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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 12:13
Poutine juge que l'usage de la force militaire en Ukraine «n'est pas nécessaire pour le moment»

 

 

04/03/2014 Par Le Figaro.fr avec Agences

 

Le président russe Vladimir Poutine assure ce matin qu'il n'est pas nécessaire d'user de la force militaire en Crimée actuellement, même si la Russie en garde la possibilité. Il s'agirait d'une décision de dernier recours.

 

Il affirme également qu'un "coup d'Etat anticonstitutionnel" a eu lieu en Ukraine. Il dénonce une "prise de pouvoir par les armes". Pour Vladimir Poutine, Viktor Ianoukovitch est le seul président légitime en Ukraine, même s'il n'a pour l'instant plus aucun pouvoir.

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 09:00
Poutine renvoie les militaires russes postés près de la frontière ukrainienne dans leurs casernes

 

 

04/03/2014 Par Le Figaro.fr avec Reuters

 

Vladimir Poutine a ordonné aux soldats russes engagés dans des manoeuvres militaires près de la frontière ukrainienne de retourner dans leurs casernes, selon le porte-parole du Kremlin.

 

Dmitri Peskov précise que ces exercices militaires, dont la Russie a nié qu'ils soient en rapport avec les événements en Ukraine, ont été un succès. Ces manoeuvres militaires étaient organisées dans l'ouest de la Russie, une région limitrophe de l'Ukraine.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 18:54
Une intervention de l'armée russe en Ukraine pas nécessaire pour le moment

 

03 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

MOSCOU - Le président de la chambre basse du Parlement russe (Douma), Sergueï Narychkine, a estimé lundi qu'une intervention de l'armée russe en Ukraine n'était pas nécessaire pour le moment.

 

La décision prise par le Conseil de la Fédération (sénat russe, ndlr) nous donne ce droit, et nous pouvons l'utiliser si nécessaire, mais ce n'est pas nécessaire pour le moment, a déclaré M. Narychkine à la chaîne de télévision publique Russie 24.

 

Interrogé par un journaliste lui demandant s'il y avait une possibilité de trouver une solution à la situation en Ukraine par un dialogue politique, le président de la Douma a répondu évidemment.

 

Je ne veux même pas, comme mes collègues, prononcer le mot +guerre+, a-t-il ajouté.

 

A la demande du président Vladimir Poutine, les deux chambres du Parlement russe avaient donné leur feu vert samedi pour une intervention militaire en Ukraine, jusqu'à la normalisation de la situation politique dans ce pays où de nouvelles autorités pro-occidentales ont été portées au pouvoir après trois mois de manifestations contre le régime du président pro-russe déchu Viktor Ianoukovitch.

 

Le porte-parole de M. Poutine, Dmitri Peskov, avait indiqué le même jour que le chef de l'Etat n'avait pas encore pris de décision après avoir obtenu le feu vert des deux assemblées, comme l'exige la Constitution.

 

Lundi, des commandos armés pro-russes ont pris de fait le contrôle de la Crimée, péninsule ukrainienne à majorité russophone, la plus farouchement opposée aux nouvelles autorités de Kiev.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 08:40
Ukraine : l'aveu d'impuissance de l'ONU

 

 

01.03.2014 Par Alexandra Geneste (New York (Nations Unies) correspondante) - Le Monde.fr

 

A peine investi de la mission de se rendre en Crimée, l'envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU en Ukraine, Robert Serry, faisait demi-tour. Après avoir pris contact avec les autorités de la république autonome de Crimée, explique dans un communiqué le diplomate néerlandais, il a rapidement conclu « qu'une visite en Crimée aujourd'hui est impossible ». Son annonce est intervenue peu avant que le président russe Vladimir Poutine n'obtienne le feu vert du Conseil de la Fédération pour une intervention militaire en Ukraine.

 

Lire les autres réactions La communauté internationale prise à dépourvu

 

Mandaté par le patron de l'ONU, Ban Ki-moon, pour « prendre des contacts », M. Serry – qui fut le premier ambassadeur de son pays en poste à Kiev – était officiellement chargé de « transmettre un message » en faveur de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, et sur la «nécessité de réduire la tension» et de revenir au dialogue.

Devant l'escalade de la situation, sa mission n'aura duré que quelques jours.  Il est attendu à Genève où il doit rendre compte, ce dimanche, de sa visite à M. Ban. Sera-t-il investi d'une nouvelle mission, et amené à retourner en Ukraine à peine rentré ? Tout dépendra de l'issue des consultations du Conseil de sécurité de l'ONU à New York, convoqué samedi après-midi pour une réunion d'urgence sur l'Ukraine. La seconde en deux jours.

 

« FAIRE BAISSER LA TENSION »

Lors des premières consultations à huis clos, vendredi 28 février, l'ambassadrice américaine Samantha Power avait demandé l'envoi d'urgence d'une « mission internationale de médiation », « indépendante et crédible » en Crimée « pour commencer à faire baisser la tension et faciliter un dialogue politique pacifique et productif entre toutes les parties ukrainiennes ». Une idée immédiatement rejetée par son homologue russe, Vitali Tchourkine, rappelant que Moscou avait « pour principe de ne pas accepter les médiations imposées ».

Les Etats-Unis sont « très inquiets des informations sur un déploiement militaire russe en Crimée » et ils « demandent à la Russie de retirer les forces militaires qui ont été amassées » pour que les Ukrainiens puissent « décider de leur propre destin », avait insisté devant la presse Mme Power à l'issue des consultations. A aucun moment toutefois, les 15 pays-membres ne sont allés jusqu'à qualifier ce déploiement d'« agression », comme l'affirment les autorités de Kiev. « Nous avons un accord avec l'Ukraine sur la présence de la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol et nous agissons dans le cadre de cet accord », a tenu à souligner M. Tchourkine, en référence à l'accord de Budapest de 1994.

Moscou s'était opposé à la tenue de cette première réunion d'urgence demandée par l'Ukraine, au lendemain de la prise de contrôle d'aéroports en Crimée par des hommes armés, et avait cherché à en obtenir le report. L'ambassadeur russe avait plaidé en faveur d'un report de 24 heures, afin de réunir plus d'informations sur la réalité de la situation, jugeant les reportages médiatiques « exagérés ». « Nous avons observé le séparatisme en Crimée, qui provient en grande partie de Russie », a déclaré l'envoyé ukrainien auprès des Nations unies, Iouri Sergueïev, avant d'estimer : « Je pense que nous sommes assez forts pour nous défendre. Nous avons un sentiment fort que nous agissons correctement ».

