24.11.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense
C'est à croire que les Chinois craignaient de manquer de sujets de conversation avec Joe Biden, le vice-président américain Joe Biden qui doit se rendre début décembre en Chine, au Japon et Corée du Sud.
Pékin a annoncé avoir mis en place, samedi, une zone de défense aérienne (ZIDA) en mer de Chine orientale (cliquer ici pour lire le communiqué en anglais). Les avions qui la traverseront devront s’identifier et se plier aux instructions des autorités chinoises (le détail des règles ici). "Les forces armées chinoises adopteront des mesures défensives d'urgence face aux appareils qui ne coopéreront pas au processus d'identification ou qui refuseront de suivre les instructions", prévient le ministère chinois de la Défense.
Problème : cette zone couvre l’archipel des Senkaku sous contrôle japonais mais revendiqué par la Chine sous le nom de Diaoyu. L'archipel recèlerait d'importantes réserves d'hydrocarbures.
Le Japon et les USA ont aussitôt fustigé l'annonce chinoise.
On lira ici un article en français paru sur le site Chine Information et intitulé "Chine: réponses aux questions concernant la Zone d'identification de la défense aérienne en mer de Chine". Ces réponses sont celles du porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale, Yang Yujun.
Ce dimanche matin, selon Radio Chine Internationale,
"les Forces aériennes de l'Armée populaire de Libération ont effectué leur première patrouille aérienne après l'établissement de la Zone d'identification de la défense aérienne (ZIDA) en mer de Chine orientale. Shen Jinke, porte-parole des Forces aériennes de l'APL, a indiqué que deux grands avions de reconnaissance assuraient la patrouille et que des avions d'alerte avancée et des appareils de combat leur apportaient soutien et couverture."