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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 10:55
Le budget de la Défense amputé de 2 milliards?

 

12/05/2014 Par LEXPRESS.fr

 

Xavier Bertrand a assuré dimanche que le gouvernement comptait pratiquer de sévères coupes sur le budget de la Défense, malgré une promesse de sanctuarisation. Manuel Valls a démenti l'existence d'un "plan caché".

 

C'est la bombinette du dimanche. Invité du Grand rendez-vous Europe1/i-Télé/Le Monde, , l'ancien ministre UMP du Travail Xavier Bertrand a assuré, sans citer ses sources, que le gouvernement préparait 1,5 à 2 milliards d'économies sur le budget de la Défense. "Ce qui est prévu, le monde de la Défense nationale le sait précisément, ce qui a été demandé, c'est de prévoir des coupes budgétaires de 1,5 à 2 milliards d'euros par an pendant trois ou quatre ans, de façon à pouvoir espérer atteindre les 50 milliards d'euros", a assuré l'ancien ministre UMP.

L'entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a réagi auprès de l'AFP en soulignant que "le ministère n'a pas été informé de la suppression de crédits budgétaires depuis le vote de la loi de programmation militaire 2014-2019 en décembre dernier". 

"Pour des calculs de comptables, on est en train de sacrifier notre défense. C'est une remise en cause sans pareille de notre sécurité et de notre défense", a de son côté dénoncé l'ancien ministre du Travail. 

En juillet 2013, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian avait affirmé, sur Europe 1, que "le budget de la Défense en 2014, en 2015, en 2016 serait sanctuarisé". 

Manuel Valls dément l'existence d'un "plan caché"

Cette déclaration est intervenue alors que le Premier ministre Manuel Valls devait s'exprimer ce dimanche soir sur TF1, ce que n'a pas manqué de relever Corinne Lhaïk, chef du service politique de L'Express. 

 

Lors de son intervention, Manuel Valls a assuré qu'il n'existait pas de "plan caché" de réduction des crédits de la Défense. "Nos armées doivent être préservées mais chacun doit faire des efforts" dans la réduction des dépenses publiques, a-t-il déclaré, ce qui ne dissipe pas les doutes.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 07:55
Pourquoi Jean-Yves Le Drian a préféré la Défense à Matignon

Jean-Yves Le Drian a souhaité poursuivre le travail entamé depuis deux ans au ministère de la Défense

 

02/04/2014 Michel CabiroL – LaTribune.fr

 

L'ami de plus de trente ans de François Hollande a été reconduit à la Défense dans le gouvernement Valls. Comme il le souhaitait.
 

Courtisé par son ami de trente ans François Hollande pour Matignon et plus ou moins pressenti au ministère de l'Intérieur, Jean-Yves le Drian a résisté à toutes ces offres très alléchantes pour rester, comme il le souhaitait dès le départ, à l'Hôtel de Brienne, à la barre du ministère de la Défense. "Il a refusé Matignon", confirme-t-on à La Tribune. Car ce Breton très déterminé a dès 2007 - il avait alors soutenu la candidature de Ségolène Royal - voulu ce ministère pour lequel il s'est longuement préparé. Et pour une fois, celui qui voulait être ministre de la Défense, a été nommé contrairement à beaucoup d'autres cas de figure qui l'ont été par défaut...

"Il souhaite poursuivre le travail entamé depuis deux ans", explique un bon connaisseur du ministre. Jean-Yves Le Drian a lancé plusieurs grands chantiers (Loi de programmation militaire et contrats à l'exportation, notamment ) qu'il souhaite accompagner encore quelques mois. En tout cas au moins jusqu'aux élections régionales où il ne veut pas voir la région Bretagne lui échapper. S'il gagne - il a de bonnes chances d'y parvenir -, prendra-t-il le fauteuil de la région ou retournera-t-il à l'Hôtel de Brienne, ou plus exactement à Balard dans le futur Pentagone à la française ?

