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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 22:50
La Pologne prête à vendre des armes à l'Ukraine

 

17/12/2014 Par Lefigaro.fr (Reuters)

 

Le président polonais Bronislaw Komorowski s'est dit aujourd'hui tout à fait disposé à discuter avec les autorités ukrainiennes de possibles ventes d'armes.

 

"Je n'ai pas entendu parler d'embargo sur les ventes d'armes à l'Ukraine", a déclaré le chef de l'Etat polonais pendant une conférence de presse conjointe avec son homologue ukrainien Petro Porochenko. "Si l'Ukraine est intéressée alors, bien sûr, la Pologne est tout à fait disposée à en discuter", a-t-il ajouté.

 

La Russie, qui a annexé en mars la région ukrainienne de Crimée et que Kiev et les pays occidentaux accusent de soutenir les rebelles séparatistes de l'est de l'Ukraine, a mis en garde à plusieurs reprises les Etats-Unis et leurs alliés contre des livraisons d'armes à son voisin.

 

Washington et l'Otan fournissent déjà de l'équipement non létal à l'armée ukrainienne et plusieurs autres pays, dont la Lituanie, n'ont pas exclu de franchir le pas.

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 08:40
Moscou renonce à créer des armes stratégiques avec Kiev

Missile de conception russo-ukrainienne RS-20 photo RIA Novosti. Vladimir Fedorenko

 

MOSCOU, 16 décembre - RIA Novosti

 

La Russie a renoncé à coopérer avec l'Ukraine dans la conception d'armes stratégiques, a annoncé mardi à Moscou le commandant des Troupes balistiques stratégiques russes (RVSN) Sergueï Karakaïev.

 

"Nous n'avons pas besoin du potentiel de l'industrie de défense ukrainienne", a indiqué le général Karakaïev à la veille du 55e anniversaire des Troupes RVSN.

 

Selon lui, le bureau d'études Ioujnoïe de Dniepropetrovsk et d'autres sociétés ukrainiennes ne font plus partie de la chaîne industrielle russe chargée d'assurer le fonctionnement des missiles RS-20 Voevoda (SS-18 Satan, selon le code de l'Otan).

 

La conception des missiles destinés aux Troupes RVSN est confiée exclusivement aux entreprises russes depuis 1993. Le Centre des missiles Makeïev de Miass (région de Tcheliabinsk) est l'un des principaux producteurs de missiles russes à ergols liquides.

 

Ces derniers temps, la Russie crée un nouveau missile balistique intercontinental lourd destiné à remplacer le missile de conception russo-ukrainienne RS-20 Voevoda. L'armée russe devrait se doter de ces missiles d'ici 2020.

 

Le missile nucléaire intercontinental de 3e génération RS-20 a été conçu à l'époque de l'URSS par un groupe de bureaux d'études dirigé par le bureau Ioujnoïe de Dniepropetrovsk (Ukraine). Il est en service opérationnel depuis les années 1980.

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 12:40
Canada and Ukraine to examine ways to conduct joint military training

 

December 8, 2014 David Pugliese

 

Canada today signed a “Declaration of Intent” with Ukraine to explore opportunities to conduct joint military training and capacity building, the Department of National Defence announced.

The agreement was signed by Defence Minister Rob Nicholson at the conclusion of a visit to Kiev, Ukraine.

 

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 12:40
L’aspirant Krasiuk avec les jeunes officiers du Birot

L’aspirant Krasiuk avec les jeunes officiers du Birot

 

11 Décembre 2014 Source : Marine nationale

 

Déployé en mission de posture permanente de sauvegarde maritime – PPSM - depuis le 14 novembre 2014, l’aviso Commandant Birot a embarqué à son bord un élève officier ukrainien, l’aspirant Aleksander Krasiuk.

 

Intégré dans les différents services du bord pendant les trois semaines de mission, le jeune élève officier en troisième année de l’école navale ukrainienne a découvert l’organisation et le fonctionnement d’un bâtiment de la Marine nationale à la mer dans des missions de surveillance des approches, de lutte contre la pollution et de police des pêches.

 

Il a également assisté à plusieurs entraînements réalisés au cours de ces semaines de mer, tels qu’un ravitaillement à la mer, des exercices de tir ou un hélitreuillage de nuit.

 

« C’est la première fois que j’embarque sur un bateau étranger et c’était vraiment intéressant. Cette expérience est très enrichissante et sera fort utile pour la suite de ma carrière. J‘ai découvert le fonctionnement d’un navire français et ai pu constater les différences que nos deux marines possèdent dans leur façon de travailler. J’ai pu découvrir deux belles villes européennes, ce que je n’aurais probablement pas pu faire autrement. Les membres de l’équipage du Commandant Birot m’ont offert un accueil très chaleureux et j’espère pouvoir revenir un jour, après avoir appris le français. » Aspirant Aleksander Krasiuk.

 

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 08:40
Porte-hélicoptères Vladivostok photo Alexei Filippov - RIA Novosti

Porte-hélicoptères Vladivostok photo Alexei Filippov - RIA Novosti

 

09/12 Claude Fouquet - LesEchos.fr

 

Pour équiper sa flotte, Moscou construirait désormais ses propres navires de guerre. Une suite de l'affaire des Mistral français et de leur non livraison pour cause de crise ukrainienne.

 

Echaudés par l'affaires des porte-hélicoptères Mistral à la France et de leur très hypothétique livraison , les Russes semblent désormais décidés à se débrouiller eux même à l'avenir. C'est tout du moins ce qu'affirme le vice-premier ministre Dimitri Rogozine sur Twitter, reprenant des propos qu'il a tenu à l'agence russe Tass.

"Nous construirons désormais notre flotte nous-mêmes et uniquement en Russie" a-t-il en effet affirmé, ajoutant une nouvelle péripétie au feuilleton de la livraison des deux porte-hélicoptères de classe Mistral que Moscou a acheté mais que Paris refuse de livrer à cause de la crise en Ukraine.


Suite de l'article

 

 

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 20:40
Le BPC Vladivostok destiné à la Marine russe sur les chantiers navals de Saint-Nazaire. Crédit  Grigori Syssoev RIA Novosti

Le BPC Vladivostok destiné à la Marine russe sur les chantiers navals de Saint-Nazaire. Crédit Grigori Syssoev RIA Novosti

 

08/12/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'étape surprise de François Hollande en Russie, à son retour de son voyage au Kazakhstan, a permis au chef de l’État d'évoquer avec son homologue russe Vladimir Poutine le brûlant dossier ukrainien. Officiellement, le sujet de la livraison des deux navires Mistral à la Russie n'a pas été au programme... Car la question est cœur de la réputation internationale de la France comme exportateur d'armes.

Dans le sud de la France, on a coutume de dire que le Mistral, ce vent froid et violent qui balaie en hiver le pourtour méditerranéen, rend dingue... C'est également le cas pour les deux bâtiments de projection et de commandement (BPC), de la classe Mistral, que la France s'est engagée - un contrat a été dûment signé - à livrer à la Russie, le Vladivostok et le Sébastopol. Dans ce dossier très délicat, la France n'a finalement que des faux-amis, qui en règle générale ne sont pas avares de "très bons conseils" : des Américains aux Russes, en passant par nos "meilleurs ennemis" des siècles durant, les Britanniques. Tous, au nom de la morale, demandent à la France de renoncer à la livraison de ces deux navires de guerre. Pour des bonnes, mais surtout, des mauvaises raisons (business)...

 

Business ou morale ?

Car, au-delà de la morale, dans ce dossier, tout est bon pour les Américains, les Britanniques mais aussi les Russes pour décrédibiliser les Français très actifs sur les marchés export en général, et, en particulier, sur les ventes d'armement où la parole donnée est sacralisée. En Inde, "tous les interlocuteurs russes des Indiens disent de nous que nous ne sommes pas fiables. Les Anglais également", expliquait récemment encore aux sénateurs un des plus hauts responsables du ministère de la Défense, le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon. Clairement, si demain l'Inde entrait en guerre contre le Pakistan ou la Chine, la France livrera-t-elle les Rafale ? Voilà la question à laquelle les Indiens ont envie d'avoir des réponses claires de Paris... Et ce qui vaut pour l'Inde, vaut pour tous les autres pays. Car un avion de combat, un navire militaire, etc., peuvent bien sûr servir à faire la guerre.

Faut-il rappeler que, depuis que l'Inde est entrée en janvier 2012 en négociations exclusives avec Dassault Aviation pour doter son armée de 126 avions Rafale pour un contrat estimé à 18 milliards d'euros, armements et soutien compris, tous ces pays, notamment la Grande-Bretagne, n'ont eu de cesse de torpiller ce deal... Une opération qui doit donner, malgré un vaste transfert de technologies, du travail à toute la filière aéronautique militaire. Environ 500 PME travaillent pour le Rafale.  Et l'Inde n'est qu'un exemple dans la guerre économique que se livrent souvent en coulisse les pays exportateurs d'armes.

 

La très mauvaise analyse des États-Unis en Ukraine

Pourquoi en est-on arrivé à cette situation dramatique en Ukraine ? En grande partie, la faute de l'administration Bush, puis Obama. Parce que, une fois encore, les États-Unis, à l'image de ce qui se passe aujourd'hui en Irak, ont eu une très, très mauvaise analyse de la situation géopolitique en Ukraine, et ont notamment sous-estimé la réaction de Moscou. Proposer à Kiev d'entrer dans l'OTAN était comme agiter un chiffon rouge devant Vladimir Poutine, qui faut-il encore le rappeler, a redonné une fierté au peuple russe. Depuis le Moyen Âge, l'Ukraine et la Russie poursuivent une histoire commune, mais pas sans divergences. Kiev, capitale de l'Ukraine moderne, est considérée comme le berceau de la civilisation slave orientale.