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 08:30
source BBC

source BBC

 

02.03.2014 Jérôme Bastion correspondant à Istanbul - RFI

 

La situation en Ukraine ne préoccupe pas seulement Paris, Washington, Londres et Berlin. Elle est suivie également de près en Turquie, puisque 12% des Criméens sont des Tatars turcophones. Le ministre turc des Affaires étrangères était d'ailleurs samedi soir à Kiev.

 

Dès son retour en Turquie, le chef de la diplomatie turque a indiqué avoir appelé ses homologues américain, allemand, français et polonais entre autres pour rendre compte de la situation en Ukraine, et particulièrement en Crimée, où vit une importante minorité turcophone, les Tatars, dont le sort préoccupe Ankara. Si Ahmet Davutoglu n’a pu se rendre en Crimée, c’est dans la capitale ukrainienne qu’il a rencontré le député et ancien chef du Parlement tatar, Mustafa Kirimoglu, pour qui, comme il l’a dit au diplomate turc, la Crimée est aujourd’hui « de facto sous occupation ».

 

« La Turquie fera tout son possible pour assurer la stabilité de la Crimée au sein d’une Ukraine unie », a assuré M. Davutoglu, qui a également rencontré les nouveaux dirigeants ukrainiens, le ministre des Affaires étrangères Deshchitsa, le Premier ministre Iatseniouk, le président par intérim Olexandre Tourtchinov. Pour M. Davutoglu, « les véritables propriétaires de la région autonome de Crimée sont les Tatars, et leur droit et leur existence doivent être garantis, mais il s’est bien gardé d’évoquer l’attitude de la Russie, souhaitant simplement que « les Tatars retrouvent la paix et la prospérité – qu’ils n’ont en fait jamais eue – en tant que citoyens à part entière de l’Ukraine ».

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:40
NATO wants international observers sent to Ukraine

 

March 02, 2014 - Spacewar.com  (AFP)

 

Brussels - NATO allies on Sunday urged the deployment of international observers to Ukraine and said the alliance sought "to engage" with Moscow at NATO-Russia talks.

 

"We urge both parties to immediately seek a peaceful resolution through dialogue, through the dispatch of international observers under the auspices of the United Nations Security Council or the OSCE," said a statement issued after almost eight hours of talks between NATO's 28 ambassadors.

 

NATO condemned Russia's military escalation in Crimea and expressed "grave concern" about the Russian parliament's authorisation to deploy armed forces in Ukraine.

 

Any such action would be "a breach of international law" and would contravene the principles of the NATO-Russia Council and NATO's Partnership for Peace, it said.

 

The allies also said the NATO-Ukraine Commission had met at Kiev's request, adding, "we intend to engage with Russia in the NATO-Russia Council."

 

Asked to elaborate, NATO chief Anders Fogh Rasmussen said many members had asked for a meeting with Russia and that there would be one, but he gave no timing.

 

The statement called on Russia to "honour all its international commitments, to withdraw its forces to its bases, and to refrain from any interference elsewhere in Ukraine.

 

"We urge both parties to immediately seek a peaceful resolution through dialogue, through the dispatch of international observers under the auspices of the United Nations Security Council or the OSCE," the allies added.

 

They called also for "an inclusive political process in Ukraine based on democratic values, respect for human rights, minorities and the rule of law, which fulfils the democratic aspirations of the entire Ukrainian people."

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:40
Statement by EU High Representative Catherine Ashton on the developments in Ukraine's Crimea

 

Brussels, 01 March 2014 European External Action Service Ref 140301 / 01

 

The High Representative of the European Union for Foreign Affairs and Security Policy and Vice President of the Commission , issued the following statement today:

 

" I deplore today's decision by Russia on the use of armed forces in Ukraine. This is an unwarranted escalation of tensions. I therefore call upon the Russian Federation not to dispatch such troops, but to promote its views through peaceful means.

 

Any possible movements, action and stationing of forces must be in accordance with international law and commitments, notably under the UN Charter and the OSCE Final Act, the Budapest Memorandum of 1994 as well as bilateral treaties such as the one regulating the stationing of the Black Sea Fleet.

 

I call on all sides to decrease the tensions immediately through dialogue, in full respect of Ukrainian and international law. The unity, sovereignty and territorial integrity of Ukraine must be respected at all times and by all sides. Any violation of these principles is unacceptable. More than ever, restraint and sense of responsibility are needed.

 

I commend the measured response by the transitional government of Ukraine to these extremely worrying developments in the Autonomous Republic of Crimea over the last few days.

 

An extraordinary meeting of the Foreign Affairs Council will be held on Monday to discuss the EU's response to these developments. I will also meet with Russian Foreign Minister Sergei Lavrov thereafter. I will travel to Kyiv on Wednesday to address these issues with all stakeholders. "

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:40
Ukraine mobilises army as West warns Russia

 

March 02, 2014 Spacewar.com (AFP)

 

Kiev - Ukraine warned Sunday it was on the brink of disaster and called up military reservists after Russia's threat to invade its Western-leaning neighbour risked sparking the worst crisis since the Cold War.

 

US President Barack Obama and his Western allies took turns admonishing Russia as Ukraine looked on the brink of losing control of Crimea with the defection of its navy commander to pro-Kremlin forces who have tightened their grip on the Black Sea peninsula.

 

World leaders huddled for urgent consultations across global capitals after Russia's parliament voted Saturday to allow President Vladimir Putin to send troops into the ex-Soviet state -- a decision Obama branded a "violation of Ukrainian sovereignty".

 

US Secretary of State John Kerry upped the stakes for Putin by bluntly warning that Moscow risked relinquishing its coveted place among the Group of Eight nations if its sabre rattling did not halt.

 

Ukraine's new Western-backed Prime Minister Arseniy Yatsenyuk -- in power for just a week following the overthrow of a pro-Russian regime -- also warned that any invasion "would mean war and the end of all relations between the two countries."

 

"We are on the brink of a disaster," Yatsenyuk told the nation of 46 million in a televised address.

 

Pro-Moscow gunmen who are widely believed to be acting under Kremlin orders intensified their control Sunday over large swathes of a strategic peninsula that has housed Russian navies since the 18th century.

 

Witnesses said Russian soldiers had moved out of their bases and blocked about 400 Ukrainian marines in the eastern port city of Feodosiya. AFP reporters saw a similar presence of troops outside a Ukrainian military installation near the Crimean capital Simferopol and other locations.

 

But the biggest blow to the new Kiev leaders came when Ukrainian Navy Commander Denis Berezovsky announced a day after his appointment that he was switching allegiance to the pro-Russian authorities in Crimea after gunmen surrounded his building and cut off its electricity.

