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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 17:00
Le retour de la menace terroriste ?

 

11.09.2014 Jean-François Fiorina Grenoble Ecole de Management - notes d'analyse géopolitique
 

Un enjeu géopolitique autant que sécuritaire

 

Il y a tout juste 13 ans, le 11 septembre 2001, les États-Unis étaient frappés au coeur par une vague d’attentats meurtriers. Une attaque, et une riposte, qui allaient bouleverser en profondeur les rapports de force géopolitiques. Malgré la Global War On Terror décrétée et conduite par le président George W. Bush, la menace semble toujours plus actuelle. La Grande-Bretagne vient de relever son niveau d’alerte de sécurité, tandis que le gouvernement français a présenté au début de l’été un projet de loi « renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme ».

En cause ? La menace jihadiste, et plus précisément, pour les États européens, la participation de centaines de leurs ressortissants à la « guerre sainte » en Syrie et désormais en Irak, sous le noir étendard de l’État islamique (EI, ex- EIIL). L’émotion légitime suscitée par les exactions dont celui-ci se rend coupable, le risque énoncé d’un possible retour en Europe de centaines de jihadistes formés et fanatisés, appellent à une meilleure compréhension du phénomène terroriste. Car il s’avère bien plus complexe – mais aussi bien moins irrationnel – que ne le laisserait supposer une approche dictée par la seule actualité.

En relevant, le 29 août 2014, de « substantiel » à « grave » son niveau d’alerte de sécurité, Londres a justifié cette mobilisation par la menace terroriste représentée par les centaines de Britanniques aguerris au jihad en Irak et en Syrie. « Avec l’État islamique, nous sommes confrontés à la menace la plus grave que nous ayons jamais connue« , avertit le Premier ministre David Cameron.

Pour autant, comme l’a précisé la ministre de l’Intérieur Theresa May, si une attaque terroriste est jugée « hautement probable« , il n’existe pas d’informations sur une menace « imminente« . Même situation en France, où le Premier ministre Manuel Valls estime que le risque d’attentats islamiques est aujourd’hui « la menace la plus importante« , sans que l’on sache si les services de renseignement disposent d’éléments tangibles.

L’inquiétude est cependant relayée par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, porteur d’un projet de renforcement des mesures antiterroristes, qui vient de déclarer à la presse qu’ »avec 900 ressortissants français en Syrie, confrontés à la barbarie que l’on sait, nous sommes face à un phénomène sans précédent » (Le JDD, 31/08/2014). Appréhender le risque terroriste, islamiste en particulier, nécessite de mieux connaître ce phénomène.

Parmi la nombreuse documentation disponible, deux ouvrages récents nous y invitent. Les armes du terrorisme, de Gérard Desmaretz, et Le Terrorisme pour les nuls, des criminologues Alain Bauer et Christophe Soullez.

 

Le terrorisme : une philosophie de l’action

Auteur spécialiste du renseignement, Gérard Desmaretz souligne que ce que nous savons – ou croyons savoir – du terrorisme relève en général d’un jugement de valeur, alors que « le terrorisme reste avant tout une méthode de lutte mise en oeuvre par des combattants en civil« . Ces « combattants » usent donc de modes opératoires, sinon similaires, au moins comparables, dictés en premier lieu par l’environnement dans lesquel ils opèrent.

En milieu urbain, la source principale reste, selon Desmaretz, le Manuel de guérilla urbaine, écrit en 1969 par le militant communiste brésilien Carlos Marighella. Il en veut pour preuve l’absence de renouvellement fondamental des techniques terroristes – les documents retrouvés au sein de la nébuleuse Al Qaida relevant davantage des grands principes de la guerre révolutionnaire (Manuel de Manchester).

Même la réflexion en matière de doctrine d’emploi apparaît secondaire dès lors que l’objectif est immuable : « le propos de la terreur, c’est de terroriser« , rappelle Marighella. Arme de communication plus que de guerre, le terrorisme a pour cible principale les médias et, à travers eux, les sociétés qu’il peut en effet contribuer à se fracturer – notamment à cause des tendances contre-démocratiques que la lutte contre le terrorisme, ou son discours, peut faciliter.

Les cibles et les techniques sont donc en général connues : attentats à l’explosif, attaques armées et assassinats, détournements ou destructions d’avions, piraterie maritime, cyberterrorisme, voire terrorisme NRBC – comme avec l’attaque au gaz sarin dans le métro de Tokyo par la secte Aum, le 20 mars 1995, ou la campagne de lettres piégées à l’anthrax aux États-Unis dans les semaines suivant le 11 septembre 2001.

Il n’en demeure pas moins que, comme les (autres) criminels, les terroristes font preuve d’une très forte capacité d’adaptation – à la mondialisation en particulier.

La décision-cadre du Conseil européen du 13 juin 2002 relative à la lutte contre le terrorisme, fortement inspirée du Terrorism Act anglais en date du 20 juillet 2000, rappelle ainsi que « le terrorisme a une longue histoire mais ce qui rend le terrorisme actuel particulièrement dangereux c’est que, à la différence des actes terroristes du passé, les effets réels ou potentiels des attaques armées sont de plus en plus dévastateurs et mortels. Cela peut être dû à la sophistication croissante et aux impitoyables ambitions des terroristes eux-mêmes, comme l’ont récemment montré les terribles événements du 11 septembre aux États-Unis. Cela peut aussi résulter de l’évolution technologique [...] tant en ce qui concerne le domaine des armes et des explosifs conventionnels que dans les domaines encore plus terrifiants des armes chimiques, biologiques ou nucléaires. En outre, de nouvelles formes de terrorisme apparaissent. À plusieurs occasions récentes, des tensions dans les relations internationales ont entraîné une recrudescence d’attaques contre les systèmes d’information« .

 

Phénoménologie du « nouveau » terrorisme islamiste

Alors que des nouvelles formes de terrorisme apparaissent (« gangsterrorisme » des FARC, « terrorisme à domicile » du type de l’attentat du marathon de Boston le 15 avril 2013, « loups solitaires » à la Breivik…), l’attention se focalise aujourd’hui sur le terrorisme islamiste, sur fond de renouveau jihadiste.

