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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 12:30
L'armée turque a frappé les combattants kurdes de Syrie à deux reprises

 

27 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - L'armée turque a frappé à deux reprises récemment les positions des combattants kurdes de Syrie, a déclaré le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu lors d'un entretien accordé lundi soir à la chaîne de télévision turque A Haber.

 

Nous avions prévenu que le PYD (Parti de l'union démocratique, Kurdes de Syrie) ne devait pas franchir (une limite) au-delà de l'ouest de l'Euphrate et nous avons frappé à deux reprises, a indiqué M. Davutoglu.

 

Lundi, les forces kurdes syriennes avaient accusé l'armée turque d'avoir visé leurs positions, une information qui n'avait pas été immédiatement confirmée par la Turquie.

 

Le gouvernement islamo-conservateur d'Ankara s'inquiète depuis des mois de la progression dans le nord de la Syrie des forces kurdes syriennes, proches du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui mène la rébellion depuis 1984 en Turquie.

 

Le week-end dernier, le président Recep Tayyip Erdogan a clairement mis en garde le PYD et ses miliciens des Unités de protection du peuple (YPG) contre toute volonté d'étendre leur contrôle dans le nord de la Syrie, le long de la frontière turque.

 

Tout ce qu'ils souhaitent, c'est s'emparer entièrement du nord de la Syrie (...) c'est une menace pour nous et il n'est pas possible pour la Turquie d'accepter cette menace, a déclaré le chef de l'Etat lors d'un discours public.

 

Soutenues par les Etats-Unis, les milices kurdes syriennes constituent le fer de lance des forces terrestres engagées contre les jihadistes en Syrie. Après la ville emblématique de Kobané en janvier, elles ont pris le contrôle de celle de Tall Abyad en juin.

 

La semaine dernière, elles ont annoncé avoir intégré Tall Abyad dans l'administration autonome qu'elles exercent sur la partie nord du territoire syrien.

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 07:30
Les Kurdes de Syrie coupent une route stratégique pour les jihadistes

 

27-07-2015 Par RFI

 

Selon l'observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), les milices des Unités de protection du peuple se sont emparées de la ville de Sarrine. Cette localité permet de contrôler une route située entre les villes de Raqqa et d'Alep. C'est une nouvelle victoire des forces kurdes syriennes, face aux combattants de l'organisation Etat islamique.

 

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 15:30
Syrie: 45 morts dans une attaque anti-kurde imputée à Daesh

 

21 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Le bilan de la double attaque qui a visé vendredi une fête kurde dans le nord-est de la Syrie s'élève à 45 morts, rapporte samedi une ONG syrienne qui pointe du doigt le groupe Etat islamique (EI).

 

Et dans les provinces de Hama et de Homs (centre), au moins 82 membres des forces du régime et des supplétifs ont été tués dans des attaques menées également vendredi par l'EI selon un nouveau bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

Il s'agit de l'une des journées les plus sanglantes de l'EI, a affirmé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.

 

Les attaques, perpétrées à la veille de Norouz, le Nouvel an kurde, dans la ville de Hassaké, n'ont pas été revendiquées dans l'immédiat, mais selon M. Abdel Rahmane, c'est bien l'EI qui est derrière le double attentat.

 

On compte désormais 45 morts, dont cinq enfants, après les attaques de la nuit dernière, selon le directeur de l'OSDH qui avait fait état vendredi de 33 morts.

 

Beaucoup de personnes se trouvant dans un état critique ont succombé à leurs blessures, a-t-il expliqué.

 

L'une des attaques a été perpétrée par un kamikaze en pleine fête, tandis qu'une autre bombe a visé un autre rassemblement dans la ville, quelques centaines de mètres plus loin.

 

Les Kurdes allumaient des bougies en soirée et il y a beaucoup d'enfants dans la rue, a affirmé M. Abdel Rahmane.

 

Aujourd'hui était supposé être une journée célébrant la liberté, mais les gens ont peur de faire la fête dans la rue, a-t-il ajouté.

 

La fête de Norouz est célébrée dans de nombreux pays qui ont été des territoires ou qui ont été influencés par l'Empire perse. Les Kurdes célèbrent le Norouz durant la semaine de 21 mars et le considèrent comme la fête la plus importante de l'année.

 

Les Unités de protection du peuple kurde (YPG), la milice kurde qui combat les jihadistes dans le nord et le nord-est de la Syrie, contrôlent avec le régime syrien (BIEN avec le régime syrien) la ville de Hassaké mais l'EI a attaqué à plusieurs reprises des localités environnantes.

 

Ban Ki-moon a dénoncé les efforts méprisables de l'EI pour inciter à la violence confesionnellesectaire entre communautés en Syrie.

 

Ces attaques ne resteront pas impunies, a averti pour sa part le commandant kurde Joan Ibrahim sur une page Facebook des YPG.

 

Selon M. Abdel Rahmane, l'EI cherche à à redorer son blason avec des victoires militaires sur le terrain, même limitées, après avoir essuyé des revers dans les provinces d'Alep, Raqa et Hassaké face aux forces du régime et aux combattants kurdes.

 

Ailleurs en Syrie, la guerre fait toujours rage entre régime et rebelles. Dans la province méridionale de Deraa, berceau de la révolte syrienne, l'armée de l'air du régime a lâché 12 barils d'explosifs sur les quartiers rebelles de la localité de Bosra al-Cham, selon l'OSDH qui n'a pas fait état de victime dans l'immédiat.

 

Le président Bachar al-Assad a démenti l'utilisation par ces troupes de cette arme meurtrière, malgré les preuves apportées par des ONG internationales et les condamnations de l'ONU.

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14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 12:30
Iraq: Another Defeat For Islamic Terrorism

 

February 12, 2015: Strategy Page

 

 While the Iraqi government talks about retaking Mosul Kurdish forces have managed to surround the city on three sides and taken control of several key roads and bridges. At the moment the Kurds say they do not intend to try and capture the city itself. There are two reasons for that attitude. First, fighting inside the city against fanatic ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant) defenders would cost the Kurds a lot of casualties. The Kurds, more than the Arabs, are sensitive about their casualties. Second, while many Kurds believe Mosul (and its nearby oil fields) should be Kurdish. Mosul was long the capital of the Turkish Mosul province which was considered part of the Turkish homeland even though it was largely Kurdish. After World War I the victorious allies took Mosul province away from Turkey and used it to form Iraq (combining it with former Turkish possessions Baghdad, Anbar and largely Shia Basra provinces). Most Kurds and many Arabs are willing to let the Kurds keep nearby Kirkuk (and its many oil wells) as a reward for their aid in defeating ISIL. Kirkuk is a smaller city and always had more of a Kurdish majority.

