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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

9 Avril 2015 Source : Marine nationale

 

À la suite d’une importante catastrophe naturelle, qui a entraîné de lourds dommages et l’infiltration de bandes armées, la décision d’évacuer nos ressortissants est prise : l’exercice Wakri 2015 commence.

 

Les officiers élèves (OE) de la promotion 2012 de l’École navale débarquent sur la plage d’Arta de Djibouti en hélicoptère ou en engins amphibies.

 

Ils sont intégrés à un dispositif interarmées où l’armée de Terre et la Marine vont mener des actions sur terre, en mer et dans les airs.

 

Les élèves sont répartis en 8 escouades, dirigées par un élève motivé par le métier de commando. Un sous-lieutenant de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr tient le role d’adjoint et un médecin des armées assure le soutien santé de chaque groupe.

 

Les « fanas commandos » sont testés sur leur sens du commandement, leur capacité à organiser leurs équipes en fonction de leurs missions, et leur lucidité en conditions dégradées. L’enjeu est de taille car l’évaluation finale conditionnera la possibilité de vivre leur passion.

 

Les équipes arpentent sous un soleil de plomb le relief lunaire. Les esprits s’échauffent et le discernement est mis à l’épreuve. Cependant, tous sont acteurs de la réussite de leur chef, et ils doiventaller au-delà de leurs motivations. Si bien que l’élan ne peut rester intact que si une dynamique commune s’installe. Les douleurs musculaires, la soif et la fatigue oppressent tous les organismes ; c’est là que le chef doit galvaniser ses troupes, leur donner la force d’avancer pour accomplir leur tache. L’entraide et la cohésion deviennent des armes bien plus précieuses que tous les fusils d’assauts portés par les élèves.

 

Cet entraînement permet au futur chef de comprendre l’importance d’être un vrai leader. Il doit avant tout chercher à valoriser les qualités de ses équipiers tout en favorisant le repos des personnes en difficulté. Au cours de l’exercice, les fatigues physique et psychique s’intensifient et le chef doit être pour ses hommes une figure de confiance, car dans un futur proche,  en opérations, ils n’auront pas le droit à l’erreur.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 12:45
photo D..Geffroy - GEAOM

photo D..Geffroy - GEAOM

 

07/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 20 au 28 mars 2015, les unités de soutien du 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) ont suivi une formation au sein du centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD), en coopération avec l’armée américaine.

 

Les stagiaires, comprenant la compagnie de commandement et de logistique, la compagnie de maintenance, et deux personnels du groupement de soutien de la base des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) et de la base aérienne 188, se sont livrés à cette formation dispensée au sein du centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD). Cette instruction était axée sur le combat du soutien et la tactique du train de combat (TC2). Elle s’est déroulée conjointement avec une cinquantaine de militaires américains du 1/77 Bataillon et des Civil Affairs américains, ainsi que d’un petit détachement de la Garde Républicaine des Forces Armées Djiboutiennes.

 

Après deux jours d’aguerrissement et d’instruction sur la vie en milieu désertique, les 102 stagiaires ont enchaîné sur une phase tactique spécifique de deux jours dans la région d’Arta-plage, incluant des ateliers sur la procédure de contre explosif, la réaction à l’embuscade, le secourisme au combat, l’escorte de convoi et le tir de niveau groupe. Chaque nuit, un campement était installé en zone d’insécurité, dont le dispositif était régulièrement testé par une force d’opposition simulée par des militaires originaires du 1er Spahis et des instructeurs du CECAD.

 

Enfin, la synthèse de cette formation a été l’exercice amphibie WAKRI 2015. Elle a permis à une partie du TC2 d’embarquer à bord du BPC Dixmude et de participer à la mise à terre du Groupement Tactique Embarqué. Profitant de tous les moyens mis en place pour l’exercice, le TC2 a ainsi pu rassembler les ressortissants, simulés pour l’exercice, et les extraire vers le centre de regroupement et d’évacuation des ressortissants (CRER) d’Arta-plage.

 

L’enrichissante coopération avec les militaires américains, notamment dans la phase de diffusion des ordres et la coopération sur le terrain a contribué à la réussite de l’opération.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo D..Geffroy - GEAOMphoto D..Geffroy - GEAOM

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 19:45
FFDj : exercice amphibie d’évacuation de ressortissants avec le GEAOM

 

25/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 25 mars 2015, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et le groupe école d’application des officiers de marine (GEAOM) ont débuté la deuxième phase de l’exercice WAKRI 2015. Celle-ci est consacrée à la conduite d’une opération amphibie d’évacuation de ressortissants impliquant un fort volume de forces interarmées.

 

WAKRI 2015 s’appuie sur un scénario simulant les suites d’une importante catastrophe naturelle. De lourds dommages dans la région et l’infiltration de bandes armées créent des conditions sanitaires et sécuritaires telles qu’il est décidé de procéder à l’évacuation de nos ressortissants par voie maritime.

 

La première phase de l’exercice, du 15 au 17 mars, était uniquement jouée par l’état-major interarmées des FFDj. Cette première partie avait pour objectif d’élaborer au niveau du poste de commandement interarmées le concept d’opération et les principaux documents permettant d’assurer la direction de WAKRI 15. Cette simulation a permis de démontrer la capacité de l’état-major des FFDj à mettre en œuvre très rapidement un PC de crise.

 

La deuxième phase de l’exercice, consacrée à la conduite de l’opération, permettra de valider les compétences dans le domaine amphibie du 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) grâce au déploiement, depuis le 19 mars, d’un état-major tactique (EMT) à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude qui compose, avec la frégate Aconit, le groupe Jeanne d’Arc qui accueille le GEAOM.

 

Les autres composantes contribueront également à la réussite de la manœuvre amphibie. Un sous-groupement aéromobile de l’aviation légère de l’armée de Terre participera à l’exercice avec deux hélicoptères Puma et de deux hélicoptères Gazelle. La base navale (BN) participera aux diverses opérations d’embarquement et de débarquement avec la mise en œuvre de deux chalands de transport de matériel (CTM). La base aérienne 188 (BA 188) assurera la défense aérienne et l’appui air-sol. Les forces spéciales rallieront par tarpon à la mer le Dixmude. Quant à la Direction Interarmées du Service de Santé des Armées (DIASS), elle armera, notamment, une cellule de coordination des évacuations sanitaires qui définira les moyens à mettre en œuvre pour secourir les éventuelles victimes.

 

Usuellement, l’état-major dess FFDj organisait un exercice annuel d’entraînement du Poste de Commandemant Interarmées (PCIA) de ce type intitulé Ambouli. Dorénavant, plusieurs périodes d’entraînement par an permettront d’entraîner le PCIA à gérer différentes formes de crises.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : exercice amphibie d’évacuation de ressortissants avec le GEAOM
FFDj : exercice amphibie d’évacuation de ressortissants avec le GEAOM
FFDj : exercice amphibie d’évacuation de ressortissants avec le GEAOM
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