George Bush est parvenu à obtenir, lors du sommet de Bucarest de 2008, l'ouverture prochaine de l'Otan à la Géorgie et à l'Ukraine, désormais bénéficiaires du Membership Action Plan. Le sujet est chaud, très chaud, entre la Russie et les États-Unis. Mais la ligne politique américaine ne change pas avec l'arrivée de l'administration Obama qui entend soutenir un nouvel élargissement. Et Washington a négligé les signaux forts envoyés par Moscou. Notamment en février 2010, la doctrine militaire que Moscou a adoptée, inclut l'Otan et différents aspects de la politique américaine dans la liste des « dangers militaires » qui pèsent sur la Russie. Moscou ne pouvait pas, sur le plan stratégique, se faire encercler. Et la Russie veut que ceux qu'elle qualifie d'acteurs « extra-régionaux » - États-Unis, Otan, UE... - reconnaissent sans ambiguïté qu'elle y a des intérêts propres et majeurs.

 

La Russie veut-elle vraiment ses deux Mistral?

La livraison du Vladivostok et du Sébastopol ne peut réussir que si Moscou tient vraiment intrinsèquement à ces deux navires et non à l'utilisation géopolitique qu'elle pourrait en faire. Car, depuis l'origine des négociations pour la vente de ces deux BPC, une grande partie du complexe militaro-industriel russe a toujours tenté de faire échouer cette opération pour des raisons idéologiques. La Russie n'a pas besoin d'armements étrangers. Et le tweet du vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine, qui révélait au monde entier l'invitation de DCNS pour la livraison du Vladivostok le 14 novembre, n'a pas vraiment aidé la France dans cette affaire. C'est le moins qu'on puisse dire.

Aussi peut-on se demander si Moscou tient vraiment à ces deux navires? C'est déjà une réponse à tous ceux qui craignent que la Russie les utilise lors d'un conflit en Europe... Avec ou sans eux, elle envahira un pays si elle décide de le faire. Et le Vladivostok et le Sébastopol, aussi modernes soient-ils, ne sont qu'une goutte d'eau dans l'arsenal russe.

Que veut vraiment Vladimir Poutine, lui qui souffle le chaud et le froid ? La France a fait l'objet d'un rappel à l'ordre par la Russie avant la visite surprise de François Hollande à Moscou : Paris doit "remplir toutes ses obligations" et livrer à la Russie les navires de guerre Mistral qu'elle lui a vendus, faute de quoi sa "réputation" sera en jeu. Et de dire à l'issue de son entretien avec le chef d'État français : "Nous ferons preuve de compréhension, quelle que soit la manière dont la situation évoluera."

 

Livrer ou ne pas livrer ?

Alors, livrer ou ne pas livrer ? Dans les deux cas de figure, la France n'a que des coups à prendre. A elle de choisir ceux qui seront les moins douloureux pour les Français et sa crédibilité à l'international. Pour les finances, ce qui est sûr, c'est qu'un refus de livrer pourrait coûter jusqu'à 3 milliards d'euros, dont 1,2 milliard pour le remboursement des deux navires, si la Russie gagnait son arbitrage devant une cour internationale, selon le ministère de la Défense. Au final, que la France n'écoute pas les "conseilleurs" dans cette affaire, ils sont déjà tous prêts à lui planter un couteau dans le dos...

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 17:40
Ukraine/est: attaque contre un drone de l'OSCE

 

VIENNE, 4 décembre - RIA Novosti

 

Un drone de la mission d'observation de l'OSCE en Ukraine a été pris pour cible par un canon antiaérien près de Marioupol (est), a annoncé l'OSCE dans un communiqué.

 

"Le 2 décembre, un drone CHM qui effectuait une mission à 25 kilomètres de Marioupol a repéré un camion militaire avec six personnes autour du véhicule. En ce moment, entre huit et dix salves ont été tirées en direction de l'appareil, probablement depuis un canon antiaérien ZU-23", rapporte l'Organisation.

 

Le drone n'a pas été touché par les tirs, indique l'OSCE.

 

Deux heures après l'attaque, le drone a repéré dans la région surveillée deux chars dont l'appartenance n'est pas précisée.

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 07:50
NATO Faces AWACS Fleet Shrinkage

NATO’s E-3A fleet is on track to become smaller at a time of increased Russian aggression. Credit: NATO E-3A Force

 

Dec 1, 2014 Tony Osborne - Aviation Week & Space Technology

 

Funding shortfall is reducing key NATO surveillance fleet

 

NATO might be calling on its members to raise their defense spending, but if the alliance’s airborne early warning program is anything to go by, that message may be falling on deaf ears.

For the first time since its formation in the early 1980s, NATO’s Airborne Early Warning and Control Force (AEW&C), also known as the E-3A Component, is facing major cutbacks and a fleet downsizing—at a time when mission tempos are high because of Russian aggression in Ukraine.

 

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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 11:50
Statement by the HR/VP at the first plenary session of the OSCE Ministerial Council in Basel

 

04/12/2014 EEAS

 

While the crisis in and around Ukraine pushes the OSCE to its limits, it has also highlighted the OSCE's relevance and strengths as an organisation:

First, the crisis has underlined the value of the OSCE concept of comprehensive security. Ukraine has shown that there can be no lasting security and stability without good governance and respect for human rights and fundamental freedoms. We therefore remain extremely concerned by the trend that OSCE principles and commitments are increasingly challenged in parts of the OSCE area. Ukraine has reminded us why more than twenty years ago we agreed that commitments in the human dimension are matters of direct and legitimate concern to all participating States and do not belong exclusively to the internal affairs of the State concerned.

Second, events in and around Ukraine have demonstrated the value of OSCE field operations. We support the impartial work of the Special Monitoring Mission and commend its reporting activities and its ability to adapt to changing circumstances. We also commend the way the Project Coordinator in Ukraine has responded to new developments.

Third, the engagement of ODIHR, the High Commissioner on National Minorities, and the Representative on the Freedom of the Media testifies to the crucial role of the autonomous OSCE institutions that play an indispensable role in assisting participating States in implementing their commitments.

Let me say on behalf of all the European Union how much we value the Swiss Chairmanship for its efforts with regard to the crisis in and around Ukraine, including through the Trilateral Contact Group, and the excellent, precious work that Heidi Tagliavini has done and is doing in this regard. We welcome the commitment of the incoming Serbian Chairmanship to maintain a strong focus and balanced approach to this crisis. We trust that the incoming Chairmanship will do its utmost to uphold the OSCE principles and commitments.

We all need to work towards a sustainable political solution to the crisis in and around Ukraine. Any solution must be based on respect for Ukraine's independence, sovereignty and territorial integrity. As first steps, the Minsk Protocol and Memorandum, as the only commonly agreed framework, need to be fully implemented without further delay.

It is clear that little can be achieved without Russia's genuine commitment and constructive engagement. Russia needs to assume and exercise its responsibilities. The inflow of weapons, equipment and troops from across the Russian border must be halted. Equally, we call for the withdrawal of any illegal and foreign forces, mercenaries and military equipment from eastern Ukraine.

A lasting political solution requires also stepping up the political and economic reforms in Ukraine. I am confident that the new Parliament and the new Government in Ukraine will resume the reform process at full speed. The European Union will continue to support Ukraine in its efforts and calls for the resumption of a genuine national dialogue.

This year’s OSCE Ministerial, the Chairman reminded us, is very different from previous ones. Russia's illegal annexation of Crimea and Sevastopol and destabilising actions in eastern Ukraine have seriously violated the basic OSCE principles and commitments, as enshrined notably in the Helsinki Final Act and Paris Charter. This is the larger issue we have to address today and tomorrow.

We do not need to renegotiate these principles and commitments or develop new ones to address the current crisis. The existing principles have provided a solid cornerstone for European security for many years and they continue to be valid. They are, in fact, not negotiable, including the principle that borders are inviolable.

The erosion of trust we are witnessing today can only be overcome by restoring respect for the basic principles of the OSCE and by genuine, open dialogue. I hope everyone will be ready to seize the opportunity of this Ministerial to start a process in this direction.

The crisis in and around Ukraine is not the only conflict on our agenda. It is also important to achieve tangible progress in the resolution of the protracted conflicts in Georgia, the Republic of Moldova, and of the Nagorno-Karabakh conflict. Time is not on the side of peace, and we know that very well.

Next year we will see the 40th anniversary of the signing of the Helsinki Final Act in 1975. The Helsinki+40 process remains an opportunity to address the crisis of European security and to seek common ground on the way forward. But there will be little cause for celebration next year if the basic principles of the Helsinki Final Act, the very document we will be commemorating, continue to be seriously violated. We hope that the Panel of Eminent Persons can contribute to re-launching a genuine dialogue.

Our discussions, Mr Chairman, here, under your chairmanship for which I want to thank you once again, provide an excellent opportunity to begin a process towards renewed respect for the basic principles underpinning security in Europe. The OSCE is, by definition, the forum for dialogue on European security and we should never underestimate its importance. I am confident that we all understand at full the relevance of our individual and collective responsibilities.

Thank you very much.