 

But Mosul is seen as a bit much, especially if the Arab government in Baghdad decides that the Kurds deserve nothing for their effort against ISIL and attempts are made to take Kirkuk back. The Kurds took control of Kirkuk in June 2014 after ISIL took Mosul and successfully defended Kirkuk against several major ISIL assaults. Meanwhile there was supposed to be a referendum in Kirkuk in 2007 to decide if it should become part of the Kurdish autonomous areas or remain “Arab”. Kirkuk is about 83 kilometers south of the current Kurdish capital Erbil and nearly 300 kilometers north of Baghdad. The Arab controlled national government kept delaying the referendum in Kirkuk because they thought they would lose. That’s because for over a decade Saddam Hussein had deliberately driven Kurds from Kirkuk and brought in poor Sunnis from the south the take the place (and homes) of the departed Kurds. After 2003 the displaced Kurds returned and there has been violence between Kurds and Arabs in Kirkuk ever since. Many of these recent Arab migrants left and Kirkuk is believed to be a majority Kurd city again. Most of the non-Kurds in Kirkuk would rather be ruled by the more efficient and less corrupt Kurdish government of the north than the Arab dominated national government. The Shia Arab government in Baghdad is not happy with the fact that it does not control the Kurdish north but despite the ISIL threat still stalls in giving the Kurds their share of oil revenue and foreign military aid. This has led more Western nations to send Kurds weapons directly (despite protests from the Iraqi Arabs) and are more sympathetic to allowing the Kurds to freely pump, ship and sell the oil on their territory (which, technically, the national government in Baghdad controls). In the past the Baghdad bureaucrats have used that legal status to block Kurdish attempts to sell their oil. Now more Western countries are willing to ignore the protests from Baghdad and do business with the Kurds in the north.

 

Meanwhile foreign military trainers and advisors are working hard to prepare the Iraqi security forces for the effort to liberate Mosul. This would be a major campaign and the current plan is to get it started around June. By then The Kurds will nearly have the city cut off from the surrounding countryside. The Arab Iraqi advance from the south would complete the siege and trigger a major response from ISIL. Iran, Western nations and Arab allies of Iraq have all agreed that the Battle of Mosul must be fought, at least on the ground, by Iraqi troops alone. So success depends on how well Iraq can shape up their ground forces in the next few months.

 

The Kurdish advance south has had other side effects. As Kurds and other minorities follow this advance to reclaim their homes they often seek revenge against Sunni Arab neighbors who collaborated with ISIL. Some of the neighbors had little choice (ISIL has a “collaborate or die” policy for fellow Sunnis) but still this has caused some ugly incidents and growing fear among Iraqi Sunnis that they will be made to pay for the ISIL atrocities. Another thing making Sunni Arabs uneasy is the growing number of incidents where some Shia militias slaughter Sunni Arab civilians when they recapture an area. Then there is the growing trend for minorities (especially Turks, Christians and Yazidis) to form armed self-defense militias. The government and its military advisors (at least the Western ones) believe some of these militias could be a problem after ISIL is defeated. Private armies have been a staple in this part of the world for thousands of years, but they are more of a problem when armed with modern weapons and Internet access.

 

While the Kurds have been moving towards Mosul ISIL keeps attacking targets around Kirkuk and trying to get suicide bombers into the three northern provinces the Kurds have ruled for over two decades. ISIL has not been very successful in that but has some more success using suicide bombers against Kurdish troops. Front line checkpoints are particularly vulnerable and drivers have learned to be very attentive and obedient when dealing the Kurdish troops manning these checkpoints. Shooting suicide vehicle bombers before they get too close is a matter of life or death and ISIL has been losing more and more of these suicide volunteers at checkpoints with nothing to show for it except more anger from Sunni Arab civilians because Sunni Arabs killed in these failed attacks on the Kurds. ISIL has had more success in using their suicide bombers against Sunni tribal leaders who have turned against them.

 

ISIL has, for the second time in a decade managed to turn the majority of Arabs against Sunni Islamic terrorists by committing an outrageous atrocity against Moslems. This time it was burning to death a Jordanian F-16 pilot, and then compounding that by keeping quiet about that for nearly a month as they lied to pro-Islamic terrorist Sunni Arab clerics negotiating with them for the release of a female al Qaeda suicide bomber captured in 2005 in Jordan and condemned to death (her suicide bomb failed to function and her husband, also wearing a bomb best, told he to flee while he set off his explosives and killed 35 Jordanians at a wedding). She was captured and confessed her guilt. When the Jordanians refused to do the deal without proof the Jordanian pilot was alive ISIL broke off negotiations, released the “burning alive” video and that was the final straw for most Arabs who were not happy with the growing number of Moslem civilians ISIL was murdering in outrageous ways (stoning, crucifixion, beheading and now burning alive). A decade ago the atrocity that did it was carried out at a wedding (and two other locations) in Jordan by al Qaeda in Iraq (what ISIL grew out of). After that bit of mass murder (over 60 dead) opinion polls showed Arab support for al Qaeda plunging everywhere. This was critical because then, as now, many if not most Arabs believe Al Qaeda and ISIL are Western inventions, created as an excuse for the West to attack Islam. This seems absurd to most Westerners, except for those that work in the Middle East and have to live with that attitude up close all the time. Conspiracy theories like this are much more popular in the Arab world than in the West and are a major, but little discussed problem encountered while trying to eliminate Islamic terrorism. This time Jordan, as it did in 2005, got really, really angry and make a much more vigorous effort against ISIL (including executing the female suicide bomber ISIL wanted set free). This was the same pattern seen in 2005 and will have the same end result (another defeat for Islamic terrorism but not the elimination of the attitudes that keep it coming back.)

 

Iraqi leaders keep pressing the United States and the other nations supplying air support to do more in the fight against ISIL. The Iraqis are particularly upset at the disproportionate number of air strikes provided to the Kurds defending the Syrian town of Kobane and are not pleased when they are told the reasons why. The Kurds get more air support because they are better and more dependable soldiers (despite the fact that most of them are part-time militia). Most of the Kurds at Kobane have been trained, often by American soldiers over the last two decades and that training stuck. Some of the Kurds at Kobane are recent volunteers with a few days or weeks of training but they have the same attitudes. The Kurds will follow orders and their officers, who were also trained, usually by Americans, are dependable and, unlike their Iraqi Arab counterparts, not corrupt and prone to run away when things get rough. Because of the greater effectiveness and reliability of the Kurds the U.S. trusts them to look after American air control teams sent to work with them, or to provide accurate and reliable information to warplanes overhead when there are no air controllers available. Thus the Kurds provide more verifiable and justified targets for air strikes.

 

All this is in contrast to most Iraqi troops, and especially Iraqi officers. The Iraqi government now admits that corrupt officers and corruption in general was the cause of the Iraqi Army collapse in June 2014 that led to the loss of Mosul (and much of northern Iraq) to ISIL. The Iraqi leadership even admits now that cleaning out all the corrupt and inept officers is still underway and training new, more reliable officers, will take time. But too many of the Iraqi leaders still fail to understand that the sorry state of their officers is a very real and practical reason why Iraqi troops cannot get more air support. Moreover these same leaders will protest loudly is some of their inept officers are the reason why a smart bomb hits Iraqi soldiers or civilians. That sort of protest is expected and there is still a belief that the Americans have some kind of magical power they can unleash if pressured or persuaded enough.

