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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 11:55
Première utilisation des gaz lors de la Grande Guerre - Crédits Archives départementales de la Charente-Maritime

Première utilisation des gaz lors de la Grande Guerre - Crédits Archives départementales de la Charente-Maritime

 

02/06/2015 M. Bernard Edinger - armée de Terre

 

La première utilisation de gaz de combat à grande échelle sur le front de l’Ouest pendant la Première guerre mondiale eut lieu le 22 avril 1915 près d’Ypres en Belgique par les forces allemandes contre les troupes françaises.

 

« Nous avons vu le ciel absolument obscurci par un nuage jaune-vert qui lui donnait l’aspect d’un ciel d’orage », devait témoigner un médecin de bataillon cité par l’historien Yves Buffetaut.

« Nous étions alors dans les vapeurs asphyxiantes. J’avais l’impression de regarder au travers de lunettes vertes. En même temps, l’action des gaz sur les voies respiratoires se faisait sentir : brûlures de la gorge, douleurs thoraciques, essoufflement et crachements de sang, vertiges. Nous nous crûmes tous perdus. »

Un autre médecin, Octave Béliard, qui était en seconde ligne, vit refluer « des hordes sans chefs qui fuyaient. Des régiments entiers avaient jeté leurs armes, tournaient le dos à l’ennemi. Des hommes se roulaient par terre, convulsés, toussant, vomissant, crachant le sang. Et une terrible odeur  charriée par le vent, entra dans nos narines »

Toutefois, le nuage se dissipant, les troupes françaises se ressaisissent. Les forces allemandes, méfiantes du gaz, n’exploitent pas vraiment leur succès.

En dépit des immenses effets  psychologiques résultant de son usage, les pertes causées par les gaz pendant la Première guerre mondiale furent relativement limitées, en partie grâce aux  masques de plus en plus performants. Dans l’armée française, « seulement » 8.000 morts dus aux gaz sur 1.4 million tués pendant la guerre. Et 190.000 dangereusement atteints sur quatre millions.

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 10:55
Collier's New Photographic History of the World's War (New York, 1918)

Collier's New Photographic History of the World's War (New York, 1918)


22.04.2015 Service Historique de la Défense (SHD)

 

22 avril 1676 : bataille d’Agosta (au large de la Sicile). Le lieutenant général Abraham Duquesne bat une flotte hispano-hollandaise commandée par l’amiral Ruyter dans le cadre de la campagne de Sicile menée par Louis XIV. Blessé au combat, Ruyter meurt quelques jours plus tard à Syracuse où s’est réfugiée sa flotte.

 

22 avril 1809 : bataille d'Eckmühl (Bavière).  Napoléon 1er bat les Autrichiens et pour récompenser le maréchal Davout qui s'est bien comporté, le fait prince d'Eckmühl.

 

22 avril 1900 : bataille de Kousseri (actuel Cameroun). Le commandant Lamy avec 1300 hommes (issus de 3 colonnes ayant opéré leur jonction la veille) dont 700 équipés de fusils, attaque le chef de guerre Rabah et son armée (estimée à 10 000 hommes) près de Kousseri.  Lamy et Rabah meurent au combat. C’est la dernière grande bataille du Sud Saharien qui sans pacifier totalement la zone fait cesser les raids sanglants de Rabah. L’affrontement a eu lieu sur la rive gauche du Chari, juste en face du village de Kotoko (rive droite tchadienne) qui sera rebaptisé Fort Lamy un mois plus tard. Depuis 1973, Fort Lamy est N’Djamena.

22 avril 1915 : utilisation pour la première fois des gaz de combat (Ypres). Les Allemands répandent des milliers de litres de chlore sur le front, au niveau du saillant d'Ypres. Le vent porte le gaz sur les positions françaises tenues par deux divisions qui se replient précipitamment. Les Canadiens, fraichement arrivés, doivent se redéployer pour faire face au vide laissé par les Français (8 km de large) et s’y sacrifient pour contenir la progression allemande.

22 avril 1945 : Hitler admet devant témoin que la guerre est perdue et qu'il va se suicider (Berlin)

22 avril 1956 : les sapeurs soviétiques découvrent un tunnel de la CIA (Berlin). A la faveur de travaux, un tunnel secret de 449 mètres est découvert sous la RDA. Creusé par les services secrets américains, ce tunnel a permis à la CIA, pendant près d'un an, d'intercepter les communications téléphoniques de l'armée rouge. Le KGB est en fait parfaitement au courant depuis le début des travaux mais pour ne pas griller sa source (un diplomate britannique, George Blake), patiente un an avant de simuler la découverte.

