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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:50
Soldats français du SEA et américains 515th Transportation Company côte à côte durant TJ15

Soldats français du SEA et américains 515th Transportation Company côte à côte durant TJ15

 

28 octobre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Depuis une semaine, plus de 36 000 soldats issus de 28 nations membres de l’OTAN et 9 pays partenaires sont engagés dans le plus grand exercice militaire allié de la décennie. Mobilisant plus de 140 avions, 7 sous-marins et 60 navires, Trident Juncture 2015 (TJ15) aura lieu jusqu’au 6 novembre prochain en Espagne, Italie et au Portugal. À ce titre, il s’agit du plus vaste exercice militaire allié depuis « Strong Resolve », mené en 2002 en Pologne et en Norvège.

 

Trident Juncture répond à quatre objectifs majeurs pour les forces de l’OTAN, à commencet par tester et certifier le « Joint Force Command Force Brunssum », état-major situé aux Pays-Bas et appelé à prendre les commandes de la force de réaction de l’OTAN (NRF) en 2016. TJ15 servira également à tester la nouvelle « Very High Readiness Joint Task Force » (ou VJTF). Fer de lance de la NRF, la VJTF doit assurer le déploiement d’une brigade de combat de 5000 hommes en l’espace de quelques jours. Enfin, cet exercice d’envergure permettra aux forces engagées de s’exercer aux missions ISR conjointes en utilisant les technologies de pointe en usage dans les armées alliées ; ainsi que d’améliorer l’interopérabilité des forces spéciales et la réalisation d’opérations maritimes complexes.

 

Les forces armées françaises participent à cet exercice considéré comme « indispensable à l’entretien et au perfectionnement de notre capacité d’engagement en interalliés », rappelle le ministère de la Défense. Ainsi, les composantes aériennes, navales et terrestres seront présentes, grâce au déploiement de 3 Mirage 2000-5, un détachement de défense aérienne [oeuvrant sur Crotale NG et SAMP/T], un détachement TOC APOD, la frégate légère furtive Surcouf, le bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme et le chasseur de mines tripartite Sagittaire, » précise le ministère de la Défense. L’armée de Terre est particulièrement attendue pour son expertise en matière de soutien logistique opérationnel, et prendra à ce titre le commandement d’une unité multinationale de soutien pétrolier composée d’unités lituaniennes, américaines, britanniques, espagnoles et italiennes et armée par le SEA. Une section de soldats français spécialisés en matière de guerre électronique opérera également au sein du « Joint Electronic Warfare Core Staff », basé en Grande-Bretagne.

 

Rappelons que la France, par l’intermédiaire du Général Denis Mercier, est en charge de l’un des deux commandements majeurs de l’OTAN, à savoir le Commandement allié Transformation (SACT). En charge de l’amélioration des missions d’entraînement et des capacités, et de la mise en place des doctrines communes aux pays membres, le Général Mercier et le SACT sont donc à la fois au cœur et à la base d’un exercice tel que TJ15.

 

Certes, l’engagement de la France au sein de ces manœuvres reste modeste, mais il reste symboliquement fort pour un pays dont l’engagement opérationnel soutenu sur les théâtres d’OPEX et national nécessité la mobilisation de l’ensemble de ses forces vives.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:50
Trident Juncture 2015 : exercice international

 

26.10.2015 par MIL.be

 

Quelque 200 militaires du Bataillon de Chasseurs à Cheval sont déployés dans la région de Saragosse pendant trois semaines. Ils participent à l'exercice OTAN de grande ampleur Trident Juncture.

 

Un escadron, doté de différents capteurs d'observation, fournit des informations à un bataillon ISTAR espagnol. En travaillant avec les Espagnols, il se prépare à un éventuel déploiement en tant que fer de lance de la force de réaction rapide de l'OTAN (VJTF/NRF) en 2016.

Outre cette coopération avec l'Espagne, les Belges participent également à un entraînement commun regroupant des unités de reconnaissance roumaines ou un détachement de 900 hommes provenant des États baltes.

Les membres du Bataillon de Chasseurs à Cheval occupent également quelques postes clés au sein de l'état-major de la brigade espagnole dans le domaine du renseignement. Leurs analystes et coordinateurs ont, en effet, accumulé une solide expérience au cours d'opérations précédentes. Aussi partagent-ils leurs connaissances avec le personnel de cet état-major de brigade qui fait ses premiers pas dans le concept ISTAR.