 

ISIL was seemingly invincible and unstoppable in mid-2014. In July 2014 ISIL had recently taken control of Mosul (the largest city in northern Iraq) and was advancing on Baghdad, the Kurdish north and the capital of western Iraq (Anbar province).  Similar gains were being made in Syria. All that has changed in the last few months. ISIL still holds the cities of Raqqa (the largest city in eastern Syria) and Mosul in Iraq. But both cities are increasingly rebellious and require a growing number of ISIL gunmen to maintain control.  ISIL has become increasingly paranoid and vicious in their treatment of real or suspected “traitors.” Public executions are more common and these subjects of ISIL (including most Sunni Arabs) are not happy at all with ISIL rule. The paranoia even extends to ISIL leadership with the growing use of spies and informants to track daily activities of ISIL leaders and report any suspicious moves. This is driven by the growing fear that their enemies (especially anti-ISIL countries) have contacted some ISIL leaders (or other key people) and turned them into spies. This would account for the increasingly frequent air attacks against ISIL leaders and key facilities.

 

What is not imaginary is the fact that ISIL is in retreat in Iraq and Syria. Sunni tribes in Anbar and western Syria are in open revolt and subject to increasingly savage reprisals by ISIL gunmen (often foreigners, which makes the tribesmen angrier). Half the ISIL leadership has been killed by coalition (Arab, NATO and allied) warplanes since August 2014. This air support and Iraqi soldiers, Kurdish troops, Shia militias and armed Sunni tribesmen have taken back much of the territory ISIL overran in early 2014. American and other Western troops are rebuilding the Iraqi Army and arming anti-ISIL Sunni tribesmen. Iran is training and sometimes leading Shia militias. In Syria ISIL is getting beaten by Kurds, Syrian soldiers and more Iranian trained Shia militias.

 

February 11, 2015: Iran announced it would begin training Iraqi Army officers, a task the United States and NATO previously had a monopoly on.

 

February 9, 2015:  The United States is building a new base in the Kurdish north to house logistical, maintenance and other support activities for NATO troops and aircraft operating out of the Kurdish controlled north. This new base was not given any publicity but it was difficult not to note all the construction and the men working on the base knew what it was for.

 

February 8, 2015: The government has lifted the midnight to 5 AM curfew that has been in force in Baghdad since 2003.

 

The UAE (United Arab Emirates) resumed air attacks against ISIL after halting them until the United States increased its SAR (Search And Rescue) forces in the area (especially basing a unit in northern Iraq). The UAE saw the December 24th capture of a Jordanian pilot as largely due to insufficient SAR forces being available to rescue him. The American SAR units contain commando type rescue personnel and support specialists who can quickly direct combat aircraft to where the downed pilot is in order to keep hostile troops away. It is still unclear if a more vigorous SAR response would have prevented the capture of the Jordanian pilot, but the UAE believed it would and the U.S. had to respond to get UAE warplanes back in the air over Iraq and Syria.

 

February 7, 2015: Five ISIL bombs went off in Baghdad leaving 37 dead. This was apparently the ISIL response to government plans to life the curfew. Most of the bombing victims were Shia.

 

February 5, 2015: Jordanian media gave lots of coverage to a larger and more vigorous bombing campaign against ISIL targets in Syria and Iraq.

 

February 4, 2015: Jordan executed two Islamic terrorists who had been convicted and condemned to death. This was part of the response to ISIL murdering a captured Jordanian F-16 pilot. Jordan says it will execute more convicted and condemned Islamic terrorists (who were not killed because many Arabs still saw these killers as heroes).

 

February 3, 2015: ISIL released a video (via the Internet) of the killing of a captured Jordanian pilot by burning him alive. This killing apparently took place on January 3rd. The pilot was captured on December 24th after his F-16 crashed because of equipment failure. The pilot parachuted to the ground safely but he was in ISIL territory and was soon captured. Jordan immediately opened negotiations with ISIL to get the pilot back and it was believed that these talks would succeed. But ISIL leadership was under tremendous internal pressure to “strike back” against the nations that were killing so many (apparently thousands) of ISIL members with these air attacks. The pilot was beaten a lot and paraded around in the week after his capture but at least one unsuccessful commando raid to rescue him apparently persuaded ISIL to kill the pilot in a spectacular way and video the act. The video was not released right away because it appeared Jordan was willing to release some convicted Islamic terrorists that ISIL wanted in return for the now dead pilot. ISIL was unable to scam the Jordanians and thus released the burning alive video.

 

In Mosul ISIL blew up a historic al-Tahra church in the center of the city. There are several ancient (over 1,500 years old) Christian churches in Mosul that are apparently on a list of “un-Islamic” things to be destroyed. This includes taking all non-Arabic books from libraries and burning them. 

 

February 1, 2015: Japan vowed revenge against ISIL after the release of the video showing ISIL beheading the second of two Japanese ISIL held. ISIL had demanded $200 million ransom for the two men.

 

January 29, 2015: In the north the head of a Yazidi militia has called on Israel to provide weapons and training so the Yazidi and Israel can better fight their common enemy ISIL. Many Moslems, and some Christians, consider the Yazidi pagans and devil worshipers. The Yazidi are Kurds who practice a pre-Christian religion related to the pre-Islamic Zoroastrian religion common in Iran (and now only found in India). The Yazidis are considered pagans by ISIL and to Moslems pagans must either renounce their beliefs or die. Israel is always willing to work with persecuted religious minorities, who can often provide useful information and other services in return. This puts these minorities in more danger in the Middle East, but that has always been the case because Islam is one of the most violently intolerant religions on the planet and has been that way from the beginning. Israel has worked with the Kurds for decades, but keeps this cooperation quiet in order to placate the Arab Moslems (Kurds are mostly Sunni Moslem). Israel has also quietly sent aid to other persecuted minorities in Iraq. Some believe this is in memory of past help these minorities provided to get Jews out of Iraq (where their families had lived for thousands of years) in the 1940s and 50s. Whatever the case, if Israel arms the Yazidis they won’t issue press releases or leave any evidence that they did it.

 

January 26, 2015: The government announced that after months of hard fighting they had finally expelled all ISIL forces from Diyala province. Located north of Baghdad Diyala has long been home to a lot of Sunni Arabs, including many who supported Saddam Hussein and Islamic terrorism. But the locals there quickly became disenchanted with ISIL and aided the largely Shia soldiers and militiamen who came in to drive ISIL out.

 

January 24, 2015: Near Mosul an American UAV used missiles to kill several key ISIL personnel travelling together in a vehicle. One of the victims was the much-wanted Saddam era chemical weapons expert who had joined ISIL. The death of this man is expected to derail or delay ISIL efforts to build some chemical weapons.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:30
Irak : les combattants kurdes font reculer l'Etat islamique près de Mossoul

 

10.02.2015 Le Monde.fr (AFP)

 

L'organisation Etat islamique (EI) a perdu plusieurs positions autour de la ville clé de Mossoul, en Irak, aux mains des djihadistes depuis le 10 juin 2014, a indiqué l'armée américaine, lundi 9 février.