 

Crimea's pro-Kremlin government chief Sergiy Aksyonov -- installed in power Thursday after an armed raid on the region's government building and not recognised by Kiev -- immediately named Berezovsky as head of the peninsula's own independent navy.

 

- Full combat alert -

 

Fears of Russia's first invasion of a neighbour since a brief 2008 confrontation with Georgia prompted the largely untested interim team in Kiev to put its military on full combat alert and announce the call-up of all reservists.

 

The vast country on the eastern edge of Europe would face a David-and-Goliath struggle should the conflict escalate. Russia's army of 845,000 soldiers could easily overwhelm Ukraine's force of 130,000 -- half of them conscripts.

 

Putin said it was his duty to protect ethnic Russians in Crimea and southeastern swathes of Ukraine that have ancient ties to Moscow and look on Kiev's new pro-EU leaders with disdain.

 

Russian officials also argued they had no need to ask the UN Security Council for permission -- as Putin had demanded for any Western action in Syria -- because the wellbeing of their own citizens was at stake.

 

NATO chief Anders Fogh Rasmussen told Russia during urgent talks in Brussels that its movement of troops "threatens peace and security in Europe."

 

German Frank-Walter Steinmeier spoke ominously of preventing "a new division of Europe" while France and Britain called for negotiations between Moscow and Kiev -- either directly or through the United Nations.

 

The most immediate response to Russia's actions came when Washington and its Western allies pulled out of this week's preparatory meetings for the June G8 summit in the Russian Black Sea resort of Sochi.

 

Kerry went one step further, warning Putin that "he is not going have a Sochi G8, he may not even remain in the G8 if this continues."

 

Sochi hosted last month's $51-billion Winter Olympic Games extravaganza that along with the football World Cup in 2018 are meant to highlight Russia's return to prosperity and global influence under Putin's rule.

 

Russia was admitted to the G8 in 1998 in recognition of the late president Boris Yeltsin's democratic reforms -- a spot the Kremlin views as recognition of its post-Soviet might.

 

- 'Candid' Obama-Putin exchange -

 

Events have moved rapidly since a three-month crisis in culturally splintered Ukraine -- long fought over by Moscow and the West -- sparked by pro-Kremlin president Viktor Yanukovych's decision to spurn a historic pact with the European Union in favour of closer ties with Russia.

 

It culminated in a week of carnage last month that claimed nearly 100 lives and led to Yanukovych's ouster.

 

The Kremlin appeared stunned by the loss of its ally and Kiev's subsequent vow to seek EU membership -- a decision that would shatter Putin's dream of reassembling a powerful economic and military post-Soviet bloc.

 

The White House said Obama told Putin in a "candid and direct" exchange his actions in Crimea were a "breach of international law."

 

The Kremlin's account of Putin's conversation with Obama was equally blunt.

 

It said Putin flatly told the US leader that Russia "reserves the right to protect its interests and those of the Russian-speaking population" if violence in Ukraine spread.

 

The Kremlin said Putin had also told German Chancellor Angela Merkel late Sunday that Russia's response to the "relentless threat of acts of violence from ultranationalist forces... (was) fully adequate."

 

Analysts called Ukraine the most serious crisis to test the West's relations with Moscow since the 1991 breakup of the USSR.

 

"The damage to Russia's relations with the West will be deep and lasting, far worse than after the Russian-Georgian war," Eugene Rumer and Andrew Weiss of the Carnegie Endowment for International Peace wrote in a report.

 

"Think 1968, not 2008," they said in reference to the Soviet Union's decision to send tanks into Prague to suppress a pro-democracy uprising.

 

Pro-Kremlin sentiments in Crimea remained in evidence Sunday amid a sea of Russian flags.

 

"Crimea is Russia," one elderly lady told AFP in front of a statue of Soviet founder Lenin that dominates a square next to the occupied parliament building in the regional capital Simferopol.

 

- 'We will not surrender' -

 

The mood in Kiev was radically different as about 50,000 people massed on Independence Square -- the crucible of both the latest wave of demonstrations and the 2004 Orange Revolution that first nudged Kiev on a westward path -- in protest at Putin's latest threat.

 

"We will not surrender," the huge crowd chanted under grey skies.

 

Ukraine's prime minister had assured the nation Saturday he was "convinced" Russia would not launch an offensive because Moscow realised it would put an end to relations between two neighbours with centuries of shared history.

 

Kremlin spokesman Dmitry Peskov also said Saturday that "for the moment, this decision (to invade) has not been taken".

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:40
Crimée : combien de troupes, de chars, de navires russes ?

 

02/03/2014 Blandine Grosjean - Rédactrice en chef / Rue89


Le site Contemporay Issues & Geography vient de mettre en ligne une carte faisant le point sur les moyens militaires mis en œuvre par la Russie en Crimée, à partir des sources de plusieurs médias de référence (anglo-saxons pour la plupart) alors que la Russie a entériné l’intervention militaire de Moscou dans cette région russophone et russophile d’Ukraine.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:40
Ukraine: Poutine accepte un groupe de contact pour entamer un dialogue

 

02 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

BERLIN - Vladimir Poutine a accepté une proposition d'Angela Merkel sur la création d'un groupe de contact pour entamer un dialogue politique sur l'Ukraine, a indiqué dimanche le gouvernement allemand, après un entretien téléphonique de la chancelière allemande avec le président russe.

 

Le président Poutine a accepté la proposition de la chancelière d'établir immédiatement une mission d'enquête ainsi qu'un groupe de contact, éventuellement sous la direction de l'OSCE, pour entamer un dialogue politique, selon un communiqué du gouvernement allemand.

 

Lors de leur entretien téléphonique dimanche soir, la chancelière a reproché au président russe d'avoir violé le Droit international par l'intervention russe, inacceptable, en Crimée, selon ce communiqué.

 

Mme Merkel lui a notamment reproché une violation du mémorandum de Budapest de 1994, dans lequel la Russie s'était engagée à respecter l'indépendance et la souveraineté de l'Ukraine dans ses frontières existantes, ainsi que le traité sur la flotte russe de la Mer noire de 1997.

 

La chancelière a par ailleurs de nouveau exhorté M. Poutine à respecter l'intégralité territoriale de l'Ukraine, selon le communiqué.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:40
Ukraine : des airs de répétition du scénario géorgien

 

02/03/2014 Par Régis Genté – LeFigaro.fr

 

En août 2008, Moscou s'est lancé dans une guerre de cinq jours contre la Géorgie pour soutenir deux provinces sécessionnistes, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie.

