Mars 2013 - Communicat
Députée du Finistère et élue du grand port militaire de Brest, Patricia Adam est la présidente de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l'Assemblée nationale. À l'heure de la publication du nouveau Livre blanc, où la France est engagée avec Serval dans une opération extérieure (Opex) d'envergure au Mali, où des menaces protéiformes se multiplient sur un horizon incertain, bien des questions se posent sur la part respective des armes du soft et du hard power dans notre stratégie de Défense d'aujourd'hui et surtout de demain.
Comme l'avait fait en son temps dans nos colonnes M. Guy Teissier, son prédécesseur à la présidence de cette commission (Communication & Influence, septembre 2010), Patricia Adam a très aimablement reçu Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, pour livrer sa perception des enjeux présents et à venir. À ses yeux, en matière de Défense, il ne peut y avoir d'influence sans un solide socle de hard power : "Pour notre pays, croire que le soft power remplacera le hard power dans notre capacité d'influence, ce n'est pas seulement une illusion, c'est une erreur stratégique."