 

Les combattants kurdes soutenus par la coalition internationale conduite par les Etats-Unis ont repris du terrain aux djihadistes et « se sont emparés de trois postes avancés sur la rive gauche du Tigre au nord de Mossoul », précise le commandement américain interarmées qui dirige les raids contre l'EI (CJTF-OIR). L'assaut kurde a été soutenu par quatre raids de la coalition entre vendredi et dimanche, a-t-il ajouté. Des conseillers militaires de la coalition ont aussi fourni aux Kurdes « une aide en matière de renseignements ».

 

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 21:30
Après Kobané, les Kurdes veulent chasser l’EI des villages voisins

 

27 janvier 2015 45eNord.ca ‘AFP)

 

Les habitants kurdes se préparaient à rentrer dans la ville syrienne de Kobané après l’expulsion du groupe État islamique, la bataille se déplaçant mardi vers les villages environnants encore sous la coupe de l’organisation djihadiste.
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Mise à jour au 27/01/2015 à 14h08

Les combats se sont poursuivis mardi entre combattants kurdes et djihadistes autour de la ville syrienne de Kobané, près de la frontière turque et des miliciens kurdes, appuyés par des peshmergas irakiens, ont réussi mardi à reprendre un village proche.

Le Pentagone a souligné que la bataille pour Kobané n’était toutefois pas complètement terminée et des raids aériens de la coalition internationale anti-EI ont encore été menés mardi dans le secteur.

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La reprise de Kobané, que l’EI voulait conquérir pour asseoir son influence sur une large portion de la frontière syro-turque, intervient après plus de quatre mois de combats acharnés qui fait de la ville en un symbole de la résistance contre le groupe extrémiste.

Largement soutenues par des frappes aériennes menées par les Etats-Unis et leurs alliés, les forces kurdes ont ainsi infligé à l’EI sa plus importante défaite depuis son apparition dans le conflit syrien en 2013.

Mais les djihadistes sont toujours présents dans plusieurs dizaines de hameaux dans la région de Kobané, un des trois cantons kurdes de Syrie. Mardi, des responsables kurdes et des militants ont annoncé que la « bataille de la libération » de ces régions avait commencé.

Près de 200.000 civils kurdes avaient fui la ville et ses environs pour la Turquie dans la foulée des combats qui ont fait plus de 1.800 morts, dont plus de 1.000 djihadistes, depuis le 16 septembre.

Au cours d’une bataille très médiatisée, l’EI était parvenu à prendre plus de 60% de la ville et semblait sur le point de s’en emparer face à des forces kurdes sous-équipées.

Mais, appuyées depuis le 23 septembre par les frappes aériennes de la coalition qui ont entravé la mobilité de l’EI, les forces kurdes ont repris du terrain lentement, jusqu’à l’éviction totale des djihadistes lundi matin.

« Les victoires contre les mercenaires de l’EI vont se poursuivre », a affirmé lundi soir la principale milice kurde, les Unités de protection du peuple kurde (YPG), qui a remercié la coalition internationale mais aussi les combattants kurdes irakiens de leur soutien.

« Le devoir qui nous incombe n’est pas encore terminé car il nous reste la bataille de libération du reste du canton de Kobané », ont affirmé les YPG. « Nous nous engageons à poursuivre cette campagne et promettons la victoire ».

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), des combats étaient en cours mardi au sud-est et au sud-ouest de Kobané, les forces kurdes parvenant à reprendre un village voisin.

D’après un militant kurde de Kobané, Mustefa Ebdi, la coalition internationale a lancé des raids dans les environs de la ville lundi soir et mardi matin.

Après les célébrations dans la plupart des régions kurdes syriennes, les premiers résidents ont commencé à retourner en petit nombre à Kobané, qui comptait 50.000 habitants avant les combats et a subi d’importantes destructions.

« Les gens sont heureux, le moral est au plus haut », a affirmé Idriss Nassane, vice-adjoint aux Affaires étrangères du canton de Kobané, qui se trouvait mardi à l’intérieur de la ville.

Il a toutefois appelé les habitants à patienter avant de rentrer. « Les destructions sont énormes, au moins 50% de la ville est en ruines », a-t-il souligné. « Il n’y a pas les infrastructures de bases, ni nourriture, ni médicaments, ni électricité, ni eau ».

M. Nassane a affirmé que l’exécutif du canton appellerait à l’aide la communauté internationale pour la reconstruction mais aussi pour l’armement afin de « continuer le combat ».

Bien que l’EI ait résisté à quatre mois de bombardements aériens intenses, les analystes estiment que ce revers portera un coup de frein à son expansion notamment dans le nord syrien.

Les djihadistes contrôlent toutefois encore de larges pans de territoire en Syrie comme en Irak, où ils commettent des atrocités pour faire appliquer leur interprétation extrémiste de l’islam.

En Turquie voisine, le président Recep Tayyip Erdogan, dont le gouvernement qualifie de « terroriste » le PYD, parti qui chapeaute les YPG, a affirmé que son pays ne voulait pas que voit le jour en Syrie une zone kurde autonome comme celle qui existe en Irak.

« Nous ne voulons pas une (répétition) de la situation en Irak », a-t-il souligné, « sinon ce sera un nord de la Syrie comme un nord de l’Irak. Cette entité est source de gros ennuis dans l’avenir ».

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 15:49
L'EI chassé de Kobané, son échec le plus cuisant en Syrie

 

26 janvier 2015 15h36 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a été chassé de la ville syrienne de Kobané par les forces kurdes, sa plus grave défaite en Syrie où il contrôle de larges territoires depuis plus d'un an.

Cet échec intervient le jour même où un responsable militaire en Irak annonçait que la province de Diyala, dans l'est du pays, était libérée du groupe extrémiste.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a affirmé que les Kurdes contrôlaient désormais totalement Kobané, cette petite ville frontalière de la Turquie devenue le symbole de la résistance à l'EI depuis que les jihadistes y ont lancé un vaste assaut le 16 septembre.

La milice des YPG (Unités de protection du peuple kurde) a chassé tous les combattants de l'EI, a précisé l'ONG, qui dispose d'un large réseau en Syrie.

Il n'y a plus de combats dans la ville et les jihadistes se sont repliés dans les environs de Kobané, a précisé son directeur Rami Abdel Rahmane à l'AFP. Les Kurdes pourchassent encore des combattants cachés à l'extrémité-est de la ville, notamment dans le quartier de Maqtala.

Cette victoire annoncée à Kobané (Aïn al-Arab en arabe) fait suite à plus de quatre mois de violents combats menés par les forces kurdes avec le soutien prépondérant des frappes quotidiennes de la coalition internationale.

 

- Les jihadistes en fuite -

Les YPG n'ont pas formellement annoncé lundi la reprise de la ville, mais Mustefa Ebdi, militant kurde de Kobané, a affirmé à l'AFP que les combats avaient cessé et que les forces avançaient prudemment dans Maqtala par peur des mines et des voitures piégées.