 

Plusieurs dossiers clés

Tout d'abord Jean-Yves Le Drian est le garant de la loi de programmation militaire (LPM), qui définit le budget du ministère sur six ans (2014-2019). Un budget de crise, certes, mais il a obtenu grâce aux arbitrages de François Hollande la moins mauvaise enveloppe budgétaire. Lors du 14 juillet 2013, François Hollande a annoncé avoir "sanctuarisé" le budget de la défense à 31,4 milliards d'euros par an sur toute la durée de la LPM. Bercy, bien appuyé par Matignon, voulait, lui, 28 milliards d'euros.

Pour autant, l'exécution de la LPM reste fragile avec des paris qui seront vraisemblablement tous difficiles à gagner. Notamment les fameuses REX (recettes exceptionnelles) promises en 2015 et sur les prochains gels de crédits qui pourraient être annoncés dans les semaines qui viennent. Il en a parfaitement conscience comme il l'avait expliqué fin 2013 à "La Tribune". "La LPM repose sur certains paris. Ce qui veut dire que nous allons être extrêmement vigilants. Cette LPM est exigeante mais équilibrée à condition que tous les crédits affectés à cette programmation soient exécutés. Si une brique est absente, à ce moment-là, c'est l'ensemble de l'édifice qui tombe". Pas question donc de quitter le ministère sans être assuré que ce qu'il a porté comme projets n'aille pas dans le mur.

 

Il s'est pris au jeu de l'exportation

Ce n'était pas gagné d'avance à l'exportation. D'autant que sa première visite aux Emirats Arabes Unis avait suscité des inquiétudes. De retour d'une visite à Abu Dhabi en octobre 2012, Jean-Yves Le Drian avait expliqué que de la vente du Rafale "empoisonnait nos rapports" avec les Emirats. "Les Rafale attendront. Cette discussion viendra ultérieurement", avait-il précisé. Depuis le ministre a creusé son sillon et réussi de jolis coups à l'exportation, dont un aux Émirats Arabes Unis. Ce travail de fond qu'il effectue est salué par l'ensemble des industriels de l'armement. "Il pèse dans les campagnes", assure l'un d'entre eux.

Le ministre a effectué de très nombreux voyages dans certains pays clés pour l'industrie de la défense française comme le Qatar, les Émirats Arabes Unis, l'Arabie Saoudite, la Pologne, l'Inde... Jean-Yves Le Drian espère donc profiter de tout ce travail de fond pour engranger des succès à l'export, auxquels il aura pris sa part, parfois déterminante. Et le plus beau reste à venir avec probablement un contrat Rafale (Inde, Qatar...). Ce qui sauverait la LPM bâtie sur l'obtention d'un contrat export de l'avion de combat de Dassault Aviation. Tout comme d'ailleurs un contrat pour les FREMM, ces frégates multi-missions construites par DCNS dans sa ville de Lorient. Une telle opération permettrait de sauver la charge de travail sur ce site.

 

Des opérations extérieures en cours

Jean-Yves Le Drian a commencé sa mission en tenant la promesse de François Hollande de désengager l'armée française en Afghanistan, où ne sont désormais déployés que quelques centaines de soldats français. Mais il a lancé en janvier 2013 l'opération Serval visant à chasser du nord du Mali les islamistes qui menaçaient de fondre sur la capitale, Bamako. Plus de 4.000 Français ont été engagés dans cette mission à haut risque qui a permis l'élection d'un président puis d'une assemblée nationale à même de rétablir l'Etat de droit dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, où des troubles persistent toutefois.

Jean-Yves le Drian a aussi été à la manœuvre dans la préparation de l'opération Sangaris, lancée en décembre en République centrafricaine, en proie au chaos inter-religieux. Il était aux côtés de François Hollande le 28 février à Bangui pour saluer les quelque 2.000 militaires français engagés sur ce terrain difficile. Des succès acquis grâce à la crédibilité des troupes engagées et à la fiabilité des équipements en service dans des conditions climatiques très difficiles. Ce niveau opérationnel - même si la France a encore de grosses lacunes capacitaires - doit être maintenu pour permettre à la France de jouer encore un rôle diplomatique sur la scène internationale.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 14:00
Syria Rebels - photo RIA Novosti

Syria Rebels - photo RIA Novosti

 

24.03.2014 Le Monde.fr (Reuters)
 

François Hollande a adopté lundi 24 mars lors d'un conseil de défense restreint un plan de lutte contre les filières djihadistes qui acheminent des combattants de France en Syrie, ont indiqué les services de la présidence. Ce conseil de défense a réuni autour du président de la république le premier ministre, les ministres des affaires étrangères, de la défense, de l'intérieur et la garde des sceaux.

