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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 20:55
Les BPC pleinement interopérables avec l’US Navy et les moyens de projection de l’USMC

 

10 Février 2014 Cols Bleus

 

Janvier 2014, un V 22 Osprey de l’United States Marine Corps (USMC) a pour la première fois apponté sur un Bâtiment de projection et de commandement, le BPC Dixmude. Le succès remporté par cette expérimentation confirme l’interopérabilité complète des bâtiments de la classe Mistral avec les moyens mis en œuvre par les groupes expéditionnaires américains (ESG - Expeditionary Strike Groups). Les BPC sont en effet parfaitement interopérables avec les engins de débarquement sur coussin d’air (LCAC), l’ensemble des hélicoptères jusqu’aux plus lourds (Sikorsky CH 53 Sea Stallion) et désormais avec le Boeing-Bell V22 Opsrey, croisement hybride entre hélicoptère et avion de transport.

 

Au cours d’une séance de près de deux heures menée par le Centre d’expérimentations pratiques et de réception de l’aéronautique navale (CEPA/10S), différents posés, ont été réalisés, permettant de procéder à des relevés d’environnement. Ceux-ci ont permis d’apprécier les qualités de vol de l’aéronef en fonction de l’aérologie spécifique du BPC ou encore d’ajuster avec précision les zones de posé.

Compte tenu de la masse, des dimensions, du souffle et de la chaleur produits par cet hélicoptère de transport doté de rotors basculants, cette première expérimentation était délicate. Sur les bâtiments BPC, le spot d’appontage numéro 1, situé à l’avant du pont d’envol, est renforcé pour les hélicoptères lourds. Cependant, si les BPC ont l’habitude d’accueillir des hélicoptères Caïman pouvant peser jusqu’à 10 tonnes en pleine charge, le V22 qui s’est posé pesait 22 tonnes, soit plus du double.

 

Dans l’appareil, les pilotes d’essai, le  LV Linas (CEPA/10S) et le LV Bourgeois (DGA/EV), observaient et conseillaient les pilotes américains pour la manœuvre. Selon le CV Mahé, commandant le CEPA/10S et ingénieur navigant d’essai, « cette première phase a permis de valider l’emplacement, d’affiner les procédures et d’effectuer des mesures d’environnement essentiellement de vents et de températures. Même si nous avions peu d’inquiétude à ce sujet, ces expérimentations confirment la capacité du BPC à recevoir le V22 dans des conditions de sécurité acceptables tant pour la plateforme que l’aéronef ».

« Le succès de cette étape constitue un jalon supplémentaire dans l’amplification de l’interopérabilité entre les marines française et américaine et permet d’envisager une homologation plus étendue de la plateforme pour ce type d’aéronef » conclut le capitaine de vaisseau Pierre de Briançon, commandant du BPC Dixmude.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Début 2012, l’interopérabilité des Landing Craft Air Cushion (LCAC), aéroglisseurs de débarquement amphibie de l’US Navy, avec les BPC français avait été certifiée. Cette certification était intervenue après de nombreuses manœuvres d’enradiages et de déradiages menées au large des Etats-Unis.

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 16:20
Bell Boeing V-22 Osprey Deploys Refueling Equipment in Flight Test

Sep 5, 2013 ASDNews Source : The Boeing Company

 

    Additional demonstrations of V-22's refueling capability planned

 

The Bell Boeing V-22 Program, a strategic alliance between Bell Helicopter Textron Inc. [NYSE: TXT] and Boeing [NYSE: BA], has successfully completed an initial test of the V-22 Osprey performing as an aerial refueling tanker. Adding this capability to the tiltrotor aircraft would further advance its versatility in combat, humanitarian and ship-based operations.

 

In the August demonstration over north Texas, a V-22 equipped with a prototype aerial refueling system safely deployed, held stable, and retracted the refueling drogue as an F/A-18C and an F/A-18D Hornet flew just behind and to the side of the aircraft.

 

“Adding aerial refueling tanker capability to the V-22 will enable operators to execute a wider variety of missions with greater flexibility and autonomy,” said Vince Tobin, Bell Boeing V-22 program director. “This will save time and money by maximizing the efficient use of aircraft and personnel.”