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 17:40
Le porte-hélicoptères Vladivostok de classe Mistral au chantier naval de Saint-Nazaire photo Grigory Sysoev RIA Novosti

Le porte-hélicoptères Vladivostok de classe Mistral au chantier naval de Saint-Nazaire photo Grigory Sysoev RIA Novosti

 

NOVOSSIBIRSK, 2 décembre - RIA Novosti

 

La livraison des porte-hélicoptères Mistral commandés par la Russie est reportée jusqu'à ce que la situation en Ukraine se stabilise, a déclaré lundi soir aux journalistes l'ambassadeur de France en Russie Jean-Maurice Ripert.

 

"Le président français François Hollande a confirmé il y a quelque temps que la livraison des porte-hélicoptères Mistral pouvait être reportée jusqu'au moment  où la situation en Ukraine rendrait cette livraison possible", a indiqué le diplomate à la question de savoir si la livraison des Mistral ne dépendait que de la situation en Ukraine.

 

Mardi 25 novembre, le président français François Hollande a suspendu la livraison à la Russie d'un premier bâtiment de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral, considérant que la situation actuelle dans l'est de l'Ukraine ne permettait toujours pas la livraison du premier BPC.

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 08:40
Ukraine/est: cessez-le-feu à partir du 5 décembre (OSCE)

 

MOSCOU, 2 décembre - RIA Novosti

 

Les militaires ukrainiens et les représentants de la république autoproclamée de Lougansk se sont entendus sur un cessez-le-feu à partir du 5 décembre et le retrait du matériel lourd à partir du 6 décembre, annonce un rapport des observateurs de l'OSCE, publié sur le site de l'Organisation.

Les parties ont convenu de cesser le feu sur l'ensemble de la ligne de contact entre les troupes ukrainiennes et ceux qui contrôlent la république populaire autoproclamée de Lougansk. Cet accord entrera en vigueur le 5 décembre. Le retrait du matériel lourd devrait commencer le 6 décembre", lit-on dans le compte-rendu.

Selon les observateurs de l'OSCE, cette décision a été prise au terme de consultations dans le cadre du Centre conjoint de contrôle et de coordination.

Les autorités ukrainiennes mènent depuis avril dernier une opération militaire d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass en réaction au coup d'Etat de février à Kiev. Selon l'Onu, les hostilités ont déjà fait plus de 3.700 morts et plus de 9.000 blessés parmi les civils.

Le 5 septembre, après plusieurs mois d'affrontements meurtriers, les représentants de Kiev et les dirigeants des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont signé un accord de cessez-le-feu à Minsk, sous la médiation de la Russie et de l'OSCE. Le 19 septembre, les parties ont également signé un mémorandum en neuf points sur la mise en application de ce document.

Bien que le cessez-le-feu soit globalement respecté, les belligérants s'accusent mutuellement de le violer. Les insurgés affirment que l'armée ukrainienne pilonne les quartiers résidentiels de Donetsk, ce qui les pousse à riposter.

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 08:40
Ukraine: fin des combats près de l’aéroport de Donestk, escalades verbales

 

2 décembre 2014 45eNord.ca

 

Le conflit en Ukraine a connu lundi un apaisement sur le terrain avec la fin des combats autour de l’aéroport de Donestk annoncés par Kiev, ce qui n’a pas enrayé l’escalade verbale entre Moscou et les Occidentaux à la veille d’une nouvelle réunion de l’Otan.

 

“Les combats se sont arrêtés autour de l’aéroport suite aux négociations” entre le général ukrainien Volodymyr Askarov et le général russe Alexandre Lentsov, a annoncé lundi soir l’armée ukrainienne.

 

Des habitants des quartiers proches de l’aéroport de Donetsk ont confirmé à l’AFP que les tirs avaient cessé vers 19H00 GMT.

 

Au cours des dernières 24 heures, trois soldats ukrainiens avaient été tués et 14 blessés, alors que les combats avaient redoublé de violence dans cette zone.

 

Cet aéroport est l’un des fronts les plus sanglants de la guerre entre Kiev et les séparatistes prorusses, qui a fait plus de 4.300 morts depuis avril, malgré l’accord de Minsk du 5 septembre sur un cessez-le-feu régulièrement violé depuis.

 

La journée a été intense sur le front diplomatique, avec de nouvelles mises en garde de part et d’autre.

 

En visite à Ankara, le président russe Vladimir Poutine a annoncé la suspension du projet russo-italien de gazoduc South Stream, victime des sanctions imposées par Bruxelles à Moscou dans le cadre de la crise ukrainienne.

 

A l’issue d’une longue réunion à Ankara avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, le numéro 1 russe a justifié l’abandon du projet par le refus de la Bulgarie, sous pression de l’Union européenne (UE) dont elle est membre, d’autoriser le passage de ce tuyau sur son territoire.

 

Le maître du Kremlin a même menacé les approvisionnements de l’Europe, suggérant qu’une partie de la production russe pourrait être détournée vers l’Asie.

 

“Nous allons dérouter nos ressources énergétiques vers d’autres régions du monde et l’Europe ne recevra pas plus les mêmes volumes de la Russie”, a-t-il insisté, “mais c’est le choix de nos amis européens”.

 

Son vice-ministre des Affaires étrangères, Alexei Meshkov, a par ailleurs accusé l’OTAN de vouloir “déstabiliser l’Europe du Nord” avec son regain d’activité dans les trois Etats baltes.

 

“Des exercices militaires sans fin et le déploiement d’avions à capacité nucléaire dans les pays Baltes” conduiront à la “destruction” de la stabilité et de la sécurité dans cette région, a-t-il déclaré à l’agence Interfax à la veille d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN dont le secrétaire d’Etat américain John Kerry.

 

“Une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN minerait tout le système européen de sécurité. Ceux qui tentent de pousser Kiev dans les bras de l’OTAN prennent d’immenses responsabilités géopolitiques”, a encore prévenu M. Meshkov.

 

Le nouveau président du Conseil de l’UE, le Polonais Donald Tusk, a pris ses fonctions lundi en lançant avec le président américain Barack Obama un nouvel appel à la Russie “à se retirer de l’est de l’Ukraine”.

 

La Russie est sommée par les deux dirigeants “d’arrêter de fournir de troupes et des équipements (aux rebelles), de permettre un contrôle effectif de la frontière et d’autoriser les observateurs indépendants de l’OSCE à remplir leur mission”.

 

Les Occidentaux accusent Moscou d’avoir envoyé des soldats russes combattre aux côtés des séparatistes prorusses qui tiennent les bastions de Donetsk et Lougansk, ce que la Russie dément catégoriquement.

 

L’UE et les Etats-Unis ont imposé de lourdes sanctions à Moscou. Ces sanctions, conjuguées à l’effondrement des cours du pétrole, entraîne la chute du rouble. Depuis le début de l’année, le rouble a chuté de 47% face à l’euro et de plus de deux tiers (63%) face au dollar.

 

A la mi-journée, l’euro est monté jusqu‘à 66,50 roubles, alors que le billet vert s‘établissait à 53,29 roubles pour un dollar.

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:40
Ukraine: l'armée doit se préparer à toute éventualité face à la Russie (SNBO)

 

KIEV, 17 novembre - RIA Novosti

 

L'armée ukrainienne doit se préparer à toute éventualité face à la Russie, même à la guerre, a déclaré lundi Andreï Lyssenko, porte-parole du Conseil de sécurité nationale et de défense d'Ukraine (SNBO).

 

"Indépendamment du début annoncé ou non de la guerre, les militaires ukrainiens doivent être prêts à n'importe quelle évolution de la situation, y compris à une agression. Pour cela, la première ligne de défense a été préparée, nos unités ont été renforcées, des moyens techniques de défense et des dispositifs de feu ont été retirés de la réserve, ainsi que des unités de réservistes qui sont prêtes à se rendre à tout endroit où une agression serait susceptible de se produire", a indiqué M.Lyssenko, interrogé par les journalistes sur le degré de préparation de l'armée ukrainienne en cas d'hostilités éventuelles contre la Russie.

 

Moscou a déclaré à maintes reprises ne pas être impliqué dans les événements dans le sud-est de l'Ukraine. Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch a estimé la semaine dernière que les accusations de l'Otan à l'endroit de la Russie servaient à justifier le renforcement de la présence militaire de l'Alliance à proximité des frontières russes. Par ailleurs, Moscou ne cesse d'appeler les acteurs extérieurs à faire pression sur Kiev pour l'obliger à respecter les accords de Minsk visant à régler la situation dans le Donbass.

 

Kiev a lancé le 15 avril dernier une opération dite antiterroriste en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du régime du président Viktor Ianoukovitch. Le 5 septembre, les autorités de Kiev ont signé à Minsk un accord de cessez-le-feu avec les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, mais les deux parties s'accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu.

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:40
La Moldavie, prochaine source de tensions avec les Russes

Le président ukrainien Petro Porochenko en visite en Slovaquie les 15 et 16 novembre 2014 (Archives/ service de presse de la présidence ukrainienne)

 

17 novembre 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le président ukrainien Petro Porochenko, qui compte bien soutenir les aspirations à l’intégration européenne moldaves, annonce aujourd’hui qu’il se rendra dans ce pays le 20 novembre en compagnie de son homologue polonais.

 

Après avoir déclaré que son pays était «préparé à un scénario de guerre totale», bien qu’il préférait une solution pacifique, Porochenko s’apprête à soutenir les aspirations de la Moldavie dont les problèmes, à bien des égards, ont de nombreux points communs avec ceux de l’Ukraine.