 

En Géorgie, de l'homme de la rue au responsable politique, chacun regarde les événements d'Ukraine avec un triste sentiment de familiarité. Le scénario semble quasi identique à celui de 2008, lorsque Moscou s'est lancé dans une guerre de cinq jours contre le pays. Tout y est: de la détermination du Kremlin à empêcher une ex-république soviétique de se rapprocher du camp occidental, à l'instrumentalisation des minorités ethniques et du séparatisme régional, celui de l'Ossétie du Sud pour ce qui les concerne, l'une des deux provinces sécessionnistes géorgiennes avec l'Abkhazie.

«L'erreur serait de croire que Moscou agit pour défendre les Russes, ethniques ou porteurs d'un passeport russe, en Crimée aujourd'hui ou comme en 2008 dans les provinces séparatistes géorgiennes», prévient le politologue Thorniké Gordadzé, de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), à Paris. Et celui qui a été ministre chargé de l'intégration euroatlantique de la Géorgie (2012) d'attirer l'attention sur le fait «que la Russie veut intervenir militairement en Ukraine, en prétextant la menace pesant sur la vie des citoyens russes, alors qu'aucun cas d'agression n'a été répertorié. D'ailleurs, depuis l'indépendance du pays en 1991, les Russes d'Ukraine n'ont jamais connu de problèmes particuliers».

En Ukraine comme en Géorgie en 2008, la propagande de Moscou fait croire aux minorités «russes» qu'elles ont affaire à des pouvoirs centraux «fascistes», en réduisant «Maïdan» à ses franges d'extrême droite, ou en faisant du très pro-occidental ex-président géorgien Mikhaïl Saakachvili (2004-2013) un petit Hitler du Caucase.

Le début d'intervention russe en Ukraine permet de relativiser les erreurs de Saakachvili en 2008. «À l'Ouest, nous oublions de simplement lire les déclarations de M. Poutine, qui est constant dans ses positions, lorsqu'il dit que la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle a été l'effondrement de l'URSS et qu'il veut aujourd'hui créer une Union eurasiatique», rappelle Lawrence Sheets, analyste à l'International Crisis Group. Poutine pense essentiellement «géopolitique». De la Géorgie à l'Ukraine, il poursuit son grand objectif: replacer la Russie sur le devant de la scène internationale et recréer pour ce faire une sphère d'influence autour d'elle.

En 2008, la Géorgie avait eu le tort de s'être trop rapprochée de l'Otan. Dmitri Medvedev l'a d'ailleurs reconnu en novembre 2011, lors d'une visite à Tskhinvali, la capitale d'Ossétie du Sud, lorsqu'il a dit que sans la guerre de 2008 «l'arrangement géopolitique serait différent aujourd'hui et nombre de pays que l'on a tenté artificiellement de faire glisser dans l'Alliance de l'Atlantique Nord en seraient déjà membres». En 2013, les manifestants de Maïdan ont eu le tort de refuser la décision d'un seul homme, leur président, de renoncer à signer l'accord d'association avec l'Europe.

En suscitant et entretenant des conflits séparatistes, «Poutine essaie de se créer des leviers pour peser sur les gouvernements d'ex-républiques soviétiques afin qu'ils demeurent pro-russes», explique Thorniké Gordadzé. Moscou cherche moins l'indépendance de la Crimée, ou son rattachement à la Russie, qu'à entretenir une instabilité permanente en Ukraine, comme elle le fait en Géorgie depuis son indépendance en 1991, pour être certaine qu'elle ne rejoindra pas le camp occidental.

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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 13:40
Ukraine : le ministre de l'Intérieur accuse les forces russes "d'invasion"

 

28/02/2014 Par Le Figaro.fr avec Reuters

 

Le ministre ukrainien de l'Intérieur a dénoncé aujourd'hui l'occupation de deux aéroports de Crimée, à Simféropol et Sébastopol, par des soldats russes comme une occupation armée, rapporte l'agence Interfax.

 

Arsen Avakov a précisé qu'il n'y avait eu ni violences, ni heurts lorsque des hommes armés qui appartiendraient aux forces navales russes ont pris possession d'un aéroport militaire près de la base de Sébastopol qui abrite la flotte russe dans la mer Noire. D'autres hommes en arme décrits comment représentant la Fédération de Russie ont également investi l'aéroport de Simféropol sans violence.

 

"Je considère que ce qui s'est passé est une invasion armée et une occupation en violation des accords et des règlements internationaux", a dit Avakov sur sa page Facebook. Il a qualifié ces occupations de provocations et a appelé à des négociations.

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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 17:40
Ukraine: Moscou doit protéger la Flotte russe de la mer Noire (Jirinovski)

La Flotte russe de la mer Noire photo RIA Novosti. Vasily Batanov

 

MOSCOU, 24 février - RIA Novosti

 

Conformément au droit international, Moscou pourrait dépêcher des troupes en Ukraine sur demande du président ukrainien pour protéger la Flotte russe de la mer Noire, a estimé lundi le leader du Parti libéral-démocrate de Russie (LDPR, nationaliste) Vladimir Jirinovski.

 

"Si nous envoyons nos troupes à la demande de (Viktor) Ianoukovitch, cela sera tout à fait conforme au droit international. Nous sommes en droit d'y envoyer des troupes pour protéger notre Flotte de la mer Noire. Ianoukovitch est un président légitime (…), et il est en droit de solliciter une aide. Il pourrait notamment signer avec la Russie un accord de soutien", a déclaré M.Jirinovski lors d'une conférence de presse à la Douma (chambre basse du parlement russe).

 

Et d'ajouter que, pour sa part, le LDPR était prêt, en cas de besoin, à dépêcher des détachements de volontaires dans le Sud-Est de l'Ukraine.

 

Des négociations sur le règlement du conflit en Ukraine se sont déroulées vendredi 21 février à Kiev. Elles ont abouti à la conclusion d'un accord signé par la président Ianoukovitch et les dirigeants de l'opposition. Signé à l'issue de plusieurs jours d'extrêmes violences à Kiev, où près de 80 personnes ont trouvé la mort dans des affrontements entre forces de l'ordre et protestataires, ce document prévoit notamment une élection anticipée du chef de l'Etat, la formation d'un gouvernement d'unité nationale et une réforme constitutionnelle élargissant les pouvoirs du premier ministre au détriment de ceux du président.

 

Au mépris des ententes intervenues et sans attendre que la loi modifiant la Constitution soit signée par Viktor Ianoukovitch, les députés ont voté un décret transférant les pouvoirs de chef de l'Etat au président de la Rada suprême (parlement), Alexandre Tourtchinov.

 

Introuvable à l'heure actuelle, le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de démissionner de son poste ni de signer des accords "avec les bandits".