 

Future Bell Boeing tests will put aircraft in a fuel-receiving position directly behind the V-22, connect receiver aircraft with the refueling drogue and, ultimately, refuel a variety of aircraft in flight. The V-22 is a combat-proven tiltrotor that can fly horizontally at high speeds and high altitudes like an airplane, and take off and land vertically like a helicopter.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 20:20
Phantom Badger photo Air et Cosmos

Phantom Badger photo Air et Cosmos

22/05/2013 Par François Julian- air-cosmos.com

 

Après l'avion fonctionnant à l'hydrogène ou l'aile volante du futur, la prochaine création des Phantom Works, le laboratoire de recherche de Boeing, n'est autre qu'un... véhicule tout-terrain militaire. Bien sur il ne s'agit pas de n'importe quel tout-terrain, puisque ce 4x4 a été spécialement conçu pour être utilisé depuis la soute d'un V-22 Osprey, par les forces spéciales américaines.

 

Baptisé Phantom Badger (blaireau fantôme), il n'existe pour le moment qu'à l'état d'un prototype qu'Air&Cosmos a pu voir en avant-première, lors d'une visite dans les installations de Boeing à Saint Louis dans le Missouri. Le constructeur américain affirme avoir répondu à un appel d'offres (RFP) du Pentagone, baptisé ITV pour Internally Transportable Vehicle  et dont la principal exigence est de concevoir un véhicule suffisamment compact pour pouvoir loger dans les entrailles de l'hélicoptère convertible, ce qu'aucun véhicule militaire américain actuellement en service ne peut faire.

 

Pour mémoire, la soute du V-22 mesure 7,4 m de long, pour une largeur et une hauteur de 1,8 m. Boeing s'est donc associé à une société baptisée MotoSports Innovation (MSI) dont la spécialité est la préparation de véhicules pour les célèbres courses de Nascar. Sur le plan technique le Phantom Badger se présente comme tout-terrain compact, de conception simple et robuste, faiblement blindé et dont la plage arrière peut être aménagée de diverse manière grâce à une structure tubulaire démontable où peut notamment être fixé une mitrailleuse de 12,7 mm.

 

L'engin est essentiellement fabriqué avec des matériaux légers, à savoir de l'aluminium pour le châssis et de la fibre de verre pour la carrosserie. Il est propulsé par un moteur diesel pouvant également être alimenté au kérosène JP-8. Pour l'heure, le Phantom Badger a déjà fait l'objet de d'essais à Fort Bragg et dans le désert de l'Arizona. Si Boeing n'a pas d'ambition particulière dans le domaine des véhicules terrestres, le constructeur s'estime néanmoins être le mieux placé pour concevoir un véhiculé taillé sur-mesure pour le V-22. Cela serait également un bon moyen de dynamiser les chances de l’hélicoptère sur les marchés exports...

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 11:35
Boeing Awards Additional V-22 Contract to Australia's Lovitt Technologies
Sydney, May 16, 2013 - Pacific Sentinel
 
Sydney, May 16, 2013 - Boeing [NYSE: BA] has reinforced its commitment to Australian industry by awarding Lovitt Technologies Australia a new contract to supply subassemblies for the Bell Boeing V-22 Osprey tiltrotor aircraft.
 
Boeing has issued contracts totaling more than US$285 million to highly skilled Australian companies over the past five years through the Boeing Office of Australian Industry Capability (OAIC).
 
“Boeing is part of the fabric of the Australian defence and aerospace industry,” said Ian Thomas, president of Boeing Australia & South Pacific. “We’ve been building aircraft components in Australia, and working with local industry partners, for more than 85 years. This contract continues that heritage into the future.”
 
Lovitt, based in Melbourne, has been manufacturing subassemblies and other parts for the V-22 since 2012.
 
 
"This new contract is evidence that we have successfully demonstrated our capabilities to the V-22 program,” said Marcus Ramsey, managing director of Lovitt Technologies. “Through our partnership with the Global Supply Chain Program and Boeing, we are seeing more opportunities and winning more work."
 
The Australian government-funded OAIC partners with the Defence Materiel Organisation through the Global Supply Chain Program to match the needs of Boeing and its key suppliers with the capabilities of Australian industry. The OAIC mentors and trains small-to medium-sized Australian enterprises in areas including Lean manufacturing, quality management systems, and specialised manufacturing and machining skills, as well as business management.
 
