18/06/2012 lanouvellerepublique.fr
La société Art Tech (24 salariés), à Vineuil, a également participé, au salon Eurosatory. Comme d'habitude… « On ne manque pas ce salon, pas plus que celui du Bourget, parce que c'est à la longue que l'on s'inscrit dans le paysage de la défense et de l'industrie de la défense », explique Anibal Da Silva, le patron de l'entreprise.
Art Tech est spécialisée dans l'usinage et le façonnage de pièces en petite série. « On fait 22 % de notre chiffre d'affaires (2 M€) avec l'aéronautique, civile et militaire, mais rien dans l'armement… À notre connaissance, car nos clients peuvent tout à fait intégrer nos pièces dans des ensembles destinés à des sociétés d'armement ! »
« En 2008-2009, on a connu la crise, on a perdu de l'argent, les bénéfices passant de 15 % à 5 %, et on sait très bien que ce qui est perdu ne se récupérera pas après la crise ! » Pour ce chef d'entreprise, comme pour beaucoup d'autres, « depuis février, les affaires se resserrent… » Raison de plus pour ne pas fléchir dans l'effort : « On revient toujours parce qu'ici, comme au Bourget, on ne trouve pas LE client, mais toujours au moins un client nouveau. » Avec l'habitude, Anibal Da Silva sait aussi que, bizarrement, « c'est sur ce type de salon spécialisé qu'on découvre des entreprises voisines, géographiquement, avec qui on peut faire des affaires ! »
Mais le patron d'Art Tech aimerait bien aussi trouver de nouveaux clients allemands, « parce que non seulement ils paient, mais ce sont eux qui réclament les factures ! »
Paul, 20 ans, en bac Pro (vente) au lycée de La Providence, à Blois, est en stage chez Art Tech : « J'ai découvert ici ce monde l'industrie de l'armement et j'ai trouvé cela très intéressant ! » Il a bien compris que « les pièces que l'on présente ici peuvent être des opportunités d'affaires. » Mais, cela, on ne le sait qu'après le salon, quand les visiteurs reprennent contact.