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Transport de fret à destination des EAU
23/02/2015 Armée de l'air
Jeudi 19 février 2015 au matin, un avion de transport A400M Atlas décolle de la base aérienne 123 d’Orléans pour une mission de longue durée, baptisée « Avalon ». Il s’agit du premier tour du monde vers l’est pour le nouvel avion de transport tactique de l’armée de l’air.
Deux premières escales réussies avec succès !
L’Atlas a décollé d’Orléans en emportant 5,5 tonnes de fret à destination notamment des Émirats arabes unis. Le matériel embarqué (lots de maintenance aéronautique, matériel médical et de soutien…) doit en partie bénéficier aux forces françaises engagées dans le cadre de l’opération Chammal. L’importante capacité d’emport de l’Atlas, ainsi que son très long rayon d’action permettent aujourd’hui aux équipages d’avions de transport tactique de réaliser des missions d’une durée jusque-là inédite. Lors de sa deuxième escale, à Kuala Lumpur en Malaisie, l’avion a d’ailleurs été très bien accueilli, suscitant l’intérêt des Malaisiens, qui recevront leur premier appareil dans le courant du mois de mars.
Échanges avec les aviateurs malaisiens
Des expérimentations à chaque étape
Tout au long du périple, des expérimentations sont menées sur l’environnement de l’A400M (température, qualité de l’air), afin de produire des recommandations notamment en matière de sécurité aérienne, ainsi que dans la constitution des repos et des relèves équipages. « La totalité de la mission est programmée sur environ 75 heures de vol, explique le lieutenant-colonel Olivier, commandant de bord et pilote de l’équipe de marque « avion de transport tactique » (EMATT), unité du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM). C’est à l’heure actuelle la plus longue mission jamais réalisée sur Atlas, depuis son arrivée dans les forces en août 2013. Ces vols de longue durée permettent de poursuivre l’expérimentation sur A400M. Chaque pilote est ainsi équipé d’un électro-encéphalogramme mesurant son état de fatigue, ainsi que son niveau de vigilance. Chacun doit également répondre à une série de tests informatiques et de questionnaires. L’influence du décalage horaire sur notre état général est également prise en compte. » Et d’ajouter : « les mesures réalisées par le département de médecine aéronautique opérationnelle (DMAO) et de l’institut de recherche biomédicale des armées (IRBA), ainsi que les enseignements tirés, seront bénéfiques à l’ensemble de la communauté A400M. »
La prochaine étape est déjà entamée, destination Avalon en Australie pour assister au salon aéronautique.
L'A400M quitte Kuala Lumpur