Du point de vue des militaires, Trident Juncture représente, jusqu'à présent, une expérience enrichissante : mises en place stratégiques par bateau, par avion ou par route, reconnaissance de terrains inconnus ainsi que d'innombrables possibilités d'échange jusqu'au plus haut niveau.

La coopération internationale se déroule aisément. Il est évident que nos troupes sont prêtes à s'impliquer dans un possible engagement opérationnel partout dans le monde.

En savoir plus sur le Bataillon de Chasseurs à Cheval et ses missions ?

Trident Juncture 2015 : exercice international
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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 16:50
photo UK MoD

photo UK MoD

 

October 4, 2015 By Gerard O'Dwyer  Defense News

 

HELSINKI — Sweden is not ruling out the possibility that it may apply to join the elite British-led Joint Expeditionary Force (JEF), although no formal process exists to do so, Defence Minister Peter Hultqvist said.

 

Hultqvist has been summoned by the Defense Committee of the Riksdag, Sweden's parliament, to confirm if the government is engaged in formal talks to join the JEF without the parliament’s knowledge.

 

Amid Russia’s military intervention in Ukraine and an increasingly aggressive and unpredictable Kremlin, Sweden has intensified efforts to shore up its defense capabilities by actively seeking to join bilateral and multilateral defense cooperation in Northern Europe.

 

The  Riksdag committee's desire for an explanation also takes place amid deepening defense cooperation with NATO, coupled with the disclosure of a classified memorandum from November exploring the value of Sweden joining the JEF.

 

The memorandum — prepared by Col. Mats Danielsson, the Swedish MoD’s defense attache to its embassy in London — revealed the existence of unofficial contacts between Sweden and Britain that could take neutral Sweden into the NATO-allied JEF.

 

Anna Kinberg Batra, the leader of the pro-NATO Moderate Party, demanded that Prime Minister Stefan Löfven’s Social Democratic-Green government establish a more open and transparent stance with the legislature over NATO and the JEF.

 

"We need to have a broad public debate on membership. Therefore, we need to know how the government plans to keep the parliament informed about important changes in NATO cooperation," Batra said.

 

Opposition parties, including the Moderates, are urging Löfven to present a positional statement to the Riksdag that will set out the government’s end-game strategy in defense deepening with NATO and outline any future role for Swedish forces in the JEF, a force that will include Nordic-Baltic NATO members Denmark, Norway, Estonia, Latvia, Lithuania and the Netherlands.

 

Secretive, behind-the-scene discussions over joining the JEF, Batra said, reinforced Sweden’s image globally as a country that is "part of NATO but without the benefits that actual NATO membership would deliver."

 

Hultqvist did not deny the existence of the MoD memorandum, titled "Orientation of JEF and requests for Swedish participation." However, the defense minister stated that because Sweden has not received a formal invitation to contribute to the JEF, the issue of its membership is speculative.

 

"Consequently there is no preparation taking place in Cabinet," he said.

 

Sweden’s interest in joining the modular-organized JEF stems from its potential role as a rapid response force should a crisis erupt in the High North or Baltic Sea regions, and one or more NATO member states come under attack.

 

The formation of the 10,000-strong JEF began in December 2012.  It is designed to operate alone or jointly in support of NATO, European Union or United Nations missions in Europe, the Middle East or the Arabian Gulf.

 

The UK element of the JEF will comprise lead commando, airborne, armored, aviation, air and maritime task groups drawn from the Royal Marines, British Army, the Royal Air Force and Royal Navy.

 

Norway, Denmark, Estonia, Latvia, Lithuania and the Netherlands signed a letter of intent with the UK in 2014 to join a fully operational high-readiness JEF in 2018.

 

The JEF will operate independently and separate from NATO’s Very High Readiness Joint Task Force (VJTF) of about 30,000 land, sea, air and special operations troops, to which the UK is contributing 1,000.

 

The Nordic-Baltic representation in JEF enhances the unit’s potential future role as a "first in" force, capable of deploying in two to five days, in potential crisis-conflict situations in the region .

 

The London Embassy memorandum noted that the UK would likely welcome Sweden, observing that its joining the JEF would be "perfectly possible if we wanted to."

 

As regards to the JEF, the government must provide clarity to its defense-deepening ambitions with NATO and the United States, said Allan Widman (Liberals), the Riksdag Defense Committee's chairman.

