l’ancienne république soviétique, en échange du renoncement de celle-ci à l’arme nucléaire.

Comme la veille, il a averti que l’Alliance ne reconnaîtrait pas l’«annexion illégale et illégitime» de la Crimée par la Russie après le référendum de dimanche.

Mais pour M. Rasmussen, l’intervention en Crimée participe d’une stratégie globale de la Russie. Moscou, a-t-il asséné, a à coeur de «maintenir l’instabilité dans la région pour empêcher les pays de la région de chercher à intégrer la communauté euro-atlantique».

De même, le patron de l’OTAN a dit craindre que le président russe Vladimir Poutine n’aille «au-delà de la Crimée» et n’intervienne dans les régions orientales de l’Ukraine.

«Il n’y a pas de moyens rapides et aisés pour tenir tête aux tyrans du monde», a-t-il encore dit. «Parce que nos démocraties débattent, délibèrent et pèsent les choix avant de prendre des décisions. Parce que la transparence nous est chère et que nous poursuivons des choix légitimes et parce que nous utilisons la force non en priorité mais en dernier ressort».

M. Rasmussen s’exprimait alors que des responsables du Pentagone ont affirmé que l’armée américaine cherchait à étendre la coopération militaire avec les alliés de l’Otan le long de la frontière russe.

L’OTAN a décidé début mars de renforcer sa coopération avec l’Ukraine et de réexaminer celle avec la Russie.

On ne sait plus si la Russie est un partenaire ou un «adversaire», s’est encore interrogé M. Rasmussen, précisant que les prochaines réunions de l’OTAN devaient «se pencher sur les conséquences à long-terme de l’agression russe sur notre propre sécurité».

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 08:40
L'Ukraine renforce sa frontière avec la Russie

 

 

KIEV, 20 mars - RIA Novosti

 

L'Ukraine déploie des troupes supplémentaires le long de sa frontière avec la Russie, a déclaré mercredi soir le secrétaire du Conseil ukrainien de sécurité nationale et de défense, Andreï Paroubiï.

Toujours selon lui, les ministères de l'Intérieur et de la Défense ont été chargés de mettre en œuvre la décision précédente du Conseil sur une mobilisation partielle des forces armées du pays.

Le 16 mars, près de 97% des habitants de la péninsule ukrainienne de Crimée se sont prononcés en faveur de l'adhésion au sein de la Fédération de Russie au terme d'un référendum dont Kiev conteste la légitimité. Mardi 18 mars, la Russie et la Crimée ont signé à Moscou un accord sur l'entrée de cette république autonome et de la ville de Sébastopol dans la Fédération de Russie.

Au lendemain du référendum criméen, la Rada suprême (parlement ukrainien) a adopté la loi sur une mobilisation partielle des forces armées, signée auparavant par le président par intérim Alexandre Tourtchinov.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 08:40
Ukraine: Obama exclut une ingérence militaire américaine

 

MOSCOU, 20 mars - RIA Novosti

 

Le président américain Barack Obama a exclu une intervention militaire de Washington dans la situation en Ukraine, rapporte jeudi la chaîne de télévision NBC.

 

"Nous n'envisageons pas de nous impliquer dans un scénario militaire en Ukraine (…). Il y a une autre voie, et j'estime que même les Ukrainiens reconnaissent que notre conflit militaire avec la Russie serait inapproprié et ne profiterait aucunement à l'Ukraine elle-même", a déclaré le chef de la Maison Blanche.

 

"Nous avons l'intention de mobiliser tous nos moyens diplomatiques  afin d'être sûr que nous avons une coalition internationale forte qui lance un signal clair: l'Ukraine doit décider par elle-même de son avenir", a indiqué le dirigeant américain.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 19:32
Les forces russes ont occupé une deuxième base ukrainienne en Crimée

 

19 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

NOVOOZERNE - Les forces russes, qui ont occupé mercredi matin le quartier général de la marine ukrainienne à Sébastopol, ont pris ensuite le contrôle de la base ukrainienne à Novoozerne, dans l'ouest de la Crimée, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

Quelque cinquante militaires ukrainiens ont quitté la base, sous la surveillance de soldats russes, tandis que des miliciens pro-russes hissaient le drapeau russe.