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 13:40
L'industrie militaire ukrainienne menacée, la Russie et la Chine inquiètes

 

15 février 2014 Vassili Kachine La Voix de la Russie

 

La crise en Ukraine illustre parfaitement la faiblesse de l'Etat ukrainien. Même si l’administration du président ukrainien actuel Viktor Ianoukovitch survit à cette crise, l’Ukraine n’en sortira pas renforcée.

 

Actuellement, le pays est confronté à des troubles qui risquent de dégénérer en une destruction des infrastructures et une redistribution des biens.

 

Cela soulève de nombreuses interrogations, notamment de la part des entreprises du complexe militaro-industriel russe et chinois qui ont des programmes de coopération avec l’Ukraine. Leur principal partenaire en Ukraine, l’usine Motor Sich, est le principal fabricant de moteurs pour les hélicoptères russes. L’usine fournit également les moteurs pour les avions de formation et de transport, ainsi que pour un certain nombre d’appareils sans pilote et des missiles de croisière.

 

Le président de cette société Viatcheslav Bogouslaev est une personnalité de premier plan au sein du parti des Régions, dirigé par Viktor Ianoukovitch. A Zaporojie, où est située la société, l’opposition n’a pas réussi à s’emparer de l’administration locale. Ceci est probablement lié au fait que Motor Sich soit orientée sur le marché russe. Mais qui sait ce qui peut arriver à l’usine en cas de changement de pouvoir et de changement de propriétaire ? Un scénario pessimiste est assez plausible : les cadres dirigeants pourraient bien être licenciés et l’usine deviendrait alors la propriété d’un entrepreneur fidèle à l’opposition. Des scénarios semblables avaient déjà eu lieu après la « révolution orange » en 2004. Mais à ce moment là, les contradictions entre les groupes politiques ukrainiens n’étaient pas aussi fortes qu’à l’heure actuelle.

 

L'influence croissante des États-Unis pourrait également conduire au blocage de l’exportation d’un certain nombre d’armements et de technologies vers la Chine, comme ce fut déjà le cas pour l’UE et Israël.

 

Outre les moteurs fabriqués à Motor Sich, utilisés notamment dans la fabrication des avions d'entraînement chinois L-15 et russes Yak-130, ainsi que des hélicoptères Mi-17, largement utilisés en Russie et en Chine, d’autres contrats de coopération pourraient être menacés. Par exemple les livraisons des moteurs diésel pour les chars chinois MBT-2000 destinés à l’exportation. Certains domaines de coopération, notamment en ce qui concerne la livraison des centrales électriques, les équipements radar, et les systèmes électroniques de la défense, pourraient également se retrouver gelés.

 

L'Ukraine était un bassin industriel important pour le complexe militaro-industriel à l’époque de l’URSS. Après l'effondrement de l'Union soviétique, tous les types d’armes stratégiques que fabriquait la Russie dépendaient des composantes ukrainiennes. Il a fallu plusieurs années à Moscou pour se doter d’une certaine indépendance par rapport aux livraisons d’Ukraine. En modifiant progressivement les modèles de coopération industrielle, l’industrie de la défense russe continue à l’heure actuelle à devenir moins dépendante de l’industrie militaro-industrielle ukrainienne, mais elle est encore très loin de son indépendance complète. Malgré le lancement d’une usine des moteurs pour hélicoptères près de Saint-Pétersbourg, le rôle de Motor Sich dans la demande russe reste très important.

 

La Chine cherche également à surmonter sa dépendance des livraisons ukrainiennes des moteurs diésel de 1200 CV de puissance pour ses chars destinés à l’exportation. Mais malgré les tests réussis du nouveau char MBT-3000, ce travail est loin d’être achevé.

 

La nouvelle crise politique à Kiev oblige donc la Russie et la Chine à réfléchir à nouveau aux risques éventuels qu’elle comporte. Et Moscou, tout comme Pékin, vont probablement redoubler leurs efforts pour surmonter la dépendance qu’ils ont par rapport au secteur militaro-industriel ukrainien.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 08:45
Piraterie : rencontre franco-ukrainienne en mer

 

25/12/2013 Sources : EMA

 

Le 17 décembre 2013, le contre-amiral Hervé Bléjean, commandant la force Atalante (force navale européenne de lutte contre la piraterie) s’est rendu à bord de la frégate ukrainienne Hetman Sagaidachny engagée dans l’opération « Ocean Shield » (force navale de l’OTAN de lutte contre la piraterie).

 

Cette visite avait pour objectif d’évaluer les capacités et les procédures opérationnelles de ce navire qui doit intégrer le 3 janvier prochain la force navale Atalante de l’Union européenne. Il s'agit là d'une première pour un navire de ce pays.

 

Depuis le 6 décembre 2013, la France a reçu le commandement de la Task Force (TF) 465, force maritime européenne engagée dans l'opération de lutte contre la piraterie Atalante. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

 

La force Atalante se compose actuellement de quatre navires, le TCD Siroco qui embarque l’état-major de force, la frégate italienne Libeccio, la frégate allemande Hessen et le patrouilleur océanique espagnol Tornado, d’avions de patrouille maritime allemands, espagnol et luxembourgeois, et d’une équipe de protection embarquée serbe, à bord de navires affrétés par le Programme Alimentaire Mondial.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 08:45
photo EMA / Marine Nationale

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03/01/2014 Sources : EMA

 

Le 3 janvier 2014, une frégate ukrainienne a intégré l’opération Atalante, sous les ordres de l’état-major français embarqué à bord du transport de chaland de débarquement (TCD) Siroco.

 

Le Hetman Sagaidachny engagé depuis deux mois dans l’opération de l’OTAN « Ocean Shield » renforce ainsi la force Atalante pour une durée de plusieurs mois. Il participe, à l’instar des 3 bâtiments déjà engagés aux côtés du TCD Siroco (la frégate italienne Libeccio, la frégate allemande Hessen et le patrouilleur océanique espagnol Tornado), appuyés par des avions de patrouille maritime allemand, espagnol et luxembourgeois, à sécuriser la navigation des navires affrétés par le Programme Alimentaire Mondial ou de l’ « African Union Mission in Somalia » (AMISOM) au large des côtes somaliennes.

 

L’amiral Hervé Bléjean, qui a pris le commandement de l’opération Atalante le 6 décembre dernier, accueille ce moyen mit  à sa disposition avec satisfaction « au regard de l’excellente impression  ressentie lors de sa visite à bord du HetmanSagaidachny le 17 décembre 2013 ».