« Une stratégie a été adoptée et un plan d'actions a été décidé », écrit l'Elysée dans un communiqué qui précise que leur contenu sera présenté « ultérieurement ». Ce plan d'action a également pour objet de lutter contre « la radicalisation violente », affirme la présidence française.

Plusieurs candidats au djihad ont été écroués ces derniers mois en France pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme ». Certains avaient commis des vols à main armée pour tenter de financer leur voyage.

Fin janvier le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, avait promis des mesures, comme la mise en place d'un service d'alerte pour les familles, afin de faire face au phénomène des départs de jeunes Français pour la Syrie pour y combattre le régime de Bachar Al-Assad.

Manuel Valls avait alors estimé que 250 Français ou résidents étaient en Syrie et 21 déjà morts sur place. L'exode des jeunes Français candidats au djihad en Syrie s'est accéléré avec le retour d'une première génération qui s'efforce d'embrigader des proches, a récemment déclaré le juge antiterroriste Marc Trévidic.

 

Lire aussi :  Huit candidats au djihad interpellés à Paris et dans le Val-de-Marne et en édition abonnés : Syrie, terre d’accueil pour djihadistes français

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 19:55
Vers plus de travail collectif du renseignement mais " mutualiser n'est pas uniformiser "



10.04.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Defense Globale

La Direction de la protection et de la sécurité de la Défense (DPSD, lire ici la présentation) s'est réorganisée en novembre pour être plus que jamais le service de renseignement de contre-ingérence militaire (opérationnel, habilitations...) et du milieu industriel de défense. Elle a reçu vendredi 7 mars, à son siège du fort de Vanves à Malakoff, la visite du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian qui a rappelé la priorité faite au renseignement.

Le ministre a mis l'accent sur " le travail collectif du renseignement ", " déterminant pour la préservation de nos intérêts vitaux ". La récente Loi de programmation militaire a insisté sur " l'accroissement et la modernisation des capacités de renseignement ". D'ici 2019, plus de 800 agents seront recrutés pour accompagner cette revitalisation. De grands programmes (informatique, satellite, aérien, naval) vont être lancés.

Les capacités de recueil seront de plus en plus mutualisées. " Cela étant mutualiser n'est pas uniformiser et pour éviter la pensée unique, je demeurerai attaché à l'autonomie de chacun en matière d'analyse. "

Les accès à des fichiers administratifs ou judiciaires, aux données de connexion et de géolocalisation " permettront aux services de mieux détecter des comportements menaçants ".

Savoir avant d'agir est devenu déterminant, tant les menaces actuelles sont mouvantes et débridées (géographie, logistique, politique, religion, recrutement, modes opérationnelles, financements, réseaux...). " En janvier 2013, nous nous sommes engagés aux côtés des Maliens sur la base des analyses de vos services, s'est-il adressé au personnel de la DPSD. L'été dernier, les services français ont pu mettre en évidence les agissements du régime de Damas, ce qui a conduit à la mise en œuvre du démantèlement de l'arsenal chimique syrien. "

Exemple éloquent avec les groupes jihadistes du Sahel qui renvoient " à un ensemble de ramifications qui s'étendent de l'Asie centrale à l'ouest du continent africain et cherchent des prolongements dans notre pays ". Autre motif d'inquiétude : les combattants radicalisés qui vont et viennent entre la Syrie et la France.

Le ministre a également mis l'accent sur deux autres domaines : le renseignement à finalité économique et le domaine cyber. Il a rappelé que la DCRI est appelée à devenir une direction générale de la sécurité intérieure, comme l'avait signifié en juin son homologue de l'Intérieur, Manuel Valls.