 

Le commandant adjoint de la base a déclaré à l'AFP par téléphone que les hommes des milices pro-russes sont entrés les premiers, précédés par un groupe de femmes et d'enfants.

 

Les soldats russes sont arrivés derrière eux.

 

Les soldats ukrainiens, bien qu'armés, n'ont pas opposé de résistance, a-t-il ajouté, et personne n'a souffert.

 

Des militaires ukrainiens sont restés sur le terrain de la base et certains d'entre eux, en collaboration avec des soldats russes, gardent maintenant le dépôt d'armes de l'unité, a encore indiqué l'officier.

 

En occupant plus tôt le quartier général des forces navales ukrainiennes à Sébastopol, les milices pro-russes se sont saisies du chef de la marine, Serguiï Gaïdouk.

 

Une agence locale, Kryminform, reprise par plusieurs médias russes, a affirmé qu'il avait été conduit au siège du parquet pour interrogatoire sur l'ordre transmis de Kiev autorisant les soldats ukrainiens à utiliser leurs armes.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 19:29
Kiev donne trois heures à la Crimée "pour libérer tous les otages"

 

19.03.2014 Romandie.com (ats)

 

Kiev a donné mercredi trois heures aux autorités pro-russes de Crimée "pour libérer tous les otages", dont le chef de sa marine. L'ultimatum a été prononcé par le président ukrainien Olexandre Tourtchinov, selon un communiqué.

 

M. Tourtchinov a menacé "le pouvoir autoproclamé de la Crimée" de prendre des "mesures adéquates" de représailles. Les otages sont "militaires et civils", indique-t-il, sans préciser leur nombre ou leur identité.

 

Peu après, Washington a appelé Moscou à parler à Kiev concernant les bases en Crimée où les otages sont détenus.

 

L'officier Serguiï Gaïdouk a été capturé dans la matinée par les forces pro-russes lors de l'occupation du quartier général des forces navales à Sébastopol. Les bases militaires ukrainiennes en Crimée sont encerclées depuis plusieurs semaines par les forces russes et pro-russes.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 17:50
Ukraine crisis hampers EU's Central African Republic mission

 

 

18 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

The Ukraine crisis is hampering the European Union's plans to send a peacekeeping force to Central African Republic because nervous eastern European countries want to keep their troops at home rather than send them to Africa, diplomats said on Friday.

 

The EU has drawn up plans to send 800 to 1,000 soldiers to Central African Republic to join 6,000 African and 2,000 French troops, who have struggled to stop the fighting that started when the mostly Muslim Seleka rebels seized power a year ago in the majority Christian state.

 

But the plan has been jeopardized by the failure of European governments to provide key soldiers and equipment for the force, EU sources said on Thursday.

 

EU diplomats said that there was a link between the problems facing the Central African Republic force and the crisis in Ukraine, where Russian forces have occupied the Crimea region, raising tensions throughout the region.

 

"It is clear that the situation in Ukraine has impacted on the willingness of some of the likely contributors both in the EU and outside the EU to be necessarily ready to deploy to Central African Republic," one diplomat said, speaking on condition of anonymity.

 

"There are some potential troop contributors, both eastern European EU states and ... partners of the EU, that were considering troop contributions (but) firming that up as a definite deployment hasn't yet happened and one would assume it's because it's an unstable neighborhood," he said.

 

A second EU diplomatic source said the Ukraine crisis was "not a facilitating factor" when it came to raising troops for the EU mission to Central African Republic.

 

Neither diplomat could give specific examples of how the Ukraine crisis had affected the EU's plans but Poland, Romania, Estonia, Latvia and non-EU member Georgia are among countries reported to be considering contributing to the force.

 

SECURITY IN CAPITAL

 

The goal of the EU force would be to provide security in the capital Bangui and at Bangui airport, where around 70,000 people who have fled the violence are living in dire conditions.

 

The EU has so far held four conferences at which EU governments and some countries from outside the 28-nation EU offered troops and equipment for the operation.

 

But there are still gaps in essential areas, such as infantry units, headquarters staff and logistics, leading the commander of the force, French Major-General Philippe Ponties, to conclude he does not yet have the resources necessary to launch the mission, EU officials said.

