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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:35
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

22/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 7 octobre 2015, l’Arago a appareillé pour participer à l’opération Kuru Kuru 2015, opération régionale de surveillance maritime en océan Pacifique.

 

Pendant cinq jours, le patrouilleur a mené une mission de police des pêches, contrôlant les palangriers, notamment chinois et taïwanais, dans une poche de haute mer de 115 000 km2, aux confins des Zones économiques exclusives (ZEE) des îles Cook à l’Ouest, Kiribati au Nord et de la Polynésie française à l’Est.

 

Dans un environnement écologique fragile, la surveillance de la pêche, notamment hauturière, constitue un enjeu stratégique. Ces missions associent États côtiers et États du pavillon pour sauvegarder les richesses halieutiques du Pacifique.

 

L’opération Kuru Kuru 2015, encadrée par les pays du QUAD*, a été coordonnée par un état-major interallié situé au centre régional de surveillance de la pêche, le Regional Fishery Surveillance Center (RFSC) de Hionara sur l’île Salomon. Il a assuré le contrôle tactique de l’Arago et du Falcon 200 Gardian de la flotille 25F, missionnés pour surveiller une grande partie de la zone d’opération.

 

Intégré au sein du Centre maritime commun (CMC) de Papeete, le centre de fusion de l’information maritime collecte, fusionne et analyse les données de surveillance satellite (VMS) et d’identification automatique (AIS) des navires de pêche. Il a ainsi défini les zones de patrouille de l’Arago, lui reportant les pistes prioritaires à contrôler et orientant ses routes de chasse. La présence à proximité du Te Kukupa, patrouilleur des Îles Cook, a permis une collaboration inédite entre le CMC de Papeete et les îles Cook, ouvrant la voie à un partage d’informations nautiques à pérenniser. Enfin, en lien avec le directeur du centre de recherche et de sauvetage en mer, l’Arago a également bénéficié de renseignements en amont sur les navires suspects et d’une capacité de conseils juridiques adaptés.

 

L’Arago et les FAPF participent ainsi à la protection des 118 îles de la Polynésie française et à la valorisation d’une zone économique exclusive de 5,5 millions de km2représentant près de la moitié de l’ensemble des ZEE françaises.

 

Les FAPF constituent un dispositif interarmées à dominante maritime prépositionné qui, avec les forces armées en Nouvelle Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Pacifique ». Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale souligne l’importance stratégique du dispositif des forces prépositionnées. Il permet à la France de pouvoir assurer sa souveraineté, y compris sur ses territoires éloignés, d’intervenir en cas de catastrophe naturelle mais également de lutter contre les menace grandissantes comme les trafics illégaux et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique.

 

* Organisation régionale regroupant le France, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis, soutenant une gestion durable des ressources du Pacifique Sud, se déployant en appui d’opérations locales de contrôle des pêches.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 06:55
Conférence « Les territoires oubliés de la France » - ANAJ-IHEDN

Tour du monde des terres françaises oubliées - dessin de Sergio Aquindo

 

14.10.2015 Alice-Anne DUVAL - Responsable du comité Marine de l’ANAJ-IHEDN

 

Le Comité Marine de l’ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous inviter à sa prochaine conférence :

 

Les confettis de la République, Entre anecdotes et réflexion sur ces territoires oubliés de la France par Bruno FULIGNI, Auteur « Tour du monde des terres françaises oubliées », le Jeudi 29 octobre 2015 de 19h30 à 21h00 à l'Ecole militaire

 

Qui, parmi nous, connaît l’Ile aux Faisans, un territoire administré en alternance avec nos voisins espagnols et qui accorde le titre de vice-roi à un officier de Marine six mois par an ? Ou encore les mystérieux récifs Ernest-Legouvé, découverts en 1902 dans le Pacifique sud, mais dont l’existence reste incertaine ? Peu de monde… Ce sont ces terres oubliées des Français, mais qui sont pourtant bien françaises que Bruno Fuligni propose de (re)découvrir avec lui lors d’une rencontre inédite.

Aussi passionné que l’équipe de Thalassa et allant au-delà des anecdotes, l’auteur du Tour du monde des terres françaises oubliées nous invite à une réflexion sur les enjeux actuels de frontières et de territorialisation, à l’heure où la France vient d’obtenir l’extension de son plateau continental dans plusieurs régions hors de métropole, consolidant et étendant ainsi les droits de la France en matière d’exploration et d’exploitation des ressources naturelles de ses fonds marins et de leur sous-sol.