La DPSD reste peu connue du grand public, avec ses 1 100 personnels commandés par le général Jean-Pierre Bosser, mais le ministre a résumé quelques opérations récentes du service de contre-ingérence militaire : " veille des filières jihadistes syriennes, détection de cyber-manipulations d'entreprises, suivi actif des menées de services étrangers sur notre sol, détection d'exportation de technologies duales, lutte contre les activités subversives menaçant les armées, entrave de trafic d'armes, identification de risques d'espionnage de nos forces... "

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 12:55
Calid photo DICoD

Calid photo DICoD

 

29/01/2014 par Guerric Poncet Le Web en lignes - Le Point.fr

 

Paris assume enfin ses capacités offensives dans un domaine que l'on n'ose plus appeler virtuel. La cyberguerre est prête, et la France serait "bien placée".

 

Le Forum international de la cybersécurité (FIC) de Lille les 21 et 22 janvier a été l'occasion d'un petit duel entre Manuel Valls et Jean-Yves Le Drian, mais il a surtout illustré la nouvelle posture de la France en matière de cyberguerre. En effet, pour la première fois, les officiers et porte-parole officiels ont ouvertement assumé l'existence d'armes informatiques opérationnelles au sein de l'appareil militaire français. "Nous sommes opérationnels, et nous avons fait de gros progrès", nous confie Guillaume Poupard, ingénieur en chef de l'armement et responsable du pôle sécurité des systèmes d'information à la Direction générale de l'armement (DGA). "Le livre blanc de la Défense de 2008 a posé des bases de travail, vous imaginez bien que les choses ont bougé depuis six ans !" ironise-t-il. Ce document prévoyait en effet le développement de nouvelles capacités cyber.

"L'État assume ce choix", nous confirme le contre-amiral Arnaud Coustillière, officier général responsable de la cyberdéfense au ministère de la Défense. En opération, "si nous pouvons obtenir l'effet souhaité avec une arme informatique, c'est mieux", avance-t-il en évoquant la possibilité de "neutraliser des radars avec l'arme informatique plutôt qu'avec un missile". "Tout cela est parfaitement compatible avec le droit des conflits armés, avec le droit d'intervention humanitaire, et nous avons eu des discussions avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) : ils ne sont pas choqués par ces choix", précise le marin.

 

Pour riposter, il faut identifier l'agresseur

Mais tout n'est pas simple dans le domaine cyber, nouveau pour les forces armées autant que pour le reste de l'humanité. "Le plus compliqué dans le cyber, ce n'est pas de faire un exploit technique, c'est de le faire à l'endroit voulu, à l'instant voulu, avec le résultat voulu, et de garantir l'effet au décisionnaire : le politique", explique le contre-amiral Coustillière. Car en cas de cyberguerre, c'est évidemment le politique qui conserve le pouvoir de décision. Mais pour qu'il puisse l'exercer, encore faut-il pouvoir identifier l'agresseur, qui se cache souvent par de multiples pirouettes via des relais informatiques dans le monde entier. "Aujourd'hui, nous pouvons dire au politique qui est à l'origine d'une attaque, mais nous ne pouvons pas le prouver", explique Guillaume Poupard. Une différence très subtile, qui peut poser problème : "Cela suffit pour déclencher une décision politique, mais cela ne suffit pas pour justifier une riposte aux yeux de la communauté internationale", explique-t-il encore.

Les fabricants des armes informatiques françaises sont toutefois très discrets. "Je ne peux pas vous dire où les armements cyber sont développés : nous n'avons aujourd'hui aucun intérêt à le dire", se défend Guillaume Poupard. Et pour avoir une idée du nombre de personnes impliquées dans le secteur, il faudra repasser : "Je peux simplement vous dire que tout dépend du ministère de la Défense dans ce domaine", glisse-t-il. "La France est bien placée dans l'échiquier, elle est dans les cinq ou six meilleurs mondiaux", nous glisse un expert privé. Comprendre : nous sommes juste derrière le trio de tête (États-Unis, Russie et Chine), la Grande-Bretagne et peut-être Israël. Si c'est vrai, nous avons assurément fait de gros progrès.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 17:55
La gendarmerie se dote d'une direction du renseignement... sans trop le dire (actualisé)


10.01.2014 par Jean-Dominique Merchet
 

Le Journal officiel publie aujourd'hui un arrêté créant une sous-direction de l'anticipation opérationnelle, au sein de la Gendarmerie, un nom un peu barbare qui évite de dire "renseignement"...