 

Failure to send the force to Africa would be an embarrassment for the European Union, which has been trying to burnish its credentials as a security organization, and a setback for France, which has called for more European support for its efforts in Central African Republic.

 

France urged its EU partners to do more to help the operation on Friday, saying the EU must not shirk its responsibilities for international security.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 16:40
Des inspecteurs ukrainiens arrivent en Russie

 

MOSCOU, 19 mars - RIA Novosti

 

Des inspecteurs ukrainiens sont arrivés mercredi à Belgorod pour vérifier si la Russie ne mène pas d'activités militaires "non déclarées" dans le cadre de l'accord de Vienne de 2011, a annoncé le directeur du Centre national de diminution de la menace nucléaire Sergueï Ryjkov.

 

"Un groupe de quatre inspecteurs ukrainiens est arrivé à Belgorod pour contrôler cette région dans le cadre de l'accord de Vienne de 2011. Cette inspection est appelée à vérifier l'absence d'activités militaires d'envergure", a indiqué M.Ryjkov.

 

"La Fédération de Russie assumera les frais de l'inspection", a ajouté M.Ryjkov.

 

Les inspecteurs ukrainiens se déplaceront en véhicule et à bord d'un hélicoptère dans les régions de Belgorod et de Koursk, frontalières de l'Ukraine, pendant deux jours. Ils doivent s'assurer que les militaires russes ne font rien qui menacerait l'Ukraine, malgré des informations à ce sujet diffusées en masse par les médias ukrainiens et occidentaux.

 

L'Ukraine a demandé à la Russie d'accueillir ses observateurs par le biais de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

 

Il s'agit de la dernière mission d'inspection prévue en Russie en 2014 dans le cadre de l'accord de Vienne, puisque "les Etats membres de l'OSCE ont épuisé tous les quotas", a précisé le responsable russe.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 16:40
Crimée: l'Otan ne reconnaît pas l'adhésion (Rasmussen)

 

BRUXELLES, 19 mars - RIA Novosti

 

L'Otan ne reconnaît pas le rattachement de la république autonome de Crimée à la Russie, a déclaré mardi à Bruxelles le secrétaire général de l'Alliance Anders Fogh Rasmussen.  

"La Russie a ignoré tous les appels à revenir à des positions conformes au droit international et elle continue de progresser sur une voie dangereuse. L'adhésion de la Crimée est illégale et illicite et les alliés au sein de l'Alliance ne la reconnaissent pas", a fait savoir M.Rasmussen.  

"Il est indispensable que toutes les parties fassent preuve de retenue et adoptent toutes les démarches nécessaires pour éviter la poursuite de l'escalade", a ajouté le secrétaire général.  

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Se proclamant toujours président légitime, M.Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou a aussi mis en doute la légitimité des récentes décisions de la Rada suprême ukrainienne.     

Plusieurs régions de l'Est et du Sud de l'Ukraine et la république autonome ukrainienne de Crimée ne reconnaissent pas les nouvelles autorités de Kiev.   

La Crimée a décidé de tenir un référendum sur son statut politique le 16 mars. Selon le bilan définitif, 96,77 % des personnes ayant pris part au vote se sont prononcées en faveur du rattachement de la région à la Russie en tant que sujet fédéral.  

Le président russe Vladimir Poutine a reconnu lundi l'indépendance de la république de Crimée.  Mardi, la Russie et la Crimée ont signé un accord sur l'entrée de la république autonome et de la ville de Sébastopol dans la Fédération de Russie.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 16:40
200 miliciens pro-russes occupent le siège de la marine ukrainienne à Sébastopol

 

 

19 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

SEBASTOPOL (Ukraine) - Des miliciens pro-russes ont occupé mercredi matin le siège de la marine ukrainienne à Sébastopol, en Crimée, sans qu'un coup de feu ait été tiré, a indiqué à l'AFP Serguiï Bogdanov, le porte-parole de la marine ukrainienne.

 

Ils sont environ 200, certains sont cagoulés. Ils ne sont pas armés et aucun coup de feu n'a été tiré de notre côté, a-t-il expliqué.