L’ANAJ-IHEDN vous invite donc à venir rencontrer Bruno Fuligni, habitué des plateaux de radio et auteur éclectique d’une vingtaine d’ouvrages, dont Le Livre des espions et Dans les secrets de la police : Quatre siècles d’Histoire, de crimes et de faits divers dans les archives de la Préfecture de police.

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 11:25
Crédits CESM - Marine Nationale

Crédits CESM - Marine Nationale


01.10.2015 par ASP C. de Marignan - Centre d’études stratégiques de la Marine

 

Moderniser, rénover, renouveler… Telle pourrait être la devise des marines d'Amérique latine, qui, pour la plupart, se sont lancées ces dernières années dans des programmes ambitieux visant à restructurer leur flotte vieillissante.

 

La mer : une nouvelle évidence

Les façades que possède l’Amérique latine sur les océans Atlantique et Pacifique représentent un atout géopolitique et stratégique de taille, poussant les États de la région à développer à nouveau leur secteur maritime et naval. La prise en compte, l’exploitation et donc la protection des zones économiques exclusives (ZEE) sont devenues des enjeux majeurs dans un contexte de désaccords internationaux sur les délimitations maritimes. L’Amérique latine compte aujourd’hui pas moins de 22 litiges portant sur des questions de souveraineté maritime. Ainsi, un groupe de récifs coralliens situé au large du Nicaragua était l’objet d’un litige séculaire avec la Colombie, qui n’a été tranché qu’en 2012 par la Cour internationale de Justice. Le Chili et la Bolivie semblent loin d’une telle issue : depuis la guerre du Pacifique (1879 à 1884), les Boliviens souhaitent obtenir une ouverture sur la mer passant par le Chili, afin de retrouver un accès à l’océan. Ces tensions accentuent la volonté de différents pays de la région de développer une marine, principalement axée sur des missions de surveillance et de patrouilles maritimes, à proximité des côtes.

Les eaux côtières de la région recèlent des ressources halieutiques ou énergétiques qui attirent la convoitise. Le golfe du Mexique est l’une des plus anciennes régions du monde dans l’exploitation de gisements d’hydrocarbures offshore, tandis que le Brésil vient de découvrir des réserves prometteuses au large de ses côtes. Ces ressources doivent donc être protégées, tout comme l’extrême richesse de la biodiversité marine dans la zone.

Si ces nouveaux enjeux poussent les marines côtières de la région à travailler ensemble, c’est dans le domaine de la lutte contre le narcotrafic que ces coopérations sont les plus importantes. Les États-Unis sont bien évidemment partie prenante avec la Joint Interagency Task Force-South (JIATFSouth), organisation qui vise à regrouper les différentes structures de lutte contre le trafic de stupéfiants. Rapidement internationalisée, la JIATF-South rassemble aujourd’hui 15 partenaires, dont la France et 9 États d’Amérique latine (1). D’autres coopérations multinationales auxquelles la France participe activement – Carib Venture (2), Atlantic Watch (3) ou Carib Royal (4) – ont également pour mission principale de lutter contre ce trafic en mer des Caraïbes.

Mais, loin de se limiter à la protection de leurs approches maritimes, certains pays aspirent au développement d’une marine de haute mer par des programmes de modernisation de leur flotte ou un développement de leurs coopérations dans le domaine maritime et naval.

 

Du littoral à la haute mer ?

Devenir une marine prépondérante n’est pas aisé, même au niveau régional. Et, pour le moment, aucune marine d’Amérique latine n’y est véritablement parvenue. La marine chilienne s’est longtemps illustrée comme modèle d’organisation et de rapidité opérationnelle dans la région, mais les récentes restrictions budgétaires ont freiné les différents programmes de rénovation.

Le pays a toutefois développé sa composante frégates, avec 8 nouvelles unités achetées aux Pays-Bas et à la Grande-Bretagne, ainsique sa flotte sous-marine, avec l’achat de deux Scorpène, se dotant de la flotte sous-marine la plus moderne d’Amérique du Sud.

