31/03/2014 Marine nationale
Le 31 mars 2014 donne le top départ de l’entraînement Joint Warrior 14.1. Durant une période de 10 jours, dix nations de l’Otan et nations partenaires (Royaume-Uni, Etats-Unis, France, Belgique, Allemagne, Pays Bas, Canada, Danemark, Nouvelle-Zélande et Norvège) s’entraîneront ensemble dans un exercice majeur interalliés auquel vingt-trois bâtiments, trois sous-marins, trente-quatre aéronefs, vint-cinq hélicoptères embarqués et des troupes à terre participeront.
Joint Warrior est un exercice de niveau supérieur organisé deux fois par an au printemps et à l’automne, au Royaume-Uni. Il est mis en œuvre par la Royal Navy et la Royal Air Force. L’objectif ? Proposer un entraînement tactique sous de multiples menaces. Ce type d’exercice permet aux bâtiments, aux aéronefs et aux équipages de s’entraîner dans un environnement international en vue d’éventuels déploiements dans le cadre d’une force aéromaritime interarmées et interalliés : la Combined Joint Task Force (CJTF). Une force multinationale activable sur ordre, dont l’ambition est de pouvoir mener une opération conjointe de durée limitée.
Après avoir participé à l’automne dernier à l’édition 13.2 de Joint Warrior, la Marine Nationale engage pour la première fois la frégate multi-missions Aquitaine, couplée à un hélicoptère embarqué Caïman de la flottille 33F ainsi qu’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et un chasseur de mines tripartites, l’Andromède. Les moyens français œuvreront au sein du « Task Group 315.01 » (une partie de la force dédiée à des missions particulières), composé de sept bâtiments britanniques, deux bâtiments américains, un bâtiment danois et de quatorze aéronefs. Le tandem FREMM-Caïman permettra de détecter, authentifier et maîtriser à la fois les menaces de surface, aériennes et sous-marines. Le « Task Group » auquel appartient la France devra, parmi ses différentes missions, projeter des forces amphibies, protéger la navigation commerciale et lutter contre la piraterie.
Cet exercice de forte intensité, tant dans les moyens déployés que dans les phases opérationnelles, est impératif pour obtenir un niveau de coopération international optimal et une interopérabilité permanente avec nos alliés de l’OTAN.
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