Perte sèche potentielle entre 500 et 760 millions de dollars d’aide pour 2013: Israël devra très certainement réduire sa voilure en matière de coopération technologique et militaire avec les américains. Premier secteur touché : la coopération dans le domaine des missiles.
Israël est le premier récipiendaire annuel de l’aide extérieure américaine depuis 1976, et le premier bénéficiaire d’aides étrangères, en sommes cumulées, depuis la deuxième guerre mondiale. L’aide américaine à Israël se porte avant tout sur le domaine militaire, qui représente la plus grande part (en général les deux-tiers) du soutien total. Cette assistance militaire peut prendre la forme d’aide au développement de systèmes d’armement, comme les missiles anti-missiles ARROW. On estimait que l’Etat d’Israël aurait perçu, depuis sa création, une aide d’un montant total de 100 milliards de dollars environ.
Selon (1) : "Régime sec pour les agences gouvernementales américaines. Faute d’accord entre Obama et les Républicains, le président a déclenché, à regret, des coupes budgétaires de 85 milliards de dollars dans l’exercice budgétaire en cours, qui expirera le 30 septembre.
Dépenses de l’Etat : Obama évoque des coupes budgétaires «stupides» Il a imputé la responsabilité aux Républicains qui ne voulaient pas entendre parler de nouvelle hausse d’impôts pour combler les dettes abyssales du pays.
La présidence démocrate avait sonné l’alarme depuis des jours sur les conséquences concrètes de ces coupes, qui représentent 8% du budget de la défense et 5% des autres postes, notamment des congés sans solde pour des centaines de milliers de fonctionnaires ou contractuels. Car les agences ne sont pas libres de répartir elles-mêmes les réductions: tous les services, des plus importants aux plus superflus, doivent dégager des économies de façon uniforme.
Cette crise devrait bientôt s’additionner à une autre, encore plus lourde de menaces : le financement de l’Etat fédéral pour les derniers mois de l’exercice 2013, qui devra faire l’objet d’un vote au Congrès avant le 27 mars et d’une promulgation de la part d’Obama, faute de quoi des services publics fermeront purement et simplement.
Voici quelques-unes des conséquences concrètes des coupes budgétaires.
La marine au ralenti. Les 800.000 employés civils de la défense devraient être mis au chômage partiel un jour par semaine, soit une baisse de salaire de 20% à partir de fin avril. La Marine réduira le nombre de jours en mer de ses navires de 30 à 35%. Le déploiement d’un second porte-avions dans le Golfe a déjà été annulé. Et la maintenance des bases et équipements militaires est déjà différée, forçant les sous-traitants de la défense à licencier. Les militaires, en revanche, ne subiront aucune baisse de salaire.
La justice durement touchée. Près de 115 000 fonctionnaires du ministère de la Justice ont reçu des notes officielles, envoyées la semaine dernière mais rendues publiques vendredi. Ils ont été informés de leur mise à pied pendant «pas plus de 14 jours ouvrables», entre le 21 avril et le 30 septembre.
Le FBI devra se serrer la ceinture. Les agents de la police aux frontières réduiront leurs heures pour l’équivalent de 5 000 temps pleins. Les services de l’immigration ont déjà relâché des étrangers en situation irrégulière qui avaient été arrêtés, en anticipation des coupes budgétaires. Le FBI perdrait l’équivalent de 1 000 agents".