 

Les officiers se sont barricadés à l'intérieur du bâtiment et des négociations sont en cours, a poursuivi M. Bogdanov.

 

Même si nous avons l'autorisation d'utiliser nos armes pour nous défendre, nous ne le faisons pas et nous ne le ferons pas, a-t-il précisé.

 

Selon l'agence de presse officielle russe Itar-Tass, les militants ont hissé un drapeau russe sur le siège de la marine ukrainienne.

 

Ils ont d'abord protesté à l'extérieur du bâtiment et y ont ensuite fait irruption en découpant une grille, selon cette même source.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 16:35
La crise ukrainienne vue de Corée

 

 

19-03-2014 par Frédéric Ojardias - RFI

 

La presse sud-coréenne s’inquiète ce mercredi matin des conséquences du conflit en Crimée sur le programme nucléaire nord-coréen. Selon plusieurs commentateurs, le conflit entre la Russie et l’Ukraine est suivi de très près par le régime nord-coréen, qui se voit conforté dans son intention de ne pas renoncer à son programme nucléaire.

Il faut rappeler que l’Ukraine, ancienne république soviétique, possédait le troisième stock d’armements atomiques au monde quand elle appartenait à l’URSS. Kiev a accepté d’y renoncer en 1994, après son indépendance, en échange de garanties de sécurité de la part des cinq puissances nucléaires officielles, dont les Etats-Unis et la Russie… Puissances qui ont alors promis de respecter son intégrité territoriale.

 

Dénucléarisation de l'Ukraine

Mais ces promesses n’ont pas été tenues. Et Kiev se retrouve impuissante face à l’annexion de sa province de Crimée par la Russie. Selon plusieurs analystes sud-coréens, cette annexion n’aurait pas eu lieu si l’Ukraine possédait toujours l’arme atomique et c’est très certainement ce même raisonnement que tiennent les cercles dirigeants en Corée du Nord en ce moment.

Le « dirigeant suprême » Kim Jong-un, se voit ainsi conforté dans ses ambitions de développer les armes atomiques.

Le quotidien Korea Herald rappelle que la dénucléarisation ukrainienne était même autrefois citée en exemple dans la recherche d’une solution pacifique au problème nucléaire nord-coréen. « La Corée du Nord doit être en train d’observer la crise ukrainienne avec un sourire de satisfaction », conclut un éditorialiste du journal Joogang Ilbo.

 

Le programme nucléaire nord-coréen, synonyme de lourdes sanctions

Un rapport des Nations unies, publié la semaine dernière, affirme que le régime a mis au point diverses solutions pour contourner l’embargo et continuer à acheter à l’étranger les composants nécessaires pour ses programmes nucléaires et balistiques.

Pyongyang estime que la bombe est à la fois cruciale pour assurer la survie de ses dirigeants et qu’elle est aussi très utile comme carte de négociation pour obtenir des concessions financières.

Une professeur sud-coréenne, Kim Hyo-jin, souligne que l’Ukraine a récemment reçu des offres importantes d’assistance de la part de la Russie et de l’Occident, qui tentent de s’attirer ses faveurs… Selon elle, plutôt que de s’ouvrir, « le régime va conclure que renforcer sa répression interne et accroître la valeur [géostratégique] de son arsenal nucléaire est la meilleure voie possible ».

 

Conséquences sur les relations entre Moscou et Séoul

La Corée du Sud se trouve en position difficile : elle est un allié des Etats-Unis et va donc se voir obligée de rejoindre les sanctions décidées par Washington contre Moscou alors que la présidente sud-coréenne Park Geun-hye cherchait au contraire à renforcer ses liens avec la Russie. Notamment pour mieux faire pression sur l’adversaire nord-coréeen.

Park Geun-hye avait même lancé un grand projet de rapprochement avec la Chine et la Russie dans le but de promouvoir la stabilité sur la péninsule. Des ambitions mises à mal par les récentes actions russes en Crimée.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 17:50
Updated Fact Sheet: EU-Ukraine Relations

18.03.2014 by EEAS


Fact Sheet: EU-Ukraine Relations:

 

http://www.eeas.europa.eu/statements/docs/2014/140318_02_en.pdf
 

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 17:40
Crimée: Berne ne suivra pas les sanctions de l'UE et des Etats-Unis

 

18.03.2014 Romandie.com (ats)

 

La présidence de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) oblige la Suisse à être "doublement impartiale" dans la crise en Ukraine, affirme Didier Burkhalter dans une interview publiée mardi. Berne ne s'alignera ainsi pas automatiquement sur les sanctions décrétées par l'UE et les Etats-Unis.