 

Lorsqu'on lit le détail de son champ de compétence, les choses sont pourtant claires : cette SDAO «propose la doctrine relative aux missions de renseignement au sein de la gendarmerie» ; «traite l'information interne et externe permettant l'alerte des autorités, ainsi que le suivi des situations sensibles à court terme» ; «participe à la recherche, au recueil, à l'analyse et à la diffusion des informations de défense, d'ordre public et de sécurité nationale nécessaires à l'exécution des missions de la gendarmerie» ; «assure le traitement du renseignement opérationnel d'ordre public et du renseignement de sécurité économique en métropole et en outre-mer» ;  «anime ou participe, avec les autres sous-directions de la direction des opérations et de l'emploi, aux gestions interministérielles de crise» et «suit et coordonne l'action des unités dans son domaine de responsabilité». Cette sous-direction de l'anticipation opérationnelle est constituée du centre de renseignement opérationnel de la gendarmerie et du centre d'analyse et d'exploitation.

 

Le rôle de la gendarmerie dans le renseignement intérieur a toujours été un sujet délicat, du fait des relations parfois délicates avec la police nationale - qui estimait que ce domaine relevait de sa seule compétence via la DCRI. Or, la décision de Manuel Valls de transfomer cette direction centrale du renseignement intérieur, au sein de la Police, en une direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a changé la donne, la Gendarmerie pouvant désormais trouver toute sa place dans cette Direction générale directement rattachée au ministère de l'Intérieur. La création de la SDAO s'inscrit dans cette logique.

 

Actualisé : la SDAO serait commandée par Pierre Sauvegrain. Passé par les services et l'Elysée (mais pas par le GIGN comme écrit précédemment par erreur), il a été récemment à la tête du groupement du Finistère.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 13:55
Combattants étrangers en Syrie : la Belgique et la France assurent une plus grande coopération au niveau européen ...

... , ainsi qu’avec les Etats-Unis, le Canada et l’Australie

 

5 décembre 2013 rpfrance.eu

 

Le Ministre de l’Intérieur français, Manuel Valls, et la Ministre de l’Intérieur belge, Joëlle Milquet, ont fait le point sur la thématique des combattants étrangers en Syrie et l’impact sur la sécurité intérieure, à l’issue des discussions à ce sujet au Conseil JAI des ministres européens.

 

Les deux Ministres sont revenus sur les conclusions communes de la discussion sur ce thème qui a eu lieu en matinée lors du Conseil JAI, ainsi que sur les résultats et conclusions de la rencontre d’hier au Palais d’Egmont à Bruxelles entre les Ministres de l’Intérieur belge, français, britannique, allemand, néerlandais, espagnol, suédois et danois, ainsi qu’avec les Etats-Unis, le Canada et l’Australie.

 

L’objectif de la réunion d’hier était de procéder à une analyse de la situation, à un échange de vues et d’expériences sur les différentes initiatives, d’évoquer la coopération internationale existante et les mesures qui doivent être prises afin de la renforcer. Cette réunion se situait dans le prolongement de deux autres réunions organisées par les deux Ministres avec leurs homologues européens, le 7 juin et le 7 octobre 2013 sur la même problématique.

 

Les Ministres ont convenu de continuer l’échange d’expériences et de bonnes pratiques (mesures de prévention, mesures à l’égard des personnes qui reviennent de Syrie, infractions et mesures légales applicables, etc.). Ils ont aussi discuté en détails de l’impact d’Internet et des nouveaux médias sur les départs en Syrie. Dans ce cadre, les Ministres se sont mis d’accord pour développer en commun un dialogue avec les grands acteurs d’Internet afin de lutter ensemble contre la radicalisation sur Internet. Une rencontre est prévue au niveau européen durant le prochain semestre. Par ailleurs, les divergences d’approche entre les différents pays concernant le type de contenu légal ou non sur Internet ont été abordées, de même que les mesures pratiques pour améliorer la coopération.

 

La question de l’échange et du partage d’informations a également été abordée. Les Ministres ont convenu de développer une approche plus intégrée de l’échange d’informations, ainsi que de la détection et du suivi des mouvements des djihadistes, dans le respect de la loi. Des travaux se poursuivront dans ce sens au niveau des experts.