Des combattants de l'EI ont été vus en train fuir sur des mobylettes de Maqtala, ils n'ont opposé aucune résistance, a-t-il poursuivi.

Les combats ont fait plus de 1.600 morts, dont plus de 1.000 dans les rangs jihadistes depuis la mi-septembre, selon les estimations.

Le revers à Kobané porte un coup d'arrêt à l'expansion territoriale que l'EI mène en Syrie depuis son apparition dans le conflit en 2013, estiment des experts.

Les forces kurdes, au départ sous-équipés, ont réussi à prendre l'avantage grâce à l'appui crucial de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, qui a fait de Kobané une priorité depuis le début des frappes aériennes en Syrie le 23 septembre.

17 frappes y ont été encore menées entre dimanche soir et lundi matin sur des positions des jihadistes, selon le Commandement de la coalition.

Le groupe continue toutefois de contrôler plusieurs dizaines de villages autour de Kobané.

 

- L'EI chassé de Diyala -

En Irak, les forces armées sont en contrôle total de toutes les villes, districts et cantons de la province de Diyala, dans l'est, a indiqué le général Abdelamir al-Zaïdi.

Grâce à la campagne de frappes qu'elle mène depuis août, la coalition estime avoir stoppé l'avancée de l'EI en Irak, mais les jihadistes conservent pour l'instant l'essentiel de leurs positions, notamment Mossoul, la deuxième ville du pays.

Par ailleurs, le président syrien Bachar al-Assad a dénoncé dans un entretien à une revue américaine le plan des Etats-Unis d'entraîner ses ennemis rebelles pour combattre l'EI, estimant qu'il s'agissait d'une chimère.

Pour Assad, ces rebelles sont une force illégale et seront traités par l'armée comme les autres insurgés, qualifiés de terroristes depuis le début de la révolte en 2011 contre son régime.

Washington, qui soutient l'opposition syrienne depuis le début de la révolte il y a quatre ans, entend former au Qatar, en Arabie saoudite et en Turquie plus de 5.000 rebelles triés sur le volet afin de combattre l'EI.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 06:30
Syrie : le poste-frontière de Kobane visé par une attaque des jihadistes

 

29.11.2014 Jérôme Bastion correspondant RFI à Istanbul,

 

Une attaque violente au véhicule piégé menée samedi 29 novembre par l'organisation Etat islamique a visé pour la première fois le poste-frontière donnant accès à Kobane. Jusque-là, il était aux mains des forces kurdes. D’après les Kurdes, cette attaque aurait été menée depuis le territoire turc, mais Ankara a fermement démenti que le véhicule soit venu de Turquie.

 

Sur les images tournées par les journalistes postés à Kobane, peu après l’attentat, on voit clairement des combattants armés non identifiés, sous le drapeau turc flottant au-dessus du poste-frontière du côté turc. Ils tirent depuis le territoire turc vers le Kurdistan syrien. Ce qui accréditerait la thèse selon laquelle des combattants islamistes profitent d’une immunité certaine et d’une certaine marge de manœuvre pour opérer depuis la Turquie contre les positions kurdes en Syrie.

Concernant l’attentat en lui-même, il paraît impossible que le véhicule soit venu par un autre chemin que le court réduit qui relie le poste-frontière turc au poste-frontière kurde syrien, alors que les environs sont aux mains des Kurdes. Le véhicule est d’ailleurs parfois décrit comme un blindé léger de l’armée turque, ce qui aurait trompé la vigilance des combattants kurdes.

L’état-major de l’armée turque, le bureau du Premier ministre et des responsables locaux ont en tout cas fermement démenti le passage d’un véhicule, mais ne commentent pas la présence de ces combattants armés tirant vers la Syrie. Les Kurdes ont pour l’instant réussi à défendre chèrement ce point de passage qui est le dernier lien vital avant un encerclement complet. Mais la situation de Kobane est une nouvelle fois critique et la population kurde de Turquie se mobilise à nouveau pour dénoncer l’attitude de la Turquie.

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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 07:30
Jamie Read (left) and James Hughes (right) are said to have joined American Jordan Matson in the YPG

Jamie Read (left) and James Hughes (right) are said to have joined American Jordan Matson in the YPG

 

24 November 2014 BBC News

 

A British man fighting with Kurdish troops against Islamic State militants in Syria says he is not a mercenary.

 

Jamie Read, from North Lanarkshire, and James Hughes, a former British soldier, are reported to be among 15 Westerners with the YPG militia group.

Mr Read said they were helping the Kurdish people in their efforts against the jihadists and were not being paid.

The government has warned against going to Syria and more than 500 Britons are said to have fought for IS.

Mr Read and Mr Hughes, who saw service with the Army in Afghanistan, have been pictured on social media with US national Jordan Matson. He previously talked to the media about his involvement with the YPG on the frontline in Syria.

 

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 14:30
Syrie-Irak : les drôles d'alliés de l'Occident

 

13/10/2014 Pierre Beylau / Où va le monde – LePoint.fr

 

Des Kurdes du PKK, classé terroriste par l'UE, des États du Golfe sponsorisant les djihadistes... : la coalition anti-groupe EI est un attelage bizarre.

 

D'un côté, les bons, de l'autre, les méchants. Telle est la vision binaire et simpliste que l'on tente d'accréditer à propos de la guerre contre "l'État islamique", Daesh, si l'on préfère l'acronyme arabe. Problème : dans ce sanglant chaos, il n'y a guère que des méchants, comme le fait justement observer Jean-Christophe Ruffin, ex-humanitaire, écrivain et ancien ambassadeur.

 

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 15:31
Kobané: des frappes à l'aide des Kurdes, appels à la mobilisation internationale

 

 

08 octobre 2014 16h10 Romandie.com (AFP)

 

Mursitpinar (Turquie) - Des avions de la coalition ont de nouveau mené des frappes pour venir en aide aux forces kurdes combattant l'avancée des jihadistes dans la ville syrienne kurde de Kobané, une bataille qui provoque des émeutes meurtrières dans la Turquie voisine.

 

Au moins 14 personnes sont mortes dans le sud-est de la Turquie lors d'affrontements entre les forces de l'ordre et des manifestants kurdes dénonçant l'inaction d'Ankara contre les jihadistes.

 

Pour la première fois depuis plus de 20 ans, les autorités d'Ankara ont été contraintes d'imposer un couvre-feu strict dans six provinces du pays peuplées en majorité de Kurdes pour tenter d'y ramener le calme.

 

Les jihadistes sont entrés lundi soir, après près de trois semaines de siège, à Kobané, ville frontalière avec la Turquie, où ils combattent rue par rue les YPG (Unités de protection du peuple kurde), moins nombreuses et moins bien armées mais aidées par les frappes aériennes de la coalition américano-arabe.

 

De nouvelles frappes ont été menées mercredi, a rapporté une journaliste de l'AFP depuis la frontière turque. Immédiatement après la première d'entre elles, une épaisse fumée noire s'est élevée au-dessus d'une colline situé à l'est de la ville.