 

"A lot is happening behind closed doors in terms of secret discussions that we do not know about," Widman said. "The government appears willing to allow Sweden to increase its dependence on NATO but isn’t yet ready to talk about membership."

 

The clear implication, he said, is that Sweden’s unilateral dependence on NATO continues to strengthen while the country’s national defense organization becomes more reliant on individual countries within NATO.

 

"Sweden is coming ever closer to NATO and to Article Five in the NATO statutes which deals with collective defense," Widman said.

 

The government must adopt the same degree of openness and transparency in its dealings with the JEF and NATO that it has exhibited in its defense-deepening relationships with neighbors Norway, Denmark, Finland, Iceland, Estonia, Latvia and Lithuania, Widman said.

 

Sweden and fellow nonaligned Nordic defense partner Finland are already in the NATO Response Force (NRF), the high-readiness unit comprising land, air, sea and special operations forces. Sweden joined the NRF in 2013 and Finland in 2008.

 

NATO membership is certain to become an even greater focus, if not priority, for the Löfven government. Pro- NATO sentiment is rising in Sweden. A recent poll showed 41 percent of Swedes favor NATO membership while 39 percent remain opposed and 20 percent are undecided.

 

Political relations between Stockholm and Moscow remain frosty. Russia has repeatedly warned that it will deploy military counter-measures if Sweden joins NATO.

 

Swedish Foreign Minister Margot Wallström described relations as "chillier than ever" following a meeting with Russian Ambassador Viktor Tatarintsev on Sept. 17.

 

Wallström demanded Tatarintsev explain the intent behind his June remarks suggesting Sweden could expect to face military counter-measures from Russia if it joined NATO.

 

She also sought an explanation for "saber-rattling" comments by Russia’s Foreign Ministry spokeswoman Maria Zakharova, who said during a press briefing on Sept. 10 that Swedish membership in NATO would have "politico-military and foreign policy consequences" that would require "retaliatory measures from Russia."

 

"We wanted to establish that Sweden decides its own foreign and security policies and that we do not accept attempts to, through threats, influence us in this or other matters," Wallström said. "We delivered a clear message. Threats from Russia are unacceptable."

 

In related news, the Swedish government plans to highlight territorial violations by foreign militaries. Under a new policy, the Armed Forces Command is authorized to inform the public "within hours" of detected incursions by foreign naval vessels or aircraft in Swedish territorial waters or airspace.

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 17:50
photo NATO

photo NATO

 

22/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 12 et le 13 septembre, le général Pierre de Villiers était à Istanbul, en Turquie, à l’occasion de la réunion du comité militaire de l’Alliance.

 

Il a participé aux débats sur la montée en puissance d’une force interarmées à très haute réactivité (Very high readiness Joint Task Force – VJTF). En marge de cette réunion, il a également pu s’entretenir avec ses homologues lors de rencontres bilatérales. Aujourd’hui, « gagner la guerre » nécessite de s’inscrire dans l’ère de « l’inter » : l’interarmées, l’interministériel, mais aussi l’international. Cette dimension internationale implique d’agir ou de se préparer à agir en coalition. C’est la raison d’être de l’OTAN qui réunit régulièrement autour d’une même table les chefs d’état-major des pays membres de l’Alliance.

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 16:50
photo 2 Bataillon de Commandos - MIL.be

photo 2 Bataillon de Commandos - MIL.be

 

25/08/15 – 7sur7.be (Belga)

 

L'armée belge organise du 7 au 11 septembre un important exercice en provinces de Luxembourg et de Namur, qui rassemblera près de 1.600 militaires des composantes Terre, Air et médicale pour les préparer à participer l'an prochain à la force de réaction rapide de l'Otan, ont indiqué mardi des responsables militaires.

 

Le programme de cette semaine d'exercice, baptisé "Active Trip", prévoit des sauts en parachute depuis quatre avions de transport C-130 Hercules, l'engagement de deux chasseurs-bombardiers F-16, des évacuations médicales - notamment menées avec des hélicoptères - et des attaques fictives sur des objectifs en terrain civil, a précisé le major Olivier Dourte, de l'état-major de la composante Terre lors d'une conférence de presse à Bastogne.

