jan 16, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES)
(BRUXELLES2) Dire que l’Europe est restée sans réaction, face aux derniers évènements, est un tantinet inexact. Dire que la France est toute seule ; cela fait chaud au coeur de quelques patriotes. Mais ce n’est pas non tout à fait vrai.
Dès que l’opération française a été connue puis officialisée (*), les premières réunions de crises ont commencé à Bruxelles. Elles se sont succédées tout le week-end pour reprofiler la mission EUTM Mali et revoir le calendrier. Puis la cellule de crise s’est réunie à un niveau plus formel regroupant non pas seulement les éléments militaires et de planification de la gestion de crises mais également les autres départements – géographiques, développement, aide humanitaire… – afin d’examiner tous les autres aspects de l’accompagnement européen.
Pour en avoir été le témoin, à plusieurs étapes, le calendrier s’est réellement accéléré. Les lecteurs du Club de B2 ont pu s’en rendre compte. Entre la première version publiée, dans la nuit de dimanche et à lundi, et les éléments aujourd’hui connus, le calendrier se resserre. La réunion des ministres des Affaires étrangères, jeudi (17 janvier), est donc une étape importante à plusieurs titres.
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