 

 

Monument érigé à Dumbéa (Nouvelle-Calédonie) en hommage aux gendarmes victimes de l'attaque de la brigade de Fayaoué (Ouvéa) le 22 avril 1988 - Photo Jaqui Monnier extraite du livre la Gendarmerie outre-mer de Gérard CABRY.jpg

Monument érigé à Dumbéa (Nouvelle-Calédonie) en hommage aux gendarmes victimes de l'attaque de la brigade de Fayaoué (Ouvéa) le 22 avril 1988 - Photo Jaqui Monnier extraite du livre la Gendarmerie outre-mer de Gérard CABRY.jpg

22 avril 1988 : attaque de la gendarmerie de Fayaoué (ile d’Ouvéa – Nouvelle Calédonie). En pleine campagne présidentielle française, un groupe d’indépendantistes Kanaks du FLNKS tue 4 gendarmes et en prend en otage 27 autres. Le  5 mai après avoir tenté à plusieurs reprises de négocier, le GIGN appuyé par le 11ème Choc, le commando Hubert et 2 lance-flamme du 17ème RGP donne l’assaut contre la grotte d’Ouvéa où sont encore retenus 16 otages.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
Photos : Ritchie Sedeyn – Patrick Brion

Photos : Ritchie Sedeyn – Patrick Brion

 

29.10.2014 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

La Première Guerre mondiale a vu la quasi-totalité de la Belgique tomber aux mains des Allemands, à l’exception de quelque 2 000 km² dans l’extrême ouest du pays. Une guerre des tranchées féroce y a régné pendant quatre années. Le centenaire du début de ces combats est commémoré ce 28 octobre à Nieuport et à Ypres.

 

« Malgré tout, nous restons à notre poste. Que voulez-vous ? L’Yser est notre dernier espoir. C’est vaincre ou mourir », raconte le sous-lieutenant gantois Raoul Snoeck dans son journal de guerre de 1914. Son histoire est semblable à celle de milliers d’autres provenant d’autres pays. Afin de rappeler leur malheur, la Belgique organise trois grandes cérémonies étalées sur quatre années. L’une d’elles se tient fin octobre 2014 et commémore la Bataille de l’Yser et la première Bataille d’Ypres.

 

Durant les deux cérémonies, le refus de la soumission, l’inondation de la plaine de l’Yser et l’hommage au Roi-Soldat ont été les moments forts. Au centre du grand monument situé à la Ganzepoort de Nieuport se trouve une statue équestre du souverain Albert Ier. C’est à cet endroit, il y a 100 ans, que les écluses du polder de l’Yser furent ouvertes. Ce fut l’action de la dernière chance qui permit de maintenir l’armée allemande à distance durant quatre ans.

 

“In Flanders fields the poppies blow, between the crosses, row on row”, les mots de John McCrae résonnent dans les haut-parleurs de la Porte de Menin. Au crépuscule du 28 octobre, une deuxième cérémonie commence. La Belgique, entourée de délégués venus de dizaines de pays, rappelle les souffrances de la guerre. Les 55 000 noms de soldats disparus du Commonwealth gravés sur les pierres de la Porte de Menin en sont les témoins.

 

Le 11 novembre 2018, la dernière grande cérémonie aura lieu sur le sol belge. Il s’agira du centième anniversaire de la fin de la Grande Guerre.

Photos : Ritchie Sedeyn – Patrick BrionPhotos : Ritchie Sedeyn – Patrick BrionPhotos : Ritchie Sedeyn – Patrick Brion
Photos : Ritchie Sedeyn – Patrick BrionPhotos : Ritchie Sedeyn – Patrick BrionPhotos : Ritchie Sedeyn – Patrick Brion
Photos : Ritchie Sedeyn – Patrick BrionPhotos : Ritchie Sedeyn – Patrick BrionPhotos : Ritchie Sedeyn – Patrick Brion

Photos : Ritchie Sedeyn – Patrick Brion

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 18:50
Un sable particulier sous la porte de Menin

 

12/11/13 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Lors de la cérémonie de l'Armistice sous la porte de Menin (Ypres), le prince britannique Philippe a réceptionné un peu de terre provenant des cimetières belges de la Première Guerre mondiale. Ces sacs de sable voyageront jusqu'à Londres à bord d'un bateau belge.

 

Photos : Ritchie Sedeyn  >>

 

Parmi les milliers de spectateurs massés à la Porte de Menin, on aperçoit une file d'écoliers belges. En septembre, ils remplissaient des sacs de sable. Aujourd'hui, ils les placent sur un chariot lors d'une cérémonie du last post. « Je suis très contente d'être présente » raconte Hannah Buysen de l'Athénée Erasmus à Deinze. « Quand nous remplissions les sacs, je me sentais en contact avec les disparus mais aujourd'hui le sentiment s'est accru. »

 

À ses côtés, des élèves d'un collège britannique. Dans ce projet, chaque école belge coopère avec un collège anglais. « Mes élèves et moi participons à cette entreprise avec nos partenaires de l'école de Heist » explique  Lisa Berck, professeur à la London Beverwood school. « Dans un mois, les sacs rejoindront Londres à bord de la frégate Louise-Marie. Nous les réceptionnerons dès lors. »

 

Lisa et Hannah poursuivront le projet de l'Armistice avec quelques centaines d'élèves et professeurs jusqu'à sa clôture l'année prochaine. La terre belge sera dispersée au Memorial Garden en plein cœur de Londres. Ce jardin sera le symbole des victimes tombées lors de la Première Guerre mondiale, il y a près d'un siècle.

 

Vidéo : Mathieu Duhembre

Lors de la cérémonie de l'Armistice sous la porte de Menin (Ypres), le prince britannique Philippe a réceptionné un peu de terre provenant des cimetières belges de la Première Guerre mondiale. Ces sacs de sable voyageront jusqu'à Londres à bord d'un bateau belge.

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