 

La France commande pour la troisième fois la force navale de l’opération Atalante depuis sa création en décembre 2008.

photos EMA / Marine Nationalephotos EMA / Marine Nationale
photos EMA / Marine Nationale

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 08:35
La Chine modernise son centre d’entrainement aéronaval

 

 

23 décembre 2013  par Daniel Favre - Info-Aviation

 

Une photo satellite prise par Astrium le 25 octobre 2013 révèle l’étendue de la modernisation de la base Huangdican destinée à la formation des pilotes chinois sur porte-avions.

 

L’Ukraine n’a pas visiblement pas réussi à convaincre la Chine de louer sa base d’entraînement sur porte-avions Nazemniy Ispitatelno-Tryenirovochniy Kompleks Aviatsii (NITKA). La Chine a préféré créer sa propre structure de formation ce qui montre sa volonté de développer sa puissance aéronavale comme un moyen de projection au large des côtes.

 

Situé sur la côte nord-ouest du golfe de Bohai, la base Huangdicun est environ à 8 km au sud de Xingcheng dans la région militaire de Shenyang. La construction du centre de formation a débuté en 2008 et s’est terminée en 2012. Le premier vol d’essai a été réalisé avec un chasseur Shenyang J-15 Flying Skark en janvier 2012.

 

La Chine modernise son centre d’entrainement aéronaval

Le J-15 sur le porte-avion Liaoning.

 

La base Huangdicun possède de nombreuses fonctionnalités nécessaires à la formation des futurs pilotes à bord du porte-avions Liaoning, et d’autres bâtiments à venir. Des ponts d’atterrissage équipés d’un ensemble complet de câbles et le marquage du pont qui reprend la superstructure du Liaoning. Une deuxième zone adjacente à la piste principale contient deux autres rampes en saut à ski.

 

L’imagerie satellite révèle la présence de 24 hangars probablement pour loger des J-15. Mais il s’agit plutôt d’abris mobiles que des structures permanentes. On aperçoit aussi trois hangars permanents de 36 x 55 m qui pourraient être destinés aux hélicoptères. La taille des hangars permet également d’héberger des avions d’alerte précoce.

 

La base Huangdicun AB permet à la Chine d’assurer la formation de ses pilotes sur son propre sol au sein même de son complexe aéronaval. Le NITKA de l’Ukraine offrait néanmoins une solution idéale pour les Chinois puisque l’entraînement s’effectue sur le Su-33 dont le J-15 est une copie conforme.

 

La base Huangdicun fournit aussi des précisions sur la conception du futur porte-avions chinois. Par exemple, la présence de deux tremplins distincts avec brin d’arrêt indiquent que le prochain porte-avions conservera le décollage court (STOBAR) déjà utilisé sur le Liaoning.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 12:40
Armor: Ukraine Becomes A Player On The Low End

 

 

December 5, 2013: Strategy page

 

Ukraine is trying to interest buyers in its new Corsar ATGM (Anti-tank guided missile). The 105mm (diameter) missile and its storage/launch container weigh 18 kg (40 pounds). The missile is laser homing, with a range of 2,500 meters and its tandem warhead can penetrate 550mm of armor that is behind reactive (explosive panels) armor. Poland has expressed some interest, even though Poland has been using the Israeli Spike LR for several year. But Corsar is cheaper than Spike and uses laser guidance rather than the more expensive “fire and forget” system. The Spike LR, along with the sealed storage/launch canister, weighs 13 kg (28.6 pounds). The canister is mounted on a 13 kg fire control system (10 kg without the tripod) for aiming and firing. The missile in its canister has a shelf life of twenty years and a range of 4,000 meters. The Spike uses a fiber-optic cable so that the operator can literally drive the missile to the target, although the missile can also be used in "fire and forget" mode. Israel is apparently flexible on what they charge for the Spike LR, saying only that it's cheaper than similar the U.S. Javelin.

 

Before the Cold War ended in 1991 many Soviet weapons design and production operations were in Ukraine. These were inherited by the newly independent Ukraine after 1991. But most of these organizations went out of business because there was no more Soviet Armed Forces placing large orders each year. Most of the foreign sales disappeared as well. Ukraine salvaged some weapons and design capability by selling off its large Cold War stocks of Soviet weapons at low prices and developing a willingness to sell to anyone who could pay. Ukraine now has a lot of customers in Africa and Asia and noted a demand for ATGMs. These weapons are popular not just for ability to destroy or disable most tanks, but as highly portable and accurate artillery against all sorts of targets. Corsar is old technology but the Ukrainians still know how to produce it cheaply and reliably enough to attract some customers.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 13:50
La participation de l`armée ukrainienne à la lutte politiques est exclue (ministre de la Défense)

 

04.12.2013 Par La Voix de la Russie

 

La participation des forces armées ukrainiennes aux événements politiques intérieurs est absolument exclue, alors que les allégations concernant un éventuel recours à l'armée sont une provocation, a déclaré mardi le ministre ukrainien de la Défense Pavel Lebedev.

 

« Suite aux récents événements politiques en Ukraine, certaines organisations politiques et publiques ont adressé des messages au commandement et aux effectifs de l'armée ukrainienne pour les convaincre de se ranger à leurs côtés et participer aux actions politiques, a-t-il souligné dans une déclaration diffusée par le service de presse du ministère de la Défense. Par ailleurs certains médias ont diffusé des informations, selon lesquelles des militaires et des engins blindés lourds seraient engagés pour disperser les manifestations pacifique en Ukraine ».

 

Dans ce contexte, « le ministère ukrainien de l'Ukraine annonce officiellement que conformément à la constitution ukrainienne la participation de l'armée ukrainienne, structure publique destinée uniquement à la défense de l'Ukraine, à la défense de sa souveraineté, de son intégrité territoriale et l'intangibilité de ses frontières, à la lutte politique intérieure est totalement exclue ».

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 17:50
Poland is Interested in Ukraine Anti-Tank Missiles

Corsar, a man portable guided missile weapon system weighing 28 kg can engage moving or stationary targets at ranges of 2,500 meters.

 

November 8, 2013 defense-update.com

 

The Defense Ministry of Poland is considering purchasing anti-tank missiles from the Ukraine as part of the implementation of a weapons modernization program. According to Ukraine news agency Interfax-Ukraine, a Polish executives mission headed by Deputy Defense Minister for Weapons and Arms Modernization Waldemar Skrzypczak, has met last week with representatives of Ukroboronprom State Concern and Ukrspecexport State Enterprise, to discuss bilateral military and technical cooperation. The meeting was held in Bangkok, where the missions attended the Thai defense exhibition Defense & Security 2013. This proposal of the Polish defense ministry will be discussed at a meeting of the Ukrainian-Polish sub-commission for cooperation in the defense industry, which will take place in Kyiv in November.