La volonté de « retour aux choses mêmes » (Husserl) impose de savoir de quoi l’on parle. C’est ce que proposent Alain Bauer et Christophe Soullez dans leur dernier ouvrage. Ils rappellent ainsi que « la nouvelle vague radicale » puise ses racines dans la conjonction de nombreux facteurs : mue du terrorisme d’État proche-oriental, conséquences de la guerre civile libanaise, résurgence de l’impératif de jihad (porté notamment par les Frères musulmans), expérience transnationale et décentralisée de la mouvance Al Qaida (elle-même issue du soutien occidental aux moudjahidin afghans puis « stimulée » par l’unilatéralisme américain pos-guerre froide).

De même, l’ex-état islamique en Irak et au Levant (EEIL), aujourd’hui EI, ne relève-t-il pas de la seule initiative de quelques « fous de Dieu« . Il est le continuateur de l’État Islamique d’Irak, lui-même issu d’une alliance entre Al Qaida en Mésopotamie et des groupes islamiques et tribaux sunnites d’Anbar (Irak), qui ont su profiter des soutiens internationaux dans la guerre civile déclenchée contre le régime alaouite syrien pour absorber en avril 2013 une grande partie du Front Al Nosra. « Outre un dispositif structuré et internationalisé, l’EEIL semble avoir pris comme modèle une synthèse entre le Hezbollah, le Bass et le Parti bolchevique de l’ex-URSS. Organisation véritable et pyramidale, faisant régner la terreur en interne et en externe, rassemblant des brigades aguerries (Libyens, Tchétchènes, occidentaux, etc.), la structure est surtout connue pour sa détermination et son refus de la négociation. »

Elle prétend s’ériger en État alternatif aux pays actuels et commence à faire des émules. La création d’un tel « califat » en Libye n’est sans doute qu’une question de temps en l’absence de réponse ferme et coordonnée – les puissances occidentales ayant ici comme en Syrie une responsabilité toute particulière compte tenu de leurs erreurs passées…

 

Quelles réponses étatiques à la menace terroriste ?

La répression du terrorisme a longtemps souffert de deux handicaps : la difficulté à le qualifier pénalement et, de fait, la disparité d’approche dans les différents systèmes juridiques nationaux. Ces obstacles juridiques sont désormais levés. À l’échelle européenne, c’est la convention du Conseil de l’Europe pour la prévention du terrorisme, signée à Varsovie le 16 mai 2005 et ratifiée par Paris le 13 février 2008, qui permet une meilleure coordination de la lutte anti-terroriste.

En France, c’est la loi du 9 septembre 1986 qui fixe la doctrine pénale, permettant d’apprécier la nature terroriste d’une activité par la combinaison de deux critères : l’existence d’un crime ou d’un délit de droit commun incriminé par le Code pénal, mais « ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur« .

Cette doctrine a fait ses preuves en matière de répression, mais reste peu probante pour la prévention. C’est tout le sens de la réforme proposée aujourd’hui en France, basée notamment sur la sensibilisation de l’entourage et la détection des apprentis djihadistes, tandis que les Britanniques s’orientent vers des mesures plus radicales : confiscation des passeports et assignation à résidence des suspects, contrôle policier des passagers en partance ou en provenance de Syrie et d’Irak…

Reste que l’un des moyens d’endiguer la menace d’une propagation du jihad en Europe pourrait être plus classique : traiter avec les protecteurs, commanditaires ou au moins fins connaisseurs des mouvements incriminés. En l’espèce, s’agissant de l’EI, avec certains États du Golfe arabo-persique. En leur faisant comprendre, par la voie diplomatique et l’intermédiaire de nos services de renseignement si nécessaire, quelles sont les limites que nous entendons fixer à leur soutien aux jihadistes transnationaux.

À savoir, l’inviolabilité de notre territoire. Sachant que ces pays n’ont pas d’intérêt – sauf à titre d’avertissement – à faire perpétrer des attentats en France et en Europe… D’ailleurs, même si bien sûr la situation peut toujours évoluer et l’EI comme les « jihadistes européens » échapper à la tutelle de leurs « parrains« , seuls des actes isolés sont à ce jour à déplorer, comme celui de Mehdi Nemmouche, soupçonné de l’attaque du musée juif de Bruxelles, voire de Mohammed Merah.

In fine, le terrorisme conduit moins à nier les États qu’à les renforcer. C’est aussi en cela qu’il constitue une question géopolitique.

 

Pour aller plus loin :

  •  Le Terrorisme pour les nuls, par Alain Bauer et Christophe Soullez, First Editions, 184 p., 7,95 € ;
  • Les armes du terrorisme. La vérité dévoilée, par Gérard Desmaretz, Editions Chiron, 211 p., 23 € ;
  • Les terroristes disent toujours ce qu’ils vont faire, par Alain Bauer et François-Bernard Huyghe, Puf, 355 p., 29 €.

 

Note RP Defense : lire « Le terrorisme pour les Nuls » - ITW d'Alain Bauer par @SDBRNewse

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 16:35
India receives fifth Boeing P-8I maritime patrol aircraft

Indian Navy's fifth Boeing P-8I maritime patrol aircraft taking off during its delivery. Photo Boeing.

 

11 September 2014 naval-technology.com

 

The Indian Navy has taken delivery of its fifth P-8I long-range maritime reconnaissance and anti-submarine warfare aircraft from Boeing, which would support the navy's maritime patrol requirements.

 

Delivered as part of a deal signed in January 2009 for eight P-8I aircraft, the latest aircraft joins the navy's already existing fleet of four P-8Is, which are currently undergoing operational review.

 

Indian Navy naval staff deputy chief vice admiral RK Pattanaik said: "The P-8I programme is progressing on schedule, and the aircraft are providing the capabilities to meet our maritime reconnaissance and anti-submarine warfare requirements."

 

Powered by CFM International's two CFM56-7 engines, the aircraft features a directional infrared countermeasures (DIRCM) system and the electronic support measures (ESM) system, which safeguard the jet from approaching infrared-guided missiles.

