23 octobre 2014
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03-09-2014 13e DBLE - Réf : 471 -606
Dans le cadre d'une mission parlementaire sur le dispositif des forces françaises à l’étranger, les députés Yves Fromion et Gwendal Rouillard, accompagnés de l’administrateur Mathieu Gimenes, sont venus visiter la 13 le 27 juin.
Au travers de différents ateliers, présentation des équipements, instruction C-IED, instruction à la survie en milieu désertique, entraînement au combat en zone urbaine, les deux parlementaires ont eu un bref aperçu des capacités du régiment tant en matière d’engagement que de préparation opérationnelle.
Grâce aux nombreux échanges qu’ils ont eu avec les cadres, les légionnaires et les soldats, ils ont mesuré l’enthousiasme des unités, la qualité du cadre d’entraînement unique qu’offre ce théâtre mais également le caractère atypique du régiment et de son environnement.
11 juillet 2014
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10.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
Yves Fromion (député du Cher) et son homologue lorientais Gwendal Rouillard ont présenté mercredi 9 juillet leur rapport sur "l’évaluation du dispositif militaire en Afrique et le suivi des opérations en cours". Ce rapport sera en ligne samedi sur le site de la commission mais on peut voir la vidéo de la séance de mercredi matin.
Les deux députés ont voulu dès leurs propos liminaires "tirer la sonnette d’alarme sur la déflation prévue à Djibouti". En effet, il est envisagé de réduire les effectifs de 1900 militaires actuellement à 950 dans ce qui va devenir, avec Abidjan, l’une des deux bases opérationnelles avancées d’Afrique. 950 hommes, avec une seule mission pour l’armée de l’air (la défense aérienne), pas d’Alat sur place et un RIAOM sans appuis lourds ! Donc, la moitié des moyens serait supprimée mais sans réduire le contrat opérationnel et sans réviser à la baisse les récents accords de défense signés avec le régime djiboutien.
Djibouti ne peut être une variable d’ajustement, estiment les rapporteurs qui préconisent que les effectifs soient fixés à 1 300 hommes (pas de détails sur la composition et l’équipement de cette garnison). Le contrat opérationnel serait alors "respectable" et la force disposerait de moyens limités mais lui permettant tout type de mission.
L’idée, soufflée par des militaires, semble "raisonnable" selon Gwendal Rouillard qui met en avant les menaces que font courir AQPA et les shebab somaliens sur la Corne de l’Afrique, la menace terroriste (concrétisée par l’attentat dans un restaurant) et la piraterie en mer rouge et dans le détroit de Bab-el-Mandeb.
10 juillet 2014
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Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)
6 juillet 2014 par Yves FROMION
Le Ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian vient d’annoncer l’ouverture d’une négociation entre Nexter et l’allemand Krauss Maffei pour « rapprocher » les activités des deux entreprises. Cette affaire concerne directement les sites Nexter de Bourges et de La Chapelle-Saint-Ursin.
Restructurer l’industrie de Défense européenne, qui est en surcapacité, est en soi une initiative utile à condition que la formule soit gagnante-gagnante pour les partenaires. Qu’en est-il donc de ce projet ?
- Nexter et Krauss Maffei fabriquent les mêmes produits : blindés, artillerie, etc… et sont concurrentes sur de très nombreux marchés.
- Krauss Maffei est une entreprise familiale, efficace à l’exportation, à la recherche d’une nouvelle dynamique.
- Nexter bénéficie d’un plan de charge consolidé par le lancement du programme SCORPION d’équipement de l’armée de terre française (248 Engins blindés de reconnaissance – 92 VBMR avec une cible de 2080) et par les perspectives d’exportation du canon CAESAR. On ne peut pas en dire autant de Krauss Maffei….
- Nexter est financièrement saine parce que l’Etat l’a déchargée de l’endettement considérable de GIAT Industries (à la charge du contribuable). Krauss Maffei a une gestion financière « familiale » et réaliste.
On ne connaît pas la nature de l’arrangement envisagé entre les deux entreprises mais l’affaire doit susciter une grande vigilance à Bourges et dans le Cher car :
- il y aura inévitablement une restructuration de l’outil de production, mais aussi des bureaux d’études…
- l’organisation du management et celle des organes de décision sera déterminante. On connaît la volonté des allemands de prendre la main sur les industries européennes de Défense. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont fait capoter le projet d’alliance entre EADS et British Aerospace …
- l’impact sur la sous-traitance ne peut être sous-estimé.
On sait le Gouvernement français dans une quête désespérée des ressources indispensables pour financer la Loi de Programmation militaire. Il serait dangereux de vendre imprudemment les bijoux de famille.
10 juillet 2014
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09/07/2014 Par Lefigaro.fr (AFP)
Les conditions d'un retrait des troupes françaises du Mali et de Centrafrique "sont loin d'être réunies", selon des députés de la commission de la Défense de l'Assemblée, qui soulignent les difficultés rencontrées pour passer le relais à d'autres forces militaires. "Serval et Sangaris sont loin d'être finies", estiment Gwendal Rouillard (PS) et Yves Fromion (UMP), auteurs d'un rapport sur la présence militaire française en Afrique présenté mercredi en commission à l'Assemblée nationale.