 

Grâce aux frappes, les YPG ont repoussé les forces de l'EI, avait affirmé mercredi matin Idriss Nahsen, un responsable local.

 

Mais ces bombardements n'ont pas suffi à empêcher les jihadistes de lancer une nouvelle offensive dans la matinée dans l'est de la ville.

 

De violents combats se produisent actuellement après que l'EI a lancé une offensive pour reprendre les zones qu'il avait perdues, a indiqué le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.

 

Selon son ONG, au moins 412 personnes ont été tuées dans les combats, mais le bilan pourrait s'avérer bien plus lourd.

 

Le président américain, Barack Obama, doit rencontrer mercredi les commandants en chefs des forces armées et faire le point sur les frappes aériennes menées par l'armée américaine et les alliés en Irak et en Syrie.

 

- Des rues 'pleines de cadavres' -

 

Le son des obus de mortiers et des tirs nourris était audible depuis la frontière turque mercredi matin, selon une équipe de l'AFP sur place.

 

Mustafa Ebdi, militant et journaliste de Kobané, a affirmé sur son compte Facebook que les rues du quartier de Maqtala, dans le sud-est de la ville, étaient pleines des cadavres des combattants de Daesh, l'acronyme arabe de l'Etat islamique.

 

Mais des centaines de civils sont encore dans la ville, a-t-il ajouté, en précisant que la situation humanitaire devenait difficile car les gens ont besoin de nourriture et d'eau.

 

Il est très difficile d'évaluer le nombre de civils encore présents dans la ville, certaines sources faisant état d'une fuite totale de la population, tandis que d'autres, comme M. Ebdi, affirment qu'il reste des habitants.

 

Dans la nuit, selon Idriss Nahsen, 350 civils sont passés en Turquie, mais les services de renseignement turcs les ont interpellés, les soupçonnant de liens avec les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

 

Ces civils sont pour l'instant retenus dans deux bâtiments dans un village à la frontière et vont être transférés vers les prisons des villes de Sanliurfa et Diyarbakir.

 

S'ils ne sont pas libérés, ils s'immoleront, a ajouté M. Nahsen, précisant qu'ils avaient déjà mis le feu à des couvertures dans la nuit.

 

- Dilemme turc -

 

Si les frappes aériennes ont quelque peu aidé les combattants kurdes à reprendre des positions aux jihadistes, elles ne suffiront pas à sauver la ville, ont mis en garde plusieurs experts. Une intervention de troupes au sol, arabes ou turques, Washington ayant exclu une présence autre qu'aérienne en Syrie, est seule à même de réellement inverser la tendance, souligne-t-on.

 

L'envoyé spécial des Nations unies en Syrie, Staffan de Mistura, a appelé à agir immédiatement pour sauver la ville des jihadistes. La communauté internationale a le devoir de la défendre. La communauté internationale ne peut pas tolérer qu'une nouvelle ville tombe aux mains de l'EI a-t-il lancé depuis Genève.

 

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a plaidé mardi pour une opération militaire terrestre, mais le scepticisme demeure sur la possibilité de voir des troupes turques franchir la frontière.

 

Vous croyez que c'est dans leur intérêt', se demande ainsi une source gouvernementale française, soulignant le conflit non soldé d'Ankara avec sa propre minorité kurde.

 

Cela pourrait cependant être l'unique solution pour calmer la population kurde de Turquie, qui est descendue massivement dans les rues depuis lundi à l'appel de son principal parti politique.

 

Le conflit s'est également transporté en Allemagne, où des violences entre membres des communautés kurde et yazidi et des militants islamistes ont fait au moins 23 blessés dans le nord dans la nuit de mardi à mercredi.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 05:30
Malgré la chute pressentie de Kobane, la Turquie n'agit pas

 

08-10-2014 Par RFI

 

La France discute avec la Turquie d'une réaction aux combats de Kobane. Paris déclare que tout doit être fait pour arrêter l'avancée du groupe Etat islamique dans la ville syrienne. Malgré cinq frappes aériennes américaines, les jihadistes sont entrés dans la ville. Les combats se poursuivent dans plusieurs quartiers. Ankara juge une opération militaire terrestre nécessaire. Par ailleurs, des manifestations kurdes en Turquie ont fait 14 morts ce mardi.

 

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 22:04
Syrie: les combats font rage, résistance acharnée des Kurdes

 

07 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Mursitpinar (Turquie) - Kobané était toujours le théâtre de combats acharnés entre forces kurdes et jihadistes mardi soir, 24 heures après l'entrée dans cette ville de l'Etat islamique (EI) que les raids aériens de la coalition internationale n'ont pas pu empêcher.

 

La situation dans la 3e ville kurde de Syrie, distante de quelques kilomètres à peine de la Turquie, a embrasé les rues turques, où au moins trois personnes sont mortes dans des affrontements entre la police et des manifestants pro-kurdes.

 

Depuis Genève, l'envoyé spécial des Nations unies en Syrie, Staffan de Mistura, a appelé à agir immédiatement pour sauver la ville des jihadistes, alors que les frappes orchestrées depuis plusieurs jours par la coalition américano-arabe en Syrie ne parviennent pas à les arrêter.

 

La communauté internationale a le devoir de la défendre. La communauté internationale ne peut pas tolérer qu'une nouvelle ville tombe aux mains de l'EI a-t-il souligné.

 

De son coté Washington a qualifié de terrifiante la bataille de Kobané. Notre premier objectif est d'empêcher l'EI de se constituer des sanctuaires, a déclaré la porte-parole du département d'Etat.

 

Trois nouvelles frappes de la coalition américano-arabe ont ainsi été menées dans l'après-midi, toutes en dehors de Kobané sur des positions de l'EI, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

A l'intérieur de la ville, les combattants kurdes ont réussi à faire reculer les jihadistes vers les quartiers de l'est, par lesquels ils sont entrés lundi soir, selon l'OSDH.

 

- 'Résistance acharnée' -

 

Kobané est devenue le théâtre d'une guérilla urbaine, a résumé le directeur de l'organisation, Rami Abdel Rahmane, dont l'ONG a fait état de plus de 400 morts, en grande majorité des combattants des deux camps, depuis le début de l'offensive jihadiste le 16 septembre.

 

Les YPG (Unités de protection du peuple kurde) mènent une résistance acharnée, a affirmé Ozgur Amed, un journaliste kurde proche de la ligne de front. Notre moral tient bon. Nous avons juste peur de la détérioration de la situation humanitaire.

 

Les informations sur le nombre de civils encore présents dans la ville sont très difficile à recouper, certaines sources faisant état d'une fuite totale de la population, tandis que d'autres, comme M. Amed, affirment que des milliers de civils sont toujours dans Kobané (Aïn al-Arab en arabe).

 

L'offensive de l'EI, qui a réussi à s'emparer de près de 70 villages sur le chemin de Kobané, a déjà poussé à la fuite quelque 300.000 habitants, dont plus de 180.000 ont trouvé refuge en Turquie.