 

Based on Boeing's Next-Generation 737 commercial aircraft, the Indian navy version of the US navy's P-8A Poseidon jet integrates Indian-built sub-systems that are customised to meet the country's maritime patrol necessities.

 

Boeing Defense, Space and Security (BDS) India vice-president Dennis Swanson said: "This is another important milestone for the programme and we look forward to continuing our great relationship with India.

 

"We'll deliver one more P-8I before the end of the year, followed by two in 2015."

 

Incorporating advanced sensor and display technologies, in addition to open system architecture, the aircraft supports missions including anti-submarine warfare (ASW), anti-surface warfare (ASUW), intelligence, maritime patrol, surveillance and reconnaissance.

 

Boeing P-8 international programme manager Mark Jordan said: "We appreciate that senior representatives of the Indian Navy were with us in Seattle to participate in delivery activities and watch the plane take off for Rajali.

 

"It's a great accomplishment for the entire team, and we're hard at work assembling and testing the next P-8I in line for delivery."

 

The aircraft has been built by a Boeing-led industry team including CFM International, Northrop Grumman, Raytheon, Spirit AeroSystems, BAE Systems and GE Aviation.

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 16:30
U.S. Navy F/A-18 Hornets operate aboard USS George H.W. Bush in the Arabian Gulf


11 sept. 2014 US Navy

 

ARABIAN GULF (Sept. 10, 2014) U.S. Navy F/A-18 Hornets launch and land on the flight deck aboard the aircraft carrier USS George H.W. Bush (CVN 77). The president has authorized U.S. Central Command to conduct military operations in support of humanitarian aid deliveries and targeted airstrikes in Iraq to protect U.S. personnel and interests, in response to activities conducted by Islamic State in Iraq and the Levant (ISIL) terrorists. (U.S. Navy video/Released)

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 12:30
le GAé sur le pont du PA CDG photo Christian Cavallo - Marine Nationale

le GAé sur le pont du PA CDG photo Christian Cavallo - Marine Nationale

 

11/09/2014 par Jean Guisnel - Défense ouverte / Point.fr

 

Les messages diffusés par l'exécutif français depuis plusieurs jours sont explicites : la France s'engagera aux côtés des États-Unis dans les frappes contre les djihadistes de l'État islamique, ce que confirmera le président de la République François Hollande lors de son déploiement en Irak, vendredi. Mercredi, le ministre des Affaires étrangères a implicitement évoqué cette participation française à des frappes en déclarant à l'Assemblée nationale : "La détermination des égorgeurs de Daesh (acronyme de l'État islamique en arabe) est forte, la nôtre doit l'être plus encore."

Son collègue de la Défense Jean-Yves le Drian a également préparé les esprits à cette intervention. Dans son discours de clôture de l'université d'été de la défense, mardi à Bordeaux, il a ainsi dressé un tableau très alarmant de la situation dans cette partie du monde : "En Irak et en Syrie en particulier, l'organisation terroriste Daesh, qui se prétend État islamique, atteint des degrés de maîtrise territoriale transfrontalière, d'organisation, de capacité financière et d'équipement encore jamais vus. Elle a déjà pris le monde à témoin d'actes barbares. Au quotidien, elle terrorise des populations entières. Elle déstabilise une région déjà très fragilisée et ambitionne de constituer un État terroriste dans le voisinage de l'Europe." Paris estime que la légitimité internationale est d'ores et déjà offerte par la résolution 2170 du Conseil de sécurité de l'ONU, en date du 15 août.

 

Le porte-avions Charles de Gaulle en "pré-alerte"

En réalité, la participation de la France aux frappes américaines contre Daesh a été envisagée dès le début des opérations, durant la première quinzaine d'août. Nous pouvons révéler que le porte-avions Charles de Gaulle avait alors été mis en état de "pré-alerte" (un statut sans grande signification réelle puisqu'il s'agit d'un état quasi permanent du navire) et que l'envoi d'un certain nombre de chasseurs-bombardiers de l'armée de l'air avait été envisagé, soit à destination de la Turquie, soit des Émirats arabes unis. Une douzaine d'avions français auraient été dépêchés en urgence si les troupes du djihadiste Abou Bakr al-Baghdadi avaient directement menacé la capitale irakienne Bagdad, ce qui ne s'est finalement pas produit.

Le dispositif dont la France prépare actuellement le déploiement serait du même ordre. Pour autant, tous les cadres militaires consultés ces derniers jours en conviennent : utiles, voire indispensables, pour affaiblir l'organisation terroriste, les opérations aériennes ne seraient pas suffisantes. Ils n'en veulent pour preuve que la situation actuelle en Libye. Sauf que... il est hors de question pour Paris de dépêcher des troupes terrestres en Irak. La principale impossibilité est d'ordre politique. Certes, des forces spéciales s'y trouvent déjà avec du personnel de la DGSE, en nombre très limité, mais ces troupes n'agissent pas en tant que forces combattantes. Elles évaluent les besoins des Kurdes et leur enseignent l'usage des armes qui leur ont déjà été fournies (mitrailleuses de 12,7 mm et canons de 20 mm, missiles antichars Milan, notamment).

 

L'intendance ne suit pas

Mais quand bien même serait-il politiquement opportun de déployer des troupes françaises dans cette partie du monde - comme ce fut le cas en 1991 -, encore faudrait-il que le gouvernement dispose des moyens financiers pour le faire. Tel n'est pas le cas. Une intervention aérienne n'exige pas de moyens considérables. Un corps expéditionnaire, si... Et la réalité budgétaire est cruelle. Quatre cent cinquante millions d'euros ont été affectés aux opérations extérieures (OPEX) dans le budget 2014.

Mais la poursuite imprévue de l'opération Serval, devenue depuis Barkhane dans la BSS (bande sahélo-saharienne), et le lancement en fin d'année dernière de Sangaris en RCA ont fait exploser les compteurs. La défense ne veut pas dire où en est l'état des dépenses, mais la barre du milliard d'euros sera franchie. Qui va payer ? La défense, dit Bercy qui ne lâchera jamais l'affaire. Le Drian estime que ce surcoût doit être pris en charge par le budget de l'État, son ministère y contribuant à hauteur de sa part dans ce dernier, soit 20 %. Tout cela fera l'objet d'une discussion parlementaire chaude, dans les semaines qui viennent.