 

"La Suisse analyse la situation et ce que font ses principaux partenaires", a déclaré le président de la Confédération dans une interview parue mardi sur le site internet de la "NZZ". "Nous nous laissons un peu de temps et ne faisons pas simplement ce que fait l'alliance X ou Y", a-t-il ajouté.

 

"Rien à voir avec la démocratie"

 

A Moscou, le président Vladimir Poutine a paraphé mardi le traité intégrant la Crimée à la Russie, au surlendemain du référendum par lequel les électeurs de la presqu'île ont voté à près de 97% en faveur du rattachement.

 

Le ministère ukrainien des affaires étrangères a réagi en déclarant que l'Ukraine "ne reconnaîtra jamais" le rattachement de la Crimée à la Russie: l'accord signé à Moscou n'a "rien à voir avec la démocratie, le droit et le bon sens".

 

Comportement occidental "irresponsable"

 

Vladimir Poutine a par ailleurs fustigé l'Union européenne et les Etats-Unis. Dans la crise ukrainienne, "les Occidentaux ont franchi la ligne rouge et se sont comportés de manière irresponsable", a affirmé le président russe, estimant qu'ils font preuve de "cynisme", agissent selon "le droit du plus fort" et ignorent "le droit international".

 

La Russie incontournable

 

Des "Occidentaux" qui vont devoir maintenir des liens avec la Russie même s'ils n'acceptent pas la sécession de la Crimée et son intégration probable dans la Fédération russe selon le professeur André Liebich, professeur honoraire à l'Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève, dans un entretien avec l'ats.

 

Les sanctions ne sont jamais "unilatéralement nocives", souligne le spécialiste, notant que l'Union européenne et les Etats-Unis ont besoin de la Russie, sur des dossiers comme la Syrie ou l'Iran, mais aussi pour des questions énergétiques.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 12:40
Crimée: les sanctions US frapperont des entreprises d'armement russes

 

WASHINGTON, 17 mars - RIA Novosti

 

Les sanctions décrétées par les Etats-Unis contre la Russie en représailles au référendum sur le statut politique de la Crimée affecteront des entreprises et des représentants du complexe militaro-industriel russe, a annoncé la Maison Blanche.

Le décret ad hoc signé par le président Barack Obama prévoit un gel d'avoirs de personnes physiques et d'entreprises spécialisées dans la production et le commerce d'armes et d'équipements militaires.

La liste des intéressés sera établie par le secrétaire américain du Trésor.

Le président Obama a décrété lundi des sanctions contre un groupe de hauts responsables russes, dont le vice-premier ministre Dmitri Rogozine chargé du complexe militaro-industriel, la présidente du Conseil de la Fédération (sénat) Valentina Matvienko, les conseillers présidentiels Vladislav Sourkov et  Sergueï Glaziev, ainsi que certains députés de la Douma (chambre basse du parlement russe).

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 09:00
Crimée: Fabius et Le Drian reportent leur visite à Moscou

 

PARIS, 18 mars - RIA Novosti

 

Les ministres français des Affaires étrangères et de la Défense Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian ont reporté leur visite en Russie, programmée pour mardi, en raison de la situation autour de l'Ukraine, rapporte la chaîne française BFMTV.

Lundi 17 mars, le président russe Vladimir Poutine a reconnu l'indépendance de la république ukrainienne de Crimée suite au référendum du 16 mars, à l'issue duquel 96,77% des habitants de la presqu'île ont voté en faveur du rattachement à la Russie.