Lovitt Technologies Australia is a provider of precision-machined components, parts and assemblies to customer design and specifications, particularly within the aerospace and defence industries.
 
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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 07:30
photo UK MoD

photo UK MoD

 

24/04/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

United States defence officials have made clear their intention to offer the Bell Boeing V-22 Osprey to Israel. Should the deal go ahead, Israel would therefore be this unique tiltrotor design's first export customer.

 

Confirmation of the proposed Israeli V-22 Osprey sale was supplied by Chuck Hagel - US Defence Secretary - at a media event staged on 22 April in Tel Aviv. Alongside the Ospreys, Israel is also in line to be supplied with other advanced US-origin military technologies including radars and weapons.

 

"The new radar and anti-radiation missiles, along with Israel's participation in the Joint Strike Fighter programme, ensures that Israel will maintain air superiority for the next generation", explained Hagel. "The introduction of the V-22 into the Israeli Air Force will give the Israeli Air Force long-range, high-speed, maritime search-and-rescue capabilities to deal with a number of threats and contingencies."

 

Israeli Osprey Sale

 

Since it's not yet been formally agreed, no value's so far been place on the potential Israeli Osprey sale. However, Israeli Air Force pilots have already experienced the V-22 Osprey's flight characteristics. In December 2011, two of them got the chance to fly it and, subsequently, the Israeli Air Force's official website published their thoughts.

 

"We realised that the plane will absolutely change the name of the game", one reportedly said. "It will be able to carry out operations that we never imagined that one of our planes could execute. If we purchase the plane, our ranges of activity will dramatically change and we'll be able to reach points we've never even dreamed of."

 

V-22 Osprey Tiltrotor

 

The Bell Boeing V-22 Osprey tiltrotor is unique in modern military service as a design combining the vertical takeoff and landing qualities of a helicopter with the forward flight characteristics of a conventional transport aircraft.

 

It can accommodate a maximum of 32 troops or up to 20,000 pounds of cargo and cruises at 277 miles per hour, with a maximum speed of 316 miles per hour. Maximum range is 1,011 miles, while the Osprey climbs at up to 4,000 feet a minute and its armament includes an M240 machine gun.

 

The V-22 Osprey's operational debut occurred in 2007, when ten USMC MV-22B versions were sent to Iraq.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 13:38
Des F-16 pour les Emirats Arabes Unis

Des F-16 pour les Emirats Arabes Unis

22/04/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr (avec agences)

 

Les Etats-Unis s'apprêtent à conclure d'importants contrats d'armement, d'une valeur totale de 10 milliards de dollars, avec Israël, les Emirats Arabes Unis, qui s'offrent 26 F-16, et l'Arabie saoudite. L'annonce de ces projets de ventes d'armes intervient à la veille du départ du secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel pour une tournée dans la région qui le mènera dans ces trois pays ainsi qu'en Egypte et en Jordanie.

 

Les Américains ne font pas les choses à moitié. Plus agressifs sur les marchés à l'export, pour atténuer les baisses du budget du Pentagone, les Etats-Unis s'apprêtent à conclure d'importants contrats d'armement, d'une valeur totale de 10 milliards de dollars, avec Israël, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite, trois alliés de Washington face à l'Iran, ont annoncé des responsables de la défense. Par son caractère inhabituel, cette annonce concernant trois pays, faite vendredi par ces responsables américains s'exprimant sous couvert de l'anonymat, apparaît comme un signal envoyé à Téhéran que les alliés de Washington renforcent leurs moyens militaires.

 

Le projet de contrat avec Israël concerne des missiles anti-radar utilisés pour éliminer les défenses anti-aériennes, de nouveaux radars pour les chasseurs israéliens, des avions de ravitaillement en vol KC-135 et des V-22 Osprey, des appareils mi-avion mi-hélicoptère, ont détaillé ces responsables devant des journalistes. Cette vente "non seulement maintient mais renforce l'avantage militaire qualitatif d'Israël" par rapport aux autres pays de la région, selon l'un d'eux. La loi américaine prévoit que les Etats-Unis fournissent une assistance militaire, actuellement de trois milliards de dollars annuels, qui assure à l'Etat hébreu la suprématie militaire dans la région. Le renforcement des capacités de frappes aériennes et de ravitaillement en vol de l'Etat hébreu vient à point nommé pour Israël, qui menace depuis plusieurs mois de s'attaquer au programme nucléaire iranien.