Le Président Porochenko a eu une réunion avec son homologue polonais Bronislaw Komorowski à Bratislava où les deux chefs d’État ont annoncé une visite commune en Moldavie, aux prises comme l’Ukraine avec des sécessionnistes pro-russes et où se tiendront des législatives le 30 novembre..

Les deux présidents ont aussi coordonné lors de cette rencontre leur position à la veille de la réunion du Conseil de l’Europe au niveau des ministres des Affaires étrangères qui se tiendra à Bruxelles le 17 novembre.

L’Ukraine a demandé lundi à l’Union européenne d’envoyer un message clair de fermeté à la Russie, assorti d’une menace de nouvelles sanctions si nécessaire.

À Bratislava, l’Ukraine et la Pologne ont convenu de plusieurs mesures communes coordonnées jusqu’à la fin de l’année, explique la présidence ukrainienne, en particulier une visite conjointe de Petro Porochenko et Bronislaw Komorowski en Moldavie le 20 novembre

«Nous prévoyons de soutenir les aspirations de l’intégration européenne de la Moldavie», a déclaré le président ukrainien.

«Le sort de Moldavie est important pour nous», a-t-il noté, ajoutant que ce pays devrait devenir un exemple positif en matière de réformes et de processus d’intégration européenne.

Comme l’Ukraine avec le Donbass, ou la Georgie où deux républiques séparatistes ont reçu l’appui militaire de Moscou en 2008, la Moldavie, située en Europe orientale entre la Roumanie et l’Ukraine, est aux prises avec les problèmes que lui pose une région sécessionniste soutenue par Moscou, la Transniestrie.

La Transniestrie, la partie orientale de la Moldavie, pays à majorité roumanophone, est dominée par des minorités russe et ukrainienne.

Cette région de l’est de la Moldavie a fait fait sécession avec le soutien de Moscou à l’issue d’une guerre en 1992, un an après la chute de l’URSS, bien que son indépendance n’a été reconnue par aucun pays.

La Russie maintient depuis des soldats dans la région contre la volonté du gouvernement moldave et malgré l’engagement pris en 1999 de les retirer.

Le commandant suprême des forces alliées en Europe (Saceur), le général Philip Breedlove, s’était d’ailleurs inquiété en mars dernier de la présence massive de troupes russes à la frontière de l’Ukraine, qui pourrait déboucher selon lui sur une intervention de Moscou en Transnistrie, la région séparatiste de Moldavie à majorité russophone.

Pour sa part, le Canada, ‘spécialiste’ des élections problématiques au nez et à la barbe des Russes, après avoir fourni le plus fort contingent d’observateurs lors des élections législatives en Ukraine en octobre, appuiera aussi la tenue des élections en Moldavie en envoyant jusqu’à 20 observateurs électoraux pour suivre le déroulement du scrutin dans ce pays le 30 novembre et en faire état.

 

Le bal des expulsions

Au même moment, la Russie a annoncé ce lundi 17 novembre l’expulsion pour espionnage de diplomates polonais et d’une collaboratrice de l’ambassade d’Allemagne en représailles à celles de diplomates russes de Varsovie et de Bonn.

Pologne, Allemagne, mais aussi Lettonie: les annonces d’expulsions symétriques de diplomates ou d’employés d’ambassades à Moscou, Varsovie, Riga ou Bonn, se multiplient en pleine crise diplomatique entre la Russie et les Occidentaux engagés dans un bras de fer concernant la crise ukrainienne.

Ces annonces rappellent les pratiques de la Guerre froide lors de la confrontation entre l’Ouest et le bloc socialiste mené par l’URSS.

La Russie et l’Occident traversent leur pire crise depuis la fin de la Guerre froide en raison du conflit en Ukraine.

La montée des tensions avec la Russie inquiète particulièrement les pays de l’ex-bloc socialiste entrés ces dix dernières années dans l’Union européenne et l’OTAN.

 

Kiev réclame en vain un durcissement des sanctions

Pendant ce temps à Bruxelles, l’Ukraine réclamait à Bruxelles un durcissement des sanctions qu’elle n’a pas obtenu.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Pavlo Klimkine, a rencontré la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, avant de s’adresser au Parlement européen.

«Il est temps de formuler un message clair envers Moscou disant que toute nouvelle déstabilisation en Ukraine déclenchera des mesures supplémentaires de l’UE», a déclaré à la presse le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Pavlo Klimkine, alors que ses homologues européens devaient décider de nouvelles sanctions en relation avec le conflit dans l’est de l’Ukraine.

M. Klimkine a ajouté que son pays espérait participer à une rencontre de haut niveau avec la Russie cette semaine pour faire revivre le cessez-le-feu conclu à Minsk en septembre.

«Nous avons besoin de ce message très clair qui identifiera les prochaines étapes (…) il faudrait que cela soit un paquet de sanctions robuste qui exercera de la pression sur tous ceux qui veulent déstabiliser la situation sur le terrain», a plaidé M. Klimkine, reprochant à l’UE de n’avoir jamais eu de politique cohérente sur la Russie.

«Il est maintenant temps d’en trouver une», a lancé le chef de la diplomatie ukrainienne, ajoutant que l’UE devrait aussi soutenir les réformes en Ukraine pour que cela soit un vrai succès».

 

L’U.E. se contentera d’élargir sa liste de personnes sanctionnées

L’Europe a décidé quant à elle  d’élargir la liste des personnes sanctionnées pour leur implication dans le conflit en Ukraine, mais ne durcira toutefois pas ses sanctions économiques.

Les ministres européens des Affaires étrangères, réunis à Bruxelles, ont demandé au service diplomatique de l’UE de «proposer de nouvelles inscriptions sur la liste, en visant des séparatistes».

Une décision doit être prise «d’ici la fin du mois», a indiqué une source européenne. La nouvelle liste ne devrait donc pas comprendre des responsables russes.

Jusqu’ici,  119 personnes, des séparatistes mais aussi des Russes -politiques, oligarques et proches de Vladimir Poutine-, sont visées par un gel de leurs avoirs et une interdiction de visa pour l’UE.

En outre, l’Europe s’en tient  aux sanctions individuelles et n’envisage pas à ce stade de durcir ses sanctions économiques.

«Les sanctions ne sont pas un objectif en soi. Elles peuvent être un instrument si elles viennent avec d’autres» solutions, a expliqué la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. «Il faut maintenir la pression, mais aussi parler» avec M. Poutine, «aussi difficile que cela soit», a quant à lui fait valoir  le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Bert Koenders.

Après le «Je te serre la main, mais c’est bien parce que j’y suis obligé» peu protocolaire de Stephen Harper à Brisbane, il semble que les Européens, eux, ne soient pas tous prêts à s’enfermer dans une logique de guerre.

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:40
Après l’échec du dialogue à Brisbane, sombre avenir pour les relations Est-Ouest

Le président russe Valdimir Poutine en conférence de presse avant son départ du sommet du G20 à Brisbane, en Australie, le 15 novembre 2014 (Service de presse du Kremlin)

 

16 novembre 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le départ anticipé du sommet du G20 à Brisbane de Vladimir Poutine, vilipendé par les puissances occidentales, tout particulièrement les pays anglo-saxons, le premier-ministre canadien allant jusqu’à l’attaquer frontalement, laisse présager un durcissement des positions de Moscou, estiment des experts.

 

Dès l’ouverture du sommet vendredi, les puissances occidentales avaient largement attaqué la Russie, qualifiée de «menace pour le monde», accusée de chercher à «restaurer la gloire perdue du tsarisme» et, se référant à l’Ukraine, d’«agresser» des pays plus petits.

En outre, la «main froide» du premier ministre Stephen Harper au président russe au premier jour du sommet a ajouté à l’humiliation du maître du Kremlin.

Rencontrant le président russe au premier jour du sommet, le premier ministre canadien a en effet laissé entendre qu’il n’avait pas tellement le choix de lui serrer la main, mais il en a profité pour lui intimer, sur un ton «reaganien», de «retirer les troupes russes de l’Ukraine».

Finalement, après deux journées de discussions marquées par des attaques de plusieurs dirigeants occidentaux fustigeant «l’agression» de la Russie en Ukraine, le chef du Kremlin a quitté le sommet de Brisbane bien avant ses homologues et avant la publication du communiqué final, l’Iliouchine présidentiel décollant dimanche de Brisbane aux alentours de 14h15, heure locale.

Saluant diplomatiquement une atmosphère et des discussions «constructives» lors de ce sommet, même si «certains points de vue» de la Russie «ne coïncident pas» avec ceux d’autres pays du G20, le président russes est parti en affichant ce sourire qui lui est propre.

 

Humiliation

«Au sommet du G20, les hôtes australiens ont tenté d’humilier Vladimir Poutine de toutes les manières imaginables», a réagi le magazine russe Expert.

Et le magazine pro-gouvernemental russe de rappeler que Poutine était prêt à faire des compromis, mais pas à abandonner les russophones de l’Est ukrainien. À son tour, Moscou et au sommet, et après il a souligné qu’il est prêt à faire des compromis. «Poutine a une fois de plus clairement défini les lignes rouges russes dans le Donbass», écrit Expert.