 

Forces spéciales

Ces 1.500 militaires, dont des membres des forces spéciales, utiliseront plus de 300 véhicules légers, mais aucun blindé lourd. Ils seront appuyés par un drone, a précisé l'officier. "Active Trip" vise à préparer un contingent militaire à participer tout au long de l'année 2016 à la force de réaction rapide de l'Otan, la "NATO Response Force" (NRF), capable de se déployer à bref délai partout dans le monde.

 

Groupement tactique

C'est dans ce cadre que la Belgique fournira en 2016 à la NRF un millier d'hommes, dont un "battle group" (groupement tactique) de 600 hommes, bâti autour du 2ème bataillon commando de Flawinne, sous les ordres du lieutenant-colonel Vincent Piérard. Cette unité sera intégrée au sein de la nouvelle force très réactive de l'Alliance atlantique, la VJTF (pour "Very High Readiness Joint Task Force"), une brigade d'environ 5.000 hommes commandée par l'Espagne.

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27 juin 2015 6 27 /06 /juin /2015 11:50
Photos : Bataillon Artillerie

Photos : Bataillon Artillerie

 

24/06/2015 Guy Verbruggen – MIL.be

 

Soixante militaires belges du Bataillon d'Artillerie se sont rendus en Pologne dans le cadre d'un exercice de la nouvelle « force éclair » de l'OTAN. Du 9 au 21 juin, ils se sont entraînés afin de participer à la Very High Readiness Joint Task Force (VJTF).

 

Lors de l'exercice Noble Jump à Zagan en Pologne, les unités ont été déployées et ont travaillé pour la première fois dans le cadre du nouveau concept VJTF. Les militaires du Bataillon d'Artillerie de Brasschaat sont, pour l'instant, en standby dans le cadre de la NATO Response Force (NRF), la force de réaction rapide de l'OTAN.

 

 

Photos : Bataillon ArtilleriePhotos : Bataillon ArtilleriePhotos : Bataillon Artillerie
Photos : Bataillon ArtilleriePhotos : Bataillon Artillerie
Photos : Bataillon ArtilleriePhotos : Bataillon ArtilleriePhotos : Bataillon Artillerie

Photos : Bataillon Artillerie

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 19:50
photo NATO

photo NATO

 

19 May 2015 by NATO

 

NATO will continue the process of testing and refinement of the Very High Readiness Joint Task Force (VJTF) during part two of Exercise NOBLE JUMP, from 9 to 19 June 2015 in Zagan, Poland.  A media day will be held on 18 June 2015, which will include a tactical firepower demonstration, media availabilities with senior NATO / Allied political and military leaders, as well as opportunities to interact with soldiers participating on the exercise.

 

The VJTF is being established as a part of an overall enhancement to the NATO Response Force in order to address new security challenges on NATO’s southern and eastern peripheries.  Exercise NOBLE JUMP represents the first time that high-readiness units will deploy and conduct tactical manoeuvers under the new VJTF framework.  As such, this event represents a learning process that will allow NATO military staff to identify both successes and shortfalls during the early stages of the development process.  Increasingly complex exercises, trials, and evaluations will be conducted throughout 2015 and 2016 in order to develop, refine and implement the VJTF concept into the framework of the NATO Response Force. 

 

This event is one of a wider series of training events occurring in June 2015 referred to as the ALLIED SHIELD series of exercises.  The ALLIED SHIELD series includes Exercise NOBLE JUMP in Poland; exercise TRIDENT JOUST, a NRF command and control exercise in Romania; and two other exercises that will be announced shortly.   In total, approximately 15,000 troops from 19 different Allies and 3 partner nations will participate in this series of training events taking place across the Alliance in June 2015.  All of these exercises are defensive and are a part of NATO’s assurance measures in response to challenges on NATO’s southern and eastern periphery. The activity will focus on enhancing interoperability, readiness and responsiveness among Allied and partner nations.  ALLIED SHIELD demonstrates that NATO members are united in their commitment to collective defence.

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 11:50
photo NATO

photo NATO

 

21/05/2015 Source: Etat-major des armées

 

Les 20 et 21 mai 2015, le général d’armée Pierre de Villiers était à Bruxelles pour retrouver les chefs militaires de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN).

 

Ce comité, qui réunit trois fois par an les chefs d’états-majors des pays membres de l’OTAN, revêtait une dimension particulière puisqu’il intervenait à mi-chemin entre la dernière rencontre des vingt-huit chefs d’état et de gouvernement membre de l’Alliance et leurs partenaires à Newport (septembre 2014) et leur prochain sommet qui aura lieu à Varsovie en juillet 2016. Cette session a donc permis de faire le point sur la feuille de route adoptée lors du sommet de Newport concernant l’avenir de l’OTAN et son adaptation stratégique.

