25.03.2015 par Marine Nationale
Depuis 2009, les missions des fusiliers marins outre-mer et à l’étranger se sont multipliées. Avec la nouvelle organisation, les unités sont plus à même de répondre aux sollicitations – les fusiliers marins sont ainsi projetés une fois par an pendant 4 mois, pour des missions opérationnelles variées.
Illustrations
Avec les commandos dans la lutte contre les narcotrafiquants
Depuis 2 ans, la filière cynotechnie des fusiliers marins a connu de nombreux changements. Elle gagne en compétence : détection des stupéfiants en plus de la détection des explosifs et de la capacité offensive/défensive. Et les missions sont au rendez-vous ! Chaque équipe de protection projetée outre-mer ou à l’étranger part avec un équipe cyno . Et, aux Antilles, les unités de fusiliers marins déploient une équipe cyno avec les commandos marine pour les opérations contre les narcotrafics. Appui pour la maîtrise des suspects et la défense des équipiers, détection de stupéfiants, le binôme a fait ses preuves. Il complète un dispositif éprouvé qui repose sur la complémentarité des moyens humains et techniques, de renseignement, de projection et d’intervention.
Crédit Marine nationale / Largo
Protéger les navires civils en zone sensible
Depuis 2009, la marine assure la protection des flottes de thoniers français qui opèrent en océan Indien et qui sont particulièrement exposées au risque de piraterie. Cette mission est conduite par des marins de toutes spécialités, mais encadrés par la Force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO). Principalement des fusiliers marins qui assurent la préparation opérationnelle des marins non fusiliers et arment une partie du dispositif. Ce sont 80 marins qui participent en permanence à cette mission, dont en moyenne 55 fusiliers marins. Le dispositif équipe de protection embarquée (EPE) armé par des fusiliers marins est régulièrement étendu à d’autres navires d’intérêt et battant pavillon français : des câbliers, des navires affrétés par le ministère de la Défense, etc.
Crédit Marine nationale / P. Cupillard
Sentinelle(s)
Après les attaques terroristes des 7 et 9 janvier à Paris, le président de la République a déclenché le contrat protection qui prévoit le déploiement de 10 000 hommes sur le territoire national. Pour ce déploiement exceptionnel, baptisé opération Sentinelle, les fusiliers marins ont répondu présents. Dans le cadre de cette opération, ils sont notamment déployés en protection à Brest et Toulon. Par ailleurs, l’ensemble des dispositifs de protection ont été accentués.
Crédit Marine nationale / C LUU
Horizons africains
À Djibouti, les fusiliers marins arment trois éléments : une unité qui assure la protection de la base navale, un détachement qui assure la protection du camp d’Arta des commandos marine, un élément EPE prépositionné pour protéger certains navires civils battant pavillon français qui vont transiter dans le golfe d’Aden ou en océan Indien. Début février, les fusiliers marins de la base navale de Djibouti ont participé à la protection du porte-avions Charles de Gaulle. Les fusiliers marins peuvent être déployés en opération extérieure pour assurer la protection d’unités marine. En 2013-2014, un détachement de fusiliers marins a ainsi assuré la protection des Atlantique 2 engagés dans l’opération Serval.
Crédit armée de l’Air/ L. Bernard
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