 

Les Ministres sont également d’accord sur le besoin d’une plus grande coopération avec les pays tiers les plus concernés, qu’ils aient eux-mêmes un nombre important de citoyens parmi les combattants en Syrie (comme le Maroc) ou que leur territoire constitue un point de passage vers la Syrie (comme la Turquie). Ceci devrait être discuté conjointement avec les Ministres de l’Intérieur des pays concernés. Une rencontre est également prévue dans les meilleurs délais.

 

La discussion au Conseil JAI de ce 5 décembre s’est déroulée quant à elle sur la base de propositions concrètes identifiées par le Coordinateur européen pour la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove, qui se rapprochent de celles des Ministres belges et français. Elle faisait suite à une première discussion qui avait eu lieu au Conseil JAI en juin dernier.

 

Dans la foulée des discussions de la veille au Palais d’Egmont, les Ministres belge et français ont insisté sur le besoin d’une adoption rapide d’une nouvelle stratégie européenne sur la lutte contre le radicalisme, une meilleure utilisation du système d’informations Schengen (SIS), une meilleure implication d’Europol dans le partage d’informations, le déblocage des discussions avec le Parlement européen sur la directive relative à la collecte des données sur les passagers (PNR), étudier les possibilités d’échanger les informations entre Etats membres sur les données PNR là où elles sont déjà collectées, des contrôles effectifs aux frontières dans le respect de la législation Schengen, une coopération renforcée entre services de renseignement ainsi que les aspects externes de l’action de l’Union européenne dans ce secteur.

 

La réunion organisée la veille de ce Conseil JAI a permis aux pays européens les plus concernés d’envoyer un message commun et coordonné afin d’accélérer et de renforcer la réponse européenne à une menace pour la sécurité intérieure.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 17:45
Serval : le ministre de l’intérieur rend visite au PCIAT

 

20/11/2013 Sources : EMA

 

Le 16 novembre 2013, le ministre de l’Intérieur français, monsieur Manuel Valls, est venu saluer la force Serval à Bamako, lors de son déplacement en Afrique. Il a rendu visite au poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) stationné à Bamako.

 

Accueilli au camp Damien Boiteux par le général de division Marc Foucaud, commandant de la force Serval, le Ministre a marqué son intérêt pour l’implication de la force dans les opérations de désorganisation des réseaux terroristes.

 

Accompagné de monsieur Gilles Huberson, ambassadeur de France au Mali et du directeur général de la gendarmerie nationale, le général d’armée Denis Favier, le ministre a évoqué, lors d’un entretien avec le détachement prévôtal de la Force Serval, l’appui apporté par le ministère de l’intérieur aux opérations menées par les armées.

 

Le ministre de l’intérieur a bouclé au Mali une visite de 48h qui l’avait d’abord amené au Sénégal et en Côte d’Ivoire. Cette visite s’est conclue avec la signature des accords de coopération dans le domaine de la sécurité, de la lutte contre le narco trafic et la cybercriminalité.

 

Environ 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leur mission visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en accompagnant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : le ministre de l’intérieur rend visite au PCIATServal : le ministre de l’intérieur rend visite au PCIATServal : le ministre de l’intérieur rend visite au PCIAT
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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 17:55
Valls annonce 111 millions d'euros pour la police et la gendarmerie

 

31.10.2013 Le Monde.fr (AFP)

 

Après de nombreuses protestations contre les difficultés budgétaires de la police comme de la gendarmerie, le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, a annoncé jeudi 31 octobre, devant les représentants de la commission des finances et de la défense de l'Assemblée nationale, le déblocage de 111 millions d'euros pour les deux corps.

 

Le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), Denis Favier, était monté au créneau devant la commission de la défense de l'Assemblée nationale à la mi-octobre, évoquant la "situation difficile" de son institution du fait des restrictions budgétaires imposées par Bercy. Il avait notamment souligné qu'"aucune commande de véhicules [n'avait] pu être passée", ni d'ordinateurs, expliquant avoir des soucis "pour assurer les paiements (...) incontournables" comme "les dépenses d'énergie".

 

Plusieurs syndicats de police avaient emboîté le pas au patron des gendarmes, assurant que leurs corps rencontrait des problèmes similaires. Synergie-officiers avait ainsi évoqué récemment une situation de "disette".