 

Selon l'OSDH, les forces kurdes retiennent dans une école plusieurs de ces réfugiés pour les interroger, et ceux-ci on décidé de commencer une grève de la faim.

 

Même si elle n'est pas encore intervenue, l'armée turque a reçu la semaine dernière le feu vert du Parlement pour s'engager en Syrie comme en Irak, alors que les Etats-Unis et les autres alliés de la coalition ont exclu de déployer des troupes au sol.

 

Kobané est sur le point de tomber, a mis en garde le président turc Recep Tayyip Erdogan, plaidant pour une opération militaire terrestre contre les jihadistes.

 

- 'Trop tard' -

 

Le scepticisme quant à la possibilité de défendre la ville est partagé par plusieurs experts.

 

A ce stade, il est trop tard pour sauver Kobané. Cette avancée de l'EI prouve que la campagne de frappes de la coalition n'atteint pas son objectif, à savoir détruire les capacités militaires de l'organisation, pointe Mario Abou Zeid, analyste au Centre de recherches américain Carnegie à Beyrouth.

 

S'ils réussissaient à conquérir entièrement Kobané, les jihadistes s'assureraient le contrôle sans discontinuité d'une longue bande de territoire à la frontière syro-turque.

 

L'Iran a dénoncé mardi la passivité de la communauté internationale, et appelé à soutenir le gouvernement syrien contre les terroristes.

 

Grand allié de Damas, Téhéran estime que les frappes de la coalition ont pour objectif réel de déloger le régime de Bachar al-Assad.

 

Ailleurs en Syrie, un père franciscain et plusieurs chrétiens ont été capturés lundi dans le village de Qounya (nord-ouest) par le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda engagée dans la guerre contre le régime, a indiqué l'ordre franciscain.

 

En Irak, des avions F-16 néerlandais ont lancé leurs premières frappes contre le groupe EI pour venir en aide à des combattants kurdes dans le Nord. Plusieurs pays occidentaux participent à ces raids en Irak où l'armée américaine a utilisé pour la première fois des hélicoptères, ce qui marque une escalade dans la gestion du conflit et expose davantage au danger les soldats américains.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 15:30
Daesh: Kobané est "sur le point de tomber" (Erdogan)

 

07.10.2014 Romandie.com (ats)

 

La ville syrienne de Kobané, près de la Turquie, est "sur le point de tomber" entre les mains des jihadistes de l'Etat islamique (EI), a déclaré mardi le président turc Recep Tayyip Erdogan. Ce dernier juge nécessaire une opération militaire terrestre pour arrêter l'EI.

 

"La terreur ne sera pas arrêtée (...) tant que nous ne coopérerons pas en vue d'une opération terrestre", a déclaré M. Erdogan en s'adressant à des réfugiés syriens dans un camp de Gaziantep, dans le sud de la Turquie. "Des mois ont passé et nous n'avons obtenu aucun résultat. Kobané est sur le point de tomber", a-t-il alerté.

 

Et des F-16 néerlandais ont lancé leurs premières frappes contre l'Etat islamique (EI) en Irak, a annoncé le ministère néerlandais de la Défense. L'ex-Premier ministre libanais Saad Hariri a appelé de son côté la coalition internationale à faire bien davantage dans sa lutte contre les jihadistes.

 

Irruption dans le Parlement européen

A Bruxelles, plusieurs dizaines de manifestants kurdes ont fait irruption dans le Parlement européen pour attirer l'attention sur l'avancée de l'Etat islamique (EI) sur Kobané.

 

Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a ensuite accepté de recevoir une délégation et les a assurés "du soutien du Parlement européen aux efforts internationaux déployés pour stopper l'EI et promis de convoyer leur message à l'OTAN", a indiqué une source du Parlement. A l'issue de cette rencontre les protestataires ont quitté les lieux dans le calme à la mi-journée, selon la même source.

 

Plus de 400 morts

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG basée à Londres s'appuyant sur un réseau de contacts en Syrie, plus de 400 personnes, en grande majorité des combattants kurdes et des jihadistes, ont péri depuis le début de l'offensive de l'EI, le 16 septembre dernier, pour prendre Kobané.

 

"Au moins 20 civils, 219 jihadistes de l'EI et 173 combattants kurdes et leurs alliés ont été tués" dans cette bataille, selon l'OSDH. Ce bilan est toutefois sans doute bien supérieur, observe l'ONG, les deux parties en conflit essayant de cacher leurs pertes.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 20:30
Syrie : attentat suicide d'une Kurde contre Daesh

 

05.10.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

Une femme s'est faite exploser dimanche près de la troisième ville kurde de Syrie, assiégée par les combattants de l'organisation djihadiste.

 

Une combattante kurde a mené dimanche 5 octobre un attentat suicide contre une position des djihadistes de l'Etat islamique (EI) aux abords de la ville syrienne de Kobané, faisant plusieurs morts, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Cette femme s'est faite exploser à l'est de Kobané, troisième ville kurde de Syrie assiégée par l'EI, qui tente de la prendre depuis le 16 septembre. L'attaque « a fait des morts, mais il n'y a pas de chiffre confirmé », a ajouté le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

 

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 16:30
En Syrie, les Etats-Unis confrontés aux limites des frappes aériennes

 

05 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Washington - La bataille de Kobané, troisième ville kurde au nord de la Syrie assiégée par les jihadistes du groupe Etat islamique, illustre les limites de la campagne de frappes aériennes menée par les Etats-Unis et leurs alliés.

 

Les avions de combat et drones de la flotte la plus puissante du monde ont mené près d'une quinzaine de raids cette semaine sans pouvoir apparemment changer le cours de l'assaut jihadiste sur cette région frontalière avec la Turquie lancé depuis le 16 septembre.

 

La prise de cette ville, où il ne resterait plus que quelques milliers de civils, permettrait au groupe extrémiste de contrôler sans discontinuité une longue bande de territoire frontalière de la Turquie.

 

Selon des experts et d'anciens responsables militaires américains, la résistance désespérée des Kurdes qui mènent, avec l'appui des rebelles syriens, une lutte disproportionnée contre les combattants de l'EI, montre bien les limites d'une intervention exclusivement aérienne sans appui au sol pour guider les frappes et assurer la présence d'alliés bien organisés sur le terrain qui puissent tirer avantage des raids aériens.

 

Les combattants kurdes sont loin de former une armée bien organisée et ils sont sous-équipés, affirme Seth Jones, un ancien conseiller auprès des forces spéciales américaines.

 

Les Kurdes font face à des combattants de l'EI bien organisés et bien équipés, explique-t-il. Il s'agit d'un problème plus large qui concerne toute la Syrie où l'intervention américaine n'est pas vraiment bien coordonnée avec des forces sur le terrain, en partie à cause du nombre pléthore de groupes rebelles.

 

Les frappes aériennes autour de Kobané, la plus petite des trois régions du Kurdistan syrien, ont été jusqu'ici relativement limitées dans leur nombre et leur puissance si l'on compare avec d'autres lieux, ce qui reflète, selon des experts, le manque d'informations dont disposent les renseignements.