 

Et la Libye dans tout ça ?

Une chose est sûre : Jean-Yves Le Drian aura du mal à convaincre François Hollande et Manuel Valls de lui accorder des crédits pour les opérations qu'il souhaite voir l'armée française conduire aux parages de la Libye en pleine décomposition. Le sujet est sur la table, et chacun sait qu'une force de stabilisation dans ce pays exigerait des dizaines, voire des centaines, de milliers d'hommes en coûtant une fortune. Évoquant l'ensemble de ces situations inspirant aux militaires français les plus grandes inquiétudes, le ministre de la Défense a expliqué mardi : "Ces crises majeures nous concernent toutes. Ce qui se passe en Ukraine, en Syrie, en Irak, en Libye, au Sahel, au Nigeria, pour s'en tenir à ces fronts, met directement en jeu la sécurité des Français et celle des Européens. En cela, elles sont un test de notre capacité commune à répondre aux menaces qui pèsent sur nous."

Mais cette énumération est aussi un aveu. Déployées et appréciées, efficaces mais sans le sou, les armées françaises sont très proches de la limite de leurs capacités d'intervention. La solution ? Elle est budgétaire. On a compris qu'on atteint les limites de la discussion...

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 12:30
U.S. Navy F/A-18 Hornets return to GHWB


10 sept. 2014 US Navy

 

ARABIAN GULF (Sept. 10, 2014) F/A-18 Hornets land on the flight deck of the aircraft carrier USS George H.W. Bush (CVN 77). George H.W. Bush is supporting maritime security operations and theater security cooperation efforts in the U.S. 5th Fleet area of responsibility. (U.S. Navy video/Released)

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 16:20
High Energy Laser (HEL) - Mobile Demonstrator photo Boeing

High Energy Laser (HEL) - Mobile Demonstrator photo Boeing

 

09/09/2014 Par Julien Bergounhoux - industrie-techno.com

 

Le laser à haute énergie de Boeing vient de passer une étape importante. Ce démonstrateur mobile, monté sur un camion, s'est montré capable de neutraliser ses cibles (drones, tirs de mortier de 60 mm) même dans des conditions météorologiques difficiles. Une condition impérative pour la future mise en service de systèmes défensifs à énergie dirigée.

 

Boeing vient de tester avec succès le fonctionnement de son démonstrateur mobile de laser à haute énergie (High Energy Laser Mobile Demonstrator, ou HEL MD) dans des conditions météorologiques difficiles. Les tests ont eu lieu en collaboration avec l'armée des Etats-Unis, sur la base aérienne d'Eglin, en Floride.

 

Suite de l’article

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 16:20
Tomahawk Block IV TACTOM

Tomahawk Block IV TACTOM

 

10 September 2014 naval-technology.com

 

The US Navy has successfully completed back-to-back flight trials of the Raytheon-built Tomahawk Block IV missile cruise missile to demonstrate its recent software improvements.

 

During the first test, a Tomahawk Block IV missile was launched from the US Navy's Los Angeles-class submarine USS Hampton (SSN-767) vertical capsule launch system, flew in a pre-planned mission until directed to a new target by strike control personnel.

 

Prior to striking the updated target at the Naval Air Warfare Center Weapons Division, China Lake weapons range, the missile successfully demonstrated its enhanced flex retargeting.

 

During the second flight test, a Tomahawk Block IV missile was launched by the guided missile cruiser USS Lake Champlain (CG 57), following which the missile flew a series of pre-planned high altitude manoeuvres and validated its improved performance.

"These flight tests demonstrate how Raytheon and the US Navy are working together to enhance this already sophisticated weapon."

 

Following a pre-planned vertical dive, the missile successfully intercepted a target on San Nicolas Island off the Southern California coast.

 

Raytheon Air Warfare Systems vice-president Mike Jarrett said: "These flight tests demonstrate how Raytheon and the US Navy are working together to enhance this already sophisticated weapon.

 

"By constantly improving Tomahawk, we are helping to ensure that US and allied warfighters have this critical capability far into the future."

 

Since 2006, the US navy has carried out more than 70 successful Tomahawk Block IV flight tests.

 

The cruise missile, which has been deployed in combat more than 2000 times to date, is the key weapon used for defeating integrated air defence systems and striking heavily defended high value targets.

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 16:20
X-47B Achieves New Set of 1sts Aboard USS Theodore Roosevelt

 

Sep 10, 2014 ASDNews Source : Naval Air Systems Command

 

The Navy's X-47B completed its final test aboard USS Theodore Roosevelt (CVN 71) Aug. 24 and returned to its home base at Naval Air Station Patuxent River after eight days at sea.

While underway, the X-47B flew in the carrier pattern with manned aircraft for the first time and conducted a total of five catapult launches, four arrestments and nine touch-and-go landings, including a night time shipboard flight deck handling evaluation.

 

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 16:20
SES to Provide Satellite Capacity for US Army Network

 

 

Sep 9, 2014 ASDNews Source : SES Government Solutions

 

Global satellite solutions provider SES Government Solutions (SES GS) announced it has been awarded a contract to provide satellite capacity to support the Army Warfighter Information Network-Tactical (WIN-T). SES GS was awarded the five-year contract through Defense Information Systems Agency (DISA) as a subcontractor to small business company AIS Engineering, Inc. (AIS).

 

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 11:30
MDA and Israel test upgraded Arrow 2 interceptor missile system

The Arrow 2 anti-ballistic missile interceptor lifts off from the Point Mugu Sea Range, California, US. Photo US Navy.

 

10 September 2014 army-technology.com

 

The US Missile Defence Agency and the Israel Missile Defense Organization's directorate of defence research and development conducted a joint test of an upgraded Arrow 2 ballistic missile interception system over the Mediterranean Sea.

 

US Defense Department spokesman army colonel Steven Warren said: "An Arrow-2 missile was launched and performed its flight sequence as planned.

 

"The results are being analysed by programme engineers.

 

"The test results have no effect on the Israeli operational system capability to cope with the existing threats in the region."