 

“We are ready to consider the acquisition of Ukrainian-produced advanced 105mm anti-tank guided missiles which were developed by the Promin State Design Bureau. We are also interested in the joint production of high-precision weapons.” Interfax quoted Skrzypczak saying.

 

Since 2003 Poland has fielded over 2,600 Israeli Spike LR missiles, which are likely to remain and even increase the number in service, particularly with the planned fielding of missile-equipped turrets with the new Rosomak wheeled infantry carriers in is planning to buy over the next four years. The Polish interest in these Ukraine missiles could be in in the laser-guided man-portable and tank-gun launched missiles the Ukraine offers. Laser guided missiles are often less costly, compared to EO guided weapons. They are likely to have high immunity to thermal and EO countermeasures.

 

The weapon Skrzypczak has mentioned is likely to be the Corsar, built by the kiev based LUCH Design Bureau. The Corsar weapon system is designed as a semi-active laser guided man-portable weapon (18 kg total system weight), capable of engaging stationary and moving targets at a range of 2,500 m’, its tandem warhead is designed to penetrate 550mm of armor (RHA) behind reactive tiles. The Corsar homes in on laser light reflected from the target. It was designed as an affordable, lightweight anti-tank weapon offering superior range, compared to light ATGW, while maintaining relatively low cost (a system is offered at a cost of $130,000).

 

The Polish Army also operates laser guided missiles with 30 Mi-24 HIND and is interested in arming the W-3/W-3W Sokol light helicopters used for recce, scout and utility missions. For that mission, the Polish military is likely to consider EO and laser guided weapons, to modernize or augment existing systems.

 

Corsar guided missile and container. Photo: LUCH

Corsar guided missile and container. Photo: LUCH

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 12:45
Antonov An-26

Antonov An-26

 

07 November 2013 by Guy Martin – defenceWeb

 

The Mozambique Air Force will soon receive two second hand Antonov An-26B transport aircraft, which are currently being refurbished in the Ukraine.

 

The An-26B-100s have been worked on for the last few months at Kiev-Zhuliany in the Ukraine, according to Air Forces Daily. One was seen in July painted in Force Aerea de Mocambique colours while a second was seen test flying in late July. It is not clear exactly how many An-26s are destined for the Mozambique Air Force or when exactly they will be delivered.

 

It is not clear from where the aircraft originated, but it is certain that they are not ex-Mozambican examples, as these are unserviceable. Six derelict An-26s are in open storage at Maputo, two are at Beira and one at Cuamba, reports Air Forces Daily. Mozambique’s Air Force received around ten An-26s from 1978. One crashed on March 30, 1986, whilst trying to land at Pemba Airport, killing 3 crew and 41 of 46 passengers on board.

 

Reports of the An-26 acquisition are the latest to emerge regarding the modernisation of the Mozambique Air Force, which until recently almost ceased to exist. Earlier this month it was reported that the country will soon receive eight MiG-21s (six Mig-21Bis and two MiG-21UM trainers) from Romanian company Aerostar once their overhaul is complete, together with an L-39 jet trainer and two Festival light aircraft.

 

The arrival of the MiG-21s will give the Air Force a jet capability not had in years, as its MiG-21s have fallen into disrepair and are grounded.

 

Another recent acquisition occurred in September when the Air Force took delivery of a second hand Hawker 850XP business jet, built in 2005.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 07:50
Finale de l’exercice international Maple Arch en Ukraine

Un convoi s’arrête à la suite de la découverte d’un dispositif explosif de circonstance (IED) lors d’un scénario durant l’ex Maple Arch, à Yavoriv, en Ukraine, le 16 septembre (caporal-chef David McCord/Affaires publiques/Armée de terre/5e Division canadienne)

 

25/09/2013 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

La phase finale de l’exercice multinational Maple Arch 2013 (Ex MA 13) qui s’est déroulé dans le secteur d’entraînement du Centre international de formation au maintien de la paix, près de Yavoriv, en Ukraine, s’est terminée il y a quelques jours.

 

Les forces terrestres ukrainiennes et les Forces armées canadiennes étaient conjointement chargées de mener l’exercice de cette année, auquel participaient également des troupes lituaniennes et polonaises.

 

Plus de 500 soldats provenant de ces quatre pays ont participé à l’exercice qui s’est terminé le 20 septembre: 360 Ukrainiens, 27 Lituaniens, 87 Polonais ainsi que 33 instructeurs et membres de d’état-major canadiens, dont la majorité provenaient de la 5e Division du Canada , l’Armée du Canada atlantique.

 

L’Ex MA 13 porte surtout sur les opérations de soutien de la paix pour entraîner les titulaires des postes de commandement des bataillons et des compagnies. Il vise également à améliorer les compétences militaires de base des membres de la brigade multinationale lituanienne, polonaise et ukrainienne commandée par les Ukrainiens.

 

«Cet exercice est une fantastique entreprise qui favorise la création de liens entre le Canada et l’Ukraine, a déclare l’ambassadeur du Canada en Ukraine, monsieur Troy Lulashnyk, rapporte le ministère de la Défense dans le communiqué qui annonce la fin de l’exercice.

 

Le scénario était le suivant: la force de réaction rapide suit un transport de troupes blindé BTR-70 approchant un village où l’on soupçonne la présence d’insurgés. Pas très loin de là, une colonne de véhicules a été immobilisé par l’explosion d’un engin explosif de circonstance sur la route. Les soldats tirent sur les insurgés et le combat s’engage. Les soldats est européens prennent leur objectif, mettant en pratique toutes les connaissances qui leur ont été communiquées par leurs mentors canadiens durant leurs deux semaines d’instruction.

 

«Nous constatons que l’instruction de cette année a amélioré l’interopérabilité de nos forces en campagne et les militaires des quatre pays ont travaillé fort pour s’améliorer depuis le début de l’exercice», a déclaré pour sa part le colonel Joseph Shipley, chef d’état-major de la 5e Division du Canada.

Finale de l’exercice international Maple Arch en Ukraine
Finale de l’exercice international Maple Arch en Ukraine
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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 07:45
L'Ukraine débloque 11,1 M USD pour une opération de l'OTAN

KIEV, 23 septembre - RIA Novosti

 

L'Ukraine débloquera 11,1 millions de dollars pour la participation de sa frégate Getman Sagaïdatcny à l'opération anti-piraterie de l'OTAN "Ocean Shield", a annoncé lundi à Kiev le commandant de la Marine ukrainianne Iouri Ilyine.

 

"Nous dépenserons 89 millions de hryvnas (11,1 millions de dollars) budgétaires rien que pour notre participation à cette opération", a indiqué l'amiral Ilyine cité par l'agence ukrainienne UNIAN.