Pour la façade atlantique, c’est le Brésil qui se distingue et conforte sa place de leader régional dans le domaine maritime et naval. Sa marine est en effet la seule du continent Sud-américain à être dotée d’un porte-avions, le São Paulo (ex-Foch), qui, malgré son âge, demeure le symbole d’une puissance maritime. Le pays est également le premier à avoir entrepris des programmes de renouvellement global de sa flotte. Prosub par exemple vise à l’acquisition, mais surtout à la fabrication locale, de nouveaux sous-marins Scorpène, qui doivent être livrés entre 2018 et 2022, ainsi que d’un sous-marin nucléaire d’attaque – une première pour les marines de la région – prévu pour 2025, et à la construction d’une base navale sous-marine à Itaguaí (région de Rio de Janeiro). Prosuper, quant à lui, vise à renouveler la flotte de surface, principalement en envisageant l’acquisition d’un transport de chalands de débarquement (TCD) et d’un porte-avions qui pourrait remplacer le São Paulo dès 2035.

Mais, si le Brésil tend à devenir une marine hauturière à dimension mondiale, les autres marines du continent restent pour la plupart au stade de puissances locales. Certaines, comme la marine argentine – pourtant de première importance dans les années 1970 avec notamment sa composante aéronavale –, peinent à se renouveler. Pour des raisons budgétaires, plusieurs constructions de nouveaux bâtiments ont été suspendues et certaines rénovations, retardées (5). Pour la marine vénézuélienne, c’est l’embargo américain qui l’empêche de mener à son terme la modernisation de ses frégates de type Lupo. C’est donc vers la Chine et Cuba que le pays s’est tourné pour obtenir un soutien dans le domaine de la construction navale. Les marines colombienne ou mexicaine, quant à elles, bénéficient de leur coopération avec des pays dotés d’une industrie navale très développée, tels que la France, l’Allemagne ou les États-Unis, afin de renouveler leur flotte. Mexique et Pérou ont beau faire partie du top 20 des plus grandes marines en termes de tonnage, leur flotte est cependant vieillissante.

La marine péruvienne peine ainsi à se séparer de son croiseur Almirante Grau, ancien bâtiment néerlandais (ex-de Ruyter). Le Mexique, lui, ne possède pas de frégates lance-missiles.

À la différence des années 1970, théâtre d’une véritable course à l’armement, les États d’Amérique latine sont aujourd’hui dans l’obligation d’investir dans leurs marines. L’enjeu est en effet d’assurer la protection des nouvelles richesses de la mer contenues dans leurs eaux sous souveraineté, des hydrocarbures aux ressources halieutiques, en passant par la biodiversité. Reste à voir si cet investissement s’inscrira dans la durée.

 

(1) Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Équateur, Mexique, Pérou, République dominicaine et Salvador.

(2) Opération sous commandement hollandais.

(3) Initiée en 2010, cette opération a pour mission d’intercepter en mer la drogue en partance du Venezuela, de Guyana ou du Suriname, et en direction de l’Europe et de l’Afrique.

(4) Opération de lutte contre le trafic de drogues sur la façade est des Caraïbes. (5) Même si le troisième sous-marin argentin de type TR 1700, dont la construction a été interrompue en 1994, pourrait être achevé dans les prochaines années.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 17:55
photo patrouilleur austral Albatros - Marine Nationale

photo patrouilleur austral Albatros - Marine Nationale


05.03.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Les ZEE françaises (zones économiques exclusives) du bout du monde couvrent 1,058 million de km2 dans l'océan Indien et 1,727 million de km2 dans les mers australes.

Et pour surveiller ces immenses étendues, y assurer la surveillances des pêches, le SAR, les missions de souveraineté etc, la Marine nationale ne dispose que d'une poignée de navires:
- une frégate de surveillance, le Floréal. La seconde FS, le Nivôse, est en réparation à Maurice suite à l'incendie de septembre dernier (et indisponible pour toute l'année 2015),
- un patrouilleur austral vieux de plus 30 ans dont le retrait du service actif interviendra en 2015 (sous peu), L'Albatros,
- un patrouilleur (ex-palangrier), Le Malin,
- un Batral vieux de 30 ans et dont le retrait est prévu en 2016, le La Grandière. Ce dernier navire a été récemment amené à effectuer une mission de police de pêche sur l'archipel des Glorieuses (voir un article ici).

 

B2M. Les deux retraits à venir vont considérablement réduire le potentiel naval français dans la zone et ils ne seront que partiellement et péniblement compensés par le retour du Nivôse. Il faut compter sur l'arrivée lointaine d'un B2M dont deux exemplaires sont en construction chez Piriou, à Concarneau. Le premier, baptisé D'Entrecasteaux, sera livré en octobre mais il ira à Nouméa. L'éventuel 4e B2M pourrait aller dans l'océan Indien.