 

A Sparrow missile was fired from the Mediterranean Sea at Israel during the test, which forms part of Israel's effort to develop a more advanced block of air defences against continually improving projectile threats used by its enemies.

 

A senior Israeli defence ministry official said: "The systems detected and tracked the missile, and at the correct time, fired an Arrow 2 interceptor.

 

"All of the stages were carried out. We are now going over visual intelligence, broadcast from the interceptor and the target missile, to determine what occurred in the end stage."

 

The improved version of the joint US-Israel Arrow Weapon System is intended to counter future threats and provide the system with an interceptor engagement capability.

 

Manufactured by Israel Aerospace Industries, the Arrow 2 serves as the second layer of Israel's multi-layered missile defence system and is designed to block incoming long-range enemy missiles.

 

In 2000, the system entered operational service with the Israeli Defence Forces and has occasionally been tested either in Israel or the US.

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 11:20
Elderly F-16Ds Cracking Up

 

September 9, 2014: Strategy Page

 

In August 2014 the U.S. Air Force grounded 82 F-16D jets after cracks were discovered in longerons (metal support beams inside the forward fuselage, which hold the cockpit in place). The D version of the F-16 is the two seater used for training. Some 16 percent of the 969 F-16s in the U.S. Air Force are the D model and these are all at least 24 years old with more than 5,500 hours in the air. The longeron design for the D model is different than that for the single seat models because the D model has a longer cockpit canopy. The air force is making repairs and replacements to put the grounded F-16Ds back in service.

 

There was a similar problem in 2013 with some older F-15s. In this case the longerons in question were eventually discovered to be defective, not suffering from old age. The inspections of the older F-15s found substandard parts in 182 aircraft. Boeing (the manufacturer) eventually admitted that it had built over a hundred F-15s using longerons that were not 2.5mm thick, as specified, but in some cases only one millimeter thick. That apparently worked when the F-15s were new but age was not kind to the thinner metal and it eventually broke. Thicker stuff apparently would not have failed because of age.

 

The U.S. F-16 fleet is rapidly aging. The average age of existing F-16s is over 25 years, and the average aircraft has over 6,000 flight hours on it. Back in 2009 the first Block 40 F-16 passed 7,000 flight hours. In 2008 the first of the earliest models (a Block 25) F-16 passed 7,000 hours in the air. The F-16C was originally designed for a service life of 4,000 hours. But advances in engineering, materials and maintenance techniques have extended that to over 8,000 hours. Because of the wars in Iraq and Afghanistan, F-16s sent to these areas will fly over a thousand hours a year more than what they would fly in peacetime.

 

The U.S. F-16 is one of the most modified jet fighters in service. The most numerous F-16 is the C model. The first version of this, the F-16C Block 25, entered service in 1984. The original F-16, as the F-16A Block 1, entered service in 1978. While most F-16s still in service are the F-16C, there are actually six major mods, identified by block number (32, 40, 42, 50, 52, 60), plus the Israeli F-16I, which is a major modification of the Block 52. Another special version (the Block 60), for the UAE (United Arab Emirates) is called the F-16E. The various block mods included a large variety of new components (five engines, four sets of avionics, five generations of electronic warfare gear, five radars and many other mechanical, software, cockpit and electrical mods.)

 

The F-16 is the most numerous post-Cold War jet fighter, with over 4,200 built, and still in production. During The Cold War, Russia built over 10,000 MiG-21s, and the U.S over 5,000 F-4s, but since then warplane has plummeted about 90 percent. One exception, since the end of the Cold War, has been the F-16, which has been popular enough to keep the production lines going.

 

The F-16 can also function as a bomber and ground attack aircraft, although not as effectively as the air force folks would have you believe. It can carry four tons of bombs, and has been very effective using smart bomb. In air-to-air combat, F-16s have shot down 69 aircraft so far, without losing anything to enemy warplanes. Not bad for an aircraft that was originally designed as a cheaper alternative to the heavier F-15.

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 16:35
A Republic of Korea Air Force's KF-16CD Block 52 aircraft in flight. Photo BAE Systems.

A Republic of Korea Air Force's KF-16CD Block 52 aircraft in flight. Photo BAE Systems.

 

9 September 2014 airforce-technology.com

 

The US Government is reportedly planning to sign an agreement with South Korea by the end of 2014 for the second phase of the Republic of Korea Air Force's (ROKAF) KF-16C/D Block 52 aircraft upgrade programme.

 

Two unnamed sources were quoted by Reuters as saying that the two sides are trying to finalise the pricing and schedule of the contract, as some changes requested by Seoul have increased the cost.

 

One of the sources said South Korea had already budgeted money for the project this year with an aim to conclude the current negotiations before the year end.

 

"The question now for BAE, the US Government and the South Korean Government is, can we fulfil the requirements the South Koreans are asking for at the price they're asking for," the source said.

 

The second source said: "The basic scope of the contract isn't changing. I wouldn't expect to see a significant increase in the price."

 

US Air Force spokeswoman Ann Stefanek declined to address any specific communications with South Korea, while BAE Systems said the company was assisting as needed in the talks between the air force and Seoul.

 

In December 2013, BAE received a foreign military sales contract from the US to upgrade ROKAF's ageing fleet of 134 KF-16 fighters in two phases at a cost of $1.3bn.

 

BAE already started work on the $140m first phase, which included the development of design for the upgrades, including new radars, mission avionics, higher resolution screens and new weapons.

 

The second phase would fund systems integration and flight test activities, followed by production and installation of upgrade kits in the aircraft at the company's sites in Florida, New York, California, Virginia and Texas, the US.

 

BAE spokesman Neil Franz said: "Phase One of the programme began earlier this year and is proceeding on schedule, and we look forward to soon beginning Phase Two."

 

Powered by F100-PW-229 engines, the KF-16 is a Korean variant of the Lockheed Martin F-16 fighter and was built by Korean Aerospace Industries under license from its manufacturer in the 1990s.