Au Mali, où la France compte encore environ 1.800 soldats, le scénario de sortie de crise reste incertain pour deux raisons principales. D'une part, le "passage de relais" à d'autres forces "paraît pour le moins compliqué", en raison notamment de la lenteur de la mise en place de la Minusma, la force de l'ONU pour la stabilisation du pays, qu'ils ont constaté sur le terrain. La deuxième raison, c'est que "le processus de réconciliation entre Maliens piétine". Les rapporteurs mettent en particulier en garde contre "un arrangement politique mal ficelé", qui déboucherait "sur une paix fragile".
En Centrafrique, où la France comptent 2.000 hommes, la force de l'Union africaine (Misca), d'environ 5.800 soldats, doit intégrer mi-septembre la force de paix de l'ONU, la Minusca. "Mais là encore, quel que soit le dévouement de ces soldats et l'implication politique de l'Union africaine, il faut être lucide: ces forces manquent cruellement de moyens de commandement et de projection", notent-ils. Là encore, "comme au Mali, le scénario de sortie d'Opex (opération extérieure) est moins que clair".
10 juillet 2014
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09 Juillet Ouest-france.fr
Gwendal Rouillard, député de Lorient, présentait ce mercredi à Paris, son rapport d'évaluation du dispositif militaire en Afrique et de suivi des opérations en cours.
Cinq mois de travaux, dix pays visités pour évaluer le dispositif militaire en Afrique et prendre la mesure des opérations en cours : c'est le résultat de la mission réalisée par Gwendal Rouillard, député socialiste de la 5e circonscription du Morbihan, et Yves Fromion, député UMP du Cher.
Suite de l'article
23 mai 2014
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22/05/2014 Sources : EMA
Du 9 au 11 mai 2014, une délégation de la Commission de la défense nationale s’est rendue à N’Djaména, au Tchad.
Deux députés de la Commission de la Défense nationale (messieurs Gwendal Rouillard et Yves Fromion) effectuent actuellement une étude sur le dispositif militaire en Afrique. Ils ont été accueillis le 09 mai par son excellence madame l’ambassadrice de France au Tchad, Evelyne Decorps, par l’attaché de défense, le colonel Michel de Mesmay et le colonel Paul Peugnet, représentant du COMANFOR Serval au Tchad.
Le 10 mai, les deux députés se sont rendus sur le site de Faya-Largeau pour faire un point de situation sur les missions dévolues au site. Les militaires français assurent le maintien en condition opérationnelle de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Faya afin d’assurer un point d’appui en cas de besoin, ils effectuent également des missions de présence et un soutien matériel et médical aux civils et militaires tchadiens. Le gouverneur de Faya-Largeau s’est également entretenu avec les autorités françaises sur le développement de Faya et des relations qu’ils entretiennent avec la force française.
Le 11 mai était consacré à une présentation des opérations en cours, des missions et disponibilités des moyens aériens. Un focus détaillé sur la régionalisation avec une visite des installations du futur poste de commandant des opérations dans la BSS a clôturé la visite.
Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.
Depuis le 31 mars, la force Epervier est sous le contrôle opérationnel de la force Serval dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne. D’autres étapes marqueront cette montée en puissance, dont l’apogée sera marquée par le transfert du poste de commandement unique des opérations de Bamako vers N’Djamena.
15 mai 2014
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15/05/2014 Sources : EMA
Du 7 au 9 mai 2014, deux députés de la commission de la défense nationale et des forces armées, messieurs Yves Fromion et Gwendal Rouillard, se sont rendus auprès de militaires français en République Centrafricaine.
A leur arrivée à Bangui, ils ont été accueillis sur le tarmac du camp de M’Poko par le général Soriano, commandant de la force Sangaris, et par l’ambassadeur de France.
Après un point de situation sur les missions de la force Sangaris délivrées par le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT), les deux députés se sont rendus au Palais de la Renaissance pour une journée de rendez-vous officiels avec les autorités politiques du pays, dont la présidente Mme Catherine Samba-Panza, chef de l’Etat de transition.
Le 8 mai, la délégation a pris part aux cérémonies commémoratives, en présence d’anciens combattants de République Centrafricaine et d’une délégation de soldats de l’EUFOR RCA. Elle est ensuite allée à la rencontre des militaires de l’opération Sangaris sur le camp M’Poko. Les députés se sont entretenus avec les hommes et les femmes de l’opération Sangaris, pour mieux appréhender les conditions de réalisation de leur mission.
Dans l’après-midi, la délégation de l’assemblée nationale a visité le dispositif militaire français dans Bangui. Elle a ainsi pu mesurer les progrès sécuritaires accomplis depuis le lancement de l’opération Sangaris. Leur visite s’est achevée le 9 mai, à Bambari, par un déplacement auprès du GTIA Scorpion, engagé dans l’est depuis la fin du mois de mars 2014.
Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5600 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.