Ce dossier web, complémentaire du dossier publié dans l’édition de septembre du magazine Air actualités, propose un éclairage sur quelques spécificités méconnues de ces unités d’élites.
Avec 1000 hommes de plus dans ses effectifs, les forces spéciales (FS) bénéficient d’une politique de recrutement active. Selon le dernier Livre Blanc sur la Défense et la sécurité nationale, «elles se sont imposées comme une capacité de premier plan dans toutes les opérations récentes». Du recueil de renseignement sur un théâtre à la libération d’otages, leur périmètre d’intervention est aussi vaste que discret.
Depuis une vingtaine d’années, l’armée de l’air a dédié deux de ses unités au profit des opérations spéciales.
L’escadron de transport 3/61 «Poitou» met en œuvre des Transall, Hercules et Twin Otter, (et prochainement A400M) au profit de l’ensemble des forces spéciales. Infiltration, extraction, appui aérien les équipages de cet escadron unique en France répondent aux besoins du commandement des opérations spéciales (COS). Le «Poitou» fait entrer la France dans le club très fermé des trois nations au monde à disposer d’une aviation forces spéciales de haut niveau (France, États-Unis et Royaume Uni).
Outre les missions traditionnellement dévolues aux forces spéciales, le commando parachutiste de l’air n°10 apporte une expertise unique dans le domaine de l’aéronautique directement sur le terrain. Faire poser un avion de transport sur terrain sommaire, reprendre une plateforme aéronautique aux mains des ennemis, guider les avions de chasse pour détruire des cibles… rien ne saurait se faire sans «une culture aéronautique et un savoir-faire commando», la formule gagnante du CPA 10.
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