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 11:20
DARPA Looks into the Future of Armoured Vehicles

 

September 07, 2014 by Think Defence

 

DARPA has released a video showing the Ground X-Vehicle Technology (GXV-T) Agility Combat Simulation concept. A vehicle that can Dodge, Duck, Dip, Dive, Dodge

DARPA - Ground X-Vehicle Technology (GXV-T) Agility Combat Simulation

GXV-T Envisions Future Armored Ground Vehicles that Could Sprint, Dodge and Shield Their Way Out of Danger.

 

One of the key goals of DARPA's Ground X-Vehicle Technology (GXV-T) program is improving the survivability of ground-based armored fighting vehicles by increasing vehicle agility. Vehicle agility involves the ability to autonomously avoid incoming threats, either by rapidly moving out of the way or reconfiguring the vehicle so incoming threats have a low probability of hitting and penetrating—all without injuring the occupants in the process. This concept video illustrates three of many potential approaches: active repositioning of armor, burst acceleration and suspensions that would enable the vehicle to dodge.

 

Ground-based armored fighting vehicles and their occupants have traditionally relied on armor and maneuverability for protection. The amount of armor needed for today’s threat environments, however, is becoming increasingly burdensome and ineffective against ever-improving weaponry. GXV-T seeks to develop revolutionary technologies to enable a layered approach to protection that would use less armor more strategically and improve vehicles’ ability to avoid detection, engagement and hits by adversaries. Such capabilities would enable smaller, faster vehicles in the future to more efficiently and cost-effectively tackle varied and unpredictable combat situations.

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 16:30
Un million de dollars le pick up

Les Américains tiennent un comptabilité précise de leurs bombardements. Ici une marque de victoire sur un bulldozer (!) inscrite sur un F-16 de l’US Air Force.

 

3 septembre, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Etre le 8 et le 29 août dernier, après trois semaines de bombardement en Irak et une centaine de missions conduites contre les forces de l’Etat Islamique, les Américains ont détruit un total de 85 véhicules. Si l’on en croit la compilation faite des annonces du Pentagone, on trouverait dans ce total 19 Humvee, 43 « véhicules armés » (sans doute des pick up), un canon d’artillerie, un MRAP, un char etc.

 

Le tout pour un coût moyen de 7,5 millions de dollars par jour selon un porte parole du Pentagone. Ce chiffre est toutefois une moyenne prenant en compte les opérations d’assistance militaire qui durent depuis le mois de juin. Cette moyenne reflète donc mal l’engagement aérien existant depuis le 8 août, au lendemain de l’autorisation donnée par le président Obama de bombarder des objectifs en territoire irakien. Pour les deux tiers, ces bombardements ont eu lieu dans la région de Mossoul et de son barrage, dont le contrôle est essentiel à l’irrigation et à la fourniture d’électricité dans le pays.

 

Les chiffres donnés par le Pentagone font une fois de plus apparaître le coût direct disproportionné entre la mise en œuvre d’un porte-avions, d’avions de combat et de munitions sophistiquées, pour in fine compter des victoires remportées sur des pick-up coûtant dix fois moins que la bombe utilisée pour les détruire. La question n’est pas vraiment nouvelle : elle correspond bien aux contraintes nées des guerres dites « asymétriques » et aux limites de l’exercice consistant à combattre des mouvements révolutionnaires ou terroristes avec des bombes. Dans un conflit conventionnel, l’idée de détruire un char ou un avion de combat avec un missile est séduisante d’un point de vue économique : la munition coûte cent fois moins cher que sa cible. La proportion s’inverse dans les conflits que l’on connaît depuis la fin de la Guerre Froide, ce qui implique que le déroulement des opérations se juge également et plus que jamais d’un point de vue comptable. La seule façon de faire passer la pilule auprès des contribuables serait de présenter des résultats opérationnels à la hauteur des dépenses engagées, ce qui n’est jamais certain…

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 11:20
X-47B Completes Final Tests Underway


5 sept. 2014 US  Navy

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 07:50
NATO exercise culminates in daring helicopter assaults


5 sept. 2014 British Army

 

Eighty British troops have combined forces with other NATO allies in a series of day and night assaults. The purpose of the operation, part of Exercise SABRE JUNCTION, was to destroy a simulated enemy radar site.

Flying into action in US Chinooks and Black Hawk helicopters, troops from 1st Battalion The Duke of Lancaster’s Regiment carried out the assault in tandem with other attacks against simulated enemy airfields across several East European countries.

Exercise SABRE JUNCTION is part of a wider NATO exercise and one of a host of immediate assurance measures designed to reassure NATO allies in the region. It follows UK deployment of Typhoon aircraft to the Baltic Air Policing Mission. More than 1,300 troops from the Lead Armoured Battle Group will deploy to Poland for Exercise BLACK EAGLE in October.

Major Dave Jones, the Officer Commanding the Duke of Lancaster’s troops on the exercise, said:

“This helicopter-borne night attack is the culmination of a terrific exercise in which we have learnt to operate intimately with US infantry and air cavalry. My soldiers have risen to the challenge of operating in a multinational environment, and it’s exciting to be involved in an exercise that is designed not only to improve our operating capability but also reassure our NATO allies.”

The annual exercise is held across Germany, Latvia and Poland, and this year includes around 5,000 personnel from the USA, Bulgaria, Canada, Croatia, the Czech Republic, Estonia, Italy, Latvia, Lithuania, Poland, Romania and Slovenia – together with NATO Partnership for Peace nations Sweden, Serbia and Bosnia and Herzegovina.

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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 20:30
Irak: les Etats-Unis étendent leurs raids

 

07.09.2014 Romandie.com (ats)

 

Les avions de combat américains ont étendu pour la première fois à l'ouest de l'Irak leur zone de frappes contre les combattants de l'Etat islamique (EI). Le président Barack Obama s'apprête à révéler mercredi sa stratégie anti-jihadiste longtemps attendue.

Mettant ces frappes à profit, les forces irakiennes appuyées par des tribus sunnites ont lancé une vaste offensive contre les jihadistes de l'EI dans la région de Haditha, près d'un barrage vital sur l'Euphrate, dans la province à majorité sunnite d'Al-Anbar.

Les forces nationales ont par ailleurs réussi à reprendre aux jihadistes la ville de Barwana, à l'est de Haditha.