 

A noter une exposition à l'Aquarium Tropical de la Porte Dorée dans le 12e arrondissement de Paris; elle est dédiée aux "Terres Extrêmes" et "aux escales dubout du monde".
Au programme de cette exposition à l'Aquarium Tropical de la Porte Dorée : une quarantaine de panneaux réalisés par Stéphanie Légeron et par Bruno Marie, les deux auteurs d'un futur beau livre sur les TAAF (http://escales-au-bout-du-monde.com) ; des projections de films ; des animations pédagogiques ; ainsi que la présentation de pièces archéologiques exposées pour la première fois au public. Plus d'infos ici.

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 18:45
FAZSOI : le Floréal intercepte trois navires de pêche au large de Juan de Nova

 

16/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 5 décembre 2014, la frégate de surveillance (FS) Floréal a contrôlé trois navires de pêche malgache surpris en action de pêche illicite dans la zone économique exclusive (ZEE) de Juan de Nova. Cette opération s’est déroulé lors d’une patrouille dans la zone de responsabilité permanente (ZRP) des forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI).

 

Environ 30 pêcheurs répartis dans les trois bateaux pêchaient sans autorisation et en défaut de déclaration d’entrée dans la zone. Ils détenaient à leur bord des ailerons de requins sans les carcasses, ce qui est formellement interdit. A la demande de la direction de la mer sud océan Indien (DMSOI), et avec l’accord du contrôleur opérationnel, le commandant des FAZSOI (COMSUP FAZSOI), le produit de la pêche estimé à 2,4 tonnes de poissons a été détruit et l’ensemble des apparaux de pêche appréhendé.

 

Les patrouilles menées par les bâtiments des FAZSOI permettent de rappeler aux navires de pêche, quels que soient leur port d’attache et leur nationalité, la réglementation française dans la zone. Elle permet ainsi de consolider la diminution de la pêche illégale dans les ZEE de la zone Sud de l’Océan Indien.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

FAZSOI : le Floréal intercepte trois navires de pêche au large de Juan de Nova
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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 12:45
FAZSOI : interception de deux bâtiments par le Nivôse

30/09/2013 Sources : EMA

 

Le 9 septembre 2013, la frégate de surveillance Nivôse des forces armées en zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) a intercepté deux bâtiments dans la zone économique exclusive (ZEE) d’Europa, une des îles éparses françaises du canal du Mozambique.

 

De retour de l’exercice « OXIDE 2013 » mené du 30 août au 6 septembre 2013 avec les marines sud-africaine et mozambicaine, la frégate a détecté deux bâtiments évoluant dans la ZEE sans autorisation des autorités françaises. Un navire de recherche scientifique battant pavillon singapourien, le Pacific Falcon effectuait des sondages sismiques à des fins de prospection pétrolière, le second, le Storm West, un chalutier battant pavillon norvégien, assurait la sécurité du plan d’eau.

 

Le bâtiment de sondage a été intercepté et l’équipe de visite du Nivôse a procédé à son inspection. Les deux navires se sont vu intimer l’ordre de cesser toute activité de prospection et de quitter au plus vite et par le plus court chemin la ZEE française du canal du Mozambique. Les bâtiments ont immédiatement exécuté l’ordre, sous la surveillance ostensible et ferme du Nivôse.

 

L’équipe de visite, hélitreuillée en fin d’après-midi sur le Pacific Falcon, a rapporté à bord du Nivôse des éléments qui permettront au délégué du gouvernement pour l’action de l’Etat en mer, le Préfet de la Réunion, de poursuivre les démarches administratives à l’encontre de ces navires. Au cours du contrôle, le capitaine du navire n’a pas été en mesure de présenter, les titres l’autorisant à effectuer des travaux de recherche par réflexion sismique « au large des côtes mozambicaines ».

 

Les FAZSOI ont pour mission de protéger le territoire national, les installations stratégiques et contribuer au maintien de la sécurité ; d’assurer la prévention et la préservation des intérêts de la France dans la zone de responsabilité contre toute forme d’agression extérieure ; de soutenir l’action de l’Etat et contribuer aux conditions de stabilité et de développement des collectivités territoriales par la mise en œuvre de moyens militaires ;  d’affirmer la souveraineté française. En cas de crise, elles sont en mesure de conduire ou participer à une opération militaire et/ou de mener des opérations de secours d’urgence (assistance humanitaire, catastrophes naturelles).

FAZSOI : interception de deux bâtiments par le Nivôse
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