«Ainsi, Moscou a clairement indiqué que non seulement continueront à envoyer dans la région des convois humanitaires ([la septième, est déjà sur le territoire du Donbass), mais aussi de les protéger [les citoyens de l'Est ukrainien, ndlr] contre l’agression de l’armée ukrainienne.», poursuit le magazine pro-Kremlin.

Le président russe a répété à Brisbane qu’il est encore un partisan du projet d’une Ukraine fédérale. «Pour la Russie, il est important que les intérêts des personnes vivant dans toute l’Ukraine, y compris dans le sud-est soient respectés, qu’ils jouissent des mêmes droits», a redit Vladimir Poutine.

Mais, après l’échec du dialogue à Brisbane, le point de rupture risque d’être atteint et, «Si à Bruxelles ou au moins à Berlin et à Paris, on est pas prêt à négocier avec Moscou dans ces termes pour que le conflit soit résolu, alors tant pis, non seulement pour la Russie mais aussi pour l’Europe», écrit le magazine russe très proche du pouvoir à Moscou.

Le président russe a aussi condamné le blocus économique imposé par le président ukrainien Porochenko à l’Est ukrainien.

«J’ appris par les médias que le président ukrainien a rendu une ordonnance qui revient essentiellement à un blocus économique de Lougansk et Donetsk. Je pense que cela est une grosse erreur car, de cette façon, ils se coupent de ces régions de leurs propres mains», a déclaré le chef du Kremlin.

Quant à savoir combien de temps se prolongeront les perturbations actuelles, avant de quitter le sommet dimanche, Poutine a redit clairement en conférence de presse en réponse à un journaliste que la balle était dans le camp occidental: «Mais si les gens continuent à faire des tentatives pour régler toutes les questions dans leurs seuls intérêts et à faire de leurs intérêts géopolitiques leur seul point de référence, il est difficile de dire combien de temps cette situation pourrait se poursuivre».

 

Et maintenant, la radicalisation

Et maintenant? Pour l’expert Fiodor Loukianov, président du Conseil pour la politique étrangère et de défense, cité aujourd’hui par l’Agence-France-Presse, il faut s’attendre, en réaction, à un durcissement de la position russe.

«Nous assistons à une radicalisation des positions de certains pays occidentaux, avant tout de l’Amérique du Nord et de l’Australie, hôte du sommet», a estimé l’expert interrogé à la radio russe.

«Il n’y a aucune volonté de leur part d’adoucir leurs positions, et cela déborde dans la sphère publique. En conséquence, la réaction de la Russie est prévisible: elle va également durcir sa position», assure-t-il.

Un avis partagé par l’analyste Stanislav Belkovski, de l’Institut de la stratégie nationale, cité lui aussi par l’agence française. «Si M. Poutine quitte le sommet irrité, nous pouvons sans doute nous attendre à une intensification des combats en Ukraine», estime-t-il.

Le départ anticipé de Vladimir Poutine peut aussi être lu comme un message destiné à son opinion publique.

«Tous ses gestes sont destinés à ses soutiens en Russie» qui, selon l’analyste russe Konstantin Kalachev, approuveront son attitude à Brisbane, en se demandant: «Pourquoi le dirigeant national de la Russie doit-il parler à cet Occident décadent?».

 

La Russie: pas si isolée

De plus, la Russie n’est pas si isolée que cela, tant s’en faut, et, avec la confrontation entre Moscou et l’Occident, on pourrait bien assister au retour des «blocs» comme à l’époque de la guerre froide.

Tout cela n’a pas empêché le président russe Vladimir Poutine, vilipendé par l’Occident, particulièrement les pays anglo-saxons, de prendre une part active à une réunion des chefs d’État et de gouvernement du BRICS avant le début des travaux du sommet du G20.

BRICS est l’acronyme anglais du groupe des quatre grandes puissantes émergentes, le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, plus l’Afrique du Sud qui s’est joint au groupe en 2011.

Prenaient part à la réunion du BRICS, outre le le président russe, la présidente du Brésil Dilma Rousseff, le président de la République populaire de Chine, Xi Jinping, le Premier ministre de l’Inde Narendra Modi et le président de la République d’Afrique du Sud Jacob Zuma.

«Permettez-moi de mentionner aussi la réunion du groupe BRICS qui a eu lieu», a souligné Vladimir Poutine à sa conférence de presse avant son départ de Brisbane. «Ces réunions en marge des sommets du G20 sont devenus partie intégrante de nos contacts réguliers. Nous coordonnons nos positions préliminaires avant la rencontre avec nos autres collègues du G20. Ce sont des échanges de vues fructueux que nous concentrer sur nos intérêts mutuels», a déclaré le président russe, ajoutant «Ce fut le cas cette fois encore, et nous allons continuer cette pratique. Le prochain sommet du BRICS, comme vous le savez, aura lieu en Russie, à Ufa au Bachkortostan les 8 et 9 juillet 2015.

Retour à la guerre froide et à la formation de «blocs», situation explosive. L’Ukraine valait-elle tout cela?

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 16:56
BPC Vladivostok photo Marine Nationale

BPC Vladivostok photo Marine Nationale

 

17 nov 2014 Marine & Océans (AFP)

 

Bruxelles - La France "est suffisamment créative" pour trouver un moyen de ne pas livrer les navires de guerre Mistral à la Russie, mais trouver preneur ailleurs, a estimé lundi le ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavlo Klimkine.

 

L'opposition de Kiev à la livraison des deux bâtiments vendus par la France à la Russie en 2011 est "extrêmement claire", a affirmé M. Klimkine dans un entretien à l'AFP. "Le Mistral ne pourrait et ne devrait pas être livré à la Russie", a-t-il insisté, "aussi bien politiquement que par rapport à l'actuel code de conduite de l'UE", a ajouté le ministre en référence aux sanctions européennes qui interdisent toute exportation d'armes vers ce pays.

 

"Je pense que les autorités françaises, dans leur façon toujours créative et engagée, devraient trouver une solution pour livrer le Mistral à d'autres entités, afin d'assurer la sécurité et non la saper", a poursuivi M. Klimkine. "Je suis sûr que nos amis français trouveront une solution".

 

"Livrer le Mistral ne serait pas seulement un problème politique difficile, mais aussi un problème d'image pour les autorités françaises, car au sein de l'UE et au-delà, de nombreux pays considéreraient une telle livraison comme une atteinte à la sécurité européenne et globale", a-t-il encore déclaré.

 

Construits par les chantiers navals STX de Saint-Nazaire, les Mistral, vendus par la France à la Russie pour 1,2 milliard d'euros en juin 2011, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, sont au centre d'un imbroglio diplomatico-militaire depuis que le président français François Hollande a décidé début septembre de lier leur livraison à un règlement politique de la crise en Ukraine.

 

Vendredi, une source haut placée à Moscou avait sommé la France de livrer un premier Mistral avant fin novembre, sauf à s'exposer à de "sérieuses" demandes de compensation. Samedi, M. Hollande a assuré qu'il prendrait sa décision "en dehors de toute pression".

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 16:50
Ukraine: un plan de retrait des troupes adopté (OSCE)

 

MOSCOU, 15 novembre - RIA Novosti

 

Le Centre pour le contrôle et la coordination en Ukraine a adopté un plan d'éloignement des forces de la ligne de contact dans l'est de l'Ukraine, a annoncé vendredi la Mission spéciale d'observation l'OSCE (SMM).

 

"Les chefs ukrainien et russe du Centre pour le contrôle et la coordination ont informé la SMM de leur entente sur un calendrier d'éloignement progressif des forces de la ligne de contact", a indiqué SMM dans son rapport.

 

Selon SMM, les représentants du Centre ont lancé des discussions à ce sujet avec la république populaire autoproclamée de Donetsk (DNR).

 

"La première version du plan comprend trois phases: arrêt des hostilités (deux jours), retrait des armes lourdes (cinq jours), éloignement des troupes de la ligne de contact conformément au mémorandum de Minsk (21 jours)", lit-on dans le rapport.

 

Kiev a lancé le 15 avril une opération dite antiterroriste en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au coup d'Etat de février. Le 5 septembre, après plusieurs mois d'affrontements meurtriers, Kiev a signé avec les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk un accord de cessez-le-feu à Minsk, sous la médiation de la Russie et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Un mémorandum en neuf points pour sa mise en application a été signé à Minsk le 19 septembre.

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 13:50
L'Otan renforce sa présence près des frontières russes (Stoltenberg)

 

BERLIN, 14 novembre - RIA Novosti

 

L'Alliance atlantique a d'ores et déjà accru la présence de ses forces armées près des frontières russes, a déclaré vendredi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg dans une interview accordée au journal Bild.

 

"Actuellement, il y a un nombre accru de vols de patrouille effectués le long des frontières extérieures, nous déplaçons de plus en plus d'unités militaires à travers l'Europe de l'Est. Tous les deux jours, l'Otan mène des exercices militaires. Nous améliorons également la disponibilité opérationnelle de nos forces de réaction rapide", a indiqué M.Stoltenberg.

 

Toutefois, à la question de savoir si le monde se trouvait au bord d'une nouvelle guerre froide, le secrétaire général a donné une réponse négative.

 

"Non, mais nous ne sommes plus dans la coopération confiante avec la Russie que nous avons bâtie ces dernières années. La Russie a miné l'architecture de sécurité en Europe. Nous devons tout faire pour empêcher la situation en Ukraine de se transformer en une nouvelle guerre froide. La Russie y a également intérêt", a souligné le secrétaire général de l'Otan, ajoutant que l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan n'était pas à l'ordre du jour.