 

La Verkhovna Rada (parlement ukrainien) a ratifié le 19 septembre un accord sur la participation de Kiev à l'opération Ocean Shield de l'OTAN. Selon l'accord, l'Ukraine doit envoyer la frégate Guetman Sagaïdatchny dotée d'un hélicoptère Ka-27 et d'un commando spécial au large de la corne de l'Afrique.

 

L'Ukraine a déjà débloqué 13,7 millions de hryvnas (1,7 million de dollars) pour la préparation de sa frégate à cette mission et 28,5 millions de hryvnas (3,6 M USD) pour la formation de l'équipage. Les marins ukrainiens ont pris part à des exercices internationaux pour obtenir un certificat de l'OTAN permettant de faire partie de groupes navals tactiques internationaux.

 

Le parlement ukrainien a adopté une loi annonçant le statut "hors blocs" du pays en juillet 2010, mais l'Ukraine continue de collaborer avec l'OTAN.

 

Depuis plusieurs années, la piraterie constitue l'une des principales menaces contre la navigation dans le golfe d'Aden. L'UE et l'OTAN mènent des missions navales anti-piraterie dans cette région. La mission européenne baptisée Atalante a été lancée en 2008 et celle de l'OTAN, Ocean Shield, en 2009. Ces opérations - qui consistent à patrouiller dans le golfe d'Aden et à escorter des cargos au large des côtes somaliennes - réunissent des bâtiments de guerre de différents pays. Des bâtiments de guerre russes assurent aussi la sécurité de la navigation dans la région depuis 2008.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 17:40
polygone ukrainien Nitka - Photo spotters_net_ua

polygone ukrainien Nitka - Photo spotters_net_ua

MOSCOU, 11 septembre - RIA Novosti

 

La Russie a officiellement informé les autorités ukrainiennes qu'à partir de 2014, elle ne comptait plus utiliser le polygone Nitka (Crimée) pour la formation de ses pilotes pour l'aviation de la marine russe, écrit mercredi le quotidien Novye Izvestia.

 

Le ministère ukrainien de la Défense avait déjà annoncé son intention de mettre le polygone à disposition d'autres Etats – la Chine et l’Inde notamment - pour qu’ils forment leurs pilotes.

 

L'agence RIA Novosti a dévoilé cette information en se référant à une source du ministère de la Défense russe. Jusqu'à hier soir le ministère ukrainien de la Défense n'avait fait aucun commentaire. L'abandon du polygone en Ukraine est dû au fait que la construction du nouveau complexe russe Nitka est pratiquement achevée sur le littoral de la mer Noire à Eïsk. On affirme même que mi-juillet les avions MiG-29KUB y ont effectué leurs premiers vols d'entraînement. Toutefois ces informations ne se recoupent pas avec les récentes déclarations des représentants du ministère de la Défense russe. L'amiral Viktor Tchirkov, commandant de la marine, avait notamment annoncé que le simulateur d'Eïsk ne serait complètement mis en service que fin 2013-début 2014.

 

D'après les experts ukrainiens, ce renoncement russe n’était pas une surprise. "Cette décision était attendue par l'Ukraine car Kiev est au courant de la construction d'un polygone identique en Russie", a déclaré Alexeï Melnik, codirecteur des programmes de politique étrangère et de sécurité internationale au centre Razoumkov.

 

En service depuis 1982, Nitka est un centre d'entraînement pour l’aviation situé sur l'aérodrome de Saki, en Crimée. Il sert à mettre au point les techniques de décollage et d'atterrissage sur un porte-avions. Le centre a la forme d'un aérodrome avec une rampe sous forme de pont d'envol, dont les dimensions sont équivalentes à la taille du pont de décollage du porte-avions russe Amiral Kouznetsov. Comme la flotte ukrainienne ne dispose pas de porte-avion, c'est donc la Russie qui utilise ce polygone. Un accord a été signé à cet effet entre les deux gouvernements en 1997 avant d’être ratifié par l'Ukraine en 2004.

 

Nitka est récemment devenu un problème dans les relations entre les deux pays. L'Ukraine n'était plus satisfaite par les conditions de la location, payée en pièces détachées pour les forces armées ukrainiennes. En août, à l’initiative du gouvernement ukrainien, des amendements ont été apportés à l'accord de 1997 prévoyant, entre autre, un paiement monétaire. Cette information a immédiatement suscité des discussions sur un éventuel retrait russe de Crimée.

 

En août dernier, le vice-ministre ukrainien de la Défense Vladimir Mojarovski a annoncé que l'armée russe n'était pas la seule à témoigner de l'intérêt pour le polygone. "L'Inde et la Chine sont notamment intéressées", a-t-il déclaré. Cependant, les experts sont très sceptiques quant à la perspective d’une apparition de militaires chinois et indiens sur le littoral de la mer Noire.

 

Alexeï Melnik estime pour sa part que le polygone sera simplement fermé, ce qui serait au final plus bénéfique qu’une location pour les autorités ukrainiennes.

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 05:53
Kosovo : Déploiement de l’EEI au camp de Nohting Hill

23/08/2013 Sources : EMA

 

Le 23 août 2013, l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) français a relevé la compagnie ukrainienne au camp de Nothing Hill, au nord du Kosovo.

 

Depuis le 2 août, l’EEI avait déployé trois pelotons sur le poste frontière de « Gate 1 », la position la plus au nord de la KFOR. A partir de cette position, l’escadron a conduit des patrouilles quotidiennes en véhicule et à pied. Il a effectué des missions de contrôle de véhicules à l'aide de « check-point »  et des missions de surveillance, notamment des axes secondaires qui permettent de circuler entre le Kosovo et la Serbie sans passer par le poste frontière. Ces missions ont pour but de maintenir un environnement sûr et sécurisé, et de garantir la liberté de mouvement des habitants sur tout le territoire.

 

L’ensemble de l’escadron est désormais déployé à Nothing Hill où il domine l'axe routier entre Mitrovica et « Gate 1 ». Il remplit les mêmes missions qu’à « Dog 31 » ou « Gate 1 ». Sur « Gate 1 », il a été relevé par une compagnie polonaise. Sur Nothing Hill, il succède à une compagnie ukrainienne. Les unités de manœuvre française, polonaise et ukrainienne sont toutes placées sous le commandement tactique du Multinational Battle Group East (MNBG-E) de la KFOR.

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 300 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national (ESN).

Kosovo : Déploiement de l’EEI au camp de Nohting HillKosovo : Déploiement de l’EEI au camp de Nohting Hill
Kosovo : Déploiement de l’EEI au camp de Nohting HillKosovo : Déploiement de l’EEI au camp de Nohting Hill
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