L'extension des frappes témoigne de la détermination des Etats-Unis à combattre l'EI, moins de trois ans après le départ des dernières troupes américaines du pays. Outre ces raids, Washington a envoyé des armes aux forces kurdes et plus de 800 conseillers militaires et soldats pour aider l'armée et défendre le personnel américain.

 

"Plan d'action" mercredi

 

Mais c'est surtout la décapitation par l'EI de deux journalistes américains enlevés en Syrie et la menace de tuer un otage britannique qui ont poussé la communauté internationale à agir plus rapidement.

M. Obama a annoncé qu'il présenterait mercredi son "plan d'action", martelant qu'il ne prévoyait pas l'envoi de troupes au sol. "Nous allons faire partie d'une coalition internationale en menant des frappes aériennes en soutien au travail sur le terrain par les troupes irakiennes et kurdes", a-t-il dit.

Dimanche, le patron de la Ligue arabe Nabil Al-Arabi a de son côté appelé, lors d'une réunion ministérielle de l'organisation au Caire, les Etats arabes à faire face "militairement et politiquement" à l'EI. Il a souligné la nécessité de prendre "des décisions courageuses".

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 19:45
US confirms al-Shabab leader Ahmed Godane killed

Ahmed Abdi Godane - undated photo The US Rewards for Justice programme issued this photograph of Godane in 2012

 

5 September 2014 BBC Africa

 

The leader of the Somali Islamist group al-Shabab, Ahmed Abdi Godane, was killed following a US attack earlier this week, the Pentagon has said.

 

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 20:20
Dual Mode Brimstone's Greatest Hits MBDA Inc


4 sept. 2014 MBDA Inc

 

MBDA Inc's Dual Mode Brimstone Missile test shots targeting fast moving targets from an MQ-9 Reaper, Tornado jet and SALVO fires against multiple incoming fast in-shore attack craft (FIAC). Combat footage from RAF action in Libya (2011).

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:45
French and US drone aprons at Niger’s Diori Hamani International Airport located in Niamey - DigitalGlobe satellite imagery October 2013

French and US drone aprons at Niger’s Diori Hamani International Airport located in Niamey - DigitalGlobe satellite imagery October 2013

 

02/09/2014 Par Vincent Duhem - Jeuneafrique.com

 

Après plusieurs mois de négociations, les autorités américaines et nigériennes ont trouvé un accord pour la création d'une base à Agadez d'où pourront désormais décoller les drones de surveillance des États-Unis.

 

Les drones de surveillance américains décolleront bientôt d'Agadez. Des sources américaines et nigériennes citées par le Washington Post affirment que Niamey et Washington sont parvenus à un accord visant à la création d'une base près de cette ville désertique du nord du Niger.

Selon le Washington Post, le président nigérien, Mahamadou Issoufou, a donné son accord le 7 août, au lendemain du sommet États-Unis/Afrique (5,6 août à Washington), lors d'une réunion à laquelle ont notamment participé le sous-secrétaire à la Défense, Robert Work, et le commandant d'Africom, le général David Rodriguez.

 

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:50
Otan : Washington veut un effort budgétaire de Berlin

 

02/09 Karl de Meyer / Correspondant à New York – LesEchos.fr

 

Seuls quatre membres de l’Otan ont respecté en 2013 l’objectif de 2 % du PIB pour la défense. Washington a Berlin en ligne de mire.

 

Si la crise ukrainienne oblige l’Otan à repenser ses missions, elle pose aussi la question du financement des équipements militaires. Alors que Barack Obama doit aujour­d’hui réaffirmer l’engagement américain à défendre chacun des membres de l’alliance en cas d’agression, il devrait aussi déplorer que bien peu d’entre eux tiennent leurs engagements de dépenses militaires. Au sein de l’alliance, chaque membre est censé dépenser chaque année 2 % de son PIB pour la défense.

En 2013, seuls quatre pays s’y sont tenus, selon la Maison-Blanche : les Etats-Unis (4,4 %), le Royaume-Uni (2,4 %), la Grèce (2,3 %) et l’Estonie (2 %). La France (1,9 % d’après l’Otan) joue avec cette barre. Cette situation semble injustifiable aux yeux des Américains. Comme le résume Douglas Lute, ambassadeur américain auprès de l’Otan, « si une nation repose sur l’alliance comme une sorte de police d’assurance pour sa sécurité, alors elle doit payer le prix de la police d’assurance ».

 

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 11:35
A défaut de F-22, le Japon mise sur l’ATD-X Shinshin

 

2 septembre 2014 par Aerobuzz.fr

 

Frustré de ne pas avoir eu l’autorisation de la part de Washington d’acheter le F22 Raptor, le Japon qui doit se contenter de F35 JSF, veut s’affirmer en créant son propre avion de combat furtif, l’ATD-X de Mitsubishi. L’Empire du Soleil semble déterminé à relever un défi de taille malgré 70 années de sommeil technologique.

 

Shinshin ! Derrière ce nom signifiant « l’esprit du cœur » se cache en fait un démonstrateur d’avion de combat furtif « made in Japan ». L’appareil dessiné par Mitsubishi au début des années 2000 avec l’aide de l’agence de recherche japonaise TRDI est destiné à investiguer les technologies à mettre en œuvre par le Japon pour se doter d’un avion de combat furtif et moderne sans l’aide des occidentaux. Le démonstrateur ATD-X Shinshin, qui doit effectuer son premier vol début 2015 au plus tard, a fait l’objet d’importantes recherches en matière de matériaux, d’aérodynamique, d’électronique et de réduction de signature radar. Une partie des travaux sur la furtivité s’est déroulée en France en 2005.

 

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 11:20
ICREACH, le moteur de recherche secret de la NSA

La NSA a secrètement créé un moteur de recherche, basé sur les métadonnées des communications recueillies par l’agence et conservées dans sa base de données. C’est l’information révélée ce lundi par le média The Intercept, s’appuyant sur des documents classifiés leur ayant été fournis par Edward Snowden.

