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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 11:30
TF 150 : Opération commune de sécurité maritime

11/07/2013 International

 

Du 28 juin au 7 juillet 2013, l’état-major de la Task Force 150 (TF 150) commandé par la France a conduit une opération de sécurité maritime baptisée Ajd Al-Ayn, dans la région de Bab El Mandeb, entre Mer Rouge et Golfe d’Aden.

 

Les forces navales et les organisations civiles de coordination de la navigation commerciale des pays riverains (Arabie Saoudite, République de Djibouti, et Yémen) de Bab El Mandeb ont participé à cette manœuvre aux côtés des navires australien et canadien de la TF 150. Des officiers de la marine yéménite et djiboutienne ont embarqué sur le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme, accueillant l’état-major de la Task Force.

 

Ajd Al-Ayn avait pour de objectif d’affirmer la présence de la TF 150, et dissuader les activités illicites liées au terrorisme et de maintenir un espace maritime sécurisé pour les marines de commerce. L’opération s’est déroulée en plusieurs phases.

TF 150 : Opération commune de sécurité maritime

La première, d’une durée de deux jours, a permis d’établir l’interopérabilité entre les différentes marines et de coordonner le plan de patrouille de sécurité générale. La seconde phase, d’une durée de trois jours, a mis en place les différentes zones de patrouille et à favorisé l’établissement de liens de confiance entre les communautés maritimes locales (pêcheurs, marins de commerce, centres de sauvetage). Les quatre derniers jours de la mission avaient pour objectif contrôler la capacité de l’ensemble des acteurs à se coordonner face à une attaque terroriste contre des navires marchands.

 

L’opération aura également abouti à la simulation d’une visite de bâtiment à bord de la Somme par les marins djiboutiens. Ces derniers ont pu tester leur dispositif d’alerte, la réactivité de leur patrouilleur d’alerte et démontrer le savoir-faire de leur équipe de visite sur un bâtiment susceptible de faire du trafic d’armes.

 

A l’avenir, les mêmes procédures de sécurisation acquises durant toute l’opération pourront être appliquées en  autonome par les forces navales du Yémen, de l’Arabie Saoudite, de Djibouti et par les agences maritimes de la région au profit des navires naviguant dans le détroit.

 

L’opération Ajd Al-Ayn  a donc permis de renforcer les liens qui unissent la Combined Maritime Forces (CMF) et les différents acteurs maritimes de la zone. Elle a contribué à améliorer l’interopérabilité des bâtiments de la TF 150 avec les marines riveraines notamment djiboutiennes et yéménites. Enfin, elle a contribué à maintenir la sécurité sur l’un des axes maritimes les plus fréquentés du monde.

TF 150 : Opération commune de sécurité maritime

Actuellement, trois bâtiments français sont engagés dans OEF, le BCR Somme ainsi que les deux bâtiments qui composent la mission Jeanne d’Arc, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues. L’action de la TF 150 s’inscrit dans le cadre des résolutions du conseil de sécurité de l’ONU prises au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Elle entretient une connaissance très précise des mouvements maritimes dans sa zone d’opération, ce qui lui permet de dissuader et de lutter contre le terrorisme et ses réseaux de soutien, principalement les trafics d’armes et de drogue dans le nord de l’océan Indien, de la mer Rouge au détroit d’Ormuz. Cette zone qui couvre les façades maritimes de la corne de l’Afrique et du Moyen-Orient ainsi qu’une partie de l’océan Indien représente un intérêt majeur et voit la majorité du trafic maritime mondial y transiter. La présence permanente de bâtiments de la coalition contribue ainsi à la libre navigation des personnes et des biens.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 18:30
Yemen accused of using anti-personnel mines

May 27, 2013 Spacewar.com (AFP)

 

Geneva - Yemen was accused before the UN on Monday of using anti-personnel mines near its capital, even though it has signed a convention that bans all such weapons, as campaigners demanded an immediate investigation.

 

Members of the Anti-Personnel Mine Ban Convention, meeting at the UN in Geneva this week, demanded explanations following charges from Human Rights Watch (HRW) and others that Yemen's Republican Guards laid banned anti-personnel mines near Sanaa in 2011.

 

The head of Yemen's national mine action committee, Ali Mohammed al-Kadri, vowed to "thoroughly investigate" the new allegations and "if need be prosecute and punish those responsible for their use."