 

Au cours de ces deux jours, les chefs d’état-major sont longuement revenus sur la mise en œuvre du « plan d’action pour la réactivité » (Readiness Action Plan – RAP) de l’OTAN et, plus précisément, la montée en puissance de la force interarmées à très haute réactivité (Very high readiness Joint Task Force –VJTF). Le général de Villiers a rappelé que l’évolution de l’environnement sécuritaire nécessitait plus que jamais de renforcer la capacité à agir rapidement, que ce soit dans un cadre national comme en coalition.

 

Les chefs d’état-major sont ensuite revenus sur la situation sur le « flanc Est » de l’Europe et l’action menée au titre des mesures d’assurance. Le CEMA a indiqué que la France continuait de contribuer à ces mesures, que ce soit dans le cadre des exercices planifiés par l’Alliance ou par la présence d’éléments français dans la région, qu’il s’agisse d’éléments aériens, maritimes ou, plus récemment, terrestre avec le déploiement d’un détachement blindé en Pologne. Les chefs militaires ont également abordé la question des enjeux sécuritaires sur le « flanc Sud » (régions africaine, proche et moyen orientale), ce qui a permis au général de Villiers d’évoquer les engagements français dans la lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne et au Levant.

 

Le CEMA et ses homologues de l’Alliance ont confirmé la nécessité de poursuivre la dynamique visant à renforcer l’interopérabilité en soulignant que l’OTAN constituait un cadre d’entraînement privilégiée permettant aux partenaires d’optimiser les échanges de savoir-faire opérationnels.

 

En cette période de commémoration, cette session a été ponctuée par une cérémonie de dépôt de gerbe à la mémoire des militaires, hommes et femmes, qui ont sacrifié leur vie dans des opérations et des missions dirigées par l’OTAN.

 

Ce comité militaire s’est clos sur une tonalité particulière puisqu’il s’agissait du dernier présidé par le général danois Knud Bartels auquel succèdera l’ancien CEMA tchèque, le général Petr Pavel en juin prochain.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 11:55
Exercice Citadel Kleber 2015 : Certification du CRR-FR à Mourmelon

 

13 mars, 2015 par Pierre Brassart (FOB)

 

Le quartier général du corps de réaction rapide-France (QG CRR-FR) est implanté à Lille, au sein de la prestigieuse citadelle.  Certifié High Readiness Force (HRF) par le secrétaire général de l’OTAN en juillet 2007, le QG CRR-FR peut assurer le commandement d’une force terrestre multinationale de niveau corps d’armée (jusqu’à 60 000 hommes) ou le commandement d’une composante terrestre.

 

En février 2015, l’OTAN a décidé de renforcer la NRF (NATO Response Force), force de réaction de l’OTAN, avec une force opérationnelle interarmées à très haut niveau de préparation (Very High Readiness Joint Task Force (VJTF). Cette nouvelle capacité de l’OTAN implique que le CRR-FR doit  obtenir la certification OTAN afin de pouvoir prendre la l’alerte de la NRF, ce qui est prévu pour 2017.

 

Dans le but d’obtenir cette certification, l’exercice Citadel Kleber 2015 se déroulera au camp de Mourmelon du 16 au 19 mars, le gros de l’état-major étant déjà sur place. 1700 militaires provenant d’au moins 7 nations différentes seront présents. Une majorité de français mais également des Canadiens, des Néerlandais, des Belges, des Espagnols, etc…

 

L’exercice Citadel Kleber sera le premier exercice d’une série de 3 devant permettre à la force de réaction rapide française de tenir le rôle de nation cadre de la NATO Response force.

 

L’exercice simulera la mise en place d’une opération de réponse à une crise, visant à :

– démontrer la capacité opérationnelle initiale du corps de réaction rapide pour commander une opération inter-armée

– valider certaines modifications du système d’information et de communication de l’armée de terre.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 08:50
photo MinDefFR

photo MinDefFR

 

05.02.2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

Les ministres de la Défense de l'OTAN, réunis ce jeudi [5 fev.] après-midi à Bruxelles, ont annoncé en fin d'après-midi le renforcement, pas seulement symbolique, de la défense de l'Alliance à l'est. Une nouvelle force " fer de lance " de 5 000 hommes va voir le jour en 2016, ainsi que six " centres de commandement ". Suffisant pour contenir et impressionner l'ours russe, considéré comme agresseur en Ukraine ?

