10/10/2013 Marine Nationale
Le 7 octobre 2013 a marqué le coup d’envoi de l’exercice Joint Warrior 13.2, concrétisant la coopération franco-britannique établie en 2010 par la signature du traité de Lancaster House. Pendant 10 jours, la France et le Royaume-Uni participent avec sept autres nations (Allemagne, Australie, Canada, Danemark, Etats-Unis, Italie, Norvège) à un exercice centré sur des manœuvres aéromaritimes, dans lesquelles une quinzaine de bâtiments et une quarantaine d’aéronefs sont engagés.
L’objectif de Joint Warrior est de fournir aux bâtiments et aux aéronefs un entraînement tactique sous de multiples menaces en perspective de leur potentiel emploi dans le cadre d’une force aéromaritime interarmées et interalliés (Combined Joint Expeditionary Force - CJEF).
Après avoir participé, au printemps dernier, à la première séquence essentiellement maritime de Joint Warrior, la Marine Nationale engage pour cette deuxième édition la frégate anti-sous-marine La Motte-Picquet, un hélicoptère embarqué Lynx de la flotille 34Fainsi qu’un Atlantique 2 (avion de patrouille maritime).
L’armée de l’Air engage, quant à elle, quatre Mirage2000N, quatre Mirage 2000-5, un C135, un Super Puma.
Les phases de préparation opérationnelle Joint Warrior sont les héritières des entraînements Joint Maritime course (de 1970 à 2005, 3 éditions par an) puis Neptune Warrior (de 2006 à 2007). Il s’agissait d’entraînements multi menaces de niveau supérieur impliquant de nombreux bâtiments des pays de l’OTAN . Leur objectif : développer la capacité des unités à évoluer et agir en groupe maritime constitué.
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