 

The International Campaign to Ban Landmines (ICBL), of which HRW is a member, said it was "deeply disturbed" by the reports, which identified the use of several types of mines that had caused civilian casualties, including children.

 

If confirmed, it stressed, this would be a serious violation of Yemen's obligations under the Mine Ban Treaty.

 

According to the organisation, 162 people, including 110 children, were believed to have been killed in Yemen in the first half of 2012 alone by mines or explosive remnants of war.

 

Yemen was among the first countries to sign the treaty in 1997, agreeing never to use anti-personnel mines under any circumstances.

 

"It is unconscionable that a state which has signed on to ban these indiscriminate weapons could allow use by government forces," ICBL chief Kasia Derlicka said in a statement.

 

Yemen said in 2002 it had destroyed all its landmine stockpiles and it had been expected to finish clearing all mines from its territory by 2015.

 

"The new findings suggest that the previous declaration of stockpile destruction was incorrect or that Yemeni forces have since acquired a new supply of anti-personnel mines, in breach of the Mine Ban Treaty," ICBL said.

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 11:45
Treuillage en Alouette III sur le patrouilleur yéménite - photo Marine Nationale

Treuillage en Alouette III sur le patrouilleur yéménite - photo Marine Nationale

16/05/2013 Sources : EMA

 

Les 13 et 14 mai 2013, le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme, engagé dans l’opération Enduring Freedom (OEF) dont la France assure le commandement depuis le 14 avril 2013, a patrouillé dans le Golfe d’Aden aux côtés d’un patrouilleur yéménite.

 

Cette patrouille avait pour objectif le renforcement de la coopération de la CTF150 avec la marine yéménite pour une meilleure connaissance de la zone et un accroissement de la capacité à agir ensemble contre la menace terroriste dans une zone vitale pour le trafic commercial mondiale. A l’occasion de cette action, et afin de faciliter les échanges avec le centre de commandement de la marine yéménite, deux officiers de liaison yéménites ont été embarqués à bord de la Somme. Durant deux jours, les deux officiers ont ainsi pu apporter à l’état-major de la CTF150 leur connaissance sur les habitudes des boutres et pêcheurs navigant le long de leurs côtes.

L'officier yéménite s'entraîne au tir à bord de la Somme - photo Marine Nationale

L'officier yéménite s'entraîne au tir à bord de la Somme - photo Marine Nationale

Cette patrouille menée aux côtés d’un bâtiment yéménite a été l’occasion de mener divers entraînement comme des tirs d'entraînement sur buts flottants et la mise en œuvre de l’équipe de visite de la Somme à bord du patrouilleur yéménite. La Somme a ravitaillé « à couple » le patrouilleur, confirmant ainsi la possibilité de patrouilles conjointes loin du port base du patrouilleur.

Ravitaillement par la Somme  du patrouilleur yéménite - photo Marine Nationale

Ravitaillement par la Somme du patrouilleur yéménite - photo Marine Nationale

Enfin l’Alouette III a effectué un treuillage sur le bâtiment yéménite. Au terme de ces deux journées, l’interopérabilité du BCR Somme avec la marine yéménite pour la réalisation de missions confiées dans le cadre de la CTF150 a été confirmée.

 

Actuellement, trois bâtiments français sont engagés dans OEF, le BCR Somme, la frégate anti-sous-marine (FASM) Montcalm et le chasseur de mines tripartite (CMT) Pégase. L’action de la CTF 150 s’inscrit dans le cadre des résolutions du conseil de sécurité de l’ONU prises au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Elle entretient une connaissance très précise des mouvements maritimes dans sa zone d’opération, ce qui lui permet de dissuader et de lutter contre le terrorisme et ses réseaux de soutien, principalement les trafics d’armes et de drogue dans le nord de l’océan Indien, de la mer Rouge au détroit d’Ormuz. Cette zone qui couvre les façades maritimes de la corne de l’Afrique et du Moyen-Orient ainsi qu’une partie de l’océan Indien représente un intérêt majeur et voit la majorité du trafic maritime mondial transiter. La présence permanente de bâtiments de la coalition contribue ainsi à la libre navigation des personnes et des biens.

Le CV Martinet et les deux officiers de liaison yéménites - photo Marine Nationale

Le CV Martinet et les deux officiers de liaison yéménites - photo Marine Nationale

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