 

" C'est une réponse aux actions agressives de la Russie de la Russie qui a violé la loi internationale et annexé la Crimée ", a résumé le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, avant même la réunion des ministres. Ce renforcement remonte au sommet de septembre au Pays-de-Galles et voit son prolongement logique face au défi russe.

La nouvelle force " fer de lance " (spearhead) comptera autour de 5 000 hommes au sein de l'alerte NRF (Nato Response Force) qui va passer de 13 000 à 30 000 soldats. Sous appellation contrôlée OTAN, elle sera nommée VJTF (Very High Readiness Joint Task Force), soit en bon français Force interarmées à très haut niveau de préparation (et d'exécution).

Elle sera capable de se déployer sur très court préavis (une critique de la NRF actuelle), " en particulier à la périphérie du territoire des pays de l'OTAN ", précise-t-on sur le site Internet otanien.

 

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 08:50
Comité militaire de l’OTAN : le CEMA et ses partenaires font le point sur les travaux de l’Alliance


23/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Les 21 et 22 janvier 2015, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a participé au comité militaire de l’OTAN à Bruxelles.

 

Ce comité réunit trois fois par an les chefs d’états-majors des pays membres de l’OTAN afin d’aborder l’évolution de l’environnement stratégique de l’Alliance et son adaptation. Cette édition était centrée sur le suivi des travaux engagés au lendemain du sommet de Newport, en septembre 2014. Elle visait plus particulièrement à préparer la réunion des ministres de la Défense de l’OTAN qui aura lieu le 5 février prochain.

Au cours de ces deux jours, les chefs d’état-major sont longuement revenus sur l’évolution du contexte sécuritaire, et les moyens pour l’OTAN d’y répondre. Ils ont ainsi évoqué la situation sur le « flanc Est » de l’Europe et l’action menée dans le cadre, notamment, des mesures de réassurance. Ils ont également abordé la question des enjeux sécuritaires dans le « flanc Sud » (régions africaine, proche et moyen orientale) et du rôle que l’OTAN peut jouer dans la prise en compte des menaces transnationales. Le général de Villiers a ainsi pu souligner l’importance d’une approche globale dans le traitement de cette menace, avant de faire le point sur nos engagements actuels au Sahel, dans le cadre de l’opération Barkhane, et au Levant, dans le cadre de l’opération Chammal, au sein de la coalition.

Le CEMA et ses homologues de l’Alliance ont également échangé sur la mise en œuvre du « plan d’action pour la réactivité » (Readiness action plan – RAP), qui vise à améliorer l’efficacité de l’OTAN. Le général de Villiers a d’ailleurs rappelé que la création d’une force interarmées à très haute réactivité (Very high readiness joint task force –VJTF) constituait un enjeu majeur.

Enfin, les CEMA ont confirmé la nécessité de poursuivre la dynamique visant à renforcer l’interopérabilité de leurs forces en optimisant, notamment, la planification des entrainements opérationnels au sein de l’Alliance et en renforçant les mutualisations capacitaires.

Ce comité militaire s’inscrivait dans la continuité d’une série d’entretiens du général de Villiers avec les principaux acteurs de l’OTAN. La semaine dernière, il a en effet reçu successivement à Paris le général d’armée Petr Pavel, futur président du comité militaire, le général d’armée aérienne Jean-Paul Paloméros, commandant suprême allié pour la transformation de l’OTAN (SACT) et le général d’armée aérienne américain Philip Mark Breedlove, commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR).

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 07:50
1300 Belges dans la "NATO Response Force" en 2016

 

7/09/14 -7sur7.be (Belga)

 

L'armée belge fournira en 2016 une importante contribution - environ 1.300 hommes - à la force de réaction rapide de l'Otan, la "NATO Response Force" (NRF) dont les dirigeants alliés ont décidé vendredi, lors du sommet atlantique de Newport (Pays de Galles), d'accroître la réactivité, a-t-on appris dimanche de source militaire.

 

La NRF compte plusieurs milliers de soldats, fournis par rotations annuelles par les différents pays alliés. Elle est capable de se déployer à bref délai n'importe où dans le monde, pourvu que les 28 pays de l'Otan s'accordent sur son envoi - ce qui ne s'est jamais produit pour l'ensemble de la force, créée en 2002.