Les Etats-Unis et l'Union européenne, qui contestent la légitimité de ce scrutin, ont décrété des sanctions à l'encontre de plusieurs responsables russes et ukrainiens ayant selon eux "porté atteinte à l'intégrité territoriale et à la souveraineté de l'Ukraine". Leur accès à un visa pour l'Europe sera restreint et leurs avoirs y seront gelés.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 08:40
L'entrée de la Crimée dans le giron russe se concrétise

 

18.03.2014 Romandie.com (ats)

 

Le président russe Vladimir Poutine a informé officiellement le Parlement et le gouvernement russe de la demande de la Crimée de faire partie de la Russie. Il s'agit de la première étape législative nécessaire pour pouvoir incorporer la péninsule dans la Fédération russe.

 

Conformément à la Constitution, M. Poutine a informé les deux chambres du Parlement, la Douma et le Conseil de la Fédération, ainsi que le gouvernement russe, a indiqué mardi le Kremlin. Il doit s'exprimer plus tard dans la journée sur le sujet devant les deux chambres du Parlement russe, les dirigeants des régions russes et les représentants de la société civile.

 

Lundi soir, le président russe a signé un décret reconnaissant l'indépendance de la péninsule séparatiste ukrainienne de Crimée, défiant les pays occidentaux qui ne reconnaissent pas les résultats du référendum de dimanche, qui a plébiscité le rattachement de la péninsule à la Russie.

 

Sanctions occidentales

 

De leur côté, les Occidentaux ont réagi sans tarder au plébiscite des Criméens en faveur de leur rattachement à la Russie. L'Union européenne (UE) et les Etats-Unis ont imposé des sanctions à des responsables ukrainiens et russes.

 

Vladimir Poutine ne figure pas directement sur la liste américaine de gel des avoirs et d'interdiction de voyage contre onze personnes. En revanche, deux proches collaborateurs de M. Poutine sont concernés. Le président ukrainien déchu Viktor Ianoukovitch est également visé.

 

Le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine ainsi que le "Premier ministre" pro-russe de Crimée, Sergueï Axionov, figurent également sur la liste, de même que des députés de la Douma, la chambre basse du parlement russe.

 

21 personnes visées par Bruxelles

 

Concernant les représailles européennes, les sanctions visent treize responsables russes et huit Ukrainiens pro-russes. Le "Premier ministre" de Crimée fait partie des 21 personnes. Cette liste ne devait pas intégrer directement des membres du gouvernement russe.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 08:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

17 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - La France pourra envisager d'annuler la vente de navires militaires français Mistral à la Russie si Poutine continue ce qu'il fait en Ukraine, a déclaré lundi le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, tout en soulignant que les autres pays européens devraient aussi prendre des sanctions.

 

Ca fait partie du troisième niveau des sanctions. Pour l'instant nous sommes au deuxième niveau, a précisé M.Fabius sur TF1.

 

Si Poutine continue ce qu'il fait, nous pouvons envisager d'annuler ces ventes mais nous demanderons à d'autres, je pense notamment aux Britanniques, de faire l'équivalent avec les avoirs russes des oligarques à Londres. Les sanctions doivent toucher tout le monde, a-t-il déclaré, soulignant que l'annulation du contrat Mistral serait aussi négatif pour les Français.

 

En 2011, la France a signé avec Moscou la vente de deux navires de projection et de commandement (BPC) de type Mistral, pour plus d'un milliard de dollars.

 

L'Union européenne et les Etats-Unis ont sanctionné lundi de hauts responsables russes ou pro-russes ukrainiens pour riposter à Moscou après la décision sans précédent de la Crimée de se jeter dans les bras de la Russie.

 

A Bruxelles, les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé des sanctions --restrictions de visas et gels d'avoirs-- contre 21 responsables ukrainiens et russes, tandis que Washigton a sanctionné onze personnes, responsables russes ou pro-russes.

 

De telles sanctions sont inédites dans l'histoire des relations UE-Russie depuis l'effondrement de l'Union soviétique en 1991.

 

L'option militaire exclue, les Occidentaux comptent sur l'impact d'un isolement international croissant de la Russie. Ils se réservent la possibilité d'imposer des sanctions économiques et commerciales (le niveau 3 évoqué par M. Fabius) susceptibles d'avoir des conséquences bien supérieures car les Etats-Unis et l'UE comptent parmi les trois principaux partenaires de Moscou.

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