04/03/2015 Par Denis Masliah - ledauphine.com
Quatre ans après son engagement au sein de l’opération Harmattan contre les forces gouvernementales de Kadhafi, le porte-avions Charles-de-Gaulle est donc de nouveau entré en guerre la semaine dernière dans le Golfe arabo-persique. Placé sous commandement américain, le « Charles » et son groupe aéronaval vont participer pendant environ deux mois aux frappes aériennes de la coalition contre le groupe État Islamique en Irak. En avril 2011, le Dauphiné Libéré avait pu embarquer sur le porte-avions et assister aux opérations en mer de Libye. Retour sur le quotidien à bord du bâtiment amiral de la Marine nationale.
D’abord, il y a ce vacarme permanent. Quel qu’il soit et d’où qu’il vienne, le terrien embarqué sur le porte-avions Charles-de-Gaulle en opération de guerre ne peut y échapper. Catapultages et appontages incessants des Super Etendard et des Rafale diffusant leur onde de choc dans tout le navire, rotations des hélicoptères, mise en route du brasseur de carburant, beuglement sourd de l’ascenseur à aéronefs -qui hisse avions et hélicos depuis le hangar jusqu’au pont d’envol-… Et lorsqu’une trêve survient miraculeusement dans ce déferlement de décibels, ce sont les haut-parleurs qui l’interrompent en diffusant les messages de bord à toute heure du jour et de la nuit.
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