 

Sans appui terrestre aux frappes aériennes à Kobané, les pilotes de chasse ont sans doute du mal à distinguer les alliés des ennemis, d'autant plus que les jihadistes se mêlent aux civils pour dissimuler leurs positions, selon Ben Connable, un ancien agent de renseignement dans le Corps des Marines.

 

Nous n'avons probablement pas suffisamment de bonnes sources nous permettant d'identifier les prochaines cibles, suggère cet expert aujourd'hui auprès du groupe de réflexion RAND corporation.

 

Même avec des caméras ultra-sophistiquées et des capteurs dont sont équipés les avions américains, ajoute-t-il, il est difficile d'identifier des cibles ennemies notamment par mauvais temps.

 

-Trop prudent-

 

Des responsables kurdes et américains accusent le président Barack Obama de pêcher par excès de prudence. Ils affirment que des frappes aériennes américaines à pleine puissance pourraient mettre un terme à l'avancée des islamistes.

 

Le lieutenant général David Deptula, aujourd'hui à la retraite, estime que la campagne aérienne est freinée par des lourdeurs administratives notamment pour approuver des frappes.

 

Sur le terrain, on a le sentiment qu'il y a trop de personnes qui tentent de s'immiscer dans la gestion des frappes aériennes, affirme ce haut responsable, qui a dirigé des campagnes aériennes en Irak et en Afghanistan.

 

A Kobané, appelée Aïn al-Arab en arabe, on a besoin d'une surveillance 24 heures/24 et à chaque fois que des troupes, véhicules ou des armes appartenant à l'EI sont repérées il faut être en mesure de frapper immédiatement, dit-il.

 

Or le processus d'approbation des frappes remonte à la guerre en Afghanistan où l'armée américaine a pris des précautions extrêmes après une série de bavures qui ont coûté la vie à des civils.

 

Mais selon lui, la guerre en Syrie et en Irak est bien différente puisque les cibles sont le plus souvent des combattants à bord de camions et en mouvement.

 

Le secrétaire à la Défense Chuck Hagel a balayé ces accusations, soutenant que le chef du Commandement central pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale (Centcom), le général Lloyd Austin, avait toute autorité pour diriger la campagne des frappes.

 

L'idée selon laquelle la guerre est dirigée depuis la Maison Blanche est fausse. Le général Austin a toute l'autorité dont il a besoin, a affirmé un haut responsable américain sous couvert de l'anonymat.

 

Le Pentagone a suggéré vendredi que les frappes aériennes en Syrie n'étaient pas forcément destinées à changer le cours de telle ou telle bataille mais visaient à perturber l'approvisionnement en hommes et en matériel afin d'aider l'armée irakienne à combattre l'EI de l'autre côté de la frontière.

 

Je souligne une fois encore que l'objectif en Syrie est d'éliminer le sanctuaire et le refuge dont ils disposent, a affirmé le contre-amiral John Kirby. En Irak, il s'agit de se concentrer sur une assistance des forces de sécurité irakiennes et des forces kurdes au sol.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 12:30
Combattante kurde de Ras Al-Ayn. photo Hamid Mesud

Combattante kurde de Ras Al-Ayn. photo Hamid Mesud

 

03.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Les combattants kurdes tentaient toujours de repousser vendredi l'assaut de l'Etat islamique (EI) contre la ville syrienne kurde de Kobané, près de la frontalière turque. Sur place, la population parle d'un "massacre" en cours. Cela fait deux semaines que cette ville est assiégée.

De son côté, la Turquie ne veut pas que la ville tombe entre les mains des jihadistes. Ankara va faire tout ce qui est en son pouvoir pour l'éviter, a déclaré vendredi le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu.

La Turquie a rassemblé d'importantes forces près de la frontière syrienne, mais a jusqu'à présent rechigné à s'impliquer dans le conflit en expliquant qu'une telle intervention ne servirait à rien si elle ne s'accompagne pas d'un départ du président syrien Bachar al-Assad.

Le Parlement turc a cependant approuvé jeudi un dispositif permettant au gouvernement d'intervenir militairement en Irak et en Syrie pour lutter contre l'EI..

 

Fumée noire

Les combats faisaient rage vendredi aux portes de Kobané (Aïn al-Arab en arabe), d'où s'échappait une épaisse fumée noire. Les tirs de mortiers se succédaient à intervalles réguliers, a constaté une journaliste de l'AFP depuis la frontière turque distante de quelques kilomètres.

"Les Unités de protection du peuple (YPG) ont détruit ce matin deux véhicules blindés de l'EI à moins de deux kilomètres au sud-est de Kobané", selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, une ONG basée à Londres. Il n'a pas fait état de nouvelles frappes de la coalition internationale contre les positions de l'EI aux alentours de Kobané.

Le dernier communiqué du commandement américain fait état de quatre frappes mercredi et jeudi en Syrie, dont une près de Kobané, avec l'aide des Emirats arabes unis.

Les YPG sont une milice kurde dont les hommes sont moins bien équipés et bien moins nombreux que les jihadistes qui ont pris depuis le 16 septembre l'assaut pour le contrôle de Kobané.

 

"Le monde reste silencieux"

Selon l'OSDH, il ne resterait que quelques milliers de civils à Kobané, après la fuite en Turquie de 160'000 habitants de la ville et des localités environnantes devant la progression des jihadistes. L'EI contrôle déjà de vastes régions dans le nord et l'est de la Syrie ravagée par plus de trois ans de guerre civile. Il occupe également de vastes pans de territoire dans l'Irak voisin.

"C'est un massacre commis sous les yeux du monde entier", a déclaré vendredi un témoin des combats à Kobané. "Le monde reste silencieux alors que les Kurdes sont massacrés", a poursuivi ce témoin auprès de l'AFP. "Nous assistons avec tristesse à l'oeuvre meurtrière d'EI", a déclaré un Kurde turc, lui aussi témoin des bombardements depuis le poste-frontière turc de Mursitpinar. "Nos frères sont dans une situation très difficile, c'est très violent", a-t-il indiqué.

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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 11:30
Une combattante kurde de Ras Al-Ayn. Photo Hamid Mesud

Une combattante kurde de Ras Al-Ayn. Photo Hamid Mesud

 

07/08/2014 par Hamid Mesud - observers.france24.com

 

L’armée kurde de Syrie, appelée Unités de défense du peuple (YPG), combat aujourd’hui les djihadistes de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL) aussi bien en Irak qu’en Syrie. Cette milice s’appuie notamment sur de nombreuses femmes combattantes, avec lesquelles notre Observateur a passé plusieurs jour sur la ligne de front au Kurdistan syrien.

 

Le régime de Bachar al-Assad a depuis longtemps perdu tout contrôle sur le Kurdistan syrien, dans le nord du pays. Cette région est le théâtre de combats violents, depuis fin 2012, entre les djihadistes de l’EIIL et le YPG. Des femmes kurdes participent en grand nombre aux combats contre les djihadistes. Elles constitueraient près de 40 % de cette force estimée à 40 000 combattants.

 

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