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11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 20:40
Kiev accuse l'OSCE de divulguer l'emplacement de ses troupes

 

KIEV, 11 novembre - RIA Novosti

 

Le Conseil de sécurité nationale et de défense d'Ukraine (SNBO) affirme que des représentants de la mission de suivi de l'OSCE dans le Donbass divulguent des informations sur l'emplacement des militaires ukrainiens, ce qui préoccupe Kiev, a déclaré mardi Andreï Lyssenko, porte-parole du SNBO.

 

"Kiev est préoccupé en apprenant que certains représentants de la mission de suivi spéciale de l'OSCE dans le Donbass rendent publiques des informations sur le déploiement d'unités militaires ukrainiennes. Nous espérons que la mission fera preuve d'impartialité et ne fera rien qui puisse compromettre sa crédibilité auprès de la société ukrainienne", a indiqué M.Lyssenko lors d'un point de presse.

 

Kiev a lancé en avril dernier une opération militaire d'envergure dans l'est de l'Ukraine contre les habitants révoltés par le coup d'Etat de février. Selon les Nations unies, au 31 octobre, le nombre de victimes du conflit a dépassé 4.000 personnes. Plus de 9.000 personnes ont été blessées.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 13:40
Electronic Weapons: Making Crimea Pay

 

October 28, 2014: Strategy Page

 

Russia recently announced that it would refurbish and reactivate the Cold War era Dnepr early-warning radar in Crimea that was closed in 2008 because of a rent dispute with Ukraine. Earlier in 2014 Russia seized Crimea from Ukraine and is apparently confident enough in keeping it to make long-range investments like the $50 million or more it would take to get the Dnepr radar back in working order.

 

This announcement smacks of a publicity stunt. That’s because the Dnepr radar stations are all 1970s technology that, since the 1990s, have been replaced by cheaper (to buy and run) and more efficient radars. Then there is the problem of money being available. The price of oil, a major Russian export, has plunged 25 percent this year and is headed lower. The Defense Ministry has already announced that this will cause planned purchases of new equipment to be delayed or cancelled. Finally, there is a replacement for the Crimean Dnepr radar already under construction in southern Russia. This is one of the new Voronezh radars.

 

In 2013 Russia announced that they were speeding up deployments of its new Voronezh early-warning radar and will now have seven of them operational by 2018. That’s a few years ahead of schedule. These new radars will replace the Daryal radars and the even older models (like Dnepr) that Daryal was replacing but are still in service. The older early-warning radars were usually in areas that were part of the Soviet Union but are not in present day Russia. Thus, earlier this year Russia decided to shut down its Daryal type long range missile detection radar in Azerbaijan after the Azerbaijanis demanded that a new lease increase annual rent from $7 million to $300 million. Russia refused to pay and will shut down the Azerbaijan radar and dismantle it. The ten year lease ended on December 24, 2012. This radar went operational in 1983, and was supposed to be one of seven. But the end of the Cold War halted that project and only one other Daryal radar was built (on the north coast of Russia). That one detected missiles coming in over the North Pole from North America. The radar in Azerbaijan covered all of the Middle East and India. Its role will be assumed by the more modern Voronezh radar design that recently went into service on the Black Sea coast. Russia had offered to upgrade the Azerbaijan radar and pay more rent but not $293 million more a year. In addition, Russia has always paid Azerbaijan $5 million a year for electricity and $10 million a year for other services. About 500 Azerbaijanis were employed at the radar station, in addition to 1,100 Russians.

 

In 2012 Russia activated its fourth Voronezh early warning radar in Irkutsk, Siberia. This was the first of three to be built in eastern Russia. The other two will be in action by 2017. The Voronezh radars in Western Russia cost between $85 million and $128 million each, while those in eastern Russia (VP models) cost over 50 percent more because they cover a wider area. The Voronezh radar can detect incoming missiles up to 6,000 kilometers away, as can the Daryals. Three Voronezh M/DM radars were installed in Western Russia between 2005 and 2011. One is in Kaliningrad on the Baltic Sea. Another is on the east coast of the Black Sea (Armavir, due east of Crimea), while the third is at the eastern end of the Baltic Sea outside St Petersburg.

 

All this recent radar building activity was caused by the collapse of the Soviet Union in 1991, and the destruction of the Russian ballistic missile early warning system. This came about because each of the fourteen new nations, carved out of the Soviet Union, got to keep whatever Soviet era government property was within the new borders. That meant many of the radar stations that formed the Soviet ICBM early warning system were now owned by foreign countries. A combination of disputes over money, and aging electronics, eventually put many of those early warning radars out of action. The two in Ukraine went off line in 2010. Russia was hoping to keep the Azerbaijan radar going but that was not to be.

 

The rising price of oil over the last decade provided Russia with the cash to rebuild its ballistic missile early warning radar system. The first one, outside St Petersburg, was built in 18 months (versus over ten years for the ones it replaced). The new design uses much less electricity, has a smaller staff, and is more reliable. Russia has adopted a lot of Western technology, and work practices, since the collapse of the Soviet Union and it all showed in this radar station. The St. Petersburg facility replaced one that was in Latvia and was dismantled in 2003, after going off line in 1998. The one new radar in Armavir (on the Black Sea coast) was built to replace defunct Soviet era radars in Azerbaijan and Ukraine.

 

The new early warning system is providing detection for missiles coming from all directions. Russian leaders proclaim NATO to still be the major threat but some of the radars face China, just in case.

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:40
L'Ukraine modernise sa Marine (président)

KIEV, 23 octobre - RIA Novosti

L'Ukraine modernisera sa Marine de guerre dès 2015, a annoncé jeudi le président ukrainien Piotr Porochenko sur son site officiel.

"Nous avons des projets prévoyant de moderniser les navires, de les dotes d'armes de précision et de nouveaux moyens de guerre électronique qui les rendront plus efficaces... L'Etat ukrainien débloque assez de fonds pour ce chapitre de la commande militaire", a indiqué le président cité par son service de presse.

Selon lui, moderniser les navires de guerre est plus efficace que d'en construire de nouveaux.

Le président ukrainien Piotr Porochenko a récemment déclaré que l'Etat ukrainien s'était engagé dans la voie de la guerre et qu'il élargirait son soutien à l'industrie de guerre et à l'armée.

Les autorités de Kiev, qui mènent une opération militaire d'envergure dans le sud-est du pays depuis la mi-avril, envisagent de réaliser de nouvelles commandes à l'industrie de défense nationale. Selon le premier ministre Arseni Iatseniouk, le gouvernement est prêt à débloquer un milliard de hryvnias supplémentaires (plus de 76 millions de dollars) sous forme de garanties gouvernementales pour l'achat et le rétablissement des matériels de guerre.

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 16:40
Salon ADEX 2014 - Bakou Expo Center



 26/09/2014 by SITTA

 

ADEX 2014 est la première édition de ce salon azerbaïdjanais qui s’est déroulé du 11 au 13 septembre 2014 au Bakou Expo Center. Le but était de mettre en lumière la production azerbaidjanaise qui représente aujourd’hui plus de 900 armes ou systèmes. Le salon ADEX 2014 a regroupé 200 compagnies de 34 pays et 22 délégations officielles. Sur le salon on trouve huit pavillons nationaux (Azerbaïdjan, Russie, Turquie, Israël, Biélorussie, Corée du sud, Pologne, Ukraine).

BMPT 2 (Uralvagonzavod – Russie)

La firme russe, spécialisée dans la production d’engins blindés, présentait le BMPT 2. ce blindé peut être livré neuf ou, dans le cadre d’une modernisation peut être reconstruit sur la base d’un châssis de char T-72.

BMPT 2 (Russie)

Ce concept unique est particulièrement intéressant, notamment pour les phases de  combat en zone urbaines.

-         puissance de feu

La tourelle, équipée d’une conduite de tir, est armée de deux canons 2A42 de 30 mm pouvant engager des engins blindés jusqu' à 2500 mètres et des obus explosifs jusqu'à 4 000 mètres. Elle intègre également une mitrailleuse PKTM en 7,62 x 54 mm et quatre missiles ATAKA-T (charge creuse ou anti-structure), d’une portée de 6 000 m, sont montés de chaque coté de la tourelle.

-          protection

Par rapport à la version initiale, de nombreux modules ont été ajoutés, parmi lesquels, un ensemble de briquettes réactives placées devant le poste du pilote et à la liaison de la tourelle et du châssis. Les missiles ATAKA-T sont protégés par des coffres blindés. Le train de roulement est protégé par des panneaux réactifs sur les 2/3 avant tandis quand la partie arrière et la nuque de tourelle reçoivent des grilles anti-RPG.

BMPT 2 (Russie)

Le char dispose également de 12 lance-pots fumigènes qui, couplés à des systèmes de détection laser (DAL) peut être déclenchés automatiquement pour émettre un nuage de fumée conséquent.

L’engin est équipé d’un générateur électrique permettant à la tourelle de fonctionner en mode autonome.sans l’aide du moteur.

-          mobilité

Le char est propulsé par un moteur B 84 MC ou BB 92 C2 de 12 cylindres. Le BMPT 2 peut rouler à une vitesse de 60 km/h pour une autonomie de 500 kilomètres.

