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14/10/2015 Service de santé des armées
L’hôpital d’instruction des armées Bégin (Saint-Mandé – 94) a inauguré, ce mercredi, un robot chirurgical Da Vinci® Intuitive Surgical et un laboratoire « P3 ». Cette démarche d’innovation technologique s'inscrit dans le cadre de la restructuration de la plateforme hospitalière militaire Nord.
L’hôpital Bégin vient de rejoindre la liste des 69 établissements français équipés d'un robot chirurgical. Il a été transféré cet été du service de chirurgie urologique de l’hôpital du Val-de-Grâce avec une partie des équipes. Ce transfert de compétences techniques et humaines correspond à la montée en puissance de la plateforme militaire hospitalière d'Île-de-France, conformément au modèle « SSA 2020 ».
Les équipes s’étoffent et s'enrichissent de compétences nouvelles, de possibilités de formations valorisantes et d'évoluer dans un cadre motivant. « Le robot chirurgical permet d'améliorer les conditions techniques d’intervention pour le chirurgien et donc de sécurité pour le patient. Ses avantages sont ceux de la chirurgie mini-invasive : diminution du saignement, du risque infectieux, de la douleur post-opératoire et de la durée d’hospitalisation et de convalescence » explique le médecin en chef Durand, chef du service urologie. Cette technique de pointe permet d’atteindre la meilleure qualité de soins possible et de formation des jeunes chirurgiens militaires.
Des coopérations inter hospitalières, notamment avec les partenaires de la santé publique, devraient être développées.
Le nouveau laboratoire de confinement P3 est, quant à lui, un outil nécessaire pour Bégin, hôpital référent pour le diagnostic biologique des agents infectieux émergents et des agents hautement pathogènes. Le médecin en chef Merens du service de maladies infectieuses et tropicales explique : « Ce laboratoire fixe, plus spacieux et ergonomique, équipé d’une boîte à gants en dépression (PSM3) ainsi que de nouveaux automates, permet de renforcer encore la sécurité du personnel soignant. » Il vient remplacer le laboratoire modulaire mis en place en 2007, plusieurs fois sollicité dans le cadre des alertes sanitaires : grippe pandémique en 2009, nouveau coronavirus MERS-CoV depuis 2013 et Ebola depuis 2014, notamment avec la prise en charge des deux seuls patients atteints de maladie à virus Ebola rapatriés en France.
19 septembre 2014
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Having spread rapidly across several West African states over the summer, the Ebola virus now threatens to undermine the security and economic prospects of the entire region. To date, the World Health Organization (WHO) has reported over 2,600 casualties, with an estimated 5,300 people confirmed or suspected of having contracted the disease.
As past experiences with other infectious diseases like avian influenza (bird flu) or the Severe Acute Respiratory Syndrome (SARS) have demonstrated, coordinated international action is needed to effectively contain the spread of deadly viruses. But the sluggish pace at which international actors are mobilising is providing a window of opportunity for Ebola to continue its expansion.
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6 août 2014
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05/08/2014 Par Claire Hache - lexpress.fr
Le virus Ebola qui a déjà tué 887 personnes en Afrique pourrait-il menacer la France? Le point sur ce qui est prévu dans l'Hexagone face à cette fièvre hémorragique.
Ebola continue de faire payer un lourd tribut à plusieurs pays africains. 887 personnes sont mortes en Guinée, au Liberia, en Sierra Leone et au Nigeria après avoir contracté le virus. Une ampleur sans précédent. Cette fièvre hémorragique qui se transmet d'homme à homme par contact direct a infecté deux médecins américains qui ont été rapatriés aux Etats-Unis. Un homme était également soigné lundi dans un hôpital de New-York pour des symptômes semblables à ceux d'Ebola.
La France a pour l'heure été épargnée. Jusque quand? Eléments de réponse alors qu'il n'existe ni vaccin, ni traitement spécifique.
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29 octobre 2013
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28/10/2013 CNE Laetitia Périer - Economie et technologie
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a inauguré jeudi 24 octobre le laboratoire P4 de la Direction générale de l'armement (DGA). Cette installation, la première de ce type au sein du ministère de la Défense, a pour mission de permettre aux scientifiques d'étudier les virus les plus dangereux dans les meilleures conditions de sécurité et de permettre aux forces armées d'anticiper les menaces biologiques et d'évaluer les équipements de détection et de décontamination.
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a inauguré jeudi 24 octobre dans l'Essonne le laboratoire P4 de la DGA. Cette installation, la première au sein de la Défense, vient combler une lacune capacitaire face au risque biologique. En effet, le laboratoire permettra de manipuler et d'étudier en toute sécurité les virus les plus dangereux et de permettre ainsi aux forces armées de mettre au point et de tester des équipements de détection, d'identification, de protection et de décontamination biologique.
Cette capacité P4 de la Défense comprendra par ailleurs un second laboratoire distinct, celui du Service de santé des armées (SSA), qui sera dédié à la mise au point de vaccins et antiviraux. Ces installations visent à renforcer la sécurité des armées et de la Nation face à une menace biologique réelle et dont le dernier Livre blanc sur la défense et le sécurité nationale avait souligné la nécessité d'anticiper les évolutions.
"Pour mieux répondre aux menaces grandissantes dans le domaine biologique, la Défense a décidé d'investir dans deux laboratoires qui sont complémentaires, permettant de manipuler des virus vivants de classe 4 [NDLR : Ebola, fièvre de Lassa...]. Des virus contre lesquels il n'existe encore aucun traitement connu" a rappelé le ministre à cette occasion.