 

Mais pour répondre à l'inquiétude des alliés d'Europe de l'est face à l'intervention russe en Ukraine, les chefs d'Etat et de gouvernement des 28 ont décidé vendredi de mettre sur pied un élément plus "réactif": une nouvelle "task force" à très haut degré de préparation, qualifiée de "spearhead" (fer de lance) de la NRF.

 

Cette "Very High Readiness Joint Task Force" (VJTF en jargon) comptera de 3.000 à 5.000 hommes, selon des responsables alliés, lorsqu'elle sera opérationnelle et devra pouvoir se déployer en deux à trois jours.

 

Dans l'attente de la mise sur pied de cette unité d'élite, la Belgique s'est engagée à fournir en 2016 à la NRF un bataillon d'infanterie légère, articulé autour du 2ème bataillon commando de Flawinne (soit 930 militaires), son bataillon Istar (Intelligence, Surveillance, Target Acquisition and Reconnaissance) de Heverlee (220 militaires), une unité de forces spéciales, six chasseurs-bombardiers F-16 et deux des nouveaux hélicoptères NH90, servis par plus de 200 personnes. En mer, la participation belge prendra la forme d'un chasseur de mines avec un équipage d'une quarantaine de marins pour toute la période, selon une source militaire informée.

 

En 2015, la participation belge à la NRF sera plus modeste, en nombre tout au moins. Elle regroupera le bataillon artillerie de Brasschaat, le 18ème bataillon logistique de Bourg-Léopold, le 4ème groupe systèmes de communication et d'information (CIS) de Marche-en-Famenne et le 2ème Élément médical d'Intervention de Bourg-Léopold (soit environ 214 militaires). La composante Air tiendra six F-16 (et 160 militaires) à disposition, selon la même source.

 

Quant à la Marine, elle alternera, avec au 1er semestre, un chasseur de mines et son navire de commandement et de soutien logistique "Godetia" dans la deuxième partie de l'année.

 

Pour le bataillon artillerie, les préparatifs pour la NRF-15 ont déjà débuté. L'unité prend en effet part du 3 au 30 septembre à l'exercice international de l'Otan "Noble Ledger", à Rena (Norvège).

 

Selon la Défense, la Belgique participe à "Noble Ledger" avec 213 militaires dont 154 artilleurs de Brasschaat. Ils seront appuyés par 29 militaires du 18ème bataillon logistique, de dix spécialistes en transmissions du 4ème groupe CIS et de dix personnes provenant de l'EMI 2. Quatre Belges sont affectés à l'état-major de la NRF.

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 07:50
Le CEMA participe à la réunion du comité militaire de l’OTAN

 

24/09/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le 20 septembre 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a participé au comité militaire de l’OTAN à Vilnius, en Lituanie.

 

Ce comité réunit trois fois par an les chefs d’états-majors des pays membres de l’OTAN afin d’aborder l’évolution de l’environnement stratégique de l’Alliance et son adaptation. Cette édition était plus particulièrement centrée sur la mise en œuvre des décisions prises lors du 24ème sommet de l’OTAN qui s’est tenu à Newport les 4 et 5 septembre derniers.

 

L’un des principaux volets des discussions a porté sur le renforcement des capacités de réaction rapide de l’OTAN dans le cadre d’un « plan d’action pour la réactivité » (Readiness action plan – RAP) et la création d’une force interarmées à très haute réactivité (Very high readiness joint task force –VJTF). Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de la rénovation de la NATO rapid response force (NRF).

 

Dans un contexte marqué par la crise russo-ukrainienne, les autorités militaires ont fait un point de sur la situation et procédé à un échange de vue sur l’évolution de l’environnement stratégique en Europe de l’Est et notamment les mesures de réassurance déjà adoptées. Elles ont également abordé la question des enjeux sécuritaires dans le « flanc Sud » (régions africaine, proche et moyen orientale) et du rôle que l’OTAN peut jouer dans la prise en compte des menaces transnationales qui constituent un enjeu d’intérêt partagé pour les Alliés.

 

Cette réunion s'est conclue par l'élection du général tchèque Petr Pavel comme futur président du comité militaire, en relève du général danois Knud Bartels qui quittera ses fonctions en juin 2015.

Le CEMA participe à la réunion du comité militaire de l’OTAN
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