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GURZA 2 – Tourelle SARP (MODIAR – AZERBADJAN)

Le véhicule GURZA 2 est basé sur un châssis 4x4 de TOYOTA HILUX 12 équipé d’un moteur diesel D4D 114 PS. L’équipage du GURZA 2 est de quatre soldats. Il est pourvu d’une tourelle télé-opérée SARP (Stabilised Advanced Remote Weapon Platform), armée d’une mitrailleuse NSVT de calibre 12,7 x 108 mm.

Gurza 2 (Azerbaïdjan)

Point très intéressant: l’arme peut tirer en roulant grâce à un système de stabilisation intégré. La SARP permet de tirer et d’observer de jour comme de nuit. Le système dispose d’un mode « alerte » lorsque la dernière cartouche est tirée. La NSVT dispose d’une réserve de munitions de 400 cartouches.

La SARP pivote sur 360° et son débattement en site est compris entre -30° et +60°. La tourelleest montée sur une structure tubulaire. En armement secondaire, le véhicule est pourvu de deux mitrailleuses PKM montées sur des supports latéraux.

Gurza 2 (Azerbaïdjan)

MLRSMC  (MODIAR – Azerbaïdjan)

Le MODIAR présentait pour la première fois le MLRSMC (Multiple Launch Rocket System Mobile Complex). Cette pièce d’artillerie basée sur un châssis de Ford F 450 XLT  pourvu d’un moteur de 6,7 litres.

Le MLRSMC reçoit deux paniers de 12 roquettes de 107 mm  sur la plateforme arrière. Ce lance-roquettes est commandé de la place du chef d’engin grâce à un système informatisé. Le lance roquettes multiple et ses composants pèsent 770 kilogrammes à vide et de 1300 kg avec munitions.

MLRSMC (Azerbaïdjan)

Le système permet de tirer deux roquettes par seconde. La portée maximale est comprise entre de 8 000 et 11 000 mètres en fonction de la munition. Le lanceur pivote de 60° vers la droite et de 110° vers la gauche. Le débattement en site va de 0° à +60° à l’exception de la partie avant du véhicule qui empêche le module de descendre à moins de 27°.

MLRSMC (Azerbaïdjan)

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ROKETSAN T 122/300 (ROKETSAN –Turquie)

La firme turque ROKETSAN présentait le MLRS T 122/300. Ce lanceur était pour l’occasion monté sur un châssis russe KAMAZ 63502. le système est conçu pour recevoir quatre tubes de 300 mm ou 40 tubes de 122 mm. Le lanceur déploie des vérins qui permettent de stabiliser la plateforme lors des phases de tir. Le véhicule dispose d’une conduite de tir automatisée. Une fois le véhicule arrêté, le lanceur est en mesure de tirer en moins de 5 minutes.

Rocketsan T 122/300 (Turquie)

Le lanceur appartient à un système composé de plusieurs éléments dont :

-        Le C 122/300, véhicule de commandement et de contrôle ;

-        Le L 122/300, véhicule de ravitaillement en munitions ;

-        Le M 122/300, véhicule météorologique ;

-        Le R 122/300, véhicule de dépannage.

L’équipage du lance-roquettes multiple n’est que de deux hommes.

Rocketsan T 122/300 (Turquie)

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BTR 70 M (MODIAR-AZERBAIDJAN)

Le véhicule blindé BTR-70M, de production azerbaïdjanaise, est basé sur un châssis de BTR 70 remotorisé avec un moteur diesel KAMAZ 740.11.240développant 260 chevaux. Le blindé est équipé d’une tourelle téléopéré SIMSEK. L’engin permet de rouler à 80 km/h avec une autonomie de 550 kilomètres. Le véhicule transporte jusqu’à dix soldats. Le BTR 70M mesure 7,5 mètres de long pour 2,8 mètres de large et 2,32 m de haut.

BTR 70 M (Azerbaïdjan)

La tourelle télé-opérée SIMSEK peut être armée :

-        d’un canon 2A14 de calibre 23 x 152 mm et d’une mitrailleuse coaxiale en 7,62 x 54 mm PKT ;

-         d’une mitrailleuse KPVT de calibre 14,5 x 114 mm (avec un frein de bouche modifié) et d’une mitrailleuse coaxiale en 7,62 x 54 mm PKT.

La tourelle, extra-plate, a un débattement en azimut de 360° et -4° à + 60° en site. Elle a été développée en coopération avec l’Afrique du Sud.

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Pointeur laser TV/DLP 1 (Transvaro – Turquie)

Le pointeur laser TV/DLP 1 est peut être monté sur des armes légères et de petit calibre (fusil d’assaut, fusil mitrailleur, mitrailleuse, etc.,).cet appareil est pourvu de deux lasers :

-        Un pointeur laser Infrarouge avec une longueur d’onde de 820 à 880 nm.

-        Un pointeur visible rouge avec une longueur d’onde de 620 à 680 nm.

Les lasers sont réglables indépendamment l’un de l’autre. L’utilisation de l’infrarouge nécessite l’emploi d’un système de vision nocturne. Le module est alimenté par une pile de type AA. (La portée des lasers est d’environ 1 000 mètres).

Transvaro TV/DLP 1 (Turquie)

Le module pèse seulement 205 grammes pour un encombrement de 100 mm de long, 70 mm de large et 40 mm de haut.

La température d’emploi est de -40°C à 60°C et le module peut rester sous l’eau à une profondeur de huit mètres pendant une période de 30 minutes.

Monté sur des armes longues, il peut être équipé d’un commutateur pour l’utiliser à distance.

Transvaro TV/DLP 1 (Turquie)

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THETIS (EOST- Corée du Sud)

La camera thermique jour/nuit THETIS produite par la firme sud coréenne EOST, est destinée aux équipes d’observation, aux forces spéciales, aux commandants de compagnies, aux unités de surveillance de zone sensible, etc...

Thetis (Corée du Sud)

La THETIS intègre :

-        une camera jour CMOS avec un champ de 8°x 6° et un zoom électronique X2 ;

-        une camera thermique non refroidie avec un capteur bolométrique de 640 x 480 pixels.

Ce système dispose d’un détecteur de présence permettant la mise en sommeil pour économiser la batterie. Ce module permet d’enregistrer une heure de vidéo ou de faire 10 000 photographies. Les images récupérées peuvent être stockées sur la carte SD ou envoyées directement via le système de transmission de l’utilisateur vers les échelons de commandement. La camera thermique dispose de plusieurs champ de vision.

La THETIS pèse 1,8 kilogramme pour un encombrement de 220 mm de long, de 262 mm de large et 103 mm de haut.

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THUNDERSTORM (ISPRA-Israël)

La firme proposait le lanceur-grenades multiple de 38 mm à létalité réduite THUNDERSTORM.

Thunderstorm (Israël)

Système facile à monter sur un véhicule terrestre, un bâtiment de surface ou sur une structures de défense fixe, le THUNDERSTORM possède 12 lanceurs à percussion mécanique et une mise de feu par solénoïde. Le bloc de commande permet de tirer par groupe de trois grenades de même type ou variées : lacrymogène, flash bang, fumigène, à impact, etc. Il est également possible de tirer les 12 grenades en même temps.

Ce système permet de traiter des cibles allant de 50 à 180 mètres en fonction des munitions, en limitant les risques collatéraux. A noter que la firme ISPRA produit de nombreux équipements pour les forces de l’ordre : munitions, lanceur, équipement de protection, etc.

La phase de rechargement s’effectue en faisant basculer les canons par groupe de 6 (à gauche et à droite).

Thunderstorm (Israël)

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ZVEROBOY (FAVORIT-Russie)

La firme russe proposait le système de surveillance du champ de bataille ZVEROBOY monté sur véhicule 4x4.

ZVEROBOY (Russie)

Le ZVEROBOY dispose d’un radar ROSA, couplé à un module optronique FOCUS-D. il reçoit également un système de détection de moyens de communications. Le système est pourvu de moyens de transmissions qui lui permettent de donner en temps réel les informations recueillies par ses différents capteurs. Le véhicule dispose d’un système de conduite de nuit et d’un générateur d’énergie. Il se déploie en moins de dix minutes et le générateur permet de rester sur une même zone pendant 24 heures. L’équipage est composé de trois hommes.

La camera diurne permet de détecter un homme à six kilomètres et un véhicule à neuf kilomètres.

La camera thermique détecte un homme à dix kilomètres et un véhicule à 13 kilomètres.

Quant au radar, il détecte un homme à une distance de huit kilomètres et un véhicule à 12 kilomètres.

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La tourelle téléopérée BLIK 2 (UKRSPECEXPORT – Ukraine)

La tourelle télé-opérée BLIK 2 était présentée pour la première fois. Sa masse raisonnable lui permet d’être montée sur des engins blindés de petite taille.

BLIK 2 (Ukraine)

Cette tourelle est fortement armée. Elle possède :

-        une mitrailleuse NSVT en 12,7 x 108 mm avec 150 cartouches (+150 cartouches en réserve) ;

-        un lance-grenades AGS 17 de 30 mm avec 29 grenades (+29 grenades en réserve) ;

-        une mitrailleuse PKT en 7,62 x 54 mm avec 250 cartouches (+ 1 000 cartouches en réserve) ;

-        huit lance-pots fumigènes 902 B de 81 mm.

Avec ce panel d’armement, la tourelle peut traiter de manière adaptée les cibles qu’elle rencontrera : du véhicule légèrement blindé aux groupes d’infanterie en passant par les phases de combat à portée réduite.

La BLIK 2 a une masse totale de 350 kilogrammes (armes et munitions comprises. la RCWS (Remote Control Weapon System) à une hauteur de 700 mm (au dessus du toit) et un diamètre d’environ 1400 mm sans armes.