Il était déjà d’intérêt public que la NSA partageait ses informations avec d’autres agences américaines, mais le cadre et la portée de ces échanges restaient jusqu’à présent des secrets bien gardés. Comparable à Google, ICREACH est utilisé pour partager les informations récoltées par la NSA avec les autres agences gouvernementales, notamment le FBI, la CIA, la DEA (Drug Enforcement Administration) et la DIA (Defense Intelligence Agency).

850 milliards de métadonnées de communications privées - échanges téléphoniques, emails, conversations de chats et géolocalisations - sont partagées avec 1 000 analystes de 23 agences américaines, ainsi qu’avec les « 5 eyes shareable » : partenaires anglais (GCHQ), canadiens (CSE), australiens (DSD) et néo-zélandais (GCSB). Ces informations permettraient ainsi de suivre les mouvements d’une cible, de cartographier ses relations, de prédire ses futures actions ainsi que de révéler des éventuelles affiliations politiques ou religieuses.

Selon les documents de la NSA,  la création d'ICREACH représente un moment clé dans l’histoire de la surveillance américaine, le moteur de recherche est en effet le pionnier du partage à grande échelle d’informations classifiées entre agences.

Les informations minées par ICREACH concernent en majorité des citoyens étrangers, ainsi que des citoyens américains ayant un passé judiciaire, et peuvent donc être utilisées par les agences à des fins d’intelligence étrangère (un terme qui, comme le rappelle The Intercept, est bien plus large que le contre-terrorisme). Le moteur de recherche ne semble donc pas être lié à la fameuse base de données 215 de la NSA, collectant des informations sur des milliers de citoyens américains ordinaires selon la section 215 du Patriot Act.

 

Pour aller plus loin, consultez l'article de The Intercept

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 16:45
Tunisia receives donated US patrol boats

 

01 September 2014 by defenceWeb

 

The United States has donated two 13.5 metre patrol boats to the Tunisian Navy and will provide seven additional 7.6 metre patrol boats to the country in the next six months to enhance maritime security in the face of terrorism concerns in the region.

 

The two patrol boats were handed over at La Goulette naval base during a ceremony on August 28 attended by US Ambassador Jake Walles, Minister of Defence Ghazi Jeribi, and Vice Admiral Mohamed Khamassi.

 

The US embassy said the two vessels - valued at over $2 million - are part of an ongoing programme of assistance to the Tunisian Navy. The United States previously donated five 7.6 metre boats in August 2013.

 

The new vessels will enable the Tunisian Navy to enhance its maritime security in the face of growing concerns about terrorism in the region. At the same time, the boats will enable Tunisia to better police its exclusive economic zone and guarantee the flow of maritime traffic through this key waterway between North Africa and Europe.

 

“The US and Tunisia share the common objective of enhancing the operational effectiveness of the Tunisian armed forces in the fight against terrorism. The US Africa Command (AFRICOM) is developing a variety of ways to assist the Tunisian military accomplish this through the sharing of information, the expansion of training, and the supply of advanced equipment. These modern patrol boats highlight the Embassy’s work with the Tunisian Navy, but the U.S. continues to work with the Army and the Air Force as well. Through joint efforts by the three services, combined with those of the Ministry of Interior’s security forces and the country’s international partners, Tunisia can achieve the level of security that its citizens demand and that will be required to conduct successful elections this fall,” the US Embassy said.

 

Last month the United States announced it was giving Tunisia $60 million worth of military aid to help it fight Islamist militants who are threatening the country's nascent democracy. Speaking after talks with Prime Minister Mehdi Jomaa, General David Rodriguez, the head of US Africa Command, said some of the money would go on equipment to detect improvised explosive devices, new boats and training.

 

Also last month, the US donated ten tonnes of protective equipment including helmets, shields and bullet proof vests to equip the special counter-terrorism units of the Tunisian military and police as they battle a growing local and regional terrorist threat.

 

The United States in July gave approval for the sale of 12 Sikorsky UH-60M Black Hawk helicopters to Tunisia, worth $700 million including equipment, parts, training and logistical support. The UH-60M Black Hawk is the most advanced model of the UH-60/S-70 series, and features the ability to be armed with rockets and missiles. Tunisia has requested Battlehawk kits that effectively turn the aircraft into attack helicopters with 2.75 in laser guided rockets, Hellfire missiles, 7.62 mm and .50 cal machineguns, and thermal imagers and laser designators.

 

Tunisia’s air force recently ordered two stretched C-130J-30 Super Hercules transport aircraft from Lockheed Martin – the first African order for the type.

 

It is assumed that the armed UH-60Ms will be used against militant groups operating in Tunisia such as Ansar al Sharia and al Qaeda in the Islamic Maghreb. Tunisia is struggling to deal with the rise of conservative Islamist movements and militants since the 2011 revolt that ousted autocrat Zine El-Abidine Ben Ali and opened the way to democracy.

 

Tunisia is one of the main sources of Islamist militants travelling from North Africa to fight with radical groups in Iraq and Syria.

 

Apart from the United States, Italy has provided assistance to the Tunisian Navy and National Guard, supplying 12 patrol boats in an attempt to curb the flow of immigrants from North Africa. In terms of the deal, Italy is supplying six P270TN patrol boats for the Tunisian Navy and six P350TNs for the National Guard, all of them built by Cantiere Naval Vittoria (CNV) in Adria. Five P350TNs and three P270TNs have been delivered, with the first being supplied in December 2012. Another two P270TNs will be delivered by October while the remaining P350TN and P270TN (originally options) will be delivered by February 2015.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:20
Défense antimissile: les États-Unis font de l'oeil au Canada

 

01 septembre 2014 par Alexander Panetta - La Presse Canadienne

 

Des responsables militaires américains ont donné un peu plus d'informations à propos d'une éventuelle contribution canadienne au programme de défense antimissile, si Ottawa décidait de s'y joindre après une décennie passée sur les lignes de côté.

 

Plusieurs conversations avec d'importants officiers américains pointent vers une demande commune: des senseurs multifonctions installés dans l'Arctique canadien pour débusquer bien plus que des missiles balistiques intercontinentaux. Ces systèmes à la fine pointe de la technologie pourraient ainsi suivre des navires, des avions et de petits missiles de croisière, en plus de tout autre engin de grande taille lancé par la Corée du Nord ou un autre État voyou.

 

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