 

Des F-16 aux Emirats arabes Unis

 

Aux Emirats, les Etats-Unis s'apprêtent à vendre pour près de 5 milliards de dollars 26 chasseurs-bombardiers F-16 ainsi que des missiles sol-air, dont le modèle n'a pas été précisé. Cette vente menace-t-elle une éventuelle acquisition de Rafale par Abu Dhabi ? Pas sûr. Les Emiratis, qui gardent les Mirage 2000-9 ont toujours souhaité avoir une double source d'approvisionnement en matière d'aviation de combat. A suivre donc.

 

L'Arabie saoudite, qui avait conclu fin 2010 le plus gros contrat d'armement jamais enregistré par Washington, d'une valeur de 60 milliards de dollars et comprenant 84 avions F-15, devrait acheter les mêmes missiles air-sol que les Emirats. L'annonce de ces projets de ventes d'armes intervient à la veille du départ du secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel pour une tournée dans la région qui le mènera dans ces trois pays ainsi qu'en Egypte et en Jordanie. Selon l'un des responsables de la défense, "c'est l'une des ventes d'armes les plus complexes et organisées avec le plus de précautions de l'histoire américaine".

 

Un contrat justifié par la menace iranienne

 

Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel, en visite en Israël, a affirmé dimanche que la prochaine conclusion d'un énorme contrat de vente d'armes avec l'Etat hébreu envoyait un "signal très clair" à Téhéran afin de l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire. Chuck Hagel s'est exprimé juste avant d'atterrir à Tel-Aviv au début d'une tournée régionale de six jours, largement consacrée à la crise nucléaire iranienne et à la guerre civile en Syrie. Interrogé par des journalistes pour savoir si ce contrat d'armement de plusieurs milliards de dollars avec Israël, qui détient illégalement  l'arme nucléaire, visait à montrer à Téhéran que l'option militaire était toujours sur la table, il a répondu : "Il ne fait pas de doute que c'est un autre signal très clair pour l'Iran". Les puissances occidentales et Israël soupçonnent l'Iran, malgré ses démentis, de chercher à développer la bombe atomique.

 

La tournée de Chuck Hagel au Moyen-Orient, la première depuis son arrivée au Pentagone il y a deux mois, devrait permettre de finaliser la vente, pour un montant global de dix milliards de dollars, de missiles et d'avions à Israël, aux Emirats arabes unis et à l'Arabie saoudite. Toutefois, selon des sources américaines, les armes pourraient ne pas être livrées avant des mois, voire plus.

 

Des différences entre Israël et les Etats-Unis sur l'Iran

 

Au sujet de l'Iran, les dirigeants américains et israéliens ont néanmoins fait entendre des dissonances. Le président Barack Obama veut donner davantage de temps à la diplomatie et aux sanctions, tandis qu'Israël, seule puissance nucléaire régionale, a multiplié les menaces d'opération militaire préventive. "Israël et les Etats-Unis voient la menace iranienne exactement de la même façon. C'est quand on se penche dans le détail du calendrier, si et à quel moment l'Iran décide de fabriquer une arme nucléaire, qu'il peut y avoir quelques divergences", a admis Chuck Hagel. "Mais je crois que les éléments recueillis par nos services sont assez proches de ceux collectés par d'autres agences de renseignement", a ajouté le chef du Pentagone.

 

Chuck Hagel n'a pas souhaité commenter l'hypothèse d'une intervention solitaire israélienne, se contentant de rappeler qu'Israël est une nation souveraine qui a "le droit de se défendre et se protéger". Il a demandé à nouveau un peu de patience avant de voir si les sanctions et la diplomatie permettraient de convaincre l'Iran de changer de cap. "Je crois que notre stratégie est la bonne", a-t-il insisté tout en estimant qu'Israël a le "droit d'avoir sa propre évaluation". Chuck Hagel, qui s'était vu reprocher, avant sa nomination, son manque de fermeté envers l'Iran et de soutien envers l'Etat hébreu, est le troisième haut dirigeant américain à se rendre en Israël en un mois.

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