BLIK 2 (Ukraine)

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Fusil d’assaut KHAZRI (MODIAR-Azerbaïdjan)

Le fusil d’assaut KHAZRI produit par le MODIAR est chambré pour la munition 5,45 x 39 mm. L’arme fonctionne par emprunt des gaz. L’alimentation s’effectue par boitier chargeur translucide de 30 cartouches, permettant de contrôler le nombre de munitions restant. L’arme est pourvue d’une crosse pleine repliable (dans la crosse est placé le kit d’entretien) sur le coté pour en réduire l’encombrement.

Khazri (Azerbaïdjan)

Le système de visée est constitué d’une hausse à curseur et d’un guidon pourvu d’oreilles de protection. Un rail de fixation est prévu pour le montage de systèmes de visée optique diurne ou nocturne. L’arme dispose d’un sélecteur de tir de type kalashnikovà trois positions : sureté, semi automatique et automatique. Enfin elle dispose d’une baïonnette multi-usages très pratique sur le terrain.

Khazri (Azerbaïdjan)

SARSILMAZ  B6 Compact (SARSILMAZ – Turquie)

La firme turque présentait le pistolet SARSILMAZ B6 Compact, arme compacte qui dispose d’une carcasse en polymère afin d’en réduire son poids et de mieux résister aux agressions extérieures. Le pistolet est chambré pour la munition 9 x 19 mm et dispose d’un chargeur de 13 cartouches. Le système de visée est constitué d’une hausse en U et d’un guidon. Le dessus de la glissière est strié longitudinalement pour éviter le risque de réverbération lors de la visée.

Sarsilmaz B 6 Compact (Turquie)

Ce pistolet mesure 189,5 mm dont 98,75 mm pour le canon. Sa masse à vide est de 700 grammes. La durée de vie du canon est de 25 000 cartouches. Le pistolet est pourvu d’un levier de sureté mécanique et d’un levier arrêtoir de glissière du coté gauche de l’arme. Le SARSILMAZ B 6 Compact dispose d’un verrou de chargeur placé à l’intersection de l’arcade de pontet et de la poignée pistolet. La carcasse dispose d’un busc permettant de protéger la main lorsque le marteau est armé.

Sarsilmaz B 6 Compact (Turquie)

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BELOMA PD 09 (BELOMA-Biélorussie)

La firme biélorusse présentait une conduite de tir BELOMA PD 09 pour armes légères et lance-roquettes d’infanterie.

Cette conduite de tir dispose d’une voie jour, une voie nuit, d’un télémètre laser, d’un ordinateur balistique, etc. La BELOMA PD 09 peut être montée sur les armes pourvues de système de fixation latérale ou Picatinny en fonction de la demande du client.

Beloma PD 09 (Bielorussie)

La BELOMA PD 09 intègre une banque de données spécifique à un grand nombre d’armes (fusils d’assaut, fusil de tireur d’élite ou lance-roquettes antichar), ce qui lui permet d’être montée sur ces dernières sans correction particulière. La conduite de tir présentée lors du salon était programmée pour le lance-roquettes RPG 7. Il faut cependant intégrer des paramètres comme la température et la vitesse du vent, puis choisir le type de munition, prendre la visée et effectuer la télémétrie. Une fois ces données intégrées, la solution balistique s’affiche. Il suffit alors de remettre la croix de visée sur la cible. Ce système permet d’augmenter la probabilité d’atteinte et ainsi de réduire la consommation de munitions.

La BELOMA PD 09 peut être montée sur une large gamme d’armes pourvues de système de fixation latérale ou Picatinny en fonction de la demande du client.

Beloma PD 09 (Biélorussie)

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MTLB AM (MODIAR – Azerbaïdjan)

Le MODIAR présentait le MTLB AM, engin d’appui chenillé basé sur châssis MTLB. Le véhicule pèse près de 7,3 tonnes et trois hommes composent son équipage. Cette version est équipée d’une tourelle armée de plusieurs systèmes d’arme :

-        un lance-grenades automatique AGS 17 de 30 mm avec une réserve de 300 grenades. Il peut tirer jusqu’à 1 7000 m ;

-        un lance-roquettes multiple de 24 tubes de 57 mm avec une réserve de 75 roquettes.  Il peut traiter des cibles jusqu’à six kilomètres;

-        une mitrailleuse PKT de calibre 7,62 x 54 mm avec une réserve de 2 000 cartouches prend en compte des cibles jusqu’à 1 000 m.

La tourelle possède un débattement en site de -5à +30° et de 360° en azimut. Le système de visée optique dénommé 1 PZ 3 permet de voir des cibles de jour jusqu’à 600 mètres et jusqu’à 1 000 mètres de nuit.

MTLB AM (Azerbaïdjan)

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Alov Thermal Sight (Alov Plant - Azerbaïdjan)

La lunette de visée thermique non refroidie Alov Thermal sight est destinée aux armes légères d’infanterie (fusils d’assaut, mitrailleuses, fusils de tireur d’élite…). Elle se monte facilement sur les armes équipées de rails Picatinny mais il est possible d’utiliser d’autres systèmes de fixation.

L'Alov Thermal Sight fonctionne dans la bande spectrale 8-12 µm et offre un grossissement X6 et d’un champ de vision de 4,5° x 3,38°. Un zoom électronique x 2 et x 4 équipe par ailleurs la lunette.

La masse de l'Alov Thermal Sight est de 2,1 Kg. Elle est alimentée par piles AA ou par batterie. Son autonomie est de 12 heures à une température de 12°C.

La lunette dispose d’une sortie vidéo pouvant être reliée à divers accessoires de recopie. Elle peut également être couplée à un monoculaire (HUD) relié par un câble, permettant ainsi au tireur de voir et de pouvoir tirer à défilement en exposant uniquement l’arme et les mains du tireur.

Alov Thermal Sight (Azerbaïdjan)

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 11:40
Ukraine returns to the idea of Swedish JAS-39 licence production

 

20.10.2014 by Denys Kolesnyk

 

The Armed Forces of Ukraine are currently in a very difficult situation and need a radical update. It is obvious, that in the nearest future Ukraine has to update its aircraft fleet. It is clear, that the military jets procurement should be carried out through the international tender system, however, it is also obvious, that the aircraft should be as multi-functional and inexpensive as possible in order to reduce the maintenance costs. Having several types of military jets is a luxury for Ukraine.

 

That’s why the leadership and the Ministry of Defense of Ukraine have returned to the idea of Swedish jet JAS-39 “Gripen” adoption.

 

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 11:40
Kiev se dotera d'armes de précision et de missiles de croisière (Porochenko)

 

KIEV, 21 octobre - RIA Novosti

 

L'armée ukrainienne se dotera d'armes de précision et de missiles de croisière, a déclaré mardi le président ukrainien Piotr Porochenko lors d'une visite de travail à Dniepropetrovsk.

"J'ordonne de modifier la commande militaire d'Etat pour 2015 et de prévoir des fonds pour la production d'armes de précision, de missiles de croisière", a indiqué M.Porochenko.

Le président a rappelé que l'industrie de défense ukrainienne n'avait pas reçu de commandes portant sur des armes de précision depuis 2009. "Nous devons être certains que nos troupes et leurs armes correspondent aux meilleures normes mondiales", a ajouté le président.

Les autorités de Kiev, qui mènent une opération militaire d'envergure dans le sud-est du pays depuis la mi-avril, envisagent de réaliser de nouvelles commandes à l'industrie de défense nationale. Selon le premier ministre Arseni Iatseniouk, le gouvernement est prêt à débloquer un milliard de hryvnias supplémentaires (plus de 76 millions de dollars) sous forme de garanties gouvernementales pour l'achat et le rétablissement des matériels de guerre. Le président ukrainien Piotr Porochenko a récemment déclaré que l'Etat ukrainien s'était engagé dans la voie de la guerre et qu'il élargirait son soutien à l'industrie de guerre et à l'armée.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:40
Le Parlement ukrainien approuve le nouveau ministre de la Défense

 

2014-10-14 xinhua

 

Le Parlement ukrainien a approuvé mardi la désignation du commandant de la Garde nationale Stepan Poltorak comme nouveau ministre de la Défense.

 

Cette désignation a été soutenue par 245 députés de l'assemblée qui compte 450 membres au total, après sa nomination par le président ukrainien Petro Porochenko.

 

Dans un discours prononcé devant les députés, M. Poltorak a fait savoir que la priorité de son travail est d'apporter la paix à l'Ukraine après plusieurs mois de troubles.

 

"L'Ukraine a besoin de paix et seules des forces armées modernes et mobiles, bien formées et bien équipées peuvent la garantir. Je le comprends parfaitement et je sais ce qu'il faut faire", a affirmé M. Poltorak.

 

M. Poltorak, un général âgé de 49 ans, docteur en sciences pédagogiques et professeur adjoint, a été le chef des Forces internes de l'Ukraine entre février et mars 2014.

 

Le 19 mars, il a pris en charge la Garde nationale, une force militaire formée de combattants pro-gouvernement bénévoles, qui luttent contre les insurgés séparatistes dans l'est de l'Ukraine.

 

M. Porochenko a accepté dimanche la démission de l'ancien ministre de la Défense, Valéri Gueleteï, qui avait fait l'objet de condamnations pour l'inefficacité de la gestion de l'opération militaire du gouvernement dans l'est du pays.

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