 

Lire sur le blog Vu de l'Intérieur "Budget : gels et surgels congèlent la gendarmerie"

 

DIX MILLIONS D'EUROS SUPPLÉMENTAIRES POUR LES BESOINS IMMOBILIERS

 

M. Valls a précisé que, pour la première fois depuis 2007, le budget alloué aux policiers et aux gendarmes était en augmentation "de 2 %", rappelant que ces crédits avaient baissé de 18 % entre 2007 et 2012. Interrogé sur la répartition de ces 111 millions entre la police et la gendarmerie, le ministre a dit "y travaille[r] encore" mais que cela "se fera dans l'équilibre nécessaire".

 

Il a également annoncé le déblocage de 10 millions d'euros supplémentaires pour répondre "aux besoins immobiliers les plus pressants dans la gendarmerie nationale".

 

Dans un rapport d'information parlementaire sur les investissements dans les deux corps, le rapporteur du Sénat, Jean-Vincent Placé (EELV), fait état d'un besoin de financement de l'ordre de 300 millions d'euros pour les casernes de gendarmerie.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 20:55
Espionnage: la Cnil s'interroge sur l'existence éventuelle d'un Prism français

24/10/2013 L’Express.fr (AFP)

 

Paris - La Commission nationale de l'informatique et des libertés a saisi le Premier ministre et les ministres de l'Intérieur et de la Défense d'une demande de précisions sur l'éventuelle existence d'un dispositif d'espionnage français équivalent au programme américain Prism.

 

"La Cnil a saisi le Premier ministre, ainsi que les ministres de l'Intérieur et de la Défense, d'une demande de précisions sur l'éventuelle existence d'un programme français similaire au programme Prism, qui serait ainsi réalisé en dehors du cadre juridique prévu par le législateur", dit l'institution dans un communiqué.

 

La Cnil, qui "ne peut contrôler, de manière générale, les fichiers de renseignement", a par ailleurs "proposé au gouvernement de renforcer son pouvoir de contrôle en la matière".

 

Fin juillet, les responsables du renseignement français avaient nié intercepter toutes les communications, comme l'avançait le quotidien Le Monde. Le journal avait écrit le 4 juillet que la France disposait d'un système d'écoutes illégal et clandestin comparable à celui des États-Unis.

 

L'institution réitère dans ce communiqué ses inquiétudes concernant Prism. Ce programme, supervisé par l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA), "constitue une violation de la vie privée des citoyens européens d'une ampleur inédite et illustre concrètement la menace que représente la mise en place d'une société de surveillance".

 

Elle propose des solutions pour prévenir ces risques et demande notamment "que tout transfert de données relatives à des citoyens européens à la demande d'États tiers soit subordonné à l'autorisation des autorités des pays des citoyens concernés", rappelle-t-elle. 

 

"Les amendements adoptés par la commission +LIBE+ du Parlement européen, le 21 octobre, sur ce projet de règlement, montrent que ces préoccupations ont été entendues", se réjouit l'institution.

 

La Cnil souhaite aussi la mise en place "d'accords internationaux entre les Etats membres de l'Union européenne et les Etats-Unis pour encadrer les échanges de données de renseignement entre ces pays".

 

En août, les instances européennes de protection des libertés informatiques avaient réclamé des explications sur l'impact des activités d'espionnage électronique des Etats-Unis dans le monde

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 07:55
Entretien Manuel Valls, Prism et la cybersécurité

11 juillet 2013 L'Usine Nouvelle n° 3339

 

Le ministre de l’Intérieur a accordé un entretien exclusif à L’Usine Nouvelle et L’Usine Digitale sur les questions de cybersécurité à l’occasion du colloque Technology against crime. Il livre pour la première fois son analyse sur l’affaire Prism et plaide pour que la France, l’Europe et les industriels se mettent à niveau en matière de cyberdéfense…

 

Selon lui, « Il faut être lucide : pour protéger leur population, tous les États ont besoin d’accéder à certaines communications électroniques, aussi bien en matière de renseignement que de poursuites judiciaires ». Mais il ajoute que « l’accès aux données doit s’opérer par ciblage des individus ou groupes qui présentent une menace réelle ».

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